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BURKINA FASO

Unité-Progrès-Justice

ECOLE SUPERIEUR DES TRAVAUX


PUBLICS DE OUAGADOUGOU
11 BP 111- CMS OUAGADOUGOU 11
Année académique : 2020-2021

N˚ d’ordre : Groupe 10

PROJET TUTORE DE FIN DE CYCLE

THEME :

REHABILITATION ET EXTENSION DES INFRASTRUCTURES SANITAIRES


DES ETUDIANTS DE L’ESTPO : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT
HYDRAULIQUE ET STRUCTURAL D’UNE FOSSE SEPTIQUE ET D’UN PUITS
D’INFILTRATION.

Soutenu publiquement par :

1. ILBOUDO Wendpagnandé Éric


2. KOALA Pascal
3. SORE Oumarou
4. TIROGO Hubert
5. ZONGO Wendemis Nathanaël

Pour l’obtention du diplôme de

TECHNICIEN SUPERIEUR EN GENIE CIVIL (ESTPO)


OPTION : BTP
Professeur de suivi
DENYIGBA Kokou Donudenu
Ing.Sc.et Tech. Eau et environnement
Enseignant à l’ESTPO

Composition du jury

Président : Jean Marie COMPAORE

Membres : Christian DABIRE

Pascal OUEDRAOGO (secrétaire)


Date : 31. Juillet 2021
DEDICACE

Nous dédions le présent document à nos parents pour leur affection et leur
investissement pour la réussite de notre éducation.

I
REMERCIEMENTS

L’élaboration de ce document n’a pu être possible, sans l’œuvre conjuguée des uns et
des autres. Comme l’a dit Ménandre : « Le fruit le plus agréable et le plus utile au
monde, c’est la reconnaissance ». A cet effet, nous tenons à extérioriser toute notre
reconnaissance et nos sincères remerciements à tous ceux qui, d’une manière ou d’une
autre, ont contribué à notre formation. Nos remerciements vont particulièrement à:

o M. Yabiri OUEDRAOGO, le Directeur Général de l’ESTPO pour son


engagement aux côtés des étudiants pour la réussite de leur formation ;

o Dr Issaka GUIGUEMDE, le Directeur académique de l’ESTPO pour son


dévouement pour la réussite de notre formation ;

o M. Jean-MarieCOMPAORE,le Directeur académique adjoint de l’ESTPO pour


sa contribution à la réussite de notre formation ;

o M. Kokou D. DENYIGBA, notre encadrant pour son entière disponibilité et son


indéfectible soutien tout au long de l’élaboration de ce travail ;

o A tous nos enseignants dont les cours dispensés nous ont été bénéfiques pour
conduire à bien notre travail ;

o A tout le personnel de l’ESTPO, et à tous ceux qui d’une manière ou d’une autre
a contribué à l’élaboration de notre document.

II
SIGLES ET ABREVIATIONS

B.A.E.L Béton Armé aux Etats Limites

CPA Ciment Portland Artificiel

E.L.U Etat Limite Ultime

E.S.T.P.O Ecole Supérieure des Travaux Publics de Ouagadougou

F.P.P Fissuration Peu Préjudiciable

H.A Haute Adhérence

N.F Norme Française

P.V.C Polychlorure de vinyle

TCM Toilette à Chasse Manuelle

ONEA Office Nationale de L’Eau et de L’Assainissement

AID Association International du Développement

DTS Diplôme de Technicien Supérieur

III
NOMENCLATURE

Symboles Significations Unités

Asmin : Section minimale d’armature cm²

Asx : Section d’armature suivant l’axe x cm²

Asy : Section d’armature suivant l’axe y cm²

At : Somme des sections droites d'un cours d’armatures cm²


transversales

G : Action permanente kN/m²

Nu : Effort normal ultime kN

Pu : Charge concentrée appliquée à l’E.L.U. kN

Q : Charge d'exploitation kN/m²

Fbu : Résistance de calcul du béton en compression à l’E.L.U. MPa

Fe : Limite d’élasticité de l’acier MPa

fc28 : Résistance caractéristique à la compression du béton âgé de MPa


28 jours

ft28 : Résistance conventionnelle à la traction du béton âgé de MPa


28 jours

G : Charge permanente unitaire kN/m²

Q : Charge d’exploitation unitaire kN/m²

Stx : Espacement des armatures transversales cm

Sty : Espacement des armatures longitudinales cm

: Coefficient partiel de sécurité du béton (gamma)

s : Coefficient partiel de sécurité de l’acier

IV
FICHE TECHNIQUE DU PROJET

1. Localisation

Commune : Ouagadougou

Arrondissement : 3

Secteur : 12

Site : Quartier Naab pougo

2. Caractéristique du projet

Fond du projet : Assainissement autonome

Type ouvrage : Toilette à fosse septique

Bénéficiaire : Etudiants

3. Données du projet

Nombre d’usagers : 687

Temps utilisation : 3 ans

Consommation spécifique 10l/us/j

4. Description du projet

Superficie (emprise de l’ouvrage) : 31,8 m2


Nombre de cabine : 3
Volume fosse : 59 m3
Nombre de dallette de vidange 2
Coût global : 5 180 814 Francs CFA

V
AVANT-PROPOS

Créée par Arrêté N° 2006-190/MESSRS/SG/CNESSP/ du 03/10/2006, l’École


Supérieure des Travaux Publics de Ouagadougou (E.S.T.P.O) a ouvert ses portes le
1er novembre 2006. Aujourd’hui, c’est une société anonyme au capital de cent millions
de francs CFA avec vingt (20) associés. Elle a pour mission la formation pour
l’obtention des diplômes suivants :

• Master en génie civil (ingénieur de conception, Bac+5) : la formation permet aux


élèves d’acquérir des connaissances approfondies correspondant à des emplois
d’ingénieurs de conception dans le domaine du génie civil (routes, bâtiment et ouvrage
d’art) dans le privé comme dans le public.

• Licence professionnelle (ingénieur des travaux, Bac+3) : les cours dispensés aux
élèves leur permettent d’acquérir une qualification professionnelle de haut niveau dans
le domaine du génie civil, correspondant à des emplois d’ingénieurs.

L’étudiant en fin de cycle est apte à exercer dans l’administration publique et/ou dans le
privé.

• Techniciens supérieurs en génie civil (DTS) : la formation permet aux élèves


d’acquérir une qualification correspondant à des emplois de techniciens supérieurs
dans le domaine du génie civil, conducteurs de travaux projeteurs dans les bureaux
d’étude, superviseurs de travaux au niveau de l’administration publique et/ou du privé.

• Cycle de topographie : ouvert en 2016-2017, ce cycle permet aux étudiants


d’acquérir une formation professionnelle de haut niveau dans le domaine de la
topographie.

Nous noterons que pour ses bonnes prestations et sa rigueur, l’ESTPO a vu la


reconnaissance de ses trois (03) diplômes (DTS, LICENCE, MASTER) par le Conseil

Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) lors de son 27ème


colloque qui s’est tenu du 28 au 30 novembre 2013 à Niamey (Niger). Cette
reconnaissance a été renouvelée en 2018 à Ouagadougou.

VI
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Valeur du facteur F pour la détermination du volume nécessaire à


l'accumulation des noues de l'écume .............................................................................. x

Tableau 2. Capacités d'infiltration de certains sols ........................................................ xi

Tableau 3. Devis ........................................................................................................... xii

VII
LISTE DES FIGURES

Figure 1.Image d'une fosse septique à double compartiment ........................................ 4

Figure 2. Fosse à béton .................................................................................................. 5

Figure 3. Fosse en plastique........................................................................................... 5

Figure 4. Emplacement de la fosse ................................................................................ 5

Figure 5.Fosse en parpain .............................................................................................. 5

Figure 6. Principe de fonctionnement d’une fosse septique ........................................... 6

Figure 7. Fosse existante en cours de travaux ............................................................... 7

Figure 8. Toilette existante.............................................................................................. 7

Figure 9. Vue en plan fosse septique ........................................................................... 14

Figure 10. Coupe A-A fosse septique ........................................................................... 14

Figure 11. Image d'une cuvette .................................................................................... 19

Figure 12. Ferraillage des raidisseurs ........................................................................... 20

Figure 13. Plan de ferraillage de la dalle de couverture ................................................ vii

Figure 14. Vue en plan toilette ..................................................................................... xiv

Figure 15. Façades principale et arrière ....................................................................... xv

Figure 16. Façades latérale gauche et droite................................................................ xv

Figure 17. Perspectives 3D........................................................................................... xv

VIII
IX
TABLE DES MATIERES

DEDICACE ....................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ......................................................................................................... II
SIGLES ET ABREVIATIONS.......................................................................................... III
NOMENCLATURE ........................................................................................................ IV
FICHE TECHNIQUE DU PROJET ................................................................................. V
AVANT-PROPOS .......................................................................................................... VI
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................... VII
LISTE DES FIGURES ................................................................................................. VIII
INTRODUCTION ............................................................................................................. 1

CHAPITRE I : GENERALITES ........................................................................................ 2


I.1 Cadre du projet ........................................................................................................... 2
I.2 Revues de la littérature sur les différents types d’assainissement autonomes ........... 2

CHAPITRE II : DIMENSIONNEMENT ETCONCEPTION DE LA FOSSE SEPTIQUE .... 7


II.1 Diagnostic des infrastructures sanitaires existantes .................................................. 7
II. 2 Principes de conception............................................................................................ 8
II.3 Différentes méthodes pour dimensionner la fosse septique ...................................... 8
II.4Hypothèses de dimensionnement .............................................................................. 9
II.5Calculs du volume utile de la fosse .......................................................................... 10
II.6Calculs des dimensions utiles de la fosse ................................................................ 12
II.7 Dimensionnement des puits d’infiltration ................................................................. 12
II.8 Options pour le traitement des eaux de la fosse...................................................... 13

CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT STRUCTURAL DE LA FOSSE SEPTIQUE ET


EVALUATION DU DEVIS DESCRIPTIF ........................................................................ 15
III.1 Dimensionnement de la dalle de couverture........................................................... 15
III.2 Descriptions de la structure porteuse ..................................................................... 15
III.3Disposition constructive ........................................................................................... 16
III.4 Devis descriptif ....................................................................................................... 17

CONCLUSION............................................................................................................... 23
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... 24
ANNEXES ........................................................................................................................ i
ANNEXE1. NOTES DE CALCULS .................................................................................. ii

X
ANNEXE 2: TABLEAUX .................................................................................................. x
ANNEXE 3 : LES DOCUMENTS GRAPHIQUES ......................................................... xiv

XI
INTRODUCTION

L’hygiène, la santé et la préservation de l’environnement sont des problèmes


fréquemment posés dans les lieux publics, d’où la nécessité de l’assainissement dans
ces milieux. La question de l’assainissement se trouve alors concernée par beaucoup
de structures tant nationales que internationales comme l’Office Nationale de l’Eau et
de l’Assainissement (ONEA), l’Association International du Développement (AID) et
aussi l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui œuvrent à la réalisation
d’ouvrages d’assainissement tels que les fosses septiques, les latrines améliorées, les
puisards etc. A l’ESTPO, les infrastructures sanitaires utilisées par les étudiants sont
devenues insuffisantes, à cause de l’augmentation des effectifs depuis quelques
années qui ont atteint le nombre d’environ 549 étudiants à ce jour. Le dispositif existant
n’avait pas été dimensionné pour tenir compte du nombre d’usagers actuel, ce qui fait
que les dimensions des fosses septiques et le nombre de cabines sont insuffisants. Cet
état de choses occasionne non seulement un remplissage précoce de la fosse, mais
aussi des “embouteillages” au niveau des cabines d’aisance. C’est dans cette optique
que notre projet envisage de réhabiliter le système existant par la conception et le
dimensionnement d’ouvrages d’assainissement autonomes adaptés.

L’objectif global de notre étude est de contribuer à l’amélioration des conditions


d’hygiène et d’assainissement par l’extension des infrastructures sanitaires des
étudiants au sein de l'établissement. Cette étude s’appuie sur les objectifs spécifiques
suivants :

- faire un état des lieux des infrastructures sanitaires existantes ;

- dimensionner la fosse septique ;

- dimensionner la dalle de couverture ;

- proposer la mise en œuvre des dispositions constructives.

Notre rapport est structuré autour du plan suivant : en dehors de l’introduction et la


conclusion, le chapitre I parle des généralités sur le projet et d’une revue de la
littérature sur l’assainissement autonome. Le deuxième chapitre est consacré à la
conception et au dimensionnement de la fosse septique et le chapitre III traite du
dimensionnement de la dalle de couverture et de la mise en œuvre des dispositions
constructives.
1
CHAPITRE I : GENERALITES

I.1 Cadre du projet

La zone du projet est située dans l’arrondissement 3à l’ouest de la commune de


Ouagadougou. Cet arrondissement s’étend sur une superficie de 32,116 km2 et divisé
en cinq secteurs : secteur 12, 13, 14, 15, 16. Il est le plus grand arrondissement en
termes de superficie de la commune.

Notre étude se déroule en zone urbaine de la ville de Ouagadougou précisément au


quartierNaab Pougo au secteur 12 àproximité de la mairie de l’arrondissement 8.Le
projet concerne l’extension des infrastructures sanitaires des étudiants de l’ESTPO. Il
est nécessaire de préciser que l’ESTPO compte à ce jour 549 étudiants en son sein.

I.2 Revues de la littérature sur les différents types d’assainissement autonomes

I.2.1 But de l’assainissement

L’assainissement liquide est une action qui intéresse l’évacuation des eaux usées et
des excrétas humains, de manière à éviter les dangers qui peuvent en résulter en tant
que source de contamination fécale et de la pollution de l’environnement. Le but de
l’assainissement liquide est donc de dresser une barrière contre la contamination fécale
afin d’assurer :

- la protection des individus contre les dangers de maladies ;


- la protection des ressources en eau souterraine et superficielle ;
- la préservation de la qualité du milieu récepteur (sol, cours d’eau, lacs etc.) ;
- l’élimination de reproduction des mouches et autres insectes ;
- la prévention des odeurs et des aspects malpropres.

I.2.2 Descriptions des systèmes d’assainissement autonomes

2
I.2.2.1Les latrines

Ce sont des fosses d’assainissement des eaux usées par décantation des matières
solides et fermentations sous l’action des bactéries anaérobies naturellement présentes
dans les effluents.

a) Les latrines améliorées


La conception de la latrine améliorée dérive de celle de la latrine rurale traditionnelle ou
de la toilette moderne (WC) avec une adaptation aux conditions de vie des zones semi-
urbaines. Il en existe plusieurs types dans les zones défavorisées, à faibles
consommations spécifiques d’eau. Les latrines améliorées sont une bonne alternative
en zone urbaine. Elles sont conçues pour résoudre deux problèmes majeurs
fréquemment rencontrés pendant l’exploitation des systèmes de latrines traditionnelles,
à savoir :
- l’élimination des odeurs nauséabondes ;
- la pullulation d’insectes.

Ces latrines améliorées comprennent les latrines à fosses ventilées et les toilettes à
Chasse Manuelle (TCM).

b) Latrine traditionnelle à fosse sèche

Comme dispositif d’assainissement, elle est très utilisée dans les pays en voie de
développement. Elle a comme composantes principales :

- un trou de 80 à 90 cm de diamètre et 3 à 5 m de profondeur couvert soit d’une


dalle, soit de bois, soit de planches ;
- un abri assurant l’intimité de l’usager est nécessaire ;
- ce type de latrine présente des inconvénients majeurs ;
- aspect sanitaire : elle est malodorante et attire les mouches et autres vecteurs de
maladies qui se reproduisent dans la fosse ;
- elle est souvent mal construite et son utilisation dangereuse ;
- une fois la fosse pleine, elle est abandonnée au profit d’une autre à construire ;
- la fosse est généralement très profonde : risque de pollution de la nappe et
difficulté de vidange.

3
Elle présente néanmoins quelques avantages :

- ne coûte relativement pas cher ;


- réalisable par l’usager (surtout en milieu rural) ;
- n’a pas besoin d’eau pour fonctionner ;

A cause de leurs handicaps et risques sanitaires, des études ont été engagées en vue
d’améliorer leurs performances.

I.2.2.2 Les fosses septiques

Une fosse septique est une chambre de décantation enterrée étanche qui reçoit les
eaux vannes par un tuyau de chute dans lequel débouche la plomberie de l’habitation
ou autre bâtiment. Les eaux vannes sont particulièrement traitées dans la fosse par la
séparation des matières solides qui forment un dépôt boueux et des flottants. L’effluent
sort de la fosse par un puisard ou des drains et imprègne le sol voisin. Le système
fonctionne correctement lorsque le sol est perméable, non saturé d’eau et à l’abri des
inondations, à condition qu’on retire périodiquement les dépôts afin qu’il ne finisse pas
par occuper une partie trop importante de la fosse. Le schéma de fonctionnement d’une
fosse septique est présenté par la figure 3.

Figure 1.Image d'une fosse septique à double compartiment [1]

4
I.2.3 Descriptions
C’est une installation pour la réception et le traitement primaire des eaux usées. Elle est
construite en matériaux étanche et munie d’une entrée et d’une sortie.

Les eaux usées doivent séjourner dans la fosse un temps suffisant (1 à 3 jours) pour
que les matières en suspension décantent. Les boues déposées subissent une
fermentation anaérobie. Pour améliorer la qualité de l’effluent à la sortie de la fosse, il
est recommandé que cette dernière soit composée de 2 ou 3 compartiments.

Figure 3. Fosse en plastique Figure 2. Fosse à béton

Figure 5.Fosse en parpain Figure 4. Emplacement de la fosse

I.2.4 Dispositifs annexes


• Séparateur de graisse (ou bac dégraisseur) : Il est situé en amont de la fosse
septique, près de la zone production des graisses ou des huiles (cuisines),
ouvrage facultatif envisageable en cas de production accrue de graisse (cantine,
hôtel, restaurant.)

5
• Débourbeur : Bac rectangulaire de dimensions (L ×l × H) = (80 × 50 ×50) cm
muni d’un panier amovible qui sert de rétention des déchets lourds et
indésirables dans la fosse.
• Filtre bactérien (aérobie ou anaérobie) : 3ème compartiment de la fosse
septique qui permet d’évacuer les matières organiques en solution ou en
suspension colloïdale. Le lit bactérien peut être constitué de gravier de
pouzzolane et de mâchefers posés sur un planché perforé. Le volume minimal
du lit bactérien est de 1m3, la hauteur minimale de la couche d’agrégat = 1m.
Pour l’évacuation des effluents après la fosse septique deux techniques
courantes sont utilisées en Afrique : Puisard à fond perdu ou étanche et
épandage souterrain.
• Puisard

Recommandé surtout lorsque ce dernier est à fond perdu (puit perdu). Déconseillé dans
les zones à nappe d’eaux souterraines peu profondes affluents. Si le puisard est à fond
et à parois étanche, il faut le dimensionner convenablement pour qu’elle puisse
absorber toute la production des effluents à la sortie de la fosse après une période
raisonnable avant la vidange.

I.2.5 Principe de fonctionnement


La fosse septique fonctionne selon le double principe de décantation et de fermentation
anaérobique des matières organiques contenues dans les eaux usées. Le temps de
séjour (période de vidange) est estimé de 2 à 3 ans permettant ainsi de minéraliser
suffisamment les boues décantées.

Figure 6. Principe de fonctionnement d’une fosse septique [1]

6
CHAPITRE II : DIMENSIONNEMENT ETCONCEPTION DE LA FOSSE SEPTIQUE

II.1 Diagnostic des infrastructures sanitaires existantes

II.1.1 Description et fonctionnement du système existant

L’ESTPO compte en son sein plusieurs toilettes qui sont installées à chaque niveau des
bâtiments (direction générale, direction académique, toilettes étudiants et l’annexe).
Notre projet portera sur les toilettes des étudiants. Sur le site, nous avons pris
connaissance que le système de récupération des eaux et excrétas existant était
composé d’une simple fosse suivie d’un puits perdu rempli d’agrégats de moellons et
fonctionnait comme une toilette à chasse manuelle ; le système a certainement été
dimensionné pour l’usage des ménages (ne devant pas excéder 30 personnes). Il
n’existe pas de plans des fosses. L’utilisation du même système par un nombre élevé
d’étudiants dont les effectifs ont atteint à ce jour 549 a occasionné un remplissage
rapide de la fosse, des fuites d’eau fréquemment constatées depuis quelques temps, ce
qui occasionne des vidanges fréquentes. Le dispositif d’assainissement ne répond donc
plus à la demande actuelle des usagers. A cet effet, vu l’accroissement des effectifs des
étudiants et pour une meilleure condition d’hygiène et d’assainissement, un projet est
mis en place pour la réfection des infrastructures sanitaires en suivant les normes de
l’OMS.

Figure 7. Fosse existante en cours de Figure 8. Toilette existante


travaux

7
II. 2 Principes de conception

Les principes qui guident la conception des fosses septiques sont :

- de fournir une durée de rétention suffisante pour que les eaux usées qui arrivent
dans la fosse puissent déposer leurs matières solides et se stabiliser ;
- d'assurer la stabilité du liquide, ce qui favorise le dépôt ou la flottaison des matières
solides ;

- de faire en sorte qu'il n'y ait pas d'obstruction et d'assurer une ventilation suffisante
pour les gaz.

Facteurs à prendre en compte pour le calcul d'une fosse septique

Le type de conception esquissé plus loin prévoit un volume suffisant à la fois pour la
rétention du liquide, pour le stockage des boues et de l'écume. Le volume nécessaire à
la rétention du liquide dépend du nombre d’usagers et de la quantité d'eaux usées
rejetées dans la fosse, lesquelles peuvent contenir ou non les eaux ménagères ou
seulement les eaux vannes. Le volume pour le stockage des boues et de l'écume
dépend de la fréquence des vidanges, de la température et des moyens de nettoyage
anal utilisés.

II.3 Différentes méthodes pour dimensionner la fosse septique

Plusieurs méthodes sont utilisées dans le dimensionnement des fosses septiques. On


peut citer entre autres :
▪ méthode Française ;

Le dimensionnement des fosses en France est calculé par rapport au nombre de


pièces principales du domicile, à savoir 3 m3 jusqu'à 5 pièces principales, puis 1 m3
supplémentaire par chambre supplémentaire.

▪ Méthode proposée par J BROOME

La méthode de dimensionnement est utilisée pour le calcul des fosses d’interception


des réseaux d’égout de faible diamètre. La configuration des fosses intermédiaires
est basée sur les mêmes principes que celle des fosses septiques.

▪ méthode Anglaise ;
▪ méthode Belge ;

8
▪ méthode proposée par la Banque Mondiale ;
▪ méthode proposée par l’OMS.

Pour la présente étude nous adopterons la méthode proposée par l’OMS.

II.4Hypothèses de dimensionnement

Les dimensions (longueur, L et largeurl) sont choisies de telle sorte que le rapport de L/l
soit compris entre 2 et 4, car :

- si L/l > 4 (fosse de forme trop allongée), la vitesse du courant sera trop élevée et
les matières organiques solides n'auront pas le temps de se décanter avant
d'être complètement digérés ;
- si par contre L/l < 2 (fosse de forme ramassée, proche du carré), il y a risque de
faible rendement également ;
- la profondeur moyenne de la fosse est compris entre 2,50 m et 3,00m selon les
règles de dimensionnement des fosses septique au Burkina Faso .
- un taux d’accroissement de 2,27% est appliquée sur l’effectif actuel des
étudiants de l’ESTPO, soit :

N= N0( 1+a) n (1)

N : effectif majoré

N0 : effectif actuel (549)

a : taux d’accroissement (2,27%)

n : durée en 10 ans

N =686, 25 ~687 étudiants

• La profondeur utile (Hu) de la fosse choisie est 3 m.

• Le nombre de compartiments est de 2.

9
II.5Calculs du volume utile de la fosse

Les calculs ayant abouti à la détermination de la capacité utile de la fosse sont basés
sur les normes OMS [2].

II.5.1 Volume de liquide arrivant chaque jour dans la fosse (Qr)

Sur la base d’une consommation spécifique de 10l/jour/personne, le débit d’eaux usées


rejetées et arrivant chaque jour dans la fosse se calcule comme suit:

Qr= N x Cs (2)

Qr = 6870litres/j~ (7m3/j)

Ve : volume de liquide arrivant chaque jour dans la fosse (m3/j)

Cs : Consommation spécifique d’eau (litres/j/personne)

• Durée de rétention. Pour un débit d’eaux rejetées de Qr (en m3/jour), les normes

de l’OMS recommandent les durées θde rétention suivantes (en heures) :

Qr<6 :θ = 24

6 <Qr<14: θ= 33-1,5 Qr

Qr>14 :θ =12

II.5.2 Volume de rétention

Si la fosse septique reçoit des eaux ménagères et des eaux vannes, la totalité de l’eau
rejetée par l’habitation représente en général une part importante de l’eau consommée
par l’habitation. Quand on connaît le volume d’eau distribuée par personne, on peut
estimer que l’eau rejetée représente 90% de ce volume. Mais dans le cas de notre
projet, la fosse ne reçoit que des eaux vannes, donc la totalité de l’eau utilisée est

10
rejetée, soit 100%. La valeur de θ selon la formule de la durée de rétention sera
de 22,5h ~ 24h.

Ve = Q rx θ
(3)
Ve = 7m3

II.5.3Volume d’accumulation des boues et de l’écume

V b= N x x F x S (3)

Vb : Volume du dépôt et de l’écume (litres)

N : Nombre d’usagers

: Intervalle entre 2 vidanges (3ans)

F : Facteur qui relie la vitesse de digestion à la température et à la périodicité des vidanges


(F=1, tableau A.1).

S : vitesse d’accumulation des boues et de l’écume, qu’on peut estimer à 25 litres par personne
et par an dans les fosses qui ne reçoivent que les eaux vannes et à 40 litres lorsqu’il s’y ajoute
les eaux ménagères). S = 25 dans ce projet.

Vb= 51525 Litres~ (52 m3)

II.5.4Volume total de la fosse

Le volume total de la fosse est la somme du volume de rétention d’eau dans la fosse et
le volume du dépôt et de l’écume.

Vt =Ve + Vb (4)

11
Vt=59 000 litres (59 m3)

II.6Calculs des dimensions utiles de la fosse

• Longueur et largeur

Avec un volume total de 59m3, une profondeur utile de 3,00 m, la superficie totale
demandée est de 19,75 m2

AvecL/l=2,5 ; L= 2,5l (5)

L=7,00m et l= 2,80m

• Le nombre de compartiment choisis est de 2, on a :

Compartiment 1 : × L avec L= 7,00L1=4,75 m

Compartiment 2 : × L L2= 2,25 m

II.7 Dimensionnement des puits d’infiltration

Les puisards d’infiltration auront les caractéristiques suivantes :

- hauteur totale = 5m

- revanche =0,5

II.7.1 Calcul du nombre de puisards

12
La texture du sol choisi pour l’infiltration, correspond théoriquement à celle de sable fin ;
pour cela la capacité d’infiltration du sol (charge admissible k= 50, tableau 2). On en
déduit la surface d’infiltration ( ) nécessaire puis le diamètre du puits d’infiltration (D)
de la fosse. En fixant la profondeur utile à 5m, on a :

= = πD x ⇛D =Ve/ =9m (6)

Avec k = 50 (Sable fin)

Nous choisissons 6 puisards de 1,50 m chacun. Cette option n’est pas applicable dans
le contexte de l’ESTPO compte tenu du manque d’espace et aussi du coût de la mise
en œuvre.

Les figures ci-dessous représentent la vue en plan et la coupe de la fosse septique

II.8 Options pour le traitement des eaux de la fosse

II.8. 1 Vidange des fosses septiques

Dans ce qui précède, les fosses septiques ont été dimensionnées pour une période de
remplissage de trois (3 ans). Elles seront donc vidangées dans cet intervalle de temps.
Cette option est celle que nous choisissons pour les raisons suivantes :

• Les fosses sont étanches et respectent les dispositions nationales pour la mise
en place des systèmes d’assainissement autonomes au Burkina Faso ;
• L’espace au sein de l’ESTPO ne suffira pas pour construire des puits d’infiltration
dont les diamètres sont assez importants et donc forcément plus onéreux pour
l’ouvrage.

13
Figure 9. Vue en plan fosse septique

Figure 10. Coupe A-A fosse septique

14
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT STRUCTURAL DE LA FOSSE SEPTIQUE ET
EVALUATION DU DEVIS DESCRIPTIF

III.1 Dimensionnement de la dalle de couverture

Nous allons utiliser l’Etat Limite Ultime (ELU) pour le dimensionnement en considérant
la fissuration peu préjudiciable (FPP).

• Règles et hypothèses de calcul : B.A.E.L 91 modifié 99

• Matériaux : Béton - Fc28 = 20 MPa ; Ft28 = 1,8 MPa ; Fbu = 11,33 MPa ;

γb = 1,5 ; Acier - Fsu = 347,83 MPa ; FeE 400 ; γs = 1,15

• Choix des armatures :

Suivant x on a 3HA12 avec As réel = 3,39 cm2

Suivant y on a 3HA10 avec As réel = 2,35 cm2

Armature chapeau

1HA10 avec As réel = 0,79 cm2

• Espacement

Sens porteur : St = 20 cm

Sens de répartition : St = 20 cm

III.2 Descriptions de la structure porteuse

III.2.1 les raidisseurs

Les raidisseurs sont des éléments verticaux continus, en béton non armé ou armé qui
sert à raidir les murs. Nos raidisseurs auront une section de 15x15 cm et armé d’une
armature constituée d’acier longitudinal avec des cadres servant d’armature
transversal.

15
III.2.2Fondations

La fondation de la fosse septique est une fondation superficielle, en effet un radier


général sera réalisé au fond de la fouille avec une épaisseur de 10 cm

III.2.3 Appareillage

Un appareillage désigne la position des éléments (pierres, brique) qui constituent


une maçonnerie. Les parois et la séparation des compartiments de la fosse septique
sont en maçonnerie en agglos plein de 15 qui sont rendues étanche par un enduit.

III.3Disposition constructive

Le cahier des charges dispose que pour une bonne mise en œuvre les dispositions
suivantes seront prises :

La conduite

La liaison entre fosse et cuvette – siphon (préfabriquée), doit avoir les caractéristiques
suivantes :

- Diamètre égal à 75mm (P.V.C) ;

- Profondeur 2,5m ;

- Une pente de 3% ;

- Le tuyau doit avancer dans la fosse d’au moins 10cm si des coudes sont à
poser, opter pour ceux à grands rayon, le regard d’embranchement doit être construit
avec aménagement de cuvette. Le regards doit être facilement accessible.

La fosse

Généralement le dimensionnement fournit les caractéristiques géométriques d’une


fosse ; le type de latrine retenu imposera le nombre à réaliser.

L’implantation

16
Généralement les fosses doivent être près de la cabine, à une distance minimum de 10
m des points d’eau potable, à au moins 1m des fondations.

L’exploitation et l’entretien

La cabine demande peu d’entretien à savoir :

- quotidiennement, laver le plancher de la cabine et nettoyer la cuvette avec un


balai ou une brosse à long manche avec une quantité minimum d’eau ;

- dans la latrine, un seau d’eau d’une capacité de 3 litres environ sera plein en
permanence. La défécation se fera aussi près que possible du centre d’ouverture du
siphon.

- avant chaque utilisation, la surface de la cuvette sera légèrement humidifiée


avec de l’eau afin que les excréments glissent doucement sans coller à la surface

- le curage des canalisations

- le contrôle régulier des niveaux et du fonctionnement de la fosse par les regards

- surveillance périodique de la superstructure.

III.4 Devis descriptif

III.4.1 Implantation de l’ouvrage


L’implantation peut se définir comme étant l’opération consistant à reporter, c’est à dire
matérialiser l’assise d’un ouvrage sur le sol.

III.4.2 Fouille en excavation pour fosse

Les fouilles seront réalisées manuellement par des matériels d’excavation (pioches,
pelles, barre à mine, décamètre etc…). Tout le fond de la fouille et leurs parois seront
soigneusement nivelés et dressés avant tous travaux de l’infrastructure. La fosse a une
section de 7×2,8 et une profondeur de 3m.

17
III.4.3 Dalle de couverture

L’épaisseur des dalles est de 10cm. Elles sont en béton armé dosé à 350kg/m 3. Le
ferraillage est composé de fer de 10 et 12. Les dalles sont coulées sur place.

III.4.4 Béton de propreté

Le béton de propreté est dosé à 150 kg/m³ (CPA 45) au-dessous de tous les ouvrages
en béton armé de fondations. La composition de ce béton sera de 800 litres de gravier
5/15, 400 litres de sable 0,08/5 dont 15% au moins et 35 % au plus seront du sable fin
0,8/3,15. Le béton de propreté aura une épaisseur de 5cm. Le fond de la fouille doit être
propre. Il sera coulé sans être lissé ; sa surface présentera une bonne adhérence.

III.4.5 Béton cyclopéen pour semelle filante

La semelle filante sera en béton cyclopéen, sous murs de soubassement. Le béton sera
dosé à 350 kg/m3 de ciment CPA 45 et sera composé de 800 litres de gravillons ou
gravier 5/15, 400 litres de sable 0,08/5 dont 15% au moins et 35 % au plus seront du
sable fin 0,8/3,15. Il aura les dimensions de 0,40m x 0,35m (largeur x épaisseur).

III.4.6 Soubassement pour les cabines

C’est un mur en maçonnerie pleine (20x20x40) cm, 0,2m de hauteur et réalisé sur le
béton cyclopéen. Ce mur permet de soutenir les murs de façade. C’est une étape
importante dans la construction de notre ouvrage.

III.4.7 Pose et raccordement de la cuvette

La cuvette de largeur 40cm, est munie de siphon et placée à l’intérieur de la cabine.


Elle est en fibre de verre préfabriqué localement. A sa base, se trouve le siphon en
forme de S contenant en permanence de l’eau, afin d’éviter ainsi la remontée des
odeurs et la pénétration des insectes dans la fosse. Le remblayage de la cabine doit
correspondre au niveau supérieur de la cuvette.

18
Figure 11. Image d'une cuvette[3]

III.4.8 Siphon et conduite

Le siphon de 75mm de diamètre de sortie, est placé à l’intérieur de la conduite et à


30cm du mur opposé à la porte. Au petit bout du siphon, on emboîte 60cm de PVC de

75 (le tuyau doit pénétrer le regard de 5cm) ; la conduite doit avoir une pente d’au
moins 3% pour permettre un bon écoulement.

III.4.9 Regard de dérivation

Il est réalisé par deux agglos pleines de 10 cm d’épaisseur et de 40x40 cm (longueur x


largeur). Il canalise les eaux vannes venant de la cuvette vers la fosse en service par
l’intermédiaire d’une conduite en PVC de 100mm, reliant le regard à la fosse. La
deuxième fosse est isolée grâce à un bouchon placé sur le trou de dérivation. Le regard
est fermé par une dallette.

III.4.10 Cabine

Les cabines sont réalisées en agglos creux de 15cm. Les parois intérieures et
extérieures de la cabine sont en enduit de ciment dosé à 300kg/m3. Le toit est en tôles

19
bacs alu de 7/10. La cabine de dimensions intérieures 1,20m sur 1,5m et de h=3m
abrite la cuvette. La cabine est munie d’une porte métallique.

III.4.11 Raidisseur pour cabine

Les raidisseurs sont des éléments verticaux continus, en béton non armé ou armé qui
sert à raidir les murs. Nos raidisseurs auront une section de 15x15cm et armé d’une
armature constituée d’acier longitudinal HA8 avec des cadres servant d’armature
transversal HA6. Le béton est dosé à 300kg/m3 avec 800l de gravier et 400l de sable.

Le coffrage des raidisseurs se fait avec des planches en bois.

2 HA8

HA6

2HA8

Figure 12. Ferraillage des raidisseurs

III.4.12 Linteau pour cabine

Les linteaux sont des éléments en bois, métallique, en béton armé ou non servant à
limiter la partie supérieure des ouvertures et doivent déborder de 20cm de part et
d’autre. L’armature est composée d’acier HA8 et HA6 et le béton dosé également à
300kg/m3. Ils ont une épaisseur de 10cm.

III.4.13 Dallage

Un dallage est un ouvrage généralement en béton ou en béton armé qui repose


uniformément sur le sol. Dans notre cas il s’agit d’un dallage en béton de 8cm
d’épaisseur dosé à 300kg/m3.

20
III.4.14 Couverture

- Pannes en tube carré de 50

Des tubes carrés de 50mm traité à l’antirouille espacé de 1,20 m encastré au mur par
des fers d’attache.

- Couverture en tôle alu de 7/10 bac

La couverture sera en tôle bac aluminium et aura une épaisseur minimale de 7/10mm.

- Menuiserie métallique

Une porte métallique en tôle pleine de 70x220cm sera fixée avec un mortier de
scellement dosé à 400kg/m3.

• Enduit

Les enduits extérieurs et intérieurs sur la maçonnerie de parpaing seront réalisés au


mortier de ciment d’une épaisseur de 2,5cm dosé à 300kg/m3 pour la couche de finition.
Le matériau utilisé pour le mortier est du sable de 0/5.

• Revêtement carrelage

Les revêtements de sol sont des carreaux anti dérapant. Leurs poses se feront sur une
couche de sable avec un faible pourcentage de ciment de 5cm surmonté d’une couche
de barbotine. Après la pose, une couche de barbotine sera versée sur les carreaux pour
le bourrage des joints.

• Peinture

Pour ce qui est de la peinture, un enduit tyrolien sera appliqué sur les murs extérieurs et
intérieur de la cabine sera badigeonné d’une couche de chaux surmontée d’une couche
de peinture vinylique de type acrylique. Pour les ouvertures, après la couche primaire
de protection, de l’antirouille sera appliquée. Deux couches de peinture à huile
(glycérophtalique) seront appliquées. Les colories et tons seront ultérieurement
précisés par le maître d’ouvrage.

III.4.15 Installation électrique

Les cabines seront équipées d’une réglette de 60 et munie d’un interrupteur simple
allumage placé à l’extérieur.

21
En résumé, nous avons déterminé la section d’armatures, donné des détails sur la
disposition constructive et le coût de réalisation qui s’élève à cinq million cent quatre-
vingt mille huit cent quatorze CFA (5 180 814 francs CFA), (annexe 2 tableau 3).

22
CONCLUSION

L’extension des infrastructures sanitaires des étudiants de l’ESTPO a fait l’objet de


l’avant-projet détaillé dans le cadre de notre projet tutoré. Pour cela, l’état des lieux des
infrastructures existantes a été réalisé. Il ressort de cet état des lieux que les sanitaires
sont devenus insuffisants suite à l’accroissement des effectifs et qu’une étude
technique s’impose pour améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement des
étudiants. L’étude a conduit aux dimensionnements hydraulique (volume, longueur,
largeur et profondeur) et structural (dalle de couverture, radier) de la fosse septique et
de la superstructure (cabines). Le volume utile de la fosse septique est de 59m3. Les
dimensions utiles de la fosse sont : longueur × largeur ×profondeur = 7,00m × 2,80m ×
3m. Pour le dimensionnement structural, nous avons obtenu 3HA12 pour les aciers
transversaux et 3HA10 pour les aciers longitudinaux. Enfin dans un calcul détaillé nous
avons estimé le coût total du projet hors taxe à cinq million cent quatre-vingt mille huit
cent quatorze FCFA 5 180 814 francs CFA

23
BIBLIOGRAPHIE

[1] BARRO A et al, 2018Dimensionnement des ouvrages de pré-traitementdes eaux


usées domestiques dans la cité de Bassim-Yam/Proj tutoré TS2 BTP/ESTPO
Ouagadougou.44p. pp.19-23

[2]R. Franceys, J. Pickford & R. Reed; 1995.Guide de l’assainissement individuel.


OMS, 258p. pp144-151

[3]BAGUI C et all, 2019/2020Dimensionnement d’un ouvrage d’assainissement


autonome : cas d’une toilette à chasse manuelle (TCM) à Silmi Yiri (secteur 38)
(Ouagadougou)/Proj tutoré TS2 BTP/ESTPO Ouagadougou.57p. p23

[4] Anonyme Guide de l’assainissement pour le technicien de l’association.

41p. p.24

24
ANNEXES

Liste des annexes

ANNEXE 1. NOTES DE CALCULS


ANNEXE 2. TABLEAUX
ANNEXE 3. DOCUMENTS GRAPHIQUES

i
ANNEXE1. NOTES DE CALCULS

Note de calcul de la fosse septique

Calcul du nombre Une majoration de 25% est appliquée sur l’effectif actuel des
d’étudiant étudiants de l’ESTPO, soit

N= N0( 1+a) n

N : effectif majoré

N0 : effectif actuel (549)

a : taux d’accroissement (2,27%)

n : durée en 10 ans

Calculs du volume utile


• Volume de liquide arrivant chaque jour dans la fosse (Qr)
de la fosse
Qr= N x Cs⇛ Qr=687 x 10= 6870
⇛ Qr = 6870litres/j ~ 7000litres/j (7m3/j)
Qr:volume de liquide arrivant chaque jour dans la fosse
N: nombre d’étudiants

Cs : consommation spécifique (10l/j/personne)

• Volume de rétention
La durée de retention
6 <Qr<14: θ = 33-1,5 Qr
θ = 33-1,5(7)= 22,5~24 alors θ = 1jour
Le volume de rétention
Ve = Qrx θ ⇛Ve= 7x 1
Ve = Qr= 7m3/j

ii
• Volume d’accumulation des boues et de l’écume

Vb = N x θ x F x S⇛Vb = 687 x 3 x 1 x 25
⇛Vb=51525 litres/j ~52000 litres/j (52m3/j)

Vb : Volume du dépôt et de l’écume (litres)

N : Nombre d’usagers

: Intervalle entre 2 vidanges (3 ans)

F : Facteur qui relie la vitesse de digestion à la temperature et à


la périodicité des vidanges(F=1, tableau A.1).

S : vitesse d’accumulation des boues et de l’écume, qu’on peut


estimer à 25 litres par personne et par an dans les fosses qui ne
reçoivent que les eaux vannes et à 40 litres lorsqu’il s’y ajoute les
eaux ménagères). S = 25 dans ce projet

Calculs du volume utile


• Volume total de la fosse
de la fosse
Vt =Ve + Vb⇛Vt = 7+52 ⇛Vt =59 m3/j

• Calcul des dimensions utiles

AvecL/l=2,5 ⇛ L= 2,5l

- La largeur

l=
,
⇛l= ,
= 2,80 l=2,80 m

- La longueur

L= 2,5l ⇛ L= 2,5 x 2,80= 7,00 L=7,00 m

Dimensionnement des puits d’infiltration


• Calcul de la surface d’infiltration Si
!!!
Si= ⇛Si= !
= 140 ⇛Si= 140 m2

• Calcul du diamètre
)* .!
Si= =% x D x Hi⇛ D=
+ ,-
⇛D=
+
=8,91 m ~9 m
Calculs du volume utile
• Calcul du nombre de fosse

iii
de la fosse Pour un diamètre de 1,5m pour chaque fosse on a :
/
n= ⇛ n= = 6
, ,

Le nombre de puisard est donc égal à 6.

iv
Notes de calcul de la dalle de couverture
La charge Pu sur la dalle, Pu = 1,35G + 1,5Q

G=2,5 kN/m² et Q = 2,5 kN/m²

Pu = (1,35 ×2,5) + (1,5× 2,5)

Pu = 7,125 kN/m²

1
•la valeur du rapport 0 = ; 0 = 2,80/ 7,12 ; 0=0,4 donc α = 0,4
12

Dans ce cas, la dalle est portée dans un seul sens.

Les coefficients 34 et 35

34= 0,1101 et 35= 0,2500

Calcul des moments


isostatiques Mox = μx × Pu × Lx2 Mox = 0,1101× 7,125 × 2,802 = 6,150
kN/m²
Moy = μy × Mox Moy = 0,25 ×6,150 = 1,568 kN/m²
Calcul du moment réduit
6789 :;<
μbux==×>²×@=Aμbux=
B, ! . !DE
μbux=0,0670
×!,! ²× ,

Calcul du moment réduit :;F , BG. !DE


μbuy==×>²×@=Aμbuy= ×!,! ²× ,
μbuy=0,0171
μbuy

3 I4 < 3KL = 0,186


3 I5 < 3KL = 0,186
Vérifications :H on se trouve dans le pivot

A: Pas d’acier comprimés.

Déterminons le coefficient ∝=1,25S1 − √1 − 2μbux ∝=1,25S1 − √1 − 2(0,0670)


Q9 ∝= 0,08761

Déterminons le coefficient ∝=1,25S1 − √1 − 2μbuy ∝=1,25S1 − √1 − 2(0,0171)


Q\ ∝= 4,31. 10_

Calcul des bras de levier : Zbux= d (1 – 0,4∝) Zbux= 0,09(1 – 0,4 ×0,08761)
Zbux=0.087 m

v
Zbuy= d (1 – 0,4∝) Zbuy = 0,09(1 – 0,4× 4,31. 10_ )
Zbuy =0.090m

Calcul de la section des


armatures suivant 9 Astx=
:;<×ᵞb
Astx=
B, ! . !DE × ,
= 2,032 cm2
c=A<×@d !,!G ×.!!

Calcul de la section des :;F×ᵞb , BG. !DE × ,


Asty=
c=AF×@d
Asty= !,! ×.!!
= 0,500 cm2
armatures suivant y

Condition de non fragilité ef G ,G


As min= 0,23 x b x d x e
; As min= 0,23 x 1 x 0,108x .!!=1,1

cm2
Astx > Kk lm Alors la condition est vérifiée
Asty < Kk lm Alors la condition n’est pas vérifiée donc Asty=
1,1 cm2

Choix des armatures Suivant x on a 3H12 avec As réel = 3,39 cm2


Suivant y on a 3H10 avec As réel = 2,35 cm2

Espacement Comme on est en FPP donc


Sens porteur
St ≤ min {3h ; 33 cm} St ≤ min {3x10 ; 33 cm} St ≤ min {30
; 33 cm}
St ≤ 30 cm convenons donc de prendre St=20 cm
Sens de répartition
St ≤ min {4h ; 45 cm} St ≤ min {4x10 ; 45 cm} St ≤ min {40
; 45 cm}
St ≤ 40 cm convenons de prendre St=20 cm

Déterminons les MA= MB=0,15 x Mox


armatures supérieures MA= MB=0,15 x 6,150 . 10_ = 9,225. 10_. MN.m

:o , . !Dp
Calcul du moment réduit μu==×>²×@=Aμu= ×!, G²× ,
= 1,005.10_

vi
Déterminons le coefficient ∝=1,25S1 − √1 − 2μu ∝=1,25S1 − √1 − 2(1,005.10_ )
Q ∝= 1,262. 10_

Calcul des bras de levier : Zu= d (1 – 0,4∝) Zu= 0,09(1 – 0, 4 ×1,262. 10_ )
Zu=0,089 m

Calcul de la section des :q×ᵞb , . !Dp × ,


Ast= Asty= = 0,30 cm2
cA×@d !,!G ×.!!
armatures suivant y

Choix des armatures 1HA10 avec As réel = 0,79 cm2

Figure 13. Plan de ferraillage de la dalle de couverture

vii
NOTES DE CALCUL DES CABINES

Longueur développée semelle Ld=(4,20×2)+(1,50×4)-(0,25×2)


Ld=13,9ml

Longueur développée soubassement Ld= (1,45×4) +(1,15×6)


Ld=12,7ml
Longueur développée mur Ld=(1,2×6)+(1,5×4)
Ld=13,2ml
Volume de la fouille V=L×l×e
V=13,9m×0,4m×0,4m
V=2,224m3
Volume de béton de propreté dosé à V=L×l×e
150kg/m3 V=13,9m×0,4m×0,05m
V=0,278m3
Volume du béton cyclopéen dosé V=13,9m×0,4m×0,35m
à300kg/m3 V=1,946m3
Volume du béton pour dallage dosé à V=L×l×e
300kg/m3 • Surface des pièces
S=(1,2m×1,5m)×3
S=5,40m2
V=5,40m2×0,08m
V=0,432m3
Volume du béton armé pour linteau
V=(0,9m×0,15m×0,10m)×3
V=0,0405m3
Volume du béton d’appuis de tôle V=L×l×h
V=7,75×0,15×0,10
V=0.116m3
Volume du béton armé pour raidisseurs V=(0,15m×0,15m×3m)×8
V=0,540m3
Maçonnerie en agglo pleins de 20 S=12,7m×0,2m
S=2,54m2
• Nombre d’agglo plein de 20
Nbres=2,54×13
Nbres=33,02 ~ 33 agglos

viii
Maçonnerie en agglos creux de 15 • Surface
S=(13,2m×3)+4,8
S=44,60m2
• Nombre d’agglo
Nbres=13,2×13
Nbres=171,6~ 172 agglos
Enduits • Surface
S=(13,23)+(31,99)+9,9
S=55,13m2
Surface toiture S=L×l
S=4,3×1,875
S=8,06m2
Carrelage sol antidérapant S=L×l
S=(1,5×1,2)×3
S=5,4m2
Carrelage mural S=13,5+5,4+2,22
S=21,12m2
Enduit tyrolien sur mur extérieurs S=13,35+6,95+10,8+9,9
S=41m2
Surface de la peinture glycérophtalique S=7,8+3,6+1,83
sur mur intérieurs des toilettes S=13,23m2

Surface de la peinture glycérophtalique S=L×l


sur menuiseries métalliques S=(0,7×2,2)2 ×3
S=9,24m2

ix
ANNEXE 2: TABLEAUX

Tableau 1. Valeur du facteur F pour la détermination du volume nécessaire à l'accumulation


des noues de l'écume [4]

x
Tableau 2.Capacités d'infiltration de certains sols[2]

Texture du sol Vitesse de percolation K(charge hydraulique) Aptitude à


(mm/min) admissible(l/m2/jour) en l’infiltration
conditions aérobies souterraine

Graviers 100 Trop


Sable grossier ˃50 favorable
Sable moyen 5 à 50 50 à 55 pourêtre
conseillé (1)

Sable fin 1,7 à 2,5 30 à 50


Sable limoneux 0,8 à 2,5 20 à 30 Favorable
Limon 0,6 à 0,8 10 à 20

Limon argileux Moyennement


favorable
Argile limoneuse 0,3 à 0,6 7 à 10

Argile Marne ˂ 0,4 Défavorable


6

Argile gonflante ˂ 0,1 _ Exclusion

Le contact entre l’effluent et les particules du sol pendant un temps relativement court de
percolation est insuffisant au bon déroulement des réactions nécessaires aux mécanismes
d’épuration.
Une infiltration trop rapide dans un sol de texture très grossière(macroporosité) peut
provoquer une grave pollution des eaux souterraines. La macroporosité peut être celle d’un
sol graveleux, faillé ou fissuré mais aussi celle d’un sol limoneux contenant des agrégats
ou dans lequel des organismes vivants animaux végétaux établissement des galeries.

xi
Tableau 3. Devis

N° DESIGNATION U QTE PU MT (Cfa)


Lot 1 : FOSSE SEPTIQUE
I TERRASSEMENT
I.1 Volume des fouilles pour fosse m3 104 6 000 624 000
SOUS TOTAL I 624 000
II GROS ŒUVRES
II.1 Béton de propreté dosé à 150kg/m3 m3 1,308 70 000 91 560
ép=5cm
II.2 Béton armé pour dalle de couverture dosé m3 2,3 170 000 391 000
à 350kg/m3
II.3 Béton radier pour fond de fouille m3 2,737 180 000 492 660
II.4 Béton armé pour raidisseur dosé à 350kg m3 0,473 90 000 42 570
m3
II.5 Maçonnerie en agglos plein de 15 m2 85,49 9 400 803 606
II.6 Enduit sur maçonnerie m2 109,22 2 500 273 050
II.7 Adjuvant ens 1 18 000 18 000
II.8 Etanchéité ens 1 70 000 70 000
Remblai hydraulique m3 15,825 15 000 237 375
II.9 Raccordement de la toilette aux fosses ml 5 4 850 24 250
SOUS TOTAL II 2 444 071
TOTAL FOSSE SEPTIQUE 3 068 071

xii
N° DESIGNATION U QTE PU MT (Cfa)
TERRASSEMENT
I.1 Volume des fouilles pour semelle filante des toilettes m3 2,224 3 500 7 784
SOUS TOTAL I 7 784
II GROS ŒUVRES
II.1 Béton de propreté dosé à 150kg/m3 m3 0,278 70 000 19 460
II.2 Béton cyclopéen dosé à 300kg/m3 m3 1,946 96 700 188 178
II.3 Béton pour dallage dosé dosé à 300kg/m3 m3 0,432 95 000 41 040
II.4 "Béton Armé pour linteau de 90cmx15cm10cm de m3 0,0405 120 4 860
dosé à350kg/m3 000
II.5 Béton armé pour raidisseurs dosé à 350kg/m3 m3 0,54 120 64 800
000
II.6 Maçonnerie en agglos plein de 20 m2 2,54 10 000 25 400
II.7 Maçonnerie en agglos creux de 15 m2 44,6 7 000 312 200
II.8 Enduit sur maçonnerie m2 55,13 2 800 154 364
SOUS TOTAL II 810 302
III PLOMBERIE
III.1 Fourniture et pose de WC turc à chasse haute y U 3 55 000 165 000
compris toutes sujétions de pose.
III.2 Fourniture et pose des lavabos U 3 45 000 135 000
III.3 Raccordement d'adduction d'eau des lavabos et ml 22 1 500 33 000
chasse haute
III.4 Raccordement des lavabos aux regards ml 11 2 500 27 500
III.5 Raccordement de la cabine aux fosses ml 11 4 850 53 350
SOUS TOTAL III 413 850
IV TOITURE
IV.1 Fourniture et pose de panne en tube carré 50 ml 6 4 750 28 500
IV.2 Fourniture et pose de tôle bac alu de 7/10e m2 8,06 8 000 64 480
SOUS TOTAL IV 92 980
V MENUISERIE BOIS ET METALLIQUE
V.1 Fourniture et pose de porte parcellée de 80×220 U 3 45 000 135 000
V.2 Fourniture et pose de faux plafond m2 5,4 12 500 67 500
SOUS TOTAL V 202 500
VI REVETEMENT-PEINTURE-FINITION
VI.1 Fourniture et pose au sol de carrelage en grès m2 5,4 15 000 81 000
cérame antidérapant de format 30x30
VI.2 Fourniture et pose de carrelage murales faïence de m2 21,12 15 000 316 800
format 15x15 (ht=150cm)
VI.3 Enduit tyrolien sur mur extérieurs m2 41 2 000 82 000
VI.4 Application de peinture FOM lavable sur mur m2 13,23 2 900 38 367
intérieurs des toilettes
VI.5 Application de peinture glycérophtalique sur m2 5,28 3 250 17 160
menuiseries métalliques
SOUS TOTAL VI 535 327
VII ELECTRICITE
VII.1 Fourniture et installation des équipements électriques Ens 1 50 000 50 000
SOUS TOTAL VII 50 000
TOTAL TOILETTES 2 112 743
TOTAL GENERAL (Fosse septique + Toilettes) HT 5 180 814

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ANNEXE 3 : LES DOCUMENTS GRAPHIQUES

Figure 14. Vue en plan toilette

xiv
Figure 15. Façades principale et arrière

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Figure 16. Façades latérale gauche et droite

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Figure 17. Perspectives 3D

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