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Introduction
Le dessin technique est le moyen d’expression indispensable et universel de tous les techniciens.
C’est lui qui permet de transmettre du client à tous les services de production, la pensée
technique et les impératifs de fabrication qui lui sont liés. C’est pourquoi ce langage conventionnel
est soumis à des règles ne permettant aucune erreur d’interprétation et définies par la
normalisation.
Types de dessins
LE DESSIN EN 3D
Il donne une vue globale du mécanisme, il est réalisé à partir de logiciels
de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) appelés modeleurs
volumiques. Il permet de faire des études mécaniques (simulations) afin
de valider les performances attendues.
LE DESSIN D’ENSEMBLE
Il représente un mécanisme dans son ensemble.
Il est constitué de l’assemblage de plusieurs pièces
et permet une compréhension du rôle de chaque
élément. Il peut être plus ou moins détaillé et ne
comporte que les traits nécessaires à la
compréhension.
LE DESSIN DE DEFINITION
Il représente une pièce extraite du dessin d’ensemble. Il doit
définir la pièce intégralement de la manière la plus complète
possible. La pièce est représentée sous plusieurs angles
différents (vues). Il comporte des cotes (dimensions). Ce
plan sera le point de départ pour la fabrication de la pièce.
Eléments permanents :
Le cadre (marge)
Matérialisé par un trait continu fort 0.7mm. Elle est de 20 mm pour les formats A0 et A1, et de 10
mm pour les formats A2, A3 et A4.
Le cartouche
C’est la fiche d’identité du dessin
• Le titre du dessin
• L’échelle du dessin
• L’identité du dessinateur (nom, prénom, classe)
• La date, le format, le nom de l’établissement,
• Le symbole de disposition des vues.
L’échelle
L’échelle d’un dessin est le rapport entre les dimensions dessinées et les dimensions réelles
de l’objet et les dimensions dessinées
𝐝𝐢𝐦𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬𝐬𝐢𝐧é𝐞𝐬
𝐄𝐜𝐡𝐞𝐥𝐥𝐞 =
𝐝𝐢𝐦𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬
Remarque :
La nomenclature
La nomenclature est associée au dessin d’ensemble, elle répertorie toutes les pièces de ce
dessin.
Largeur de
Type de trait Exemple
trait
Cartouche et cadre
Interrompu fin :
arêtes et contours
cachés
Continu fin :
hachures
Contours de pièces
voisines
Représentation orthogonale
Principe
Pour définir un objet, il faut avoir plusieurs vues pour pouvoir définir toutes ses formes.
Une VUE DE FACE. Généralement c’est la vue principale : elle est la plus imposante et définit le
plus de formes.
Les autres vues sont les autres directions usuelles d’observation en tournant de 90° autour de la
pièce. Soit :
• VUE DE DROITE
• VUE DE GAUCHE
• VUE DE DERRIERE
• VUE DE DESSUS
• VUE DE DESSOUS
Remarque :
• La vue de face, la vue de gauche, la vue de droite et la vue d’arrière sont alignées
horizontalement
• La vue de face, la vue dessus et la vue de dessous sont alignées verticalement ;
• Sur chaque vue on ne peut avoir qu’une seule face de volume de la pièce ;
• Ne jamais inscrire les noms des vues sur un dessin ;
Cette correspondance est matérialisée par une droite horizontale, verticale ou à 45°
La méthode de la droite à 45° évite les erreurs de transfert de dimensions (erreur de lecture à la
règle...) et de positionnement des formes dans la vue à construire.
Elle est facile à mettre en œuvre, notamment en CAO/DAO 2D, et fonctionne avec des lignes de
construction horizontales et verticales éliminées en fin de tracé. En dessin manuel, la méthode
exige uniquement l'emploi de la règle et des équerres ou celle d'un appareil à dessiner (limite
l'emploi du compas et des mesures à la règle).
Sections et coupes
• Les sections
• Les coupes
Le principe consiste effectuer un ‘sciage’ fictif sur une ou plusieurs pièces suivant un ou plusieurs
plans et de regarder la partie coupée suivant une direction dite ‘de coupe’.
Les hachures
Les hachures matérialisent la trace d’une scie sur le matériau. Elles sont différentes selon le
matériau et différentes en inclinaison et en espacement pour des pièces de même matériau.
La coupe
La coupe représente la section et la ou les parties de pièces situées en arrière du plan choisi.
La section
La section représente uniquement la partie de la pièce située dans le plan de
coupe. C’est la partie que l’on a ‘sciée’. Pour représenter les parties ‘sciées’
on utilise des hachures.
La cotation
L’exécution de la cotation est une étape importante
dans la conception et surtout dans la phase de la
fabrication d’une pièce.
Remarques
La dimension indiquée est la dimension réelle de l’objet ;
• Si on manque de place, la ligne de cote peut être prolongée, les flèches inversées et le
texte écrit en dehors des lignes d’attache ;
• En cas de difficultés, les lignes d’attache peuvent être tracées obliques, tout en restant
parallèles entre elles.
Filetages cachés
RESSORT
Un ressort est un élément de mécanisme qui peut revenir
à son état initial après avoir subi une déformation
relativement importante.
COUSSINETS
On appelle coussinet une bague insérée entre deux
organes mobiles l’un par rapport à l’autre. Ils sont
destinés à réaliser le guidage en rotation en
diminuant le frottement et subir l’usure.
ROULEMENT
On appelle roulement un ensemble de pièces
insérées entre deux organes mobiles l’un par
rapport à l’autre et destiné à réaliser le guidage en
rotation, c’est-à-dire, remplacer un glissement par
un roulement.
• 1J : Caoutchouc ou élastomère ;
• 2J : Armature métallique ;
• 3J : Ressort ;
• L : Lèvre.
Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation le mouvement relatif de deux
pièces. (Faibles efforts axiaux).
CLAVETTE
Destinée à éliminer la rotation entre un arbre et un alésage.
• Immobiliser une pièce par rapport à une autre pièce (goupille d’arrêt)
• Positionner ou centrer une pièce par rapport à l’autre
Vocabulaire
Arbre : Désigne d’une manière générale, un contenu cylindrique ou conique précis.
Chanfrein : Petite surface obtenue par suppression d’une arête sur une pièce.
Épaulement : Changement brusque de la section d’une pièce afin d’obtenir une surface d’appui.
Arrondi : Surface à section circulaire partielle, destinée à supprimer une arrête vive.
Congé : Surface à section circulaire partielle ; raccorde deux surfaces formant un angle rentrant.
Chambrage : Évidement réalisé à l’intérieur d’un alésage afin d’en réduire la portée.
Bossage : Saillie prévue à dessein sur une pièce afin de limiter la surface usinée.
Décrochement : Surface à retrait d’une autre surface et parallèle à celle-ci, pour réaliser un appui
ou une butée.
Embase : Élément d’une pièce destiné à servir de base à une autre pièce.
Ergot : petit élément de pièce en saillie, généralement destiné à assurer un arrêt en rotation.
Évidement : Vide prévu dans une pièce pour en diminuer le poids ou pour réduire une surface
d’appui.
Embrèvement : Forme emboutie dans une tôle et destinée à servir de logement pour une pièce
ne devant pas être en saillie.
Fraisure : Évasement conique fait avec une fraise à l’orifice d’un trou.
Trou oblong : Trou plus long que large, terminé par deux demi-cylindres.
Mortaise : Évidement effectué dans une pièce et recevant le tenon d’une autre pièce de manière
à réaliser un assemblage.
Tenon : Partie d’une pièce faisant saillie et se logeant dans une rainure ou une mortaise.
Macaron : Cylindre de diamètre relativement grand par rapport à sa hauteur, assurant en général
un centrage.
Goutte de suif : Calotte sphérique éventuellement raccordée par une portion de tore.
Languette : Tenon de grande longueur destiné à rentrer dans une rainure pour assurer, en
général, un guidage en translation.
Locating : Mot anglais utilisé pour nommer une pièce positionnant une autre pièce.
Rainure : Entaille longue pratiquée dans une pièce pour recevoir une longuette ou un tenon.
Queue d’aronde : Tenon en forme de trapèze pénétrant dans une rainure de même forme pour
assurer une liaison en translation.
Rainure : Entaille longue pratiquée dans une pièce pour recevoir une longuette ou un tenon.
Queue d’aronde : Tenon en forme de trapèze pénétrant dans une rainure de même forme pour
assurer une liaison en translation.