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Note de Cours
JANVIER – 2023
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INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 5
CHAPITRE I: LE MANAGEMENT: CONCEPT A PLUSIEURES FACETTES ...................................................... 7
1.1. Définition et Fonction.............................................................................................................. 7
1.2. Le management stratégique et le management opérationnel ............................................... 8
1.2.1. Qu’est-ce que le management opérationnel ?................................................................ 8
1.2.2. Les Déterminants du processus de management ? ........................................................ 9
CHAPITRE II. L’ARTICULATION ET L’INTERDEPENDANCE ENTRE MANAGEMENT TRATEGIQUE
ET MANAGEMENT OPERATIONNEL 11
2.1. Interdépendance entre le management stratégique et le management opérationnel ....... 11
2.1.1. Qu’est-ce que le Management stratégique ? ................................................................ 11
2.1.2. Qu’est- ce que le Management Opérationnel ? ............................................................ 12
2.2. La stratégie d’une entreprise /organisation .......................................................................... 12
2.2.1. Phase de Diagnostic........................................................................................................... 13
2.2.2. Le management Opérationnel et Stratégie ....................................................................... 13
2.3. Fonction du Management ..................................................................................................... 14
2.4. Les différents types de Management.................................................................................... 15
2.5. Les huit 8 principes du management en bref ........................................................................ 18
2.6. Rôle, Fonction Et Responsabilité Du Manager ...................................................................... 22
2.7. Rôles et Responsabilités du Manager ................................................................................... 25
2.8. Quatre degrés d’autonomie et quatre styles de management correspondants .................. 29
2.9. Les facteurs de contingences ................................................................................................ 32
2.9.1. Les facteurs de contingences externes ......................................................................... 32
2.9.2. Les facteurs de contingences internes .......................................................................... 33
2.10. Conclusion à retenir .......................................................................................................... 34
CHAPITRE III. DEFINIR LES OBJECTIFS STRATEGIQUES ET OPERATIONNELS ......................................... 36
3.1. Introduction ........................................................................................................................... 36
3.2. Notion de Finalité .................................................................................................................. 36
3.3. Les fonctions pratiques des objectifs .................................................................................... 39
3.4. Formulation des objectifs ...................................................................................................... 40
3.5. Conditions de mise en œuvre................................................................................................ 42
3.6. La diversité des objectifs et Loi de survie d’une entreprise .................................................. 43
CHAPITRE IV. LA STRATEGIE ET LE DIAGNOSTIC STRATEGIQUE ........................................................... 47
4.1. La Stratégie ............................................................................................................................ 47
4.2. Diagnostic stratégique ........................................................................................................... 51
3
André Gide.
Peter Drucker
Serge Ngendakumana
5
INTRODUCTION
1. Mieux cerner et utiliser les « 3 fonctions d’une stratégie y compris les autres
concepts - clés relatifs aux processus de management ;
2. Connaître et savoir intégrer la démarche de conception stratégique d’une
entreprise et /ou une organisation ;
3. Maîtriser les techniques et les outils de l’analyse stratégique ;
4. Savoir comment intégrer le Leadership et la décision dans le processus de
croissance d’une Entreprise/ Organisation;
5. Comprendre les différentes structures, organisations et diverses formes de
coordination.
C’est un domaine aussi large et varié quel que soit votre cursus et votre
spécialisation (commerce, gestion, marketing, communication etc.)
Le management peut être encore défini comme la manière de choisir, de voir les
options pour atteindre ses objectifs en coordonnant les initiatives individuelles
(indispensables) et en orientant les actions collectives par la mobilisation de tous
les membres d’une organisation ou Entreprise (définition opérationnelle).
C’est un concept qui consiste à définir les objectifs et coordonner les efforts d’un
groupe vers un objectif. Quelle que soit la forme d’une entreprise ou organisation,
le management est un processus qui peut être décrit au même de 3 verbes :
Diriger, Mobiliser, Contrôler.
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A. DIRIGER : Consiste à fixer les objectifs et choisir les voies pour les
atteindre ;
B. MOBILISER : Consiste à mettre en œuvre les ressources humaines,
financières et matérielles de manière optimale ;
C. CONTROLER : Consiste à vérifier si les objectifs ont été atteints, et
décider si c’est nécessaire de prendre des mesures correctement
appropriées.
a) La mondialisation
Elle se traduit par une globalisation des marchés et obligent les directions
d’Entreprise à chercher des débouchés de plus en plus lointains. De même, la
mondialisation les contraint à acquérir des ressources de plus en plus éloignées,
les matières premières, les composants, les partenaires, etc. (Elargissement des
frontières : Exemple : Des voitures provenant en Chine.
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Analyse SWOT
Forces opportunités
Faiblesses Menaces
La distinction entre les deux dimensions n’est pas toujours facile à appréhender.
Les décisions ne sont complètement stratégiques ou complétement
opérationnelles. Ex: Une campagne de publicité est une décision opérationnelle
mais en termes d’effets et d’impacts, elle peut être stratégique.
Une décision peut être qualifiée différemment selon les types d’entreprise qui la
prendra. Ex: Le dépôt d’un brevet
Diagnostic externe
Il passe par les études des marchés, du comportement de consommateurs des biens
et services, des clients. Il passe également par l’analyse des stratégies des
concurrents, l’étude critique des réseaux des fournisseurs ainsi que l’appréhension
des contraintes réglementaires et des sources de financement. L’on ne devrait pas
aussi ignorer ici l’étude des coûts.
Diagnostic interne
Gérer une organisation nécessite de mobiliser tous ses acteurs afin d’atteindre
l’objectif commun. Il faut selon les cas, mettre en place des actions de formation,
des systèmes d’évaluation et de motivation des acteurs.
C’est prendre des décisions qui vont l’engager sur le long terme mais qui sont
nécessaire à la réalisation de ses objectifs.
Parfois nommé Management autoritaire, il est basé sur une structure et des
consignes strictes. Il limite parfois l’autonomie et vise à l’efficacité brute des
collaborateurs qui n’ont aucun regard sur les décisions centralisées sur la personne
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2. Le management Persuasif :
3. Le management délégatif :
4. Le management Participatif :
Huit (8) principes de management de la qualité ont été identifiés et présentés dans
la norme ISO 9004 version 2000 et repris dans la version de décembre 2009. Ces
principes permettent leurs organismes d’améliorer leurs performances de façon
continue tout en répondant aux besoins de toutes les parties prenantes
(Fournisseurs, clients, partenaires, …). Ces huit principes sont issus des
meilleures pratiques et d’expérience d’un grand nombre d’organisme de toute
taille sur le plan international.
a. L’Orientation client
Etre orienté client, c’est être capable de répondre aux besoins explicites et
implicites des clients.
b. Le Leadership de la direction
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c. Implication du personnel
La force vive d’un organisme reste les personnes qui le composent. Il convient
donc de s’assurer de leur implication effective et leur motivation adéquate. Cette
implication ne peut bien être évidemment effective que si le leadership de la
direction est clairement marqué (qui oriente, pilote, organise, anime etc.). Ce
principe induit la notion d’objectif. De fait, les objectifs doivent être motivant et
responsabilisant. La connaissance des objectifs par les collaborateurs permet à
chacun de connaitre l’impact qui a sur l’atteinte des résultats globaux de
l’organisme.
d. L’Approche processus
Un processus est une somme d’activité qui interagisse pour transformer une ou
des exigences initiales en un produit qui satisfasse cette exigence. Pour qu’un
processus fonctionne efficacement, il convient de respecter deux règles :
e. L’Approche systémique
f. L’Amélioration continue
En effet, ce n’est pas parce que l’on a qualifié objectivement l’ampleur d’une
situation que l’on est en mesure de prendre de bonnes décisions. Répondre à ce
principe c’est mettre en place des outils pertinents permettant la surveillance et la
mesure des processus.
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Ce principe est le plus singulier des 8 principes puisque c’est le seul qui sorte du
cercle de l’organisme. En effet, ce dernier invite l’organisme au développement
des partenariats avec les principaux fournisseurs afin d’accroître la valeur ajoutée
pour chacune des parties. Il s’agit là du fameux principe du Gagnant- gagnant
ou comment être plus fort à deux.
Le management stratégique est connu comme une fonction mais aussi comme un
véritable métier qui fait appel à des nombreuses compétences parfois
antinomiques.
Les bonnes pratiques qui découlent de tous ce qui précède conduit au processus
appelé « institutionnalisation ».
En conclusion, le manager doit donc tracer sa route tout seul et aller chercher lui-
même là où se trouvent les bonnes leçons. Les échecs les plus cuisants du manager
viendront la plupart du temps de ses propres résistances aux changements. Mais
heureusement ses échecs constitueront des tremplins pour aller plus loin dans
l’apprentissage du métier.
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Vous êtes un manager, et vous vous posez la question de savoir si vous en avez
bien les prérogatives. Le Cours en cours vous propose un exercice qui
constituerait à tracer la carte de votre territoire plus précisément la carte de votre
fonction. Vous pouvez procéder de la sorte :
Peu importe la taille ou la nature de l’entité dont vous êtes responsable (PME,
Collectivités, équipe technique,…) il est fort possible de retrouver les fonctions
suivantes :
Pour expliquer ces 8 fonctions, osons utiliser les synonymes ou les déclinaisons
comme suit :
3. Organiser les ressources (temps) organiser les projets, les priorités, les normes
(procédures)
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6. Résoudre les problèmes, les tensions, des conflits, des écarts de langage etc.
8. Piloter (cette fonction est celle qui fédère toutes les autres) Ici, on y trouve la
fonction de contrôle. Piloter sous-entend 3 significations :
Ici, notre analyse se concentre sur le MANAGER DE PROXIMITE. Le manager joue plusieurs
rôles dans l’entreprise, dont les principaux sont les suivant :
Au quotidien, les managers sont submergés d’informations mais la question et de savoir s’ils
disposent de celle qui est vraiment utile. L’analyse des besoins des clients et de son marché
permet d’avoir un temps d’avance et de faire la course en titre :
L’anticipation pour d’autre portera sur l’innovation technique. Pour tous, elle concerne la
capacité à identifier les signaux faibles dans les comportements de sa collaboration pouvant
générer une difficulté particulière. Une démotivation ne se développe pas du jour au lendemain.
2) Prendre des décisions
Le manager n’est fondamentalement pas le seul à prendre des décisions, mais c’est
fondamentalement son rôle de le faire. Aujourd’hui les responsabilités se sont fortement
décentralisées. A tous les niveaux de la hiérarchie, des décisions se prennent au nom de
l’entreprise. Prendre des décisions nécessite de faire des choix qui peuvent avoir une incidence
sur le court et le moyen terme. Une alternance efficace entre la réflexion et l’action doit
permettre des prises de décision qui influencent l’avenir et font évoluer durablement les
pratiques.
Toutefois, un manager qui ne se donne pas les moyens d’anticiper verra ses options se réduire
uniquement à la première modalité (unilatérale).
Un manager doit être capable de sortir de sa zone de confort dès lors qu’il y a forcément
beaucoup plus d’intelligence dans plusieurs têtes que dans une seule. Toutefois décentraliser le
pouvoir de décision a comme conséquence de devoir accepter de prendre en compte d’autres
avis ou idées que les siennes et de devoir ainsi composer, voir se retrouver minoritaire. Voilà
pourquoi il est essentiel pour un encadrant (Manager) d’être clair sur l’option qu’il retient car
il devra ensuite l’assurer.
ses collaborateurs pour mettre en évidence les incohérences de son propre système lorsqu’il
voudra recadrer et rappeler les bonnes pratiques. Toutefois, l’erreur est humaine et nul n’est
infaillible. Il pourra bénéficier d’un jugement clément s’il sait, par ailleurs, faire preuve
d’humilité et de capacité de remise en cause. L’organisation des activités s’inscrit dans un plan
d’action qui recouvre quatre domaines complémentaires.
L’authenticité et le courage sont souvent cités. Est –il possible de faire confiance à son chef ?
Tient-il un double discours avec nous et avec sa hiérarchie ? Avons-nous du plaisir à travailler
avec lui ? Fait-il preuve d’enthousiasme ? Là encore, difficile de pouvoir stimuler les autres si
le manager rencontre déjà une difficulté à se stimuler lui –même.
Ne vouloir privilégier que la performance individuelle est une stratégie risquée car elle peut
générer des comportements contre – productifs :
Jalousie.
Rétention d’information
Confits de pouvoir, ….
L’histoire montre en tout cas, que le rôle fédérateur n’est pas optionnel. La dynamique de
groupe existe et elle tire la performance vers le haut pendant qu’elle peut aussi le faire dans
l’autre sens (vers le bas).
4. Accorder son style de management à la situation
Chaque manager, de par son caractère, son tempérament, sa culture, possède tout naturellement
un style de management qui lui est propre.
Les premiers à avoir publié leurs travaux sur l’existence des différents styles de LAEDERSHIP
ont été Robert R. Blake et Jane Mouton. Ils ont mis en évidence que ces différents styles étaient
essentiellement caractérisés par l’orientation que donne le manager à son action avec énergie,
soit tournée vers la production, soit tournée vers la relation, soit vers les deux. Ils en concluaient
que le manager centré sur la production était plutôt autocrate, que celui qui se préoccupait
d’abord de la relation était plutôt complaisant et que le manager idéal était celui qui était capable
de se préoccuper au même titre des deux dimensions.
D’autre théoriciens ; Pal Hersey et Kenneth H , Blanchard, tout en intégrant les travaux de
Robert Blake et Jane Mouton , ont défini également quatre styles majeur ; proches de ceux
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définis par Robert Blake et Jane Mouton , mais en considérant que chacun est particulièrement
adapté à quatre situation types auxquelles correspondent quatre styles majeurs de management :
Style de management directif (style S1) , pour le degré d’ autonomie le plus faible
Style de management incitatif (style S2).
Style de management participatif (Style S3)
Style de management délégatif (Style S4) pour le degré d’autonomie le plus élève.
Le style définit la façon dont le manager s’y prend pour obtenir des résultats avec son équipe.
Selon P. Blanchard, un style n’est ni bon, ni mauvais en soi, mais qu’il peut être adapté ou
inadapté à la situation et en particulier au degré d’autonomie de son équipe. Chaque manager
peut facilement reconnaitre dans l’un de ces quatre styles, celui qi correspond le mieux ou celui
qu’il aurait tendance à privilégier.
On peut définir l’autonomie comme la capacité à se débrouiller seul pour mener à bien une
mission, piloter un projet, animer une équipe, etc. C’est le pouvoir et la capacité d’agir, de
décider dans le cadre de sa mission et d’assumer ses responsabilités pour atteindre un résultat
donné.
La motivation, elle, peut se définir de la combinaison de ces deux facteurs, ils définissent quatre
niveaux d’autonomie :
A1 : ne sait pas faire, ne veut pas faire (non compétent et non motivé)
A2 : veut, mais ne sait pas faire (motivé mains non compétent)
A3 : sait faire, mais ne veut pas ou ne veut plus faire (compétent, mais non motivé)
A4 : sait faire et veut faire (compétent et motivé)
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Eu égards à ce schéma, l’on peut noter qu’Il n’y a pas de bon ou de mauvais types de
management, par contre, il y a de bons ou de mauvais managers ! Le management doit être
adapté :
à la situation en cas de crise ou d’urgence, on privilégiera le style directif
à l’équipe face à une équipe rodée, qui a l’habitude de travailler ensemble, qui se
connait bien, on privilégiera le management délégatif. Dans un groupe qui met l’esprit
d’équipe au cœur de ses priorités, un management persuasif sera plus indiqué.
à l’individu une équipe peut être composée d’individualités au profil divers. Certains
auront besoin d’être rassurés, encadrés, dirigés, on privilégiera avec eux un management
plus directif. D’autres préfèrent qu’on leur laisse davantage de responsabilités et
d’autonomie, ce sera plutôt un management participatif avec eux.
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Les quatre styles de management (S1, S2, S3, S4) adaptés aux quatre niveaux
d’autonomie (A1, A2, A3, A4)
L’autonomie n’est pas un état acquis une fois pour toutes, mais un processus de croissance
jamais achevé. Ce processus compote cinq étapes dont on ne peut pas faire l’économie :
La dépendance ;
La contre – dépendance ;
Le désir d’indépendance ;
La conscience et l’interdépendance ;
L’autonomie (idéale, jamais atteinte à 100%).
Niveau 1 : la dépendance
Le collaborateur ne maitrise pas son métier, ne connait pas encore l’institution ou l’entreprise,
n’a pas encore les informations suffisantes pour exercer seul sa fonction, ne prend pas encore
de décisions, est dépendant du manager qui le forme
RISQUES : si la situation persiste
Le collaborateur est en permanence dans un état de soumission :
« Oui «, « Non «. Face à un manager directif
Niveau 2 : la contre – dépendance
Le collaborateur n’est plus conditionné par ceux qui l’ont formé. Il croit tout savoir et être
capable de faire seul.
RISQUES : Ne montre rien à son manager, et fonctionne en centre de profit, dont la seule
contrainte reconnue par lui sera l’appréciation par le client / externe du résultat final.
Il ne veut plus rendre compte.
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Mêmes caractéristiques qu’au niveau 4 ; la seule différence est que le collaborateur aime
travailler avec des personnes qui ne sont pas au même niveau que lui.
L’autonomie n’est pas une réalité en soi, elle s’apprécie dans le contexte d’une situation ou
d’une relation.
CONLUSION
Au cours des échanges entre managers, qui se produisent à l’occasion de séminaires de
formation, d’échanges de pratiques, d’analyse de situation en groupe, ceux-ci font un certain
nombre de constats sur l’exercice de leur métier en regard des rôles et fonctions.
Ils ont le sentiment de manquer de temps pour jouer effectivement le rôle
d’entrepreneur ;
Les impératifs de résultats et de prédominance du quantitatif l’obligent à l’investir
beaucoup plus dans les rôles de producteur et d’administrateur ;
Le rôle d’intégrateur du positif ; parce qu’il est gratifiant, a tendance à être survalorisé.
En revanche ; le rôle d’intégrateur du négatif est souvent vécu comme culpabilisant ;
Les échanges permettent de prendre conscience que ce rôle d’intégrateur du négatif fait
partie intégrante du métier du manager. Cette prise de conscience permet de le
dédramatiser et le relativiser.
Le rôle d’entrepreneur est vécu à la fois comme le plus riche de potentialité ; mais
comme pas assez reconnu et pas assez valorisé.
3.1. Introduction
Le terme d’objectif est emprunté à l’art de l’archée (arc) : c’est le clou qui tient la
cible et qu’il faut frapper si l’on veut réaliser le meilleur tir.
a) La mission
L’exemple donné par cet auteur est celui d’une entreprise américaine (American
Telegraph Telephon Campany) dont le Directeur affirmait qu’il y a plusieurs
années en ces termes : « Notre affaire est de rendre service ».
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Cette vision de la finalité résultait alors du risque que courrait cette entreprise
privée qui risquait d’être marginalisée.
b) La vocation et le métier
A la lumière de
cette figure, nous
Métier technique métier aurons par exemple
commercial dans une entreprise
de tissu
d’ameublement, le
métier est de
Mission vocation fabriquer des tissus
Objecti d’ameublement
fs
imprimés alors que
la vocation consiste
à créer chez les
But clients une
atmosphère à partir
d’étoffe et même de
papier coloré. La
métier financier Métier organisation vocation de la firme
d’une entreprise est
donc définie à partir
des besoins du
marché.
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d) Les Buts
Il s’agit des préférences qui sous-tendent l’action. Cette notion est généralement
latente. Ils ne deviennent explicites que lorsqu’une crise surgit. La volonté de
garder la majorité à l’Assemblée Générale ne se manifeste que lorsqu’une menace
pèse sur la coalition dirigeante. Ainsi, les buts ne dépendent pas de la volonté des
dirigeants mais dépendent des contraintes inhérentes à la survie, à la croissance et
à la recherche du profit de l’entreprise/ Organisation.
e) La vision
Animé par la préoccupation de voir toujours plus loin et surtout par le souci de
marier la prévision et la volonté individuelle et collective, les dirigeants ont forgé
des appellations nouvelles diverses. La vision, l’intention stratégique entrent
dans cette famille (buts, missions …). Elles expriment dans le discours managérial
la situation futur, le rêve de ceux qui ont en charge le devenir de l’entreprise ou
de l’organisation.
Quel positionnement, sur quel marché, avec quelle structure, animée par quelle
valeur l’entreprise occupera-t-elle dans les prochaines (10 futures) années ?
Voilà des questions sur la vision que l’on retrouve souvent dans le concert du
Management stratégique.
Des définitions qui précèdent, retenons qu’il existe une finalité définie de
multiples manières plus ou moins explicites et qui orientent la mission de
l’entreprise /organisation. Plus simplement, il existe une raison à ceux que font
les dirigeants. Sans une telle notion plus ou moins concrète dans l’esprit de
dirigeant, l’action serait assurément incohérente.
Toutefois, cette notion de finalité est très difficile à préciser. Au mieux elle
s’exprime par des formules emblématiques et générales alors que l’on a besoin
d’outils sûrs pour guider l’action. Et tel est le rôle assigné aux objectifs.
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Innovation
Contrôle Stimulation
Si l’objectif défini par les dirigeants était d’atteindre 20% des capitaux
permanents, c’est alors de toute évidence le projet C qui sera sélectionné.
5. Le Contrôle : ce sont les objectifs qui, parce qu’on les chiffre, rendent possible
les mesures des performances attendues. Et de ce fait, aident à mettre en place le
système de contrôle. A l’intérieur de celui-ci (système) les objectifs sont
transformés en prévisions détaillées et servent à mesurer les écarts avec les
réalisations
1. Un attribut : la dimension ;
3. Une norme ;
4. Un horizon temporaire.
La norme = 20%
L’horizon = 5ans
L’Attribut = rentabilité
La Mesure = Taux
Les objectifs opérationnels sont la traduction pour chaque service des objectifs
stratégiques du programme. Il représente la cible assignée à l’action des services
définis pour un territoire ou une activité. Les objectifs opérationnels permettent
d’organiser la gestion.
Les objectifs pour être exécutés, doivent faire objet d’une réflexion stratégique
pluriannuelle et concertée. Ils doivent être définis par les autorités publiques
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1. Apporter une orientation pour les décisions et les actions, simple fait de discuter
pour définir les objectifs : Peut aider à :
N.B. : Il faut un maximum de précision dans la définition des objectifs pour permettre
l’évaluation postérieure. De fait, il est plus facile d’évaluer des initiatives clairement finalisées
ou des programmes assortis de leur propre système de mesure. L’évaluation s’intègre alors
aisément dans le cycle de l’action.
Les entreprises /organisations quelle que soit leur taille, leur domaine d’activité,
ou leur forme juridique, demeurent des entités complexes dont leurs survies
dépendent d’un ensemble d’impératifs vitaux. Ceci constitue les supports des
objectifs que les Managers ne peuvent manquer de poursuivre. Ces finalités sont
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soit d’ordre général (assurer la pérennité de la firme), soit de nature financier pour
réaliser un taux de rentabilité d’investissement le plus élevé pendant une période
donnée (par exemple de 75% dans une période de 2 ans). Ceci exige une adhésion
ferme des dirigeants et des agents aux principes d’efficacité et d’efficience. Ainsi,
Nous parlerons de deux conditions de succès et de trois impératifs vitaux.
Exemple :
Rentabilité (profit)
Compétitivité Solvabilité
Efficacité
Fixation des
objectifs Efficience
Flexibilité
Durabilité Autonomie
Croissance
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4.1. La Stratégie
La stratégie de l’entreprise
La stratégie des domaines d’activités
Les stratégies opérationnelles.
C’est le 2ème niveau de la stratégie. Les stratégies par domaine d’activité consistent à identifier
les facteurs clés de succès sur un marché particulier. Cela revient à définir comment un avantage
peut être obtenu par rapport aux concurrents et que les nouveaux marchés peuvent être identifiés
ou obtenus.
Ces différentes orientations doivent répondre aux attentes du marché tout en remplissant les
objectifs généraux de l’entreprise comme la rentabilité et la croissance de la part des marchés.
Alors que la stratégie d’entreprise implique des choix qui engagent l’organisation dans sa
globalité; les décisions prises sont quant à elle pertinentes au niveau d’un domaine d’activités
stratégiques.
Un D.A.S. est une partie de l’organisation à laquelle il est possible d’allouer ou de retirer les
ressources de manière indépendante et qui correspond à une combinaison spécifique des
facteurs clés de succès. Le découpage d’une organisation en DAS est appelé Segmentation
stratégique.
La segmentation d’une organisation en DAS est un exercice difficile quelque peu subjectif,
mais pourtant indispensable car il est le préalable à tout le diagnostic stratégique. Si l’on n’a
pas préalablement délimité quelles sont les différentes activités de l’organisation, il est possible
de leur affecter des objectifs et/ou de leur allouer des ressources. Le découpage suppose qu’on
doit rester homogène à l’intérieur de chaque zone d’activité.
Un DAS est une subdivision d’une organisation du point de vue de sa taille, mais il ne constitue
pas nécessairement une division structurelle. Cela explique pourquoi les grands groupes se
réorganisent très fréquemment. Ils ne font que suivre l’évolution ou parfois anticiper les
activités (solutions) mouvantes de leurs stratégies.
D.G
Secrétariat
général
Sécurité
Ici, les ressources et les compétences sont distinctes et sont regroupées par métier
ou par métier dans la même entité
2. La structure décisionnelle
D.G
3. La structure matricielle
D.G
Activité A
Activité B
Activité C
Capacité
stratégique
Environnement
Les attentes et
de l’entreprise
DS intentions
/ organisatis.
Déploiement
Choix stratégique
stratégique
Le diagnostic stratégique est une étape du management stratégique qui tente donc
d’aborder en profondeur les compétences organisationnelles d’une entreprise ou
d’une entité, l’impact de l’environnement et les attentes des acteurs sur la stratégie
formulée.
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La définition des stratégies est précédée fort naturellement par une phase de diagnostic
stratégique, l’analyse et la réflexion précédant la prise des décisions. Cette phase du processus
stratégique est essentielle dans la mesure où elle oriente les alternatives stratégiques qui seront
envisagées et les décisions qui seront prises, compte tenu des objectifs retenus par la direction
générale. La séquence ainsi décrite est généralement considérée comme étant rationnelle. Mais
en pratique il faut être conscient du fait que le sens de la relation n’est pas toujours aussi net.
Les objectifs peuvent être choisis en fonction des décisions et arrêtés et les alternatives et le
diagnostic orientés en conséquence. Un autre cas de figure prend en compte l’influence des
décisions stratégiques envisagées sur le diagnostic réalisé. C’est ce qu’on appelle une séquence
rationnalisatrice.
L’expression rationnalisatrice signifie ici que l’on justifie les décisions prises avec des
arguments aussi forts que possible après avoir effectué les choix.
-La séquence rationnelle elle, définit la situation ou l’analyse préalable (diagnostic) et la volonté
d’atteindre un but (objectif) conditionne la décision.
La parente rationalité au sein d’une organisation ou entreprise masque souvent au sein d’une
entreprise des processus itératifs complexes et cette séquence se rapproche de à la réalité. C’est
pourquoi nous allons l’appeler la séquence réelle du diagnostic.
DS
DS DS
Objectifs
Alterna
Alternat Alternat
Objectifs tive str.
ive str. ive str. Objectifs
Diagnostic strat.
Interne Externe
Entreprise Environnement
Opportunités/Menace
Force /faiblesse
Situation de
Ressources/com l’environnement
pétences
s
Attractivité strat.
De
Capacités str. De l’environnement
l’entreprise
1. Environnement
L’organisation évolue dans un contexte à la fois économique, politique, socio
culturelle, technologique, et légale qui peut être plus ou moins dynamique ou plus
ou moins complexe. Comprendre en quoi ce contexte affecte l’organisation
implique à la fois une analyse des événements passés et une analyse des
perspectives à venir. Certaines de ses variables sont en même dégénérés des
opportunités pour l’organisation alors que d’autres recèlent des menaces.
Toutefois, les variables sont tellement nombreuses qu’on ne peut pas les évaluer
toutes.
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2. Ressources et compétences
3. Gouvernance de l’entreprise
La planification à long terme projette les activités en cours dans l'environnement externe,
décrivant ainsi les résultats qui vont probablement se produire (que ceux-ci soient désirés ou non).
La planification stratégique consiste alors à « créer » des futurs plus désirables soit en
influençant le monde externe, soit en adaptant les programmes et les actions en cours afin qu'ils
conduisent à des issues plus favorables dans l'environnement externe.
En bref, la planification peut être comprise comme étant le processus permettant de définir les
objectifs, d'élaborer les stratégies, de tracer les grandes lignes des dispositions de mise en œuvre,
d'attribuer les ressources nécessaires à la réalisation de ces objectifs.
Une bonne planification, associée à un bon suivi&évaluation, peut jouer un rôle fondamental
dans l'amélioration de l'efficacité des interventions de développement. Une bonne planification
se concentre sur les résultats pertinents afin que ces interventions de développement contribuent
à améliorer les conditions socio-économiques des populations.
Le plan stratégique contient les cibles prioritaires visées en quantifiant, si possible, les résultats
à atteindre.
2) améliorer les services à la population (qualité de l'eau, des routes, des loisirs, etc.)?
5) créer des débouchés sur place pour les produits agricoles ou forestiers locaux?
Le plan stratégique débouche généralement sur un plan d'actions précisant comment on entend
atteindre les résultats, les projets prioritaires, les étapes de réalisation, les partenaires et leurs
rôles, les moyens d'harmonisation des actions, les échéances, la localisation des projets, les
coûts et leur partage.
On peut prévoir que, en subissant l'épreuve du terrain, la stratégie élaborée demandera certains
ajustements. Un suivi des résultats obtenus par rapport aux buts visés permettra aux décideurs
de gérer les progrès et de juger périodiquement de l'à-propos de modifier certains éléments de
la stratégie.
3) une approche intégrée de tous les secteurs d'activités de la communauté (ou de la région,
dans certains cas) qui n'impose aucune restriction quant aux thèmes de discussion abordés.
Enfin, le processus de planification stratégique doit déboucher sur le plan stratégique. Il s'agit
d'un document qui intègre et qui harmonise les problématiques, les solutions de toute nature
ainsi que les actions stratégiques qui découlent de l'analyse sérieuse de la situation.
Par ailleurs, il existe plusieurs termes associés à la planification stratégique. Ainsi l’on trouvera
couramment les termes suivants :
Diagnostic stratégique
Plan stratégique
Modèle d'entreprise
Stratégie d'entreprise
Le plan stratégique est la feuille de route que se donne une entreprise /organisation pour réaliser
sa vision à moyen et à long terme. Elle va plus loin que la simple planification, puisqu’elle
oblige l'organisation à examiner ses contextes interne et externe, à faire des projections dans
l'avenir et à déterminer les stratégies lui permettant de concrétiser sa mission et sa vision. C’est
le point de départ du cycle de gestion axée sur les résultats. L’organisation met tout en œuvre
afin d’accomplir ses missions et ses valeurs.
Le plan stratégique est alors le document qui renferme les objectifs généraux élaborés par les
dirigeants de l’organisation, l’ensemble des actions et des stratégies qui faciliteront
l’acquisition, l’utilisation et l’affectation des ressources. Il oriente les cadres vers les objectifs
à atteindre. Il a pour but principal d’effectuer les choix stratégiques en canalisant des décisions
en fonction des conséquences prévisibles sans en éliminer le risque. Il est le moyen de motiver
les acteurs de l’organisation.
Il assure la cohérence des choix stratégiques dans une approche globale et qualitative. Un Plan
stratégique (ou plan directeur ou schéma directeur) est un document écrit qui précise, pour une
période donnée, les principaux objectifs d'une organisation (par exemple une entreprise) les
principaux types d'actions et de moyens qu'elle met en œuvre pour atteindre ces objectifs.
Un séquencement dans le temps des objectifs et de la mise en œuvre est nécessaire pour passer
d'une simple stratégie à un plan concret. Le plan est normalement décliné en plans sectoriels
concernant les divers projets et unités de l'organisation ayant un rôle crucial dans l'application
de la stratégie.
5.2. La stratégie
Elle est utilisée, entre autres, en diplomatie, aux échecs, au jeu de go, à la guerre, en
management d'entreprise, en marketing, au poker, etc.
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En particulier, elle consiste pour chacun de ces secteurs d'activité — et ce sont les stratégies
compétitives — de DAS (Domaines d'Activités Stratégiques) à obtenir un avantage compétitif
grâce à la reconfiguration des ressources de l'organisation dans un environnement concurrent
changeant, afin de répondre aux besoins du marché et aux attentes des différentes parties
prenantes (actionnaires, employés, investisseurs, etc.).
Contrairement à l'opinion courante et au parallèle fait par beaucoup d'auteurs, il n'y a que très
peu de rapports — à l'exception des :
De manière générale, la stratégie cible un objectif global et à plus long terme (équivalent civil
de gagner la « guerre »), l'art opératif et les opérations visent à aborder la bataille en position
favorable et la tactique vise un enjeu plus local et limité dans le temps (équivalent civil de
gagner une « bataille »).
Ainsi, l'art de combiner les moyens et les ressources en fonction des contingences, relève de
trois niveaux de responsabilité distincts avec une terminologie différente en stratégie militaire
et en stratégie d'entreprise.
1) Stratégie militaire:
2) Stratégie d'entreprise
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Le niveau stratégique, soit le plus haut niveau de l'organisation (par exemple : conseil
d'administration ou direction générale)
Le niveau tactique, décliné et porté par l'encadrement supérieur de l'organisation (par exemple
: comité de direction)
Le niveau opérationnel, qui est celui de l'entité ou du service local, engagé dans une action
particulière (par exemple : atelier de production).
Après avoir réalisé une évaluation de l'entreprise, la planification stratégique (alors appelée
management stratégique) peut fournir des directions générales aux investissements de
l'entreprise. Ces investissements vont avoir une influence sur :
L'organisation
La santé financière
Le plan marketing
La planification stratégique peut s'appliquer à une palette d'activités très variée, allant d'une
campagne électorale à une compétition athlétique, ou encore à des jeux stratégiques tels que
les échecs.
5.2.3. Caractéristiques
Ici, nous nous préoccupons de la planification stratégique d'une façon générique, de telle
façon qu'elle peut s'appliquer aux différents domaines cités précédemment. Les
caractéristiques d'une stratégie efficace sont les suivantes :
Autosuffisance : fournir une issue favorable sans avoir recours à un apport externe.
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La planification stratégique est un exercice volontariste et n'est encadré par aucune loi. Elle se
distingue notamment des autres processus par son approche. Ainsi, un examen des tendances
du développement récent de l'entreprise ou de la collectivité permet de repérer les éléments qui
la différencient des autres et la situent par rapport à ses voisines ou à celles ayant à peu près la
même taille. En réalité, l'exercice de planification stratégique devrait permettre au planificateur
d'orienter l'amélioration de son milieu de vie vers le mieux être tout en s'inspirant de ce qui se
fait ailleurs.
Pour mettre les chances de son côté, il peut établir un diagnostic des conditions internes (forces
et faiblesses de la communauté) et externes (occasions et contraintes extérieures) pouvant
influencer la progression de la collectivité dans la direction choisie.
C'est lors de cette étape que devrait être exposé le diagnostic établi en raison des données
démographiques, économiques, environnementales et sociales. Dans une démarche de
développement durable, c'est le moment de préciser les besoins des populations d'aujourd'hui
et de demain : besoins en matière de développement économique, d'aménagement de l'espace,
d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de transport, d'équipements et de services, etc.
Le comité de direction peut ensuite dégager une vision d'avenir de la communauté, en répondant
aux questions fondamentales relatives à sa mission et à ses orientations à moyen et long termes.
Planification stratégique
Planification sectorielle
Planification opérationnelle.
Qui sommes-nous ?
Où voulons-nous aller ?
Comment allons-nous y parvenir ?
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La Planification sectorielle : Elle cible l’action de l’Administration Publique. Elle propose des
politiques, programmes et normes spécifiques concernant les missions de l’État, et veille à leur
application. Elle porte sur la gestion de l’offre des services collectifs, s’assure de leur équitable
distribution et structure l’entretien des infrastructures et équipements publics.
Sans plan opérationnel, il y a beaucoup de chances que le plan stratégique reste à l’état
de rêve que vous ne réaliserez jamais.
Nous retenons que de façon générale, tout plan stratégique doit être élaboré au niveau du top
management (ou disons l’état-major d’une organisation) après une préparation par la Direction
financière et comptable ou le plus souvent par le service de planification et contrôle. C’est à
l’aide du plan stratégique que la Direction générale :
Fixe les objectifs à atteindre pour l’exercice à venir (objectifs d’activités et objectifs
financiers) ;
Formule une première approche des politiques que l’état-major compte mettre en œuvre.
2. Quels sont les groupes sociaux les plus touchés par ces principaux problèmes?
3. Quels sont les obstacles majeurs qui entravent l'utilisation des capacités existantes
pour l'application de solutions?
ANALYSE SWOT
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITES MENACES
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1. Commencer par identifier un obstacle (lacune ou problème précis) qu'il est important
et nécessaire de surmonter ;
2. Identifier après les principales parties concernées (parties prenantes) par l'obstacle ou
problème identifié (analyse des parties prenantes);
• Agences, organisations, groupes ou individus qui ont un intérêt direct ou indirect dans
l’action de développement ou dans son évaluation (glossaire OCDE).
Exemples:
● Les intérêts et besoins des individus et groupes, notamment leurs capacités en relation avec
la planification, l'exécution, le suivi et l'évaluation du programme.
● Les individus et groupes qui seront directement impliqués à différentes phases du cycle
d'un programme.
Une analyse des problèmes = une méthode participative d'analyse causale d'une
problématique de développement avec pour but d’identifier les causes et les effets
des problèmes tels que vécus et perçus par les principaux concernés.
S‘il s’agit d’une nouvelle organisation, vous devez procéder à une analyse du
problème approfondie, sur la base de votre compréhension du contexte dans
lequel vous désirez travailler.
Si l’organisation est déjà établie, il faut que vous revisitiez votre analyse du
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problème et vérifiez qu’elle soit toujours valide. L’analyse des problèmes est une
première étape de la gestion axée sur les résultats (GAR). Elle donne naissance à
un diagramme nommé arbre des problèmes qui s’articule autour de trois
composantes de base:
● Les problèmes
● Leurs causes
● Leurs effets
Seuls les problèmes-clés doivent faire partie de l'analyse des problèmes afin
de rendre l'exercice fluide et faisable.
● Écrire un problème (tel que perçu par les concernés) dans une forme négative.
Un problème doit être énoncé clairement et sans ambigüité.
● Un problème ne doit pas être une absence de solution – c'est un état (ou
situation) négatif existant réellement.
5ème étape: Établir un diagramme résumant les relations de cause à effet (hiérarchie des
problèmes).
1ère étape: Reformuler tous les états négatifs de la hiérarchie des problèmes en
états positifs, désirables et réalisables. Formuler les objectifs sous forme de
participe passé.
2ème étape: Vérifier les relations "fins-moyens" pour bien s'assurer que le
diagramme est complet et valable.
Résultats
Une analyse des alternatives est un outil systématique pour rechercher et prendre
des décisions sur les solutions aux problèmes. Elle intervient après l'analyse des
problèmes et l'analyse des objectifs et est une condition préalable pour la
conception d'une stratégie d'intervention.
Toutes les alternatives considérées doivent avoir un point commun: elles doivent
contribuer à la résolution d'un problème.
• La MCL résume :
A. CONCEPT DE TdC
La Théorie du Changement est une méthodologie de planification stratégique qui est utilisée
par des organisations à but non lucratif, des mouvements sociaux et des agences
gouvernementales. La théorie du changement consiste à définir la mission ultime de
l'organisation (raison d'être), puis de cartographier les étapes préalables nécessaires
(préconditions) afin d'arriver à accomplir la mission.
Une théorie du changement explique comment les activités sont censées produire un ensemble
de résultats qui contribuent à la réalisation des impacts finaux prévus. Elle peut être élaborée
pour tous les niveaux d’intervention: événement, projet, programme, politique, stratégie ou
organisation.
Elle fait la distinction entre les résultats escomptés et les résultats réels
Elle implique que les participants se fixent un objectif final avant de décider des modes
d'actions pour y arriver. En ce sens, cette méthode ne peut être assimilée à une simple
planification de stratégie, dont elle constitue plutôt un travail préalable et complémentaire.
Cette méthode peut être utilisée à n'importe quel stade d'une initiative, en fonction de
l'utilisation prévue. Une théorie du changement développée au début est préférable afin
d'informer le processus de planification. Après avoir élaboré un modèle de changement, les
participants peuvent prendre des décisions éclairées sur la stratégie et les tactiques à utiliser.
Grâce à un processus d'évaluation, les parties prenantes peuvent périodiquement affiner la
théorie du changement sur la base des développements réellement constatés.
Une théorie du changement peut également être développée a posteriori, par la relecture des
documents de stratégie, en auditionnant les intervenants et par l'analyse des données recueillies.
Cela se fait souvent lors des évaluations qui reflètent ce qui a fonctionné ou non dans le but de
comprendre le passé et le plan pour l'avenir.
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La théorie du changement (TdC) est bien plus qu’un nouveau concept dans le jargon de la
coopération au développement. Dans le cadre du soutien au processus de réforme, il s’agit d’une
théorie qui peut être employée avec efficacité de plusieurs manières.
La TdC est née de la fusion de deux modes de pensée: la théorie et la pratique de l’évaluation
d’une part, et l’action sociale participative d’autre part. Les théories du changement sont
généralement utilisées de trois manières: a) comme outil de planification dans le cycle de
programme, destiné à la formulation explicite d’hypothèses mettant en relation les activités, les
produits et les résultats; b) comme une manière de penser la bonne démarche d’un projet; et c)
comme une approche permettant de comprendre comment survient le changement. La
combinaison de ces trois objectifs permet de comprendre que la TdC favorise dans le cadre d’un
programme, au-delà du suivi et de l’évaluation, une compréhension plus approfondie et une
adaptation permanente. Employée comme outil en évolution, elle nous offre une brèche au fur
et à mesure que nous avançons dans un système complexe.
Ces trois objectifs peuvent être liés aux trois dimensions de toute réforme: technique, holistique
et politique. La théorie du changement nous offre donc une compréhension du changement qui
s’opère de façon pratique dans les dynamiques de pouvoirs, et qui constitue un élément vital
pour tout programme d’appui à la réforme. La théorie du changement devrait souligner le
caractère politique du soutien à toute réforme, dont les processus influencent les relations de
pouvoir, les revenus et les privilèges.
De la même manière, cette théorie peut être utilisée à différents niveaux d’intervention: au
niveau individuel où elle s’intéresse aux attitudes et aux perceptions; au niveau organisationnel
où elle présente clairement les changements structurels et relationnels; et au niveau
sociopolitique où elle peut avoir pour but de mettre sur pied des stratégies de gestion et de
contrôle. Généralement utilisé dans les programmes de soutien à la réforme du secteur de la
sécurité, le Cadre de capacité et d'intégrité (CIS, en anglais), est un outil qui met en exergue ces
différents niveaux évoqués dans le cadre d’une théorie du changement. Ce point est d’une
importance tout aussi particulière, vu que toute TdC se veut fondée sur une analyse contextuelle
intégrant éventuellement un CCI et favorisant la participation d’un large éventail de parties
prenantes.
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Voici dix principes qui peuvent aider à utiliser une théorie du changement pour le soutien au
reforme :
au cycle du programme. Il est donc essentiel que les indicateurs soient adaptés au
contexte.
10. À travers une représentation graphique, les théories du changement peuvent être
utilisées non seulement pour assurer le suivi, mais aussi pour une communication
plus efficace. La visualisation d’une théorie du changement facilite également la
communication entre les différentes parties prenantes (donateurs, professionnels et
partenaires), vu qu’elle retrace tout un processus. Elle relate l’histoire d’un changement,
qui peut être facilement relatée à des personnes ne disposant d’aucune expérience en
reforme institutionnelle. Pour finir, elle permet de comprendre comment les
composantes d’un programme, qui peuvent paraître disparates, sont liées à un réseau
conçu pour avoir un effet plus important.
C. EXEMPLE ILLUSTRATIF
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A. CHAINE DE RESULTATS
En Gestion Axée sur les Résultats (GAR), la chaine de résultats aide à répondre
à 3 questions principales:
B. NOTION D’INDICATEUR
Un indicateur est un facteur ou une variable, de nature quantitative ou qualitative, qui permet
de mesurer l'atteinte d'un résultat et d'informer sur des changements liés à l'intervention de
développement ou d’aider à apprécier la performance d’un acteur du développement. Tout
indicateur doit être exprimé en termes de quantité, de qualité et de temps (QQT).
Un indicateur :
permet de spécifier avec précision chaque résultat en rendant son énoncé plus clair et
précis;
fournit enfin la base pour le suivi-évaluation d’un programme et pour prendre des
décisions éclairées dans le cas de mesures correctives.
Un bon indicateur doit être ciblé, SMART et satisfaire aux 5 dimensions suivantes :
Il doit être pratique (mesure ce qui est important – s’assurer que le paramètre-cible est
atteignable).
Pour les indicateurs d’effet, il est important de disposer des données de la situation de
référence (baseline) afin de fixer les paramètres-cibles et mesurer les changements.
Types d’Indicateurs
Exemples :
Taux de chômage des femmes et des hommes dans les zones rurales.
Indicateurs qualitatifs: renseignent sur les jugements, opinions, perceptions, ou attitudes des
personnes et des groupes.
Pour formuler un indicateur, les sept étapes importantes à considérer sont présentées ci-
dessous avec un exemple.
Dans la mythologie grecque, Mentor (en grec ancien Μέντωρ / Méntôr ) est le précepteur de
Télémaque , fils d' Ulysse. Né à Ithaque, fils d’Alcimos, Mentor est un ami de longue date du
roi Ulysse, qu'il assiste régulièrement de ses conseils. Lorsque Ulysse quitte son royaume pour
participer à la guerre de Troie , il confie à Mentor l'éducation de son fils et la gestion de son
patrimoine.
Mentor devient donc le conseiller de Télémaque, qu'il guide dans ses choix. Quand les
prétendants cherchent à contraindre Pénélope à choisir parmi eux un nouvel époux qui
deviendrait ipso facto le nouveau roi d'Ithaque, c'est Mentor qui pousse Télémaque à partir
rechercher son père.
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La déesse Athéna, sous les traits de Mentor, s'adresse à Ulysse et à son fils pour leur dispenser
ses conseils et les protéger. Dans Les Aventures de Télémaque, paru en 1699, Fénelon donne
un rôle considérable à Mentor.
Dès le début du XVIII e siècle, son nom passe dans la langue comme substantif pour désigner
une personne très expérimentée dans un domaine qui accompagne une autre personne souvent
plus jeune et moins expérimentée (mais non moins motivée), en réfléchissant, conseillant, et
donnant du soutien moral pour l'aider à se développer ou à débuter avec succès dans sa fonction.
Un Coach accompagne une personne dans la définition et la mise en œuvre d'actions lui
permettant :
Le paradigme de l'exercice de la position de Coach a été expérimenté et théorisé très tôt par
Jacques Ardoino (cf Propos actuels sur l'éducation, publié en 1965, reprenant des acquis
d'expériences inaugurées dès la fin des années 1950).
Venu du sport, le mot coach est entré dans le monde de l'entreprise et du développement
personnel où l'on parle de coaching.
On dit qu'un coach effectue avant tout un métier, de relation psychologique, car en dépit du
travail technique nécessaire à l'évolution de l'assisté, la dimension psychologique est
fondamentale. On peut noter deux notions : coach sportif : entraîneur en français ; coach
(psychologique, mentale) : entreprise.
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Le coaching en développement personnel ou coaching de vie est une forme de coaching qui se
développe de plus en plus aujourd'hui.
Dans un conflit opposant deux ou plusieurs parties, le médiateur intervient ainsi dans un
coaching multipartie. Le médiateur accompagne le positionnement de chaque protagoniste. Il
conduit chacun à réexaminer les tenants et aboutissants du conflit, d'identifier les intérêts, les
enjeux, les désirs et envies.
Plusieurs entretiens individuels peuvent être nécessaires et permettent d'engager ensuite les
discussions portant sur la résolution du différend. Ce travail préparatoire permet aux médiateurs
professionnels de cette chambre de s'affirmer dans l'environnement du coaching.
Cependant, il faut chercher à distinguer avec précision ces deux modes d’accompagnement,
pourtant bien distincts.
Si presque tout le monde se souvient de l'histoire de Mentor prenant Télémaque, fils d’Ulysse,
sous sa protection, nous pourrions oublier les principes fondamentaux qui régissent cette
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posture ancienne. Si la comparaison est posée avec le coaching, c’est pour mieux appréhender
ce que le coaching représente (ou croit représenter).
Bien que le coaching favorise la mise en oeuvre d’un processus permettant de réduire l’écart
entre les potentiels de la personne ou d’une équipe et son objectif, le mentor, lui, révèle la
personne à elle-même en implantant son rêve dans la vie.
Un mentor n’est donc pas neutre (mais le coach l'est-il vraiment ?), bien au contraire, il y a de
l’affection entre le mentor et son « protégé ». Car le propre du mentor c'est de protéger l'autre.
Le mot est fort, mais c’est bien de cela qu’il s’agit. Il « veille sur la personne » jusqu’à son
entière autonomie.
Il est possible de dire que notre société a besoin d’accompagnateurs, c’est à dire de ces
personnes qui passent le relais. Nous avons besoin de personnes qui nous montrent les chemins
perdus, les histoires qui nous font grandir, qui nous transmettent leur patrimoine de
connaissance, qui nous font connaître les contrées de leur territoire.
Nous avons besoin de personnes qui ont la volonté de permettre la croissance des jeunes
générations, mais aussi de ceux qui cherchent à progresser dans de nouveaux domaines.
Nous avons besoin de personnes qui ont réalisé le chemin et qui à leur tour, avec humanisme et
compassion, le montrent à d’autres qu’elles. Nous avons le besoin urgent de personnes qui
soutiennent, favorisent l’individuation, favorisent le développement de la singularité et non qui
créent des « cloning » de ce qui est. Nous avons besoin de personnes qui soutiennent
psychologiquement d’autres personnes, la personne, le « protégé ».
Cette énumération de « grandes idées » n’est que l’énumération des qualités principales de la
posture de mentor (entre autres). Dans l’entreprise, le mentoring me semble tout autant (j'oserais
même dire plus important) que le coaching. Pourquoi ? Parce que si le coaching favorise
l’atteinte de résultats tangibles, le mentor, lui, développe la personne sans obligation de résultat.
l’aide à décider. Il lui transmet le meilleur de ses connaissances, il lui révèle quelques secrets
qui lui seront bien utiles. Il opère un regard critique avec bienveillance, c’est-à-dire sans
intentions cachées.
Lorsqu’un « senior » (l’expérimenté) quitte l'entreprise sans avoir transféré son savoir, ses
connaissances, ses « secrets » à un « junior » (l'inexpérimenté), le cercle est brisé, le formidable
rite de passage est rompu, l'initiation disparaît. Mais pire, l’entreprise perd de l’argent (soyons
factuel), elle repaye un parcours de formation souvent couteux, elle perd le temps d’intégration
et l’indispensable création de liens qui fluidifient les demandes, les « coups de main », les
conseils, l'accès au précieux réseau du « senior », l’accès au dossier dans lequel réside
l’information importante, mais tout simplement, elle perd l’indispensable « vie » humaine et
sociale. L’actualité le prouve...
Le mentoring est une posture à développer, à encourager pour intégrer cette jeune RH/DRH
dans le monde « sans pitié » des plans sociaux, mais aussi des négociations, des recrutements,
des montées en compétences, etc.
Pour aider ce jeune entrepreneur qui souhaite monter son « affaire » mais qui, seul, se pose les
mille et une questions sans réponses (ou pas celles de l’expérimenté) ; pour aider ce jeune cadre
qui obtient le sésame de la promotion et qui s’étonne de se voir accueillir par un mentor qui n’a
pas peur de « perdre » du territoire, au contraire, qui lui ouvre l’espace.
Les mots clés qui caractérisent le mentor et ceux qui caractérisent le protégé : le
crépuscule/l’aube, l’expérimenté / l'inexpérimenté, la moisson / la promesse, la maitrise /
l'initiation, l'achevé / le potentiel, la page écrite/la page blanche.
Là où le coach doit rester neutre, le mentor est là, présent, avec passion et enthousiasme. Le
mentor active le rêve de vie du protégé en faisant montre d’expertise, de compétence et de
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doigté. Le coach est supervisé pour éviter les « risques » (tel le thérapeute ou le psychanalyste)
liés à ses contre-transferts ou pour gérer le transfert du coaché ; le mentor, lui, autonome de son
histoire, transfère tant qu’il peut à l’autre pour, le moment venu, le laisser écrire son histoire.
Ainsi la spirale sociétale peut se prolonger, ainsi le relais se passe et le savoir des «anciens»
est préservé, enrichi, puis le moment venu offert à la génération suivante, gonflée de ce «
quelque chose » ou « presque rien » de plus.
On parle souvent de :
« Méthode qui conduit à un changement d’état descriptive et mesurable qui découle d’une
vision communautaire et d'un rapport de cause à effet »
Elle se met en œuvre à travers des IRR. Avec les IRR, on évite de faire cavalier seul, même
quand on n’est pas complètement d’accord avec les autres. On met l'accent sur les notions de
corps et de solidarité des acteurs (membres d’équipe, coaches, leaders) et d’habilitation ou de
délégation de pouvoirs des leaders absents ou empêchés.
De par son expérience, le Coach oriente les différents intervenants mais évite de se substituer
ni à l'équipe, ni au leader stratégique, ni au leader politique. A la limite, il joue le médiateur
tout en essayant de les maintenir les yeux fixés sur l'objectif ou les objectifs (s'il y en a
plusieurs) de l'IRR.
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2. Objet de la MRR
3) Circulation de l’information
3. Terminologie de base :
4. Principes de base
3) Libérer des réserves cachées (enfouies) dans les membres de l’équipe et les coaches
(internes et externes) pour trouver une solution innovante ;
5. Structure de la MRR
1. Le Leader politique
2. Le Leader stratégique
3. Le Chef d’équipe
5. Le Coach interne
6. Le Coach externe
Faire énoncer ces stratégies par les participants à travers le jeu de tennis
(learning by doing)
a) La volonté politique ;
2) Lancer l'IRR :
Cette étape se passe lors d’un atelier de planification de l’IRR pour 100 jours. C’est
l’occasion pour les participants de :
a) hebdomadaire (1 semaine) :
b) après 15 jours ;
c) après 50 jours (revue à mi-parcours) : après 50 jours, on peut identifier les blocages
pour notamment revoir le plan de travail, modifier l’équipe, changer la stratégie, …
d) Au bout des 100 jours, on passe à l’évaluation finale (revue finale) de l’IRR au vu de
la capitalisation et/ou de l’extension de ses acquis.
Si les résultats ne sont pas concluants ou sont mitigés, il faudra retourner à la case départ et
recommencer tout le processus de la MRR.
Mais ceci est très mauvais (échec) et est à éviter autant que faire se peut.
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Ressources sélectionnées
Church, C. & Rogers, M. (2006), Designing for Results, Search for Common Ground.
Funnell, S. C. & Rogers, P. J. (2011), Purposeful Program Theory: Effective Use of Theories
of Change and Logic Models (Vol. 31), San Francisco: Jossey-Bass.
Lemay-Herbert, N & Mathieu X. (2013), The OECD’s discourse on fragile states: expertise
and the normalisation of knowledge production, Third World Quarterly, 35(2), 223-251.
Rogers, P. J. (2008), Using programme theory to evaluate complicated and complex aspects
of interventions, Evaluation, 14(1), 29-48.
Sridharan, S., & Nakaima, A. (2012), Towards an evidence base of theory-driven evaluations:
Some questions for proponents of theory-driven evaluation, Evaluation, 18(3), 378-395.
3. Définition
4. Importance et Finalité de la Prospective
5. Enjeux et Défis
6. 5 Principes de la Prospective
7. La prospective stratégique
8. Les trois phases de la PS
Concept de Prospective
DEFINITION : La Prospective est une science qui étudie l’évolution des sociétés
dans un avenir prévisible. C’est en fait l’art et la science de l’anticipation. C’est
aussi un ensemble de recherches, faites à partir des données et tendances actuelles,
qui ont pour objet l’évolution des sociétés dans un avenir prévisible.
La finalité visée par l'étude prospective d’un secteur donné est l'analyse des
capacités sociales, économiques et environnementales de ce secteur à pouvoir
satisfaire les besoins de la population d'ici 2 ou 3 décennies en vue.
La prospective permet également d'analyser la situation actuelle, les tendances et
les points forts du secteur en question (ex: secteur forestier, agricole, pêche,
énergie, etc.).
Elle offre l'opportunité d'identifier les meilleures opportunités d'investissement
dans ce secteur ainsi que les politiques, les programmes et les moyens financiers
possibles qui aideraient à le développer. Elle indique les meilleurs moyens
d'intégrer le secteur dans un contexte socio-économique plus large.
Les études prospectives portent à la fois sur le présent et sur le futur. Leur
principal objectif est de faciliter un examen et une réforme des politiques. Une
étude prospective peut mettre en évidence les diverses options disponibles – et
tirer des conclusions sur les divers résultats qui pourraient en découler. En termes
généraux, les études prospectives sont utiles dans trois grands domaines:
- élaboration et planification des politiques nationales;
- dialogue international sur les politiques sectorielles;
- planification des investissements.
Enjeux
Développer le sens de prévision, de faire à l’avance une chose
Alignement des résultats sur les projections des documents de référence (V2025,
PND).
Défis
Capacité institutionnelle de veille stratégique
Budget pour études (car souvent longue)
Gestion des bases de données pour analyse des tendances (mémoire
institutionnelle).
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« L’action sans but n’a pas de sens, et l’anticipation suscite l’action » (Michel
Godet, 2004).
Cette conception permet d’envisager simultanément les deux grands intérêts de la
démarche prospective à savoir, produire des éléments de compréhension sur le
futur et tacher de rendre probable l’avenir souhaitable.
Le mariage fécond de la prospective et de la stratégie suppose donc une
mobilisation de l’intelligence collective: il s’agit à la fois de penser « planification
», au sens de concevoir un futur désiré et les moyens pour y parvenir, mais aussi
« fiction » autrement dit, laisser une place au rêve et au désir considérés comme
des forces productives d’avenir.
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Phase identitaire préalable (souvent négligée) qui permet de faire le point sur les
compétences, les forces et les faiblesses de l’organisme qui conduit la démarche
(comme celles des acteurs associés à la démarche).
3. Quels sont les effets et les conséquences prévisibles de ces évolutions sur
l’attractivité du territoire ?
4. Comment se définissent et se répartissent les compétences pour prendre
en compte ses facteurs ?
C. Secteur économique
D. Secteur socio-culturel
Points de discussion
Petit ou gros poissons dans le contexte de la répression de crime?
Efficacité des mécanismes de poursuite et d’enquête?
Lois non effective, pourquoi ?
6.5. Conclusion