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UFR SI
UNIVERSITÉ DE THIES
Département de Géotechnique
Année : 2017/2018
N° d'ordre :
D'INGENIEUR DE CONCEPTION
Spécialité : Géotechnique
(Grade Master)
Présenté par :
Abdoulaye Wade
RN2
Remerciements
Je remercie tout d'abord mon défunt père, par qui, j'ai découvert le métier du BTP et qui
n'a cessé durant toute sa vie de me pousser à être toujours parmi les meilleurs ; que la
terre lui soit légère.
Mes remerciements aussi à ma mère pour ses conseils et les sacrifices qu'elle fait pour ma
réussite, sans oublier mes soeurs Alimatou, Seynabou et Adja.
· Docteur Fatou Samb Cissé, notre chef de département pour ses encouragements, ses
efforts pour la réussite des géotechniciens et ses conseils durant notre formation ;
· A Papa Mbaye Sèye, Papa Amadou Wade, ma famille à Thiès et à Mpal, pour leur
soutien sans faille ainsi que mes amis et proches sans oublier la promotion Géotechnique
7.
UFR SI
Résumé
L'Etat du Sénégal, dans le cadre de sa politique de développement et de renforcement des
infrastructures routières a projeté l'élargissement en 2 x 2 voies de la route nationale 2
(Tronçon Thiès-Saint Louis-Rosso). Le projet, à l'état actuel, est en phase avant-projet
sommaire. A ce stade, il est prévu la construction d'un ouvrage (pont cadre) de traversée
du fleuve de Diogoup qui constitue un des obstacles majeurs. C'est dans ce sillage que
nous nous sommes intéressés aux études géotechniques de fondations du futur ouvrage
projeté. La description de l'ouvrage n'étant pas encore finalisée.
Au regard des caractéristiques de portances très faibles des couches de sol sur les dix
premiers mètres et compte tenu de l'environnement du milieu, il est projeté des fondations
profondes types pieux forés tubés pour assurer une stabilité pérenne de l'ouvrage et éviter
tout désordre notamment les affouillements. Ainsi, après calcul, il en résulte qu'il faudra
des pieux de diamètres compris entre 60 et 100 cm, ancrés entre 12 et 20 m de profondeur
par culée.
Remerciements 1
Résumé 2
Introduction générale 8
1.5 - tassements 15
31
4.1- Hypothèses 44
pressiométriques 44
Références bibliographiques 59
Annexes 60
c : cohésion
Ip : Indice de plasticité
MN : Méga Newton
Pl : Pression limite
: Teneur en eau
RN 2 : Route Nationale 2
SC : Sondage Carotté
SP : Sondage Pressiométrique
TN : Terrain Naturel
Figures
Figure 1.- Types de fondations superficielles (Bourokba, 2015) 11
Tableaux
Tableau 13. - Valeurs du coefficient rhéologique á pour les sols (Magnan, 1997) 47
Tableau 14. - Valeurs du coefficient rhéologique á pour les roches (Magnan, 1997) 48
pressiométrique 50
Tableau 16.- Résultats calcul avec Geofond des tassements admissibles (méthode
pressiométrique) 50
Tableau 18.- Choix des courbes pour la détermination du frottement latéral unitaire
(Hubert et
Philipponnat, 1979) 54
Introduction générale
Les infrastructures routières jouent un rôle important dans le développement économique
et social du Sénégal. La route assure plus de 90% des besoins en déplacements des
personnes et des biens et la mise à niveau des infrastructures pourrait permettre au
Sénégal d'accroitre sa croissance économique de 2.7 points de croissance. C'est pourquoi
les routes occupent une place importante dans la mise en oeuvre du Plan Sénégal
Emergent (P.S.E).
L'Agence des Travaux et Gestion des Routes du Sénégal (AGEROUTE Sénégal), Maitre
d'Ouvrage Délégué, envisage de réaliser des études techniques pour les travaux
d'élargissement de la Route Nationale 2 en 2 x 2 voies section Thiès- Saint Louis-Rosso
qui est un maillon important dans la réalisation progressive des grands axes continentaux.
Ces corridors sont la route Eurafricaine (Madrid- Tanger - Nouakchott - Dakar), la route
Trans-côtière (Dakar - Lagos) et la route Trans - Sahélienne (Dakar- Bamako -Djibouti).
La traversée de Saint Louis est très longue et pose de sérieux encombrements, à cet effet
une voie de contournement éloignée du côté Est de la ville est devenue nécessaire mais
cette voie de contournement doit traverser un canal d'irrigation appelé le Ngalam et rejoint
la RN2 au niveau du virage situé à la sortie de l'ouvrage sur Ngalam d'où la nécessité de
mettre en place un ouvrage de franchissement de type pont. La zone de Saint Louis étant
caractérisée par la présence de sols vaseux et limoneux, qui causent d'énormes difficultés
de construction vu leurs faibles portances et l'état de saturation dans lequel ils se trouvent.
C'est dans ce contexte que Technosol Ingénierie a été mandaté pour faire les études
géotechniques de l'ouvrage d'art prévu sur la déviation de la route nationale 2 à hauteur du
village Diogoup Peulh.
Ces études géotechniques de fondation sont importantes pour la réalisation du futur pont
et pour cela des études de terrains tels que les essais pressiométriques, Standard
Penetration Test et des essais de laboratoire ont été fait et ont pour objectif principal de
permettre au maitre d'oeuvre de faire le choix des fondations de l'ouvrage et qui plus est,
de caractériser le sol support de l'ouvrage et de connaitre le niveau de la nappe.
Ces études géotechniques font l'objet de ce présent mémoire et lui confère son importance
capitale vu l'envergure du projet et l'importance qu'à les études géotechniques surtout dans
une zone « dite à problème » et devront avoir pour retomber la meilleure connaissance de
la zone du projet du point de vue géotechnique, de donner tous les paramètres de
dimensionnement nécessaire au maitre d'oeuvre de l'ouvrage pour construire le pont en
toute sécurité, dans les meilleurs délais avec un cout optimal.
Ainsi le travail se fera en deux parties : une première composée de deux chapitres, dont le
premier traite des généralités sur les fondations, le deuxième fera une présentation du
projet en donnant son contexte, ses objectifs et la géologie de la zone. Dans la deuxième
partie où nous avons également deux autres chapitres notamment le chapitre 3 dans lequel
il sera question d'abord de faire la présentation de l'ensemble des essais en place effectués
ainsi que les données recueillies au niveau des essais de laboratoire ensuite de donner tous
les résultats de ces essais et enfin les analyser et les interpréter. Le dernier chapitre sera
consacré aux études de fondations. Une conclusion générale synthétise les différents
résultats obtenus à travers les chapitres abordés. Les recommandations terminent ce
mémoire.
1ère Partie
Synthèse bibliographique
Introduction
Dans la plupart des projets de construction, que ce soit en structure, en hydraulique, ou
dans le domaine routier, le sol est utilisé soit comme matériau de construction, soit
comme assise porteuse.
Dans le cas où le site du projet est déjà fixé mais les caractéristiques des matériaux
constituants le sous-sol ne sont pas connues, des investigations sur le site devront être
préconisées selon les moyens disponibles, et de part ces investigations faire des études
géotechniques et des études de fondation.
Dans ce présent chapitre, nous allons d'abord définir la notion de fondation, son rôle,
ensuite quels sont les types de fondations qui existent et enfin nous aborderons les
paramètres essentiels pour le choix de ces derniers.
D?
1.1- Définition et Rôle des fondations
Les fondations constituent la partie d'un ouvrage encastrée dans le sol et sur laquelle
repose la construction, le sol servant d'appui (Kurtz, 1997).
Le rôle des composantes structurales est de recevoir les charges et surcharges et de les
répartir uniformément dans l'ensemble de l'ossature et de les transmettre aux fondations.
Les fondations agissent comme interface entre la structure et le sol naturel ; elles ont
comme fonction de distribuer l'ensemble du chargement de l'ouvrage dans le sol
d'infrastructure afin d'assurer la stabilité de l'ouvrage. Ceci montre que les fondations
jouent un rôle important dans les études techniques de construction d'ouvrages car leur
bonne réalisation permet une tenue impeccable de l'ouvrage.
Le type de fondation est déterminé par son allure générale et ses proportions et non par la
différence de niveau entre la surface d'assise et le terrain naturel. Pour des raisons de coût,
on cherche souvent à fonder un ouvrage superficiellement. Si cette solution n'est pas
satisfaisante d'un point de vue technique (le sol ne peut pas supporter la charge appliquée
ou les tassements sont trop importants) ou économique, une solution en fondation
profonde est envisagée.
La distinction entre ces deux types de fondations se fait généralement en adoptant les
critères suivants :
· Fondation superficielle : 4 à 5
· Fondation profonde : = 10
· Fondation semi-profonde : 4 = 1 0
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Les fondations superficielles sont celles utilisées lorsque la couche de terrain capable de
supporter l'ouvrage se trouve à des profondeurs faibles. Parmi les fondations superficielles
nous distinguons :
Une semelle isolée peut-être définie comme une fondation sous pile ou poteau avec une
géométrie proche du carré ou rectangulaire.
Les semelles sont en général économiques, car leur coffrage sont simples et rapides à
construire. Il est donc avantageux d'y recourir lorsque la capacité portante des sols de
fondation est suffisante, mais le sol ne doit pas être trop mou et le niveau de la nappe ne
doit pas être aussi trop près du niveau des fondations.
Leur tassement est indépendant les unes des autres et la différence de tassement entre les
semelles est appelé tassement différentiel.
Une semelle filante peut-être définie comme une fondation de type filant, c'est-à-dire
continue sous l'objet fondé. Elle est caractérisée par :
· > 10
Lorsque le chargement est tel que l'on doit utiliser des semelles plus larges que l'espace
qui les sépare, l'avantage économique de ce type de fondation devient négligeable, il vaut
mieux appuyer l'ensemble de l'ossature verticale sur un radier, qui est une dalle en béton
armé. Leur épaisseur est déterminée à partir du calcul de béton armé. Leurs charges sont
réparties sur une grande zone (figure 1).
Semelle filante
Semelle isolée
Radier
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Une fondation profonde est une fondation élancée ( = 10) qui reporte les charges de la
structure sur des couches de terrain de caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter
la rupture du sol et limiter les déplacements à des valeurs très faibles.
Par simplification, le mot pieu désigne aussi bien les pieux, les puits et les barrettes.
· La tête ;
· La pointe ;
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UFR SI
Il existe plusieurs dizaines de types de pieux. Une description exhaustive est donnée par
l'actuelle norme expérimentale P 11-212 et le Fascicule 62 titre V.
On distingue deux grands groupes de pieux : les pieux mis en oeuvre avec refoulement du
sol et les pieux réalisés par excavation du sol. Dans le premier groupe, on peut citer les
pieux battus et dans le second les pieux forés.
· Pieux battus : Ce sont des pieux soit façonnés à l'avance soit à tube battu exécutés en
place (figure 3). Pour les premiers il s'agit essentiellement de pieux en métal et de pieux
préfabriqués en béton armé, pour les seconds de pieux battus moulés. Les pieux
métalliques sont généralement sous forme de tube ou en forme de H. Les tubes peuvent
être ouverts ou fermés à leur base. Les pieux métalliques sont mis en oeuvre par battage
ou par vibration.
Les pieux en béton armé sont fabriqués sur des aires proches du chantier. Ils sont mis en
oeuvre par battage ou par vibration. L'exécution des pieux battus moulés consiste d'abord
à battre un tube muni à sa base d'une plaque métallique dans le sol, à mettre, si nécessaire,
en place la cage d'armatures, puis à remplir le tube de béton pendant son extraction.
· Pieux forés : leur exécution nécessite un forage préalable exécuté dans le sol avec les
outils appropriés avec ou sans protection d'un tubage ou de boue permettant d'assurer la
stabilité des parois du forage. Après mise en place, si nécessaire, de la cage d'armatures, le
pieu est bétonné en utilisant une colonne de bétonnage, selon la technique du tube
plongeur qui descend jusqu'à la base du pieu (figure 4). On fera une place à part aux pieux
à la tarière creuse qui ont connu un très fort développement ces dix dernières années et qui
sont très utilisées dans les fondations de bâtiment. Le principe consiste à visser dans le sol
une tarière à axe creux sur une longueur totale au moins égale à la longueur du pieu à
réaliser, puis à l'extraire du sol sans dévisser pendant que, simultanément, le béton est
injecté par l'axe creux de la tarière. On distingue trois types de tarière creuse : les tarières
creuses sans enregistrement des paramètres de forage et de bétonnage, les tarières creuses
avec enregistrement des paramètres de forage et de bétonnage (profondeur, pression de
béton, quantité de béton), et ces mêmes tarières équipées en plus d'un tube de bétonnage
télescopable rétracté pendant la perforation et plongeant dans le béton pendant le
bétonnage Ces pieux ne peuvent, évidemment, être armés qu'après l'opération de
bétonnage. La mise en place des armatures sous leur propre poids ou par vibration devient
délicate pour des pieux d'une longueur supérieure à 12 -15m. Au-delà, des techniques de
béton armé de fibres en acier ont été développées et permettent d'injecter directement dans
le sol les fibres mélangées au béton. Grâce à l'amélioration spectaculaire du matériel de
forage on peut exécuter des pieux de 600 à 1200mm de diamètre jusqu'à 'à des
profondeurs allant jusqu'à 30-35m.
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UFR SI
Initialement, c'est la capacité de support du sol naturel qui oriente le choix du type de
fondation (Robitaille et Tremblay, 1997). Lorsque celle-ci est suffisante, il faut opter pour
les semelles et radiers et dans un deuxième temps en fonction du tassement admissible.
D'autres facteurs aussi interviennent tels que la nature de l'ouvrage : Il s'agit de définir
l'ouvrage qui est envisagé. Il est prévu un pont, un bâtiment à usage d'habitations ou de
bureaux, un bâtiment industriel ou un viaduc etc. La nature du terrain : Connaitre la nature
du terrain sur lequel on envisage d'implanter notre structure est très important. Cela
consiste à
14
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faire connaissance du terrain en faisant des études en place (in situ) telles que des
sondages, des carottages mais aussi des essais en laboratoires. On parviendra à définir les
caractéristiques mécaniques et ou hydrauliques des matériaux composant le terrain.
La capacité portante d'un sol est la charge maximale par unité de surface qu'il peut
supporter. Au-delà de cette charge, on observe la rupture du sol et l'apparition de surface
de glissement dans ce dernier. (Robitaille et Tremblay, 1997).
La mesure de cette performance s'acquiert par des essais à savoir des essais en laboratoire
ou par des sondages.
La capacité portante admissible est la contrainte qu'on peut appliquer sur le sol sans qu'il y
ait un risque de rupture du sol. Elle est déterminée à partir de la capacité portante nette, en
faisant intervenir un coefficient de sécurité.
1.5 - tassements
Après avoir choisi le niveau des fondations, et après avoir vérifié la capacité portante, il
est nécessaire de faire un calcul des tassements prévisibles sous les fondations et vérifier
que ce tassement est dans les limites admissibles.
Si le tassement est excessif, on doit résoudre ce problème soit en renforçant le sol soit en
changeant le type de fondation. Son évaluation se fait soit par les méthodes basées sur les
essais de laboratoire tel que l'essai oedométrique ou sur les essais en place comme l'essai
pressiométrique Ménard.
Conclusion
Les fondations comme nous les avons définies sont les supports des ouvrages et
permettent de transférer leurs charges au sol. L'ingénieur chargé de faire une étude de
fondation doit impérativement caractériser le sol en place par le biais d'une bonne
reconnaissance géotechnique afin de pouvoir choisir le type de fondation le plus adéquat
connaissant la nature de l'ouvrage à construire ainsi que le budget alloué aux travaux de
fondations. Dans le cas où les études révèlent un sol de bonne portance en surface, il
choisira de faire des fondations superficielles tout en vérifiant les tassements et dans le cas
échéant choisir des fondations profondes.
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Introduction
Dans le cadre de sa politique de développement, le gouvernement du Sénégal ambitionne
de positionner le Sénégal sur l'orbite du développement durable. C'est pourquoi dans sa
vision globale du développement, l'administration s'engage à se servir de la route mieux
que par le passé non seulement comme facteur de création de richesse, mais aussi et
surtout comme un patrimoine à préserver, un capital accumulé et un outil de travail
collectif qui doit contribuer au relèvement du P.I.B.
L'Agence des Travaux et Gestion des Routes du Sénégal (AGEROUTE Sénégal), Maitre
d'ouvrage Délégué, envisage de réaliser des études pour les travaux d'élargissement de la
Route Nationale 2 en 2 x 2 voies section Thiès- Saint Louis-Rosso qui est un maillon
important dans la réalisation progressive des grands axes continentaux. Ces corridors sont
la route Eurafricaine (Madrid- Tanger - Nouakchott - Dakar), la route Trans-côtière
(Dakar- Lagos) et la route Trans-Sahélienne (Dakar- Bamako -Djibouti).
Ce projet d'élargissement de la RN2 s'inscrit également dans le cadre du soutien à la
politique d'extension, de rattrapage et de réhabilitation pour la sauvegarde et
l'amélioration des standards d'aménagement du réseau routier existant et aussi à la mise en
oeuvre du plan Sénégal Emergent.
Le projet vise à accroitre l'efficacité des services offerts par le réseau routier afin
d'améliorer la compétitivité de l'économie nationale, de réduire la pauvreté et d'appuyer
les secteurs de production à travers la réduction des couts de transports.
16
UFR SI
· Réduire la pauvreté.
La traversée de Saint Louis est très longue et pose de sérieux encombrements et des
congestions de trafic. La nouvelle voie de contournement de Saint Louis, d'une longueur
de 4 Km, récemment construite et mise en service a contribué partiellement à la
décongestion du centre-ville. Toutefois, les problèmes d'embouteillages persistent à
l'intérieur de la ville de Saint Louis. A cet effet une voie de contournement éloignée du
côté Est de la ville est devenue nécessaire. La recherche du tracé de cette voie de
contournement de Saint-Louis a été réalisée sur la base de la reconnaissance détaillée du
terrain et de l'examen de la cartographie disponible et des images satellitaires récentes. Le
tracé dévie vers l'Est et traverse un canal d'irrigation appelé le Ngalam et rejoint la RN2
au niveau du virage situé à la sortie de l'ouvrage sur Ngalam. La réalisation du projet
routier s'accompagne en cas de besoin de la réalisation d'ouvrages de franchissement de
types ponceau, dalots en béton armé et passages busés métalliques ou en béton armé
(tableau 1).
2
Dalots 1 x 0.90 x 0.60 1
1
Dalots 1 x 1.00 x 0.60 4 3
Dalots 1 x 1.00 x 0.80 1 4
Dalots 1 x 1.00 x 1.00 114 5
Dalots 1 x 1.00 x 2.00 1 6
Dalots 1 x 1.50 x 1.00 24 7
Dalots 1 x 1.50 x 1.50 8 8
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10
Dalots 1 x 2.00 x 1.20 2
9
Dalots 1 x 2.00 x 2.00 3 11
Dalots 1 x 4.00 x 3.00 1 12
Dalots 2 x 1.50 x 1.00 6 13
Dalots 2 x 2.00 x 1.00 4 14
Dalots 2 x 2.00 x 1.50 1 15
Dalots 2 x 2.00 x 2.00 1 16
Dalots 2 x 3.00 x 2.00 1 17
Dalots 4 x 1.50 x 1.50 1 18
Dalots 4 x 2.00 x 2.00 1 19
Dalots 4 x 3.00 x 2.50 1 20
Buses 4 x Ø 800 1 21
Pont cadre 2 x 6.00 x 3.00 au PK 168+311 1 22
Voie de contournement
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· Étude environnementale
La mission d'étude environnementale et sociale du projet a conclu que tel que conçu, le
projet est écologiquement viable, socialement justifié et conforme aux objectifs du PSE
(Ageroute, 2017).
Il s'agit d'un pont cadre 36 x3.00 x 2.50 et ce dernier doit enjamber le fleuve.
· Contexte géologique général
Le sous sol sénégalais est caractérisé par une puissa,te couverture sableuse recouvrant une
grande partie du territoire du pays. De ce fait, l'affelurement de formations géologiques
anciennes est limité face à une dominance de depots récents plio-quaternaires couvrant la
plus grande partie du territoire. Au dessous, la zone est étroitement liée au bassin
sédimentaire sénégalais, vaste plateau cotier d'origine principalement marine.
· La Géologie locale
De Novembre à Mai, la zone est sous l'influence des alizés. L'alizé maritime soufflant sur
Saint louis se, caractérise par son humidité. Il n'engendre pas de précipitations.
De Mai à Octobre, les flux issus de l'atlantique sud apportent la mousson qui est un alizé
dévié après son passage de l'équateur géographique.
La température moyenne annuelle est de 24° pour une pluviométrie comprise entre 300 et
400 mm de pluie (Faye, 2001).
19
Projet de Fin d'Etudes d'Ingénieur de Conception Abdoulaye Wade
UFR SI
- Le Tafolien : Le climat est redevenu semi-aride avec une légère régression -2 à -3m,
marqué par des cordons littoraux formés grâce aux apports de la dérive NS s'étirent à
Lors du maximum transgressif du Nouakchottien, la mer pénètre dans les zones déprimées
qui se présentent alors sous forme de golfes largement ouverts sur l'océan. Le cours
inférieur du Sénégal est envahi par la mer jusqu'à Boghé avec une sédimentation
essentiellement marine (Faye, 2001) relayée par une sédimentation de type lagunaire
(Faye, 2001).
Les formations du Pléistocène ; Sables éoliens des ergs éoliens (dunes rouges); Sables des
dunes éoliennes remaniés; des poudingues; alluvions et colluvions non différenciés, des
sables et limons à Cardium et des Lumachelles.
Sur cette carte, la zone du Projet (Diogoup Peulh) a été localisée et il a été constaté que
les formations en place sont margino- littorale : vases, limons et sables laguno marins des
slikkes et des schorres et des sables des dunes jaunes.
Les sols sont essentiellement composés de vase dont l'épaisseur est très variable d'un
endroit à un autre allant de quelques décimètres jusqu'à environ 6 m. Il s'agit d'un milieu
complexe et d'un véritable sol sous-marin. Le milieu se caractérise aussi par un excès
d'eau.
Conclusion
Nous retenons que ce projet est d'une grande envergure de par son importance dans le
développement économique et social du pays. Il permettra surtout, l'amélioration des
conditions de circulation entre Rosso (zone frontalière) et Dakar(Capitale), la facilitation
de l'écoulement des productions pour réduire les énormes pertes de qualité des produits
périssables, la réduction du niveau de pauvreté des populations locales à travers la
création d'emplois, le développement d'échanges économiques. Par conséquent sa
réalisation s'avère souhaitable même si dans certains zones les travaux seront difficiles du
fait du contexte géologique et géotechnique mais aussi du contexte social. Dans la zone
d'implantation de l'ouvrage d'art les sols sont vaseux ce qui entraine un problème de
portance, en plus de la présence d'eau d'où la nécessité d'une étude d'ingénierie
géotechnique très sérieuse pour résoudre ce problème. Dans la suite nous traiterons un
chapitre sur les essais qui ont été exécutés dans le but de caractériser le sol.
20
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2ème Partie
21
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Introduction
Les études géotechniques en vue de caractériser un sol débutent par une reconnaissance
de site à travers des essais in situ et des essais au laboratoire.
Les résultats des essais réalisés en laboratoire sur les échantillons issus des forages sont
abondamment utilisés dans la conception des fondations d'ouvrages. Cependant, il existe
plusieurs méthodes de calcul qui s'appuient sur les résultats d'essais effectués directement
sur le site du projet, garantissant ainsi que la conception tiendra compte des conditions
naturelles de compacités, de saturation et de pression (Robitaille et Tremblay, 1997).
Dans cette présente étude, il a été réalisé deux sondages carottés, deux essais
pressiométriques et des essais de laboratoire dont la résistance au cisaillement direct,
l'essai teneur en eau, la granulométrie, essai de compressibilité à l'oedomètre, valeur au
bleu de méthylène du sol et les limites d'Atterberg. En outre des essais chimiques ont été
réalisés vu le contexte de la zone du projet.
Pour toute l'étude, les normes utilisées pour la réalisation des essais sont toutes des
Normes Françaises (NF) ou européennes (EN):
- Équivalent de sable :
L'interprétation des résultats des essais et les exploitations seront faites sur la base des
normes spécifiques de chaque essai, des DTU et des documents techniques en vigueur.
Les documents suivants serviront aussi de références :
22
UFR SI
Dans cette présente étude, il a été réalisé 2 sondages carottés couplés à des essais SPT
(Standard Pénétration Test) avec prélèvement d'échantillon et deux essais
pressiométriques sur le site (figure 6 et figure 7).
23
UFR SI
Projet de Fin d'Etudes d'Ingénieur de Conception Abdoulaye Wade
UFR SI
Figure 7.- Mise en place de la sondeuse au niveau du point de sondage Pour mener à bien
cette étude, il a été mis en place les moyens techniques suivants :
· Un camion remorquage;
· Un laboratoire d'essais;
Et le personnel composé de :
24
Au total, deux (02) sondages ont été réalisés sur site. Les carottages ont permis de dresser
la lithologie du sol et de faire des prélèvements d'échantillons sur chaque couche.
L'essai Standard Pénétration Test (SPT) consiste à enfoncer dans le terrain, par battage, un
carottier fendu, de conception et de dimensions normalisées, à l'intérieur d'un forage
préalablement réalisé à l'aide d'une foreuse rotative équipée d'un tricône à dents. Les
forages ont été exécutés par rotation et lavage (figure 8).
UFR SI
L'essai consiste à mesurer la pression requise pour provoquer la dilatation d'une sonde
cylindrique à l'intérieur d'un trou de forage. Comme la sonde est confinée latéralement,
l'essai fait appel aux mécanismes de résistances du sol en présence de contraintes
horizontales résultants habituellement de sollicitations verticales. Puisque ces principes
correspondent aux mécanismes réels de cheminement des contraintes dans le sol, les
résultats des essais pressiométriques peuvent être utilisés pour le dimensionnement des
fondations et le calcul des tassements (Robitaille et Tremblay, 1997).
Deux (02) essais pressiométriques descendus jusqu'à la côte -30 mm/TN avec un essai
tous les 1,00 mètres ont été effectués. Les sondages ont été exécutés suivant la norme NF
P 94-110 et le matériel utilisé est un pressiomètre automatique et autocontrôlé
GEOPAC+GEOBOX du constructeur APAGEO.
Après l'exécution d'un forage bien calibré, la sonde cylindrique dilatable est introduite et
reliée à un contrôleur automatique de pression volume qui permet d'injecter sous une
pression donnée à l'aide d'un gaz comprimé une quantité de liquide entre le noyau
métallique et la membrane déformante (figure 10). L'application d'une pression croissante
permet d'exercer sur les parois du forage un champ de contrainte cylindrique. La variation
du niveau du liquide dans le contrôleur pression-volume mesure donc le champ de
déformation correspondant en fonction des pressions et du temps.
26
Projet de Fin d'Etudes d'Ingénieur de Conception Abdoulaye Wade
UFR SI
L'exploitation des résultats de ces essais permet d'obtenir les diagrammes donnant les
modules Menard (EM) des terrains traversés et les pressions limites (Pl) et de fluage (Pf)
en fonction de la profondeur.
27
UFR SI
.
Figure 11.- Coupe lithologique sondage carotté 1
Le niveau hydrostatique de la nappe a été relevé à 1,60 mètre de profondeur par rapport
au TN en date du 10 juin 2017 mais ce niveau est susceptible de fluctuer en fonction des
conditions climatiques, pluviométriques et de la marée. Seul un suivi à long terme sur
plusieurs piézomètres permettrait de se prononcer avec certitude sur le niveau réel de la
nappe et de ses éventuelles variations.
28
UFR SI
Profondeur SPT 1
Sondage (m) N0 N1 N2 NSPT ID (%) Consistance
0,0-0,45 Moyennement
4 4 5 9 35-65
dense
3 2 1 3 15-35 Lâche
1 1 1 2 0-15 Très lâche
0 0 1 1 0-15 Très lâche
1 1 1 2 0-15 Très lâche
1 1 1 2 0-15 Très lâche
1 1 0 1 0-15 Très lâche
1 0 0 0 0-15 Très lâche
1 1 0 1 0-15 Très lâche
0 0 1 1 0-15 Très lâche
0 0 2 2 0-15 Très lâche
Moyennement
20 10 9 19 35-65
dense
10 16 19 35 65-85 Dense
13 23 29 52 85-100 Très dense
Moyennement
3 8 11 19 35-65
dense
3 3 4 7 15-35 Lâche
2 2 6 8 - Raide
11 14 21 35 65-85 Dense
9 12 19 31 65-85 Dense
8 11 14 25 65-85 Dense
Moyennement
6 9 13 22 35-65
dense
Moyennement
11 8 13 21 35-65
dense
11 13 14 27 65-85 Dense
14 16 16 32 65-85 Dense
10 15 17 32 65-85 Dense
13 18 21 39 65-85 Dense
29
UFR SI
PROFONDEUR (M)
21
23
25
27
29
11
13
15
17
19
3
5
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
NSPT
SPT1
Les résultats obtenus des essais SPT 1 montrent la présence de sols sableux très lâches en
surface jusqu'à la profondeur de 11 m par rapport au terrain naturel avec 0 <N< 3, mais
aussi la présence de sol argileux raide et les couches de sable deviennent moyennement
denses à très denses à partir de 12 m avec 19 <N< 52.
30
UFR SI
Projet de Fin d'Etudes d'Ingénieur de Conception Abdoulaye Wade
UFR SI
31
Profondeur SPT 2
N0 N1 N2 NSPT ID (%) Consistance
Sondage (m)
0,0-0,45 Moyennement
1 2 1 3 35-65
dense
0 0 0 0 - Molle
0 0 0 0 - Molle
0 0 0 0 - Molle
0 0 0 0 - Molle
0 0 0 0 - Molle
0 0 1 1 0-15 Très lâche
0 0 1 1 0-15 Très lâche
0 0 0 0 0-15 Très lâche
19 32 10 42 85-100 Très dense
Moyennement
2 4 9 13 35-65
dense
Moyennement
17 14 21 35-65
dense
Moyennement
2 6 16 22 35-65
dense
5 7 14 21 - Très raide
6 8 12 20 - Très raide
6 14 28 42 85-100 Très dense
19 24 17 41 85-100 Très dense
12 26 20 46 85-100 Très dense
6 13 19 32 65-85 Dense
13 18 20 38 65-85 Dense
9 15 22 37 65-85 Dense
15 25 29 54 85-100 Très dense
13 18 20 38 65-85 Dense
13 20 28 48 85-100 Très dense
15 25 29 54 85-100 Très dense
13 18 21 39 65-85 Dense
32
UFR SI
NSPT
SPT2
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
Masse du mouton (kg): 64 Hauteur de chute (m): 0,76
PROFONDEUR (M)
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
Le sondage carotté S couplé avec l'essai SPT révèle la présence de sols vaseux et argileux
molles sur une épaisseur d'environ 5m suivi de couches sableux très lâches jusqu'à la
profondeur de 10 m avec 0 < N < 1. A partir de 10 m apparaissent les couches sableuses
moyennement denses à très denses avec 13 < N < 54.
Pour résumer, les caractéristiques des formations traversées sont les suivantes : 0
< ????????= 54. Ces résultats montrent que les différentes formations traversées sont très
lâches à très denses pour les sables et limons, très raides pour les sols cohérents et molles
pour les sols vaseux.
33
UFR SI
De ce fait, en se basant uniquement sur ces résultats il serait difficile voire même
impossible de construire un ouvrage en utilisant des fondations superficielles sans pour
autant prendre des précautions (traitement) ou voir même aller en profondeur pour avoir
la meilleure portance. Pour vérifier cette théorie nous allons voir dans les tableaux qui
suivent les résultats des essais pressiométriques effectués sur le terrain.
Les caractéristiques pressiométriques obtenus pour les deux essais pressiométriques SP1
et SP2 sont ainsi représentés (tableaux 4 et 5).
34
UFR SI
26.00
0.87 1.16 22.5 19.4
25.00
35
UFR SI
u
UFR SI
0.114
0.196 Pl (Mpa)
Module Ménard
0.127
0.222 0.442 0.328 0.399 0.536 0.464 -1 1 3 5 7 9
(MPa)
0.26
0.406 1.88
0.1 1 10 100
1
1000
0.477
0.421 0.751
0.557
0.898
1.34 1.18
1.94 0.968
3.57 5.87 35
1.16
6.02
47
6.55 12.9
9.54
14.5 22.5
13.9 17.5
36
Pression limite
0.1 1
10 Pa) 100 1000 -1
1 P3Mea) 7 9
0.36 0.619 0.10 0.0165 0.0428 0.179 0.0965 0.239 0.298 0.701 1.7 0.85 2.43 2.33 2.16 2.19 2.4
5 1.28 0.787 1.46 1 2.11
4
0.637
0.12
0.52 0.92
5
1 3
0.11
1.29
2
1.2 4.31
Module 11.
Ménard 2
15.
1
13.
8
7.52 8.8
7 16.5
11. 48.8
1
11.
6
10.
7
8.8
2
20
15.9
Les pressions limites obtenus sont de l'ordre de 0.01 à 2.43 MPa et les modules
pressiométriques 0.3 < EM < 48.8 MPa.
En s'appuyant sur le tableau donné par le Fascicule 62 titre V, nous allons identifier la
consistance des sols à travers leurs valeurs de pression limite (tableau 6).
37
UFR SI
Au-delà des 12 premiers mètres, les sols sableux sont moyennement compacts et les sols
argileux et limoneux sont fermes avec une pression limite moyenne de 1.052 MPa.
A partir de 14 m l'argile retrouvé à cette profondeur est ferme, et repose sur un sol sableux
avec une moyenne pressiométrique de 1.635 MPa correspondant à du sable moyennement
compact.
Les résultats issus des essais pressiométriques sont en phase avec ceux issus de l'essai
SPT.
Ces essais ont permis de caractériser les formations rencontrées lors de la reconnaissance
géotechnique. Les essais ci-après ont été effectués sur les échantillons de sols issus de ces
investigations :
38
UFR SI
· Densité humide
· Densité sèche
· Limites Atterberg
· Analyse granulométrique
· Essai à l'oedomètre
: masse de l'eau
L'essai consiste à séparer les grains agglomérés d'une masse connue de matériau par
brassage sous l'eau, à fractionner cet échantillon, une fois séché, au moyen d'une série de
tamis normalisés et à peser successivement le refus sur chaque tamis. La masse des refus
est cumulée et rapportée à la masse totale de l'échantillon soumis à l'essai. La courbe
granulométrique est semi logarithmique et tracée, avec en abscisses, les diamètres des
tamis et en ordonnées, les pourcentages des passants cumulés.
L'essai s'applique aux matériaux dont les éléments passent à travers le tamis de dimension
nominale d'ouverture de maille 0.400 mm.
39
UFR SI
· Recherche de la teneur en eau pour laquelle une rainure pratiquée dans un sol placé dans
une coupelle de caractéristiques imposées se ferme lorsque la coupelle et son contenu sont
soumis à des chocs répétés.
· Recherche de la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol, de dimension fixée est
confectionné manuellement, se fissure.
Les deux paramètres essentiels qui sont déterminés sont la limite de liquidité ???? et
l'indice de plasticité IP.
L'essai consiste à mesurer par dosage la quantité de bleu de méthylène pouvant être
adsorbée par le matériau mis en suspension dans l'eau.
La valeur du bleu du sol est directement liée à la surface spécifique des particules
constituants le sol.
Cet essai est décrit par la norme NF P94-071-1 permet de déterminer les caractéristiques
mécaniques de résistance au cisaillement d'un échantillon de sol (c et ö). c est la cohésion
et ö l'angle de frottement interne du sol. La résistance au cisaillement d'un sol est définie
comme étant la contrainte de cisaillement dans le plan de rupture.
La masse volumique des particules solides d'un sol est le rapport de la masse de ces
particules solides sur leur volume.
L'essai s'effectue sur une éprouvette de matériau placée dans une enceinte cylindrique
rigide (oedomètre). Un dispositif applique sur cette éprouvette un effort axial vertical,
l'éprouvette étant drainée en haut et en bas et maintenue saturée pendant l'essai. La charge
est appliquée par paliers suivant un programme bien défini et les variations de hauteur de
l'éprouvette sont mesurées durant l'essai en fonction de la durée d'application de la charge.
Les résultats des essais de laboratoire sont donnés sous forme de tableaux récapitulatifs
illustrant les résultats des essais d'identification (tableaux 7 et 9), ceux des essais
mécaniques (tableaux 8 et 10) et les résultats des essais chimiques sur l'eau (tableau 11).
40
UFR SI
UFR SI
13,0 - 14,0 m 2,15 26,23
15,0 - 17,0 m 8,02 28,87
17,0 - 18,0 m 21,57 26,23 0,08 75
22,0 - 25,0 m 18,03 23,77
42
UFR SI
Conclusion
Les travaux de terrain et essais de laboratoire constituent une phase indispensable pour la
caractérisation du sol support du futur ouvrage car c'est à partir de ces résultats que
doivent se baser l'ingénieur pour le prédimensionnement des fondations et ces résultats
représentent la description de manière précise du sol.
Dans notre projet le sol est superficiellement composé de vases et de sables limoneux de
caractéristiques de portance très faible reposant sur des sables mélangés à des concrétions
de calcaires de caractéristiques de portance moyennes à bonnes.
43
UFR SI
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons faire le choix du type de fondation par rapport à l'ouvrage
projeté en considérant les résultats issus des travaux de terrain.
Nous savons d'après les résultats issus des travaux de terrain que le sol en surface est mou
donc nous allons vérifier en premier lieu sa capacité portante comme fondation
superficielle et si cette dernière est insuffisante nous utiliserons des fondations profondes.
4.1- Hypothèses
Les calculs de fondation sont effectués manuellement et avec le logiciel GEOFOND sur la
base des résultats obtenus à l'issue des essais pressiométriques et de laboratoire dans le
sens du dimensionnement des fondations suivant la méthode des DTU13.12 et DTU 13.2
et les règlements du Fascicule 62-V.
44
UFR SI
Projet de Fin d'Etudes d'Ingénieur de Conception Abdoulaye Wade
UFR SI
GEOFOND est un outil pour calculer les contraintes d'un objet simple en application de
méthodes de calcul définies. Cependant l'objet est choisi par l'ingénieur qui retient
quelques caractéristiques mécaniques et géométriques et envisage certains phénomènes
physiques.
+ B et pour une couche de sol hétérogène, elle s'estime à une profondeur égale à D + 1,5
B
(figure 18).
Pour une semelle sous charge verticale centrée de largeur B, de longueur Let
d'encastrement D, nous avons :
..
45
=(.)+
la fondation est immergée, il n'y a pas lieu de tenir compte de la poussée d'Archimède.
B0
pressiométrique le tassement final d'une fondation est défini comme étant la somme de
deux
termes :
Sd : tassement déviatorique
??
2 ??
?? d .
? B0 ?
=+
=(-).
..
= 0.6 m ;
46
UFR SI
1 2 3 5 20
Cercle Carré
1 1.10 1.20 1.30 1.40 1.50
1 1.12 1.53 1.78 2.14 2.65
á : coefficient rhéologique dépendant de la nature du sol (tableaux 13 et 14) ;
Tableau 13. - Valeurs du coefficient rhéologique á pour les sols (Magnan, 1997)
47
UFR SI
Tableau 14. - Valeurs du coefficient rhéologique á pour les roches (Magnan, 1997)
0. 8 5 .E2.
2. 5 .E6, 8
2. 5E9, 1 6
Roche
Type á
Très peu fracturé 2/3
Normal 1/2
Très fracturé
1 1/3
2. 5 .E6,8
E i ,j
++ +
=+
Si les valeurs de à ne sont pas connues, mais considérées supérieures aux valeurs sus
0. 8 5
1 1
3
=+ ++
Et si les valeurs de à ne sont pas connues, mais considérées supérieures aux valeurs
1
+
=+
.E2 .
est la moyenne harmonique des modules mesurés dans les tranches i à j (figure 19).
48
UFR SI
Figure 19. -détermination des valeurs de Ec et Ed (Frank, 1999)
En utilisant la méthode pressiométrique, avec une semelle isolée de forme carré, de côté
variant, à différentes profondeurs d'encastrement, il a été obtenu des capacités portantes
admissibles sensiblement différents pour la méthode manuelle et avec Geofond (tableaux
15 et 16).
49
UFR SI
pressiométrique
Geofond
Calcul Manuel
D B D B (Mpa) à
Tableau 16.- Résultats calcul avec Geofond des tassements admissibles (méthode
pressiométrique)
B ???? (cm)
D
1 1.5 0.161
2 2 0.292
3 3 0.571
La capacité portante admissible pour les couches de surface est très faible (1 à 2 ) par
l'environnement du site, les fondations profondes avec pieu seraient mieux indiquées.
Dans la suite nous déterminerons la capacité portante des pieux suivant l'ancrage et le
diamètre du pieu.
50
UFR SI
La charge limite d'un pieu Qu est obtenue en additionnant la charge limite de pointe Qp
correspondant au poinçonnement du sol sous la base du pieu et la charge limite Qs
mobilisée par frottement latéral entre le fut du pieu et le sol, c'est-à-dire :
=+
..
: est le coefficient réducteur de l'effort de pointe pris égal à 1 dans le cas d'un pieu à
section pleine ou les pieux tubulaires fermés ; : l'aire de la section droite du pieu ;
51
UFR SI
- b
z) .dz
D+3a ? D pl
= .P. .
?s
qsi
ei
: épaisseur de la couche i
Il existe des corrélations entre le frottement latéral unitaire et la pression limite (figure
20).
52
UFR SI
Figure 20. - Valeur numérique de selon le fascicule 62 (Frank, 1999)
Avant de déterminer il est impératif de faire le choix des courbes (tableau 18).
UFR SI
53
Tableau 18.- Choix des courbes pour la détermination du frottement latéral unitaire
(Hubert
et Philipponnat, 1979)
(4) Dans le cas des craies, le frottement latéral peut être très faible pour certains types de
pieux, il convient d'effectuer une étude spécifique dans chaque cas
(7) injection sélective et répétitive à faible débit et traitement préalable des massifs
fissurés ou fracturés avec obturation des cavités
54
UFR SI
La détermination des charges admissibles sous les états limites est donnée par :
55
UFR SI
Conclusion
Les résultats obtenus (tableau 19) permettront de faire le choix en fonction de la
profondeur et du diamètre du pieu après avoir eu les charges émanant du pont mais aussi
selon les moyens disponibles afin d'assurer le meilleur rapport qualité/sécurité.
56
Conclusion
57
UFR SI
Conclusion Générale et
Perspectives
Les études techniques pour le projet d'élargissement en 2 x 2 voies de la RN 2 tronçon
Thiès Saint Louis-Rosso sur une longueur de 260 Km ont permis de montrer que la
traversée de Saint Louis qui est un maillon important dans le cadre des corridors présente
de sérieux encombrements et que la voie de contournement tracée pour contourner cette
ville aussi traverse une zone inondable, caractérisée par la présence de sol vaseux et des
limons
Ainsi des études géotechniques tels que les essais pressiométriques et SPT, objet de ce
présent mémoire ont permis de caractériser le sol de fondation montrant la présence de sol
de caractéristiques mécaniques faibles (sables lâches, limons et vases mous) pour les 11
premiers mètres par rapport au terrain naturel avec des pressions limites moyennes de
0.264 MPa et entre 11 et 15 mètres des sols sableux avec présence de concrétions
calcaires présentant des caractéristiques mécaniques moyennes à bonnes avec des
pressions limites moyennant les 1.052 Mpa atteignant parfois 2 MPa.
Vu ces résultats et les calculs effectués, mais aussi de la présence de l'eau du fleuve les
fondations devraient être suffisamment ancrées pour éviter des désordres (soulèvements
des fondations et affouillements). C'est ainsi que nous recommandons des fondations
profondes de types pieux de diamètre compris entre 60 et 100 cm ancrés entre 12 et 20
mètres pourraient être envisagés.
Au moment de la réalisation des fondations, pour éviter tout risque d'éboulement des
parois, il faut :
Cependant connaissant les couts excessifs et le temps de mise oeuvre des pieux, une étude
d'amélioration des couches superficielles du sol de fondation avec utilisation d'un
préchargement associé à des drains verticaux (Geodrains ou drains de sable)
dimensionnés de façon optimale pourrait être faite afin de consolider ces dernières et
augmenter leurs caractéristiques de portance.
58
UFR SI
Références bibliographiques
Bourokba, MB.S.A (2015).- Calcul pratique des fondations- Université des sciences et de
la technologie d'Oran Mouhamed Boudiaf- 66 pages ;
59
60
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61
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62
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UFR SI
SPT 2)
63
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64
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