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RAPPORT DE STAGE DE FORMATION

EFFECTUE AU LABOGENIE - YAOUNDE (CAMEROUN) DU 18 JUILLET AU 30


AOUT 2011

Thème : Essais Géotechniques en Laboratoire

A.U 2010/2011

Présenté par : Mvondo Mvogo Alexandre

Sous la direction  du Chef de division de la recherche et du


développement :

M. MBE Jean Lucien ( Ingénieur Géotechnicien)

Sous la supervision du Directeur de la recherche, des essais et


analyses

M . KANA ETIENNE MARCELIN ( Ing. de conception de Génie civil ;


Géotechnicien)

Aout 2011

I- REMERCIEMENTS

II- DEDICACES

III- INTRODUCTION

IV - PRESENTATION DU LABOGENIE

V - MISSIONS DU LABOGENIE

VI - STAGE PROPREMENT DIT

VII -ANNEXES

VIII - CONCLUSION
REMERCIEMENTS

Au terme de ce stage académique, je tiens à retourner l'appareil à tous


ceux qui de près ou de loin, d'une manière ou d'une autre ont contribué
au bon déroulement dudit stage ; c'est pourquoi j'adresse mes
remerciements les plus spéciaux et distingués à :

- Monsieur PHILIPPE NOUANGA , Directeur Général


du LABOGENIE pour nous avoir acceptés et encadrés dans la structure
qu'il dirige et surtout à la mise à notre disposition d'un personnel
hautement qualifié et dévoué à la tache  ;

- Monsieur KANA ETIENNE , Directeur de la recherche , des essais et


analyses , pour ses conseils et son assistance ;

- Monsieur OUSMANOU pour ses multiples aides , ses conseils et


surtout sa disponibilité ;

- Monsieur MBE JEAN LUCIEN pour sa disponibilité et ses conseils


donnés chaque fois que cela fut nécessaire ;

- Monsieur NOUMEDEM ETIENNE , chef de la Division de la Recherche


et du Développement ;

- Tous les chefs des différents Laboratoires et Laborantins , grâce à


qui j'ai vraiment appris au sujet des essais préalables à mener afin de
garantir la fonctionnalité , l'usage et la durabilité des ouvrages de génie
civil ;

- Tout le personnel du LABOGENIE ; pour leur accueil et leur


disponibilité à nous rendre service partout où le besoin se faisait sentir ;

- L'ensemble des stagiaires avec qui j'ai renforcé l'esprit du travail en


groupe ; en équipe .
DEDICACES

A la grande famille Mvondo Messi , particulièrement à


Monsieur MVONDO MESSI ANTOINE et à Madame MVONDO
Adelaïde ; sans oublier ma très chère Virginie Solange ADOMA , qui
m'ont toujours soutenu, assisté et encouragé dans toutes mes
entreprises.

I. INTRODUCTION
La plupart des travaux réalisés dans le domaine du Bâtiment et des
Travaux Publics sont sujets à un ensemble de normes et spécifications
techniques auxquelles ils doivent impérativement se conformer.

Ces prescriptions techniques ou ces normes indiquent les valeurs des


résultats auxquelles la mise en oeuvre des matériaux doit correspondre.
C'est généralement à partir de ces résultats de contrôle que l'ouvrage
est accepté ou refusé.

On comprend alors toute l'importance que revêt la bonne exécution du


contrôle géotechnique. En effet, bien exécuté, il fournit des données
solides et honnêtes sur lesquels les ingénieurs peuvent appuyer leur
jugement et justifier la décision.

Mal exécuté, il peut conduire à des décisions inappropriées, influant sur


la durabilité ,la sécurité la qualité et les coûts des ouvrages.

En raison de leur abondance, l'utilisation en construction routière

des graveleux latéritiques présente

un intérêt évident dans les Pays Tropicaux

et tout particulièrement au Cameroun. Celle-ci les rend


économiquement intéressants même si leurs

performances mécaniques s'avèrent parfois

médiocres et surtout variables.

On estime que 70 % environ de la

superficie du Pays est couverte de sols

latéritiques. En fonction de leurs propriétés,

liées étroitement à leurs origines

(roches-mères), à l'altitude, à la

végétation et au climat. Pour cela, plusieurs essais spécifiques aux


routes sont effectué pour caractériser ces sols.les plus usuels étant le
PROCTOR, le CBR, densimetre,la teneur en eau.

II. PRESENTATION
Le LABORATOIRE NATIONAL DE GENIE CIVIL( LABOGENIE) a pour
objet l'optimisation de la qualité des constructions, à travers la recherche
et la réalisation des essais et études expérimentales concernant les
fondations, les matériaux de construction des bâtiments, des routes et
autres ouvrages du génie civil, en national, et à l'international.

A ce titre, il a pour missions :

- D'apporter, à la demande du ministère des travaux


publics( Cameroun), un appui pour le contrôle periodique aupres des
laboratoires privés agréés, pour le respect des prescriptions
techniques ;

- De mener, en liaison avec les ministères et nés, les organismes


concernés études géotechniques des sites à risques en vue de la
prévention des risques et des calamités naturelles ;
- De réaliser, en relation avec les structures techniques concernées,
tous travaux de recherche dans le domaine des matériaux et techniques
de construction ;

- De conduire, à la demande des ministères et organismes concernés,


les études et les recherches en vue de l'adaptation des infrastructures
aux écosystèmes locaux;

- De mener toutes études normatives en matière d'infrastructure de


génie civil

- De contribuer, en liaison avec les ministères et organismes concernés,


à l'élaboration et à la fixation des normes en matière de construction
d'infrastructures de génie civil ;

- De contribuer à l'élaboration des normes nationales pour les


instruments de mesure de contrôle de la qualité des produits de
construction locaux ou importés, et assurer le suivi de leur respect ;

- De contribuer à l'élaboration et à la fixation des normes et des


prescriptions techniques en matière d'assainissement et de drainage

En relation avec le ministère chargé de l'urbanisme et des collectivités


territoriales décentralisées ;

- de mener, à la demande des ministères et organismes concernés,


toutes actions relatives au respect de l'application des normes et
prescriptions techniques en matière de construction et entretien des
ouvrages ;

-de définir, programmer et réguler les prestations géotechniques de tous


les infrastructures publiques en relation avec les ministères et
organismes concernés ;

-de certifier et agréer la qualité et la conformité de la mise en oeuvre des


matériaux de construction, la qualité des équipements et des ouvrages
de génie civil ;

-d'assurer la formation continue en géotechnique du personnel en


charge des constructions publiques en liaison avec les ministères et
organismes concernés ;
- d'émettre, à la demande de l'administration concernée, un avis sur
toutes études ou mesures relatives au développement technologique
des matériaux de construction ou produits manufacturés utilisables dans
les travaux publics et la construction, et d'assurer régulièrement le
contrôle de leur mise en oeuvre ;

-de mener les expertises géotechniques ou géophysiques des assises


des ouvrages des ouvrages de génie civil, ainsi que la caractérisation et
l'optimisation qualitative des matériaux de construction et de leur mise
en oeuvre ;

- de procéder aux activités de recherche et de captage des nappes


hydrauliques souterraines ;

-et plus généralement, de procéder à toutes opérations d'étude et de


recherche se rattachant directement ou indirectement à son objet social,
ou encore susceptible d'en faciliter la réalisation ou le développement.

En somme, le LABOGENIE , intervient dans tous les domaines de la


construction et de l'aménagement du territoire, c'est un bureau d'études
en ingénierie géotechnique qui conseille depuis 1958 en conception
d'ouvrage en interaction avec le sol

Semaine du 18 au 22 JUILLET 2011

JOURNEE du 18  :

-accueil

-élaboration du programme

-visite des différents laboratoires.

Activité I - Encadreur : M. AKOR

Limites d'atterberg

Préparation de du matériau pour l'essai pour le lendemain.

Matériaux étudiés : Argiles sableuses noirâtres

19/07
Lavage de matériaux puis sechage à l'etuve à 105°C pendant 24h.
Quantité à laver pour chaque essai : 500 à 1000 grammes.

20/07

Limites d'atterberg :

La préparation des matériaux pour l'essai consiste à :

- Mouiller le matériau à la veille,

- Le lendemain le laver avec de l'eau ,

- Le passer au tamis 0,40 um dans un bac pour le permettre de


décanter,

- Après cette décantation, éliminer l'eau présente dans le matériau


ensuite mettre dans une gamelle pour le passer à l'étuve pendant 24h à
105°C.

Poids de l'eau= poids total humide - poids total sec.

Poids de matériau sec =poids total humide- poids de la tare

Teneur en eau(%)=(poids de l'eau/poids de matériau sec)100

Limite de liquidité, limite de plasticité (teneur moyenne )

LIMITES DATTERBERG

BUT

Elles servent à determiner les deux constantes physiques


( LL :limites de liquidités ; LP :limites de plasticité)

elles servent à classifier les sols fins<80u m de donner la position en


eaux in-situ par rapport aux limites d'atterberg permet de prévoir la
consistance du sol

Les limites datte berg permettent de prévoir le comportement des sols


fins pendant les phases de terrassement et ou lorsqu'ils sont
sollicites mécaniquement
MATERIEL NECESSAIRE

LIMITE DE LIQUIDITE

-appareil de casa grande et cône de pénétration

-outil a rainuré

-cale d'épaisseur 10mm

LIMITE DE PLASTICITE

-plaque de marbre

-séché cheveux

-capsule de pesée

DIVERS

-étuve

-balance

-spatule

-pissette

-chronomètre

MATERIAUX

-échantillon d'argile déjà préparé

MODE OPERATOIRE

L'essai de limite d'atterberg se déroule en 2 phases

-limite de liquidité ici recherche la teneur en eau pour laquelle une


rainure pratiquée dans le sol place dans une coupole se referme sur
1cm lorsque celle-ci et son contenu sont soumis q 25 chocs répétés

LIMITES DE PLASTICITE
C'est la recherche de la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol
de dimension fixée et confectionne manuellement se fissure

Nous avons après détermination de divers paramètre on aura

-Indice de plasticité IP IP=WL-WP

-indice de consistance IC IC=WL-W/IP

INTERPRETATION DES RESULTATS EFFECTUES AU LABOGENIE

20<LL=26<27% donc limon

0<LP=16%<20% donc limon

10<IP=10%<20 donc limon argileux moyenne plasticité

-NF P94-051

-LL=26

-IP=10 ------------------------------------ LIMON MOYENNEMENT


ARGILEUX

-LP=16

- (25 COUPS , W=26%)

Voir annexes pour tableaux de calculs

21/07

Essai CBR ( Indice de portance californien)

Matériel  : balance à grande portée, moules, tare truelles, disque


d'espacement, papier buvard, hausse, demouleur, fond de moule, tamis
(20mm pour les graves laterites ; 5mm pour les argiles), éprouvettes
graduées, brosses métalliques , dame ( 55mm Ø - hauteur 45,7cm-
poids dame 4,535kg - volume moule 2,300cm3)

-Appareil los Angeles : résistance à la fragmentation

- Concasseur pour matériaux plus résistant ou moins résistant


Analyse granulométrique( debut)

-Prélever le matériau au chantier, puis les mettre dans les sacs ;

-pour conserver la teneur naturelle, pour garder l'humidité naturelle


( origine) du matériau, le conserver dans un centenaire hermétique .

22/07 Analyse granulométrie (suite)

-Appareil :tamis 0,40mm, bassine

-matériau Grave rouge latéritique

Procédé :

- Laver le matériau jusqu'à obtenir que des éléments grenus (refus au


tamis 0,40mm)

- Les sécher à l'étuve pendant 24h et à 105°c

- Puis , le lendemain, faire le tamisage avec la série complète de tamis


selon la norme : NF EN 933-1 et 2, tous ces tamis étant dans la matière
INOX

+ le tamisage à sec

Il est effectué sur une série de tamis fabriqué selon la norme NF EN


933-1 et 2,ces tamis sont proposés en différentes variantes et livrés
marqués avec certificat de conformité individuel ;

-tamis à toile tissé NF 180 3310.1 : moutures diamètres 45 à 450mm,


hauteur 30 à 100mmouvertures de 5um à 125mm

- tamis de tôles perforées selon NF 180 3310.2, moutures diamètres


200-250-315 et 400mm , hauteurs de 25 ou 50 à77 mm, ouvertures de 1
à 100mm

Accessoires : couvercles, rehausses standards ,rehausses, fonds et


couvercles spéciaux pour tamisage par voie humide

Interpretation : péser les refus cumulés pour chaque tamis et deduire le


pourcentage des passant refus puis tracer la coube granulometrique
Schéma : Colonne de tamis

Dimensions nominales des tamis.

Expression des résultats de la courbe


granulométrique type

Les pourcentages des refus cumulés, ou ceux des tamisats cumulés,


sont représentés sous la forme d'une courbe granulométrie en portant
les ouvertures des tamis en abscisse, sur une échelle logarithmique, et
les pourcentages en ordonnée, sur une échelle arithmétique. La courbe
est tracée de manière continue et ne peut pas passer rigoureusement
par tous les points.
Courbe type

Sémaine du 25 au 29/07

Coefficient d'aplatissement

But de l'essai

L'élaboration des bétons de ciment, ainsi que la réalisation des corps de


chaussées et des couches de roulement, necessitent de n'utiliser que
des granulats ayant une forme assez ramassée, à l'exclusion des
granulats plats. En effet, ceux-ci ne permettent pas de réaliser un béton
très compact, et, par ailleurs, en technique routière, ils ne peuvent être
utilisés car ils conduisent à des couches de roulement trop glissantes.

La détermination du coéfficient d'aplatissement est l'un des tests


permettant de caractériser la forme plus ou moins massive des
granulats.

Materiel nécessaire

Le coéfficient d'aplatissement s'obtient en faisant une double analyse


granulométrique, en utilisant successivement, et pour le même
échantillon de granulat.

· Une serie de tamis normalisés à mailles ,


· Une serie de tamis à fentes de largeurs normalisées

Forme d'un granulat et coéfficient d'aplatissement

La forme d'un granulat est définie par trois grandeurs géometriques :

· La longueur L, distance minimale de deux plans parallèles tangents


aux extrémites du granulat,

· L'épaisseur E, distance minimale de deux plans parallèles tangents au


granulat,

· La grosseur G, dimension de la maille carrée minimale du tamis qui


laisse passer le granulat. Le coéfficient d'aplatissement A d'un ensemble
de granulats est le pourcentage pondéral des élements qui vérifient la

relation :

Forme d'un granulat

Principe de l'essai

L'essai consiste en une double opération de tamisage :

Le tamisage classique sur une colonne de tamis normalisés à mailles


carrées afin de séparer les granulats en une succession de classes
granulaires d/D dont les dimensions sons telles que D = 1,25d.

De ce fait, les classes de grosseurs G ainsi définies sont telles qu'elles


suivent la progression géométrique des ouvertures des tamis utilisés au
cours de l'analyse granulométrique.
Les différentes classes granulaires d/D ainsi isolées sont tamisées une
à une sur une grille à fentes parallèles d'écartement e=d/1,58 (ce qui
correspond aussi à : E=d/2).

On peut donc associer à chaque classe granulaire d/D un tamis fente


correspondant de largeur E, ce qui permet de définir des coefficients
d'aplatissement Ai partiels. Il est ensuite possible de déterminer un
coefficient d'aplatissement global A.

La correspondance entre classes granulaires d/D et grilles à fentes de


largeur E est donnée dans le tableau

Tableau 3.2.1 : Correspondance entre classes granulaires d/D et largeur


E des grilles à fentes utilisées

Conduite de l'essai

On opère, comme dans l'analyse granulométrique, avec un échantillon

représentatif de masse M  0,2D, D - étant le


diamètre maximum des granulats en millimètres, et M la masse de
l'échantillon, exprimée en kg.

L'échantillon est tamisé sur un tamis de 4 mm d'ouverture et le refus de


masse M0, qui est pesé au gramme près, est utilisé pour la
détermination de A.
Le tamisage est effectué de telle manière que l'essai 3.1 et chaque
fraction d/D est pesée au gramme près, puis tamisée sur le tamis à
fentes d'écartement E correspondant (tableau 3.2.1). Le passant à
travers chaque grille est pesé au gramme près.

Expression du coefficient d'aplatissement A

Pour une classe granulaire d/D donnée, on peut définir un coefficient


d'aplatissement partiel.

avec Mgi = masse de la classe granulaire d/D,


Mei = masse passant à travers le tamis à fentes d'écartement E
correspondant.

Le coefficient d'aplatissement global A s'exprime en intégrant les valeurs


partielles déterminées sur chaque classe granulaire :

Il faut que la perte de matériaux pendant le tamisage soit telle que

M0 étant la masse de l'échantillon d/D écrêté de sa fraction 0/0,4 mm.

Modèle de feuille de calculs


Au Cameroun, on tolère 17%

25/07

ANALYSE GRANULO-SEDIMENTOMETRIE COMBINNEE NFP 94-


057

Le présent essai a pour but de déterminer la distribution pondérale de la


taille des particules d'un sol fin s'applique aux éléments fins d'un sol
nature de grains de diamètre inférieur à 80um.

Cet essai complète la granulométrie par tamisage

L'essai utilise les principes de stockes dans le cas des grains


sphériques de même masse volumique, la relation entre le diamètre des
grains et leurs vitesse une relation.

Les résultats sont présentés ci-dessous

-norme :NFP94-057

-tuf argileux

-pourcentage de passant au tamis 80um=73,12%

-masse volumique des particules solides testé=2,630


-mesures de la densité et de la température (voir tableau)

-caractéristiques du densimètre
H0=13cm,h1= 3.8cm,ht=18,4cm,vt=73cm3

-résultats du calcul des pourcentages voir tableau de calcul

-le pourcentage ramené a la masse initiale selon la NF P94-056(voir


tableau)

D'après la courbe granulométrique, déterminons CU,et CC

Cu=D60/D10=5/0.5=10 d'où granulométrie étalée

Cc=(D30)2/D60*D10=(2)2/0.5*(5)=1.6

*plus de la moitié des éléments (67%)>0.08mm et ont un diamètre>2mm

D'après le tableau de classification des sols

*Cu=10>4

*1<Cc=1.6<3 c'est un grave propre bien graduer

Les résultats obtenus montrent que, le cas des matériaux concasses,


plus la faction gravière est grossiere,plus le comportement réversible est
bon

Composition de ce sol

-cailloux 4%

-gravier 45%

-gros sable 41%

-sable fin 7%

Le fuseau enveloppe ici indique l'étendu maximale des variations des


valeurs

IDENTIFICATION
-norme NF EN 933-1

-échantillon d'essai labogenie

-date début de l'essai 20-12-10

-pourcentage des éléments

-4% cailloux

-45%gravier

-41%sable gros

-7%sable fin

-Cu=10 Dou granulométrie étalé

-Cc=1,6

-Domination

Cu=10 ,Cc=1,6 1<Cc<3 grave propre bien gradue

Voir annexes pour tableaux de calculs

26/07

ESSAI PROCTOR MODIFIE

BUT : cet essai a pour but :

- De déterminer la densité sèche maximale ;

- Et deduire la teneur en eau optimale , éléments constituant un


compactage efficace d'un remblai.

Il faut tenir compte des conditions naturelles et climatiques


spécifiques à chaque emprunt et chantier.

Il faut prélever 50 kg d'emprunt ;

Proctor modifié :4kg
CBR :14 à 18 kg

Terminologie :

Sol : mélange de grains solides, d'air, d'eau

Teneur en eau naturelle :teneur réelle du climat du site d'emprunt du


matériau

Teneur en eau optimum : quantité d'eau nécessaire et rationnelle dans


un matériau ou quantité dont le matériau a besoin pour atteindre son
optimum

Poids spécifique : correspond à la densité sèche maximale.

Compacité  : rapport volumique des grains solides et des vides d'air à


remplir

Les essais in situ déterminent la densité maximale sur le lieu d'essai à


l'aide d'un compacteur,

APPAREILLAGE :

Idem que le Proctor normal, avec ajout de :

Moule Proctor modifié ( poids du moule :4500 g)

Dame du Proctor Modifié

Procédé

Teneur en eau du proctor :7000gx 2% = 140g d'eau

-1er point, 140 g d'eau,55 coups

-2è point,140 g d'eau,45 coups

-3è point,140 g d'eau, 35 coups

-4è point, 140 g, d'eau, 25 coups

+ après demoulage prendre la teneur eau,


Chaque point correspond à un essai,chaque essai comprend 5 couches.

2è Essai : Vol. d'eau= 140 g, Utiliser le meme matériau ;

3è Essai :vol.d'eau= 140 g,utiliser le meme matériau.

27/07

Essai CBR

But : c'est determiner l'indice CBR après immersion du sol utilisé dans


la construction des ouvrages d'art ou assises de chaussées.

Principe : mésurer les forces à appliquer sur un poinçon cylindrique


pour faire pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de matériau
les valeurs de forces ayant provoquées des enfoncements
conventionnels sont rapportés au valeurs de formes observées sur les
matériaux de référence ce pour les mêmes enfoncements . Pendant la
confection des éprouvettes, il est indispensable de connaître les
caractéristiques, telle que la teneur en eau, la masse volumique sèche
et l'état de situation après les 4 jours d'immersion.

Poids moule :8000g

N° moule B Ela CIA

55 coups 25 coups 10 coups


Poids du matériau 5135 4878 4622
Poids moule 8000 7920 7980
Poids obtenu après essai

Voir résultats dans annexes

28et 29/07

Essai d'écrasement des buses en Béton armé

But :connaitre la résistance à l'écrasement de la busela buse doit


pouvoir supporter plus de 13 tonnes (essieu du Cameroun) par essieu ,
placée dans le sol comme ouvrage de franchissement, il est presque
similaire à l'essai d'écrasement du béton

Matériel :

-Presse hydraulique à écraser les buses, munies de comparateurs pour


la lecture des données.

-système de calage.

Données d'essais :

1er    Essai: Buse1, cet essai est à 110kn ; 1ère fissuration à 75kn ;

2ème  Essai : Buse2, diamètre 800mm

1ere fissure: 82kn

2eme fissure: 130kn

3ème Essai: Buse3, diamètre 1000mm, date de fabrication :


07/04/2011.

1ere fissuration : 105 kn

2ème fissuration : 130 kn

4ème  Essai, Buse4, date de fabrication : 15/06/2011

1ere fissuration :200kn (bonne buse)

Semaine du 1er au 5/08

Journée du 1er/08/2011

LABORATOIRE DE MECANIQUE SOL

Essais à réaliser

-Essai de cisaillement ;

-Essai oedonométrique ;
-Essai de perméabilité ;

-Densité apparente par mesure hydrostatique ;

-La teneur en eau .

En laboratoire de mécanique sol,on travaille sur des échantillons


intacts.

I-Essai de cisaillement

But :c'est de déterminer l'angle de frottement et la cohésion d'un


sol, on distingue deux sortes de cisaillement :

-cisaillement triaxial (le plan de rupture du sol n'est pas imposé) ;

-cisaillement rectiligne ou direct ou à la boite(le plan de rupture est


imposé).

Il existe 3 types de cisaillement

a) Non consolidé, non drainé : U U, cet essai est rapide ;

b) Consolidé, non drainé : C.U., cet essai est à moyen terme ;

c) Consolidé, drainé : C.D. ; cet essai est à long terme

Appareillage du triaxial :

- la presse triaxial ;

- la gamme de vitesse ;

- l'anneau de déformation ;

- la hausse

- la base ;

- le moule à 2 parites ;

- la pierre poreuse ;
- les papiers buvards ;

- le chapeau drainant ;

- tendeur de membranes ;

- les membranes ;

- l'échantillonneur manuel( genre de volent à presse permettant le


prelèvement des matériaux intacts apportés du chantier sous
parrafine et ou dans les tubes ;

- carottier diamètre 35mm et h=70mm.

02/08/2011

Appareillage de cisaillement :

-appareil de cisaillement direct ;

-un chariot ;

-l'anneau muni de comparateur ;

-support de comparateur ;

-un piston ;

- la gamme de vitesse ;

-les masses ;

-la cellules de cisaillement direct ou les boîte de Casagrande ,


composée de 2 parties(la base=pierre poreuse ;la hausse) ;

- papier filtre(buvard) ;

- carottier de cisaillement : Ø60mm, h=40mm ;

- démouleur.

Procédé :
-Prélevé l'échantillon avec l'échantillonneur manuel ;

- dimensionner dans le moule pour avoir une structure conique, puis


obtenir les dimensions standards Ø35mm, h=40mm ;

- prendre les différents poids des échantillons.

Pour l'essai réalisé au Labogénie-Yaoundé ;

-Poids des différents échantillons :

Echantillon1 :116,6g

Echantillon2 :117,6g

Echantillon3 :118,7g

Echantillon4 :119,9g

-Prendre les hauteurs des échantillons avec le pieds de coulisse, à 4


angles différents :

Echantillon1 :70mm ;70mm ;70mm ;70mm

Echantillon1 : 70mm ;70mm ;70mm ;70mm

Echantillon1 : 70mm ;70mm,72mm ;71mm

Echantillon1 : 70mm ;70mm ;70mm ;70,6mm

Pour calculer la moyenne, les différentes hauteurs permettent de


calculer la section et la hauteur.

III-Essai Densité Apparente par


mesure hydrostatique.
But : elle permet de connaitre la masse volumique des matériaux.

Appareillage :
-marmite chauffante ;

-la paraffine pour remplir et fermer les vides du matériau ;

-Les masses ;

- la balance hydrostatique ;

-après avoir recouvert le matériau de paraffine, on pèse le matériau


recouvert de paraffine

Mode opératoire :

-prélever les échantillons dans les carottiers directs ;

-peser les matériaux Pm(poids du matériau)+carottier :

I : 294,4 g

II :299,4 g

III :298,4 g

IV :297,8 g

- placer le carottier + matériau dans la cellule à l'aide du démouleur


ensuite introduire un papier buvard + pierre poreuse et piston ;

- passer à l'immersion pendant 24h.

Essai réalisé au Labogénie

Matériau+paraffine

Mat.1 : 468,1g

2 : 313 ,5g

3 : 280,1 g

-pesage à la balance hydrostatique composée d'un bocal et un panier


métallique ;
- tarer la balance à 150g ( poids de l'eau= 150g)

- Ne pas tremper la main dans l'eau pour ne pas avoir de perte, si oui,
rée talonner en ajoutant de l'eau.

Puis déduire la masse volumique.

03/07/2011

Essai triaxial (suite)

Mode opératoire :

1-enrobage du matériau ;

2-saturer le matériau ;

3-après lectures et déformation à la presse triaxiale, peser le matériau


et le passer à l'étuve dans le cas du CD.

· 1bar : lors du cisaillement direct, on lit des sur les données sur le
manomètre toutes les 15 sec.

Après essai, prendre la ?(teneur en eau) directe ensuite, puis le placer à


l'étuve pendant 24h pour en déduire la teneur en eau.

· 2bars :étalonner 2 fois, le déplacement reste le même , l'effort et la


chargent qui varient.

· 3bars : lorsque l'aiguille tourne et s'arrète, c'est la rupture.

NB : au cas ou les résultats d'un bar, de 2bars,ou de 3 bars ne sont


pas satisfaisants ; avec le 4ème essai renouveler .

Les déformations des essais de cisaillement triaxial

Ici, on a trois formes de ruptures :

- Rupture franche ;

- Rupture en demi-tonneau ;

- Rupture en tonneau.
ESSAI DE CISAILLEMENT RECTILIGNE

APPAREILLAGE :

-appareil de cisaillement rectiligne ;

-cellule de cisaillement rectiligne ;

-carottier Ø60mm, h=40mm ;

-1 démouleur ;

- 1 jeu de poids pour régler les pressions

On cisaille à : 1bar=ajout de 7,200 kg ;

2bars= 14,400 kg ;

3bars= 25,600 kg.

MODE OPERATOIRE :

- Prélever 03 éprouvettes à l'aide du carottier

- Prendre 02 tares numérotées pour la teneur en eau naturelle(w)

- Faire sortir chaque éprouvette de son carottier à l'aide d'un


démouleur ;

- Fermer chaque démouleur avec son couvercle ;

- Mettre la cellule dans l'eau pendant 24h, puis sortir les cellules de l'eau
et les placer chacune à son tour sur l'appareil de cisaillement direct ;

- Placer sur l'appareil une masse de 7,2 kg équivalent à 1bar et mesurer


les contraintes ;

- Réitérer la mesure des contraintes à 2 bars et à 3 bars ;

- Prendre 03 tares numérotées , mettre l'échantillon des démouleur


peser et passer à l'étuve à une température de 105°C pour obtenir la ?
après chaque cisaillement.
Cisaillement triaxial

Mode opératoire :

- Huiler l'intérieur du moule du carottier ;

- Mettre l'échantillon sur le carottier, faire descendre le moule d'un côté ;

- Remonter le moule et faire sortir l'éprouvette ;

- A l'aide d'un couteau, donner les dimensions du moule (Ø35mm ;


h=70mm)

- Démonter les moules et refaire la même opération pour les 3


éprouvettes restantes ;

- Prendre 4 éprouvettes ,les numéroter et peser ;

- Vider l'air dans les évents en y introduisant l'eau ;

- Mettre la membrane sur le tendeur de membrane et y introduire une


éprouvette ;

- Placer une pierre poreuse sur l'embase et au dessus de l'éprouvette ;

- Allonger la membrane, retirer le tendeur de membrane ;

- A l'aide du tendeur à membrane, derouler une 2è membrane sur la


1ère et placer 2 joint torique à la base et 1 au sommet ;

- Brancher le flexible de saturation qui relie la base et le chapeau


drainant ;

- Mettre la hausse de la cellule triaxiale et remplir la cellule de l'eau ;

- Répéter la même opération pour les 2autres éprouvettes ;

- Mettre la cellule triaxiale sur la presse, l'éprouvette sera saturée à


l'aide de la burette spéciale ;

- Après saturation, on cisaille à des pressions ä1, ä2 et ä3

Voir annexe de calcul


4/08

ESSAI LOS ANGELES

But : cet essai permet de déterminer la fragmentation mécanique de la


roche par un criblage donné( nouvelle norme 4/6,6/10,10/14).

Poids du matériau à utiliser :5000g

Essai pour étude d'une carrière ( densité apparente, analyse


granulométrique, coefficient d'aplatissement, los angeles,micro devals)

Mode Opératoire :

- Après concassage, procéder au criblage ;

- Faire le quartage pour effectuer l'analyse granulométrique (il faut 5-


7kg de granulat pour l'AG)

- Pour le poids spécifique( 300 à 600gou même 1000g)

- Pour la densité apparente, il faut un moule de 5000 cm3, poids du


moule 3500g, dans le cas ou il y a beaucoup de matériau, faire le
quartage, la hauteur de versement doit rester de 45 cm du niveau du
matériau tout au long de son déversement, temps de déversement :
5sec.

· Faire 4 essais puis déduire la moyenne

· Essai réalisé au Labogénie

1er essai :11000g

2ème essai :10900g

3ème essai :11140 g

4ème essai :10960 g

P.matériau =ÓP- P.moule

Densité= M/V=8,10
- Peser pour le los angeles(LA), 6kg au moins ;

- Pour le micro devals( MDE),500g

- Concassage

- Pesage

criblage
Essai L.A 4/6 6/10 10/14 10/25

(essai à sec)
Nbre de boules 7 9 11 12
Nbre de tour/par 15 minutes de l'appareil 500 Idem Idem Idem

Essai MDE

Essai humide

Quantité d'eau :2.5l
quantité de boules en grammes 3000 4000 5000
Nbre de tours en 2 h 1500 idem idem
Le lavage au tamis 1,6, puis séchage à l'étuve à 105°C, pesage et rapport LA/MDE.

Au Cameroun, le MDE est arrêté à 17%

05/8

ESSAI : POIDS SPECIFIQUE

Matériel : - 3 pycnomètres ;

- Cloche à vide ;

- Matériau ;

- Entonnoir.

Procédé :- prendre 300 g pour les sols grenus, 200 g pour les sols ;
- Retirer le poids des vides sur le poids du matériau spécifique pour
avoir le poids spécifique ;

- Insérer le pycnomètre à l'intérieur de la cloche à vide pendant 2h pour


retirer l'air et les gaz.

Résultats de L.A. :4381,2g . 10/14

((5000-R)/5000)1000=12,376< 35%

Semaine du 08 au 12/8

08/08/2011

RESUME DES JOURS ANTERIEURS

09/08/2011

ESSAI DE COMPRESSIBILTE

But de l'essai :

- Vitesse de tassement d'un sol par palier ;

- Pression de consolidation ;

- Coefficient de compression ;

- Coefficient de gonflement ;

ESSAI DE PERMEABILITE

But : détermination de la vitesse de passage de l'eau dans un


échantillon de sol .

On a 2 sortes de perméabilité :

- Perméabilité à charge variable ;

- Perméabilité à charge constante.

10/08
Essai d'extraction du bitume

Extraction du bitume :

Matériau : bitume,

Extraire le bitume et passer au pesage

- Passer à l' AG pour vérifier s'il correspond au fuseau granulaire( il faut


etre expérimenté)

- Matériel :

Extracteur ; toluène ; chauffe ballon ; potence ;pose ballon.

Procédé :

- Mettre de l'eau dans l'extracteur ;

- Ajouter de l'eau dans l'enrobé et placer dans l'extracteur ;

- Mettre en place le dispositif d'extraction en s'arrangeant à ce que


l'échantillon soit placé droit dans l'extracteur, l'essai a une durée de
5heures ;

- Prélever.

Il existe plusieurs classes de bit

Mes

DUIREZ :

Il caractérise les enrobés, le pourcentage doit être compris entre 5 et 6


%.

Procédé :

- Prendre 1000 g, le mettre à l'étuve à 150°C pour le rendre fluide ;

- Après passage à l'étuve,mettre dans le moule DUIREZ normal, après


l'avoir huiler pour faciliter le compactage( Ø : 8 cm)
- Pour le DUIREZ dilaté, prendre 3500 g de grave dilatés.

- Compactage : durée 1mn, puis le stabiliser pendant 5 mn ;

- Confectionne 8 éprouvettes

· 2 - densité hydrostatique

· 3-immersion après avoir dégagé l'air pendant 7jours à 18°C .

- Après on laisse refroidir

Pour refroidir, on peut soit laisser au repos pendant 24h ou mouiller


avec de l'eau et utiliser le démouleur.

Extraction du bitume :

- Filtrage de l'échantillon contenue dans la boîte dans un papier filtre.

11/08

· Extraction du Bitume

-pesage des éprouvettes et mesure des hauteurs successives 3 fois ;

- Passer les éprouvettes à la cloche à vide ;

- Placer les éprouvettes sur les granulats pour permettre

ESSAI OEDOMEDRIQUE/ESSAI DE COMPRESSIBILITE :

But : Déterminer la vitesse de tassement par palier.

Pour ce faire, il faut :

-Mesurer les différents indices de vides ;

-Mesurer les différents indices de gonflements ;

-Mesurer la pression de consolidation.

Lorsqu'on sature un matériau dans l'eau, les gaz sont dissouts ;


lorsqu'on applique une charge dans ce matériau, l'eau va s'échapper
ensuite, il va rester des vides et les grains solides vont combler ces
vides.

12/8

Appareillage :

- Carottier,Ø70mm,h=20mm;oedonométrique

- Presse oedométrique ;

- Support de comparateur ;

- Un piston ;

- Batterie ;

- Levier, ou on charge ;

- Chariot ;

- La cellule oedometrique ( base ; hausse),à la base on a un pierre


poreuse ;

· Piston de la cellule ;

· Le verre de la cellule.

· Les vises.

MODE OPERATOIRE :

- L'essai dure 15jours ;

- Le 1er  jour : prélèvement à l'aide de l'échantillonneur manuel ;

- Avant prendre le poids du carottier et ensuite prendre poids carottier


+poids matériau après avoir monté la cellule sur la presse, noter 0,05 ;

· Le 2ème jour pression 0.25bar = 1 kg

· 3ème jour pression 0,50 = 2 kg


· 4ème jour pression 0,75 = 3 kg

· 5ème jour pression 1 = 4kg

· 6ème jour déchargement à 0,25bar

· 7ème jour 0,50bar

· 8ème jour déchargement 0,50bar

· 9ème jour 1 bar = 4 kg

· 10ème jour 2bar ,ajout de 4 kg

· 11ème jour 4 bar= 8kg

· 12ème jour 8 bars=16kg

· 13ème jour déchargement total ;

Ayant déchargé, prendre la teneur en eau, après l'essai et mettre


ensuite à l'étuve.

· 14ème jour Prendre le poids sec du matériau ;

· 15ème jourcalcul du tassement.

Semaine du 15 au 19/8

15/8

Temps de lecture de l'essai par palier sauf pour le cas du


déchargement :

6sec , 15, 30 ,1min ,2,4 ,8,15,30,1h,2h,4h,24h.

Perméabilité:

Il existe 2types de perméabilités:

- La perméabilité à charge variable : au fur à et à mésure qu'on applique


les charges, le matériau tend à diminuer sa perméabilité ;
- La perméabilité à charge constante : il se fait en même temps que
l'essai de compressibilité.

Il existe 2 types de sols, les sols imperméables et les sols perméables.

Appareillage

- Idem que essai oedometrique ;

- Chronomètre ;

- Le perméamètre ;

- La pissette.

16/8

Mode opératoire :

-Injecter de l'eau dans le perméamètre jusqu'à 5cc ; pour un


perméamètre à charge constante, on utilise un moule et en fonction du
temps et le matériau, on relève la quantité d'eau en fonction du temps.

Voir annexe pour feuille de calcul ,s=0.03.S=38.48. ;

ho h
5cc 4.5CC
4.0
3.5
2.5
2.0cc
T1 K x 10-5 T2 K T3 K
5CC - 4.5cc 12sec. 1.3 14 1.17 13 1.26
5cc- 4.0cc 27 1.29 30 1.16 28 1.24
5cc - 3.5cc 43 1.29 47 1.18 45 1.23
5cc - 3cc 62 1.28 68 1.17 66 1.20
5cc- 2.5cc 85 1.27 93 1.16 89 1.21
5cc - 2cc ///// 1.26 /// 1.14 / 1.18
17/8

CONFECTION DES EPROUVETTES PRISMATIQUES

Pour essais mécaniques sur les ciments( essais d'identification des


ciment).

But : essai confection des prismes :

Essai d'identification du ciment en traction et en compression ;


vérification des classes vraies de ciment

Matériel :

- Rehausse ;

- Confectionneur d'éprouvettes prismatiques :éprouvette 4X4X16cm

Après confection des éprouvettes, laisser faire prise pendant 24 h

Et ensuite, démouler :

Appareillage :

-malaxeur ;

-pellette ;

-Balance de précision ;

-pissette ;

- une spatule ;

-règle ;

-plaque à marbre ;

-appareil à choc ;

-appareil de moule prismatique ;

-Eprouvettes ;
-raclette normalisée ;

-gamelles ;

-sables normalisés ( m=1350 g de granulometrie 0,2mm ;

-plaques de verre.

ESSAIS effectués au LABOGENIE :

CLASSE VRAIE :CIMENT AS

CIMENT NORME TS EN 197-1 CEM I 42,5R

PORLAND CEMENT

POIDS : 50KG

MADE IN TURKEY

MODE OPERATOIRE :

- Pour chaque ciment, utiliser 3 sables normalisés pour la confection


des éprouvettes ;

- Prélever 450 g de ciment ;

- Peser 225 g d'eau sachant que les proportions du ciment=1/3 sable.

- Introduire 225 g d'eau + 450 g de ciment pendant 30 sec. ;

- Lorsque la machine ronfle ; verser du sable qui passe au malaxage


pendant 30 sec. ;

- Après les 30 sec, le malaxeur malaxe beaucoup plus rapidement


pendant une minute ;

- Après les une minute, on racle les parois de la cuve pendant 90 sec. ;

- Ensuite le malaxeur se remet en marche pendant 1 min de manière


rapide.

18/7
Analyse granulométrie du ciment :

Il consiste au tamisage de 100 g de ciment.

Essai de consistance :

But : détermination optimale de la quantité d'eau de gâchage des


ciments.

Matériel : -balance électrique ;

-malaxeur ;

-appareil de Vicat ;

- moule tronconique ;

Matériau : -eau ;

-ciment.

Mode opératoire :- péser 141g de ciment, puis l'introduire dans


l'éprouvette et mettre en marche le malaxeur ;

- Racler le malaxeur et introduire dans le moule tronconique le


melange ;

- Puis passer à l'appareil vicat.

La pate est à consistance normale lorsque la sonde métallique atteint


une valeur égale à 6 .

· 2ème essai : valeur de consistance :12

Il y a peu d'eau=131 g

· 3ème essai : valeur de consistance 3, il ya trop d'eau= 140g

· 4ème essai :137g

19/8

Surface de Blaine :
But : L'essai a pour but de calculer le débit d'air susceptible de passer à
travers la poudre.

La surface massique du ciment étudié n'est pas mesurée directement,


mais par comparaison avec un ciment référence dont la surface
massique est connue. Il s'agit de faire passer un volume d'air connu au
travers d'une poudre de ciment. Toutes choses étant égales par ailleurs,
plus la surface massique de cette poudre est importante et plus le
temps t mis par l'air pour traverser la poudre est long. Dans les
conditions normalisées décrites, la surface est proportionnelle à

· Appareillage : Un appareil appelé «Perméabilimètre de Blaine». Il se


compose pour l'essentiel d'une cellule dans laquelle est placé le ciment
à tester et d'un manomètre constitué d'un tube en verre en forme de U
rempli, jusqu'à son repère inférieur d'une huile légère. La cellule est
équipée d'une grille en sa partie inférieure. Un piston sert à tasser le
ciment dans la cellule sous un volume V défini.

· Une balance précise à 0,001 g.

· Un chronomètre précis à 0,2 s près.

· Du ciment de référence de surface massique (S0)et de masse


volumique ( ñ0) connues.

· Des rondelles de papier filtre adaptées au diamètre de la cellule.

· Du mercure pour mesurer le volume V de la couche tassée.

· Un thermomètre précis à 0,1 °C près pour mesurer la température de


l'air.

Surface Ciment étalon, S=3340 Cm²/g

d =3,12 g/cm²

Semaine du 22 au 26

22/8

Le liant hydraulique dont on désire mesurer la surface spécifique doit


être à porosité constante (égale à 0,500).
- Méthode : peser à 0,01 g près, une masse m de liant telle que, compte
tenu de son volume V après tassement dans la cellule, sa porosité soit
égale à 0,500.

- La masse de matière à prendre s'écrit: m = (1 - e) ñV


ñ - masse volumique
V - volume utile de la cellule.

Placer la grille au fond dela cellule. Appliquer sur cette grille, au moyen
d'une tige à face inférieure plane et d'une équerre, un disque neuf de
papier filtre.

Verser le liant dans la cellule en utilisant un entonnoir.

Donner quelques légères secousses à la cellule pour niveler la couche


supérieure du liant, puis placer sur celui-ci un autre disque neuf de
papier filtre.

Tasser avec précaution au moyen du piston en évitant la remontée de la


poudre au-dessus du papier filtre jusqu'à ce que le collier vienne buter
contre le haut de la cellule.

Retirer le piston lentement (Il est commode de pratiquer une légère


rotation alternative).

Vérifier le niveau du liquide du manomètre qui doit affleurer au trait


inférieur. Enduire de vaseline la partie rondée de la cellule et la placer
sur son ajutage en lui imprimant un léger mouvement de rotation pour
répartir la vaseline; veiller au cours de cette opération à ne pas altérer le
tassement de la couche.

Aspirer lentement au moyen de la poire l'air du tube jusqu'à ce que le


niveau du liquide atteigne le trait supérieur. Fermer le robinet. Mettre en
marche un chronomètre sensible au cinquième de seconde quand le
niveau de liquide atteint le deuxième trait.

L'arrêter quand le niveau de liquide atteint le troisième trait.

Noter le temps écoulé t ainsi que la température de la pièce.

Faire trois mesures et prendre la moyenne arithmétique des trois temps.

La surface spécifique est calculé par la formule:


. S - Surface spécifique (cm2/g).
. k - Constante del'appareil.
. e - Porosité de la couche tassée
. t - Temps mesuré en secondes.
. ñ Masse volumique (g/cm3).
. ç Viscosité de l'air à la température d'essai (en poises).

Étalonnage de l'appareil:

23/8

(a) Détermination du volume V de la couche tassée.

Enduire la paroi intérieure de la cellule d'une très mince pellicule d'huile


pour éviter l'amalgame. Placer la grille au fond de la cellule, puis deux
disques de papier filtre appliqués sur la grille. Remplir la cellule jusqu'au
bord avec du mercure, en chassant les bulles d'air adhérant aux parois.
Niveler la surface de mercure en appliquant une lamelle de verre sur le
sommet de la cellule. Puis recueillir dans un récipient taré le mercure se
trouvant dans la cellule, et peser à 0,01 g près - soit (m1) la masse en
gramme du mercure utilisé.

Préparer ensuite la cellule dans les conditions prévues pour l'essai, avec
une quantité de ciment portland telle que la couche obtenue soit
suffisamment comprimée (2,8 à 3 g), (Il est nécessaire que la poudre
soit plus compacte pour l'étalonnage que pour les essais, afin d'éviter
son tassement par le mercure), et refaire avec du mercure les
opérations décrites à l'article précédent - soit ( m2) la masse, en
gramme, du mercure utilisé.

Le volume de la couche tassée est obtenu par la formule:

V - Volume del acouche tassée (cm3).


m1 et m2 - Masse de mercure (g)
ñ.Hg Masse volumique du mercure à la température d'essai (g/cm3)
( voir en annexe, les valeurs ñ.Hg)

Répeter la détermination de façon à obtenir deux valeurs différents de


moins de 0,01 cm3 et adopter leur moyenne.

(b) Détermination de la constante k de l'appareil.

Avec une poudre étalon de surface spécifique et de masse volumique


connues, opérer selon le processus décrit à l'article précédent.

Calculer k en appliquant la formule fondamentale:

La valeur adoptée sera la moyenne arithmétique résultant de trois prises


d'échantillons différentes.

ESSAI DE PRISE

But :c'est de déterminer le temps de prise d'un ciment et le temps


de malaxage qui s'écoule entre le gâchage et le debut de prise

Equipement nécessaire

- Salle climatisée: L'essai doit se déroule dans une salle, dont la


température est de 20° C#177; 1° C et dont l'humidité relative est
supérieure à 90%. A défaut d'une telle humidité relative, l'échantillon
testé pourra, entre deux mesures, être entreposé dans de l'eau
maintenue à 20° C#177; 1° C.

- Malaxeur normalisé: avec une cuve de 5 litres de contenance et d'une


pale de malaxage pouvant tourner à 2 vitesses ( dites lente 140 tr/mn et
rapide 285 tr/mn ).

- Appareil de VICAT ( du nom de l'ingénieur français ). L'appareil est


composé d'un moule tronconique de 40 mm de hauteur et d'une tige
coulissante équipée à son extrémité d'une aiguille de 1,13 mm de
diamètre.

- Balance précise à 0,1 g près.


- Chronomètre précise à 0,1 s près.

24/8

Conduite de essai

Le mode opératoire de l'essai est fixé par la norme EN 196-3. Il s'agit de


confectionner une pâte de consistance normalisée:

On préparera 2 Kg de ciment, une pâte pure de rapport E/C=0,26. Ceci


permettra de préparer 5 moules. Pour accélérer les phénomènes, on
dissolvera dans l'eau de gâchée du chlorure de calcium (CaCl2) en
prenant comme poids de CaCl2, 2% du poids d'eau calculé pour la
gâchée. On versera l'eau avec l'accélérateur de prise dissous dans la
cuve du malaxeur, contenant le ciment, on déclenchera les deux
chronomètres, ( un pour la gâchée, un autre pour base du temps, pour
la manipulation ).

La pâte est alors rapidement introduite dans le moule tronconique posé


sur une plaque de verre, sans tassement ni vibration excessifs. Il faut
enlever l'excès de pâte par une mouvement de va-et-vient effectué avec
une truelle maintenue perpendiculairement à la surface supérieure du
moule. Puis l'ensemble est placé sur la platine de l'appareil de vicat.

Quatre minutes après le début du malaxage, l'aiguille est amenée à la


surface de l'échantillon et relâchée sans élan ( sans vitesse ). L'aiguille
alors s'enfonce dans la pâte. Lorsqu'elle est immobilisée ( ou après 30 s
d'attente ), relever la distance d séparant l'extrémité de l'aiguille de la
plaque de base.

25/8
Recommencer l'opération à des intervalles de temps convenablement
espacés ( ~ 10-15 mn ) jusqu'à ce que d= 4mm #177; 1mm.

Cet instant mesuré à 5 mn près est le temps de début de prise pour le


ciment concerné ( étudié )

Equivalent de sable

La propreté des granulats peut s'apprécier de différentes façons telles


que l'essai au bleu de méthylène, d'équivalent de sable à 10 % de fines
etc., mais dans ce cours, on va présenter seulement l'essai d'équivalent
de sable.

26/8

But de l'essai

Cet essai a pour but de mesurer la propreté des sables entrant dans la
composition des bétons. L'essai consiste à séparer les flocules fins
contenues dans le sable. Une procédure normalisée permet de
déterminer un coefficient d'équivalent de sable qui quantifie la propreté
de celui-ci.

Principe de l'essai
L'essai est effectué sur la fraction 0/2 mm du sable à étudier. On lave
l'échantillon, selon un processus normalisé, et on laisse reposer le tout.
Au bout de 20 minutes, on mesure les éléments suivants :

- hauteur h1 : sable propre + éléments fins,

- hauteur h2 : sable propre seulement.

On en déduit l'équivalent de sable qui, par convention est . L'essai dit


d'équivalent de sable - permet de déterminer le degré de propreté du
sable :

Selon que la hauteur h2 est mesurée visuellement ou à l'aide d'un piston,


on détermine ESV (équivalent de sable visuel) ou ES (équivalent de
sable au piston)

Schéma de principe de l'équivalent de sable

Annexes et feuilles de calculs

Conclusion :
Aucun pratiquant digne de ce nom dans le domaine du génie civil ne
peut maîtriser l'art de construire sans pouvoir affronter les problèmes
immenses et complexes que posent les couches d'assise des
fondations, la stabilité des remblais ou même encore de nombreuses
roches utilisées dans la fabrication des matériaux de construction.
L'interférence , la juxtaposition et la diversité des difficultés liées à un
ensemble de paramètres naturels et artificiels amènent tout ingénieur ou
concepteur à s'imprégner, mieux , à comprendre et à anticiper, par la
connaissance des phénomènes physiques, comportementaux aléatoires
des sols. L'observation à la base de l'étude des sols m'a, édifié, et
renforcé les connaissances théoriques avec beaucoup de curiosité et
surtout de curiosité pour faire de moi, de nous, d'être les «  élus ».la
disponibilité du personnel,et surtout de nos encadreurs du LABOGENIE
nous a permis d'être vraiment en confiance et dans les bonnes
conditions d'acquérir le maximum de leur expérience et connaissance :
merci pour tout !

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