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Résumé.............................................................................................................................9
1/ La personnalité :........................................................................................................12
c) La régulation émotionnelle..................................................................................14
A. L’engagement organisationnel...........................................................................16
C. La satisfaction au travail....................................................................................17
1. Biais de perception..............................................................................................18
I. Nuance groupe-équipe :......................................................................................24
a) Quand faut-il faire appel à des individus plutôt qu'à des équipes ?...............24
d) Équipes interfonctionnelles...............................................................................26
Pour réussir dans un environnement qui est devenu de plus en plus concurrentiel et
exigeant, un manager ne doit pas seulement compter sur ses compétences techniques, mais
aussi sur ses compétences interpersonnelles. L’intérêt de développer les compétences
interpersonnelles des managers se trouve étroitement lié à la nécessité, pour les organisations,
de recruter et de conserver des employés hautement performants Les compétences
interpersonnelles désignent toutes les compétences auxquelles on peut avoir recours lors de
nos interactions avec les autres. Elles facilitent la communication, améliorent la transmission
d’informations et augmentent les chances de réussite d’un projet. Pour certains employeurs,
elles sont un facteur déterminant à l’embauche d’un candidat. Un candidat présentant de
bonnes compétences interpersonnelles aura en effet de meilleures chances de bien s'intégrer à
l'équipe en place. De plus, elles sont tout à fait indispensables pour ceux qui occupent un
emploi en étroite relation avec le public. Plusieurs études portant sur plus de 200 000 salariés
ont montré que les relations sociales entre collègues et supérieurs hiérarchiques sont
fortement liées à la satisfaction au travail. Des relations sociales positives ont également été
associées à une réduction du stress et à une baisse des intentions de démissionner. Par
conséquent, des managers possédant de bonnes compétences interpersonnelles sont
susceptibles de rendre l’environnement professionnel plus agréable. Il a été démontré par
exemple que les employés sachant maintenir un dialogue et une attitude proactive avec leurs
supérieurs hiérarchiques voient leurs idées approuvées plus fréquemment, ce qui a pour effet
d’augmenter encore davantage leur satisfaction au travail. Créer un tel climat relève aussi du
bon sens du point de vue économique.
Le manager est un personnage clé dans la vie de l'entreprise, car il est le gage d'une équipe
efficace et capable d'atteindre facilement les objectifs fixés. Principalement axé sur l'aspect
humain, un manager passe généralement la majeure partie de son temps à communiquer avec
d’autres personnes. Les compétences techniques ne suffisent plus pour réussir dans sa carrière
et aider les autres à réussir. Développer des compétences interpersonnelles (par ex. : écouter,
motiver, réseauter, négocier) est particulièrement utile aujourd’hui dans la mesure où la
plupart des métiers impliquent d’interagir avec d’autres personnes.
Pour faire émerger le meilleur de leurs équipes, les managers doivent appliquer les
fondamentaux du management pour réussir leurs missions.
Aujourd’hui, les fonctions de management ont été ramenées à quatre : planifier, organiser,
diriger et contrôler.
-Planifier : Il s’agit de mettre en place les plans d’action effectués par les
hiérarchies. Ces derniers ont pour tâche principale de guider leurs équipes à atteindre les
objectifs pour les enjeux finaux de son département.
-Organiser : définir les tâches à accomplir, les personnes qui doivent s’en
acquitter, la façon dont les tâches seront regroupées, qui devra rendre compte à qui, et à
quel niveau les décisions seront prises.
Les différentes conceptions du management, qu’elles soient basées sur les fonctions, les
rôles, les compétences ou les activités, suivent toutes un seul et même fil conducteur : elles
reconnaissent l’importance primordiale de savoir gérer l’humain. Que l’on parle de « fonction
de direction », de « rôles interpersonnels », de « compétences humaines » ou d’ « activités de
gestion des ressources humaines, de communication et d’entretien des réseaux de relations »,
les managers doivent de toute évidence développer leurs aptitudes relationnelles pour espérer
réussir et travailler efficacement.
Ainsi on trouve l’école classique du management ainsi que l’école des relations
humaines comme fondations du comportement organisationnel.
· Psychologie : cette discipline apporte sa contribution aux niveau individuel car elle a pour
vocation d’étudier les comportements humains. Ainsi les chercheurs dans cette discipline ont
contribué grandement à l’explication des facteurs psychologiques lié à la performance au
travail comme l’émotion, la motivation, la perception et la prise de décision.
Cela peut se faire à travers des aspects physiques comme l’aménagement du lieu de
travail, celui des horaires ou la possibilité de profiter d’activités qui vont certes ressourcer les
employés, mais les rendre aussi plus productifs. La psychologie positive au travail est l’objet
d’un nombre d’études en CO croissant : ces études visent à identifier la manière dont les
entreprises développent les forces, les qualités et le potentiel de leurs employés, et
encouragent la vitalité et la résilience. La psychologie positive essaie de se centrer sur ce qu’il
y a de bon ; des exemples de variables dépendantes clés sont l’engagement, l’espoir,
l’optimisme et la résilience face au stress.
Le développement d’habiletés personnelles et professionnelles
Les entreprises qui opèrent dans plusieurs pays sont face à un défi managérial car elles
doivent adapter leur style management selon la culture du pays où ils sont implantés. Par
exemple, une entreprise américaine qui souhaite s’installer en Allemagne doit se soumettre
aux lois concernant l’implication des employés dans la prise de décision. Ainsi préconiser un
style de management participatif ou consultatif. Dans le cas du Maroc, une société qui désire
s’implanter dans le royaume doit prendre en compte l’influence de la culture nationale sur les
pratiques managériales et industrielles. Par exemple le Maroc est un état musulman dont
l’Islam influence fortement les comportements organisationnels.
Résumé
Pour comprendre le comportement des individus au sein des organisations, nous essayerons en
premier lieu de décortiquer l’essence de ses comportements, autrement dit sa personnalité. Ensuite, nous
nous attarderons sur la deuxième composante de l’attitude/le comportement de ces individus : leurs
émotions. Ces sentiments tant diabolisés ne peuvent-ils pas être utiles au sein d’une organisation ? Pour
répondre à cette question, nous traiterons les notions d’intelligence et de régulation émotionnelle pour enfin
parvenir à leur utilité au sein d’une organisation. Une fois ces deux composantes clarifiées, il serait
dorénavant permissible de traiter l’attitude. Nous nous intéresserons particulièrement à l’engagement
organisationnel qui -quand bien géré- induit l’implication dans le travail qui à son tour finit par augmenter le
taux de satisfaction au travail. Finalement, il serait judicieux de remettre en question notre propre
perception de ces attitudes. Parfois, il ne s’agit pas de l’attitude elle-même qui crée du conflit au sein
d’une organisation, mais plutôt de la perception qui en découle. Ainsi, nous soulignerons d’abord
l’importance de prendre conscience de nos perceptions biaisées et nous présenterons ensuite des pistes
d’amélioration (normes, méthodes de contrôle...) afin de parvenir à des perceptions plus objectives et utiles
aux organisations.
- La culture : Les traditions, les coutumes, les mœurs, la religion, les institutions, les
normes morales et sociales d'un groupe affectent la personnalité des individus.
- Les expériences : elles changent les individus, leur façon de penser et d’agir. Les
expériences soudaines peuvent laisser une trace durable sur la personnalité d’un individu.
Mais, la propre personnalité déterminera la manière dont les expériences influencent la
personnalité pré-acquise.
L’adéquation personnalité/métier et personnalité/organisation
2/Les émotions :
b) L’intelligence émotionnelle :
●
● Les personnes qui connaissent leurs propres émotions et sont douées pour lire
les indices émotionnels - par exemple, savoir pourquoi elles sont en colère et comment
s'exprimer sans enfreindre les normes - sont les plus susceptibles d'être efficaces.
c) La régulation émotionnelle
L'idée centrale derrière la régulation des émotions est d'identifier et modifier les
émotions que vous ressentez. Les stratégies pour changer vos émotions comprennent penser à
des choses plus agréables, supprimer les pensées négatives, vous distraire, réévaluer la
situation ou utiliser des techniques de relaxation. Les personnes dont le trait de personnalité
du névrosisme est élevé ont plus de mal à le faire et trouvent souvent que leurs humeurs sont
au-delà de leur capacité à contrôler. Les personnes qui ont des niveaux inférieurs de l'estime
de soi sont également moins susceptibles d'essayer d'améliorer leur humeur triste, ils sont
moins susceptibles que les autres d'avoir l'impression qu'ils méritent d'être de bonne humeur.
Bien qu'il puisse sembler souhaitable à certains égards de réguler vos émotions, la
recherche suggère qu'il y a un inconvénient à essayer de changer la façon dont vous vous
sentez. Changer vos émotions requiert un effort, et cet effort peut être épuisant. Parfois des
tentatives de changer une émotion rend l'émotion plus forte ; par exemple, essayer de vous
convaincre de ne pas avoir peur peut vous amener à vous concentrer davantage sur ce qui
vous fait peur.
d) Application des émotions en organisation :
● La prise de décision : on constate de plus en plus que les humeurs et les
émotions ont des effets importants sur la prise de décision. Les personnes de bonne humeur
ou éprouvant des émotions positives sont plus susceptibles que les autres d'utiliser des
heuristiques ou des règles de pouce, pour aider à prendre de bonnes décisions rapidement. Les
émotions positives améliorent également les compétences en résolution de problèmes, afin
que les personnes positives trouvent de meilleures solutions aux problèmes. Parce que les
personnes déprimées sont plus lentes à traiter l'information et ont tendance à peser toutes les
options possibles plutôt que les plus probables. Ils recherchent la solution parfaite, quand il y
en a rarement une.
● Le leadership : Les leaders efficaces s'appuient sur des appels émotionnels
pour aider à transmettre leurs messages. L'expression des émotions dans les discours est
souvent l'élément critique qui nous fait accepter ou rejeter le message d'un leader. Les
politiciens, par exemple, ont appris à faire preuve d'enthousiasme lorsqu'ils parlent de leurs
chances de gagner une élection, même lorsque les sondages suggèrent le contraire. Les
dirigeants d'entreprise savent que le contenu émotionnel est essentiel pour que les employés
adhèrent à leur vision de l'avenir de l'entreprise et acceptent le changement. Lorsque les
supérieurs proposent de nouvelles visions, notamment avec des objectifs vagues ou lointains,
il est souvent difficile pour les employés d’accepter les changements qu'ils apporteront. En
suscitant des émotions et en les liant à une vision attrayante, les leaders augmentent la
probabilité que les managers et les employés acceptent le changement.
● La négociation : La négociation est un processus émotionnel ; cependant, nous
disons souvent qu'un négociateur habile a un « visage de poker ». Plusieurs études ont montré
qu'un négociateur qui feint la colère a un avantage sur l'adversaire. Pourquoi ? Parce que
quand un négociateur montre de la colère, l'adversaire conclut que le négociateur a concédé
tout ce qu'elle peut et c'est ainsi qu'elle cède. La colère doit être utilisée de manière sélective
dans la négociation : les négociateurs en colère qui ont moins d'informations ou moins de
pouvoir que leurs adversaires ont des résultats nettement pires. Il semble qu'une personne
puissante et mieux informée sera moins disposée à partager des informations ou à rencontrer
une personne en colère adversaire à mi-chemin.
II. L'attitude vue du prisme organisationnel
A. L’engagement organisationnel
· Les intérêts de vie, c'est-à-dire l’importance que prend le travail dans la vie de
l’individu
· Consistance avec le soi, c'est-à-dire est-ce que le travail exercé par l’individu
correspond à ses capacités
A son tour, plus on est impliqué dans le travail que nous accomplissons, plus la
satisfaction que nous éprouvons à l’issue de ce travail est haute.
C. La satisfaction au travail
III. La perception :
1. Biais de perception
Le processus de perception des autres et des objets sont régis par le même ensemble de
règles et donc soumis aux mêmes dangers, mais il y a une différence essentielle : la
réciprocité. De leur point de vue, la qualité de leurs transactions interfère avec ce processus.
Le problème de l'exactitude perceptive est lié à la façon dont les gens parviennent à
combiner leurs informations sensorielles afin de façonner l'impression des autres. En
supposant que les phénomènes perceptifs soient rassemblés de manière organisée, lorsque
nous percevons quelqu'un, nous avons tendance à surajouter les informations qui nous
manquent par le raisonnement, et à supprimer les informations qui nous dérangent. Par
conséquent, nous formons nos impressions à partir d'indices de caractéristiques simples et «
inférons » au risque de porter des jugements erronés.
Nous avons tendance à juger spontanément une personne sur la base de notre
première impression. Qu'elle soit raisonnable ou non, cette première impression est le point
d'ancrage des autres relations avec lesquelles nous allons construire. Ces jugements initiaux
ont les caractéristiques de « cohérence », ce qui les fait résister au changement. L’apport
d’informations nouvelles n’aura pas de vertu immédiate afin de transformer la perception
première qu’on a de l’autre.
-En quoi ce comportement est-il différent des comportements adoptés par des
personnes observées dans d'autres situations ? C'est la norme de DISTINCTIVITÉ.
• Validation comparative dans le temps : nos expériences présentes sont mises par
nous-même en rapport avec d’autres expériences jugées analogues, vécues par nous
antérieurement.
• Validation multisensorielle : nous faisons jouer plusieurs de nos sens (en les
combinant) à des fins de contrôle interne.
À ces préconisations, on peut ajouter un travail sur soi en profondeur, pour permettre
de cultiver et développer des dispositions personnelles :
Le respect des supérieurs hiérarchiques, par les employés, souvent interprété avec des
émotions de peur et de soumission. Tandis que le respect des employés par le
supérieur, s’avère une source de motivation et contribue à une mise en confiance.
La plupart des responsables reconnaissent que les aspects affectifs jouent « beaucoup
» dans les rapports qu’ils ont avec les ouvriers. L’attente des employés se traduit par
des sollicitations dont les responsables font l’objet, auxquelles ils s’adaptent plus ou
moins consciemment et qui amènent à personnaliser la relation de travail.
Ceux qui expriment cette perception de relations affect mettent tous en œuvre des
pratiques de proximité et de valorisation, verbales ou matérielles, avec pour objectif
implicite de développer à la fois l’attachement et l’adhésion du personnel.
L’aspect relationnel est aussi analysé par certains comme un moyen de compenser, sur
le plan interne, des stimulants d’ordre économique et notamment salariaux qui restent
relativement faibles et, sur le plan externe, un système institutionnel de sécurité
sociale défaillant.
Les opinions sur la possibilité de faire confiance aux ouvriers sont plutôt positives. Il
existe toutefois un décalage entre la perception et la pratique. La perception de la
possibilité de faire confiance est liée à des représentations positives du sens de la
discipline, du respect de la hiérarchie et du sens du devoir.
Chapitre 3 : Les équipes, Travail d’équipes et leurs rendements
Une fois les bases de la notion des équipes établies, il s’agira maintenant d’aller au
but. Ces bases n'étaient en effet pas élaborées au hasard, il s’agissait d’un travail initial
nécessaire puisqu'on ne peut pas prétendre identifier les fondements de la rentabilité des
équipes sans en connaître le fonctionnement. La rentabilité des équipes étant dépendantes de
nombreux critères, l’équipe a choisi d’en traiter les deux nécessaires pour conserver la
concision du présent travail.
Nous avons donc jugé que la rentabilité d’une équipe revient d’une manière ou une
autre à réconcilier l'intérêt individuel à celui de l’équipe. Cette réconciliation se trouve par
là au cœur de tous les comportements positifs au sein de l’équipe. C’est pour cette raison là
que nous avons choisi d’en faire notre premier fondement de la rentabilité des équipes.
Le travail en groupe n’est alors pas une vertu en soi, ce qui nous mène à réfléchir sur le
travail individuel surtout lorsqu’on parle de tâches simples qui ne nécessitent pas la contribution de
plusieurs personnes ou avis divers sont probablement mieux laissé aux individus, ou encore les tâches
qui ne sont pas interdépendantes.
L’objectif de cette séquence fortement structurée avec des temps bien délimités est
de donner à chacun la possibilité d’exprimer sa perception du problème sans argumentations
et interruptions. Il donne aussi au reste de l’équipe le temps de réfléchir et de proposer
quelques solutions possibles.
Les membres de l’équipe acceptent l’objectif et déterminent les moyens à mettre en place pour
l’atteindre, chacun des membres à sa manière contribue à la réalisation d’objectif en fonction
de ses capacités et ses compétences.
Les membres de l’équipe ont la liberté de choisir la meilleure façon d’accomplir leur objectif
et de fonctionner comme ils le souhaitent, à l’intérieur des contraintes établies, afin de réaliser
l’objectif fixé.
Déterminent par eux-mêmes les tâches sur lesquels ils travaillent sans attendre que leur
supérieur leur donne des tâches à compléter.
Gèrent l’avancement de leur travail de manière autonome avec l’objectif d’atteindre les buts
établis.
Améliorent continuellement leurs propres compétences et recommandent des idées novatrices
et des améliorations.
d) Équipes interfonctionnelles
Définition :
On désigne une équipe interfonctionnelle, comme un groupe comprenant des membres
issus de différents services de l’entreprise. Ces équipes transversales regroupe des personnes ayants
différentes compétences et expertises, afin d’accomplir des missions variées, mais surtout
interviennent pour résoudre les problèmes auxquels est confrontée l’entreprise. Ainsi ces équipes
peuvent se concentrer sur des problèmes ponctuels ou bien rester permanentes.
Missions
L’apparition des équipe transversales vient répondre aux inconvénients que présentent les
structures traditionnelles à savoir les silos fonctionnels qui cloisonnent la circulation de l’information
et rendent difficile la collaboration en situation critique (création de nouveaux produits, prise de
décisions stratégiques). Ces équipes permettent ainsi de couper les lignes fonctionnelles dans une
optique d’efficacité et de réactivité accrue.
Avantages Inconvénients
- Amélioration de la circulation de - La sélection des membres de l’équipe
l’information s’avère compliquée
- Optimisation du temps et des - Risques de conflits interfonctionnels en
ressources raison des divergences des besoins
- Prise en comptes des besoins des fonctionnels
différents départements et services - Manque d’hiérarchie claire rend difficile
dans la collaboration la définition des responsabilités
- Innovation accrue
- Réactivité accrue
- Flexibilité
e) Équipes virtuelles à l’ère du covid 19
Quelques chiffres :
- En France, un salarié sur deux s'est formé à distance pendant la pandémie, et même 64 %
pour la moyenne européenne, avec un indice de satisfaction de 97 % pour ces classes
virtuelles, webinaires, e-learning, et autres e-tutorats.
- 62% des salariés des secteurs de la banque, de l’assurance et des services ont travaillé
depuis leur domicile, contre 19% dans le domaine du commerce ou 17% dans l’industrie.
- 14% des télétravailleurs souhaitent travailler au bureau à temps plein lorsqu’’ils en auront
la possibilité.
- 47% des employés trouvaient que les distractions à la maison constituaient un prolème,
35% avaient des difficultés à communiquer, 35% se sentaient seuls tandis que 29% avaient
du mal à trouver la motivation.
- 83% des cadres français souhaitent continuer le télétravail à l’issue de la crise sanitaire.
Depuis plus d’un an, les entreprises font face à la crise sanitaire et s’adaptent aux
confinements successifs. Le télétravail est rapidement apparu comme une solution
pour assurer la continuité des opérations.
Dans ce contexte particulier, toutes les entreprises n’ont pas vécu l’adoption du
télétravail de la même façon.
Lors du premier confinement, 41% des salariés français ont travaillé depuis chez eux,
d’apr. ès le baronètré annuel du télétravail de Malakoff Humanis. À la fin de l’année 2020, ils
n’étaient plus que 31% à continuer le télétravail, soit le même nombre que’en novembre 2019,
avant le début de la crise.
Une enquête réalisée par Gartner après des chefs d’entreprise a révélé que 80% d’entre
eux prévoient de permettre aux employés de travailler à distance au moins une partie du temps
après la pandémie et, 47% d’entre eux permettront aux employés de télétravailler à temps
plein.
Réussir à mobiliser ses salariés à distance n’est pas toujours évident, c’est pourquoi, afin
de réussir à les mobiliser, il faut :
Chaque membre de l'équipe doit connaître son rôle et ce qu’il peut apporter. Les objectifs à
atteindre doivent donc être définis clairement, précisément, et doivent bien entendu être réalisables. Ils
doivent apporter de la valeur ajoutée au projet, et les membres de l'équipe doivent pouvoir se rendre
compte que leur travail est essentiel.
Avoir des objectifs communs énoncés clairement et bien compris permet d'accroître la
motivation de chacun et de contribuer à forger un fort esprit d’équipe.
Il faut que chacun fasse preuve de confiance et de respect envers les autres. Il y a
naturellement les règles de base de savoir-vivre et de politesse. Les tâches doivent être réparties de
façon équitable et que chacun respecte le travail des autres. Il faut également savoir assumer ses
erreurs et les problèmes en général. Tout problème doit être évoqué ouvertement de façon à être réglé
en groupe. Qu’il s’agisse d’un problème de personne, de travail, de qualité, toute l’équipe doit être au
courant, dans la mesure du possible, de façon à pouvoir débattre de la meilleure solution à apporter. Ce
n’est qu’avec une communication transparente que la confiance pourra s’établir.
Dans un travail en équipe, chaque membre doit se voir définir et attribuer un périmètre
d’activité et une mission bien précise. Tout malentendu sera ainsi évité et vous ne verrez pas
apparaître de conflits d’intérêts ou de redondance dans les responsabilités. Si chacun sait exactement
ce qu’il a à faire, les objectifs du travail en équipe sont clairs, et le groupe beaucoup plus efficace.
2. Gestion de la prise de décision en équipe
Prendre une décision en groupe, c'est faire travailler un ensemble d'individus à la recherche
d'une solution optimale. Plus il y aura de participants à la décision et mieux elle sera acceptée et
appliquée. Pour remplir sa mission, une équipe décisionnelle a besoin d'organisation :
○ Formelle
Pour simplifier notre discussion, nous avons condensé les différents types de réseaux en
trois petits groupes communs : chaîne, roue et “all Channel”.
La chaîne suit de manière rigide la chaîne de commandement formelle
La roue repose sur une figure centrale qui sert de fil conducteur à toutes les
communications du groupe ; elle simule le réseau de communication que vous trouvez
d’habitude dans une équipe avec un leader fort.
Le réseau “all Channel” permet à tous les membres du groupe de communiquer
activement entre eux ; il est le plus souvent caractérisé en pratique par des équipes
autogérées, dans lesquelles tous les membres du groupe sont libres de contribuer et
personne n'assume un rôle de leadership.
○ Informelle
Le « bouche à oreille » : Le réseau de communication informel dans une organisation
n’est pas à sous-estimer.
On suppose souvent que les rumeurs commencent parce qu'elles font de bons potins. C’est
rarement le cas. Les rumeurs émergent en réponse à des situations qui nous tiennent à
cœur, lorsqu'il y a ambiguïté et anxiété.
Le fait que les situations de travail contiennent fréquemment ces deux éléments explique
pourquoi les rumeurs fleurissent dans les organisations.
Le secret et la concurrence qui prévalent généralement dans les grandes organisations –
autour de la nomination de nouveaux patrons, la délocalisation des bureaux, les décisions
de réduction des effectifs ou le réalignement des missions - encouragent et entretiennent
les rumeurs.
Une rumeur va persister jusqu'à ce que les désirs et les attentes créant l'incertitude soient
satisfaits ou jusqu’à ce que l'anxiété soit réduite.
Ce genre de communication donne aux gestionnaires une idée du moral de leur
organisation, identifie les problèmes que les employés considèrent comme importants.
Elle crée également un sentiment de proximité et d'amitié entre les employés ce qui peut
agir positivement sur leur rendement en groupe.
EXEMPLE : Quand la collaboration devient néfaste…
Les groupes et les équipes ont besoin de plus de temps pour traiter plusieurs
informations et coordonner ce qu'ils savent. A ce sujet, Daniel Kaheman et ses collègues
avertissent par exemple que lorsque les comités et les groupes font des recommandations, ils
sont souvent “tombés amoureux” d’une idée particulière et ne pensent plus raisonnablement.
Ces problèmes de biais peuvent être amplifiés lorsqu'un groupe de personnes prennent une
décision collectivement. Rien de mieux que le Congrès américain pour illustrer ceci. En effet,
à plusieurs reprises le processus de prise de décision en groupe au sein du congrès a conduit à
un résultat pire que si un plan d'action cohérent était poursuivi.
Que peuvent donc faire les managers pour minimiser ces biais ? Tout simplement
en invoquant la prise de décision en groupe que lorsqu'il apparaît que la mise en commun des
informations conduira à de meilleures décisions que la prise de décision individuelle. Il faut
toujours se demander si les recommandations de l'équipe contiennent des préjugés égoïstes. Il
est également important de voir si le l'équipe a développé un attachement émotionnel à un
plan d'action ou a succombé à la pensée de groupe. Enfin, parcourir une liste de contrôle des
heuristiques et des biais peut être utile.
Cas pratique global
Amina travaille dans le secteur de la grande distribution. Celle-ci a été promue, il y a deux
ans, au poste de directrice du département de la gestion des remplacements. Avant d’être
assignée à ce poste, elle a travaillé plusieurs années comme adjointe dans ce même
département.
Le poste d'adjointe consiste à planifier les horaires mensuels des employés d’un
département donné tout en respectant leur ancienneté. Outre cette tâche, l'adjointe doit
combler les absences de dernière minute en contactant les employés appropriés. Il s’agit donc
d’un poste demandant beaucoup de logistique. Imane a rejoint l'équipe de Amina il y a 6
mois. Bien qu'elle ait plusieurs années d'expériences de travail (5 ans comme adjointe
administrative dans une institution bancaire, 3 ans comme secrétaire dans un établissement
scolaire), il s'agit de son premier emploi dans le secteur de la grande distribution. Ces deux
dernières semaines, Amina a surpris Imane en train de pleurer. Elle a également constaté
qu’elle est souvent dans la lune et moins appliquée dans ses tâches. Elle a donc décidé de la
rencontrer pour faire le point. Imane explique à Amina qu’elle se sent surchargée et qu’elle
n’arrive jamais à compléter ses tâches à temps. « Au départ, avoue Imane, je pensais que
c’était normal, compte tenu qu’il s’agit pour moi d’un nouvel emploi. C’est pourquoi je n’ai
pas hésité à poser des questions à mes collègues et leur demander un coup de main.
Cependant, je n’ai pas constaté d’amélioration et ce, malgré mes efforts. À présent, je n’ose
plus les déranger, car ils sont aussi débordés que moi. Depuis 3 mois, mon travail m’obsède :
je me couche le soir en anticipant la journée du lendemain et je me lève déjà stressée. Ces
derniers temps, j’ai de la difficulté à me concentrer et je me sens complètement épuisée.
J’aimerais tant m’adapter et me trouver une routine confortable, mais cela est impossible,
compte tenu de la charge travail. » Amina est bien consciente du stress qu’occasionne ce
poste. Selon elle, ce n’est pas facile, mais c’est surmontable puisqu’elle-même a réussi à le
faire pendant plusieurs années. Ce stress était même devenu très stimulant pour elle, car
chaque journée était différente et devenait un nouveau défi.
Amina a donc donné des trucs à Imane pour l’aider à mieux organiser son travail et
gérer son temps. Suite à la rencontre de Amina avec Imane, les choses ne se sont pas
améliorées. D’ailleurs, Imane fait de plus en plus d'erreurs. En colère, Amina a donc rencontré
Imane à nouveau : « Écoute Imane, ta charge de travail est la même que celle de tes collègues.
Tu es avec nous depuis 6 mois, à ce stade-ci tu devrais t'être adaptée. » Une semaine plus tard,
Imane est partie en congé maladie dû à un épuisement professionnel. Amina est bien embêtée
par la situation. Elle ne pensait pas que la situation était si grave.
Questions :
2. Compte tenu de votre analyse, expliquez ce Amina devrait faire dorénavant être plus
efficace dans la gestion de son personnel et éviter qu’une telle situation se produise à
nouveau.