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MASTER II
spécialité :
Administration et Sécurité des Réseaux Informatiques
Module :DEMT
Thème
Management
Promotion : 2017/2018
Remerciement
Introduction générale 1
1 Cadre conceptuel du Management 2
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Notion d'organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Étymologie du terme management . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Historique de la notion de management . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Dénition du management . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.6 Le Management : variable déterminante pour la survie des Organi-
sations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.7 Les rôles du manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.8 Les approches du Management . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.9 Qualités managériales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.10 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3 Le processus de Management 17
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.2 La planication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.3 L'organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.4 La direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.5 La contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4 Management stratégique chez Dell 23
4.1 introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.2 Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.3 Historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.4 Métier et domaines d'activités stratégiques . . . . . . . . . . . . . . 25
4.5 La situation actuelle de Dell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.6 Le modèle stratégique de Dell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.7 Diagnostic interne et externe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.8 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Conclusion générale
Référence bibliographique
Introduction générale
L'étude du management permet de mettre en relief l'importance des styles de
management sur les organisations. Management et Organisation sont deux notions
étroitement associées, en pratique et en théorie. De la qualité du management vont
dépendre le degré de réalisation des objectifs de l'organisation et sa performance.
Il est donc essentiel de dénir l'espace organisationnel avant d'étudier le concept
de management.
Intérêt du sujet : Nous avons choisi ce thème parce que c'est un thème d'ac-
tualité et nouveau qui s'impose dans diérents domaines.
Résultat de la recherche.
1
Chapitre 1
1.1 Introduction
Ce chapitre à pour objectif de comprendre les notions de bases sur du manage-
ment, an de bien de bien maitriser notre projet.
Dans un premier temps, l'accent a été mis sur les rapports entre l'Homme et
les conditions physiques et administratives de son travail.
Dans un deuxième temps, l'accent a été mis sur les relations des Hommes au
travail entre eux.
2
Une approche plus récente met l'accent sur les rapports socio-économiques éta-
blis entre les travailleurs, les organisations et le milieu extérieur.
Dans son examen de la théorie des organisations W.R.Scott repère trois dé-
nitions caractéristiques de l'organisation : Une collectivité axée sur la poursuite
de buts relativement spéciques et manifestant une structure sociale hautement
formalisée , une collectivité qui partage un intérêt commun à la survie du sys-
tème organisationnel et s'engage dans des activités communes, une coalition de
groupes d'intérêts variables qui élaborent des buts par négociation
Les autres termes modernes les plus couramment utilisés sont gérer, gestion et
administrer, administration.
Gérer et gestion, proviennent du verbe latin gerere qui signie, conduire (au
sens large de mener ou mener à bien), diriger et même gouverner.
Les sens et nuances entre les termes manager, gérer, administrer, sont très
proches. C'est tout à la fois arranger, aménager, prendre soin de, conduire, gou-
verner, manier, etc. Ainsi les dénitions les plus classiques du management se
rapportent toujours à des activités ou des taches en série que doit continuellement
assurer le manager : Planier, Organiser, Diriger, Contrôler (PODC) .
3
1.4 Historique de la notion de management
Le management sous sa forme moderne est le fruit d'une longue évolution his-
torique aussi vieille que l'humanité.
Une croyance contestable en théorie du management est celle qui veut laisser
croire que, Les ateliers du silex de l'homme préhistorique ou des potiers des temps
pharaoniques étaient organisés sur un mode très proche du travail à la chaîne,
avec ouvriers spécialisés, séquences rationnelles, contremaîtres et surveillance hié-
rarchisée. Ou encore, le gouvernement de Moise et de ses compagnons ainsi que le
système du mandarinat chinois sont perçus comme des formes de bureaucraties à
structures fonctionnelles départementalisées, avec à leur tête un dirigeant rationnel
et ecace.
Les données historiques les moins contestables situent l'apport le plus fonda-
mental fait à la discipline du management au niveau de la révolution industrielle.
Ce changement a consisté précisément en un changement radical dans la conduite
et l'organisation du travail. En eet, l'émergence d'une gestion systématique a mar-
qué l'assemblée de l'Association Américaine des Ingénieurs Mécaniciens en 1886.
A cette occasion, Henry Towne, cofondateur et président de Yale Towne Manufac-
turing Company, t un exposé ou il demandait que la gestion des ateliers soit
reconnue comme une discipline pratique analogue à l'ingénierie. Le développement
d'une littérature spécique et la formulation de principes de normalisation étant,
selon lui, essentiels à cette reconnaissance. L'exposé de Towne eut des eets révo-
lutionnaires. L'idée que le rôle des ingénieurs devait dépasser la simple ecacité
technique pour tenir compte des coûts, des rapports et du bénéce était nouvelle.
L'exposé fut entendu par un homme dont les idées vont marquer à jamais la pensée
managériale. C'était Frederick Taylor, Le père du management scientique. Nous
évoquerons l'apport de Taylor et ses successeurs au niveau du chapitre VI.
4
1.5 Dénition du management
Au début du XXème siècle Fayol, décrit les composantes de la fonction adminis-
trative (qui correspond au concept d'administration au sens anglo-saxon) : prévoir,
organiser, commander, coordonner, contrôler.
Le constat immédiat est que l'éventail des disciplines mobilisées est très large.
De fait, la suprématie technique ne conditionne pas la réussite d'un bon mana-
gement. A contrario, l'importance du facteur humain, en particulier dans l'activité
de coordination est déterminant pour la survie d'une organisation.
Cette transversalité est d'ailleurs bien illustrée par les diérents développements
du concept de management : le management de la qualité totale, le management
stratégique, le management de la fonction commerciale, etc.
5
1.6 Le Management : variable déterminante pour la survie
des Organisations
Selon certaines études le succès des organisations est presque toujours fonction
de la qualité de leur management 90 des faillites commerciales sont dues à l'in-
compétence et à l'inexpérience des cadres . Le management est ainsi à la fois la
cause des échecs et des succès de l'organisation..
Leader : Le manager est la personne qui guide toutes les activités des subor-
données et les motive.
Agent de liaison : Le manager crée et entretient des contacts aussi bien avec
son environnement interne qu'externe, pour le meilleur fonctionnement de
l'entreprise.
6
1.7.2 Rôles informationnels
Le processus d'information est l'une des clés de la profession du manager. Trois
rôles décrivent les aspects liés à la dimension informationnelle du travail du ges-
tionnaire :
7
Figure 1.1 Schéma 01 : Les 10 rôles essentiels du management
Source :Réalier par nos soins a partir de The nature of managérial world,H.Mintzberg,tableau
2,pp 92-93
8
Table 1.1 Les diérentes approches du management et leur objectifs
Les approches Mode de raisonnement Objectifs
Les approches classiques Utilisent un raisonnement inductif : Fonctionnement et amélioration
observation des faits sur le terrain,
comparaison et élaboration des mo-
dèles.
Les approches des relations hu- Emploient le raisonnement déduc- Validation des hypothèses et forma-
maines tif : à partir d'une observation de lisation
l'homme au travail, expériences et
vérication sur le terrain
Les approches néoclassiques Raisonnement inductif Elaboration de méthodes d'optimi-
sation
Les approches sociologiques Observation des dysfonctionne- Diagnostic, orientation et proposi-
ments tion d'actions
1.10 Conclusion
Nous voici donc arriver au terme de ce chapitre sur le cadre conceptuel du
management ,ou nous avons commencé par introduire le concept du manage-
ment,l'organisation.
Ensuite,nous avons déni les diérents rôles du management et aussi cité les
diérents qualités d'un bon manager.
9
Chapitre 2
2.1 Introduction
Nous allons voir dans ce chapitre la notions d'entreprise,comment classier une
entreprise et ces fonctions essentielles.
On constate alors que l'entreprise d'un point de vue générique se distingue par :
Son but : qui est l'essence même de son existence et qui est souvent confondu
avec la nature du bien ou service qu'elle produit.
Les moyens qu'elle met en ÷uvre pour atteindre ce but : les objectifs
de l'entreprise déterminent les moyens humains, matériels, immatériels et
nanciers qu'elle va engager pour produire.
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complexe la dénition même de l'entreprise. Car celle-ci est aussi :
Une entité qui modie son environnement : par son action, une entre-
prise agit et réagit à son environnement via notamment les externalités
qu'elle produit (pollution, création d'emplois. . . ). Elle change donc constam-
ment pour s'adapter aux évolutions de la sphère économique, sociale, juri-
dique. . . dans laquelle elle évolue.
Une organisation sociale : qui est le reet des individus qui la composent
et qui poursuivent eux-mêmes des objectifs parfois diérents de l'entreprise
elle-même. L'entreprise est alors au c÷ur des conits sociaux, le lieu de cris-
tallisation des problèmes plus généraux de la société.
11
2.3.2 Classication en fonction leur secteur économique
Secteur primaire (agriculture, pêche...)
Secteur secondaire (industrie).
Secteur tertiaire (services).
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(actionnaires, société mère...), du sc, de la Justice, des syndicats, de l'adminis-
tration, des collectivités locales...
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pratiquer des audits internes pour vérier l'application des règles et procé-
dures de l'entreprise ; organiser les audits externes dans le cas de certication
de type ISO ; traiter les rapports de non conformité constatés en cours de
fabrication ou chez le client...
Le Service achats emploie des acheteurs qui sont en contact avec les services com-
merciaux des fournisseurs. Ils négocient les prix, établissent des commandes d'achat
ou ordres de sous-traitance, suivent la réalisation des produits commandés et l'éche-
lonnement des livraisons, contrôlent les factures d'achats.
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Les Services Généraux surveillent ou assurent l'entretien des bâtiments, des
véhicules et des réseaux (électricité, téléphone, transmission de données, gaz,
voies de circulation...) de l'établissement.
Le Service Informatique peut être très important s'il a en charge le déve-
loppement des applications informatiques spéciques à l'entreprise. Il gère le
parc des ordinateurs et la sauvegarde des données.
Le Service Maintenance peut être rattaché à la production, surtout s'il n'a
en charge que l'installation et l'entretien de l'outil de travail.
15
cadrer, conditionner l'activité des entreprises (réglementation juridique, sociale,
scale. . . ). Exemple, déréglementation du marché des Télécommunications.
2.6 Conclusion
Au cours de ce chapitre nous avons pu avoir une notion de base sur le manage-
ment dans le cadre de l'entreprise à savoir ce que est une entreprise,ces diérentes
fonctions,comment elle sont classier et son environnement.
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Chapitre 3
Le processus de Management
3.1 Introduction
Dans ce chapitre on va citées et expliquer les diérents processus du manage-
ment qui repose sur 4 activités : la planication, l'organisation, la direction et le
contrôle.
17
3.2 La planication
La planication est le moyen permettant d'anticiper et de préparer les actions
à entreprendre dans le futur.
Pour cela, le diagnostic tient une place primordiale dans la planication. Il permet
de faire le point, de rechercher les causes et les conséquences des situations, puis
d'envisager et évaluer les diérentes alternatives possibles pour décider et dénir
l'ensemble des étapes permettant d'atteindre l'objectif xé.
3.3 L'organisation
L'organisation est la partie la plus visible du management car elle permet de
dénir les tâches à accomplir, de les regrouper et d'établir des liens de subordina-
tion, de coopération et d'information.
Les formes d'organisation sont diverses mais le dénominateur commun que l'on
peut retenir est la division du travail. On peut les répertorier autour des grandes
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catégories suivantes :
le degré de délégation.
le degré de décentralisation.
les moyens de coordination
le nombre d'unités opérationnelles et fonctionnelles.
Ainsi le choix d'une structure pour une organisation reste délicat car il dépendra
d'une multitude de facteurs (orientations, hommes en présence, style de direction,
culture d'entreprise, environnement. . . ).
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dicales :
3.4 La direction
Le but de la direction est d'animer les hommes et les femmes qui planient,
organisent et contrôlent an de donner vie à l'organisation. Pour cela, cinq points
peuvent être qualiés de majeurs :
•le pouvoir. C'est la faculté d'un individu ou d'un groupe d'individus de faire
faire à d'autres quelque chose qu'ils n'auraient pas fait de leur propre initiative.
Cette relation n'est pas à sens unique et de ce fait engage la notion de négociation.
Il est possible de classer le pouvoir en diérentes catégories :
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liques (estime, reconnaissance, symboles).
le pouvoir de coercition : recours à la crainte, aux sanctions, aux contrôles.
le pouvoir légitime : reconnaissance légitime et implicite par un individu de
l'inuence d'un autre.
le pouvoir de référence : acceptation de subir l'inuence d'un individu.
le pouvoir d'expertise : dépend de ce que l'individu connaît ou de ce qu'il
possède en termes de ressource.
•Le conit : C'est une source d'instabilité et de désagrégation dont l'origine peut
être la concurrence, une mauvaise dénition des rôles, les diérences de perception
de l'organisation, l'acuité accrue des faiblesses des autres. Le management doit mi-
nimiser les eets des conits en en détectant rapidement les sources, en engageant
des remédiations . Toutefois, le conit peut être recherché pour la stimulation
qu'il procure.
•Le commandement : Lors d'une relation entre individus, l'un peut exercer une
inuence prépondérante sur l'autre dans le cadre de règles précises et de normes
formelles édictées par l'organisation. Cette relation peut varier d'un dirigeant à un
autre en fonction de la perception qu'il a de ses subordonnés. D'un style autori-
taire laissant peu de place à l'initiative et à l'autonomie des individus, le dirigeant
pourra tendre vers un mode plus participatif s'il souhaite faire de son organisation
un espace de liberté.
•Le changement Le changement est un élément important du management car
il a pour but de modier les croyances, les attitudes, les structures des organi-
sations an que ces dernières puissent s'adapter aux évolutions de leur contexte.
Le management doit le favoriser en impliquant les membres de l'organisation an
d'éviter les blocages. Pour susciter les changements, les démarches sont générale-
ment planiées et nécessitent une longue période d'action. Elles restent proches de
la démarche de planication (diagnostic, plan d'action, mise en ÷uvre, suivi).
3.5 La contrôle
Le manager doit s'assurer que les résultats sont conformes aux objectifs. Le
contrôle est donc un processus à la fois actif (action de correction avant la consta-
tation de résultats), mais aussi réactif (correction après les résultats) fortement
développé dans le management. Selon les modes et les époques, l'approche du
contrôle est diérente. L'approche classique favorise le contrôle rigide et tradition-
nel tandis qu'à l'opposé certaines théories favorisent la mise en ÷uvre de l'auto-
contrôle.
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rence auxquels est comparé le résultat. Ils sont élaborés en fonction du ré-
sultat souhaité, se rapportent à un élément clé dont l'existence conditionne
le succès d'ensemble et résultent d'une synthèse de plusieurs observations.
La mesure et la communication du résultat : les techniques quantita-
tives de gestion permettent de mesurer les résultats tandis que la communi-
cation vise à favoriser l'information des acteurs concernés par ces données.
L'action corrective : La modication de l'objectif, le renforcement d'un
résultat obtenu ou l'inaction sont les trois voies que peuvent prendre les
actions correctives. Toutefois, elles doivent être prises rapidement et prendre
en compte l'ensemble des éléments qui inuencent le résultat.
3.6 Conclusion
Dans ce chapitre en à présenter et expliquer brièvement les diérents processus
du management.
22
Chapitre 4
4.1 introduction
Rappelons nous que c'est une entreprise récente, née en 1984. Elle s'est très vite
positionnée de manière particulière sur le marché puisqu'elle a opté pour le modèle
de commercialisation directe et a proposé à ses clients de congurer eux-mêmes
leurs machines.
Nous nous baserons sur l'expérience de Dell pour proposer une étude de cas
complète qui nous permettra de comprendre de manière concrète comment la mul-
tinationale a réagi face aux mutations du marché ; et notamment, rappelons le,
face au développement du modèle Saas (Software as a Service), ainsi qu'au déve-
loppement du Cloud-Computing (virtualisation des postes serveurs et des postes
clients). Nous verrons également les actions stratégiques menées an de concur-
rencer des entreprises qui se sont positionnées sur le service bien avant elle ; nous
parlons ici d'IBM, d'HP ou encore de Fujitsu.
Avant de pouvoir développer l'expérience de Dell, nous allons nous pencher sur
ses particularités pour mieux cerner son identité. Nous présenterons également un
diagnostic objectif en nous basant sur le modèle SWOT (opportunité/menaces,
Forces/faiblesses).
23
4.2 Présentation
L'entreprise américaine Dell, dont le siège se trouve à Round Rock dans l'Etat
du Texas, est avec Hewlett-Packard l'un des plus grands fabricants d'ordinateurs
au monde. Cette société, fondée en 1984 avec un capital de 1000 dollars, s'est
développée grâce à une stratégie de vente directe permettant une réponse rapide
et adaptée aux commandes des clients. Elle est aujourd'hui cotée au Nasdaq à New
York sous le symbole DELL et a enregistré 2,7 milliards de dollars de bénéces en
2003.
4.3 Historique
1984 à l'âge de 19 ans, Michael Dell fonde PC's Limited avec 1 000 dollars
et une vision révolutionnaire du secteur technologique.
24
4.4 Métier et domaines d'activités stratégiques
4.4.1 DELL :Segmentation stratégique
Figure 4.1 Schéma 03 : La ségmentation stratégique de Dell
25
4.5 La situation actuelle de Dell
Après avoir traversé ces diérentes phases de dicultés et avoir redéni et
réarmé ses orientations stratégiques que nous détaillerons dans la partie suivante,
Dell s'est engagé dans une longue période de croissance comme on peut le voir
dans le tableau suivant qui récapitule ses principaux résultats nanciers depuis
2002 (comptes consolidés en millions de dollars).
En fait, dès sa création, Dell a été une entreprise innovante en matière de choix
stratégiques. C'est en eet la première entreprise de son secteur d'activité à vendre
aux utilisateurs nals des PC fabriqués sur mesure, en court-circuitant le système
traditionnel de distribution par des revendeurs. De plus, Dell proposait à ses clients
26
Figure 4.3 Schéma 05 : La stratégie de Dell
27
4.6.1 La vente en direct
La décision de ne jamais vendre indirectement date de la création de l'entre-
prise. En eet, dès 1984, Michael Dell décide de vendre ses PC à la demande et en
direct, c'est-à-dire sans passer par les intermédiaires traditionnels (revendeurs et
circuit de distribution) et au téléphone. En fait, Dell n'a pas inventé ce principe de
vente directe. En eet, les gros ordinateurs centraux comme les micro-ordinateurs
se vendaient déjà en direct.
28
mesure du temps. En fait, la liaison directe avec les clients permet à l'entreprise
de comprendre leurs diérents besoins, tandis que la segmentation lui permet d'y
répondre de la façon la plus adaptée.
29
•La conception des produits
Pour Michael Dell, la gestion optimale des stocks commence dès la phase d'étude
et de conception du produit. Le principe qui sous-tend la réduction des stocks est
donc le suivant : pour Dell, il faut concevoir les produits de manière à couvrir la
plus grande part possible du marché avec le plus petit nombre possible de pièces.
Ainsi, chez Dell on considère par exemple qu'il est inutile de gérer 9 modèles de
disques durs quand on peut couvrir 98% du marché avec seulement 4 modèles.
De plus, la plupart des systèmes ont été recongurés an d'utiliser plus de pièces
à faible coût et moins (le moins possible) de pièces à coût élevé. Cela permet de
réduire, non seulement le volume des stocks, mais aussi leur valeur. En fait, l'ob-
jectif principal de Dell était de réduire le nombre de composants nécessaires pour
accroître la rapidité, réduire le risque de dépréciation des stocks et par ces moyens,
proter à la bonne santé générale de l'entreprise.
•La souplesse et la réactivité
Il est clair que pour diminuer les stocks, l'entreprise et ses capacités de production
doivent être adaptables et souples. On produit à la commande, avec les composants
qu'on reçoit au jour le jour.
•Les relations avec les fournisseurs
Les relations avec les fournisseurs s'organisent selon le principe de l'intégration
virtuelle. Comme nous le reverrons, Dell choisit de ne se concentrer que sur ce
qu'elle sait bien faire. Il est clair que ce type de stratégie semble éloigné de l'in-
tégration verticale qui consiste à prendre place en amont ou en aval de l'activité
actuelle. Mais pour Dell, il s'agit d'une intégration `virtuelle', c'est-à-dire que les
fournisseurs ne font pas partie de l'entreprise comme dans une stratégie d'intégra-
tion `réelle'. En fait, Dell créé des partenariats stratégiques avec ses fournisseurs
an d'améliorer leur vitesse de livraison, d'améliorer la qualité, et de diminuer les
stocks. En fait, Dell a choisi d'acheter ses composants à des spécialistes, des four-
nisseurs extérieurs, tout en les traitant comme s'ils faisaient partie intégrante de
l'entreprise. Elle leur communique exactement ses besoins quotidiens de production
grâce aux informations issues de ses relations directes avec ses clients.
30
4.7 Diagnostic interne et externe
An d'établir un diagnostic interne de l'entreprise Dell, identions ses forces et
ses faiblesses.
Synthèse :
Dell est une entreprise solide, avec une assise nancière sécurisée. Toutefois,
malgré le fait qu'elle propose une gamme complète de matériel informatique re-
connu sur le marché, elle n'a pas su diversier ses activités, ce qui peut représenter
une faiblesse au sein d'un marché Ultra-concurrentiel. Le ratio de la marge doit
être particulièrement surveillé. A présent, nous devons identier les opportunités
et les menaces présentes sur le marché an de présenter un diagnostic complet qui
nous permettra de ressortir les axes stratégiques à mettre en oeuvre :
31
Table 4.3 les opportunités et menaces de dell
Opportunités Menaces
- Demande mondiale en hausse pour le matériel in- -Iphone, Blackberry et maintenant Ipad répondent
formatique. aux mêmes besoins. La menace d'Apple est réelle-
ment présente sur ce marché (Apple est désormais
l'entreprise qui a surpassé Microsoft et vaut 225 mil-
liards de Dollars)
- Demande exige solutions globales, et non plus ma- - Modèle Saas (Software as services) : location d'ap-
tériel seulement : opportunité d'augmenter la marge. plications sur Internet
- Pays du tiers monde encore sous équipés en matériel - Coud-Computing : virtualisation des postes per-
informatique. mettant moins d'investissements pour un meilleur
rendement.
- Piratage des logiciels et contrefaçon
4.8 Conclusion
En conclusion, on peut dire que Dell a probablement encore de beaux jours
devant elle, car elle ne détient que 11nombreuses opportunités de marché s'ouvrent
encore à elle, en Asie, en Europe, comme sur le marché du grand public. De plus,
cette forme d'entreprise est particulièrement adaptée au développement actuel de
l'économie virtuelle, tirée par Internet.
32
Listes des abréviations
34
Conclusion générale
A travers ce projet de recherche ,nous avons pu expliquer brièvement la notion
de management,les catégories de managers, leurs rôles et les diérents problèmes
et contraintes qu'ils rencontrent.Nous avons enrichis notre recherche avec un cas
réel.Qui a Consolidé notre hypothèse en disant que le management est la clé dé-
terminante pour le succès des entreprise
35
Référence bibliographique
Balland, S. et Bouvier, A-M. Management des entreprises, Dunod, 2008.
Barabel, M. Meier, O. et Teboul, Th. Les fondamentaux du management,
Dunod, 2008.
Darbelet, M. Izard, L. Scaramuzza, M. Notions fondamentales de manage-
ment, Foucher, 5 ème Edition, 2006.
Hounounou, A. 100 ches pour comprendre le management, Bréal, 2008.
Meier, O. Traiter et résoudre un cas pratique en management, Dunod, 2008.
Robbins, S. et DeCenzo, D. Management : l'essentiel des concepts et des
pratiques, Pearson Education, 4ème Edition, 2004.
Sites web :
http ://www.dell.com
http ://www.netprof.com
http ://www.editions-eyrolles.com
Liste des tableaux
1.1 Les diérentes approches du management et leur objectifs . . . . . 9
Introduction générale 1
1 Cadre conceptuel du Management 2
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Notion d'organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Étymologie du terme management . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Historique de la notion de management . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Dénition du management . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.6 Le Management : variable déterminante pour la survie des Organi-
sations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.7 Les rôles du manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.7.1 Rôles interpersonnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.7.2 Rôles informationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.7.3 Rôles décisionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.8 Les approches du Management . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.8.1 Les diérentes approches du management . . . . . . . . . . . 8
1.9 Qualités managériales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.10 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3 Le processus de Management 17
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.2 La planication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.3 L'organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.4 La direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.5 La contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Conclusion générale
Référence bibliographique