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REMERCIEMENTS

Nos remerciements sont d’abord adressés :

Au Dieu tout puissant qui a permis que nous soyons en état de santé morale et physique

Ils vont aussi à l’endroit du :

❖ Pr Benjamin Alexandre NKOUM (directeur de l’ESS de l’UNIVERSITE

CATHOLIQUE D’AFRIQUE CENTRALE) ;

❖ Dr KENGNE Michel, responsable de Master en microbiologie à l’ESS/UCAC

❖ Chef de département de microbiologie de l’Université de Yaoundé1, Pr ZEBZE

❖ Aux ainés académiques qui nous ont encadres pendant cette période de stage ;pour leurs
collaborations, assistances, conseils, générosités, orientations, et aussi pour leur accueil.

INTRODUCTION
Dans le cadre de son programme de formation des professionnels de la santé, l’Ecole des
Sciences de la Santé (ESS) de l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) envoie
chaque année ses étudiants en stage d’imprégnation professionnelle, le but de ces stages étant
la mise en pratique des savoirs théoriques reçus à l’école et de familiariser ces derniers au
fonctionnement des laboratoires. C’est pour cette raison dans le cadre de notre programme de
master, il est prévu pour le niveau 2 un stage d’une durée d’un mois en entreprise. Nous avons
donc été admis à partir du 07 JUIN au 02 JUILLET 2021 au laboratoire de microbiologie
alimentaire et environnemental de l’UY1. Ceci dit, ce stage d’application en microbiologie
alimentaire et environnemental avait pour objectif général l’imprégnation aux différentes
techniques utilisées au laboratoire d’Hydrobiologie et environnement de l’UY1. Il sera
question pour nous de présenter le laboratoire, parlé des activités menées, observées et appris
ensuite donner des suggestions.

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE


L’Institut d’Etudes Universitaires voit le jour au Cameroun en octobre 1961. En 1962,
l’Institut se transforme en Université Fédérale du Cameroun. La dénomination d’Université
de Yaoundé date de 1973. Lors de la réforme et de la décentralisation universitaire de 1993,
elle est scindée en deux universités : Yaoundé I reste sur l’ancien site à Ngoa-Ekelle et
Yaoundé II s’installe à Soa dans la périphérie de la capitale.

C’est en 1961 qu’un décret instituant l’Institut national d’études universitaires a


permis l’organisation de cours de lettres, droit et sciences économiques. L’année suivante voit
la création de l’Université fédérale du Cameroun. La dénomination d’Université de Yaoundé
lui est donnée en 1973; en 1993 – la politique camerounaise en matière d’éducation se
caractérisant actuellement par une volonté de décentralisation universitaire -, elle est divisée
en deux universités: Yaoundé I et Yaoundé II.

L’Université de Yaoundé I accueille près de 14 000 étudiants dans ses sept


établissements d’enseignement.

Structure administrative

La structure administrative de la Faculté des Sciences comprend, outre le Doyen qui


en assure la direction et la coordination de l’ensemble des Services : une Assemblée de
Faculté, Un Conseil de Faculté et des Services administratifs.

Le Doyen est assisté de trois vice-doyens

Un vice-doyen chargé de la Programmation et du Suivi des Activités Académiques ;

Un vice-doyen chargé de la Scolarité, des Statistiques et du Suivi des Etudiants ;

Un vice-doyen chargé de la Recherche et de la Coopération.

Les Services administratifs sont composés de

Une Division administrative et financière ;

Une Division des affaires académiques, de la scolarité et de la recherche.

Les départements d’enseignement suivants y sont ouverts :

Département de Biochimie

Département de Biologie et Physiologie Animales


Département de Biologie et Physiologie Végétales

Département de Chimie Inorganique

Département de Chimie Organique

Département d’Informatique

Département de Mathématiques

Département de Microbiologie

Département de Physique

Département des Sciences de la Terre et de l’Univers

1- PRESENTATION DU LABORATOIRE D’ HYDROBIOLOGIE

Le laboratoire d’ hydrobiologie est situé au département de microbiologie de la


Faculté des Sciences de l’Université de Yaoundé 1 au sous-sol du 1 er bâtiment extension. Il
est ouvert tous les jours ouvrables et les week-ends en fonction des séances de travail des
étudiants. Il a en son sein deux salles de manipulation :

- La première comporte plusieurs paillasses (volumétrie, observation, le four, les


congélateurs et frigos, la balance électronique, régulateur de tension, hotte de sécurité
microbiologique…), plusieurs paillasses et une table d’étude.

- La deuxième salle comporte également plusieurs paillasses : volumétrie, observation


et un vestiaire.
2- ORGANIGRAMME DE LA FACULTE DES SCIENCES
CHAPITRE 2 : Activités Menées

Tout d’abord quand on nous a donné l’accès au laboratoire, nous avons fait une prise de
contact avec nos aînés qui étaient là pour nous encadrer ; ensuite on nous a présenté le
laboratoire.

I- Les bonnes pratiques au laboratoire


Ici ça concerne tout ce qui entre dans le laboratoire donc la présentation proprement dite et la
présentation de tout le matériel utilisé. Tout d’abord nous devons être vêtus d’une blouse
blanche pour entrer au laboratoire et des chaussures fermées. Dans le laboratoire
d’hydrobiologie et environnement on y trouve un poste au niveau de la volumétrie, ce poste
est constitué de la verrerie et un poste microscopique pour évaluer les paramètres biologiques.

Au poste de microscopie on utilisait une loupe Wild M5. La loupe binoculaire WILD
HEERBRUGG M5 est composée de métal et de matière plastique beige. Elle permet un
grossissement de l'objet observé immobilisé au moyen d'une fixation sur la platine. La mise
au point se fait par deux molettes interdépendantes qui déplacent le tube le long de la colonne.
Les oculaires permettent aussi un grossissement de huit fois la taille de l'échantillon. Elle est
utilisée pour visualiser les zooplanctons (animaux microscopiques vivants dans l’eau et
entraînés par le courant). Le prélèvement du zooplancton se fait avec un filet de porosité 65
microns et l’observation se fait à la loupe au grossissement 10 à 50 pour les petites tailles, on
observe les rotifères, les copépodes et les caudifères.

On utilise aussi un microscope binoculaire pour visualiser les phytoplanctons. Après


prélèvement on filtre au moins 30 litres d’eau, puis on fixe au lugol ou à l’alcool parce qu’il
colore les cellules de phytoplancton et rend facile l’observation.

Nous avons aussi le microscope à chambre clair qui sert à reproduire facilement, par le dessin,
un objet vu au microscope. On l'utilise aussi pour mesurer le grossissement de ce dernier.
L'instrument doit être positionné au-dessus de l'oculaire du microscope par l'intermédiaire
d'un collier qui enserre l'extrémité supérieure du tube optique et permettre une observation
classique à travers l'oculaire. Ce dessin permet de mettre en évidence les caractères
morphologiques de l’organisme en question pour être certain de l’espèce.
Ce laboratoire est aussi constitué d’une partie respirométrie pour pouvoir connaître la quantité
de matières organiques présentes dans l’eau.

Aussi équipé d’une sorte de placard pour garder les sacs et autres.

II- Pratiques
Pour l’analyse de l’eau dans ce laboratoire nous avons une méthodologie à suivre :

1- Dosage de l’alcalinité

L’alcalinité de l’eau se définit comme la somme des charges des acides inactifs (conjugués
des bases fortes) tels que Na+, Ca2+, diminuée de la charge des bases inactives (conjuguées
des acides forts) telles que Cl–, NO3–, SO42–.
Par suite de la neutralité électrique de la solution, c'est aussi la somme des charges des bases
faibles (carbonate, hydrogénocarbonate, borate, silicate, phosphate, etc.).
L'alcalinité des eaux naturelles résulte de l'altération des minéraux des roches. Ainsi
l'altération des feldspaths des granites libère les cations inactifs Na+, K+, Ca2+ alors que les
anions (aluminate et silicate) sont des bases faibles et surtout sont incorporés dans des
minéraux argileux. De même, les pyroxènes des basalteslibèrent le cation Mg2+ et
l'anion silicate. La dissolution de la calcite des calcaires fournit l'ion Ca2+ inactif et l'ion
carbonate CO32– base faible ; elle augmente donc l'alcalinité. Par contre, la dissolution
du gypse (sulfate de calciumhydraté), produisant les ions Ca2+ et SO42– tous deux inactifs et de
charges opposées, ne la modifie pas.
L'examen simultané des variations de l'alcalinité et du carbone inorganique dissous (CID),
somme des concentrations des ions HCO3–, CO32– et de CO2 dissous, est la façon la plus exacte
et la plus simple d'étudier des problèmes tels que l'équilibre calco-carbonique, l'absorption du
CO2atmosphérique par l'océan et l'acidification de l'eau de mer.
L’alcalinité est mesurée par titrages avec un acide fort (HCl, HNO3).
Au fur et à mesure du titrage, le pH diminue. Lorsque l’échantillon contient des carbonates,
un premier point d'équivalence peut être observé aux environs de pH=8,3. Ce point
correspond à la transformation des ions carbonate en bicarbonate. L’alcalinité est mesurée au
deuxième point d’équivalence, celui correspondant à la transformation du bicarbonate
en acide carbonique. Ce point d’équivalence se trouve aux environs de pH=4,3.
La nitrification et la précipitation de carbonate de calcium diminuent l'alcalinité. La
dissolution de carbonate de calcium l'augmente.
Ici le dosage s’effectue comme suit : mettre l’acide sulfurique dans une burette graduée,
prélever 50ml d’échantillon puis ajouter l’indicateur coloré qui est le rouge vert
bromomethyleressor, mettre le barreau aimanté puis brancher l’agitateur ; ouvrir
progressivement le robinet et laisser couler quelques gouttes d’acide sulfurique en observant
le changement de coloration. Le titrage s’arrête lorsque la solution vire au jaune et le niveau
d’acide sulfurique est relevé.

2- Dosage par spectrophotométrie (Dr 3900 marque de l’appareil)

Ce système est conçu pour fournir des résultats précis en assistant l'opérateur pour chacune
des étapes nécessaires à son analyse :
• Préparation d'échantillons : réduction du temps de manipulation, et dosage précis
• Analyse d'échantillons tests : reconnaissance automatique des tests, numéro de lot et date
d'expiration enregistrés etc.
• Résultats documentés : gestion de données souple, cartes de contrôle
Le sepctrophotomètre DR3900 permet pour chacune de vos analyses de routine, d'optimiser
vos processus de gestion et de rendre des rapports significatifs. Il permet le contrôle de
l'ammonium, de la DCO, du phosphate, du Nitrate et de nombreux autres paramètres tout
aussi simplement. La manipulation des tests et le spectrophotomètre sont conçus afin d'éviter
tout risque d'erreur lors de vos analyses de l'eau.

 Mesure de la matière en suspension et de la couleur


Ici on doit ressortir les longueurs d’ondes de chaque échantillon. Pour ça il faut allumer
l’appareil, choisir le programme en fonction de ce qui est recherché et la longueur d’onde de
la mesure va apparaître. Ensuite mettre un témoin et vérifier qu’il soit égale à 0, puis mettre
les échantillons et lire. Il y’a pas de réactifs utilisé.

 Dosage du nitrite et de l’azote ammoniacal


Prelever 10ml de l’échantillon, introduire dans les tubes à hémolyse puis choisir le
programme, mettre le témoin. Pour le dosage de l’azote introduire trois gouttes de réactifs de
sel de Rochel et cinq gouttes de Nessler, attendre 10 minutes et passer à la lecture. Pour le
dosage du nitrite mettre les gélules de nitrite vert 3 dans chaque tube et attendre 20 minutes
avant la lecture au spectrophotomètre.

 Dosage du phosphate
Il s’agit de la détermination de la teneur d’eau en phosphate en utilisant les gélules de
phosphate vert III. La valeur du phosphate est comprise entre 0 et 2,21 donc l’issue la valeur
est supérieure à celle de référence on dilue la solution pour obtenir une valeur et lorsqu’elle
est inférieure on ramène la valeur à 0.

En ce qui concerne l’interprétation des résultats après cette pratique elle se fait grâce aux
normes qui régissent la qualité écologique des eaux. Pour ça nous utiliserons les normes de
qualité des eaux de surface.

III- Activités menées par le laboratoire

Les études de qualité des eaux naturelles comportent trois étapes :

 l'échantillonnage,
 l'analyse,
 l'interprétation.

L'échantillonnage.

L'échantillonnage est primordial car il conditionne la pertinence de l'analyse. Il doit être de


qualité mais également représentatif de ce que l'on veut analyser.

Les échantillons d'eau doivent être prélevés dans des récipients propres, rincés plusieurs fois
avec l'eau à analyser, puis fermés hermétiquement sans laisser de bulles d'air dans le flacon.

Le contrôle écologique de la qualité de l’eau se fait selon les paramètres physico-chimiques


suivant :

 Paramètres physiques :
- Matière sèche
- Matière volatile
- Matière en suspension
- Matière volatile en suspension
- Turbidité
- Couleur
- Température….
 Paramètres chimiques :
- Phosphore total
- Azote ammoniacal
- Azote total
- Phosphate
- Alcalinité
- Équitox
- Matière oxydable…
 Paramètres biologiques
- Indices de coliformes
- Agent infectieux

Eléments d'interprétation

 Eaux souterraines.

La caractérisation des eaux souterraines concerne essentiellement l'analyse des


paramètres de base (pH, température et conductivité) des ions majeurs et d'éventuels
éléments traces. Les analyses des isotopes ne sont pas évoquées ici.

La conductivité, la température et le pH permettent de définir les caractéristiques


fondamentales de l'eau. La recherche des contrastes de ces paramètres entre différents points
de mesures facilite la mise en évidence de zones d'alimentation, de pollution ou de géologie
différente.

 Eaux de surface.

Le pH, la conductivité, l'oxygène dissous, la température et la turbidité sont mesurés in


situ. Ils permettent une première estimation de la qualité du milieu.
Les phosphates, l'ammoniac, les nitrates et le fer permettent d'apprécier l'impact de rejets
polluants. Les analyses bactériologiques confirment, en général, la pollution microbienne de
ces eaux de surface et permettent d'en fixer l'importance.

Les indices biologiques sont surtout intéressants pour les eaux courantes. Les périodes et les
stations d'études doivent être choisis pour cerner au mieux la variabilité spatiale et temporelle
de la qualité du milieu (cf. paragraphe relatif à l'échantillonnage).
CHAPITRE 3 : APPORT DU STAGE, DIFFICULTES RENCONTREES, SOLUTIONS
PROPOSEES

1- APPORT DU STAGE

Ce stage a quand même été très bénéfique pour nous car il nous a permis en général de nous
familiariser avec les étapes d’analyse de l’eau. Connaître les étapes à réaliser pour pouvoir
analyser une eau peu importe là où elle a été prélevée.

2- DIFFICULTES RENCONTREES

Etant donné que notre stage était pour une durée d’un mois nous n’avons pas eu l’occasion
d’observer l’analyse en général donc depuis l’échantillonnage, nous n’avions pas eu cette
chance d’aller sur le terrain nous même recueillir de l’eau et analyser. Et aussi l’étape
microscopique pour identifier les microorganismes présents dans l’eau,

3- SOLUTIONS PROPOSEES

Il faudrait que l’Ecole des Sciences de la Santé de l’UCAC ait en son sein un laboratoire de
microbiologie alimentaire et environnemental et que la période de stage soit plus
considérable. Il serait aussi important d’insérer un stage pratique en microbiologie alimentaire
et environnementale depuis la première année.
CONCLUSION

Au terme de notre stage, force est de constater que la période passée au sein du laboratoire
d’hydrobiologie de l’UY1 a été bénéfique. Nous avons eu l’opportunité d’observer les
différentes étapes d’analyse d’une eau.. Tout au long de cet apprentissage, nous avons été
encadrés de manière respectueuse, aimable et patiente par des aînés académiques qui ne se
lassaient pas de répondre à nos préoccupations dans la mesure du possible et qui nous
mettaient face à des responsabilités tout en étant là en cas de soucis. Cette expérience fut très
appréciée parce qu’on a appris quelque chose de nouveau et pour l’ambiance de travail. Nous
espérons vivement que les connaissances et aptitudes acquises durant ce stage nous serons
utiles dans nos futures expériences professionnelles.

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