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Approche théorique.
Fabien Deloche
20 juin 2006
INTRODUCTION
"L’estime de soi est une dimension fondamentale de notre personnalité. Pour nous sentir bien
dans notre peau, nous avons besoin d’être aimés et appréciés et de nous sentir compétents.
Ce besoin de valorisation aux yeux des autres guide toutes nos activités. Porter un regard
positif sur nous-mêmes est donc vital pour notre équilibre psychologique, car il nous donne le
sentiment de sécurité interne nécessaire pour faire face aux difficultés de la vie. Un jugement
négatif, par contre, entraîne des souffrances pouvant avoir des conséquences désastreuses sur
l’épanouissement d’une personne et sur l’efficacité de ses actions." (Jenboubi, 2002)
Ce mémoire représente un travail introductif d'un projet de recherche ambitieux qui s'intéresse à ce
que nous avons appelé le "Management humaniste des Hommes" qui s'inscrit à la fois dans le courant
humaniste né avec Maslow et Rogers et dans le mouvement actuel de la performance, et du
développement durable qui veut concilier l'économique et le social.
L’objectif de ce mémoire est d'étudier par une approche théorique la pertinence de l'utilisation
du concept d'estime de soi en management.
Nous nous intéresserons particulièrement à l'estime de soi du manager.
La conjecture initiale est l'existence d'un lien entre l'estime de soi du manager, la qualité de
management et le développement durable.
Pour imager : le bilan d'une organisation (valeur que l'organisation se donne à elle-même) serait en
lien avec le bilan social (valeur que l'organisation a des interrelations humaines), lui même en lien
avec le bilan personnel du manager (valeur que la personne se donne à elle-même = estime de soi).
Après une situation historique personnelle de ce projet, le mémoire sera organisé en 3 parties.
La première, vise à décrire le cheminement du management à l'estime de soi qui nous a permis de
poser notre conjecture initiale.
La deuxième partie, de l'estime de soi au management, dans un premier temps, vise à définir, à
travers une revue de littérature, le concept d'estime de soi. Nous proposerons à l'issue une définition
complexe de l'estime de soi. Puis seront développées les interactions possibles entre l'estime de soi
et le management. Enfin nous conclurons sur la pertinence d'étudier le concept de soi en science du
management.
La troisième partie, le management de l'estime de soi, consiste à ouvrir des voies de recherche sur
le champ du lien entre l'estime de soi et le management, mais également sur les orientations
possibles du management de l'estime de soi. Dans un premier temps nous ferons une revue des
échelles de mesure de l'estime de soi qui pourra servir de base de réflexion pour les recherches à
venir. Un second temps, permettra de poser les bases, d'un projet de recherche visant à étudier de
manière empirique le lien entre l'estime de soi des managers et l'impact sur le management. Enfin
nous conclurons sur une note philosophique à propos des messages que nos ancêtres nous ont
légués, il y a plus de 2500 ans.
PREAMBULE
Ce préambule vise simplement à positionner ce travail de recherche dans un contexte historique
personnel et professionnel.
Tout a commencé…
J'ai commencé mon parcours professionnel en 1992, en pleine crise dans la Vallée de l'Arve
en Haute-Savoie. Alors Technico-commercial pour une entreprise travaillant en sous-traitance
industrielle pour les plus grands équipementiers, constructeurs d'automobiles et
d'électroménager j'avais en charge notamment, l'amélioration du service client.
Le contexte à cette époque était : de répondre à une demande de baisse des prix de 30% des
donneurs d'ordres et de répondre à un cahier des charges qualité grandissant en exigences
de manière exponentielle.
La sanction à défaut était de perdre le marché. Chaque mois, des sociétés de la vallée
fermaient ou licenciaient et j'ai vu partir 10% de l'effectif de la société en 2 ans.
Ce contexte, qui nous est malheureusement familier aujourd'hui, était alors bien nouveau pour
un pôle industriel jusqu'ici épargné par la crise.
Réaction managériale
Les managers comme toute l'entreprise étaient sous tension avec comme enjeux "faire plus et
mieux, en consommant moins de ressources" avec un marché qui s'emballe dans cette
dynamique aux ruptures violentes.
A compétitivité, rentabilité, productivité, qualité… le management a répondu organisation,
optimisation. Réingéniering, kaizen, admec, chrono analyse, FIFO, 5S, SPC, kanban… toute
la panoplie du manager industriel fut utilisée avec une grande nouvelle, celle dont tous les
espoirs étaient : la démarche ISO 9000.
Initialement crée, dans sa philosophie, comme outil de management elle fût vite détournée en
course au Label. Les actions de progrès se sont transformées en action de cosmétique au
rythme de l'évaluation externe, et le processus était devenu responsable de tout. D'un autre
côté le financier, s'arrachait les cheveux entre les encours clients et fournisseurs, le
responsable achat essayait de tordre le cou aux fournisseurs au moins aussi fort que nos
clients le faisaient avec nous.
Et du coté humain ?
L'humain "y'avait pas le temps pour ça !". Pourtant chacun semblait de la direction aux
salariés y accorder de la valeur. Puis le climat social s'est rigidifié, la relation est devenue
processus, règlement, directive, note de service… J'avais 20 ans, je voyais les gorges se
serrer, les teints devenir gris, les dos se bloquer, les intestins se nouer, les regards tomber,
les envies disparaître… et pourtant…
Fabien Deloche Juin 2006 7
Estime de soi & management
Mes responsabilités m'amenaient au quotidien à rencontrer les acteurs de l'entreprise et à
faire collaborer des services différents pour trouver ensemble des solutions pour un meilleur
service client. Novice, je questionnais l'expert et l'individu lui laissant son espace. Là tout
changeait, le regard, la dynamique, l'envie revenait, les idées fusaient. Une bonne
coordination et organisation et les projets prenaient vie apportant une véritable valeur ajoutée
à l'entreprise.
Du pourquoi au comment
Puis avec l'ambition de participer modestement à un monde meilleur, j'ai cherché à
comprendre pourquoi on "castrait". L'histoire m'a permis de comprendre dans les grandes
lignes "Pourquoi" nous en étions là. Mais cela ne me satisfaisait pas, "savoir pourquoi l'on va
mal, n'aide parfois pas à aller mieux". Alors j'ai cherché du coté du "Comment", comment faire
émerger ce potentiel dynamique de l'homme ?
Mon parcours et mes actions professionnelles ont été guidés par cette motivation. Que ce soit
en tant que consultant en développement commercial, que ce soit en tant qu'accompagnant
d'individus en difficultés (sociales, professionnelles, psychologiques, de santé), que ce soit en
tant que dirigeant manager d'une entreprise associative et aujourd'hui en tant que coach, j'ai
pu observer et constater, cette dynamique créative de l'homme lorsqu'on lui donne les
moyens de s'exprimer.
Une alternative ?
Aujourd'hui j'ai envie d'affirmer qu'il existe une alternative au management actuel qui essouffle
les individus dans les organisations qu'ils soient salariés, managers ou dirigeants.
Une alternative qui irait dans le sens du développement et du progrès.
Une alternative qui viserait à faire émerger la puissance créative des hommes au profit de
tous.
Une alternative qui consisterait à considérer les fameuses "ressources humaines" non
seulement comme des ressources mais comme une somme de potentialités individuelles qui
Cette partie décrit le cheminement du management à l'estime de soi qui nous a permis de poser
notre conjecture initiale qui est de supposer un lien entre l'estime de soi et le management.
A partir de constats de la situation de l'homme dans le monde dans le monde professionnel, nous
montrerons comment une dimension d'adaptation, la dimension émotionnelle du travail nous semble
avoir été oubliée en management et quels en sont les enjeux. Enfin nous donnerons le cadre de
travail de recherche.
MANAGEMENT
MANAGEMENTDES
DESHOMMES
réconcilier l'économique et le social HOMMES
MANAGER
dans une dynamique positive et MANAGER
DEVELOPPEMENT
DEVELOPPEMENT
humaniste, et qui est convaincu que PERSONNEL DU MANAGER
PERSONNEL DU MANAGER
Relation
interpersonnelle de
qualité
Management des
hommes performant
Bonne
Bonne estime de
Autonomie
estime de soi des
Responsabilité individus
soi du
Satisfaction
manager (individuelle
& collective)
Performance
Développement
Résultats
DURABLES
Relation
interpersonnelle de
qualité
Nous nous attacherons donc dans la deuxième partie à définir le concept d’estime de soi et établir les
interactions possibles avec le management.
Approche populaire
Pour comprendre l'idée générale de l'estime de soi, abordons la sous l'angle d'une définition
populaire. Christophe André, reprend, dans son ouvrage sur l'estime de soi, l'expression d'un
adolescent qui résume le concept : "L'estime de soi ? Eh bien c'est comment on se voit, et si ce
qu'on voit on l'aime ou pas." (André et Lelord 1999, p.11). A travers cette définition nous retrouvons
2 fondamentaux de l'estime de soi, souvent confondus car difficilement dissociables, le concept de soi
et l'image de soi qui :
• Le "comment on se voit" : renvoi à l'image de soi ou concept de soi.
• Le "on l'aime ou on l'aime pas" : renvoi à l'estime de soi ou amour propre.
Depuis plus d'un siècle ces deux concepts, sous ces noms ou d'autres ont été le fruit de nombreuses
études, pour en cerner les composantes, les déterminants, les processus de construction et
dynamique interne, les résultantes, les liens avec les comportements, etc.
Cette définition populaire reste un très bon point de repère pour le concept d'estime de soi car ce
concept repose sur des concepts tout aussi complexes que sont les théories de la personnalité, les
mécanismes psychologiques, les processus cognitifs, les processus émotionnels, les processus
Approche étymologique
La définition étymologique de "estimer" nous donne également ce double sens : "Estimer du latin
oestimare, "évaluer", dont la signification est double : à la fois "déterminer la valeur de" et
"avoir une opinion sur"." (André et Lelord 1999, p. 11). "Déterminer la valeur" qui renvoie au
concept de soi. Que nous pouvons qualifier de "l'estimation de soi". Avoir "une opinion sur" qui renvoi
au coté affectif ou amour de soi.
Par cette définition on aborde les processus cognitifs qui permettent la connaissance de soi en
élaborant une ou des images de soi ou concept de soi et les processus affectifs qui vont "coder"
émotionnellement le concept de soi.
Au cours de l'histoire de la recherche sur l'estime de soi, la majorité des débats scientifiques abordent
ces "mécaniques" de l'estime de soi à travers 4 courants principaux.
Approche scientifique
Les 4 courants scientifiques de l'estime de soi
Même si l'on ne constate pas de "bataille conceptuelle" dans les papiers à propos de l'estime de soi,
nous pouvons aujourd'hui distinguer 4 courants : le courant dispositionnel, le courant situationniste, le
courant interactionniste et le courant dynamique. (Fortes, 2003)
BIEN ETRE
Capable, efficace, dans SUBJECTIF
une dynamique d'action
vers un but
Compétence Niveau
perçue d'Estime de soi
Peu confiance en leurs
habiletés et capacités, DEPRESSION
maintien peu d'attente / NEVROSISME
elle même ANXIETE
SOMATISATION
VULNERABILITE
Figure 3 – Courant dispositionnel - l’estime de soi est trait de personnalité stable issu
de la perception de ses compétences et qui prédit des aptitudes ou non au bien-être.
Situation
Contexte Estime de soi
Stabilité
Jugement
Social Niveau
(acceptation, rejet
– Inclusion,
exclusion)
Figure 4 – Courant situationniste l’estime de soi est un état changeant de
niveau et de stabilité en fonction d’un contexte et du jugement social.
Haute à basse
de base
(dispositionnel)
Variabilité lente
Fluctuation
situationnelle Variations contextuelles
rapides et temporaires
Estime de soi
Dynamique de facteurs
Temps
contextuels, sociaux,
culturels interconnectés
Fluctuation
SOI
Soi
Social
SOI
Soi Soi
Matériel Spirituel
Comment dois-je me
( Coopersmith, S. , Rogers, C.
comporter ?
Présentation de soi Présentation du Soi : la composante
Bandura J.B.) comportementale, qui se manifeste
/ environnement par l’intermédiaire de l’activité
d’autoprésentation. Rapport entre le
soi et le comportement.
Sources de connaissance de soi.
• L’image qu’autrui nous renvoie
• Notre observation de nos
propres comportements
• Notre comparaison avec les
CONATIVE autres.
AFFECTIVE COGNITIVE
Es
i
so
tim
de
e
pt
de
Ai-je confiance
e
nc
so
Co
i
Figure 10 – Estime de soi = niveau cognitif + niveau affectif + niveau conatif (Coopersmith, Rogers,
Bandura…)
Conclusion :
Ce sentiment d'estime de soi, c'est à dire l'amour de soi ou la satisfaction de soi est pour nous
le véritable reflet de l'estime de soi, comme la résultante ou l'ultime niveau d'une pyramide
complexe. Malheureusement cette notion semble souvent mise à l'écart dans les recherches
au profit des mécanismes, des processus et des composantes qui conduisent à ce sentiment.
Pour imager, c'est confondre un gâteau, avec ses ingrédients ou la recette. Nous défendrons
donc l'idée que le sentiment d'estime de soi est la résultante d'un système complexe que nous
tentons ci-dessous de décrire.
Ce sentiment émane selon de nombreux auteurs de la valeur que l'on s'attribut à soi même ce
qui est développé ci-après.
A partir de cette notion d’écart • Image de soi : comment l'on perçoit et évalue ses compétences
• Le soi Idéal : ce que l'on aimerait être
entre les "soi" Higgins (1987) a • L'estime de soi : ce que l'on ressent à propos de la divergence
entre sa perception de soi-même et ce que l'on aimerait être
développé une "théorie de l'écart
Figure 11 – Articulation concept de soi et estime de soi selon
entre les sois" (self descrepancy Lawrence (1988)
theorie) et en a mesuré les
conséquences. Il fait la différence entre le Soi réel (actual self. Attributs que l'on croit
posséder)), le Soi idéal (ideal self. Attributs que l'on désir avoir) et le Soi obligé (ought self.
Attributs que l'on doit posséder pour correspondre à la norme). Il montre qu'un écart trop
important entre le Soi réel et le Soi Obligé est facteur d'anxiété. Comme un écart trop
important entre le Soi réel et le Soi idéal est facteur de dépression. Markus et Nurius 1986 y
ajoute un Soi possible qui représente les caractéristiques que nous pourrions avoir, ce qui est
possible de devenir et un Soi redouté (dreaded) qui représente les caractéristiques que nous
redoutons d'avoir mais que nous croyons possibles de devenir.
(Figure 12).
Soi Soi
Redouté Possible
Caractéristiques que Caractéristiques que
nous redoutons nous pourrions
d’avoir. avoir.
Ce qu'il est possible Ce qu'il est possible
de devenir de devenir
(Higgins, 1987)
Soi Réel
Attribut que l'on (James, 1890,
croit posséder. Higgins, 1987
Comment l'on
perçoit et évalue
Lawrence 1989)
ses compétences
Rosenberg reprend la notion de valeur de soi pour définir l’estime de soi. Pour lui elle
correspond à la valeur que les individus s’accordent, s’ils s’aiment ou ne s’aiment pas,
s’approuvent ou se désapprouvent (Rosenberg, 1979). Il la décrit comme une attitude
bienveillante ou non à l’égard de soi-même, "a favorable or unfavorable attitude toward
the self" (Rosenberg, 1965, p. 15). Rosenberg est un des premiers à différencier l'estime de
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Estime de soi & management
soi et le concept de soi (ou les concepts de soi). Même si elles sont liées, l’estime de soi
globale et les multiples conceptions de soi ne sont pas équivalentes (Rosenberg, 1979). Ainsi,
par exemple, une personne peut tout à fait présenter une forte estime de soi globale tout en
se considérant relativement incompétente dans le domaine du sport, c’est-à-dire tout en
possédant des conceptions de soi négatives concernant le sport (Harter, 1986).
Si James parle de conscience de la valeur, Rogers de conviction sur soi et Rosenberg
d’attitude et d’approbation de soi, Coopersmith propose une définition qui reprend l’ensemble
de ces idées. Pour Coopersmith l'estime de soi désigne le sentiment qu'a chacun au fond de
lui-même de sa propre valeur. C'est l’expression d’une approbation ou d’une désapprobation
portée sur soi-même. Elle indique dans quelle mesure un individu se croit capable, valable,
important... C’est une expérience subjective qui se traduit aussi bien verbalement que par ses
comportements significatifs. "By self-esteem we refer to the evaluation which the
individual makes and customarily maintains with regard to himself; it expresses an
attitude of approval or disapproval, and indicates the extent to which the individual
believes himself to be capable, significant, successful, and worthy. In short, self-
esteem is a personal judgment of worthiness that is expressed in the attitudes the
individual holds towards himself; it is a subjective experience which the individual
conveys to others by verbal reports and other overt expressive behavior."
(Coopersmith, 1967, pp. 4-5). Il définit également l'estime de soi comme "un jugement
personnel, une auto-évaluation basée sur nos valeurs et nos normes personnelles ".
(Coopersmith, 1984).
Bien d'autres auteurs associent l'estime de soi à la notion de valeur :
Harter : "La plupart des professionnels définissent l'estime de soi comme l'évaluation
globale de la valeur de soi en tant que personne. Il s'agit de l'évaluation qu'un
individu fait de sa propre valeur, c'est-à-dire de son degré de satisfaction de lui-
même" (Susan Harter, 1998, p. 57-58).
Robert Reasoner, Président de The international Council of Self Esteem, donne la définition
suivante : "L’estime de soi est la conscience de la valeur personnelle qu’on se
reconnaît dans différents domaines. C’est un ensemble d’attitudes et de croyances qui
nous permettent de faire face au monde." (Reasoner, 1992, 1995).
Pour Fourgeyrollas et al. c'est "L’aptitude d’éprouver un sentiment favorable à son
endroit, lequel naît de la bonne opinion que la personne a d’elle-même et de la valeur
qu’elle se donne." (Fourgeyrollas, Cloutier, Bergeron, Côté, et St-Michel, 1998, p.82)
Conclusion :
Si la valeur que l'on se fait de soit conduit à déterminer le sentiment que l'on aura de soi,
l'ensemble des définitions si dessus de la valeur nous indiquent plusieurs déterminants,
composantes et processus.
Mais elles mettent principalement en exergue les processus cognitifs d'évaluation, de
comparaison et de conception de différents soi, autres piliers d'interaction de l'estime de soi
(figure 10). Ce processus est celui qui conduit à construire les représentations de nous-
mêmes (les différents "soi" et leurs dynamiques internes et d'interrelations : (figure 12)) et
nourrit nos croyances sur nous-mêmes et nos capacités. Steffenhagen et Burns (1987)
définissent l'estime de soi comme "the totality of the individual's perception of self," et
incluent le concept de soi, l'image de soi, et le concept social comme les éléments composant
cette perception. Ils identifient 18 facettes de l'estime de soi sur 3 niveaux de l'ego. Ils
concluent de leur étude (Steffenhagen & Burns, 1987) qu'une basse estime de soi sous-tend
les mécanismes psychologiques des comportements déviants.
La perception ou les perceptions de soi que l'on construit par nos processus cognitifs vont
donc être les déterminants principaux dans l'élaboration de l'image que l'on aura de nous
même et donc de notre valeur et par conséquent de notre estime de soi. Par ailleurs notre
estime de soi a un impact sur notre perception. Nous pouvons dire que l'ensemble des
processus de construction de l'estime de soi sont réflexifs.
d’être, de nos buts, actes, traits de Figure 14 – Soi réfléchis “the looking glass Self “ Cooley
(1902)
caractère, etc., et nous en sommes
diversement affectés" (Cooley, 1902, p. 184 cité par Martinot, 1995) (Figure 14).
Dit autrement, la perception de soi (image de soi) serait un construit de la perception, perçue
(ou pensée être perçue) de l'opinion des autres. Cooley "associe l'estime de soi à
l'approbation d'autrui, à l'approbation par le sujet de données attributives, et
attribuées." (Tap, 1998, p.17).
Dans la même lignée, Mead, philosophe pragmatique et spécialiste en psychologie sociale,
est considéré comme un des premiers à avoir écrit sur la socialisation comme construction
d'un Soi dans à la relation à autrui (Mead, 1934).
Pour cet auteur le Soi "n’est pas
présent au départ, à la naissance,
mais se développe tout au long de MOI JE
l’activité et de l’expérience
sociale" (Mead, 1963, p.135). Le Soi
SOI
se développe à partir des jugements
des autres par interaction. "Plus on
Ensemble organisé Réaction de
est soi-même, mieux on est intégré des attitudes des l'organisme aux
autres que l'on attitudes d'autrui que
au groupe" Mead. Dans la assume soi même l'on a intériorisées
Toujours dans la même lignée du développement d'un Soi comme construit social les
recherches de Peter Berger et Thomas Luckman (1966) complètent celles de Colley (1902) et
de Mead (1934). Leurs travaux sur la construction sociale de la réalité les amènent à
développer une théorie de l'intériorisation qui défend l'idée que l'humain est un homme social,
l'ordre social est dans l'humain et l'ordre social est le produit de l'activité de l'homme. Sous
Ruel (1987), présente une synthèse de ces travaux. Pour lui le concept de soi se construit à
travers les expériences quotidiennes et les comparaisons que l'on fait entre soi et les autres.
Les expériences sont perçues d'une certaine façon, interprétées en succès ou en échec,
confrontées aux caractéristiques que l'on s'attribue, influencées par les perceptions des autres
(ou plutôt par l'idée que l'on se fait des perceptions des autres) et comparées avec ce que l'on
perçoit des expériences des autres. On aboutit ainsi à une sorte de synthèse, une image de
soi dans un champ d'expérience donné. Selon le jugement plus ou moins positif que l'on porte
sur cette image, "émerge un sentiment général qui traduit la plus ou moins grande
estime, appréciation affective, que l'individu manifeste envers lui-même. C'est l'estime
de soi" (Ruel, 1987, p. 560).
Maslow va plus loin en positionnant l'estime de soi comme un besoin d'ordre supérieur, tout
comme s'épanouir, se réaliser. Il définit le besoin d’estime de soi comme le besoin de réussir
ce qu’on entreprend, d’être compétent, de se respecter, de respecter les autres et d’être
respecté. C'est également le besoin de s'occuper pour être reconnu, avoir une activité
valorisante qu'elle soit dans le domaine du travail, ou dans celui des loisirs. Il s'agit en
particulier, du besoin de se réaliser, de se valoriser (à ses propres yeux et aux yeux des
autres) à travers une occupation.
Le besoin d'estime de soi correspond donc à une double nécessité pour l'individu : se sentir
compétent et être reconnu par autrui et par soi-même.
Pierce, Gardner, Cummings et Dunham (1989) ont développé cela dans les champs de
l'entreprise et ont défini l'estime de soi organisationnelle comme la perception personnelle
qu'un individu a de lui même en tant que membre de l'organisation. Autrement dit comme les
croyances que les individus développent à propos d’eux-mêmes et qui concernent leur
Conclusion :
L'influence sociale est donc le déterminant principal du concept de soi et donc de l'estime de
soi. Cette dimension est reprise dans l'ensemble des construits multidimensionnels du
concept de soi et dans les outils d'évaluation de l'estime de soi.
Dans le cadre du management, cette notion prend également tout son sens.
L'entreprise étant un lieu
Qualité des
interactions sociales
d'interactions sociales,
l'organisation est à la fois
une source de construction
de l'estime de soi et Niveau Niveau
d'Estime d'Estime
Qualité du
également la résultante de de soi du management de soi
manager des
l'ensemble des salariés
SOI
Globale
Concept de soi Concept de soi non
académique académique
DESCRIPTION & EVALAUTION
Sous
domaines Relations /
États
Capacités et
Maths Histoire Sciences Français Relations / émotionnels et
des Autrui affectifs
Apparence habiletés
Pairs physiques
concepts significatifs particuliers
de soi
Expression Expression
écrite orale
René L'Ecuyer spécialiste du concept de soi, travaille depuis plus de trente ans à la
compréhension du concept de soi en s'appuyant sur les travaux des diverses branches de la
psychologie, voire de l'anthropologie sociale. Il a élaboré une typologie des caractéristiques et
des propriétés fondamentales de ce concept dans une vision multidimensionnelle (L'Ecuyer,
1978, 1990) et son développement de 0 à 100 ans (L'Ecuyer, 1990). Comme Hazel Rose
Markus (1977) et Morris Rosenberg (1979) défend la vision du concept de soi comme une
structure multidimensionnelle dont l'équilibre est assuré par le jeu complexe de processus
cognitif et affectif.
L'Ecuyer défini le "soi" comme "un ensemble de caractéristiques (goûts, intérêts,
qualités, défauts, etc.), de traits personnels (incluant les caractéristiques corporelles),
de rôles et de valeurs, etc., que la personne s'attribue, évalue parfois positivement et
reconnaît comme faisant partie d'elle-même... "(L'Ecuyer, 1994). Le concept de soi
possède :
• une composante affective et émotionnelle : tout individu ressent fortement son
identité ;
• un aspect social : le regard que nous portons sur nous-mêmes est influencé par
les autres et par leurs jugements ;
Aspirations
Énumération d’activités
Sentiments et émotions
Image de soi
Goûts et intérêts
Capacités et aptitudes
Qualités et défauts
SOI PERSONNEL Qualification du soi = qualité défaut
Dénominations simples Soi émotif = émotions éprouvées
Rôles et statut
Identité de soi Consistance
Idéologie
Identité abstraite
Compétence
Valeur de soi
Valeur personnelle
Réceptivité
Préoccupation +
Domination
attitude sociale Soi interpersonnel = interactions
Altruisme
SOI SOCIAL amicales ou agressives avec
Références simples d'autres personne
Référence à la sexualité
Attrait + expériences sexuelles
personnalité qui est un phénomène discret, impalpable, complexe dont nous n'avons
pas toujours conscience".
Ils définissent quant à eux 3 composantes (ingrédients) indispensables à une estime de soi
comme 3 piliers qui entretiennent généralement des liens d'interdépendances :
• L'amour de soi inconditionnel indépendant de l'évaluation
• La vision de soi : regard porté sur soi, évaluation de qualité et défaut.
Connaissance de soi subjective (conviction) qui peut-être détachée de la réalité.
Duclos définit quant à lui 4 composantes de l'estime de soi : la confiance en soi (sécurité), la
connaissance de soi, l'appartenance à un groupe et sentiment de compétence. "L’estime de
soi est faite de quatre composantes : le sentiment de confiance, la connaissance de soi,
le sentiment d’appartenance à un groupe et le
sentiment de compétence. Le sentiment de
confiance est un préalable à l’estime de soi.
En effet, il faut d’abord le ressentir et le vivre
Estime
afin d’être disponible pour réaliser des
apprentissages qui vont nourrir l’estime de
de soi
soi. Il en va autrement des trois autres
composantes. On peut stimuler la
connaissance de soi, le sentiment Figure 20 – Les 4 composantes de l'estime
de soi selon Duclos (2004).
d’appartenance et le sentiment de
compétence à chaque stade du développement, à chaque période de la vie, par des
attitudes éducatives adéquates et des moyens concrets. Il faut donc accorder une
importance toute spéciale à la sécurité et à la confiance" (Duclos 2004). Duclos précise
la composante connaissance de soi sous l'aspect conscience de ses ressources et de ses
limites "l’estime de soi suppose une conscience de ses difficultés et de ses limites
personnelles. Toute personne qui a une bonne estime de soi est capable de dire d’elle-
même: «J’ai des qualités, des forces et des talents qui font que je m’attribue une
valeur personnelle, même si je fais face à des difficultés et que je connais mes limites."
(Duclos 2004)
Conclusion :
L'estime de soi donc issue de processus cognitif, affectif et conatif, influencée par des
environnements externes multiples et la psychobiologie de l'individu, qui vont construire une
multitude d'images de soi dans l'ensemble des domaines de vie de l'individu. Cet ensemble
complexe conditionne les comportements adaptatifs de la personne.
Dans le cadre du management, nous pouvons supposer qu'il existe un Soi
professionnel, en lien avec l'estime de soi organisationnelle. Le lien semble être fait
Conclusion :
L'estime de soi apparaît donc comme une fonction active, un centre d'orientation et
d'adaptation et de motivation qui permet de nous adapter à notre environnement, d'en révéler
les défis et d'en tirer de la satisfaction.
Dans le champ du management, il nous semble que cette définition de l'estime de soi
comme fonction active prend tout son sens. L'adaptation, la capacité à relever les
défis, la motivation représente l'ensemble des enjeux du management. S'intéresser à
l'estime de soi dans les champs du management nous apparaît donc essentiel.
Nous reprendrons la définition de Jandoubi (2002) qui nous apparaît comme la plus complète compte
tenu de l'ensemble des éléments exposés ci-dessous auxquels nous ajouterons la notion de fonction
active.
Pour Jandoubi "L’estime de soi est généralement définie comme l’évaluation globale de la
valeur de soi en tant que personne, c’est-à-dire le degré de satisfaction de soi-même. […]On
s’accorde aujourd’hui pour dire que l’estime de soi est à la fois le résultat d’une construction
psychique et le produit d’une activité cognitive et sociale. Cela signifie que l’estime de soi se
construit progressivement (on ne naît pas avec) et que son développement est un processus
dynamique et continu. Si l’estime de soi semble être socialement déterminée, au niveau
psychologique elle s’opère à travers les processus d’identification, d’intériorisation et
d’appropriation" (Jandoubi, 2002)
L'estime de soi est un sentiment de satisfaction de soi et d'amour de soi lié à la valeur que l'on
perçoit de soi elle-même liée à l'image que l'on a de soi issue de la conscience de soi (ou
connaissance de soi).
Son développement est le résultat de processus réflexifs complexes, progressifs (nous ne
naissons pas avec), dynamiques (fluctuant dans le temps en fonction de variations lentes et
rapides liées aux interactions du système) et continus (se construit tout au long de la vie) ; et
également affectifs, cognitifs et conatifs ; endogènes (psychobiologiques et intra-personnels :
identification, intériorisation, appropriation) et exogènes (interpersonnels : construit social).
Ces processus activent les composantes d'un ensemble systémique (inter-relié)
multidimensionnel et hiérarchisé.
La qualité de l'estime soi (niveau et stabilité) va conditionner sa fonction active d'orientation,
d'adaptation et de motivation qui permet de nous adapter à notre environnement, d'en révéler
les défis et d'en tirer de la satisfaction.
Nous illustrons cette définition par le schéma en page suivante (Figure 21).
Soi Réel
Cognitif Conatif
Processus
Affectif
Concept(s) de soi STRUCTURE SOUS STRUCTURE CATEGORIES
Qualités et défauts
Concept de soi Concept de soi Concept de soi SOI PERSONNEL Qualification du soi = qualité défaut
Social Émotionnel et Physique Dénominations simples Soi émotif = émotions éprouvées
affectif Rôles et statut
Identité de soi Consistance
Idéologie
Identité abstraite
Sous
domaines Relations /
États
Capacités et Compétence
Maths Histoire Sciences Français Relations / émotionnels et Valeur de soi
des Autrui affectifs
Apparence habiletés Valeur personnelle
Pairs physiques
concepts significatifs particuliers SOI ADAPTATIF Stratégies d’adaptation Soi adaptatif = mode d'adaptation à
de soi Autonomie l'environnement physique et social
Ambivalence
Activité du soi
Dépendance
Actualisation
Expression Expression Style de vie
écrite orale
Réceptivité
Préoccupation +
Domination
attitude sociale Soi interpersonnel = interactions
Altruisme
SOI SOCIAL amicales ou agressives avec
Références simples d'autres personne
Référence à la sexualité
Attrait + expériences sexuelles
Environnement
(personnel, couple, proches (famille et amis), scolaire, professionnel et social)
Figure 21 – L'estime de soi complexe
La revue des définitions de l'estime de soi semble faire apparaître un lien fort entre l'estime de soi et
les relations interpersonnelles et nous conduit à supposer de la pertinence du concept d'estime de soi
pour le management.
Le management des hommes est construit sur un jeu de relations interpersonnelles et il semble que
toutes les relations interpersonnelles soient soumises à l'influence du niveau d'estime de soi des
individus en interrelation. (Grenette, 1990).
Nous analyserons diverses études sur l'estime de soi et son influence dans des champs différents du
management comme les champs de l'éducation ou du médical, et supposerons des transférabilités
possibles au management.
Niveau
Attentes d'un
Adaptation des d'Estime
comportement du
comportements du de soi
manager conforme
manager des
au niveau d'estime
salariés
Figure 24 – Lien entre l'estime de soi du manager et l'estime de soi des salariés.
Nous supposons donc que les niveaux d'estime de soi du manager et des membres de son
équipe ont une influence sur la qualité des relations managériales et le climat de travail.
(Figure 25)
Qualité de la
relation
managériale
( / )
Niveau Niveau
d'Estime de d'estime de
soi du soi des
manager individus
Figure 25 – Lien entre l'estime de soi du manager et des salariés sur la qualité de la
relation managériale
Faible
S niveau de
T tension
Niveau
d'Estime de R
soi E
S Haut niveau
S de tension
Figure 26 – Lien entre le niveau d'estime de soi et le niveau de tension dû au stress.
Acceptation du
salarié, intérêt
Règles claires,
positionnées et
respectées
Démocratie,
management
participatif Niveau
Niveau
d'Estime
d'Estime
de soi
de soi du
des
manager
Rejet du salarié, salariés
désintérêt
Règles floues,
aléatoires,
inadaptées
Autocratie,
management
tyrannique,
inflexible
Figure 27 – Lien entre le niveau d'estime de soi du manager et des salariés et la
qualité des relations managériales.
Niveau
vont développer des attitudes et se comporter de façon à d'Estime de
soi des
maintenir leur niveau d’estime de soi. Ainsi, les individus salariés
Attitude non
dont l’estime de soi est élevée vont développer et productive
maintenir des attitudes positives envers le travail (comme Figure 28 – Lien entre l'estime de soi des
salariés et leur attitude productive
la satisfaction au travail) et vont agir de façon productive,
car ces attitudes et comportements sont compatibles avec leur sentiment d’être compétents. Par
contre, les individus dont l’estime de soi est faible vont développer et maintenir des attitudes négatives
• Motivation
• Autonomie
• Amélioration de la
de maîtrise
t ime
'Es arié
au d s sal
e
Niv oi de
Approbation, reconnaissance s
du manager
A partir de ces hypothèses nous complétons la conjecture initiale et de son schéma (Figure 2)
dans le schéma de synthèse ci-après. (Figure 31).
Motivation
Bonne Attitude productive Bonne
Estime de Autonomie Estime de
soi du Responsabilité soi des
manager Amélioration de la maîtrise salariés
Adaptation professionnelle
Position de réussite
Satisfaction
Moins de tension due au stress
Productivité
Performance
Développement
Résultats
DURABLES
La pertinence du concept de soi doit maintenant être étudiée par le biais d'une étude
empirique auprès de managers et des membres de leurs équipes avant de poursuivre un
programme de recherche permettant d'enrichir un management humaniste par l'amélioration
d'approches managériales, de formations et de coaching de managers. Dans la partie 3,
après une revue des outils de mesure de l'estime de soi nous proposerons une première
étape de recherche qui permettra de confirmer ou d'infirmer la pertinence du concept d'estime
de soi dans le domaine du management mais également d'ouvrir des pistes de recherche
futures plus fines sur le sujet.
Cette partie, consiste à ouvrir des voies de recherche sur le champ du lien entre l'estime de soi et le
management, mais également sur les orientations possibles du management de l'estime de soi. Dans
un premier temps nous aborderons une revue des différents outils de mesure de l'estime de soi, pour
nous positionner sur ceux qui nous semblent les plus pertinents d'utiliser pour les recherches à venir
sur l'estime de soi et management.
Un second temps, permettra de poser les bases, d'un projet de recherche visant à étudier de manière
empirique le lien entre l'estime de soi des managers et l'impact sur le management. Enfin nous
conclurons sur une note philosophique à propos des messages que nos ancêtres nous ont légués, il y
a plus de 2500 ans.
Vous retrouverez ci-dessous une revue de littérature sur les outils de mesure de l'estime de soi.
Si deux tests principaux dominent pour la plupart des études portant sur l'évaluation de l'estime de soi
: le test de Rosenberg et le test de Coopersmith, nous dénombrons près d'une trentaine d'échelles, de
tests et de questionnaires reliés à l'évaluation de l'estime de soi.
Hors ceux de Rosenberg et Coopersmith les plus usités semblent être : Le "Social Self-Esteem
Inventory", le "Culture-free Self-Esteem Inventory for Children", le "Tenesse Self Concept Scale", le
"Self Description Questionnaire" de Marsh, "l'Echelle Toulousaine d'Estime de Soi", le "Harter's self-
perception profile for adolescents".
Nous vous proposons une synthèse descriptive de ces outils selon le tableau historique présenté ci-
dessous.
A chaque item correspond quatre 6. J'ai une attitude positive vis-à-vis moi-même.
"Incorrect", "Correct", "Tout à fait 8. J'aimerais avoir plus de respect pour moi-même.
L'échelle de Rosenberg sera utilisée pour mesurer l'estime de soi globale pour les études
préliminaires visant à étudier le lien entre l'estime de soi du manager et la qualité des relations
managériales. Nous choisissons cet outil pour sa validité et sa simplicité d'administration. De plus le
RSE étant une référence, il est soit intégré dans d'autres échelles, soit la convergence est forte ce qui
permettra de faire des liens avec d'autres études utilisant les mêmes outils.
L'échelle d'estime de soi organisationnelle de Pierce et al. Pourra être utilisée pour mesurer l'estime
de soi "professionnelle" du manager comme des salariés. Son intérêt est que l'échelle est une des
seules à étudier cette dimension professionnelle. Elle est également simple à administrer car elle
comprend 10 items. Cette échelle pourra notamment être utilisée pour étudier la corrélation entre
l'estime de soi globale du manager et l'estime de soi organisationnelle des salariés.
Enfin, nous avons sélectionné l'échelle Toulousaine d'estime de soi parce qu'elle est la plus proche
notre définition de l'estime de soi, notamment la multidimensionnalité, parce qu'elle mesure propose
une mesure de l'estime de soi professionnelle que nous ne retrouvons pas dans d'autres échelles
multidimensionnelles, et enfin pour l'intégration d'une mesure dynamique, la mesure du soi futur ou
projectif que nous ne retrouvons pas dans d'autres échelles. Le fait que ce soit une échelle
francophone validée est également un facteur de sélection. Cette échelle sera utilisée, si la corrélation
entre l'estime de soi et la qualité de relation managériale est démontrée dans le cadre de l'étude
préliminaire, afin d'étudier avec plus de finesse les composantes de l'estime de soi qui déterminent,
s'il en est, la qualité de relations managériales.
Nous vous proposons ci-après un projet d'étude préliminaire de l'impact de l'estime de soi sur la
qualité de la relation managériale.
Ce projet pourra être conduit dans le cadre d'une première année de thèse.
Définition de la problématique
La croissance du développement personnel, du Coaching dans l'entreprise d'un coté, la conscience
humaniste et de développement durable de l'autre, ces deux courants contribuent à donner à l'homme
sa position stratégique dans le développement des organisations.
Les managers doivent adapter leur management pour construire une performance durable
respectueuse des valeurs humanistes de l'entreprise.
Nous faisons la supposition que, pour manager cette complexité, le savoir être du manager est le
noyau central de sa performance managériale. Nous postulons que le développement personnel est
essentiel et que l'estime de soi conditionne la performance des managers dans leur management des
hommes.
Ce projet scientifique a pour objectif d'étudier les liens entre estime de soi et performance
managériale dans le cadre du management des hommes.
Objet de recherche
L'objet de recherche sera le manager et les membres de son équipe.
Questions de recherche
Dans la suite de l'approche théorique de ce mémoire, le présent projet a pour objectif d'étudier de
manière empirique la pertinence du concept d'estime de soi.
La question de recherche principale est :
Q : Y a-t-il un lien entre l'estime de soi du manager et l'efficacité managériale ?
Apports académiques
Ce projet scientifique a pour but de faire progresser la connaissance :
• en management des hommes dans le courant humaniste et de performance durable.
• du lien entre le développement personnel (et notamment l'estime de soi) du manager
et sa performance managériale.
Il a également l'ambition de faire progresser les pratiques managériales et les formations et
l'accompagnement (type coaching) des managers.
Autres apports
Ce projet aura un impact sur les cursus de formation et sur les pratiques de coaching.
Si ce projet de recherche s'inscrit dans le cadre des sciences de gestion il va mobiliser des cadres
théoriques d'autres champs du fait de sa transversalité :
• Droit, sciences économiques et de gestion :
o Section CNU 06 : Sciences de gestion
• Sciences humaines :
o Section CNU 16 - Psychologie, psychologie sociale
o Section CNU 17 – Philosophie
o Section CNU 19 – Sociologie
o Section CNU 70 – Sciences de l'éducation
• Sciences :
o Section CNU 69 - Neurosciences
Sciences
de Gestion
En effet, ce projet étant transversal, il mobilise des
sources théoriques nombreuses mais dans des
champs différents. Un des objectifs de cette
recherche va t être de faire du lien entre les
PROJET DE
RECHERCHE différentes théories.
Cette recherche s'inscrit clairement dans le
Sciences
Neurosciences
de l'homme courant humaniste qui a pris naissance dans les
années 1950 avec Carl Rogers, Abraham Maslow,
Figure 32 – Lien du projet avec les différents
courants scientifiques. Gordon Allport…
Aussi dans les sciences de gestion, le projet va s'intégrer aux théories des organisations et
notamment celles : de l'école de relations humaines (Mayo, Maslow, Mac Grégor, Hertzberg,
Argyris), de l'école du management participatif et approche socio-technique (Lewin, Likert, Drucker,
Emery-trist), des écoles systémique et de la contingence (Mintzberg, Porter, Woodard, Lawrence &
Lorsch, Burns & Stalker), des approches sociologiques (Crozier, Le Goff). Ce champ permettra
d'explorer l'aspect "managérial" de la recherche.
Dans les sciences de l'homme, le projet va explorer l'aspect "développement personnel et estime de
soi" dans le champ de la psychologie (les différentes théories de James, Coolley, Mead, Rotter,
Maslow, Bandura, Rosenberg et les expériences de Coopersmtith, Harter, Miller & Narayama, Fablo
et Polit, Baumeister, Boden & Smart)
Egalement l'aspect "relation interpersonnelle" dans le champ de la psychologie sociale (Allport,
Brown, Baron & Byrne, Gergen & Gergen, Moscovici, Myers & Lamarche, Vallerand, Smith & Mackie,
Lyers et yzerbyt, Beauvois).
Dans les sciences de l'éducation, le projet va explorer les travaux sur l'estime de soi et performance
scolaire fait par exemple de Martinot (Martinot 2001), ainsi que les théories personnaliste et
sociocognitive.
Enfin le projet scientifique ira explorer, les courants philosophiques sur les questions de l'homme : le
fameux "Connais toi toi-même. Qui es tu ?" et la "maïeutique" de Socrate ou encore la science
morale.
Ce projet s'intéresse donc à l'homme manager dans l'organisation dans sa dimension la plus
personnelle qu'est l'estime de soi et sa place dans un environnement social particulier qu'est le
management des hommes dans l'entreprise.
Modèle
Ces 3 concepts permettent d'élaborer le modèle suivant qui permettra de montrer s'il existe des liens
entre l'estime de soi du manager, sur la qualité de relation manager / subordonnés et la performance.
1
TechnèDoc – Fiche de lecture : Management d’équipe – Septembre 2004
Fabien Deloche Juin 2006 71
Estime de soi & management
Le questionnaire sera donc composé de 10 items pour les managers et 38 items pour les salariés.
Méthodologie
(Figure 34)
Nous proposons le process méthodologique suivant :
Echantillon
Après un test du modèle, une étude sera conduite auprès de managers (échantillon de 50 à
100 managers) et leurs équipes (de 190 à 380 salariés).
Nous noterons également les managers ayant suivi un coaching ou une formation en
développement personnel.
Pour cette étude nous envisageons un partenariat avec une entreprise de taille conséquente
et a succursale. Deux entreprises sont envisagées, Botanic et le Crédit Agricole. Toutes deux
ont une taille d'environ 2000 salariés et possèdent des magasins ou des agences, ce qui
permettra également de mettre en parallèle les résultats de notre recherche avec les
performances en nombre ou en volumes des agences, secteurs ou magasins. De plus ces
deux groupes sont tous les deux membres de l'association des Entreprise Humaines et
s'inscrivent dans une politique de développement durable et de management humaniste.
Questionnaire
L'étude empirique consistera dans un premier temps à l'administration d'un questionnaire
d'estime de soi auprès des manager et dans un second temps à l'administration d'un
deuxième questionnaire sur la qualité de relation et les comportements de citoyenneté
comportementale.
Analyse
Il s'agira ensuite d'analyser les corrélations entre estime de soi du manager et la performance
contextualisée.
Si l'hypothèse de lien est non réfutée, il s'agira d'étudier s'il existe une corrélation entre les
managers formés ou coachés et le niveau de leur estime de soi.
REVUE DE LITTERATURE
Estime de soi, Qualité de relation leader/membres,
Comportement de citoyenneté organisationnelle.
HYPOTHESES
RSE LMX OCB
(conclusions de
Rosenberg Self Estime Echanges Leader-membres Comportements de citoyenneté
l'approche
organisationnelle
théorique)
ELABORATION
QUESTIONNAIRE
ADMINISTRATION DU
QUESTIONNAIRE EN LIGNE CHOIX
Managers et salariés ECHANTILLON
TRAITEMENT DU
QUESTIONNAIRE
Poursuite de la recherche
En fonction des résultats, l'étude pourrait enfin se poursuivre par :
• Une recherche plus fine au niveau des déterminants de l'estime de soi qui impactent le plus
l'efficacité managériale en ajoutant au modèle l'échelle Toulousaine d'estime de soi et
l'échelle d'estime de soi organisationnelle.
• Une recherche action auprès d'un manager et de son équipe en opérant un coaching de
l'estime de soi sur le manager et en mesurant l'impact sur la performance de l'équipe.
• Enfin nous pourrons émettre des hypothèses sur les déterminants d'un coaching de l'estime
de soi et de leur impact sur l'estime de soi, ce qui pourrait faire l'objet d'une nouvelle étude.
CONCLUSION
Mais au-delà de nous éclairer le chemin ils nous donnèrent les moyens de le parcourir.
Confucius et Lao Tseu conseillent d'élever le niveau de conscience "Mieux vaut allumer une
chandelle que maudire l'obscurité" (Confucius), "Il est plus utile d’allumer une petite lampe
que de se plaindre de l’obscurité" (Lao Tseu).
Lao Tseu abordait un certain esprit de l'accompagnement pour aider l'autre à s'accomplir "L’homme
de bien n’exige pas de l’autre qu’il soit parfait, il l’aide à accomplir ce qu’il a en lui de
meilleur" (Lao Tseu). Et cela sans l'assister "Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un
jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours". (Lao Tseu)
Socrate nous faisait par de sa maïeutique, l'art de faire accoucher les esprits. Art qu'il développa à
partir de la dialectique développée et défendue par les philosophes grecs Parmémide (fin VI°s.- Milieu
V°s. av JC) et Zelon d'Elée (495-430 av. JC). Cet a rt, basé sur le questionnement socratique a pour
but "de révéler l’être véritable derrière le paraître, d’introduire la réflexion dans le monde des
opinions." (Larocque et Rowell, 1996, p99). Qui es-tu ? Que cherches-tu ? Quel est ton désir ? Es-tu
d’accord avec toi-même ? Es-tu satisfait de ta vie ? Que connais-tu ? Voici quelques unes de ces
questions transmises essentiellement oralement et reprises pour partie par Platon dans les
retranscriptions des dialogues de Socrate. Platon dit même que la question socratique est "la plus
Fabien Deloche Juin 2006 75
Estime de soi & management
grande et la plus vraie des purifications". Confucius s'inscrit dans la même voie de promouvoir la
question "Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions"
(Confucius).
2500 ans plus tard, nous retrouvons plus de 34 millions de pages sur Google (mai 2006) sur le mot
"self-esteem", 116 millions de page sur "coaching" et un engouement du public pour le développement
personnel et ses jeux comme le Tao (et ses 4 questions clés : Que cherches-tu ? Quelles sont tes
armes ? Quelles sont tes peurs ? Quel est ton engagement ?).
Cependant dans le cadre du management, les souffrances des managers comme des salariés nous
disent peut-être que nous n'avons pas été aussi sages que nos ancêtres nous le préconisaient.
Il semble que soit venu en ce début de millénaire le temps de reprendre la dynamique de nos
ancêtres et de l'appliquer, notamment au management, pour le bien de notre humanité.
Nous espérons que le projet de ce mémoire et le projet auquel il est attaché y contribueront.
ANNEXES
Instructions: Below is a list of statements dealing with your general feelings about yourself. If
you strongly agree, circle SA. If you agree with the statement, circle A. If you disagree, circle D. If
you strongly disagree, circle SD.
Scoring: SA=3, A=2, D=1, SD=0. Items with an asterisk are reverse scored, that is, SA=0,
A=1, D=2, SD=3. Sum the scores for the 10 items. The higher the score, the higher the self esteem.
The scale may be used without explicit permission. The author's family, however, would like to
be kept informed of its use:
References
Crandal, R. (1973). The measurement of self-esteem and related constructs, Pp. 80-82 in J.P.
Robinson & P.R. Shaver (Eds), Measures of social psychological attitudes. Revised edition. Ann
Arbor: ISR.
Rosenberg, M. (1965). Society and the adolescent self-image. Princeton, NJ: Princeton
University Press.
Wylie, R. C. (1974). The self-concept. Revised edition. Lincoln, Nebraska: University of
Nebraska Press.
PERCEPTION PERSONNEL
Pour chacune des caractéristiques ou descriptions suivantes, indiquez à quel point chacune est vraie
pour vous en encerclant le chiffre approprié.
Tout à fait en
Plutôt en désaccord Plutôt en accord Tout à fait en accord
désaccord
1 2 3 4
1 2 3 4
4. Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens.
Date de cotation :
Nom du patient :
Prénom du patient :
Indiquez la réponse qui vous semble correcte pour chacune des dix affirmations suivantes, selon votre
accord avec l’énoncé : fortement en accord, en accord, en désaccord, ou fortement en désaccord.
Fortement en
Fortement en accord En accord En désaccord
désaccord
1 2 3 4
1 2 3 4
4. Je suis capable de faire les choses aussi bien que la plupart des gens
5. Je sens qu'il n'y a pas grand chose en moi dont je puisse être fier
7. Je pense que je suis quelqu'un de valable, au moins autant que les autres
gens
9. Tout bien considéré, j'ai tendance à penser que je suis un(e) raté(e)
Procédure de cotation. Le total des notes des items 2, 5, 6, 8, 9 doit être ajouté au total de l'inverse (1
devient 4, 2 devient 3, et réciproquement 3 devient 2 et 4 devient 1) des notes des items 1, 3, 4, 7, 10.
Le résultat obtenu correspond à une note d'estime de soi.
C
Vraiment A peu près A peu près Vraiment
N o
comme comme comme comme
° d
moi moi moi moi
e
Certains enfants ont l'impression d'autres se demandent s'ils
4. E MAIS
de bien travailler à l'école travaillent suffisamment
Certains enfants trouvent difficile d'autres trouvent que c'est
5. S MAIS
de se faire des amis facile
Certains enfants se sentent doués d'autres ne se sentent pas
6. P MAIS
pour toutes sortes de sports tellement doués pour le sport
d'autres enfants aimeraient
Certains enfants sont satisfaits de
7. A MAIS bien que leur taille et leur
leur taille et de leur poids
poids soient différents
Des enfants sont souvent peu d'autres sont plutôt satisfaits
8. C MAIS
satisfaits de leur conduite de leur conduite
Il y a des enfants qui ne sont pas d'autres enfants sont
9. V MAIS
satisfaits de leur vie satisfaits de leur vie
Certains enfants travaillent d'autres font leur travail
10. E MAIS
lentement à l'école rapidement
Certains enfants ont un tas de d'autres enfants n'ont pas
11. S MAIS
copains tellement de copains
Certains enfants voudraient bien d'autres se sentent assez
12. P MAIS
être meilleurs en sport bons comme ça
Des enfants aimeraient que leur d'autres enfants aiment bien
13. A MAIS
corps soit un peu différent le corps qu'ils ont
d'autres, la plupart du temps,
Certains enfants font toujours les
14. C MAIS ne font pas les choses
choses bien comme il faut
comme il faut
Certains enfants sont la plupart du d'autres ne sont souvent pas
15. V MAIS
temps contents d'eux-mêmes contents d'eux-mêmes
d'autres enfants peuvent se
Des enfants oublient souvent ce
16. E MAIS rappeler facilement les
qu'ils ont appris
choses
Il y a des enfants qui ont de la mais il y en a d'autres qui
17. S MAIS
peine à se faire aimer savent bien se faire aimer
Certains enfants pensent qu'ils d'autres craignent un peu de
18. P arriveraient à faire n'importe quel MAIS ne pas réussir aux nouveaux
exercice de gymnastique exercices
Des enfants voudraient bien avoir d'autres aiment bien leur
19. A MAIS
une apparence un peu différente apparence
d'autres enfants ne font pas
Certains enfants font d'habitude les
20. C MAIS toujours comme on leur
choses comme on leur demande
demande
il y a aussi des enfants qui
Certains aiment bien le genre
21. V MAIS aimeraient souvent être
d'enfants qu'ils sont
quelqu'un d'autre
d'autres enfants ne font pas
Des enfants font très bien leur
22. E MAIS très bien leur travail en
travail en classe
classe
mais d'autres pensent que la
Certains voudraient qu'il y ait plus
23. S MAIS plupart des enfants les
d'enfants qui les aiment
aiment bien
Certains enfants trouvent qu'ils
d'autres se sentent moins
24. P sont meilleurs en sport que leurs MAIS
bons qu'eux
copains
Des enfants voudraient bien que d'autres enfants aiment bien
25. A leur visage ou leurs cheveux soient MAIS leur visage et leurs cheveux
un peu différents comme ils sont
Certains enfants font des choses d'autres ne font pratiquement
26. C en sachant qu'ils ne devraient pas MAIS jamais des choses qu'ils ne
les faire devraient pas faire
Des enfants sont très contents d'autres voudraient bien être
27. V MAIS
d'être ce qu'ils sont différents
A l'école, certains enfants ont de la d'autres enfants parviennent
28. E peine à imaginer des réponses aux MAIS presque toujours à imaginer
questions des réponses
Note:
Il y a 6 échelles. Après le n° de l'item, la lettre E signifie que l'item appartient à l’échelle "Ecole"; idem
pour S "Social", P "Physique", A "Apparence", C "Conduite" et V "Valeur propre".
Codage:
Pour chacune des 6 échelles, calculer la moyenne des scores obtenus aux items qui les composent.
Auparavant, retourner les scores des items lorsque nécessaire (4 = toujours l’appréciation la
meilleure). P.ex. :
Scores pour l’item 1 :
43 21
Scores pour l’item 2 :
12 34
Me Ne me
ressemble ressemble
pas
1. En général, je ne me fais pas de souci
2. Je trouve très pénible d'avoir à prendre la parole dans un groupe
3. Il y a, en moi, des tas de choses que je changerais, si je pouvais
4. J'arrive à prendre des décisions sans trop de difficulté
5. On s'amuse bien en ma compagnie
6. Je suis souvent contrarié par ma famille
7. Je mets longtemps m'habituer à quelque chose de nouveau
8. Je suis très apprécié par les personnes de mon âge
9. Ma famille prête généralement attention à ce que je ressens
10. Je cède très facilement aux autres
11. Ma famille attend trop de moi
12. C'est très dur d'être moi
13. Tout est confus et embrouillé dans ma vie
14. J'ai généralement de l'influence sur les autres
15. J'ai une mauvaise opinion de moi-même
16. J'ai souvent envie de changer de vie
17. Je me sens souvent mal à l'aise dans mes études
18. Je trouve que j'ai un physique moins agréable que la plupart des
gens
19. Quand j'ai quelque chose à dire, en général, je le dis
20. Ma famille me comprend bien
21. La plupart des gens sont mieux aimés que moi
22. J'ai généralement l'impression d'être harcelé par ma famille
23. Je me décourage souvent quand je suis en train de faire
quelque chose
24. Je pense souvent que j'aimerais être quelqu'un d'autre
25. Les autres ne me font pas souvent confiance
26. Je ne suis jamais inquiet
27. Je suis assez sur de moi
28. Je plais facilement
29. Je passe souvent de bons moments en famille
30. Je passe beaucoup de temps à rêvasser
31. J'aimerais être plus jeune
32. Je fais toujours ce qu'il faut faire
33. Je suis fier de mon activité académique
34. J'attends toujours que quelqu'un me dise ce que je dois faire
35. Je regrette souvent ce que j'ai fait
36. Je ne suis jamais heureux
37. Je fais toujours mon travail du mieux que je peux
38. En générai, je suis capable de me débrouiller tout seul
39. Je suis assez content de ma vie
40. Je préfère avoir des amis plus jeunes que moi
41. J'aime tous les gens que je connais
42. J'aime quand on vient me trouver pour me demander quelque
chose
Fabien Deloche Juin 2006 84
Estime de soi & management
43. Je me comprends bien moi-même
44. Personne ne s'intéresse beaucoup à moi
45. On ne me fait jamais de reproches
46. Dans mes études, je ne réussis pas aussi bien que je le
voudrais
47. Je suis capable de prendre une décision et de m'y tenir
48. Cela ne me plaît vraiment pas d'être : un homme / une femme
49. Je suis mal à l'aise dans mes relations avec les autres
personnes
50. Je ne suis jamais intimidé
51. J'ai souvent honte de moi
52. Les autres me cherchent souvent querelle
53. Je dis toujours la vérité
54. Au niveau de mes études, mes professeurs me font sentir que
mes résultats sont insuffisants
55. Je me moque de ce qui peut m'arriver
56. J'ai Ie sentiment d'avoir raté ma vie
57. Je perds facilement mes moyens quand on me fait des critiques
58. Je sais toujours ce qu'il faut dire aux gens
Partiellement Vrai et
Surtout faux Surtout vrai Complètement vrai
Complètement faux Partiellement faux
1 2 4 5
3
1 2 3 4 5
Partiellement Vrai et
Surtout faux Surtout vrai Complètement vrai
Complètement faux Partiellement faux
1 2 4 5
3
1 2 3 4 5
Partiellement Vrai et
Surtout faux Surtout vrai Complètement vrai
Complètement faux Partiellement faux
1 2 4 5
3
1 2 3 4 5
Un Un
NOM, Prénom : Vrai peu peu Faux
Vrai Faux
SELF-ESTEEM SUBTEST I
MATERIAL/SITUATIONAL (REVISED 1983)
Steffenhagen/Burns (SEI)ANSWER KEY: (X) Indicates high score of five (5).Directions: Please read
the questions carefully and check the correct box for each question which best indicates the way you
feel most of the time. Try not to leave any blanks.
1 seek new challenges.
(X) Strongly Agree ( ) Agree ( ) Neutral ( ) Disagree ( ) Strongly Disagree
2. When things go wrong I become very discouraged.
( ) Very Often ( ) Often ( ) Sometimes ( ) Rarely (X) Almost Never
3. When faced with a decision I prefer many choices as opposed to a few.
(X) Strongly Agree ( ) Agree ( ) Neutral ( ) Disagree ( ) Strongly Disagree
4. I feel I am as competent as the average person.
(X) Strongly Agree ( ) Agree ( ) Neutral ( ) Disagree ( ) Strongly Disagree
5. When I contribute to group discussions I believe my contributions are as valuable as those of
others.
(X) Strongly Agree ( ) Agree ( ) Neutral ( ) Disagree ( ) Strongly Disagree
6. I am willing to take control of a situation when asked to.
(X) Very Often ( ) Often ( ) Sometimes ( ) Rarely ( ) Almost Never
7. I am likely to postpone uncomfortable tasks.
( ) Strongly Agree ( ) Agree ( ) Neutral ( ) Disagree (X) Strongly Disagree
8. I prefer to compromise rather than maintain my position.
( ) Very Often ( ) Often ( ) Sometimes ( ) Rarely (X) Almost Never
9. I am intimidated by aggressive people.
( ) Very Often ( ) Often ( ) Sometimes ( ) Rarely (X) Almost Never
Self-Esteem Test I first appeared in Hypnotic Techniques for Increasing Self-Esteem ( New York:
Irvington Publishers, 1983), p. 212, (Reprinted by permission) Self-Esteem Tests II and III are
reprinted by permission from R. A. Steffenhagen and Jeff D. Burns.
La plupart du
Rarement ou
Peu souvent Quelquefois Assez souvent temps ou
jamais
2 3 4 toujours
1
5
1 2 3 4 5
1. J'ai l'impression que les gens ne m'aimeraient pas s'ils me connaissaient vraiment
bien.
2. J'ai l'impression que les autres s'organisent beaucoup mieux que moi.
3. J'ai l'impression d'avoir une belle personnalité.
4. Quand je suis avec d'autres gens, je sens qu'ils sont heureux d'être avec moi.
5. J'ai l'impression que les gens aiment vraiment parler avec moi.
6. J'ai l'impression d'être une personne très compétente.
7. Je pense faire une bonne impression sur les autres.
8. Je sens que j'ai besoin d'une plus grande confiance en moi.
9. Je suis très nerveux quand je suis avec des étrangers.
10. Je pense être une personne ennuyante.
11. Je me trouve laid.
12. J'ai l'impression que les autres ont plus de plaisir que moi.
13. J'ai l'impression d'ennuyer les gens.
14. Je pense que mes ami(e)s me trouvent intéressant.
15. Je pense avoir un bon sens de l'humour.
16. Je me sens très gêné quand je suis avec des étrangers.
17. J'ai l'impression que si je ressemblais plus aux autres, je réussirais mieux.
18. J'ai l'impression que les gens ont du plaisir lorsqu'ils sont avec moi.
19. Je me sens à part lorsque je sors.
20. J'ai l'impression de me faire marcher sur les pieds plus souvent que les autres.
21. Je pense être une personne plutôt sympathique.
22. Je sens que les gens m'aiment vraiment beaucoup.
23. J'ai l'impression d'être une personne agréable.
24. J'ai peur d'avoir l'air ridicule aux yeux des autres.
25. Mes amis ont une très haute opinion de moi.
*Item is reverse-scored such that 7=1, 6=2, 5=3, 4=4, 3=5, 2=6, 1=7.
Scoring
First, reverse-score answers to items 4, 6, 10, 13, 15, 23, and 30, such that (1 = 7), (2 = 6), (3 = 5), (4
= 4), (5 = 3), (6 = 2), (7 = 1).
Then sum the answers to the five items for each respective subscale score, and divide each by 5.
INSTRUCTIONS: Please respond to each of the following statements by circling your answer using
the scale from "1 = Strongly disagree" to "7 = Strongly agree.” If you haven't experienced the situation
described in a particular statement, please answer how you think you would feel if that situation
occurred.
22. I feel better about myself when I know I’m doing well 1 2 3 4 5 6 7
academically.
Scoring Instructions
The four subscales are as follows:
Items 1, 5, 9 and 13 = Membership self-esteem.
Items 2, 6, 10 and 14 = Private collective self-esteem.
Items 3, 7, 11, and 15 = Public collective self-esteem.
Items 4, 8, 12, and 16 = Importance to Identity.
First, reverse-score answers to items 2, 4, 5, 7, 10, 12, 13, and 15, such that (1 = 7), (2 = 6), (3 = 5),
(4 = 4), (5 = 3), (6 = 2), (7 = 1).
Then sum the answers to the four items for each respective subscale score, and divide each by 4.
Pondération
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Remerciements
Venant de montrer dans ce mémoire que nous ne sommes pas sans les autres, ce mémoire ne serait
pas sans les autres. Au-delà des personnes ayant écrit ouvrages et articles cités dans ce mémoire, je
tiens à remercier les personnes qui ont participé à ce que ce travail se réalise pour ce 12 juin 2006.
Merci à :
• Emmanuel Abord-de-Chatillon, pour ses conseils éclairés et sa bonne humeur communicative
et pour m'avoir fait l'honneur d'être mon tuteur,
• Caroline Mothe, pour son soutien tout au long de l'année scolaire,
• Fanny, pour m'avoir offert en cadeau l'inscription du Master, pour son soutien inconditionnel
même si elle ne comprenait pas toujours ce que je faisais, pour sa très grande compréhension
et enfin pour sa précieuse aide pour la correction de ce mémoire,
• Pierre pour m'avoir ouvert et initié à la complexité, m'avoir ouvert à la recherche et poussé à
reprendre mes études,
• Jean-Philippe, qui m'a ouvert la porte de l'IMUS,
• Carole, amie précieuse à l'oreille bienveillante qui sait être là dans les coups de moins bien,
• Tous mes collègues de master : Marie-Pierre, Sandrine, Soumaya, Arnaud, Romain, Yasser,
Abdelaziz,
• Dominique, pour m'avoir mis en forme avant cette année,
• Eric, pour ses ondes positives et pour la semaine hors du temps qui marqua la fin de l'écriture
de ce mémoire,
• Léo, qui a épargné mes nuits et m'a redonné l'énergie quand elle manquait
• Et enfin à tous ceux qui ne sont pas cités mais qui se reconnaîtront…