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Ce module a également des vertus thérapeutiques car, il peut aider les individus à reconnaitre
le rôle que jouent les relations dans l’élaboration des expériences quotidiennes et à
comprendre les schémas apparaissant dans les pensées et les sentiments qu’ils ont envers
eux-mêmes.
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PARTIE 1 : DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNALITÉ DU MANAGER ........................................ 4
I- GÉNÉRALITÉS.................................................................................................................................. 5
II- DÉFINITION DU ’’MOI’’ ................................................................................................................. 5
CHAPITRE III : LA PROGRAMMATION NEURO-LINGUISTIQUE (PNL)........................................ 7
I- INTRODUCTION .................................................................................................................................. 7
IV- APPLICATIONS POSSIBLES ................................................................................................................ 8
V- APPORTS ET LIMITES ........................................................................................................................... 8
I- GÉNÉRALITÉ .................................................................................................................................... 9
II- LA PERCEPTION ..................................................................................................................................... 9
III-L ’APPRENTISSAGE ............................................................................................................................. 10
IV-L ’INTELLIGENCE................................................................................................................................ 10
V- LA CRÉATIVITÉ ............................................................................................................................. 11
VI- LA COGNITION ................................................................................................................................... 11
CHAPITRE V : ESTIME DE SOI ................................................................................................................ 12
I - GÉNÉRALITÉ ......................................................................................................................................... 12
II – SE SENTIR BIEN .................................................................................................................................. 12
III – CONSEILS POUR RENFORCER ET MAINTENIR UNE HAUTE ESTIME DE SOI ..................... 14
CHAPITRES VI : MA MOTIVATION EN TANT QUE RESPONSABLE ............................................. 17
I – GÉNÉRALITÉS ...................................................................................................................................... 17
II – LA MOTIVATION ................................................................................................................................ 18
III- FLOW ..................................................................................................................................................... 20
CONCLUSION ............................................................................................................................................. 20
CHAPITRES VII : COMPORTEMENT ASSERTIF POUR LES MANAGEURS................................. 21
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CHAPITRES VIII : COMPÉTENCE PERSONNELLE ET INTELLIGENCE...................................... 26
ÉMOTIONNELLE ......................................................................................................................................... 26
I- GÉNÉRALITÉ .................................................................................................................................. 26
II- LE COMPORTEMENT DES INDIVIDUS AYANT UN QE ELEVE ............................................ 26
LES DIX HABITUDES DES INDIVIDUS AVEC UN QE ELEVE ........................................................... 26
III- COMPÉTENCE PERSONNELLE ................................................................................................... 29
IV-APTITUDE SOCIALE............................................................................................................................ 32
CHAPITRE IX : LES VALEURS VIVANTES DE L’HOMME ............................................................... 36
I- GÉNÉRALITÉS................................................................................................................................ 36
II- L’IMPORTANCE DES VALEURS ................................................................................................. 37
III- VALEURS UNIVERSELLES .......................................................................................................... 37
RESPECT ........................................................................................................................................................ 38
I- GÉNÉRALITÉ .................................................................................................................................. 38
II- LES ENTITÉS DE LA CONFIANCE .............................................................................................. 38
I- POURQUOI DÉFINIR DES BUTS ................................................................................................. 41
II- DÉFINIR DES OBJECTIFS SELON LA MÉTHODE SMART ............................................................ 42
III- OUTILS POUR FIXER UN BUT .......................................................................................................... 45
IV-DIX ÉTAPES POUR FIXER DES BUTS .............................................................................................. 45
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PARTIE 1 : DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNALITÉ DU MANAGER
CHAPITRE I : INTRODUCTION AU DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNALITÉ DU
MANAGEUR
I- LE DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNALITÉ, UN ASPECT DE LA CROISSANCE
DU LEADERSHIP
Pendant la préparation de ce cours, je me suis posé la question de savoir pourquoi emmener
les dirigeants ou futurs dirigeants à se concentrer sur leur propre personne alors qu’ils doivent
acquérir des connaissances relatives à leur spécialité et aux stratégies de gestion des hommes.
Comme réponse à cette problématique, j’ai compris qu’il faut d’abord avoir sa propre
direction avant de diriger les autres.
Ainsi donc, un dirigeant doit d’abord définir sa propre orientation. Cela indique que vous
savez qui vous êtes et que vous avez pris conscience de votre personnalité, de vos
comportements et que vous vous respectez en tant que personne avec ses compétences et ses
limites.
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CHAPITRE II : MOI-MÊME EN TANT QUE MANAGER
I- GÉNÉRALITÉS
Êtes-vous aujourd’hui un manager ? Serez-vous un manager demain ? pour répondre à ces
questions, il faut avoir une vision assez claire des caractéristiques qui nous définissent le
mieux et déterminer comment elles se comparent à celles qui définissent le mieux un
manager. Notre première réflexion concernera donc le regard que nous portons sur
nousmême.
Bien que dans toutes les cultures les individus recherchent cette cohérence du moi, la
vision de ce que représente le ‘’moi’’ diffère à travers les cultures. Dans les cultures
individualistes, l’accent est mis sur les caractéristiques individuelles alors que dans les
cultures interdépendantes, les rôles sociaux sont plus importants. Toutefois dans l’ensemble
des cultures, la connaissance de soi nous permet d’identifier les situations qui sont
acceptables pour nous et celle que nous devons éviter. On note que dans la plupart des
cultures les individus tendent à s’imprégner de la situation où ils se trouvent, en adaptant leur
propre comportement, mais qu’ils perçoivent les comportements d’autrui comme motivés
par des caractéristiques internes, de leur situation.
Ainsi vous pouvez porter un regard sur vous-même et votre leadership personnel selon
différentes perspectives.
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III- LES PRINCIPES DU LEADERSHIP
Huit principes clés du leadership sont identifiés pour développer des qualités de leader.
Ces principes sont les suivants :
- Vision
- Confiance
- Participation
- Apprentissage
- Diversité
- Créativité
- Intégrité
- Communauté
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CHAPITRE III : LA PROGRAMMATION NEURO-LINGUISTIQUE (PNL)
I- INTRODUCTION
Elle est née au milieu des années 1970 aux Etats-Unis. Ses fondateurs, John Grinder
(linguiste et docteur en psychologie) et Richard Bandler (docteur en psychologie et
mathématique) partent du postulat que ‘’ l’excellence humaine’’ peut être reproduite. Ils
étudient alors les différents
Professionnels, experts dans leur domaine et réputés comme étant d’excellents
communicants et acteurs du développement et du changement humain. Ils ont alors
développé les moyens de modéliser des savoir-faire et de les transmettre aux personnes qui
le souhaitent.
La PNL n’est pas une théorie mais un modèle qui décrit le fonctionnement humain c’est-
àdire comportements et processus mentaux afin de le reproduire.
• La carte n’est pas le territoire : Nous percevons le monde qui nous entoure (le
territoire) par nos cinq sens et nous nous en faisons une représentation interne dans
notre cerveau (la carte). Cette carte que nous avons construite ne représente donc pas
la totalité de la réalité, mais seulement une interprétation subjective de celle-ci. C’est
notre carte ou plutôt nos cartes qui déterminent le sens que nous attribuons à nos
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comportements. C’est généralement notre interprétation de la réalité qui nous limite
ou, au contraire, nous rend plus fort, et non la réalité elle-même.
• On ne peut pas ne pas communiquer : La communication ne se limite pas à notre
langage verbal, elle est un ensemble beaucoup plus vaste qui regroupe également notre
gestuelle (langage non verbal), notre manière de parler (langage paraverbal), mais
aussi nos émotions.
Les autres idées clés sur lesquelles repose la PNL sont les suivantes :
- Une personne fait toujours le meilleur choix en fonction de sa vision du monde;
- Il existe une intension positive dans chaque comportement ;
- Chacun possède les ressources nécessaires pour atteindre son objectif ;
- La qualité de la communication se mesure à la réaction de notre interlocuteur
- L’homme est bien plus complexe que les systèmes qui le représentent
C’est sur ces présupposés que repose l’ensemble des outils et techniques de la PNL.
Elle permet de construire et conduire des projets autour d’une vision commune, d’atteindre
les objectifs en mobilisant les ressources individuelles et collectives, de motiver
durablement, d’améliorer la cohésion d’équipe et la créativité.
La PNL sert également à mieux gérer ses états émotionnels et son stress et ainsi être capable
de faire face aux différentes situations professionnelles et personnelles qu’une personne peut
rencontrer tout en étant capable de dépasser certains freins ou limites.
V- APPORTS ET LIMITES
La PNL est un modèle qui propose un vaste panel de techniques et outils qui répondent aux
besoins de tout être humain souhaitant s’épanouir. La PNL apporte également une vraie prise
de conscience quant à la possibilité de chacun d’être pleinement acteur de sa vie et de son
développement.
Cependant, il serait faux de croire qu’avec la PNL, tout est possible. Ce n’est pas de la magie.
Comme beaucoup de techniques elles nécessitent un réel investissement.
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CHAPITRE IV : MON PLEIN POTENTIEL
I- GÉNÉRALITÉ
Votre potentiel correspond aux aptitudes naturelles ou aux qualités qui peuvent être
développées. Votre potentiel peut se définir comme :
Votre potentiel est lié à vos compétences et intelligence et dépend de ce qui vous intéresse et
vous motive. D’autres personnes et votre situation personnelle vont influencer le champ de
vos possibilités en vue de la réalisation de votre plein potentiel mais en premier lieu, vous
devez personnellement prendre conscience de votre potentiel et vouloir le développer.
II- LA PERCEPTION
Nous ne percevons pas le monde tel qu’il est, mais tel que nous sommes nous-même. Les
individus sont différents, non seulement dans leur comportement mais dans la manière dont
ils s’expriment, ils observent, perçoivent et pensent différemment.
Quand nous observons le monde qui nous entoure ainsi que notre propre personne, nous
utilisons nos sens :
En relation avec ces 5 sens nous parlons souvent d’un sixième sens qui est notre empathie.
Dans le monde animal, de nombreuses espèces détectent mieux les odeurs que nous, les êtres
humains. Mais les chercheurs affirment qu’un enfant reconnait l’odeur de sa mère et ce sens
de l’observation est conservé tout au long de la vie.
Quelqu’un qualifié de ‘visuel’ : apprécie les supports imagés et utilisent souvent des
métaphores.
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Quelqu’un qualifié ‘ d’auditif’ : privilégie l’écoute, communique bien par la parole et aime
bien les sons.
III-L ’APPRENTISSAGE
Apprendre doit donner lieu à un changement de comportement, basé sur l’accomplissement.
On considère qu’un processus d’apprentissage qui ne suscite aucun changement
comportemental est un acte silencieux dans la mesure où cela ne profite à personne d’autre
que l’apprenant.
Tout au long de notre vie, nous continuons d’apprendre et en tant que manageur, vous êtes à
la fois en position d’apprenant et d’enseignant (en montrant l’exemple aux autres).
IV-L ’INTELLIGENCE
L’intelligence est l’ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les faits et les
choses, d’apprendre et de réfléchir- et l’aptitude à relier vos connaissances et comprendre
pour organiser le réel.
Howard Gardner (1999) défend l’idée selon laquelle plusieurs types d’intelligence coexistent
chez l’homme plutôt qu’une seule intelligence générale qui est la base de la réalisation de
toutes les tâches.
Gardner suggère que différentes cultures mettent plus en valeur certaines formes d’intelligence
par rapport à d’autre qu’ils minimisent.
Pas qu’une seule forme d’intelligence générale mais plutôt des formes multiples et distinctes
d’intelligences. Gadner distingue sept types d’intelligences (bien qu’il n’en limite pas le
nombre)
1- L’intelligence linguistique
2- L’intelligence musicale
3- L’intelligence logico-mathématique
4- L’intelligence Visio-spatiale
5- L’intelligence corporelle kinesthésique
6- L’intelligence interpersonnelle
7- L’intelligence intra personnelle
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IL y ajoute éventuellement des formes d’intelligence possible qui sont :
8- L’intelligence naturaliste (aptitude à distinguer des schémas dans le milieu naturel par
ex. Darwin)
V- LA CRÉATIVITÉ
La créativité est la capacité d’un individu ou d’un groupe à imaginer (en association avec les
expériences, les compétences et les savoirs) pour créer de nouvelles idées et de réaliser
quelque chose de nouveau.
L’imagination, le rêve et l’intuition font partie de notre perception et sont liés au principe
d’innovation, qui est à la base de tout développement.
Nous naissons avec un fort potentiel intuitif ou capacité d’innovation, mais au fur et à mesure
que nous grandissons, expérimentons et développons notre pensée, une partie de ce potentiel
reste terré en nous. Les jeux, les interprétations et le story telling (raconter des histoire) sont
des techniques qui nous aident à développer notre créativité.
VI- LA COGNITION
Quelle est votre perception de vous-même et comment pouvez-vous décrire votre potentiel et
comment les autres vous perçoivent-ils
La fenêtre de Johari est un outil psychologique des sciences cognitives qui a été développé
par joseph Luft et Harry Igham en 1955 aux Etats-Unis, et permet aux individus de
rehausser leur degré de conscience afin d’améliorer la communication et leurs rapports
interpersonnels. Cet outil dans les groupes d’entraide et dans l’entreprise comme un
exercice heuristique.
Fenêtre de Johari
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CHAPITRE V : ESTIME DE SOI
I - GÉNÉRALITÉ
Quand on parle de l’estime de soi, on y associe d’autres thématiques.
• L’image de soi – la perception qu’une personne a d’elle- même – qui elle EST
(émotion intérieure)
• L’estime de soi – l’appréciation et la valorisation des actions d’une personne ce
qu’elle FAIT (réaction externe et visible pour les autres)
• La valeur de soi – l’évaluation de sa propre personne
On peut dire que la valeur de soi est la somme de l’image de soi + l’estime de soi. Si les
deux éléments ont une valeur positive, la valeur de soi est positive, et si l’un de ces
éléments est faible, alors l’autre doit compenser pour que L’équilibre soit respecté.
L’image de soi doit être développé par la personne elle-même tandis que l’estime de soi peut
être soumise à l’influence d’autrui.
La valeur que vous avez de vous- même et l’image de soi influence vos attitudes, votre vision
de la vie, vous- même et d’autre personnes et de ce fait aussi votre comportement.
Finalement, votre qualité de vie repose sur la perception que vous avez de vous-même.
Votre estime de soi grandit quand vous sentez que vous êtes (identité) et quand vous réaliser
les choses qui ont de l’importance pour vous (sens).
II – SE SENTIR BIEN
Comme chacun le sait, il est important de se sentir bien dans sa peau pour apprécier
pleinement les relations productives et positives avec ceux qui nous entourent, que ce soit à
la maison, au travail ou pour profiter des bons moments. En général, ce sentiment
d’approbation de soi se rapporte au concept de l’estime de soi. Ce n’est pas la même chose
que l’égocentrisme, l’orgueil ou l’amour de soi (narcissisme). Cela indique que vous
reconnaissez en vous la valeur d’un être humain unique avec sa valeur de soi unique. Ceci
implique que vous portez un regard confiant sur vous-même, vos compétences et avec le
sentiment de contrôler votre vie.
A l’inverse, une faible estime de soi suggère qu’une personne a le sentiment qu’elle a moins
de valeur que d’autres, croit moins en ses capacités et est moins sûre d’elle que d’autres. Les
individus manifestant un faible degré d’estime de soi sont probablement plus angoissés et
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doutent de leurs propres capacités ou compétences, et n’ont pas suffisamment confiance en
eux pour penser qu’ils peuvent réaliser leur potentiel.
De nombreuses études suggèrent que c’est dès l’enfance que l’on développe une faible estime
de soi et ce sentiment dépend largement de l’attitude et des actions des personnes qui jouent
un rôle important durant cette première période de la vie. Il semble que l’image de soi
commence à se dessiner durant la petite enfance, et qu’à l’âge de 7 ou 8 ans, elle est bien
établie et influence nos opinions et nos comportements, et en particulier notre estime de soi.
Ceci ne veut pas dire que l’image de soi et l’estime de soi ne peuvent pas évoluer mais que
cela peut s’avérer difficile même si nous le souhaitons. Une haute estime de soi pourra se
développer grâce aux éloges reçus, au respect et aux influences positives stables autour de
nous, une faible estime de soi sera le résultat de critiques constantes, de négligences, voire
même de mauvais traitements.
On estime que lorsqu’un enfant a atteint l’âge de huit ans, il/elle aura été exposé (e) à environ
70 000 commentaires négatifs, par exemple, tu ne seras jamais capable de le faire ou encore
parce que c’est comme ça. Si face à ce genre de discours négatif, il n’y a pas d’affirmation
positives, il est évident qu’un enfant grandit en nourrissant très peu d’estime pour lui-même-
et qu’il soit convaincu (ou nourrisse des doutes dans son subconscient) qu’il ne réussira
jamais dans la vie.
Une faible estime de soi va nous conduire entre autres à construire une matrice pour la vie
qui sera basée essentiellement sur la conviction que les expériences vécues pendant notre
enfance sont la norme – en d’autres termes, c’est ainsi que va le monde, et c’est ce que je
peux en entendre.
Ainsi, devenus adultes, nous serons enclins à rechercher la compagnie de personnes qui vont
confirmer ce sentiment de déficience. Par exemple, si nous avons été l’objet de critiques
quand nous étions jeunes, il est fort probable que nous nous retrouvions face à un patron, un
compagnon ou même un enfant qui ne cessent de critiquer tout ce que nous faisons. Puisque
nous avons grandi en pensant qu’il est normal d’être traité ainsi par les autres, nous tolérons
cet état de choses.
Toutefois, bien qu’il y ait une certaine part de vérité dans tout cela, de nombreuses approches
visant à explorer l’estime de soi semble contribuer davantage à renforcer les sentiments
négatifs plutôt qu’à les réduire.
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III – CONSEILS POUR RENFORCER ET MAINTENIR UNE HAUTE ESTIME DE
SOI
Adopter consciemment des attitudes et un comportement positif peut non seulement
influencer votre estime personnelle mais avoir un impact sur votre entourage qui reconnaîtra
systématiquement cette approche et imitera souvent votre comportement.
1- Garder à l’esprit que vous êtes un être humain unique doté d’une valeur unique. 2-
Considérez vos erreurs (et celles que font les autres !) comme des opportunités qui vous
permettons d’apprendre et de grandir.
3- Utilisez des affirmations positives comme levier pour rehausser votre propre
estime. Essayez de programmer votre esprit pour penser et formuler des affirmations
positives en ce qui vous concerne. Servez-vous en pour méditer, et chaque jour, n’hésitez
pas à les répéter. Des exemples d’affirmations positives sont proposés ci-dessous.
4- Accepter les compliments avec reconnaissance. Les écarter ou les ignorer ne fait
que renforcer le sentiment que vous ne les mériter pas ou que vous n’êtes pas digne de
recevoir des éloges.
5- Nouer des relations avec des gens positifs qui vont vous soutenir. Les personnes
que nous fréquentons ont une grande influence sur nos pensées, nos actions et notre
comportement. Il n’est pas nécessaire de passer du temps avec des personnes qui
n’encouragent pas votre valeur positive. Pour faire grandir l’estime de soi, il est crucial
d’avoir une part active dans le choix de ses relations et d’éviter les personnes qui
véhiculent des sentiments négatifs, et vous n’entourez de personnes qui, par leurs
attitudes positives et leur soutient, vous valorisent.
6- Reconnaissez vos qualités positives et vos compétences. Apprenez à identifier et à
affirmer vos nombreux atouts de façon régulière.
7- Apporter une contribution positive aux autres. En faisant cela, vous éprouverez
vous même un sentiment de valorisation, ce qui participera à accroître votre propre valeur
et rechausser votre estime de soi.
8- Participer à des activités et des travaux que vous aimez. Très souvent, les individus
qui ont une faible estime de soi abandonnent les activités qu’ils aiment le plus.
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IV – JE SUIS MOI
Je possède tout ce qui fait partie de moi : mon corps y compris tout ce qu’il fait.
Mon esprit y compris toutes ses pensées et ses idées, mes yeux y compris toutes les images
qu’ils peuvent voir et percevoir, mes émotions quoi qu’elles puissent être…peur, joie ;
frustration, amour, déception, colère, tristesse, excitation. Ma bouche et tous les mots qui
sortent d’elle, qu’ils soient doux, courtois, rudes, corrects, incorrects, ma voix forte ou douce
et toutes mes actions, qu’elles soient pour les autres ou pour moi-même.
Je reconnais mes folies, mes rêves, mes espoirs, mais aussi mes craintes.
Je reconnais toutes mes réussites et tous mes succès, et toutes mes fautes et toutes mes erreurs.
Parce que je reconnais tout de moi, je peux lier intimement connaissance avec moi-même. En
faisant cela, je peux m’aimer et être bien avec moi- même dans tous les lieux et à chaque
instant. Je peux permettre à toutes les différentes parties me composant de collaborer et
d’œuvrer pour mon bien-être et mon épanouissement.
Je sais qu’il y a des aspects de moi qui m’embarrassent, et d’autre aspects que je ne connais
pas. Mais tant que je suis en amitié et en amour avec moi-même, je peux, courageusement et
plein d’esprit rechercher des solutions à mes embarras et des voies de découverte et de
connaissance de moi-même.
Quelle que soit mon apparence et ma résonance, quoi que je dise ou fasse et quoi que je puisse
penser et ressentir à un moment donné, cela est moi. Cela est authentique et représente qui je
suis et ou j’en suis à ce moment précis de ma vie.
Quand, plus tard, j’analyse comment je suis apparu, qu’est – ce que j’ai dit et fait et comment
j’ai pensé et ressenti, des parties de moi peuvent se déclarer inaptes ou inadéquates. Je peux
mettre de côté ce qui est inadéquat et conserver ce qui prouve une adéquation,
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Je peux voir, entendre, ressentir, penser, dire et faire. Je possède les moyens d’assurer ma
suivie, d’être proche des autres, d’être productif et de donner du sens au monde de personnes
et de choses qui m’entourent.
Je me reconnais et, ainsi, je peux me construire. Je suis moi et je suis quelqu’un de bien
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CHAPITRES VI : MA MOTIVATION EN TANT QUE RESPONSABLE
I – GÉNÉRALITÉS
Qu’est -ce qui vous pousse à agir – et à réagir quelle est votre motivation, votre bouton de
mise en marche
Abraham Maslow (1908 – 1970), a défini la motivation comme un levier qui permet à
l’individu de satisfaire ses besoins
Maslow a remarqué que certains avaient préséance sur d’autres. Par exemple, si vous avez
faim ou soif, vous chercherez probablement à assouvir votre soif en premier lieu. Après tout,
vous pouvez vivre sans apport de nourriture pendant des semaines alors que vous ne pourrez
pas vous passer d’eau plus de deux jours ! la soif est un besoin supérieur à celui de la faim.
Pareillement, si vous êtes très, très assoiffé mais que quelqu’un tente de vous étouffer et qu’il
vous est impossible de respire, qu’est-ce qui est le plus important ? votre besoin de respirer !
Besoins de l’être
Besoins d’actualisation
de soi
Besoins d’estime
Besoins d’appartenance
Besoins de sécurité
Besoins physiologiques
Besoins de déficience
Maslow a développé cette idée et créé sa célèbre hiérarchie des besoins. Au- delà des besoins
liés à la survie comme l’air, l’eau, la nourriture et le sexe, il a classé les besoins humains par
ordre d’importance en cinq niveaux : les besoins physiologiques, les besoins de sécurités et
de protections, les besoins d’amour et d’appartenance, les besoins d’estime et le besoin
d’actualisation de soi, dans cet ordre.
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1- Les besoins physiologiques, tels que nourriture, vêtement, chaleur suffisante –
ou les besoins primaires de survie.
2- Les besoins de sécurité et de protection. Lorsque les besoins physiologiques
sont largement satisfaits, c’est là qu’intervient le second niveau de besoins. De
plus en plus, vous aspirez à des situations offrant sécurité, stabilité et protection.
Vous aurez peut-être besoin de structures, d’ordre et de certaines limites.
3- Les besoins d’amour et d’appartenance. Lorsque les besoins physiologiques
et de sécurité sont satisfait dans l’ensemble, un troisième niveau apparaît. Vous
ressentirez alors le besoin d’amitiés, d’un amour, enfants, de relations
affectueuses en général, voire même un sens de la communauté.
4- Les besoins d’estime. Nous commençons à rechercher un peu d’estime de soi.
Maslow a identifié deux niveaux de besoins d’estime, le niveau inférieur et
supérieur. Le niveau inférieur correspond au besoin de respect des autres, au besoin
d’un statut, de célébrité, de gloire, de reconnaissance, d’attention, de réputation,
d’appréciation, de dignité, voire même de domination.
II – LA MOTIVATION
La forme supérieure concerne le besoin lié au respect de soi, incluant des sentiments tels que
la confiance, la compétence, l’accomplissement, la maîtrise, l’indépendance, et la liberté.
Notez qu’il s’agit du niveau supérieur car contrairement au respect des autres, une fois que
vous développez le respect de soi, c’est beaucoup plus difficile de le perdre !
Il nomme l’ensemble des quatre niveaux précédents comme les besoins de déficience. Si
vous n’avez pas assez de quelque chose – à savoir, si vous avez un manque – vous ressentez
le besoin. Mais si vous avez tout ce dont vous avez besoin, vous ne ressentez plus rien ! en
d’autres termes, il n’y a plus de motivation de croissance. Ceci fut aussi indiqué par Frederick
Herzberg qui fait la distinction entre les facteurs d’hygiène qui vous motivent (ce qui
correspond environ aux trois niveaux inférieurs de la pyramide de Maslow) et les facteurs
stimulants (aux deux niveaux supérieurs de la pyramide de Maslow).
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Maslow considère que tous les Besoins sont des éléments essentiels à la survie. Même
l’amour et l’estime sont nécessaires au maintien de la santé. Il affirme que tous ces besoins
sont encodés dans notre patrimoine génétique, pareils aux instincts.
En termes de développement global, nous cheminons à travers ces niveaux, un peu comme
parcours d’étapes. Pour les nouveaux- nés, c’est l’aspect physiologique qui prime
essentiellement. Puis bientôt, le besoin de sécurité commence à se faire ressentir. Peu après,
nous recherchons l’attention des autres et avons soif d’affection. Plus tard, nous voulons de
l’estime. Notez, que cela arrive au cours des deux premières années !
Sous le stress ou quand notre survie est menacée, nous pouvons régresser vers un niveau
inférieur. Quand les liens familiaux se délitent et que votre famille vous déserte, une seule
chose compte alors à vos yeux, son amour.
Si des problèmes significatifs sont survenus au cours de votre développement – comme vivre
une période d’extrême insécurité ou souffrir de la faim quand vous étiez enfant, ou de la
perte d’un membre de notre famille causée par un divorce ou un décès, ou si vous avez été
victime de négligence ou de maltraitance- il est possible que vous faisiez une fixation sur ce
genre de besoins durant le reste de votre vie.
5. L’actualisation de soi. Maslow a utilisé une variété de termes pour définir ce niveau : il
l’a désigné comme la motivation de la croissance (par opposition à la motivation de
déficience), besoin de l’être (ou les besoins par opposition aux deux besoins), et actualisation
de soi.
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Ils nourrissent en permanence le désir de réaliser les potentiels, d’être tout ce que vous
pouvez être. Ils vont favoriser la croissance du vous le plus complet – d’où l’expression,
actualisation de soi.
Quand vous opérer en mode d’actualisation de soi, vous travaillez souvent plus dur, vous
vous concentrez moins sur les besoins du niveau inférieur, et accomplissez plus que vous ne
l’auriez imaginé. Vous vous sentez heureux, confiant – en d’autres mots, vous avez atteint
un sommet de PERFORMANCE MAXIMALE ou EXPÉRIENCE MAXIMALE.
III- FLOW
L’état de flux (FLOW) et l’expérience maximale sont deux réactions psychologiques liées.
Quand vous vous passionnez pour quelque chose, vous découvrez que malgré les efforts
intenses fournis, vous redoublez d’énergie, vous ne voyez pas le temps passer- et parfois
même vous oubliez vos besoins primaires tels que l’alimentation, le sommeil et le temps
qu’il fait. On appelle ce phénomène le flux- alimenté par un stress positif – qui vous pousse
à donner votre maximum au point d’être vous- même surpris en voyant les résultats obtenus.
Une performance maximale vient sans effort et quand vous n’y pensez pas.
CONCLUSION
Un autre état d’esprit qui est aussi lié à l’estime de soi, la motivation et le flux, est l’état de
pleine conscience qui se caractérise par une prise de conscience vigilante de ses fonctions
corporelles, de ses sentiments, du contenu de sa conscience, ou de cet état de conscience. La
pleine conscience joue un rôle primordial dans la philosophie bouddhiste conscience, ou il
est affirmé que la conscience juste ou totale est un facteur essentiel pour la libération et
l’éveil spirituel. Un des enseignements clé novateurs du bouddha était que la méditation
devait être associée à la pratique de la pleine conscience. Les techniques s’y rapportant sont
de plus en plus employées dans la psychologie occidentale pour soulager les personnes qui
souffrent de diverses conditions physiques et mentales.
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CHAPITRES VII : COMPORTEMENT ASSERTIF POUR LES MANAGEURS
I – EXEMPLE DE COMPORTEMENT ASSERTIF
• Agressif,
• Passif/soumis, où
• Assertif
Voici quelques définitions pour votre réflexion.
I- COMPORTEMENT AGRESSIF :
C’est lorsque nous défendons nos propres droits tout en violant les droits d’une autre
personne. Nous exprimons nos pensées, nos sentiments, nos émotions et nos idées de façon
inadaptée et inappropriée, bien que nous soyons persuadés de la légitimité de notre vision
des choses.
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II – LE COMPORTEMENT PASSIF OU SOUMIS :
C’est lorsque nous ne parvenons pas à défendre nos droits ou quand nous les faisons valoir
de telle manière que les autres en font facilement abstraction et les ignorent. Nous exprimons
nos pensées, nos sentiments, et nos idées en nous réfugiant derrière des excuses et en
adoptant une attitude réservée et effacée. Parfois, nous n’arrivons même pas à exprimer nos
sentiments ou nos opinions.
Il existe toutefois un autre aspect du comportement passif ou soumis, c’est ce qu’on nomme le
type passif/ agressif qui se manifeste quand une personne au comportement soumis adopte une
attitude manipulatrice comme un moyen de coercition pour provoquer un sentiment de
culpabilité chez l’autre.
La personne assertive :
- Ne ressent pas le besoin de rabaisser les autres, ni gagner à tout prix ;
L’attaque ou la fuite en tant que réactions face aux situations où nous percevons une menace,
sont des comportements instinctifs et automatiques que nous partageons avec tous les autres
êtres vivants. Ces comportements sont dictés par la partie primitive du cerveau. Mais en tant
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que créatures dotées d’un cerveau plus développé, nous pouvons répondre autrement que par
l’attaque ou la fuite, nous pouvons apprendre à réagir différemment*- selon un mode assertif.
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Chacun d’entre eux doit figurer dans l’équation pour permettre à la personne de réagir avec
assertivité.
La conscience de soi c’est d’abord comprendre nos sentiments dans une situation donnée, et
reconnaître l’effet que notre comportement a sur les autres.
Le respect d’autrui sous- entend que nous approprions des droits en adoptant un
comportement assertif, alors ces mêmes droits appartiennent aussi aux autres. En d’autres
termes, les droits vont de pair avec les responsabilités.
CONCLUSION
En examinant ces définitions, il apparait que le mode assertif soit le comportement à adopter.
Toutefois, nous devons nous rappeler que les comportements de type agressif, assertif et
passif évoluent sur le même continuum et la perception que les autres ont de nous sur ce
continuum variera selon leur âge, leur personnalité et leur culture.
Ainsi, c’est non seulement notre mode de comportement mais la façon dont nous percevons
le comportement qui est liée à l’idée que nous avons de nous – même, influencée aussi par
nos toutes premières expériences individuelles au sein de la famille et dans la communauté.
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CHAPITRES VIII : COMPÉTENCE PERSONNELLE ET INTELLIGENCE
ÉMOTIONNELLE
I- GÉNÉRALITÉ
Dans l’univers professionnel aujourd’hui, on n’emploie pas des gens seulement pour leurs
compétences techniques et leurs savoirs, mais on cherche aussi chez eux des qualités intra et
interpersonnelles. De nos jours, nous reconnaissons, parmi d’autres, deux formes clé
d’intelligence- intellectuelle et émotionnelle- et de plus en plus, ceux qui aspirent à occuper
des postes importants dans leur domaine de prédilection doivent démontrer un niveau
d’intelligence émotionnelle aussi élevé que le niveau de compétence techniques, de
connaissance et d’expérience requis.
Il est donc important pour un manager de savoir identifier et apprendre à mettre en pratique
les principes essentiels de l’intelligence émotionnelle afin de développer une conscience de
soi et agir en qualité de modèle positif aux yeux des autres. Il existe de nombreuses définitions
de l’intelligence émotionnelle, nous en soumettons deux à votre réflexion :
Un jour, une jeune femme alla rendre visite à sa mère et lui raconta sa vie en lui expliquant
comment les choses étaient si difficiles pour elle. Elle ne savait pas comment elle allait s’y
prendre et était prête à abandonner. Elle était fatiguée de se battre et de lutter. A peine
avaitelle résolu un problème que déjà un autre surgissait.
Sa mère l’amena dans la cuisine. Elle remplit alors trois casseroles avec de l’eau et plaça
chacune d’elle sur le feu. Bientôt, l’eau se mit à bouillir.
Dans la première casserole, elle y plongea des carottes, dans la seconde des œufs et dans la
troisième des grains de café. Elle attendit sans dire un seul mot. Vingt minutes plus tard est
éteignit le feu sous les casseroles. Elle sorti les carottes de l’eau et les mis dans un bol. Elle
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retira les œufs et les mis dans un autre bol. Puis elle versa une louche de café dans un bol.
En se tournant vers sa fille, elle lui demanda ‘dis-moi ce que tu veux ‘. Des carottes des œufs
et du café, répondit celle-ci
Sa mère lui demanda de rapprocher et tâter les carottes. Sa fille obtempéra et elle remarqua
que les carottes étaient tendres. La mère demanda ensuite à sa fille de prendre un œuf et de
la casser. Après avoir enlevé la coquille, elle put observer que l’œuf était dur.
Finalement, la mère demanda à sa fille de gouter le café. La fille sourit et gouta le riche
parfum du breuvage. La fille lui posa ensuite cette question ‘qu’est-ce que tout cela signifie,
mère
Sa mère répliqua que chacun de cet objet avait subi la même épreuve : l’eau bouillante.
Chacun avait réagi différemment. La carotte était initialement solide, dure et stable.
Toutefois, après avoir été plongée dans l’eau bouillante, elle s’était ramollie et était devenue
tendre. L’œuf avait été fragile. Sa coquille mince avait protégé son intérieur liquide, mais
après avoir passé quelques instants dans l’eau bouillante, ils avaient changé l’eau.
Lequel d’entre eux es-tu ? demanda-t-elle à sa fille. Quand l’adversité frappe à ta porte,
comment réagis-tu ? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café ?
Réfléchissez bien : Qui suis-je ? Suis-je la carotte qui semble forte, mais face à la souffrance
et l’adversité, est-ce que je m’étiole, deviens faible et prends ma force ?
Suis-je l’œuf qui au début avait un cœur malléable, mais s’est transformé avec la chaleur ?
Avais-je un esprit ouvert, mais après un décès, une séparation, une difficulté d’ordre
financier ou toute autre épreuve, me suis-je endurcie et raide ? Est-ce que ma carapace est la
même, mais au fond de moi suis-je amère et dure et ai-je maintenant bun esprit étroit et un
cœur endurci ?
Ou suis-je comme les grains de café ? Les grains ont en fait transformé l’eau chaude,
l’élément même qui a causé la souffrance. Quand l’eau a bouilli, elle a libéré l’arôme et le
gout. Si vous êtes pareils aux grains de café, quand les choses vont au plus mal, vous
rebondissez et transformez la situation autour de vous. Dans les moments les plus sombres
et face aux épreuves les plus difficiles de votre existence, parvenez-vous à avancer et
atteindre un autre niveau ? Comment faites-vous face dans l’adversité ?
Les gens les plus heureux ne sont pas nécessairement ceux qui ont le meilleur de chaque
chose, mais ceux qui profitent simplement de ce qu’ils ont. L’avenir le plus radieux reposera
toujours sur un passé oublié ; vous ne pouvez avancer dans la vie que si vous laissez derrière
vos échecs et vos chagrins passés.
Quand vous êtes né, vous pleuriez et les gens autour de vous souriaient.
Vivez votre vie de sorte qu’à votre mort, vous serez celui qui sourit, et tout le monde autour
de vous pleurera.
compétence :
• Confiance en soi : manifester de l’assurance quant à sa propre valeur et ses capacités. Les
individus qui ont cette compétence :
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- Peuvent exprimer des opinions qui sont impopulaires et prendront des risques
pour ce qu’ils estiment être juste
- Font preuve de fermeté et sont capables de prendre de bonnes décisions malgré
les incertitudes et les pressions
2- Gestion de soi
• Maîtrise de soi : savoir gérer les émotions et les impulsions qui peuvent déstabiliser. Les
individus qui ont cette compétence
• Loyauté : respecter les critères d’honnêteté et d’intégrité. Les individus qui ont cette
compétence :
• Adaptabilité : Flexibilité dans l’approche du changement. Les individus qui ont cette
compétence :
- Font face sans difficultés à de multiples demandes, réorientent leurs priorités,
et s’adaptent au changement rapide ;
- Sont réactifs et adaptent leurs tactiques pour se conformer aux situations qui
varient ;
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- Font preuve de flexibilité dans leur perception des évènements ;
• Créativité : faire preuve d’aisance et d’ouverture face aux nouvelles idées et flux
- Recherchent des idées neuves à partir d’une large diversité des sources ;
- Envisagent des solutions originales pour résoudre les problèmes ;
- Génèrent de nouvelles idées ;
- Adoptent de nouvelles perspectives et prennent des risques au cours de leurs
réflexions.
3- Auto-motivation
• Ambition de réussite : faire tout son possible pour améliorer ou atteindre un niveau
- Sont motivés par les résultats et aspirent à atteindre leurs objectifs et répondre
aux critères définis ;
- Fixent des objectifs pleins de défis et prennent des risques calculés ; -
Recherche des informations pour limiter les incertitudes et trouver les moyens
de se perfectionner ;
- Apprennent à améliorer leur performance ;
• Engagement : aligner les objectifs du groupe ou de l’organisation. Les individus qui ont
cette compétence :
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- Poursuivent les objectifs au-delà de ce qui est requis ou attendu d’eux -
Réduisent les formalités administratives et transgressent les règlements si
nécessaire pour accomplir le travail
- Mobilisons-les autres par leurs efforts inhabituels et audacieux
• Optimisme : persévérance dans la poursuite des objectifs malgré les obstacles et les échecs.
Les individus qui ont cette compétence :
- S’obstinent à poursuivre leurs objectifs malgré les obstacles et les échecs ;
- Sont motivés par l’espoir de réussir plutôt que par la crainte de l’échec ;
- Considèrent que les échecs sont dus à une erreur de gestion plutôt qu’à une
faiblesse personnelle.
IV-APTITUDE SOCIALE
1- Sensibilisation sociale
• Empathie : percevoir les sentiments et les points de vue des autres, et s’intéresser
activement à leurs préoccupations. Les individus qui ont cette compétence :
• Développer autrui : déceler ceux dont les autres ont besoin pour développer et soutenir
leur capacité.
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- Reconnaissent et récompensent les points forts des individus leur
accomplissement et leur cheminement dans leur développement
- Offre un feedback utile et identifient les besoins des individus pour leur
développement
- Agissent en tant que mentor, offre une coaching oportun et les change qui
les mobilisent et développent les compétences de la personne
• Tirer profit de la diversité : Créer des opportunités par le biais de la diversité humaine.
Les individus qui ont cette compétence :
de l’autorité au sein d’un groupe. Les individus qui ont cette compétence :
2- Compétences sociales
• Influence : appliquer les tactiques efficaces pour convaincre autrui.
• Communication : envoyer des messages clairs et convainquant. Les individus qui ont cette
compétence :
- Gèrent les individus difficiles et les situations tendues avec tact et diplomatie -
Détectent les conflits potentiels, discutent ouvertement des problèmes et aident
à désamorcer les conflits
- Encouragent le débat et favorisent une discussion ouverte
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- Mettent en place des solutions gagnant-gagnant Forger des liens : nourrir des
liens utiles.
Capacités d’équipe : créer une synergie de groupe en poursuivant des buts communs.
Les individus qui ont cette compétence :
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CHAPITRE IX : LES VALEURS VIVANTES DE L’HOMME
I- GÉNÉRALITÉS
En abordant cet aspect du développement personnel pour un manager, il serait utile en
premier lieu de vérifier notre compréhension des termes clés suivants :
- Valeurs
- Croyances
- Attitudes
- Moralité
- Éthique
- Principes
Les valeurs sont des principes ou des idées en lesquels les groupes et les individus croient
fermement et qui guident leurs comportements respectifs. Les valeurs concernent les
préférences morales, politiques et sociales. En voici quelques exemples : l’honnêteté, le
respect des droits d’autrui, l’égalité des opportunités, la paix et la justice.
Les croyances sont des états de consciences ou des états d’esprit qui reposent sur la confiance
que place un individu dans une autre personne, une chose ou un principe. Bien que les valeurs
et les croyances soient étroitement liées, les croyances tendent à être plus spécifique que les
valeurs. Par exemple, si vous attachez une grande importance au concept de la liberté, alors
ceci vous amènera à forger des opinions spécifiques sur des questions comme le rôle que
joue le gouvernement. Les croyances varient un peu plus que les valeurs.
Les attitudes représentent les sentiments, les émotions ou les prédispositions que nous
ressentons face à un fait ou une situation. Les attitudes sont liées aux valeurs et aux croyances
mais elles sont de nature plus générale et plus vaste. Par exemple, une attitude bienveillante
à l’égard de l’environnement peut engendrer un certain nombre de valeurs et de croyances.
L’éthique repose en grande partie sur ce que la société tolère et interdit, sur la conscience
individuelle et les valeurs morales que les individus développent tout au long de l’existence.
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L’éthique influence considérablement le développement du code d’éthique individuel. Il est
aussi important de noter qu’un comportement respectant l’éthique n’est pas la même chose
qu’un comportement respectant la loi : les actes peuvent être de nature légale mais contraires
à la morale, et vice versa
Les principes sont des règles morales ou des croyances liées au principe du bien et du mal et
qui influencent nos comportements un principe peut aussi être défini comme l’idée
fondamentale sur laquelle un plan ou un système reposent. Comme par exemple avoir des
compétences en management avant d’occuper un poste de responsabilité dans une
organisation.
Essayez de traiter les autres comme vous voudriez qu’ils vous traitent
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CHAPITRE X : RENFORCER ET MAINTENIR LA CONFIANCE ET LE
RESPECT
I- GÉNÉRALITÉ
Établir et maintenir une relation basée sur la confiance reste une composante essentielle
d’un leadership efficace et digne de ce nom. Bâtir la confiance est un processus continu qui
s’amorce dès le commencement d’une relation.
En utilisant ce modèle, vous pouvez examiner les questions suivantes et identifier le genre
d’actions et de comportement que vous pouvez démontrez afin de bâtir une relation de
confiance solide avec votre équipe.
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- Quelles sont les actions que je mène pour garantir la mise à jour de mes
compétences de leadership
- Suis-je déterminée à demander un feedback aux autres pour évaluer l’efficacité
de mon leadership
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- Dans quelle mesure puis-je m’assurer que je mets bien en œuvre les actions qui
ont été convenues
- Dans quelle mesure mes actions mon comportement reflètent-ils mes valeurs
personnelles basées sur le respect de chacun
- Dans quelle mesure ma gestion des situations conflictuelles qui surgissent au
sein de l’équipe est-elle efficace
- Quelles preuves ai-je qui prouve que les autres me font confiance
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CHAPITRE XI : DÉFINIR DES BUTS PERSONNELS ET PROFESSIONNELS
Tu as la tête sur les épaules
Les pieds dans tes chaussures
Tu peux te diriger là où tu choisis d’aller
Tu es seul et tu sais ce que tu sais
Et tu es seul (unique en ton genre) à décider ou tu iras
Quel que soit votre rôle dans la société vous avez peut-être déjà identifié les raisons suivantes
qui vous semblent appropriées pour définir des buts :
Quel que soit votre rôle, il y a toutefois peu de chances que nombreux d’entre nous échappent
à cette expérience.
- Où suis-je maintenant ?
- Quelles sont mes forces, mes faiblesses, mes menaces(incertitudes) ?
- Où est-ce que je veux être ?
- Quand ai-je l’intention de le faire ?
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- Comment vais-je parvenir à mon but ?
- Comment saurai-je que j’y suis parvenue ?
Pesez-vous ces questions comme si vous planifiez une journée de randonnée !
Ce n’est pas comment vous définissez les termes utilisés qui importe mais la manière dont
vous les employez qui doit être cohérente et permettre de comprendre que tout objectif est
intégré dans une hiérarchie d’objectifs visant en premier lieu à identifier une intention
générale pour ensuite préciser les tâches et activités spécifiques définies sur le court terme.
Le tableau ci-dessous indique un ensemble de termes décrivant une hiérarchie des objectifs
Long terme
L’intention générale
exprimée en termes clairs
But ou finalité
concernant un programme,
un projet ou une action Finalité de l’action
entreprise
L’énoncé d’une action Moyen terme
réalisable et mesurable
Objectif définissant ce qui sera
Jalons
réalisé
Voici un exemple qui illustre comment utiliser ces termes dans une hiérarchie : mon but est
de pouvoir jouer du piano, mon objectif est d’employer un professeur de piano qualité d’ici
la fin de l’année ; ma cible sur le court terme est de mettre une annonce dans le journal local
les 4 prochaines semaines pour trouver un professeur de piano.
Parmi toutes les méthodes utilisées pour déterminer des objectifs, la capacité à des objectifs
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SMART est la plus utile et c’est un outil que vous emploieriez pour définir vos propres
objectifs et vous mettre d’accord sur certains objectifs avec votre équipe.
Ces objectifs sont appelés SMART pour nous rappeler que si les formulés de cette façon, il
sera plus aisé d’évaluer dans quelle mesure ils sont atteints.
Les objectifs SMART sont :
Quand vous fixez des cibles pour d’autres, il est important de réfléchir aux questions
suivantes:
Les cibles doivent être suffisamment précises pour éviter les divergences d’opinion quant à
savoir si elles ont été atteintes, mais sans pour cela être trop précis car il ne s’agit pas ici de
spécifier la méthode qui sera employée ni le but en lui-même. Les gens doivent savoir ce qui
est requis, les délais à respecter et comment hiérarchiser cette priorité face à d’autres cibles,
mais on doit laisser une marge de manœuvre à la personne concernée pour qu’elle prenne
l’initiative et décide comment atteindre la cible
Comme nous l’avons déjà observé, les cibles sont celles que l’on définit sur le plus court
terme dans la hiérarchie des buts. Il n’y a pas de date limite pour les cibles (cela dépendra de
la nature et du calendrier établi pour le but lui-même) toutefois, il est important de varier les
délais si plus d’une ou deux cibles ont été définies.
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• À quel point est-ce difficile ?
Il faut laisser place une à une certaine flexibilité car il est toujours possible, quand on définit
des cibles, que d’autres facteurs interfèrent et changent le niveau des priorités. Un suivi
régulier reste donc essentiel pour vous permettre d’identifier les actions qui s’avéreront
nécessaires si vous devez modifier ou ajuster les cibles que vous avez fixées.
Le caractère inéluctable des changements et leurs effets sur les cibles qui ont été définies
induit qu’il faut mettre en place un processus de suivi, en effet, y a-t-il un intérêt à fixer une
cible s’il n’existe aucun moyen de mesurer la progression ! au cours du processus
d’évaluation et de suivi des cibles, vous jugerez peut-être utile de vous poser les questions
suivantes :
Avez-vous atteint les cibles et, si oui, quels enseignements pouvez-vous en tirer ?
imprévues.
Si la cible n’a pas été atteinte, faudrait-il prolonger les délais, adopter des méthodes
alternatives, ou la cible est-elle maintenant inappropriée ?
Avant d’établir des cibles dans le cadre de la formulation d’objectifs, il sera utile de vous
poser les questions suivantes :
• Quelle importance revêt la cible vis-à-vis de l’objectif global et des objectifs SMART?
• Doit-on vite atteindre cette cible
• Dans quelle mesure la cible est-elle mesurable ?
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• Est-ce que la cible est décrite avec précision ? comment ? Est-ce qu’elle décrit
précisément les résultats escomptés ? *
• Quelle est la date prévue pour réaliser la cible ?
• Dans quelle mesure la cible présente d’avantage un défi stimulant qu’un exercice de
routine ? dans quelle mesure, peut-on dire que la cible motive les personnes
concernées à se dépasser pour l’atteindre ?
Ce dernier chapitre vous permettra d’identifier vos buts et de planifier des objectifs pour les
réaliser.
Pour que cela reste utile et d’actualité, vous devrez les relire à intervalles réguliers.
Quand vous révisez vos buts et vos objectifs, le test des quatre R pourra vous paraître utile
- Réviser : Je souhaite toujours atteindre ce but, mais pas exactement de la façon
dont je l’avais prévu.
- Retirer : je ne suis plus intéressée par ce but, alors je le retire.
1. Prenez une décision ! DECIDER de prendre les rênes et maîtriser votre avenir, ou de
reprendre le contrôle de votre vie si vous l’aviez perdu. Observez d’un œil critique la
perception que vous avez de vos options futures. Êtes-vous certain que vous n’ayez
pas érigé des barrières artificielles ; commencez par vous poser la question : Où est-
ce que je veux être dans 1 ans, dans 3 ans ou dans 5 ans ?
2. Déterminer le niveau désire-à quel point souhaitez-vous atteindre votre but faites un
remue-méninge de vos rêves et repoussez les choses qui n’ont pas une réelle
importance. Rechercher ce qui va vous inspirer – toutes ces idées, ces personnes et ces
choses qui enflammeront votre esprit !
3. Notez vos buts- tout ce que vous rêvez d’accomplir, toutes ces choses, il faut en
prendre note. Dans le cadre d’un sondage auprès des dirigeants d’affaires accomplis
aux Etats-Unis, il est apparu que 90% d’entre eux avaient consigné ou dessiné sur
papier leurs buts et qu’ils les emportaient partout avec eux. Puis, partagez aussi votre
but avec quelqu’un qui vous encouragera à réaliser ce que vous décidé de faire.
4. Définissez un objectif principal- et les premières étapes du parcours qui vous conduira
à sa réalisation. Ces étapes qui se profilent aiguisent notre volonté et nous motivent-
juste au-delà de notre portée pour le moment ; elles doivent être réalisables mais
stimulantes. N’oubliez pas les objectifs SMART.
5. Définissez clairement votre but-ne soyez pas vague, soyez spécifique et représentez-
6. Fixer un délai ; si vous avez une date et une heure précises, vous pouvez planifier
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7. Un plan est essentiel. Si vous n’avez pas de plan, vous n’irez pas loin. Un plan vous
8. Imaginez-vous que cela sera d’atteindre votre but. Ce que nous percevons, nous
pouvons le réaliser.
9. Ne perdez pas confiance dans vos capacités de réussite. Trouvez des modèles qui
vous inspireront. Devenez un modèle pour celles qui suivront votre exemple.
vous que le voyage de 1000 milles commence par le premier pas. Demandez-vous si
vous êtes prêt à vous consacrer totalement à la réalisation de votre but.
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DEUXIEME PARTIE 2 : DIMENSION RELATIONNELLE
I- GÉNÉRALITÉS ................................................................................................................................. 49
II- LES CARACTÈRES DE LA RÉDACTION ADMINISTRATIVE .......................................... 49
III- COMMENT PRESENTER UNE LETTRE ADMINISTRATIVE ................................................. 52
IV- COMMENT REDIGER LE CORPS DE LA LETTRE ? ........................................................... 57
CHAPITRE II : LES DOCUMENTS DE CORRESPONDANCE AUTRES QUE LA LETTRE .......... 62
I- INTRODUCTION .............................................................................................................................. 64
II- LA CONVOCATION ET ORDRE DU JOUR ............................................................................. 64
III- UN AVIS ............................................................................................................................................... 67
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PARTIE 2 : DIMENSION RELATIONNELLE
I- GÉNÉRALITÉS
Pour rédiger correctement les documents administratifs, il faut acquérir d’abord une bonne
habitude d’exprimer par écrit sa pensée, de développer ou de résumer celle des autres.
On ne se lance pas dans une rédaction sans une préparation minutieuse ; la première condition
pour bien écrire est d’abord, comme l’affirmait Goethe, d’avoir quelque chose à dire. Cela
semble une évidence. Pourtant, bien des rédacteurs commencent une lettre ou un rapport sans
savoir ce qu’ils vont y mettre. Il s’agit donc au départ, d’avoir une parfaite connaissance du
dossier, une idée nette des réponses à y apporter ou, plus généralement de la suite à y donner.
Il faut rassembler les éléments établir un plan.
1) La dignité
Ce souci de dignité se traduira par la politesse et la courtoisie dont nous rappellerons, mais
également par une langue respectueuse des règles grammaticales, les mots seront choisis
parmi, ceux que le dictionnaire a consacrés. Ainsi :
- Pas de vulgarité, d’expressions triviales, de formule reprise du langage familier ou
populaire ;
- Pas de tournure grammaticalement douteuse
- Pas d’à peu près et de laisser-aller
La dignité se traduit également par la considération que l’on manifeste à son interlocuteur dans
la façon de s’adresser à lui.
2) Le respect de la hiérarchie
Une entreprise est une structure pyramidale organisée hiérarchiquement. Du bas de la
pyramide jusqu’à l’autorité suprême, il existe un ensemble complexe de rapports de
subordination.
Le respect des positions hiérarchiques se traduit constamment dans les écrits administratifs par
des tournures et des nuances dans la formulation qui ont valeur de symbole, même si la marque
de respect n’apparaît pas de façon évidente au profane.
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Ainsi, certaines expressions, certains termes ne sont utilisés que par le supérieur s’adressant
au subordonné, d’autres sont réservés au subordonné s’adressant à son supérieur.
Certaines tournures seront également employées entre égaux ou par le supérieur lorsque celui-
ci ne veut pas faire ressentir la supériorité de sa position.
Chefs de bureau
Agents
Voici quelques exemples précis des tournures et nuances exprimant le respect de la hiérarchie
dans la correspondance.
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- Je vous engage à faire preuve de plus de circonspection à l’avenir - Je vous prie de
veiller à la parfaite exécution de cette tâche
- Je vous prie de bien vouloir me transmettre ……………………
- J’attache du prix à la réalisation rapide de ce projet
- J’attache de l’intérêt aux résultats de cette campagne
- Je vous ordonne d’être dorénavant présent à 7h 30 à votre poste.
Il faut écrire
• ‘’il me revient que…………….’’ et non ’’on dit que……………’’
• Il m’a été signalé que……….. » et non ‘’on m’a signalé que……..’
• J’ai bien reçu votre lettre relative à.’ Et non ‘’nous avons bien reçu votre lettre relative
à……’’
• ‘’j’estime que cette situation doit être….’’ Et non ‘’nous estimons que cette situation
doit être suivie de près’’
• J’ai appris que vous vous seriez..’’ et non ‘’j’ai appris par M. Belkacem que vous vous
êtes rendu coupable de malversation’’
• ‘’il m’a été signalé que vous auriez sollicité…..’’ et non ‘’ le docteur Thiam m’a signalé
que vous lui avez demandé un certificat de complaisance’’.
e) L’objectif
L’objectif d’une rédaction administrative garantit l’unité et la continuité de l’action en dépit
du changement des agents.
La rédaction administrative doit être impartiale, objective et sans passion. Elle ne favorise
personne. Elle évite d’exprimer ses sentiments.
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Il ne faut pas écrire Il faut écrire
Je vous annonce que ………. J’ai l’honneur de vous faire connaître
que…………..
Dans l’espoir d’une réponse favorable je Je vous prie d’agréer……………. (supprimer
vous prie d’agréer………….. ce qui précède)
Souhaitant recevoir rapidement votre Je vous saurais gré de me faire parvenir votre
réponse, je vous assure de mon réponse dans les meilleurs délais et je vous prie
indéfectible attachement d’agréer, Monsieur, l’expression de ma
considération distinguée (de mes sentiments
dévoués)
Je vous serais très reconnaissant si vous Je vous serais obligé de me renvoyer ce dossier
pouviez me renvoyez ce dossier avant avant le…………………………………
le…………………..
Je serais heureux que vous preniez ma Je vous serais très obligé de bien vouloir prendre
requête en considération ma requête…………
Je suis vraiment désolé de ne pouvoir J’ai le regret de vous faire connaître qu’il ne m’est
prendre votre requête en considération pas possible de……………………………… (ou :
je suis au regret de ne pouvoir prendre
votre…………..)
f) La courtoisie
L’objectivité a pour conséquence la courtoisie. Cette courtoisie est due aux administrés, qui
sont également digne de respect. Elle s’applique aussi entre les services où elle se manifeste
déjà par le respect des nuances.
a- La date
La date est inscrite en haut et à droite de la feuille. Elle est précédée de l’indication du lieu où
la lettre est écrite.
Exemple : Yamoussoukro, le 07 janvier 2024
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b- Le timbre
C’est la mention qui indique au lecteur l’administration et le service d’où provient le document.
Traditionnellement, on le trouve dans l’angle supérieur gauche de la feuille. Dans le secteur
privé, c’est ce qu’on appelle ‘’l’en tête’’.
c- Le numéro d’enregistrement
Ce numéro est composé des sigles de la hiérarchie : direction, service, division dont dépend le
bureau émetteur ainsi que d’un numéro chronologie attribué généralement par le service
courrier.
d- L’objet
C’est l’élément qui indique brièvement au ou à la destinataire ce sur quoi porte la lettre. Cette
mention facilite la compréhension du message et le classement du courrier.
e- La suscription
Cet élément indique l’adresse du destinataire. C’est une mention qui est obligatoirement portée
en haut, à droite sous la date.
C’est la formule d’envoi au destinataire, manifestant le respect des principes de hiérarchie et
d’autorité. Elle est composée de deux parties reliées par la préposition « A » :
- La première indique la qualité de l’expéditeur
- La seconde indique la qualité du destinataire
f- La formule d’appel
Cet élément indique l’appellation du destinataire Monsieur, Madame………..
g- Le corps de la lettre
C’est le texte composé d’une introduction, d’un développement et d’une conclusion qui définit
de façon exhaustive et explicite l’objet de la lettre.
h- La formule de courtoisie
C’est une expression qui traduit l’affection, l’amitié, la considération, le dévouement, la
déférence, que le signataire exprime au destinataire et commence le plus souvent par
l’expression « je vous prie de croire » ou « je vous prie d’agréer » ….
i- La signature
La signature est l’opposition manuscrite du nom de celui qui assure la responsabilité de la
lettre.
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2- Les différentes formes de la lettre administratives
La lettre administrative peut prendre différente forme en fonction de son destinataire. Elle
n’a pas une présentation universelle. Ses différentes formes se définissent comme suit :
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2-1) présentation de la lettre administrative à forme administrative
Direction………………………
Lieu et date
Le timbre ………………………………….
Sous- direction ………….. Le grade et fonction du
Service……………………………. signataire
Bureau……………………………. A M./Mme………………(grade et
fonction du destinataire)
Numéro d’enregistrement
Corps de la lettre
Directeur
L’attache
Kouadio koffi
Signature
Ingénieur BTP
2-2) Spécificité
• La référence
C’est un élément de la lettre qui nomme le texte sur lequel la réponse ou la demande
s’appuie. Elle nomme également par son numéro d’enregistrement, la lettre à laquelle il est
répondu. Elle mentionnée en dessous de l’objet. Exemple :
Objet :…………………………………..
Référence : votre lettre du 22 décembre 2023
: décret n°…………du 10 mai 1997
: votre lettre n°…………/………/…………… du 15 juillet 2023
• Sous-couvert
Cette expression mentionne la voie hiérarchique en dessous de l’adresse administrative du
destinataire suivis de la fonction de l’autorité dont le rédacteur dépend. Par exemple :
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Un sous-préfet n’écrira au ministre de l’intérieur que sous le couvert de son préfet. Un chef
de chantier n’écrira au directeur du projet que sous le couvert de son supérieur hiérarchique
direct.
Le timbre ………………………………….
Bureau……………………………. A M./Mme………………(grade et
fonction du destinataire)
Objet : …………………………..
Corps de la lettre
Directeur
L’attache
Formule de courtoisie
Kouadio koffi
Signature
Ingénieur BTP
2-4) spécificité
Dans ce type de lettre le S/C hiérarchique n’est pas utile.
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IV- COMMENT REDIGER LE CORPS DE LA LETTRE ?
A-Suivre un plan
Le plan découle des fonctions d’information et de trace qui caractérisent une lettre structurée
de la façon suivante :
- Reformule la situation ou la demande
- Elucide la situation point par point
- Fait apparaître les moyens de résolution
Cette situation
En somme, le plan d’une lettre peut se résumer en trois grandes parties, à savoir : Passé
+ présent + avenir.
2-4-1) le passé
▪ Rappeler la demande du correspondant en cernant précisément le point auquel
répondra la lettre : Exemple :
- « par votre lettre en date du 00/00/00, vous me demandez……… »
- « le 00/00/00, à l’occasion de XX, vous avez bien voulu me confier la tâche de
………….. »
▪ Présenter la situation qui nécessite la demande
Exemple
- « la société PFO à l’intention d’organiser des………..à……pour………….. »
- « le 00/00/00/, j’ai été saisi de votre dossier réf. XXX concernant…… »
Où
▪ Se présenter s’il s’agit d’une demande personnelle
Exemple
« J’occupe depuis le 00/00/00 le poste de ……….à……………et………… »
2-4-2 le présent
Donner les éléments de réponse précis au destinataire en adaptant le texte à son cas (son
droit, les conditions de l’obtention, du renouvellement ultérieur et les répercussions de
son action mais pas ce qui ne répond pas à sa question). Exemple :
« Étant donné que vous êtes âgé de……….et que votre revenu annuel est inférieur à xx frs
cfa vous pouvez bénéficier de…… cette situation prendra fin lorsque vous
aurez……………c’est-à-dire le 00/00/00. Vous pourrez toutefois demander un
renouvellement par lettre recommandée avec accusé de réception un mois avant l’échéance
du……. »
Ou
▪ Demander précisément
Exemple
« C’est pourquoi j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’établir un devis pour la
réalisation de cette opération.
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Ce devis devra exprimer le prix en francs cfa et préciser le……….. »
« Un emploi de…..étant devenu vacant à……………. Et étant donné mes états de service, j’ai
l’honneur de faire acte de candidature. »
2-4-3 avenir
• Dire ce que l’on va faire
« je vais donc m’employer à…………….. » Ou
• Dire ce que le correspondant va devoir faire :
Exemple
« je vais donc m’employer à …………. »
Ou
• Dire ce que le correspondant va devoir faire : « je vous invite donc à déposer votre
demande expresse au……………avant le…… »
Bien des personnes qui ressentent une difficulté à la rédaction de lettres n’ont aucun problème
d’expression écrite, mais ne détiennent pas toutes les informations qui leur auraient été
nécessaires. Ces questions figurant dans le tableau-ci-dessus, contribuent à récapituler les
réponses détenues et celles qui manquent afin de voir clair et de compléter éventuellement
l’information dans le dossier, auprès de la hiérarchie ou de l’intéressé.
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Tableau n°1
Mots et expressions marquant le respect de la hiérarchie au sein d’une administration
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Tableau n°2
Nb : la première colonne récapitule les tenues qui peuvent être employés par un supérieur
hiérarchique envers ses subordonnés, la deuxième ceux qui s’emploient dans une
correspondance entre égaux et la dernière, ceux que doit employer un subordonné envers son
supérieur hiérarchique.
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Le signe Son nom Sa fonction Sa saisie
. Point Marque la fin d’une phrase Suivi d’une majuscule, pas
d’espace avant, une espace
après
… 3 points de Marquant une suppression, Suivis d’une majuscule, pas
suspension une interruption ou un sous- d’espace avant, une espace
entendu. Pour ces raisons ils après
n’ont rien à faire en
rédaction administrative
: 2 points Introduisent une explication, Suivis d’une minuscule sauf
une citation, une s’ils introduisent une citation
énumération ; une espace avant, une
espace après
; Point-virgule Sépare deux propositions, Suivi d’une minuscule, une
d’une phrase le plus souvent espace avant, une espace
en marquant un lien logique après
! Point Termine une phrase N’est saisi d’une majuscule
d’exclamation exclamative que lorsqu’il termine une
De la sorte, il n’a rien à faire phrase. Une espace avant une
en rédaction administrative espace après
? Point Ne s’emploie qu’à l’issue
d’interrogation d’une question directe
, Virgule Sépare les éléments de la Suivie d’une minuscule ; pas
phrase qui sont énumérés ou d’espace avant, une espace
qui ont une fonction après
différente. Dans ce dernier
cas, contrairement aux idées
reçues, elle peut précéder
une conjonction
«» Guillemets Encadrant un mot, un Espace à l’extérieur, espace à
groupe de mots ou une l’intérieur. Il n’y a qu’un
phrase, pour marquer leur
emprunt à un autre auteur ou signe de ponctuation avant ou
à un niveau de langage après le guillemet
différent.
() parenthèses Isolent une information espace avant la parenthèse
annexe contenue dans la ouvrant pas d’espace après
phrase
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Chapitre II : LES DOCUMENTS DE CORRESPONDANCE AUTRES QUE LA
LETTRE
I - LE BORDEREAU D’ENVOIE
Le bordereau comporte :
✓ Le timbre
✓ Le numéro d’enregistrement
✓ La date et le lieu de l’expéditeur
✓ Le titre du document : bordereau de transmission en majuscules au milieu de la ligne,
ou bien « bordereau récapitulatif des pièces adressées »
✓ Accompagné à droite et en-dessous de la préposition « à » définissant la place de la
suscription ;
✓ En dessous un cadre divisé en trois colonnes occupe le reste de la page.
No Nombre
Désignation des pièces Observations
d’ordre de pièces
Comme suite à votre
1 Règlement intérieur du CHR 1
demande
2 Dossier de monsieur cissé Mamouni 1 Pour signature
3 Dossier des stagiaires 07 Pour signature
4 Total 9 Le Directeur du CHA
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Colonne de gauche porte la désignation des pièces …nature des pièces ou toute autre
formule équivalente.
- La colonne centrale : « nombre de pièces » ou tout simplement « nombre »
- La colonne de droite : « observation »
- Il faut noter que la colonne de l’extrême gauche constituant la quatrième colonne
permet d’identifier par un numéro (d’ordre croissant) les pièces transmises.
Le bordereau prend le titre de « soit transmis » pour les transmissions au sein d’une même
administratif il s’empire normalement de supérieur à subordonné pour transmettre, avec les
pièces, les instructions relatives à leur traitement le texte peut donc en être unions sommaires
que celui du bordereau d’envoi.
Il est déconseillé d’employer le soit – transmis dans le sens subordonné – supérieur ou même
pour les transmissions à des services relevant d’une administration.
SOIT – TRANSMIS
POUR VISAS
Objet : projet de communication en conseil des ……….relative à la création en côte d’ivoire
d’une unité de formation en gestion de projets.
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Chapitre III : LES DOCUMENTS D’INFORMATION
I- INTRODUCTION
Il est impératif d’envoyer par courtoisie une convocation aux personnes dont on attend la
participation. Il n’est pas inutile sur le fait que l’on doit cette courtoisie aussi bien à ses
collaborateurs qu’aux personnes étrangères au service ou d’un rang élevé.
Toujours par courtoisie, cette convocation devrait être envoyée une semaine à l’avance au
moins pour permettre aux personnes convoquées de se libérer éventuellement d’autres
obligations, et de se préparer à la réunion par l’étude des dossiers ou des questions qui doivent
y être débattus. Quel que soit la nature de la réunion, la convocation qui l’annonce doit en
communiquer l’ordre du jour. L’indication de l’ordre du jour a pour but de permettre aux
personnes convoquées de préparer la réunion et faire une étude des documents qui seront à
l’ordre du jour.
*présentation de la convocation
La convocation ordinaire portera :
- Le timbre du service
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- La date
- Le numéro d’enregistrement
- Le titre convocation au milieu de la ligne et en majuscules
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- Le corps
- L’attache et la signature
Exemple n 2
NP/OP
Région du denguélé
……………….
Département d’Odienné
Sous -préfet de Tiemé
N°035/RD/DO/S -PT
Convocation
REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
Union –Discipline – Travail
Une réunion d’information à laquelle je vous serais obligé de bien vouloir assister aura
lieu sous ma présidence avec la participation de Monsieur l’inspecteur de
l’enseignement primaire de Tiémé, le lundi 15 janvier 2024 à 9h dans la salle de
conférences de la sous-préfecture.
Ordre du jour
- Présentation par Monsieur l’inspecteur des nouvelles dispositions
prises par Madame le Ministre de l’Education nationale au sujet
de la rentrée scolaire 2024-2025
- Présentation des dossiers des examens de fin d’année - Questions
diverses liées aux points ci-dessus.
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III- UN AVIS
L’avis est un document d’information destiné à l’affichage. Il est donc destiné à un public
relatif sur les tableaux d’affichage : personnel du service et usagers.
L’avis sert à présenter des informations essentiellement temporaires, par exemple : une
conférence, une réunion, notamment quand une catégorie de personne importante en
effectifs est concernée sans qu’il soit utile ou possible d’en reprendre la liste nominative,
l’ouverture ou la fermeture d’un bureau, l’annonce de travaux, etc.
Destiné à l’affichage l’avis doit être tiré au moins en autant d’exemplaire que de tableaux
mais il faut prévoir également les exemplaires nécessaires au classement. Car il est
important de garder la trace des évènements annoncés, dans la mesure où, marquant une
activité du service, ils peuvent être mentionnés dans un rapport annuel par exemple.
*Présentation de l’avis
- le timbre
- La date
- Le titre : « AVIS », en majuscules au milieu de la page, seul ou bien suivi de la
mention des destinataires - Le numéro d’enregistrement
- L’attache
- La signature
Nb : certains services donnent aux avis le titre de note, par exemple :
Note aux élèves du cycle supérieur au lieu de
AVIS aux élèves du cycle supérieur
Note à l’attention du personnel………au lieu de
AVIS
A tout le personnel
Il est préférable, pour éviter toute confusion entre les documents et dans un souci de
rigueur administrative de respecter pour chaque catégorie, une appellation précise.
Exemple 1
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ge
Direction départementale d’Aboisso Aboisso, le
17 janvier 2024
N°105/MEN/DRA/DDA
Avis
Objet : conférences-débats hebdomadaire
Le Directeur Départemental
de l’Education Nationale
KOUASSI Yves
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DEUXIEME PARTIE 2 : DIMENSION RELATIONNELLE
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MODULE II : LE SAVOIR-FAIRE COMPORTEMENTAL
I. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Dans toutes les sociétés organisées, il existe des règles qui régissent les activités et les
relations publiques et privées des Autorités et des individus qui les composent.
Certaines de ces règles sont d’application stricte. Elles ont trait au respect et à la
considération dus à l’Autorité. D’autres relèvent du bon sens et de la courtoisie et sont
relatives au respect du prochain. Ces règles sont destinées à garantir l’ordre et l’harmonie
dans les rapports sociaux. Elles varient d’un endroit à un autre, mais sont incontournables.
Ce sont les règles de protocole et de savoir-vivre.
Les règles de savoir-vivre applicables en Côte d’ivoire ont subi une grande influence
française du fait de l’héritage colonial et de la coopération entre ces deux pays.
A- IMPORTANCE PERSONNELLE
Le « savoir–vivre », c’est à l’origine l’habileté à conduire sa vie dans le monde. Il est
d’abord personnel avant de s’étendre aux autres.
Savoir se présenter sous un jour positif, c’est-à-dire défendre une image de soi conforme
à des modèles sociaux valorisés, traiter les autres convenablement, protéger l’identité du
groupe et sa cohésion n’est ni du narcissisme, ni de la fatuité. C’est un art de vivre en
respect avec soi-même. L’image qu’on donne de soi, le comportement qu’on adopte est
une marque du respect réciproque qu’on souhaite établir. La finalité est avant tout
identitaire. Il agit sur l’affectivité profonde de l’individu, sur l’image et l’estime de soi,
sur le rapport à autrui. Il a une importance capitale, car il permet à l’individu de se situer
dans la société.
B- IMPORTANCE PROFESSIONNELLE
Le savoir-vivre découle de principes, de nécessités sociales, d’impératifs psychologiques
qui lui donnent sa valeur surtout en milieu de travail. S’il est admis que le
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ge
professionnalisme se manifeste par des connaissances (savoir) et les aptitudes (savoir-
faire), les attitudes (savoir être et savoir-vivre) en restent le fondement.
Toutes les entreprises ont des codes d’éthiques et de déontologiques. Le savoir-vivre
consiste à s’y conformer pour apprendre à fonctionner en harmonie avec l’ensemble des
parties prenantes de la structure. Cela permet d’atténuer les frictions et les tensions liées
à la vie professionnelle et de favoriser la cohésion sociale.
C- IMPORTANCE SOCIALE
Comme le dit Aristote : « l’homme est un animal social ». Son essence fondamentale est
donc de vivre en communauté, en société. Il doit donc, afin d’être accepté par cette
communauté, se conformer à ses us et usages au risque de se voir exclure ou marginaliser.
Le savoir-vivre est surtout un "savoir-faire" avec autrui. Il est un ensemble de codes qui
donne du sens dans les rapports humains. Il contribue aux relations harmonieuses entre
les individus d’un groupe, que ce soit au sein de la famille, entre amis, à l’école ou dans
le voisinage. Le savoir–vivre apparaît donc comme un moyen pour reconnaître, choisir et
juger ses partenaires sociaux.
A- SAVOIR-VIVRE
Selon le dictionnaire Larousse, le savoir-vivre est défini comme : « la connaissance et la
pratique des règles de politesse, des usages du monde ».
Ces règles et usages, de forme écrite ou orale, d’origine diverses et variées s’acquièrent
par l’éducation ou l’observation. Leur méconnaissance n’est pas toujours justifiable au
risque de se retrouver en marge de la communauté ou de provoquer des conflits. Le but
ultime du savoir-vivre reste donc de favoriser l’harmonie et la paix en société.
Selon DOMINIQUE PICARD dans son ouvrage intitulé “politesse, savoir-vivre et
relations sociales“ : « tout à la fois ensemble de règles, de comportement et de code
relationnel, le savoir-vivre aborde de multiples aspects de la vie sociale ». − La morale :
en valorisant la générosité et la modestie contre l’égoïsme ou l’arrogance.
− L’esthétisme : en préconisant par exemple, l’harmonie et la mesure.
− L’hygiène : en incitant à se laver chaque jour, à surveiller son haleine ou à se tenir
droit.
B- BIENSÉANCE
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Selon le dictionnaire en ligne, Le Robert, la bienséance désigne : « une conduite sociale
en accord avec les usages, le respect de certaines règles. »
La bienséance exprime la conformité aux usages considérés comme appropriés dans une
situation donnée dans toute société. Ce qu’il convient de faire en un lieu précis.
En Europe, la poignée de main est une marque de politesse, ce qui n’est pas forcément
le cas dans d’autres pays et cultures (en inde, au Tibet, en Thaïlande, au Cambodge, en
Indonésie et au japon).
Dans certaines cultures africaines, il n’est pas bienséant de regarder dans les yeux la
personne ou l’Autorité qui vous parle. Ailleurs, une telle attitude peut être considérée
comme un manque d’intérêt ou de respect. De façon générale, ce sont les règles de
bienséance du lieu d’accueil ou de séjour qui prévalent.
Cependant, tenir compte de la culture des invités sans bouleverser le cadre global est aussi
une preuve de savoir-vivre.
C- ÉTIQUETTE
L’étiquette a trait au formalisme des relations entre particuliers, les relations entretenues
sur une base individuelle que ce rapport soit hiérarchique ou non. Elle relève du
comportement en société et elle concerne les rapports entretenus par les individus dans le
contexte de la vie publique.
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Dans les présentations, on mentionnera donc toujours le titre des membres du
Gouvernement, des Présidents et Vice-présidents des Assemblées politiques et
Institutions.
Les anciens Chefs d’État, Ministres ou Présidents d’Assemblées ainsi que les Hauts
fonctionnaires à la retraite continuent de recevoir, par courtoisie, leur ancienne
appellation. Il convient donc de donner aux hauts représentants étrangers, le titre de leur
fonction et s’adresser à eux avec la courtoisie requise.
Mais entre collègues, il est permis de se tutoyer si bien entendu, les gens sont d’accord pour le fa
Il faut pour ce faire se donner la permission de se tutoyer.
Lorsque l’on est suffisamment intime à un supérieur hiérarchique ou à une personnalité pour
le tutoyer habituellement, on s’abstiendra de le faire dans les cérémonies officielles ou dans
l’exercice de ses fonctions. Il est aussi bienséant de la part d’un subordonné de renoncer à
tutoyer le camarade qui, par la suite des hasards de la vie est devenu son chef.
D- POLITESSE
La politesse est relative aux attitudes et aux gestes qui visent à manifester du respect
envers autrui tout en constituant des moyens pour s’assurer une prise de contact favorable
dans la vie publique et privée.
Une personne polie est celle qui a peaufiné et perfectionné ses façons de se comporter
envers les autres. Par exemple, par son langage et sa tenue vestimentaire.
Une personne polie est également une personne civilisée et qui fait aussi preuve de
civisme.
E- PROTOCOLE
Le protocole désigne, un ensemble de règles à observer en matière de titres, de préséance
et de règlement dans les relations inter humaines officielles ou privées.
Le protocole a pour objet de déterminer l’ordre hiérarchique suivant lequel doivent être
disposées les autorités d’un État, d’un organisme ou tout autre corps organisé ou d’un
groupe social.
Il définit donc le classement, la hiérarchie et la place des individus, des institutions et des
ordres, sur des bases objectives et non sur des bases subjectives. Il règle les rapports entre
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les détenteurs de pouvoir, il détermine les usages en vigueur dans les relations entre
institutions.
Le Protocole apparaît particulièrement indispensable dans l’Administration dont l’objet
essentiel est l’exercice de la puissance publique. Il faut donc que soit définie et respectée
cette puissance telle que l’on établit les lois de base.
Le protocole procède de l’agencement de certaines règles tant sur le plan social, culturel
que politique. Il est caractérisé par les éléments suivants :
- Le Cérémonial crée le cadre, l’atmosphère et la solennité dans lesquels se
déroulent les cérémonies publiques ;
- Les Rites sont des règles ou des comportements qui s'appliquent au sein d'un corps
ou d'un groupe social, et qui « n’obligent que ceux qui le composent ». Cependant,
pour éviter les impairs et ne pas choquer, mieux vaut respecter les rites en
particulier s’ils sont religieux (exemple pour un homme : se découvrir dans une
église, se couvrir dans une synagogue, se déchausser dans une mosquée…) ;
- Les Traditions : Souvent non-écrites, elles sont le fruit de l'histoire et des
comportements sociaux. Il faut souligner la permanence dans le temps, dans
l’espace et dans tous les milieux sociaux ou institutionnels.
❖ Différence entre protocole et étiquette
Le protocole désigne les usages relatifs aux activités officielles, spécialement en ce qui
a trait aux cérémonies, aux relations formelles entre personnalités publiques, aux
préséances, à l’usage des symboles des pays et des nations. Par extension, le protocole
concerne les rapports hiérarchiques entre les institutions et au sein des institutions, les
rapports entre les détenteurs de pouvoirs et les rapports que les individus entretiennent
entre eux. Le protocole est normatif, il répond à des normes.
L’étiquette a trait au formalisme des relations entre particuliers, les relations entretenues
sur une base individuelle que ce rapport soit hiérarchique ou non. L’étiquette relève du
comportement en société, elle concerne les règles de politesse ou de courtoisie (égards
ou attitudes de respect), de bons usages ou de bonnes manières et les rapports entretenus
par les individus dans le contexte de la vie publique. C’est le traitement accordé à une
personne au vu de son statut social.
Le protocole et l’étiquette ont tendance à se confondre quand il s’agit de formalisme des
relations. Ils concernent en effet, les relations entretenues dans le contexte de la vie
publique. L’imbrication de ces deux notions est telle que les usages instaurés chez l’une
sont utiles chez l’autre.
EXEMPLE : Faire présider par le Chef de l’État un repas offert en sa présence est
une règle de protocole, mais ne pas lui couper la parole ou encore, s’il s’agit d’un
monarque, attendre qu’il s’adresse à vous pour lui parler est conforme à
l’étiquette.
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À la différence toutefois que le protocole s’applique aux rapports institutionnels et a des effets
contraignants alors que l’étiquette s’applique aux rapports individuels et n’a pas d’effets
contraignants.
Le protocole étant normatif, sa violation a des effets négatifs sur la collectivité. Aussi, le
protocole est une expression de l’ordre public car il participe de façon concrète à la gestion des
affaires de la collectivité. Il participe également à la gouvernance, c’est-à-dire à l’exercice du
pouvoir de même qu’aux rôles et aux relations des différents acteurs au sein d’une organisation.
Sur le plan international, le non-respect du protocole est source d’incidents pouvant affecter les
rapports entre les États. Tandis que le non-respect des règles de l’étiquette produit ses effets
entre les personnes concernées et révèle plutôt le manque de savoir- vivre.
F- GALANTÉRIE
La galanterie rassemble une gamme infinie de gestes courtois, prévenants et protecteurs à l’égard
de la gente féminine. Elle consiste à :
s’effacer dans un escalier en croisant une femme pour la laisser passer ;
céder à une femme le passage devant une porte mais la précéder en entrant dans un lieu ;
avancer la chaise lorsque la femme s’assied et la mettre en retrait quand elle se lève ;
aider une femme à enfiler son manteau ;
précéder une femme en descendant et la suivre en montant les escaliers afin de la protéger,
dans un cas comme dans l’autre, si elle venait à tomber ;
laisser à la femme le haut du pavé afin d’éviter qu’elle soit éclaboussée ;
au départ ouvrir la portière de la voiture à une femme et la refermer doucement sur elle avant
de monter soi-même ;
ramasser un objet qu’une femme aurait laissé tomber ;
porter la valise et tout objet lourd d’une femme ;
attendre que son invitée d’une soirée soit entrée dans son immeuble après l’avoir
accompagnée avant de prendre congé d’elle…
Et tant d’autres petites attentions insignifiantes en soi mais qui font toujours toute la différence.
Du reste, toutes ces manières ci-dessus sont à appliquer par tous, hommes et femmes, à
l’égard des personnes âgées.
Chapitre II : RÈGLES DU SAVOIR-VIVRE
I. SALUTATIONS- PRÉSENTATIONS
A- SALUTATIONS
1. Attitude à observer
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Saluer, dire bonjour est une règle de savoir vivre. Cette règle s’impose lorsqu’on
rencontre des personnes chez soi, dans l’escalier, dans la rue, au restaurant ou dans tout
autre endroit. Les hommes doivent saluer les femmes, les plus jeunes saluent les
personnes âgées, le subordonné le supérieur. Mais il n’est pas obligatoire de serrer la
main.
Lorsqu’on salue une personne, il faut toujours sourire en regardant la personne, ne jamais
détourner son regard.
Quand l’on rencontre une personne de connaissance dans un lieu public, il ne faut la saluer
que si l’on est certain de ne pas la gêner ou déranger car il est des circonstances ou
certaines personnes souhaitent ne pas être reconnues. Dans ce cas, une inclinaison de la
tête ou du buste, un sourire ou un geste discret de la main sont recommandés.
Par contre, si l’on croise dans la rue une personne avec laquelle on entretient une relation
formelle (supérieur hiérarchique, professeur) ou qu’on connait assez peu, il est préférable
de marquer cette rencontre par un hochement de la tête seulement.
Si cette personne est accompagnée il est recommandé de s’abstenir de faire un signe sauf
si la personne elle-même fait un geste.
Enfin, si la personne ne nous a pas remarqué ou fait semblant de ne pas vous remarquer,
il est indiqué de ne faire aucun signe.
2. Gestes
a) La poignée de main : comment la donner ?
C’est une poignée de main franche. Les deux pieds sont posés bien à plat sur le sol, vous
êtes face à face et la distance est respectée. Je tends la main ouverte avec le pouce vers le
haut et j’avance vers l’autre, le contact se produit, les deux paumes se touchent, les deux
paumes également et les deux mains sont parallèles.
Si une table, une chaise ou tout autre obstacle vous sépare, il faudra vous déplacer vers la
personne à qui vous souhaitez donner la main. Regardez la dans les yeux sans trop
insister, serrez la main d’une façon ferme mais pas trop et puis relâcher la.
En matière de salutations, c’est le plus âgé qui tend toujours la main, et le supérieur
hiérarchique en premier lieu. Lorsqu’on salue une dame, c’est la dame qui tend la main.
L’usage de se taper les têtes n’est pas protocolaire et ne fait pas partie des règles de savoir-
vivre. En règle générale, quand on est présenté à quelqu'un, il est préférable d'attendre
que cette personne vous tende la main pour prendre la sienne.
Ce sont aux personnes qui reçoivent, aux femmes, aux personnes âgées ou d'un certain
rang social de tendre la main.
Les invités, les jeunes, les personnes d'un rang social moindre reçoivent la poignée de
main. Aussi, lorsque toute une assemblée est réunie dans la pièce où vous entrez, s'il y a
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beaucoup de monde, ne vous sentez pas obligé de serrer toutes les mains, serrez seulement
celle de votre hôte, souriez à tous, en disant un bonjour général.
b) La bise
Les salutations entre les hommes et les femmes peuvent s’accompagner de la bise.
En Côte d’Ivoire on fait trois (03) bises, en France deux.
Un homme embrassera plutôt sur chaque joue une femme qu’il connait (amie, collègue,
parente…).
Toutefois, la bise doit rester le plus informel possible, et n’a aucune connotation sexuelle.
c) Le baisemain
Il est un signe de déférence et d’hommage. C’est un signe de raffinement et non une
obligation. Il faut donc le pratiquer avec discernement.
Le baisemain est un cérémonial. Il ne faut l’employer que dans certaines circonstances.
Il ne se pratique jamais dans un lieu public, dans un bureau de poste, au super marché,
dans une gare, dans un café en plein air ou sur un lieu de sport. Il ne se fait que dans un
endroit clos.
On ne baisse pas la main d’une inconnue et d’une jeune fille mais seulement celle d’une
femme mariée. Pour le faire on doit s’incliner vers la main que l’on vous tend et non
l’élever jusqu’à soi. Il faut simplement effleurer la main des lèvres et non apposer un gros
baiser sonore ou également s’abstenir de faire un simulacre ce qui n’est pas très courtois
dans les deux cas.
B- PRÉSENTATION
1. Règles
En matière de présentation, on présente toujours :
les plus jeunes au plus âgés ;
les moins élevés dans la hiérarchie sociale, administrative ou militaire aux plus
élevés et aux Chefs religieux ; ➢ les hommes aux femmes.
L'importance de la personne l'emporte sur le sexe et sur l'âge.
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On présente une jeune fille ou une très jeune femme à un homme âgé ou occupant des
fonctions importantes. C’est pourquoi, les jeunes femmes sont présentées aux
souverains, princes de sang, aux autorités religieuses, à leurs supérieurs hiérarchiques et
parfois à celui de leur mari ainsi qu’à de hautes personnalités, Chefs d’Etat, Ministres,
Ambassadeurs, Préfets, Sous-préfets, Officiers généraux exerçant un commandement
territorial ainsi qu’à des hommes qui occupent dans la société un rang de tout premier
plan, académiciens, écrivains ou artistes de renom à moins que par leur l’âge et/ou leur
personnalité elles n’aient droit elles-mêmes à la préséance.
2. Se présenter soi-même
S’il n’y a personne pour faire les présentations on se présentera soi-même en articulant
son prénom et son nom et en y ajoutant lorsqu’ils s‘agit de relations professionnelles
l’indication de sa fonction.
Lorsque vous vous présentez à une tierce personne, évitez à tout prix le terme “Je suis
Monsieur ou Madame X”. Il est plus convenable et poli de dire “Je suis [prénom et
nom]”.
Cependant, lorsque vous répondez à une salutation, “Bonjour, Monsieur ou Madame” est
adéquat, sans mentionner le nom de votre interlocuteur.
3. Présenter autrui
Quand une autre personne effectue les présentations, il est souhaitable de préciser en
même temps le titre ou la fonction publique ou privée des personnes présentées. Les
présentations, en principe, s'effectuent debout. Mais ces cas sont à prendre en compte : -
une femme est assise
Une femme n'a pas à se lever de son siège quand un homme vient la saluer, surtout si elle
est enceinte ou d'un certain âge.
Une femme n'a à se lever pour être présentée ou pour dire bonjour seulement s'il s'agit
d'une personne âgée ou d'une personnalité.
- une jeune fille se lève toujours
Sauf si la personne qu'on lui présente est de son âge ou plus jeune.
- Attablés, les invités restent assis et accueillent la personne présentée seulement par
un sourire.
Les présentations commencent généralement par une formule telle que « Permettez-
moi de vous présenter Monsieur ou Madame, « X je te présente Y » ou encore « A je
vous présente ».
Ajoutez un petit détail sympathique concernant la personne que vous présentez.
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EX : « Pierre, je vous présente Alain, qui est un passionné de golf tout comme vous ».
L’adage qui dit « l’habit ne fait pas le moine » n’est pas vérifié ici lorsqu’il s’agit de
l’apparence vestimentaire du fonctionnaire, de l’Autorité. Le fonctionnaire et l’agent de
l’État doivent être dignes dans leur tenue. La tenue est une marque d’autorité. Les gens
remarquent la tenue vestimentaire. Dès la première rencontre ils se font une opinion :
bonne ou mauvaise.
Si de nos jours il est admis qu’il y a plus aucune règle en matière d’habillement, la tenue
vestimentaire doit respecter les règles de bon goût, la bienséance et l’intelligence de la
situation. Il faut savoir choisir les vêtements qui conviennent à la personnalité et au poste
de travail, aux fonctions. Il faut aussi porter une attention particulière à l’hygiène
corporelle.
Le savoir-vivre implique que le choix du vêtement doit se faire en fonction des autres, du
milieu et des circonstances. On bannira les tenues trop claires pour les cérémonies
funèbres, les habits de sport pour un baptême ou un mariage ou des fiançailles.
« Être beau dans ses chaussures et dans ses chaussettes » = être beau pour soi et pour
les autres.
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Il est important d’éviter :
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L'hygiène corporelle et l’hygiène vestimentaire assurent la prévention de l'infection et le
bien- être corporel. Elles revêtent une importance capitale dans la vie de l'être humain
pour sa santé et ses relations aux autres.
A- HYGIÈNE CORPORELLE
Être propre est l’une des meilleures façons de dire aux gens que nous nous respectons et
que nous les respectons. C’est aussi une façon de se faire plaisir et de faire plaisir. Une
bonne hygiène personnelle est la première étape d’une bonne santé. Les habitudes telles
que se laver les mains et le brossage des dents aideront à éloigner les bactéries, les virus
et les diverses maladies.
1. Soins quotidiens
Soins de la peau
Prendre sa douche régulièrement permet de débarrasser le corps des souillures. Ainsi, la
peau peut respirer, le corps se décontracte. Le savon est indispensable, il débarrasse la
peau de l’excès de sébum gras et des souillures responsables d’odeurs et d’irritation.
Quant au visage, il est recommandé de le laver tous les soirs afin d'éliminer transpiration,
sébum et maquillage.
Soins bucco-dentaires
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Le lavage des dents pratiqué matin et soir permet la prévention des caries. Il évite la
mauvaise haleine. Il faut les laver avec du dentifrice ; choisir une brosse à dents adaptée
et la renouveler tous les 6 mois.
2. Santé et sport
Le corps, c’est l’homme extérieur. Il est physique, visible et palpable. Pour qu’il soit en
bonne santé, il doit être soigné avec des aliments et des activités physiques.
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3. Posture et démarche
L’allure générale et les attitudes d’une personne contribuent également à son image. Il
faut donc les contrôler en permanence. Dans la vie professionnelle, il est souhaitable
d’avoir un visage agréable et souriant, un regard franc et direct, une démarche dynamique
ou légère mais surtout avec des gestes souples.
B- HYGIÈNE VESTIMENTAIRE
L’hygiène vestimentaire se définit comme la capacité de l’individu à conserver ses
vêtements propres quotidiennement. Pour être hygiénique l’habillement doit répondre
aux conditions suivantes :
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IV. ART DE LA TABLE
Le repas autour d’une table avec des convives est un temps où les qualités de savoir-vivre
et de politesse de chaque individu sont largement testées.
Les invités autour d’une table mangent, mais se parlent aussi, s’observent, s’écoutent sur
une période qui peut souvent durer plus de deux heures.
C- PLACEMENT À TABLE
C’est généralement l’hôtesse qui place ses invités à table, il faut donc attendre qu’elle
vous indique votre place.
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Si vous êtes un homme, vous serez placé entre deux femmes, car la maîtresse de maison
souhaite alterner les convives de chaque sexe. Par contre, l’invité à honorer se trouvera à
droite de l’hôte.
Il faut également tenir compte des difficultés linguistiques, des affinités et de l’alternance
des sexes dans le placement à table.
D- TENUE À TABLE
À table, il y a certaines règles auxquelles il ne faut pas déroger si on veut être élégant,
surtout lorsqu’on est invité chez quelqu’un. Bien sûr, certaines d’entre elles vont
probablement paraître évidentes, mais elles ne sont pas évidentes pour tout le monde !
− on ne commence pas le repas par « bon appétit », ou « on va manger»
;
− on peut s’assoir une fois que la maitresse de maison est assise
seulement ;
− La serviette que l’on a trouvée placée sur son assiette sera posée à moitié
dépliée sur ses genoux et non autour du cou. La même serviette sera
déposée en vrac sur la table après avoir fini de manger;
− on commence son assiette seulement quand tout le monde est servi et que la
maitresse de maison a commencé ;
− Vous devez vous tenir droit et ne pas vous penchez pour attraper votre nourriture.
C’est la fourchette qui vient à la bouche, pas le contraire ;
− Les coudes doivent rester près du corps, pour ne pas donner des coups à vos
voisins ;
− Les hommes servent le vin aux femmes, et non les femmes elles-mêmes ;
− Les coudes ne doivent JAMAIS être posés sur la table ;
− Les mains doivent rester sur la table, et non sur les genoux ;
− La salade ne se coupe pas au couteau, mais à la fourchette ;
− On ne pousse pas la nourriture avec son couteau, et encore moins avec
ses doigts, mais avec un morceau de pain de taille raisonnable.
On sert d’abord les dames, en terminant par la maitresse de maison, et ensuite les
hommes, en terminant par le maître de maison. En faisant ainsi l’hôte se comporte en
chef de famille. Le père songe d’abord au bien-être des siens avant de songer à lui-
même. Les hommes se chargent de remplir les verres des femmes et de faire la
conversation avec elle. Si vous jugez que vous avez assez bu, laissez votre verre plein,
on ne vous en reversera plus.
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Si l’hôtesse vous demande de vous resservir, il est poli de refuser une première fois,
pour ne pas avoir l’air gourmand. Attendez qu’elle vous demande une nouvelle fois
pour accepter. En revanche, si vous n’aimez pas un plat, essayez d’en manger un peu
quand même, pour ne pas offenser vos hôtes.
Enfin, l’usage de laisser un petit quelque chose dans l’assiette pour montrer qu’on
n’est pas gourmand ou qu’on a assez mangé n’est en fait guère pratiqué : les convives
ont plutôt le sentiment que, ne pas finir son assiette risque d’offenser les hôtes et
surtout votre hôtesse, qui a passé du temps à choisir et à préparer les plats.
On ne prend jamais une arête de poisson avec ses doigts, on la dépose du bout des
lèvres sur la fourchette et on la place sur le côté de l’assiette.
On ne parle pas la bouche pleine, on ferme la bouche en mangeant ; on ne souffle pas
sur le potage pour le refroidir ; on ne coupe pas sa salade avec son couteau, ni son
omelette, ni les pâtes.
On ne coupe pas le pain avec son couteau, on le “rompt” avec ses mains.
Lorsqu’on a fini, on pose ses couverts (fourchette et couteau) sur son assiette, sans les
croiser, la pointe de la fourchette tournée vers le bas.
Lorsque l’hôtesse en donne le signal, les invités peuvent quitter la table, ils déposent alors
leur serviette (non pliée) près de leur assiette en se levant.
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Chapitre III : SAVOIR-ÊTRE PROFESSIONNEL
Le cadre professionnel est l’un des environnements le plus important pour
l’épanouissement des agents. Ce cadre conditionne le quotidien, les relations mais aussi
les valeurs d'une entreprise. Assurer un environnement professionnel agréable et courtois
devient donc indispensable pour éviter une dégradation des relations.
I. RESPECT DE LA HIÉRARCHIE
La hiérarchie, c’est l'organisation d'un groupe, d'un corps social, telle que chacun de ses
éléments se trouve subordonné à celui qu'il suit. Dans l’Administration, la hiérarchisation
est basée sur une autorité de compétence et non pas uniquement de statut. C'est-à-dire
que les personnes qui occupent des postes à responsabilité le sont parce qu'elles ont
prouvé leur savoir-faire et leur professionnalisme.
L’agent public a le devoir d’obéissance. Placé sous les ordres de son chef de service, il
doit remplir la mission qui lui est confiée. Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans
la hiérarchie, est responsable de l'exécution des tâches qui lui sont confiées cela n’exclut
pas pour autant la responsabilité du supérieur hiérarchique.
Il doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où
l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt
public. Ainsi que si l’exécution de l’ordre constitue une infraction pénale.
Les rapports entre le supérieur hiérarchique et le subordonné sont basés sur des valeurs.
Le fonctionnaire doit faire preuve de discrétion, de courtoisie, de cordialité et de
discipline.
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Un supérieur hiérarchique doit considérer avec respect les personnes qui occupent
des postes inférieurs, un subordonné doit respecter la hiérarchie.
Le Chef et le subordonné doivent collaborer. Un supérieur hiérarchique accepte les
échanges sans se barricader dans son bureau ; un subordonné ose demander des
explications supplémentaires s’il en éprouve le besoin. L’un et l’autre admettent
qu’ils ne savent pas tout et peuvent s’assurer que le message ou le problème a été
bien compris.
Un supérieur hiérarchique attend que son collaborateur lui donne des idées, il
supplée ses carences, sans pour autant se décharger de ses responsabilités ni
abandonner son pouvoir de décision. Il ouvre sa porte, donne les rendez-vous à ceux
qui le souhaitent sans faire attendre, il admet les questions. Un subordonné
n’importune pas son patron. Il n’abuse pas de son ouverture.
Le respect de la hiérarchie crée une discipline sans laquelle règnerait l’anarchie la plus
complète dans les services de l’État.
La discipline dans l’administration consiste à imposer des règles de conduite, par le jeu
possible de sanctions. Ces règles peuvent prendre des formes diverses mais toujours est-
il que l’objectif c’est la meilleure organisation et le rendement de la structure.
Au bureau, celui que l’on veut honorer (son patron) aura toujours les informations en
premier. Il faut traitez vos inférieurs avec le même respect que vos supérieurs.
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augmentation des conflits interpersonnels qui, d’une part sont chronophages et d’autre
part conduisent à des phénomènes néfastes à la fois pour le salarié et pour l’entreprise :
mal-être, isolement, arrêts maladie, turn-over …
Un climat social dégradé engendre donc, en plus de nuire à la productivité, des coûts
directs et indirects nuisibles à tous.
Mais ce principe de l’égalité n’exclut pas la hiérarchie des valeurs. Il n’existe pas une
société totalement égalitaire.
En effet, chacun doit être honoré non selon sa fortune mais selon ses mérites, les charges
de la fonction, l’âge, le sexe (les femmes).
On honore celui qui est élevé en rang et responsabilités, on honore les personnes âgées
parce qu’elles sont supposées avoir de la sagesse qui mérite le respect.
On honore les femmes parce que mères et pour la place particulière qu’elles occupent
dans la plupart des sociétés.
Dans les relations sociales, le titre, le rang social s’efface devant la femme. Ce qui n’est
pas le cas sur le plan protocolaire dans les relations officielles ou aucune distinction n’est
faite par rapport au sexe. Celui qui a la préséance est celui qui a le rang le plus élevé.
B- BIENVEILLANCE DU CHEF
La bienveillance est la disposition favorable envers une personne de rang inférieur ; c’est
de lui montrer de la bonté, de l’indulgence.
La politesse étant fondée sur la réciprocité, la conséquence pour le chef c’est d’être
bienveillant envers son subordonné.
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− Il doit plutôt montrer de l’intérêt pour ce qu’il est et pour ce qu’il fait. − Il doit
mettre à l’aise ceux qui entrent en contact avec lui.
Le chef doit montrer à son collaborateur qu’il fait partie de l’équipe et que même à un
échelon modeste, sa participation compte et qu’il est associé au service.
Mais la bienveillance ne doit pas conduire non plus à un excès de familiarité du chef. Il
ne doit pas s’immiscer dans sa vie privée.
C- DÉFÉRENCE DU SUBORDONNÉ
C‘est le fait pour les subordonnés ou des personnes de rang inférieur d’être respectueux,
soumis à l’égard de leurs chefs ou des personnes de rang supérieur.
Cela résulte du fait que non seulement le chef est supposé avoir des connaissances plus
étendues, mais surtout du fait qu’il possède une expérience plus grande et des
responsabilités plus lourdes à assumer.
En effet, une bonne collaboration entre collègues passe par la politesse et la courtoisie. Il
en est de même pour les relations avec les autres fonctionnaires, employés ou toutes autres
personnes.
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Une demande d’entretien, une communication téléphonique, une lettre devront faire
l’objet d’une réponse amicale et immédiate montrant ainsi la considération que celui qui
la reçoit éprouve à l’égard de ses pairs.
E- DISCRÉTION
La discrétion c’est le fait pour un agent, d’avoir de la réserve, la retenue, dans les actions
et dans les paroles. Elle consiste à garder pour soi les faits dont on peut avoir connaissance
dans l’exercice de ses fonctions.
La discrétion est à la fois une prescription morale et légale appelée « Secret professionnel
».
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G- PONCTUALITÉ
C’est au roi Louis XVIII qu’on attribue la réflexion « l’exactitude est la politesse des rois
et le devoir de tous les gens bien ».
La ponctualité ou encore l’exactitude consiste à recevoir, sans faire attendre ceux qui ont
demandé une audience. Ils n’ont pas discuté l’heure de celle-ci et ont peut-être fait des
efforts pour s’y soumettre.
Un retard peut toujours entrainer des conséquences extrêmement fâcheuses ou des
inconvénients non négligeables.
Le retard d’un subalterne peut trouver sa justification. Mais l’inexactitude d’un chef est
sans excuse parce qu’à ce titre, c’est lui-même qui fixe à sa convenance l’heure des
manifestations auxquelles il accepte de participer :
− parce qu’il dispose d’un personnel qui peut le suppléer ou l’excuser s’il
survient un événement fortuit ou une gravité exceptionnelle de nature
à l’empêcher d’être ponctuel ;
− parce que la fonction de chef implique l’esprit d’organisation et de possibilité de
concevoir les emplois du temps d’une manière intelligente ;
− parce qu’enfin le chef dispose de moyen de communication et de
déplacement que n’ont pas la majorité des agents qui l’attendent.
L’exactitude consiste à recevoir, sans faire attendre ceux qui ont demandé une audience.
Ils n’ont pas discuté l’heure de celle-ci et ont peut-être fait des efforts pour s’y soumettre.
Être ponctuel ne consiste pas à arriver avant l’heure, ce qui déjoue les prévisions des
organisateurs et risque de mettre tout le monde dans l’embarras.
Lorsque l’heure d’arrivée peut être influencée par des éléments imprévisibles
indépendants de la volonté (météorologie, circulation), il faut pendre une marge de
sécurité convenable, par exemple, se trouver à proximité du lieu d’arrivée tôt pour être à
l’abri des aléas du parcours et attendre le temps nécessaire pour arriver à l’heure fixée.
Une forme de l’exactitude consiste à :
- ne pas différer sa réponse à une lettre qui implique une suite rapide ;
- à ne pas faire attendre le texte d’un discours, le procès-verbal d’une réunion, la
minute d’un contrat à ceux qui doivent le publier ou qui ont besoin de l’avoir pour
poursuivre leurs actions ;
- à ne pas faire attendre l’acceptation ou le refus d’une invitation à un déjeuner, à un
diner, une manifestation.
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IV. RÈGLES DE VIE EN MILIEU PROFESSIONNEL
A- ACCUEIL DES USAGERS ET GESTION DES VISITES
L’accueil physique des usagers est un défi majeur dans l’Administration. En effet, la
qualité de l’accueil dans un service dénote du savoir-vivre des agents. Un usager bien
accueilli est un ‘’client’’ satisfait déjà à 50%.
Voici quelques consignes qui pourront aider les fonctionnaires et agents de l’État à
professionnaliser l’accueil.
1. Premier contact
Vous n’aurez jamais l’occasion de faire deux (02) fois une bonne première impression.
Pour cela vous devez tirer le maximum dès le premier contact :
- Saluer et recevoir l’interlocuteur ;
- - identifier l’interlocuteur ;
- Repérer la nature de la demande.
2. Gestion de l’attente
Si plusieurs usagers attendent d’être servis où d’être renseignés, faîtes preuve de
savoirfaire et ne laissez pas le client subir la situation :
- accueillir chaque personne ;
- occuper le temps d’attente ; - être disponible ; -
compatir.
3. Service
Votre comportement repose sur votre capacité relationnelle. Accueillir c’est sourire :
- gardez le sourire ;
- soyez poli même avec ceux qui ne le sont pas ;
- montrez-vous disponible même si vous ne l’êtes pas ;
- ne vous énervez pas avec un usager en colère ;
- souriez devant une longue file d’attente ;
- mettez l’usager en confiance ;
- répondez à ses attentes en apportant la meilleure réponse à sa situation ;
- conseillez l’usager grâce à votre écoute et à votre connaissance de la prestation de
service ;
- soyez proactif, ayez de l’imagination pour l’usager ; - prendre en compte la
demande.
4. Image professionnelle
Le respect de soi est la première marque du respect de l’usager. Votre image influence le
comportement des contribuables. Votre image professionnelle dépend de la qualité
d’ensemble de plusieurs éléments :
- une présentation élégante et soignée ;
- une coiffure nette qui dégage le visage ;
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- un maquillage léger ;
- soyez rasé de près, ou entretenez votre barbe ou votre moustache ; - une tenue
exemplaire (voir tenue vestimentaire).
5. Prise en charge de l’usager
Personnaliser le contact avec l’usager-client. Se souvenir de lui et le lui prouver
constituent des signes de confiance. Il apprécie ce qui le fait sortir de l’anonymat, pour
ce faire :
- levez-vous pour l’accueillir agréablement ;
- précédez-le en vérifiant qu’il vous suit bien ;
- débarrassez-le de ce qui l’encombre ;
- engagez la conversation par une question ;
- regardez-le lorsqu’il vous parle tout en cherchant des informations sur l’écran ; -
appelez-le par son nom.
6. Départ de l’usager- client
Le départ doit être agréable et sympathique pour l’usager. C’est la dernière image qu’il a
de vous et de votre structure. Elle restera figée dans son esprit. C’est comme cela que l’on
construit une bonne image de marque :
- s’assurer de la compréhension de la réponse par le client ;
- remercier de la confiance accordée ;
- être sympathique, laisser une dernière impression bonne et chaleureuse ;
- accompagner votre client vers la porte et saluez-le ;
- ne dites pas seulement : « voilà » ou « Merci », Préférez « Merci de votre visite ;
au revoir Monsieur DIBY ou « Au revoir Monsieur DIBY, bonne journée ! ».
7. Remontée de l’information
Vous êtes le représentant de l’organisation publique aux yeux de l’usager, pour une
meilleure prise en compte des besoins de celui-ci et, en vue de sa satisfaction, il est bon
de procéder à la remonter des informations à votre chef hiérarchique ou tout simplement
à votre entreprise.
B- CONDUITE DE RÉUNION
Les réunions sont un moyen de partage au sein d’un groupe de personnes, d’un même
niveau de connaissance sur un sujet ou un problème et de prendre des décisions
collectivement.
On appelle conduite de réunion l’ensemble des actions à entreprendre afin d’organiser
et de mener une réunion dans de bonnes conditions et permettant de la faire suivre
d’effets. Cependant, il faut distinguer les grandes réunions des petites réunions.
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Les grandes réunions sont celles qui font appels à un nombre important de participants
qui sont généralement extérieurs au service ou à l'organisme. Ex: les réunions d'un conseil
municipal ou régional, conseil de gestion d'un EPN, un séminaire...
Les petites réunions concernent les réunions ordinaires de direction ou de services. Ici,
les réunions se font de façon hebdomadaire sur un ordre du jour indiqué par la hiérarchie
en fonction des diligences en cours. Cependant, en cas d'urgence, il peut y avoir des
réunions extraordinaires.
Contrairement aux grandes réunions, une simple note ou un mail pourrait servir de
convocation. Pas besoin d'un ordre de mission ni de frais de déplacement pour les
participants, puisqu'il s'agit d'une réunion en interne.
a) Périmètre de la réunion
- Nombre et qualité des participants : Il est souhaitable de réunir un nombre restreint
de participants, afin de ne pas risquer de rendre la réunion peu efficace. Il est
également nécessaire d’harmoniser le profil des participants, en particulier en
fonction du niveau technique ou politique.
- Durée : Idéalement, la durée de la réunion ne devrait pas dépasser 2 heures.
- Ordre du jour : Il s’agit du découpage horaire du temps de travail en sujets bien
formulés. Il est nécessaire de minuter correctement les différents sujets de l’ordre
du jour.
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- besoin d’un accès à internet ;
- présence d’ordinateurs et de moyens audiovisuels (vidéo projecteur) ;
- des éléments de confort, tel que la chaleur (la qualité du système de chauffage) ;
lumière,
la qualité sonore, la qualité de l’air.
2. Pendant la réunion
a) Tour de table
Un « tour de table » permet à chacun de se présenter brièvement et ainsi de permettre
aux nouveaux ou aux personnalités extérieures de situer la fonction de chaque
intervenant. Il est fortement recommandé de demander aux participants de faire un effort
particulier lors de la description de leur activité et notamment d'éviter l'utilisation de
sigles.
c) Feuille d'émargement
Pour les réunions faisant intervenir des personnes ayant un ordre de mission, il est
nécessaire de faire circuler une feuille d’émargement afin de permettre aux services
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financiers de valider les frais de déplacement. Une feuille d’émargement type est en
annexe de ce document. d) Rappel de l'ordre du jour
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il peut être utile de récapituler brièvement l’ordre du
jour de la journée, le temps imparti sur chaque sujet et les intervenants.
Les points importants de l'ordre du jour devront préférentiellement être abordés en début
de réunion, où la concentration est maximale afin de ne pas risquer de les traiter
rapidement en fin de réunion.
e) Mettre à l'aise
Afin de mettre à l'aise les participants, un café peut être servi en début de réunion ou bien
de simples bouteilles d'eau peuvent être distribuées aux participants. Par ailleurs, une
salle correctement dimensionnée et avec une température adaptée permettront de rendre
une réunion plus efficace.
f) Date de la prochaine réunion
S’il s’agit d’une série de réunions, il peut être opportun de profiter de la présence des
participants pour convenir d’une date commune pour la tenue de la ou des réunion (s)
suivante (s).
3. Après la réunion
a) Rédiger le compte-rendu
Il est fortement conseillé de rédiger le compte-rendu « à chaud », directement suite à la
réunion, car les notes prises au cours de la réunion font appel à la « mémoire à moyen
terme ». Le compte-rendu doit notamment faire apparaître les points suivants :
- objet de la réunion ;
- date de la réunion ;
- participants (et excusés) ;
- ordre du jour ;
- résumé de chaque point de l’ordre du jour ; - relevé de décisions.
Au minimum, à défaut d’un compte-rendu de réunion, il est indispensable de procéder à
un simple relevé de décisions.
Le compte-rendu de la réunion a plusieurs objectifs :
- acter des décisions ;
- formaliser le travail réalisé pour permettre par exemple aux excusés ou à des
personnes non présentes à la réunion de pouvoir en connaître les tenants et
aboutissant ; - capitaliser l’information, pour mémoire.
b) Diffuser le compte-rendu
Le compte-rendu doit être diffusé à l’ensemble des participants, pour validation. Après
un délai de l’ordre d’une semaine, si des propositions de modifications ont été faites, le
compte-rendu final devra être à nouveau envoyé à l’ensemble des participants.
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La réunion est un cas d’école lorsqu’on aborde la question du savoir-vivre en milieu de
travail. On l’oublie parfois mais la salle de réunion est un espace où doit régner un
minimum de discipline :
− être ponctuel : arrivez à l’heure à la réunion : si vous devez arriver en retard,
prévenez l’une des personnes présentes en avance. Lorsque vous arrivez, veillez à faire
le moins de bruit possible et installez-vous rapidement ;
− le savoir-vivre exige d’éviter les fautes de français à l’écrit comme à l’oral.
Il faut bien préparer son intervention ;
− il faut éviter de manipuler son téléphone ;
− ne pas s’emporter sur un sujet sous prétexte qu’on a un point de vue bien arrêté
; mieux vaut tempérer sa passion ;
− il ne faut pas couper la parole mais attendre son tour de parole.
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conserver son attention représente un autre défi. D’où l’importance de la manière dont
vous allez faire passer votre message et l’intérêt de ne pas vous focaliser uniquement sur
le fond. Quand vous arrivez à capter et conserver l’attention de l’assistance, vous prenez
progressivement de l’assurance. Il existe différentes façons de parvenir à ce double
objectif : inclure le public en posant quelques questions, maintenir le suspens au lieu de
donner directement les réponses aux interrogations, etc…
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CONCLUSION
Le savoir-vivre et le protocole sont les deux faces d’une même médaille ; celle du
comportement, des bonnes attitudes à adopter dans la vie publique et privée dans la
société au sein de laquelle l’individu évolue.
Le Protocole et le savoir-vivre règlent les rapports d’une part entre les individus, et
d’autre part les détenteurs de pouvoir dans les relations avec les Institutions publiques de
l’État.
C’est pourquoi, cette initiation sur « les règles du protocole et du savoir-vivre » pourrait
servir de base et permettre aux cadres de l’Administration d’adopter un comportement
sociétal digne.
Toutefois, nous n’avons pas la prétention d’avoir abordé et développé toutes les questions
relatives à ces thématiques. Car, le protocole et les règles du savoir-vivre, demeurent une
discipline dynamique.
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