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GESTION 1
§2. Les relations avec le MARCHé ............................................................................................................... 24
2.1- Définition du marché ......................................................................................................................... 24
2.2- Le marché des approvisionnements ................................................................................................... 24
2.3- Le marché du travail .......................................................................................................................... 24
2.4- Le marché du crédit ........................................................................................................................... 24
2.4- Le marché potentiel ........................................................................................................................... 25
GESTION 2
Section 4 : La décision d'investissement ...................................................... 48
§1. Principe ................................................................................................................................................... 49
§2. Détermination du cash flow .................................................................................................................... 50
2.1- Principe général ................................................................................................................................. 50
2.2- Prise en compte des décalages de trésorerie ...................................................................................... 51
§3. Exemple introductif ................................................................................................................................. 52
§4. Exemple de calcul de seuil de rentabilité financier ................................................................................. 53
Chapitre V : La fonction Marketing ............................................................... 56
Introduction .................................................................................................... 56
Section 1 : Le concept Marketing :............................................................... 56
§1. L’evolution du marketing :...................................................................................................................... 56
1.2- L’optique vente : Le marketing opérationnel............................................................................... 56
§2. définition du marketing : ......................................................................................................................... 58
§3. L’esprit Marketing : ................................................................................................................................ 58
Section 2 : La démarche Marketing :........................................................... 58
§1. Analyse de l’environnement : ................................................................................................................. 60
§2. Analyse du comportement d’achat: ......................................................................................................... 60
§3. Analyse de la concurrence: ..................................................................................................................... 63
§4. Analyse du portefeuille d’activités: ......................................................................................................... 64
§5. Segmentation, ciblage et positionnement: ............................................................................................... 64
§6. le choix d’une stratégie de développement: ............................................................................................ 66
§7. Le Mix-marketing: .................................................................................................................................. 67
§8. contrôle de la réalisation: ........................................................................................................................ 72
Chapitre VI : La fonction Ressources humaines ........................................ 73
Introduction :.................................................................................................. 73
Section 1 : Importance de la fonction RH : ................................................. 73
Section 2 : Mission et objectif : ..................................................................... 74
Section 3 : Attributions de la fonction RH : ................................................ 75
§1. Le recrutement : ...................................................................................................................................... 75
§2. Le Plan de formation ............................................................................................................................... 76
§3. Le système de rémunération .................................................................................................................... 77
Section 4 : Exemple d’outils : Méthodes de planification des RH............. 78
GESTION 3
CHAPITRE I : LA GESTION
Contenu du concept
Moyens humains
Planification Direction
Matières
Machines
Méthodes
Marchés
GESTION 4
Diriger : c'est l'ensemble des actions à entreprendre pour orienter et arrêter
les choix cruciaux au sein d'une organisation : objectifs, politiques, stratégies.
Donc, la gestion peut être considérée à la fois comme une science qui
permet de résoudre des problèmes économiques à travers des équations
complexes et comme un art dans la mesure qu'on doit prendre une décision
même si les informations font défaut.
La gestion en tant que science n'est pas aussi complète et exacte qu'une
science physique comme la mathématique. En effet, les sciences physique
traitent les facteurs non humains or c'est l'inclusion du facteur humain qui
suscite dans certains esprits des questions sur la scientificité de la gestion. Des
personnes différentes ne penseront pas et n'agiront pas de la même manière dans
des circonstances similaires.
GESTION 5
§3- SEPT CLES POUR COMPRENDRE LA GESTION
Les gestionnaires qui réussissent sont avant tout des réalisateurs. Ils
savent par où commencer, ce qu'il faut faire pour que l'action se poursuive et
comment aboutir.
GESTION 6
tout comme il doit interpréter et évaluer la signification des données dans
chaque situation.
MC KINSEY and Company, l'un des bureaux d'étude et conseil les plus
important au monde, a procédé à l'étude des pratiques de gestion de 37 sociétés
souvent citées dans la littérature des affaires pour leur bonne gestion (entre autre
IBM, Hawlette-Packard, MC DONALD'S, etc.) Ils ont mis à jour huit points
communs à ces sociétés, aucun d'entre eux n'exige une technologie avancée ni
une moindre dépense pour être mis en œuvre.
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SECTION 2 : LE PROCESSUS DE GESTION
§1- DEFINITION
- La planification ;
- L'organisation ;
- La direction ;
- Le contrôle.
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quelles sont les opérations à accomplir, quand et comment il faudra les
accomplir, quelles devront être les tâches élémentaires indispensables, que sera
la contribution de chaque tâche élémentaire et comment elle devra être réalisée.
- Recenser les objectifs à atteindre à long - Déterminer les méthodes : comment faire le
terme. travail ?
- Les grandes étapes à franchir. - Fixer les règlements : c'est-à-dire, les règles
régissant le comportement au sein de
l'entreprise.
- Le modèle LCAG
- Les 5 Forces de Porter
- Le modèle PESTEL
- La chaîne de valeur de Porter
- Le modèle BCG
2.2- L'organisation
Chaque membre qui se voit affecter une activité élémentaire a d’une part
des relations personnelles avec les autres membres du groupe et intervient
d’autre part dans les relations entre un groupe et les autres groupes de
l’entreprise.
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3) Préciser la relation d’autorité (qui est le patron de qui ?)
La mise en œuvre d’une organisation efficace nécessite la mise en place
d’une structure cohérente et bien étudiée.
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Les structures organisationnelles
Structure Principe Avantages Inconvénients
Structure hiérarchique Elle repose sur le principe Plus grande clarté; Rigide
d'unicité de commandement Responsabilités bien définies; Lenteur de communication
Disciplines et contrôle facilités Ne favorise pas l’initiative
Structure fonctionnelle Elle découle directement de la Développement des compétences; Structure rigide ;
nécessité de spécialisation Initiative plus importante; Dilution des responsabilités;
Direction imposée par l'OST. Spécialisation favorisant l'expertise et Difficulté de coordination des activités joignant
Générale
la maitrise du savoir-faire; plusieurs fonctions.
Production Marketing R-D
Finances, Ressources Découpage par fonction. Clarté de l’organisation Difficultés de résolution des problèmes
comptabilité humaines
relevant de plusieurs domaines;
Structure divisionnelle Elle repose sur des critères de Délégation du pouvoir Dispersion des ressources
Direction départementalisation, tels que Spécialisation par activité Pas d’économies d’échelles
générale
les produits, les marchés, les Structure facilement adaptable Difficultés de coordination entre les divisions
Division Division Division secteurs géographiques. Les Risque de conflits
produit A produit B produit C
divisions sont indépendantes les
Production Marketing
Finances, unes des autres; la D.G. se
comptabilité
charge de la coordination
d'ensemble.
Structure matricielle La structure matricielle peut Adaptation rapide aux changements Dualité de commandement, qui exige beaucoup
être considérée comme une Favorise le développement de de concertation Risque de conflits et de
synthèse des deux formes compétences spécialisées problèmes de coordination
précédentes. Communication transversale forte, Risque d’une certaine lenteur dans la prise de
information partagée décision
Facilite la gestion des grandes entreprises.
La structure réseau C’est est une forme Diminution des coûts de transactions Relations basées sur la confiance et donc risque
d'organisation qui met en Flexibilité et évolutivité de la structure d’opportunisme.
relation plusieurs intervenants Très grande réactivité Dimensions virales des incidents et problèmes.
de qualification et de statut Accroissement de la valeur créée
différents.
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2.3- La direction :
Pour que les activités résultant des étapes de planification et d’organisation soient
réalisées concrètement, le dirigeant doit prendre les mesures pour que les actions
entreprises et poursuivies aussi longtemps qu’il est nécessaire pour que les membres du
groupe accomplissent le travail.
Les mesures retenues dépendront des individus qui composent le groupe, de l’activité
élémentaire à réaliser et de l’opinion du dirigeant. Les mesures habituellement utilisées par
un dirigeant pour orienter et animer le groupe sont le commandement, la formation des
cadres, les instructions, l’aide apportée aux membres du groupe pour qu’ils s’améliorent
eux-mêmes et améliorent leur travail grâce à leur propre créativité et les rémunérations.
Du fait que cette étape consiste à faire en sorte que les membres de l’organisation
s’engagent à atteindre volontairement et avec enthousiasme les objectifs poursuivis, il faut
que les dirigeants améliorent les conditions et le climat de travail au sein de l’entreprise.
Pour parvenir à cette fin, il faut :
1) Communiquer avec les membres de l’équipe : les dirigeants sont donc tenus
d’informer leurs collaborateurs des objectifs des décisions, des standards de
performance et des modalités du contrôle afin que ces derniers puissent positionner
leurs actions.
2) Motiver : les dirigeants doivent motiver leurs subordonnées afin qu’ils donnent le
mieux de leur potentiel. La motivation peut prendre plusieurs formes et degrés, elle
dépend essentiellement de la nature de travail et du profil des collaborateurs, elle
peut être sous-forme de motivation monétaire à travers le salaire, les promotions et
les primes (pour récompenses le mérite) ou plutôt sous forme de motivation
psychologique à travers l’amélioration des conditions de travail et l’assurance d’une
certaine sécurité sociale.
4) Exercer une autorité significative : les dirigeants d’une entreprise doivent satisfaire
les besoins des employés dans les efforts qu’ils font dans leur travail et sanctionnent
ceux qui ne sont pas dévoués à leur travail. En bref, appliquer un système de
sanction récompense permettant à créer une certaine relation autoritaire mais sans
abus.
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5) Faire participer les collaborateurs : on a déjà cité plus haut, que la gestion est le fruit
du travail d’équipe et donc l’une des règles élémentaire à suivre, dans la gestion d’une
entreprise, est la participation, c'est-à-dire permettre à tout à chacun de participer à la prise
de décisions et aux actions pour les responsabiliser afin qu’ils se sentent concernés par le
devenir de l’entité.
2.4- Le contrôle
En effet, les dirigeants ont toujours souhaité vérifier ou suivre ce qui est fait pour
s’assurer que le travail d’autrui progresse de façon satisfaisante vers l’objectif fixé à
l’avance.
Fixer un plan solide, répartir les activités élémentaires exigées par ce plan, impulser
avec succès tous les membres du groupe, tout cela ne suffit pas à garantir la réussite de
l’entreprise. Des erreurs de compréhension et des obstacles inattendus peuvent intervenir.
Ils doivent être rapidement communiqués au dirigeant pour qu’une action corrective soit
entreprise.
2) Expliquer aux employés le pourquoi de contrôle ? sur quoi porte le contrôle ? Et qui
contrôle ? dans la mesure que cela permettra aux employés de se positionner % au
contrôle et de comprendre son objectif ultime à savoir l’amélioration continue pour
assurer la pérennité de l’entreprise.
En conclusion, le processus de gestion peut être schématisé comme suit :
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Diagnostic interne de Diagnostic externe de
l'entreprise l'entreprise
Orientations à
Moyens Objectifs
suivre
PLANIFICATIO
N
PLAN D'EXECUTION
F
E
E
D
ALLOUER LES RESSOURCES,
ORGANISATIO REPARTIR LES TACHES ET B
N RESPONSABILISE A
C
K
MOTIVER, COMMUNIQUER,
LA DIRECTION FAIRE PARTICIPER, EXERCER
UNE AUTORITE SIGNIFICATIVE
COMPARER
LES RESULTATS
AUX OBJECTIFS
CONTRÔLE
CORRIGER
Le processus de gestion.
Le processus de gestion est donc :
- cyclique : du fait que ses composants s'enchaînent et se suivent les une après les
autres,
GESTION 15
CHAPITRE II : L'ENTREPRISE
Pour aborder la gestion, force est de commencer par une certaine définition de
l'entreprise elle-même, vu que la gestion constitue la science dont l'objet essentiel est
l'étude de l'entreprise d'une part pour passer à une certaine définition de l'environnement vu
que l'entreprise ne peut pas être séparée de celui-ci.
- une fonction de production de biens et services dont le but est la réalisation d'un
profit après la couverture des coûts de totaux ;
- une fonction de répartition des revenus entre les agents économiques: personnel,
administration (Etat, sécurité sociale, etc.), fournisseurs de capitaux (prêteurs,
associés). Ces agents se partagent la valeur ajoutée réalisée par l'entreprise et une
partie du profit.
- Avec son organisation et sa structure, par les fonctions qu'elle remplit, l'entreprise
forme un système complexe distinct de son environnement, avec lequel elle est en
relation constante.
2. Caractéristiques
2-1- L'entreprise, cellule économique
Pour les économistes l'accent est mis sur la fonction productrice des entreprises,
c'est-à-dire, sur le fait que l'entreprise est tout d'abord une organisation de production du
biens ou des services à caractère commercial.
D'une manière plus précise l'entreprise est conçue comme une unité technique dans
laquelle des biens sont produits. Un entrepreneur transforme des inputs en outputs compte
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tenu des règles définies par sa fonction de production. La différence de la vente des outputs
et les coûts des inputs constitue le résultat.
Diriger une entreprise, c'est prendre des décisions, c'est-à-dire, effectuer des choix
entre plusieurs solutions et transformer ces choix en action.
L'entreprise ne se contente pas de générer des recettes qu'elle aura réalisées, suite à la
vente de sa production. Elle joue un rôle de distributeur de revenus. Ce revenu distribuable,
appelé également valeur ajoutée, est la différence entre les ventes et les consommations
intermédiaires des entreprises.
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bénéficiaires de la distribution sont : le personnel (salaires), les actionnaires (dividendes),
les prêteurs (intérêts), l'Etat (impôts), les organismes sociaux (cotisations) et l'entreprise
elle-même (autofinancement ou "cash flow").
Dans les entreprises semi-publiques: les capitaux sont fournis par des personnes
publiques et d'autres privées et partageant la responsabilité de la gestion (TUNINTER,…)
La coopérative : c'est une entreprise formée par plusieurs personnes qui veulent se
procurer des biens et des services à des prix avantageux. Elle diffère des autres modes
d'organisation puisque son but n'est pas la réalisation des bénéfices mais de garantir des
prix avantageux. Toutefois, s'il y a un surplus de bénéfices, ceci peut être réparti entre les
membres en proportion du capital ou des biens et services achetés par chaque membre.
La Tunisie a connu pendant les années 60 un vaste mouvement de réformes des
secteurs qui avait pour objectifs la mise en place d'un système de coopératives concernant
plusieurs secteurs. Cette réforme mal expliquée et, surtout, mal préparée fut un échec total
qui laissa de profondes traces dans la vie politique et sociale de la Tunisie. Certes. Il reste
aujourd'hui quelques coopératives dans l'agriculture mais qui pèsent peu dans l'activité
économique.
2.3-Classification juridique
Les sociétés de personnes : ces sociétés sont fondées sur "l'intuitu personae", c'est-
à-dire, sur la considération de la personne des associés. La forme la plus connue est la
société au nom collectif 'SNC). La SNC est constituée par une ou plusieurs personnes
(appelés associés) responsables personnellement et solidairement des dettes de la société.
Les parts sociales des associés (fraction du capital détenue par chaque associé) sont en
principes incessibles sauf consentement unanime des associés.
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Les sociétés de capitaux : à la différence des sociétés de personnes fondées sur
"l'intuitu personae", les sociétés de capitaux sont fondées sur les capitaux apportés par les
actionnaires et non sur la personne des associés qui disparaît complètement. La forme la
plus connue est la société anonyme (SA).
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2.4-Classification selon la taille
Rien n'est plus délicat que de définir la dimension d'une entreprise et pourtant cette
classification est celle qui, à l'évidence, différencie le mieux les pratiques de gestion des
entreprises.
Un seul indicateur ne permet pas de comparer avec certitude la taille des entreprises.
Plusieurs critères sont généralement retenus tels que le nombre de personnes employées, le
capital investi, le chiffre d'affaires réalisé, l'investissement nécessaire, etc.
Selon le capital : Le capital social constituant une entreprise est aussi un élément
fondamental pour définir une PME. Voici à titre indicatif, les deux critère (effectifs et
capital) appliqués par 5 pays :
En Tunisie, certaines PME exportatrices ou mixtes (100 à 150 emplois) ne disposent que
d'un faible capital nécessaire à leur constitution juridique. C'est la raison pour laquelle le
critère du capital n'est pas pris en considération dans la définition des PME/PMI.
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Aux U.S.A., par exemple, on considère comme PMI, l'entreprise qui doit avoir 500
emplois et réalise à peu près de 100 millions de $ de chiffre d'affaires par an.
Travail
Rémunération
Entreprises Ménages
Achats
Biens ou services
Rôle des ménages dans le circuit économique
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1.2- Les administrations
Les administrations, définies comme des organismes produisant des services sans but
lucratif, ont généralement pour rôle d'assurer la satisfaction de certains besoins non
solvables.
Pour financer leurs dépenses, les administrations ont recours à des prélèvements
obligatoires, par le biais de la fiscalité ou des cotisations. Elles opèrent une redistribution
des revenus, variable selon la situation familiale.
Impôts
Etats et
Entreprise administration
s s
Aides et subventions
Cotisations
Organismes
Ménages sociaux
Prestations
Redistribution des revenus
Dépôt, placements
Etablissements
Entreprise financiers
s Prêt
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Intérêt
Rôle des établissements financiers dans le circuit économique
Le marché est constitué par un réseau de relations entre acheteurs et vendeurs. Ceux-
ci échangent, suivant les cas, des marchandises, de la monnaie, des informations, etc. Un
marché peut être local, régional, national ou international. Sur les marchés se forment les
prix des facteurs en fonction de l'offre et de la demande. On distingue de nombreux
marchés différents : le marché des biens de consommation (fruits, légumes, …), le marché
monétaire, le marché financier, le marché du travail, etc.
L'entreprise se procure sur ces différents marchés les ressources nécessaires à son
bon fonctionnement. On va à présent analyser quelques cas.
Le marché du travail est le lieu de rencontre de l'offre de travail (la main d'œuvre) et
la demande du travail (les entreprises). Il s'agit pour l'entreprise de trouver sur ce marché,
les ressources humaines disponibles et nécessaires à son activité.
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2.4- Le marché du crédit
Le fait de connaître la demande est primordial pour une entreprise afin de déterminer
ce qu'il faut produire et à quelle quantité.
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CHAPITRE III : L'ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE
Ces évolutions ont une incidence plutôt indirecte sur les entreprises. Plus l'incidence
est directe, plus on sort du simple macro environnement. Réciproquement, l'entreprise ne
peut avoir d'influence directe sur l'évolution de ce macro environnement.
En fait, cet environnement définit des normes, des valeurs (sociales, politiques,
culturelles, économiques, financières, technologiques) qui s'imposent comme des données
structurelles du système économique dans lequel œuvre l'entreprise.
Il comprend :
Les clients actuels et potentiels ainsi que l'ensemble des circuits susceptible
d'écouler les produits de l'entreprise ;
l'environnement politique qui regroupe les partis politiques, les lobbies (les
groupes de pression), la politique gouvernementale et ses choix idéologiques ;
Environnement international
Environnement national
Environnement
social
Environnement Environnement
financier culturel
Système
entreprise
Environnement Environnement
politique technologique
Environnement Environnement
institutionnel économique
PORTER »
GESTION 28
§1. LE POUVOIR DE NEGOCIATION DES FOURNISSEURS
Les clients des entreprises du secteur se trouvent dans une situation privilégiée, les
autorisant à s'imposer dans les échanges (en poussant à des baisses des prix, en exigeant
une meilleure qualité, etc.). C'est le cas de l'industrie agro-alimentaire ayant une grande
distribution décidant ainsi souverainement de ce qu'elle consent à vendre.
Les nouveaux entrants dans un secteur apportant avec eux des nouvelles capacités,
désirs de conquérir une part de marché et fréquemment des ressources substantielles,
peuvent induire à la baisse des prix influençant ainsi la rentabilité des entreprises en place.
La menace de nouveaux entrants dans un secteur dépend des obstacles à l'entrée qui
existent et de la réaction à laquelle l'entrant potentiel peut s'attendre de la part des
concurrents existants.
Il est imaginable que les produits actuellement fabriqués ou les services aujourd'hui
proposés soient un jour concurrencés par d'autres produits ou services, c'est le cas par
exemple de l'écran de l'ordinateur qui peu à peu substituera le téléviseur.
La rivalité entre les concurrents existants prend la forme bien connue de manœuvre
pour obtenir une position avantageuse, à l'aide d'une tactique fondée sur la concurrence par
les prix, sur les batailles publicitaires et sur l'amélioration des services ou des garanties
consentie à la clientèle.
GESTION 29
§6. SYNTHESE DU SCHEMA DE PORTER
Entreprise
FOURNISSEURS CLIENTS
Déterminants du pouvoir de négociation des Déterminants du pouvoir des clients :
fournisseurs : Pouvoir de négociation :
Différenciation des moyens de production Concentration des clients par rapport à la
Coûts de conversions des fournisseurs concentration des firmes
Présence de moyens de production de Quantités achetées
remplacement Coûts de conversion des clients par
Concentration des fournisseurs rapport aux coûts de conversion de la
Importance de la qualité pour le firme
fournisseur Information des clients
Rapport entre le coût et le total des achats Capacité d'intégration en amont
Effet des moyens de production sur les Produits de remplacement
coûts ou la différenciation Capacité à se tirer d'affaire
Menace d'une intégration en aval par Sensibilité au prix :
rapport à la menace d'intégration en amont Pris /total des achats
par les firmes du secteur Différence dans le produit
Image de marque
Effet de la qualité sur la performance
Profits des clients
PRODUITS DE REMPLACEMENT
Déterminants de la menace de produits de remplacement :
Niveaux des prix relatifs des produits de remplacement
Coûts de conversion
Proportion des clients à acheter des produits de remplacement
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Un exemple d’analyse pour le secteur des Sociétés de Service en Ingénierie de l’Informatique
SSII
Source EUROSTAF
GESTION 31
CHAPITRE IV : LA FONCTION FINANCIERE
INTRODUCTION
Dans ce chapitre, on va s'intéresser à un cas particulier de la décision à savoir la
décision financière. Ce choix vise à familiariser les étudiants au jargon employé au sein de
l'entreprise.
La fonction financière est l'une des fonctions les plus importantes de l'entreprise. Elle
est en interrelation avec toutes les autres fonctions. Elle gère les recettes que procure la
vente des produits ou des services. Mais elle doit, au préalable, satisfaire les besoins
financiers des différentes fonctions de l'entreprise. Cette relation qui existe entre la fonction
financière et les autres fonctions (qu'on va traiter quelque une au second semestre) peut
être schématisée ainsi :
Approvisionnement Production
Finance
Commerciale Ressources
Humaines
La vente des produits finis procure à l'entreprise les ressources financières dont elle a
besoin. Mais avant de vendre ses produits, l'entreprise doit les produire et financer leur
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production ainsi que l'ensemble des activités qui y contribuent. Elle doit donc engager des
dépenses avant de percevoir les recettes.
Le bilan est dit fonctionnel parce que les postes y sont classés suivants leur fonction
dans l'entreprise. On y distingue :
GESTION 33
la fonction d'investissement : elle regroupe les actifs non courants qui sont composés des
actifs immobilisés des autres actifs non courants. Les actifs immobilisés concernent les
immobilisations incorporelles, corporelles et financières en valeurs brutes et dont les
échéances sont à plus d'un an. Quant aux autres actifs non courants, ils regroupent les
frais préliminaires, les charges à répartir, les frais d'émission et primes de
remboursement des emprunts et les écarts de conversions.
la fonction de financement : elle concerne les postes de capitaux propres, des passifs non
courant (emprunts, autres passifs financiers et provisions pour risques et charges) dont
les échéances sont à plus d'un an ainsi que les amortissements et provisions pour
dépréciation.
la fonction d'exploitation : au sens large, elle est composée des postes suivants :
Aux actifs :
- les actifs courants d'exploitation : stocks, clients et comptes rattachés et autres actifs
courants d'exploitations,
- les actifs courants hors exploitation : créances diverses, placements et autres actifs
financiers et le compte de régularisation d'actifs,
- les postes de liquidités et équivalents de liquidités sont les suivants : banque, caisse et
éventuellement les placements à court terme très liquides (facilement convertibles en
un montant connu de liquidité et non soumis à un risque significatif de changement
de valeur, exemple : bons de trésor, valeurs à l'encaissement).
Aux passifs :
- les passifs courants d'exploitation : fournisseurs et comptes rattachés (sauf
fournisseurs d'immobilisations), dettes fiscales et sociales,
- les passifs courants hors exploitation : comptes de régularisation, dettes sur
immobilisation, dettes fiscales relatives à l'impôt sur les bénéfices,
- les concours bancaires courants et autres passifs financiers.
Capitaux propres
Fonction Actifs Amortissements et Fonction
investissement non courants provisions financement
Passifs non courants
Pour analyser la structure du bilan, les analystes financiers calculs souvent les soldes
suivant :
- le fonds de roulement net global : FR = Capitaux permanents Actifs non courants
(haut du bilan). FR = Actifs courants Passifs courants (Bas du bilan)
- le besoin en fonds de roulement d'exploitation : BFRE = Actifs courants d'exploitation
Passifs courants d'exploitation.
- le besoin en fonds de roulement hors exploitation : BFRHE = Actifs courants hors
exploitation Passifs courants hors exploitation.
- La trésorerie nette : TN = liquidité et équivalent de liquidité concours bancaires
FR = Besoin en fonds de roulement + trésorerie nette
Avec Besoin en fonds de roulement = BFRE + BFRHE
Notons enfin, que le besoin en fonds de roulement peut être calculé en jours du chiffre
d'affaires hors taxes :
Correction
Le fonds de roulement est calculé par deux méthodes :
- Par le haut du bilan
FR = Capitaux permanent – Actifs non courants = (80 + 35) – 75 = 40
- Par le bas du bilan
FR = Actifs courants – Passifs courants = (50 + 40 + 15) – (35 + 25 + 5) = 40
Revenu
+ Production stockée (SF – SI)
+ Production immobilisée
= Production (2)
Achats consommés
= Marge sur coût de matières (3)
Les ratios sont parmi les outils de l'analyse financière les plus utilisés. Un ratio est un
rapport entre deux postes, soit du bilan soit des SIG soit des deux à la fois. Nous
distinguons les catégories suivantes :
GESTION 37
2.1- Les ratios de liquidité
Nomenclature Formule Observation
Actifs courants Mesure le pourcentage de la
Le degré de liquidité liquidité
Totald'actifs
Il est aussi appelé ratio du fonds
de roulement.
Plus ce ratio est élevé et plus
Actifs courants
l'entreprise pourra faire face à
Ratio de liquidité
ses engagements à court terme.
générale Passifs courants La valeur doit se rapprocher de
Analyse de la liquidité
GESTION 38
Ratio de 𝐴𝑐ℎ𝑎𝑡
rotation des
stocks 𝑆𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
Délai moyen de Clients et rattachés Mesure le nombre moyen de jour de crédit
recouvrement 360 accordé aux clients.
des clients Chiffres d' affaires total
Délai moyen du Fournisseurs et rattachés Mesure le nombre moyen de jour de crédit
crédit 360 que les fournisseurs nous ont accordé.
fournisseurs Achats Avec : Achat = Coûts d'achat –(SI – SF)
Les coûts d’une entreprise peuvent être subdivisés en coûts fixes et en coûts variables. Les
premiers sont indépendants du niveau de la production, tels que l’amortissement, les
assurances, les frais d’administration, les intérêts sur les dettes, etc. Les seconds sont
dépendants du niveau de la production. On y trouve, entre autres, les coûts de matières
premières, les coûts énergétiques liés aux équipements, etc.
Les relations entre les coûts fixes et variables, le volume de production et les bénéfices sont
mises en évidence par le point mort, qui constitue un important outil pour l’analyse
financière.
La présence des coûts fixes dans l’entreprise donne lieu à un effet de levier. Généralement
nous distinguons deux types d’effets de levier : l’effet de levier d’exploitation et l’effet de
levier financier.
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§1. L’ANALYSE DU POINT MORT
Le point mort, appelé aussi seuil de rentabilité, indique le niveau de production pour lequel
l’entreprise ne réalise ni bénéfice ni perte, c’est-à-dire lorsque le résultat s’annule.
1.1- Principe
D’après la définition sus cité, nous pouvons obtenir le point mort lorsque les revenus totaux
égalisent les coûts totaux.
D’où
CF
Q*=
Pu - CVu
La quantité Q* constitue une mesure du seuil de rentabilité et dépend directement des coûts
fixes totaux, à savoir les coûts opérationnels (d’exploitation) et les coûts fixes financiers.
Elle est aussi une fonction inverse de l’écart entre le prix de vente unitaire et le coût
variable unitaire. Cet écart n’est rien d’autre que la marge unitaire sur coût variable.
GESTION 40
1
𝐶𝐴 ∗= 𝐶𝐹 ∗
(𝐶𝐴 − 𝐶𝑉)/𝐶𝐴
𝐶𝐹
𝐶𝐴 ∗=
1 − 𝐶𝑉/𝐶𝐴
1.2- Effets de changement des coûts fixes, du prix de vente et des coûts variables
unitaires
Pour diminuer le niveau du seuil de rentabilité, nous pouvons, soit réduire les coûts fixes
totaux, soit augmenter le prix de vente unitaire ou encore diminuer le coût variable unitaire
(toutes choses égales par ailleurs).
Pour illustrer cette notion, nous prenons l’exemple de la société NERMINE qui présente les
données suivantes au 31/12/N.
GESTION 41
100000
- Diminution des CF de 20000D : Q 1 = = 4000 unités.
25
120000 120000
- Augmentation de Pu de 15D : Q 2 = = = 3000 unités.
65- 25 40
120000 120000
- Baisse de CVu de 5D : Q 3 = = = 4000 unités.
50- 20 30
Nous constatons une baisse du seuil de rentabilité dans les trois cas.
Montants
Revenus totaux
Bénéfice
Coûts totaux
Point mort
Perte
120000
Q = 4800 Quantités
CF
CAc =
CV
1-
CA
Soit pour la société NERMINE
120000
CAc = = 240000 D
160000
1-
320000
CF + Br
Q=
Pu -CVu
Supposons que l’entreprise NERMINE désire réaliser un bénéfice avant impôt de 20000 D,
quelle serait alors la quantité à produire ?
120000 + 20000
Q= = 5600 unités
50 - 25
Il existe deux types de levier : le levier d’exploitation dit aussi opérationnel et le levier
financier.
Le levier opérationnel est le degré d’utilisation des coûts fixes d’exploitation et son impact
sur le bénéfice avant intérêts et impôts (BAII). Il montre comment les fluctuations des
bénéfices d’exploitation sont affectées par les variations des ventes.
Soit deux firmes M et T qui vendent le même produit et se caractérisent par les données
suivantes :
Firme M
Prix de vente unitaire = 50 D
Coût variable unitaire = 25 D
Coût fixes d’exploitation = 50000 D
Le point mort de cette firme est Q = 2000 unités
GESTION 43
Firme T
Prix de vente unitaire = 50 D
Coût variable unitaire = 40 D
Coût fixes d’exploitation = 20000 D
Le point mort de cette firme est égale à M soit Q = 2000 unités
Prenons deux quantités autour du point mort par exemple Q1 = 3000 et Q2 =1500 unités et
essayons de voir comment ces variations de quantités affectent-elles les BAII des deux
firmes ?
Nous remarquons que plus les coûts fixes sont élevés et plus les fluctuations des BAII sont
importantes.
Pour la firme M, les BAII varient de 25000 et de moins de 12500 contre 10000 et moins de
5000 seulement pour la firme T.
GESTION 44
Le graphique ci-dessous met en évidence cette remarque.
Montants Montants
Revenus totaux Revenus totaux
Coûts totaux
Coûts totaux
50000
20000
L’effet de levier est mesuré par un coefficient de levier d’exploitation (C.L.E.) qui nous
indique, pour un niveau donné de volume des ventes, le changement en pourcentage du
BAII qui résulterait d’un changement donné en pourcentage dans le volume des ventes.
∆BAII/BAII
C.L.E=
∆Q/Q
CLE=MCV/ BAII
Le risque financier d’une entreprise est lié à sa structure financière. L’effet de levier
financier découle de la présence des frais financiers fixes que l’entreprise doit débourser
quelque soit le niveau de son BAII. Il est mesuré par un coefficient de levier financier
(C.L.F) pour un niveau donné du BAII. En fait, le C.L.F est un indicateur de changement
relatif du bénéfice par action (BPA) dû à un changement relatif donné du BAII.
Firme M
Nombre d’action (N) = 5000 actions
Cours de l’action = 20 D/action
Firme T
Nombre d’action (N) = 2000 actions
Cours de l’action = 20 D/action
Dettes au taux d’intérêt de 10% = 60000 D
Sachant que le taux d’imposition T est de 30% et en supposant les trois hypothèses du
BAII suivantes :
BAII = 5000D /// 10000 D /// 25000 D
Nous pouvons calculer pour les deux firmes M et T les variations de leur BPA qui en
découlent :
Les variations des BPA par rapport aux BAII peuvent être représentées par le graphique
suivant :
BPA
Firme T
Firme M
Ce graphique fait apparaitre que l’entreprise T bénéficie d’un effet de levier financier au-
delà d’un BAII de 10000 par rapport à l’entreprise non endetté M. Par contre, pour un
niveau de BAII inférieur à 10000 le BPA de la firme M s’avère plus intéressant.
GESTION 47
Ou encore
100000
C.L.F= = 2,5
100000- 60000
2.3- Le levier c
∆BAII/BAII ∆BPA/BPA ∆BPA/BPA
CLC = CLE × CLF = × =
∆Q/Q ∆BAII/BAII ∆Q/Q
§1. PRINCIPE
Les flux perçus dans le futur doivent être actualisés en utilisant le coût moyen pondéré des
ressources de l’entreprise.
GESTION 48
L’application de ce principe revient à calculer la Valeur Actuelle Nette (VAN) du projet :
n
CFt
VAN - I 0 (1 K )
t 1
t
où :
En d’autres termes, la VAN correspond à la somme de tous les flux de trésorerie actualisés
engendrés par un projet à partir du moment où il serait mis en œuvre.
Finalement :
GESTION 49
2.1- Principe général
Le cash flow (CF), avant prise en compte des investissements et des opérations
exceptionnelles (notamment cession ultérieure du bien ayant fait l’objet de
l’investissement) peut être déterminé à partir du résultat net.
Dans la mesure où le résultat net intègre des charges non décaissables (dotations aux
amortissements et aux provisions) qui l’ont réduit sans, pour autant, réduire la trésorerie, il
convient de les neutraliser en les réintégrant.
S’agissant d’un cash flow avant opérations exceptionnel, le résultat net n’est pas celui issu
du compte de résultat prévisionnel mais un résultat net recalculé sans prendre en compte le
résultat exceptionnel.
En outre, dans la mesure où les cash flows sont actualisés au coût moyen pondéré des
ressources, lequel intègre le coût de la dette financière, le résultat net utilisé dans la formule
du cash flow, ne prend pas en compte les éléments financiers.
Excluant finalement les éléments financiers et exceptionnels, le résultat net utilisé dans la
formule du cash flow se réduit finalement à un résultat d’exploitation (REX) dont est
déduit un impôt théorique, correspondant à l’impôt qui aurait été payé par l’entreprise si
celle-ci ne générait aucun résultat financier et aucun résultat exceptionnel.
La formule ci-dessus suppose que les éléments encaissables sont immédiatement encaissés
et que les charges décaissables sont immédiatement décaissées.
GESTION 50
obtient en général la possibilité de payer ses fournisseurs après avoir été livrée, donc après
avoir comptabilisé une charge d’exploitation.
Il conviendrait donc de :
- déduire du résultat net, pour les neutraliser, les produits encaissables non encore
encaissés ;
- réintégrer dans le résultat les charges décaissables non encore décaissées.
Or, le compte de résultat et ses annexes ne précisent pas quelles charges ont été encaissées
et quels produits ont été encaissés.
La détermination du cash flow passe alors par la prise en compte des contreparties
comptables (au bilan) :
des produits encaissables non encore encaissés : l’augmentation des créances clients ;
En outre, le résultat d’exploitation inclut la production stockée qui est un produit qui par
définition n’a pas encore donné lieu à encaissement (car, dans cette hypothèse, il s’agirait
comptablement de production vendue). Il convient de le neutraliser ou de neutraliser sa
contrepartie comptable, à savoir l’augmentation du poste stock.
Dès lors :
Soit encore :
Finalement :
Une entreprise envisage l’acquisition d’une machine d’une valeur de 10 000DT utilisable et
amortissable en linéaire sur 5 ans.
GESTION 51
Cette machine permettra d’améliorer l’EBE de la société de 5 000DT par an. En outre, elle
devrait pouvoir être revendue 1 000DT dans 5 ans.
Sur la base d’un taux d’actualisation de 10%, recommandez-vous l’acquisition de cette
machine ?
Calcul du cash flow récurrent (avant prise en compte des opérations exceptionnelles).
Les montants ci-après sont en DT :
EBE 5000
(Dotations) (2000)
Résultat d'exploitation 3000
(IS) (900)
Résultat net 2100
Dotations 2000
Cash flow récurrent 4100
1 - 1 10%
5 5
4100 700 700
VAN - 10000 - 10000 4100
t 1 (1 10%) t
1 10%5
10% 1 10%5
Finalement : VAN = 5977 DT > 0 donc l’investissement peut être envisagé favorablement.
Une entreprise envisage l’acquisition d’une machine d’une valeur de 100 000DT utilisable
et amortissable en linéaire sur 5 ans.
GESTION 52
Cette machine permettra de fabriquer des produits qui seront vendus à un prix unitaire de
2DT. En outre, on dispose des informations suivantes :
- le coefficient de marge sur coûts variables est de 60% ;
- les charges fixes sont de 40 000DT chaque année ;
- la machine devrait pouvoir être revendue 1 000DT dans 5 ans.
Sur la base d’un taux d’actualisation de 10%, calculer le seuil de rentabilité financier de
cette machine.
Calcul du cash flow récurrent (avant prise en compte des opérations exceptionnelles).
Les montants ci-après sont en DT :
CA 2Q
Marge sur coûts variables 0,6 CA
(Charges fixes) (40000)
EBE (0,6 CA) – 40000
(Dotations) (20000)
REX (0,6 CA) – 60000
(IS) ((0,18 CA) – 18000)
Résultat net 0,42 CA – 42000
Dotations 20000
Cash flow récurrent 0,42 CA – 22000
1 (1 10%) 5 700
VAN - 10000 (0,42 CA) 22000 0
10% (1 10%) 5
1 10% 700
Donc CA 22000 5
(10000 ) 75483
5
0,42 1 (1 10%) (1 10%)
GESTION 54
CHAPITRE V : LA FONCTION MARKETING
INTRODUCTION
GESTION 55
Le rôle du marketing est d’analyser les besoins et désirs des clients, il permet de
définir la combinaison (mix) optimale des caractéristiques du produit, pouvant répondre
aux attentes des consommateurs, de la manière la plus profitable possible. En plaçant le
client au centre de sa réflexion, le marketing a progressivement évolué vers une approche
relationnelle dont le CRM (Customer Relationship Management) est censé garantir la
protection et l'amélioration au fil du temps.
L’entreprise doit en premier lieu étudier les besoins des marchés cibles et de
procéder à leurs satisfactions non seulement d’une manière plus efficace que la
concurrence mais aussi d’une façon qui préserve ou améliore le bien-être des
consommateurs et de la collectivité.
Le marketing est l’« ensemble des actions qui ont pour objet de prévoir ou de constater
et, le cas échéant, de stimuler, susciter ou renouveler les besoins du consommateur, en telle
catégorie de produits ou de services, et de réaliser l’adaptation continue de l’appareil
GESTION 56
productif et de l’appareil commercial d’une entreprise aux besoins ainsi déterminés »1. Vu
sous cet angle, « Le marketing est une fonction organisationnelle et un ensemble de
processus visant à créer, à communiquer et à fournir une valeur destinée à des clients, de
même qu’à gérer les relations avec ceux-ci de façon rentable pour l’entreprise» (American
Marketing Association, 2004).
Selon A. Zeyl, l’esprit marketing est l’«une attitude mentale profonde et permanente qui
consiste à attacher, dans la gestion d’une organisation une importance primordiale aux
relations de cette organisation avec les publics dont elle dépend et notamment avec son
marché».
La démarche marketing est le processus social, orienté vers la satisfaction des besoins et
désirs d’individus et d’organisations, par la création et l’échange volontaire et concurrentiel
de produits et services générateurs d’utilités pour les acheteurs.
1
Définition officielle du Marketing ou Mercatique défini au JO du 2 avril 1987.
GESTION 57
Figure : La démarche Marketing
Les entreprises performantes réexaminent en continu leurs activités en les replaçant dans
leur contexte d’évolution. Anticiper et s’adapter aux mutations de l’environnement
constituent deux clés de voûte pour les organisations qui veulent préserver leurs pérennités
et prospérer.
GESTION 58
En général, les opportunités se décèlent à travers l’analyse de tendances, c’est-à-dire de
lignes d’évolution majeures de la société, comme par exemple le pourcentage croissant de
femmes exerçant une activité professionnelle. Une tendance exerce une influence profonde
sur les phénomènes de consommation. La détecter suffisamment à l’avance permet à une
entreprise de jouir d’un avantage concurrentiel.
C’«l’ensemble des actes liés à l’achat ainsi que les réflexions et les influences
intervenant avant, pendant et après l’acte d’achat auprès des acheteurs et des
consommateurs de produits/ services » (Paul Van Vracem & Martine Janssens-Umflat,
1994).
Le processus d’achat est une série d’opérations mentales qui conduisent un client à
choisir et à acheter un produit. On distingue quatre étapes formant ce processus à savoir:
L’achat routinier : C’est la décision d’achat que les acheteurs ont l’habitude de
faire. Il s’agit d’un achat renouvelé périodiquement par le consommateur grâce à une
bonne connaissance du produit ou service.
GESTION 61
On peut définir un domaine d’activité à partir de trois dimensions : la catégorie de
clientèle à laquelle on s’adresse, les besoins que l’on cherche à satisfaire et la technologie
privilégiée.
Une fois les domaines d’activités recensés, il faut ensuite les analyser et les évaluer afin
de savoir s’ils doivent être développés, maintenus, exploités ou abandonnés. En clair,
l’entreprise est amenée à se poser les questions suivantes : Quelles activités sélectionner ?
Doit-on se limiter dans le nombre d’activités ou, au contraire, l’élargir ? Quels critères
retenir pour établir le choix ? Quels sont les moyens à allouer pour chacune des décisions
envisagées ?
Face à de telles conditions sur un marché, une entreprise a souvent intérêt à tenter
d’identifier un ou plusieurs sous- marchés qui lui soi(en)t plus favorable(s), c’est-à-dire
plus attractifs pour elle et compatible avec ses forces et ses faiblesses, plutôt que de
commercialiser ses produits tous azimuts.
5.1- La segmentation :
Elle consiste à identifier des sous-groupes de clients homogènes de point de vue des
attentes et des comportements d’achats de développer une stratégie d’offre adaptée aux
attentes de chaque sous-groupe ou segment. Cette segmentation se fait en fonction de
critère comme l’âge, le sexe, la région, les bénéfices recherchés, etc.
Les segments obtenus doivent avoir certaines qualités :
Homogénéité
Accessibilité
Mesurabilité
Rentabilité
Durabilité
GESTION 62
5.2- Le ciblage :
5.3- Le positionnement :
GESTION 63
§6. LE CHOIX D’UNE STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT:
Le responsable Marketing élabore la stratégie de développement en tenant compte de la
position concurrentielle de l’entreprise et des opportunités sur le marché global. Il existe en
général quatre positions possibles dans un marché : le leader qui détient la plus grande part
de marché, le challenger qui veut accroitre sa part de marché au détriment du leader, le
suiveur qui veut surtout maintenir sa part de marché à son niveau actuel et les petits
producteurs marginaux, spécialisés dans la couverture de segments particuliers (niches).
L’objectif du leader est de rester à la première place. Trois solutions s’offrent à lui :
accroître la demande primaire en trouvant de nouveaux utilisateurs ou de nouvelles
utilisations du produit, contenir l’attaque de la concurrence à l’aide de stratégies offensives
ou défensives et augmenter sa part de marché.
§7. LE MIX-MARKETING:
On désigne par ce terme le choix, puis le dosage aussi cohérent que possible, que le
gestionnaire effectue parmi l’ensemble des variables commerciales (Baranger et al., 1985).
Le mix marketing correspond donc à l’ensemble des outils dont dispose une entreprise pour
atteindre les objectifs qu’elle se fixe sur un marché choisi.
Mc Carthy regroupe les variables du mix marketing en quatre catégories qu’il appellera
les « 4 P » :
Product
Price
Place
Promotion
7.1- Le produit :
“Le produit est un bien ou un service offert sur le marché de façon à y être remarqué,
acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin.” (D’après “Marketing Management”
Kotler et Dubois Ed. Publi Union). Les types de produits sont multiples et peuvent être
classés selon différents critères (Ex : la nature des marchés auxquels les produits
s’adressent, leur durée de vie, leur tangibilité, etc).
GESTION 65
Les attributs symboliques : le contenu symbolique du produit, les objets mythiques,
etc.
Préciser la nature des attributs fonctionnels, associés et symboliques du produit permet
de caractériser la véritable valeur délivrée au client.
La politique de produit regroupe l’ensemble des décisions relatives à la vie d’un produit
ou d’une famille de produits et relevant des domaines suivants : la gestion du produit selon
les phases de son cycle de vie, la gestion de la gamme et la gestion de la marque.
GESTION 66
7.2- Le prix :
Le prix est la seule variable du marketing mix qui génère des revenus. Toutes les
autres variables n’engendrent que des dépenses pour l’entreprise. On saisit donc toute
l’importance de la fixation des prix et de leur variation.
C’est en partie le prix qui détermine le positionnement d’un produit sur un marché en
fonction de ses concurrents. Plusieurs facteurs sont nécessaires à la fixation du prix :
l’entreprise, les clients, la concurrence et l’environnement marketing.
GESTION 67
Le prix final doit respecter les lignes directrices de la politique habituelle de
l’entreprise en matière de tarification. Il s’agit d’adhérer à l’image de la firme perçue par
les clients et à son positionnement vis-à-vis de la concurrence. On distingue différentes
politiques de prix auxquelles peut recourir l’entreprise : la politique d’écrémage, la
politique de pénétration, la politique d’alignement sur la concurrence et la politique de
positionnement (à la valeur perçue).
Application :
L’entreprise X fabrique et commercialise son produit A à un prix de vente unitaire
PVu = 12d. L’étude de marché concernant les trois premiers mois de 2016 se présente
comme suit :
PRIX PSYCHOLOGIQUE
La détermination d'un prix psychologique se fait grâce à un sondage dans lequel on pose deux
questions aux sondés :
- au-dessous de quel prix n'achèteriez-vous pas ce produit, l'estimant de mauvaise qualité ?
- au-dessus de quel prix n'achèteriez-vous pas le produit, estimant qu'il est trop cher ?
A partir des résultats du sondage réalisé on calcule le :
le pourcentage cumulé décroissant des réponses " qualité insuffisante » ; le pourcentage cumulé croissant des
réponses " prix trop élevé » , le pourcentage des acheteurs potentiels.
Application : A partir des résultats d’un sondage réalisé auprès de 1 000 personnes, déterminer le prix
d’acceptabilité en complétant le tableau puis visualiser vos résultat dans le graphique
GESTION 69
100% 0%
90% 10%
80% 20%
70% 30%
60% 40%
50% 50%
40% 60%
30% 70%
20% 80%
10% 90%
0% 100%
10 € 20 € 30 € 40 € 50 € 60 € 70 € 80 €
GESTION 70
Correction
10 € 430 43 % 100 % 0 0% 0% 0%
100% 0%
9% de non consommateurs
90% 10%
80% 20%
70% 30%
73%
60% d’acheteurs 40%
potentiels
50% 50%
40% 60%
30% 70%
20% 80%
0% 100%
10 € 20 € 30 € 40 € 50 € 60 € 70 € 80 €
GESTION 71
7.3- La distribution :
GESTION 72
première a pour objectif de pousser le produit efficacement dans le canal. Pour
cela, le fabricant stimule son réseau de distribution en offrant de bonnes
conditions d’achat (remises, ristournes...) et/ou une assistance technique
(merchandising par exemple). Quant au deuxième, elle vise à tirer la vente du
produit par la demande du consommateur. Face à cette exigence, on postule que
le distributeur ne peut pas ne pas référencer le produit. Une telle politique
suppose que de gros efforts de communication soient consentis afin de
sensibiliser la cible.
7.4- La communication :
GESTION 73
La communication externe concerne l’ensemble des messages qui sortent de
la firme:
Cibles commerciales : clients actuels, clients potentiels, distributeurs et
prescripteurs.
Cibles non commerciales : l’Etat, la presse et les associations de
consommateurs.
Une fois les objectifs et les cibles précisés, il faudra choisir le ou les
moyens de communication à mettre en œuvre.
GESTION 74
GESTION 75
CHAPITRE VI : LA FONCTION RESSOURCES
HUMAINES
Nous allons étudier les points suivants : l’importance, la mission & les
objectifs, les attributions et un Exemple d’outils de GRH: méthodes de
planification des RH.
INTRODUCTION :
La GRH est l’une des principales fonctions de l’entreprise. C’est une
fonction relativement jeune car elle apparaît historiquement après les fonctions
production, commerciale ou financière. Elle s’est focalisée d’abord sur les
aspects traditionnels d’administration du personnel avant d’étendre son champ
pour définir les politiques d'emploi, de rémunération, de formation, de relations
professionnelles, d'information et de communication, etc, en visant une
performance optimale des individus dans l’organisation.
GESTION 76
SECTION 1 : IMPORTANCE DE LA FONCTION RH :
GESTION 77
Attirer les RH Politique de
Motiver et recrutement
satisfaire les Politique de
RH communication
Politique
Développer les
rémunération
RH
Plan de
Conserver les formation
RH Planification des
besoins et gestion des
carrières …
Conditions de
travail…
Animation, team
building…
GESTION 78
§1. LE RECRUTEMENT :
Cette phase est déclenchée par la vacance ou la création d’un poste. Cela
nécessite une analyse du poste existant ou une définition du poste à créer. On
formule la mission, les activités, les tâches, les moyens, les contraintes, etc. On
décrit ensuite le profil du candidat afin de déterminer les critères de sélection:
compétences, expériences, personnalité, etc.
GESTION 79
(Ex : Désigner un coach, organiser un séminaire ou des loisirs, administrer des
formations spécifiques, etc).
La notion d’effectif
Le terme effectif est d’un emploi délicat car il recouvre des réalités différentes.
L’effectif se compose des salariés liés à l’employeur par un contrat de travail,
quels qu’en soient la forme, la durée, le caractère permanent ou à temps partiel,
même si l’exécution du contrat est suspendue. Aussi est-il nécessaire de
compléter le terme effectif d’un ou plusieurs qualificatifs permettant de le
définir. Du fait des mouvements de personnel (embauches et départs) ainsi que
des changements dans l’exécution du contrat travail, il est utile de préciser le
moment de la mesure de l’effectif et la période concernée. Enfin, pour
déterminer certains seuils légaux d’effectifs, des travailleurs non liés par un
contrat de travail peuvent être pris en compte.
les salariés en CDI à temps plein et les travailleurs à domicile comptent pour
une unité ou équivalent temps plein (ETP),
les salariés en CDD, sont pris en compte au prorata du temps de présence dans
l'entreprise,
les salariés à temps partiel, sont pris en compte au prorata de leur durée de
travail.
Exemple : une entreprise, dont la durée de travail est habituellement de 40
heures par semaine, emploie :
GESTION 80
Pour les salariés à temps partiel, l’ETP correspond au produit de leur durée de
travail par la durée de travail effectuée dans l'entreprise, soit (2 x 25 heures) =
50 : 40 heures = 1,25 ETP.
Soit la somme totale des ETP 9 +1,83 + 1,25 = 12,08 ETP.
GESTION 81
Ramy 1-2-2011
Mahdi 1-6-2011 30-9-2011
Ramla 1-6-2011
Makram 1-9-2011 31-10-2011
Sami 1-10-2011
Mohamed 1-10-2011
L’effectif inscrit au 1er janvier 2011 est de dix personnes ; c’est l’effectif
initial ; L’effectif inscrit au 31 décembre 2011 est de onze personnes. L’effectif
moyen inscrit pour l’année 2011 peut être calculé de deux manières : en faisant
la moyenne des effectifs inscrits à chaque fin de mois ou plus grossièrement en
prenant la moyenne entre l’effectif inscrit au 1er janvier2011 et celui inscrit au
31 décembre 2011. Dans l’exemple, le calcul fait apparaître des chiffres assez
éloignés : 11,5 (effectif mensuel moyen) et 10,5 (effectif annuel moyen). L’écart
provient essentiellement du regroupement des départs au cours du second
semestre.
L’effectif permanent se compose des salariés titulaires d’un contrat de travail à
durée indéterminée inscrits à l’effectif pendant toute l’année considérée.
L’effectif permanent 2011 de l’entreprise X s’élève donc à sept personnes
(Béchir, Jamila, Emir, Leith, Ali, Paul, Aïcha)
En effet :
GESTION 82
Effectif fiscal= effectif initial + entrées de
l’exercice
Seul Sami, dont l’ancienneté n’est pas suffisante ne reçoit pas de rémunération
pendant le congé de maladie. Ali, dont l’ancienneté dépasse un an, continue à
percevoir sa rémunération et fait partie, au 31 décembre, de l’effectif payé.
Au 31 décembre 2011, une partie du personnel de l’entreprise X se trouve au
travail, une autre partie en congé de maladie, payé ou non, et certains enfin
prennent à ce moment une partie de leurs congés payés annuels.
C’est le cas de Emir et de Leith, qui ne sont donc pas au travail à cette date.
GESTION 83
L’effectif au travail s’élève donc, au 31 décembre 2011, à 7 personnes : Béchir,
Jamila, Paul, Aïcha, Ramy, Ramla, et Mohamed. La notion de travail effectif est
importante. Elle désigne toute période de travail effectué dans l’entreprise et
intervient notamment pour calculer les droits à congé.
Emir et Leith, en congés payés font donc partie au 31 décembre, de l’effectif
présent, qui s’élève à 9 personnes (7+2).
Ali, en congé de maladie, est cependant rémunéré, Il fait partie de l’effectif
payé. L’effectif payé au 31 décembre est donc de 10 personnes (9+1).
Sami, en congé de maladie, non rémunéré, fait partie de l’effectif inscrit, bien
que son contrat soit suspendu. L’effectif inscrit est donc de 11 personnes (10+1).
GESTION 84
Les intervenants internes et externes.
GESTION 85
SECTION 4: EXEMPLE D’OUTILS : METHODES DE
PLANIFICATION DES RH
Pour prévoir les besoins en ressources humaines pour les années à venir, il
faut identifier clairement: le type de compétences nécessaires, le nombre de
postes à pourvoir, ainsi que le moment le plus approprié pour l’embauche de
personnel.
GESTION 86
Formule de calcul de l’écart effectif prévisionnel-besoins
Effectifs actuels
- Départs
Si (+) sur-effectifs
GESTION 87
APPLICATION :
GESTION 88
Représentez la pyramide des âges de cette entreprise puis répondez aux
questions suivantes:
Que remarquez-vous?
2. Quel est l’intérêt de cette pyramide des âges pour l’entreprise ?
CORRECTION :
Que remarquez-vous?
Ici cette pyramide des âges est assez mal équilibrée car il y a de
nombreux quadragénaires et peu de jeunes;
GESTION 89
L’entreprise manque de sang neuf qui pourrait éviter sa sclérose;
(paralysie, inertie, manque de dynamisme, de créativité,
d’initiative)
GESTION 90