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Pré requis : La familiarité avec les notions utilisées en gestion des entreprises est souhaitée. Les
termes employés dans le cours sont définis.
Consignes : Pour approfondir ses connaissances, l’apprenant est invité à consulter la littérature
abondante qui est consacrée aux systèmes d’information.
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5.1 Les principes de l’organisation du travail ............................................................................ 45
5.2 Les instruments de l’organisation du travail ....................................................................... 46
5.3 La méthode d’organisation du travail ................................................................................. 46
B. Le système d’information stratégique (SIS) .............................................................................. 47
Chapitre 2. Les outils du système d’information .............................................................................. 47
A. Les outils graphiques de l’analyse de systèmes ....................................................................... 48
1. L’organigramme ................................................................................................................ 48
2. L’organigramme de systèmes ............................................................................................ 49
3. Le tableau de répartition du travail................................................................................... 49
4. Le décompte du travail ...................................................................................................... 49
5. Le diagramme de Gantt ..................................................................................................... 49
6. La ligne d’équilibre ................................................................................................................ 50
7. La méthode Pert .................................................................................................................... 51
8. Analyse, conception et contrôle des formulaires.................................................................. 51
B. Techniques statistiques ............................................................................................................. 52
Meilleure conception d’un produit ................................................................................... 52
- Autres domaines d’application.......................................................................................... 53
C. Techniques de contrôle des systèmes...................................................................................... 54
1. Le contrôle ABC ................................................................................................................. 54
2. Courbe d’accoutumance ....................................................................................................... 55
3. Recherche opérationnelle pour l’analyste de systèmes ....................................................... 55
D. L’informatique dans les systèmes d’information de gestion ................................................... 56
1. Le Data Warehouse ........................................................................................................... 57
2. Les systèmes d’information intégrés (ERP) ....................................................................... 57
E. Etude en dix étapes des systèmes d’information de gestion ................................................... 57
Conclusion ..................................................................................................................................... 58
Bibliographie.................................................................................................................................. 58
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LES SYSTEMES D’INFORMATION
INTRODUCTION
Les systèmes d’information existent depuis le jour où des hommes se sont groupés pour
atteindre un objectif commun. Au fil des années, ces systèmes ont pris la forme de
rapports de situation a posteriori, mais loin d’aider les dirigeants { gérer leurs
entreprises, ils sont { l’origine du phénomène quasi universel de redressement successif
des organisations de crise en crise
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2- Un ensemble de technologies se développent de telle sorte { en faciliter l’usage.
Une entreprise mal gérée serait une entreprise qui ne s’intéresserait pas { la
valorisation de l’information initiale.
A contrario, une entreprise bien gérée sera une entreprise qui va valoriser
l’information initiale en la faisant circuler et en la stockant.
La bonne gestion de l’information sera source de gains multiples pour
l’entreprise.
Les systèmes d’information entraînent une modification forte du management de
l’entreprise.
Comme on peut le constater, cette définition couvre les composantes clés de toute
entreprise.
Si l’on fait abstraction de toute référence { des profits éventuels, on peut dire que la
définition que nous venons de donner, s’applique aussi bien { n’importe quelle
organisation, qu’il s’agisse d’une administration, d’une collectivité ou d’une œuvre de
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bienfaisance. Ce domaine d’application générale vaut également pour les systèmes
d’information de gestion qui nous intéressent dans ce cours. Les outils et techniques
qu’ils utilisent sont universellement applicables là où des hommes, des matières, des
machines et des capitaux se trouvent réunis (quelles qu’en soient les proportions) pour
atteindre un but.
Le présent cours reprend pour l’essentiel le contenu d’un enseignement qui avait été déjà
donné. La nouvelle mouture comporte de nouveaux concepts assortis d’exemples pour
étayer nos développements et de figures en guise d’illustration.
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Première partie : Présentation et analyse des besoins d’information
dans l’entreprise
Un système est un ensemble d’éléments reliés par un ensemble de relations. C’est un outil de
modélisation permettant de représenter et d’analyser des complexes d’éléments
caractérisés par leur nombre élevé et un réseau de relations imbriquées (J. W. Forrester,
1965).
Cependant, la notion de système n’est pas nouvelle en soi. C’est son application {
l’entreprise qui est nouvelle (on parle de management systémique).
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pas absolue, mais plus ou moins pertinente. On connaît quelques objectifs. On
avance l’idée de la pertinence des modèles.
- Le réductionnisme et le globalisme : l’approche cartésienne s’appuie sur le
réductionnisme. La connaissance et la science procèdent par décomposition. On
réduit en divers éléments, puis on reconstruit. Les systémistes insistent sur le
globalisme. On ne peut procéder par agrégation, les différents éléments ne sont
que les éléments d’un tout.
- Le causalisme et le finalisme : l’approche cartésienne retenait le causalisme. Il
était ainsi toujours possible de remonter jusqu’{ une cause ou des causes finales.
La logique systémique considère qu’un système est efficace en mécanique
lorsque l’on a quelques variables. Lorsque les variables sont nombreuses et que
les complexes sont organisés, le causalisme n’est plus d’aucune utilité (il y a trop
d’interdépendances) Il est donc nécessaire de raisonner { partir des structures. Il
existe des relations stables entre les éléments. Les systèmes sont finalisés, et
fonctionnent comme s’ils avaient un but. Il y a existence d’un véritable projet.
- L’exhaustivité et l’agrégativité : La démarche cartésienne repose sur
l’exhaustivité. On peut comprendre et percer tous les secrets du monde, c’est
juste un effort scientifique. Les systémistes considèrent que l’on ne peut pas tout
prendre en compte. La science est obligée de simplifier. Toute représentation doit
simplifier et sélectionner un certain nombre de variables. On peut toujours
discuter une théorie, un modèle.
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entreprise) ; sa diversité, il existe en effet un ensemble d’états possibles du
système ; sa finalité, le système est en effet organisé autour d’un ou plusieurs
objectifs (ce ou ces derniers varieront en fonction de sa situation).
Il est également possible d’établir une typologie des systèmes sur la base de
certaines propriétés. Un système peut être concret (existence matérielle) ou
abstrait (les éléments de ce système sont des concepts ou des procédures) ;
finalisé (il est alors affecté d’un ou plusieurs objectifs précis) ou non finalisé ;
ouvert (il a des relations avec son environnement) ou fermé (isolé du monde
ambiant).
Dans cette configuration du système, l’entreprise pourrait être associée à
système organisé (car doté d’une structure), dynamique (elle évolue en
permanence), finalisé (existence d’objectifs), ouvert (l’entreprise est en relation
avec son environnement), et régulé (elle s’adapte en permanence pour atteindre
ses objectifs).
B. La théorie du management
Elle apparaît suite { la croissance forte du Japon. Le Japon bénéficierait d’un
avantage organisationnel. Il s’agit de la critique du taylorisme qui reposait
sur une main-d’œuvre sans qualification, or cette catégorie de la force de
travail s’est amoindrie. Il s’agit de développer l’autonomie des salariés et leur
créativité et mieux utiliser les équipements. Il est nécessaire d’intégrer les
travailleurs dans l’entreprise. Il faut se soucier d’eux, leur donner un profil de
carrière, les motiver aux résultats de l’entreprise, développer l’aspect
humanitaire de l’entreprise. Le taylorisme concernait l’Organisation
Scientifique du Travail (OST). Il s’agit également de la critique du fordisme,
car on assiste à la disparition de la standardisation. On recherche aujourd’hui
la différenciation des produits et la flexibilité, or le fordisme est trop rigide et
statique.
D’autre éléments sont pris en compte pour aller vers une politique
systémique : il y a un lien étroit entre l’organisation technique et sociale de
l’entreprise (ce qui justifie le recours aux méthodes systémiques) ; importance
des phénomènes non quantifiés (problème de qualité) ; problèmes de souplesse
(environnement très aléatoire) ; problèmes de fluidité de l’entreprise (il faut
raccourcir les cycles de production) ; importance de l’intégration des diverses
activités (les optimisations partielles sont insuffisantes, il faut une
optimisation globale) ; critique de la direction par objectifs (de gros
investissements qui figent l’entreprise ; on tente de décloisonner l’entreprise (il
faut faire bénéficier { l’ensemble de l’entreprise la circulation de
l’information).
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L’entreprise va s’efforcer d’avoir deux objectifs : une organisation
technologique intégrée (complémentarité, cohérence…) C’est une
organisation de flux de communication. L’information devient fondamentale.
Une organisation sociologiquement intégrée (les relations du travail, les
qualifications….).
- Le modèle néo-taylorien est juste une reprise du modèle taylorien sur lequel on
greffe les nouvelles technologies. Il est rigide, pas de motivation du salarié au
développement de l’entreprise. Fonctionne dans certains secteurs de
consommation de masse (ex. électronique de masse, TV…)
- Le modèle Californien procède à une requalification du travail, fini les ouvriers
non qualifiés. On cherche à intégrer les salariés. On va individualiser les ouvriers.
Le salarié est seul face { l’entreprise, on casse les syndicats, on impose un
consensus interne très important (cependant risque de conformistes et
d’explosion incontrôlée. Les grèves sauvages).
- Le modèle Saturnien (projet de General Motors). On met l’accent sur la
requalification du travail, il faut plus d’ouvriers qualifiés. Développement de la
participation des salariés. L’emploi est garanti { vie (pratique dans les
entreprises japonaises). Les divergences d’intérêt et les conflits sont admis. Pas
de consensus interne. Il faut traiter institutionnellement les conflits, on donne
une place aux syndicats
On s’intéresse également aux relations entreprise – environnement. Ces relations
peuvent être retracées à travers trois (03) images.
- L’entreprise en économie de production : la dynamique est impulsée par la
fabrication, un environnement peu structuré, fonction de la demande.
L’entreprise est une transformation d’inputs. La politique de la firme revient {
optimiser les techniques de production.
- L’entreprise en économie de marché : les biens sont de plus en plus
sophistiqués, l’environnement bouge, il faut vendre avant de produire. Cette
politique vise avant tout une adaptation aux différents marchés.
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- L’entreprise comme système ouvert sur l’environnement : on va agir sur
l’environnement pour le structurer. On impose certains produits. On a une
stratégie dynamique. On modifie { la fois l’entreprise et l’environnement. Mise en
place d’une véritable stratégie de développement. La fonction Marketing se
développe. Une gestion de plus en plus complexe, d’où la nécessité de
l’intégration, on raisonne en systèmes
Ainsi l’analyse systémique de l’entreprise présenterait un triple intérêt.
b)- Elle rend ensuite possible par simulation l’étude des conséquences d’une
décision ou d’un programme.
Une classification en termes de flux retient le sous-système physique géré par les
flux réels (personnes, matières premières…), le sous-système financier géré par les
flux de capitaux (entrées, sorties) et le sous-système d’informations (stockage,
traitement…). Ces flux circulent au moyen de réseaux de communication sous le
contrôle de décideurs qui les transformeront en action.
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considérées comme les deux faces d’une même pièce, l’information n’ayant
dans les organisations, d’autre raison d’être que la décision.
1. Définition de l’information
Les définitions de l’information proposées par le « Larousse » (action, état,
ensemble d’états, contenu, contenant)
- «Action d’informer, de mettre au courant d’évènement. »
- « Nouvelle, renseignement que l’on communique…ou que l’on obtient. »
- « Ensemble des connaissances acquises sur quelqu’un ou sur quelque chose. »
- « Contenu proprement dit des messages transmis. »
- (Cybernétique) « signal par lequel un système donne connaissance de sa position
à un autre. »
Autres définitions empruntées à plusieurs spécialistes du domaine
Dès 1949, W. Weaver distinguait trois niveaux dans la communication, et par là dans
l’information.
- Le Niveau A : le problème technique. Avec quelle précision les symboles à communiquer
sont-ils transmis ?
- Le Niveau B : le problème sémantique. Avec quelle précision les symboles transmis
apportent-ils la signification désirée ?
- Le Niveau C : le problème de l’utilité. La signification transmise a-t-elle affecté la conduite
dans le sens désirée ?
« Nous définissons l’information comme distincte de la connaissance, pour laquelle nous ne
disposons pas de mesure numérique. Notre définition statistique de l’information est basée
sur la rareté : si une situation est rare, elle contient de l’information »
La définition de J. Arsac, 1970, p. 27 :
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« Une information est une formule écrite susceptible d’apporter une connaissance. Elle est
distincte de cette connaissance… Cette définition est un principe fondamental de
l’informatique… Il est juste- précise-t-il – de parler de l’action d’ « informer », ou de
« donner une forme » à une connaissance, pour en permettre la communication ou la
manipulation… »
Quiconque a eu l’occasion de décider et de voir décider, conviendra que l’on achète parfois
fort cher des informations dont il était prévisible que la valeur était nulle ou quasi nulle, par
la simple application de cette formule : toute information qui n’est pas susceptible de
modifier une décision que l’on s’apprête à prendre (qui ne change pas notre représentation)
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ou plus généralement, toute information entraînant des décisions dont les conséquences
pratiques ne seraient pas différents de celles résultant de décisions prises sans disposer de
cette information a une valeur nulle ou faible.
Pour C. H. Kriebel et al, 1971, p. 16 : « Le premier problème rencontré dans l’étude d’un
système d’information est… d’essayer de le définir ! » Certains vous donneront des réponses
qui se borneront à l’énumération de quelques finalités du genre « réunir les informations
nécessaires pour bien gérer – pour bien décider », sans être capables de vous dire ce qu’ils
entendent par « informations nécessaires pour… »
Nous pensons que l’on peut retenir la définition suivante de trois bons auteurs américains
qui a le mérite d’être succincte. Pour ces trois auteurs, le système d’information : « … La
combinaison formalisée de ressources humaines et informatiques résultant de la collecte,
de la mémorisation, de la recherche, de la communication et de l’utilisation de données en
vue de permettre un management efficace des opérations au sein d’une organisation… »
(N. C. Churchill, C. H. Kriebel, A. C. Stredy, 1965, cité par B. Hedberg, 1970, p. 7.)
Trois (03) confusions obèrent la conception d’un système d’information dans une
organisation :
La démission implicite du manager devant l’expert informaticien, démission qu’il est loisible
d’observer en permanence dans presque toutes les organisations, trouve probablement sa
raison dans cette imbrication implicite des notions d’information et d’informatique, voire
d’ordinateur. P. Mathelot, (dans H. Hierche, 1970, p. 309) : « Un véritable système de
direction intégrée (Information Management System) est un système informatique ». Or,
cela n’est pas tout à fait exact, car « … le système informatique est, et n’est qu’un des
éléments du système d’information formalisé de l’organisation. Il faut comme tel, le
connaître ; et, le connaissant, il faut savoir le traiter – de temps en temps - comme une
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boîte noire – pour pouvoir prêter plus d’attention aux autres éléments du système : les
réseaux de communication, les informations… et les hommes ! » Le système d’information
ne se réduit pas au système informatique. L’informatique n’est qu’une partie du système
d’information. Le système d’information englobe tout ce qui touche à l’information : les
procédures manuelles, les circuits des informations. Les dispositifs de saisie et de
transmission des données, les méthodes d’obtention et de présentation des documents, etc.
En fait, la mise en place d’un système d’information est une activité qui déborde le cadre des
ordinateurs.
Les informations utilisées dans l’entreprise sont liées entre elles et forment un sous-système
de l’entreprise. La systémique a permis de prendre en compte le rôle essentiel joué par
l’information dans la gestion. De plus, elle a amélioré le cheminement de l’information dans
l’entreprise. L’informatique complète cette conception avec la mise au point du traitement
automatique de l’information.
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Fig. 1.- Système d’information et système de décision
a) La nature de l’information
Pour Robert Reix (in « Systèmes d’information et management des entreprises » - Vuibert,
2011), « informer c’est fournir des représentations pour résoudre des problèmes ; ces
représentations doivent être adaptées au contexte d’utilisation ». Nécessité de faire une
distinction entre signal et information : le gestionnaire effectue toujours une représentation
d’une situation réelle sans connaissance parfaite des « états du monde ». L’information « est
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ce qui nous apporte une connaissance, qui modifie notre vision du monde, qui réduit notre
incertitude ; c’est un renseignement ».
Ainsi que nous l’avons dit, l’information comprend deux (02) dimensions : une dimension
technique et une dimension sémantique. Cinq (05) critères permettent de définir la qualité
d’une information :
L’information n’a de valeur qu’en raison de l’usage qui en est fait. Plusieurs raisons majeures
nous permettent de comprendre ce besoin :
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- Les obligations légales.
- Le besoin de coordination.
- La préparation des décisions.
Michel Chobron et Robert Reix (1987) ont distingué quatre usages possibles de l’information
et des technologies de l’information :
Des échanges d’informations permettent d’assurer la coordination entre les activités des
différents membres de l’organisation. L’information en tant qu’instrument de
communication occupe une place importante dans la politique commerciale de l’entreprise
(volet communication).
- Le type d’information
- Le flux de l’information
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Le type d’information
- L’information de fonctionnement
- L’information d’influence
- L’information d’anticipation
Le flux d’information
- Les flux internes à l’entreprise
- Les flux orientés de l’intérieur vers l’extérieur de l’entreprise
- Les flux orientés de l’extérieur vers l’intérieur de l’entreprise
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Œ : Le point de vue du décideur (Il s’interroge sur l’origine de l’information et dessine le SI en
conséquence)
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Fig. 3. – Le modèle des quatre flux
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à travers le système organisation pour mieux identifier l’origine et la répartition des
informations qui les représentent, directement ou non.
La plupart des experts et spécialistes en théorie des systèmes d’information ont
adopté une seule et même typologie des ressources (des flux) qui circulent à travers
une organisation. Ici, nous avons choisi de retenir le schéma de base proposé par
IBM (S. D. Catalano et P. D. Walker) pour organiser le SI d’ensemble d’une
organisation. Ce schéma s’appuie sur les quatre flux caractérisant la gestion des
quatre ressources de base (argent, équipements, matériaux et services et
personnel) :
- Le flux des produits ;
- Le flux de la structure ;
- Le flux du personnel ;
- Le flux monétaire (ou « cash-flow ») (voir schéma ci-dessus).
A ces quatre flux, il faut ajouter un cinquième flux, d’une ressource habituellement
rare, et qui est quasi indépendante des quatre premières, ignorée le plus souvent par
la littérature du management : « les idées »
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Deuxième partie : description des techniques et outils permettant le
traitement de l’information
L’information enregistrée est un bien résultant, dépendant, abstrait, qui n’est créé par
l’homme que pour faciliter la gestion des quelques ressources rares qui lui apportent
subsistances et raisons de vivre !
L’objectif du management n’est pas d’abord de gérer l’information, il est de gérer des
ressources physiques rares. L’artificielle ressource « information » peut l’y aider, sans plus :
elle est une prothèse, un lubrifiant.
Les informations qu’il traite, concernant l’intérieur de l’entreprise, portent sur son passé. Le
SIG n’est cependant pas suffisant. L’entreprise est un système ouvert, il est également
important pour elle, de déceler les changements et de les anticiper.
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1. Naissance d’un système d’information de gestion
Les entreprises naissent généralement comme une idée jaillit dans l’esprit d’un homme
(ou d’une femme), qui rassemble ensuite d’autres personnes partageant un même point
de vue (ou s’aventurent seules) et investit les ressources financières et humaines. La
genèse d’une entreprise peut être un exemple utile pour étudier et analyser l’évolution
d’un système d’information de gestion.
Dès que l’entreprise survit et se développe, un seul homme ne peut plus en contrôler
toutes les activités. Il s’aperçoit, en effet, qu’il doit être { plusieurs places en même
temps pour planifier, diriger, coordonner, analyser et contrôler (c’est-à-dire gérer)
toutes les activités de son entreprise.
Très vite, il va se rendre compte, que les réunions en face à face pour la résolution des
problèmes, le transfert des informations et le contrôle des performances, qui suffisaient
lorsque l’entreprise était petite, représentent plus tard une tâche trop lourde et qui
prend trop de temps. En d’autres termes, le propriétaire chef d’entreprise se trouve
submergé dans un réseau complexe de tâches intimement liées qu’il doit déléguer. Il
reconnait qu’il a besoin de se faire aider s’il veut que son entreprise continue de se
développer, et il embauche quelqu’un pour le seconder dans ses fonctions de gestion.
Il faut bien voir que tant qu’il était le seul propriétaire et dirigeant, toutes les actions
relevaient, par définition, de la direction. Cependant, { partir du moment où il s’adjoint
un second directeur, on commence { avoir besoin d’une définition plus précise de ce
qu’est la direction.
Pour être efficace, un système d’information de gestion devrait être mis au point par des
gens compétents, qui ont le souci de structurer le système de façon qu’il réponde aux
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objectifs de l’organisation et aux réalités de son environnement intérieur et extérieur.
Malheureusement, l’expérience révèle qu’un système d’information de gestion évolue
souvent par à-coups pour satisfaire des besoins subits et faire face à des crises
imprévues.
Le terme gestion est un des plus populaires de notre époque. On en parle beaucoup,
mais la définition en est rarement explicite, bien que l’on en use et l’on en abuse. On
pourrait le définir comme suit : la gestion est le choix rationnel de lignes d’action
dans le dessein d’optimiser les corrélations existant entre les hommes, les matières,
les machines et les capitaux, pour la survie et l’expansion de l’organisation. Cette
définition est utile, parce qu’elle englobe les trois (03) éléments essentiels de toute
activité de gestion, à savoir la planification, l’analyse et le contrôle
Planification
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b – Choisit les lignes d’action pour atteindre ses buts.
Analyse
Contrôle
a°) Etablit une corrélation entre les hommes, les matières, les machines et les capitaux
en vue d’obtenir des résultats optimaux.
b°) Modifie le plan ou les conditions d’exploitation qui ont abouti { des résultats non
conformes au plan.
Les éléments essentiels de gestion ont existé de tout temps et chaque nouvelle arrivée
ajoute de la complexité une situation qui était déjà bien complexe. En effet, plus il y a de
responsables, plus on demande { un système d’information. La résolution de problèmes
de gestion, les échanges d’informations et le contrôle des performances impliquent
l’établissement de circuits de communication plus officiels conçus pour l’acheminement
non seulement des rapports sur les conditions du système, mais aussi des informations
clés pour la planification, l’analyse et le contrôle.
A l’origine, le dirigeant propriétaire lorsqu’il était tout seul, conduisait les affaires de
l’entreprise comme il l’entendait ({ son gré), mais dès que d’autres responsables entrent
dans l’organisation, les activités de planification, d’analyse et de contrôle doivent être
soigneusement coordonnées. Il faut alors délimiter les domaines d’autorité et de
responsabilité. Il faut, en outre, établir des circuits de communication entre les différents
responsables des décisions, de telle sorte qu’ « une main sache ce que l’autre fait ». La
responsabilité personnelle relativement simple d’un individu a été remplacée par
l’interaction infiniment plus complexe de deux ou plusieurs personnes s’efforçant de
diriger des divisions d’une même organisation.
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1.2 Le système d’information de gestion
Ce courant d’information donne un état permanent de tous les éléments qui influent sur
la survie et l’expansion de l’organisation. Il est important de prendre conscience qu’un
nombre considérable de ces bribes d’informations émanent, pratiquement { chaque
minute, de l’interaction d’une organisation avec son environnement. En effet, chaque
activité d’une organisation contribue à générer ce type de données. Recettes, dépenses,
communications, commandes, demandes d’approvisionnement, calendrier de
production, changement de conception, coûts et temps standards, changements des
salaires et des rémunérations, déclarations fiscales, activités qui contribuent au flot de
données générées et traitées quotidiennement.
Ce réseau de décision avec retour des informations fait partie intégrante de l’anatomie
d’un bon système d’information de gestion.
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En résumé, un système d’information de gestion répond aux besoins des dirigeants
en matière de données précises, opportunes et intéressantes pour planifier, analyser
et contrôler les activités de l’organisation, et en optimiser ainsi la survie et
l’expansion. Le système d’information de gestion fournit à la direction les moyens
d’entrée, de traitement et de sortie des données, ainsi qu’un réseau de décision avec
retour des informations, afin de l’aider à s’adapter aux changements en cours et à
venir de l’environnement intérieur et extérieur de l’organisation.
Un bon système d’information de gestion saisit les données le plus près possible de leur point
d’origine, puis les canalise vers les postes de traitement de l’information, où elles sont classées,
calculées, résumées et mises en forme pour être communiquées aux responsables des décisions.
De nos jours, la majeure partie de ces tâches est effectuée électroniquement, { l’aide
d’ordinateurs et de matériel électronique annexe.
Les éléments clés du système d’information de gestion sont les capteurs qui saisissent les
données dès leur apparition, les voies de traitement et de retour des données, l’analyse des
données par comparaison aux plans et aux normes, et les décisions d’action qui, lorsqu’elles
sont mises en œuvre, aboutissent au contrôle de gestion de l’organisation.
29
- Et le contrôle.
Saisie des données et traitement
Les données d’entrée (quantités de matières premières, livraisons, prix, coûts de la main-
d’œuvre, etc.), les données d’exploitation (rythmes de production, coûts d’usinage, travaux en
cours, stocks, etc.) et les données de sortie (produits finis, niveaux des stocks, ventes, dates
d’expédition, etc.) sont saisies par voie manuelle, soit par des capteurs mécaniques,
électromécaniques et électroniques (dispositif d’enregistrement des données) et transmises par
les voies de communication à une ou plusieurs unités de traitement (peut-être un ordinateur).
Analyse de réinjection
Les données d’entrée, d’exploitation et de sortie sont comparées aux plans et aux normes
d’exploitation déterminées par la direction sous forme de tables, de niveaux de production, de
prévisions de ventes, de budgets de dépenses, de calendriers de production et d’autres normes
quantitatives spécifiques.
Sur la base de l’analyse des différences de données réinjectées par rapport aux plans et aux
normes, la direction peut décider de suivre une des lignes d’action suivantes.
1. Modifier les plans ou les normes en fonction des changements des hypothèses de base
qui furent posées lors de leur élaboration.
2. Changer les conditions d’entrée, d’exploitation ou de sortie (lorsque c’est possible), de
façon à ramener la performance réelle dans le cadre des normes et des plans.
3. Ne rien faire.
4. Une combinaison des mesures énoncées ci-dessus.
Décision d’action et contrôle
La solution choisie est la décision de la direction. Choisir de ne rien faire (la solution 3) est tout à
fait une décision. Toutes les décisions prises par la direction, même s’il s’agit de ne rien faire,
doivent suivre un circuit de communications descendantes, afin de s’épargner de fournir des
efforts vains.
30
appliquée, il n’y a pas de véritable décision d’action, et le contrôle de la direction ne s’est pas
exercé. Le choix d’une solution et sa mise en application sont l’essence même du contrôle et
justifient l’existence d’un système d’information de gestion. Le contrôle est le moment de vérité des
dirigeants. En effet, ce n’est que dans la mesure où l’organisation réagit { leurs décisions d’action
que les responsables sont véritablement les dirigeants de l’entreprise. L’exercice du contrôle est
l’exercice de la direction
Une fois conçue, la fonction d’un système d’information de gestion consiste { fournir aux
responsables de la prise de décision des données précises en temps voulu, leur permettant de
prendre et de faire appliquer les décisions nécessaires pour améliorer les relations existant
31
entre les hommes, les machines, les matières et les capitaux, en vue d’atteindre au mieux les
objectifs que l’organisation s’est fixés.
En d’autres termes, le tout premier objectif d’un système d’information de gestion est de
doter l’organisation d’un mécanisme d’exercice de la direction.
Après avoir dit quel est l’objectif recherché par la direction d’une entreprise, lorsqu’elle décide
de mettre en place un système d’information de gestion et les différentes étapes de la conception
d’un tel système, nous allons présenter maintenant quelques outils et techniques capables de
faciliter la conception et la mise en œuvre de systèmes d’information pour atteindre cet objectif.
Pour ce faire, nous allons consacrer le point 2 à l’analyste de systèmes qui est la personne qui
conçoit les systèmes d’information.
Dans le point 5 nous aborderons le volet « organisation du travail » qui est un instrument
essentiel de l’analyse des systèmes.
En ce qui concerne les points mentionnés dans les chapitres ci-dessus cités, relatifs aux outils et
aux techniques, nous nous limiterons uniquement à en décrire les principes généraux ainsi que
le rôle de chacun d’eux dans la conception et le fonctionnement d’un système d’information de
gestion que l’on voudrait efficace.
32
2. L’analyste de systèmes
L’analyste de systèmes est généralement celui qui prévoit le système d’information, qui en
analyse la performance et en étudie les améliorations possibles. Ce n’est pas un cadre
opérationnel. Il conçoit les systèmes d’information pour la gestion de l’exploitation. Ce qui peut
bien vouloir dire que c’est une personne qui n’est pas directement mêlée à la marche de
l’entreprise pour laquelle il a conçu et mis en œuvre le système d’information. Et c’est l{ toute la
contradiction : on pense et les autres exécutent. Or il est clair qu’une telle façon de voir les
choses ne peut qu’être préjudiciable au bon fonctionnement de l’entreprise. C’est pourquoi, il
est nécessaire de bien définir les termes analyste de systèmes et dirigeant de l’entreprise.
Un analyste de systèmes est une personne qui conçoit les systèmes d’information
dans le dessein d’optimiser les relations mutuelles entre les hommes, les matières,
les machines et les capitaux.
Le dirigeant d’entreprise est celui qui choisit les lignes d’action afin d’optimiser les
relations mutuelles entre les hommes, les matières, les machines et les capitaux.
Une lecture rapide montre que ces deux définitions sont très proches et pourtant il y a des
confusions qu’il ne faut pas faire :
33
C’est le cadre qui doit être l’analyste de système clé. La planification stratégique,
l’analyse opérationnelle, et la conception fondamentale du système d’information de
gestion doivent incomber { ceux dont dépend la survie de l’entreprise : les dirigeants des
départements opérationnels.
Quant à l’analyste de systèmes professionnel, il faut le considérer comme un technicien
spécialisé capable de comprendre les ramifications techniques de la théorie de
l’information, les forces et les faiblesses des différents matériels de traitement des
données. Il lui faut également être familiarisé avec les outils et les techniques d’analyse
des systèmes. Dans ce domaine, sa compétence doit dépasser celle du responsable du
service opérationnel. Il à un rôle bien défini- c’est celui d’un conseiller technique.
Le dirigeant qui accepte de jouer le rôle d’analyste de systèmes, découvrira que son
expérience lui a permis de développer en lui l’outil essentiel { la planification, { l’analyse
et à la conception des systèmes : la créativité. Le dirigeant, chaque jour que Dieu crée,
découvre qu’il doit toujours apporter des solutions nouvelles, parce que chaque jour
s’accompagne d’un lot de nouveaux problèmes. Or l’art d’apporter des solutions
nouvelles { des problèmes anciens, ou d’adapter d’anciennes solutions à des problèmes
nouveaux, c’est de l’innovation. Les dirigeants doivent donc être des innovateurs.
L’innovation et la créativité signifiant pratiquement la même chose, on peut dire que le
dénominateur commun de l’activité des dirigeants est la créativité. Une meilleure
compréhension de ce concept peut permettre au dirigeant analyste de systèmes de
mieux l’utiliser dans l’application des techniques de planification, d’analyse, et de
conception des systèmes.
34
2.2- Etapes de la créativité
La planification peut être définie come étant la sélection rationnelle des lignes d’action en vue
d’atteindre des buts déterminés. Appliquée au domaine de l’analyse des systèmes d’information
de gestion, on peut dire que la planification est l’évaluation systématique des différents degrés
de risque associé aux diverses combinaisons possibles d’hommes, de machines, de matières, et
de capitaux, puis la sélection de lignes d’action pour maximiser l’efficacité de l’organisation dans
le cadre de la réalisation de ces objectifs prédéterminés.
Par conséquent, un système d’information efficace doit faire partie intégrante de la fonction de
planification. Les spécialistes doivent prévoir un réseau de circuits de communications pour la
réinjection, l’analyse et le contrôle des informations.
L’objectif de la fonction de planification est de faire une ébauche des lignes d’action et de poser
des normes pour mesurer la performance.
Le système d’information de gestion fournit les moyens de mettre en œuvre les fonctions clés de
la gestion.
35
Contrôle – décisions d’action requises, conformément { la phase d’analyse, pour exécuter le
plan.
Les procédures de planification varient d’une entreprise { une autre, mais le cycle de
planification reste dans les grandes lignes le même : on peut commencer par envisager la
méthode de détermination des objectifs, puis fixer la durée du plan, constituer la commission de
planification, prévoir les données statistiques clés, préciser les éléments quantitatifs du plan et,
enfin, concevoir le système d’information de gestion nécessaire au traitement des données, à
l’analyse des résultats, et au contrôle de l’exploitation.
Avec l’avènement du management moderne, un nouveau vent a soufflé : il est admis de plus en
plus couramment que les responsables des décisions participent à la planification, dans la limite
de leurs domaines de responsabilités. En d’autres termes, les exécutants ont un rôle { jouer dans
la détermination des buts et des contraintes { l’intérieur desquels ils évoluent. Ils pourront ainsi
prendre leurs propres décisions tout en connaissant le contexte du plan qu’ils sont censés
suivre.
La planification au niveau de l’organisation définit les règles du jeu, tandis que chaque
responsable de service fonctionnel interprète les règles et les transforme en lignes d’action et en
objectifs conformes à la réalité de sa situation.
L première étape de la planification consiste { déterminer les objectifs, c’est-à-dire les buts à
long terme de l’entreprise ou de l’organisation. Les procédures de détermination des objectifs
varient d’une entreprise { l’autre. Dans certaines entreprises, on demande au chef d’entreprise
de faire un exposé général de ce qu’il croit être les buts de l’organisation qu’il dirige. Une autre
méthode consiste { demander { tous les cadres et jusqu’au plus bas de l’échelle, de formuler de
façon détaillée ce qu’ils croient être les objectifs de la société. Ensuite une synthèse est faite par
les cadres supérieurs, regroupant toutes les meilleures idées. Une autre solution consiste à
convoquer une réunion des responsables clés de la prise de décision et du chef d’entreprise
36
dans l’intention déterminée de définir les objectifs de la société. Ce procédé peut être intéressant
{ condition que le chef d’entreprise tienne compte des opinions de ses subordonnés. Enfin, la
méthode la plu indiquée consiste à laisser les responsables des services opérationnels
déterminer les objectifs et les buts intermédiaires, sans la présence du chef d’entreprise. Cette
approche collective a des effets secondaires non négligeables, car elle permet aux responsables
de comparer leurs points de vue à ceux de leurs confrères sur un sur un sujet très important, en
l’occurrence l’avenir de l’entreprise.
Organisation de la planification
La planification doit être orientée vers un système global car chaque aspect de l’organisation en
subit les conséquences et doit de ce fait être pris en considération. Ce système doit refléter
toutes les fonctions, tous les niveaux, et intérêts au sein de l’organisation.
Ces critères peuvent être respectés si l’on met en place une commission de planification. La clé
de toute organisation de planification réside dans le choix d’une commission de
planification dont la composition peut varier d’une organisation { l’autre. Mais quelle que soit la
formule retenue, l’important est reconnaître que la mise au point du plan n’est qu’un vain
exercice s’il n’est mis en œuvre avec les systèmes nécessaires d’analyse et de contrôle. La
compréhension est { la base de l’exécution du plan qui se déroule d’autant plus vite qu’il
rencontre une coopération et une participation actives. Ce sont les responsables des services
opérationnels qui doivent se charger de la planification. Il faut maximiser la participation et
l’engagement dans le cycle de planification de tous ceux qui ont un rôle important à jouer
au cours de la phase de mise en œuvre du plan. Quant { l’analyste de systèmes professionnel
qui est un cadre fonctionnel de l’entreprise, ou l’expert- conseil extérieur, il a le rôle important
de conseiller technique. Il doit s’assurer que les décisions prise lors de l’élaboration de ce plan
prévoient les circuits, le traitement et la réinjection des informations nécessaires à une analyse
et à un contrôle de gestion efficace.
37
Fixation de la durée du plan
Il faut nécessairement fixer la limite des plans dans le temps. On considère généralement qu’un
plan de six (06) mois est un plan { court terme, alors qu’un plan de plus de deux (02) ans est un
plan à long terme. A chaque organisation correspond une période de temps en fonction de sa
situation et de ses activités. Mais très souvent, on constate que le choix de la période est
fonction de la rentabilité du capital. La programmation et l’établissement d’un calendrier
d’exécution du plan sont donc des éléments fondamentaux de la planification.
Dans l’ensemble, un plan { long terme varie généralement de deux (02) { cinq (05) ans. Quant
aux plans à court terme (tactiques), ils correspondent généralement aux périodes comptables
(années fiscales ou trimestres) ; ils sont intégrés aux plans à long terme (stratégiques). Les plans
{ court terme exécutent les plans { long terme. Les décisions prises lors de l’élaboration des
plans à court terme peuvent contribuer au succès du plan à long terme, ou, au contraire, en
ralentir l’exécution, ou même le modifier complètement.
Enfin, tout comme pour la détermination des objectifs de l’entreprise, la fixation de la durée du
plan se fera mieux si les cadres clés y participent. Cela présente l’avantage de refléter les réalités
qui conditionnent la survie et le développement de l’entreprise.
Le principe de base sur lequel repose toute planification est qu’il est possible d’anticiper les
évènements, de prévoir des méthodes pour y faire face et en contrôler les répercussions sur la
bonne marche de l’entreprise.
C’est pourquoi, il est indispensable de reconnaître et d’évaluer les ponts forts et les points faibles
de l’entreprise, si l’on veut que la détermination des objectifs et l’évaluation des lignes d’action
qui s’offrent pour les atteindre ne relèvent pas seulement de l’imagination. Il ne faut pas perdre
de vue la réalité : il s’agit de considérer les faits non pas comme ils devraient être, mais
comme ils sont.
38
Procédure pratique de planification
La méthode suivante offre une approche pratique à la prévision. C’est une méthode de base {
laquelle peuvent s’adapter des techniques modernes permettant de faire face à des situations
complexes. Elle se déroule en cinq (05) étapes qui se présentent comme suit :
Après avoir donné quelques méthodes permettant de déterminer, de mesurer et de prévoir les
influences dominantes dans l’organisation et rattaché les indicateurs externes aux indicateurs
internes, interprétées en fonction des caractères particuliers de paramètres d’exploitation de
l’organisation, la structure détaillée du plan peut prendre forme. La méthode classique
d’élaboration détaillée d’un plan dans une entreprise consiste { établir des prévisions de ventes,
les calendriers de production, les caractéristiques des stocks, des comptes de profits et pertes et
des bilans prévisionnels, ainsi que toutes sortes de graphiques, programmes et rapports. Tout
cela reflète les directions quantitatives et les buts à viser par une gestion opérationnelle. La
performance réelle est ensuite enregistrée et fait l’objet de rapports réguliers selon le même
modèle que le plan, afin de faciliter l’analyse.
La mise en œuvre du plan est la seule preuve réelle de son existence. C’est le système
d’information de gestion qui en est la clé, car il fournit { tous les niveaux de gestion des données
39
opportunes et exactes sur le fonctionnement véritable par rapport aux plans. Il apporte
également les circuits permettant l’exécution des décisions du contrôle de gestion.
Le plan détaillé sous forme de projets, de budgets, de prévisions, d’objectifs, etc., constitue les
données quantitatives sur lesquelles se fonde l’élaboration du système d’information de gestion.
Chacune de ces indications de planification quantitative comprend également l’identité de ces
éléments de données d’exploitation qui doivent être saisis et réinjectés au point de décision du
système de gestion en vue d’une révision et d’une vérification éventuelles.
Des écarts par rapport au plan peuvent entraîner la demande d’informations supplémentaires,
nécessiter l’exercice de jugement et d’expérience, et aboutir { une décision, ou peut-être à une
tentative de révision. On peut être amené à modifier les conditions de fonctionnement pour se
conformer au plan, à changer le plan ou à ne rien faire du tout. Une fois que la décision est prise,
les informations sont transmises par les systèmes d’information de gestion aux points de
contrôle.
Grâce au réseau de retour des informations du système d’information de gestion, conçu pour
mettre en œuvre le plan { long terme, la direction de l’entreprise est { même de superviser la
performance, de coordonner les opérations et de prendre les mesures appropriées pour assurer
la survie et la croissance de l’entreprise.
La raison d’être d’un système d’information de gestion est d’exécuter les plans qui ont été
élaborés en vue d’atteindre les objectifs d’une entreprise. Le système d’information est composé
de sous-systèmes dont chacun supporte une des activités principales de l’entreprise. Ces sous-
systèmes, à leur tour, se décomposent en sous-systèmes, et ainsi de suite.
En fait, le système d’information de gestion est formé d’une infrastructure de sous-systèmes qui
s’emboîtent.
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Chacun des systèmes qui composent ce système intégré comprend un ensemble de méthodes et
de procédures incorporées dans le réseau de décision qui coiffe chaque activité de base de
l’entreprise.
Chacun des systèmes constitutifs du système d’information de gestion vise les mêmes objectifs, à
savoir :
Tous les systèmes au service de l’entreprise ont pour caractéristique commune un besoin
constant de perfectionnement.
41
système en fonction des résultats, et, enfin, mettre en balance les améliorations potentielles et
les coûts de réalisation.
Aussi, pour aborder valablement l’analyse d’un système en vue de l’améliorer, il importe de bien
comprendre que la raison d’être du système est d’atteindre des objectifs par une amélioration de
la planification, de l’analyse et du contrôle de gestion. Ces systèmes ne sont que des moyens, en
vue d’une fin. Ils ont été conçus pour faciliter l’adaptation de l’entreprise aux réalités de son
environnement. Les systèmes peuvent être considérés comme des dispositifs servant à résoudre
des problèmes.
Pour aborder de manière efficace l’analyse des systèmes, il faut suivre une procédure de base
permettant de résoudre des problèmes. Cette procédure est tout simplement l’approche
classique { l’analyse des systèmes.
Cette approche se fonde sur ce qui fut considéré pendant longtemps comme la méthode
scientifique de résolution des problèmes. Les principales étapes de cette méthode ont été
adaptées { la terminologie et aux réalités de l’analyse des systèmes. Ces étapes ont les suivantes.
Cette approche de base fournit { l’analyste de systèmes un cadre qui le guidera, quels que soient
le problème qu’il aura { traiter ou les instruments et techniques qu’il emploiera, et qui tous
s’ajusteront { l’approche de base de la procédure classique.
42
techniques traditionnelles de prise de décision au niveau directorial. De nos jours, l’analyste de
systèmes dispose de toute une panoplie d’instruments et de techniques différents selon l’aspect
particulier du système dont il s’occupe.
Trois (03) catégories principales d’outils et de techniques sont mis { la disposition de l’analyste
de système.
1ere étape : définition du problème - Elle est considérée comme la plus importante. Si le
problème est correctement posé, et que l’analyste en a pris la mesure exacte, toutes les autres
étapes seront axées sur le but { atteindre. L’analyste procédera { une étude préliminaire afin de
définir la portée du problème et les caractéristiques spécifiques de la situation, et d’identifier
soigneusement et complètement les objectifs de la partie du système d’information de gestion
qu’il doit analyser et améliorer. Cette étude préliminaire aboutira { une formulation concise
mais complète des données du problème et à une évaluation des ressources disponibles pour le
résoudre. Cette évaluation tiendra compte des ressources professionnelles, des compétences et
du temps alloué : limites éventuelles inhérentes { l’entreprise, { son environnement et aux
43
limites juridiques capables de se répercuter sur l’analyse, et la conception résultante des
systèmes.
2e étape : collecte des faits - C’est l’étape qui prend le plus de temps. L’analyste de systèmes
utilisera toutes les pistes qui se sont dégagées au cours de la phase d’étude préliminaire pour
identifier les sources d’information (ses propres observations et les entretiens qu’il a eus avec
les principales personnes intéressées) se rapportant au problème examiné. Pendant toute la
durée de l’entretien, l’analyste doit se montrer coopératif, être équilibré et amical, car c’est de
son attitude que dépend son succès.
3eétape – analyse des faits – C’est une tâche qui est entièrement professionnelle. C’est la phase
qui fera appel { toutes les ressources de l’analyste. L’analyste reçoit beaucoup d’informations ;
pour les organiser, il doit les évaluer en se plaçant selon divers points de vue. Il devra mettre ses
hypothèses { l’épreuve pendant le déroulement du travail.
5eétape – application de la solution, tests et modifications éventuelles - Une fois qu’une des
solutions élaborées à la phase 4 aura été retenue, il conviendra d’établir un plan détaillé pour
l’installation du nouveau système. Ce plan comprendra :
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f. Le fonctionnement parallèle de l’ancien et du nouveau système pendant la phase de
conversion.
Des modifications interviendront { mesure que les résultats d’exploitation du nouveau système
seront évalués dans les conditions réelles d’utilisation.
5. L’organisation du travail
1. Toutes les activités doivent être productrices, c’est-à-dire qu’elles doivent accomplir
directement des résultats.
2. Les activités doivent être reliées entre elles pour assurer un écoulement régulier de la
charge de travail.
3. Les activités doivent être aussi simples que possibles.
4. La participation de toutes les personnes concernées développe la compréhension,
laquelle, à son tour, les encourage à une coopération enthousiaste.
5. Celui qui fait le travail en est le plus proche, et il est en très bonne posture pour
contribuer à l’améliorer.
6. Les gens agissent parce que c’est dans leur intérêt bien conçu, c’est-à-dire que si un
travail leur permet de satisfaire leurs besoins essentiels de sécurité, de récognition et
d’expression individuelle, ils l’accompliront avec enthousiasme.
45
5.2 Les instruments de l’organisation du travail
Un grand nombre de méthodes et de procédures particulières ont été mises au point et utilisées
sous le nom général de simplification du travail. Parmi celles qui s’appliquent le mieux {
l’analyse et { la conception d’un système d’information de direction, on peut citer :
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2. Collecte des faits
3. Analyse des faits
4. Mise au point de la méthode améliorée
5. Mise en application de l’amélioration
6. Suivi, évaluation et refonte si c’est nécessaire.
- Le SGDT aide à fournir à tous les services concernés des données fiables et pertinentes
sur les produits.
- Le SIM traite des informations de type commercial (études de marché, panels,…) en vue
de faciliter la prise de décision commerciale.
Cependant, force est de reconnaître qu’en peu de temps les outils du système
d’information ont très vite évolué, { telle enseigne qu’on oublie souvent l’apport non
négligeable des outils graphiques de l’analyse de systèmes. Aussi, en guise de
reconnaissance de cet apport, nous allons décrire dans un premier temps les outils
graphiques de l’analyse de systèmes pour revenir ensuite aux outils modernes et aux
nouvelles techniques quantitatives de pointe
47
A. Les outils graphiques de l’analyse de systèmes
1. L’organigramme
Une organisation peut être définie comme un groupe de personnes qui travaillent pour un but
commun. Le travail nécessaire pour atteindre ce but est défini par les personnes qui ont
constitué l’organisation et qui la dirigent, et est ensuite réparti entre tous les intéressés selon le
type et le niveau des compétences requises. Il faut donc coordonner les efforts individuels,
empêcher que des mesures ne soient prises sur la base d’informations insuffisantes ou
erronées, ou par suite de mauvaises décisions, et faire en sorte que le groupe ne puisse se
désagréger en une masse anarchique dépourvue de but ; c’est pourquoi on établit des échelons
hiérarchiques, des responsabilités et des canaux de circulation de l’information. Ce réseau existe
réellement et sa représentation graphique est très utile pour la planification, l’analyse et le
contrôle.
Selon la théorie de l’organisation, une organisation est une unité vivante qui s’adapte et se
modifie pour répondre aux exigences de ses réalités internes et externes. Or malheureusement,
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l’organigramme est une représentation graphique stable, ce qui fait que très souvent, il se trouve
dépassé avant même d’être achevé.
2. L’organigramme de systèmes
Le tableau de répartition du travail montre de manière détaillée comment le travail est réparti
dans la partie du système d’information qu’on analyse. Cet outil d’analyse de systèmes porte non
pas sur la totalité du système, mais seulement sur une unité particulière de l’ensemble.
Le tableau de répartition du travail est un outil simple qui montre de manière précise qui fait
quoi au sein de l’entreprise.
4. Le décompte du travail
Le tableau de répartition du travail prévoit, pour chaque tâche, une colonne destinée au
décompte du travail. L’avantage du décompte du travail c’est qu’il peut être utilisé séparément,
et constituer un outil utile. Il sert { répartir de manière équilibrée la charge de travail d’une
unité en fonction du personnel et du matériel disponible dans cette unité.
5. Le diagramme de Gantt
Mis au point par Henry L. Gantt, le diagramme de Gantt est l’un des outils graphiques les plus
répandus.
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Les diagrammes de Gantt servent à :
1. Il ne montre pas l’enchaînement des tâches, alors que c’est cet enchaînement qui
détermine la durée totale d’un projet impliquant plusieurs ordres d’exécution (tâches)
dépendant les uns des autres.
2. Bien qu’il distingue chacune des tâches, le diagramme de Gantt ne montre pas celles qui
sont liées ou qui dépendent les unes des autres.
3. Rien n’est prévu pour signaler { la direction les tâches critiques qu’elle devra surveiller
de près, l’exécution de ces tâches ayant une répercussion directe sur l’ensemble du
projet.
4. Le diagramme de Gantt ne montre pas les ressources qui, non utilisées pour une tâches,
pourraient être reportées sur une autre, et permettre ainsi { l’ensemble du projet d’être
déterminé en temps voulu.
Pour pallier ces insuffisances, d’autres techniques telles que le la ligne d’équilibre et le Pert ont
été mises au point.
6. La ligne d’équilibre
La ligne d’équilibre est une technique qui permet d’assembler, de sélectionner, d’interpréter et
de présenter sous forme graphique les éléments fondamentaux d’un processus de fabrication.
1. Elle compare l’état d’avancement des différents éléments d’un processus de fabrication à
la progression qui a été prévue pour pourvoir aux livraisons. Elle montre les éléments
qui sont en retard et peuvent, par conséquent, retarder la livraison du produit final.
2. Elle précise les relations temporelles qui existent entre les différentes tâches du
processus de fabrication et montre la non-disponibilité de matériaux, de pièces et de
sous-ensembles à certains niveaux de la chaîne de fabrication, choisis comme points de
contrôle
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1. A mesurer l’état d’avancement de la fabrication par rapport au programme qui avait été
établi, et à indiquer d’avance s’il sera possible d’assurer les livraisons dans les délais
prévus.
2. A identifier de manière efficace, les secteurs du processus qui demandent des meures
correctives. De plus, des études successives de la ligne d’équilibre permettent de
contrôler l’efficacité des mesures prises.
7. La méthode Pert
Un formulaire est, à la base, un document imprimé qui sert à transporter les données à travers
la plupart des étapes de traitement de l’information au sein de l’organisation.
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Pour bien construire un système d’information de gestion efficace, il est essentiel de bien
connaître les principes de l’analyse, de la conception et du contrôle des formulaires.
La phase d’analyse des formulaires porte sur trois (03) points précis :
Il est important de souligner que l’analyste de systèmes travaille { l’amélioration des formulaires
en collaboration étroite avec la direction des opérations, car c’est elle qui va décider en dernier
ressort de ce qui figurera sur le formulaire.
B. Techniques statistiques
Tous les outils quantitatifs d’analyse de systèmes ont une caractéristique commune : ils
dépendent d’une mesure quelconque ; ce peut être une mesure de temps, de distance, de main-
d’œuvre, de coût, de productivité ou de tout autre facteur.
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Meilleure utilisation des matières
Les méthodes statistiques peuvent être appliquées avec une grande efficacité pour déterminer si
une matière présente les caractéristiques de qualité requises pour un usage particulier.
L’essai portant sur un échantillon extrait d’un lot de produits selon une procédure de sélection
au hasard pour déterminer s’il est acceptable ou non fait partie des méthodes statistiques.
Abaissement du prix
Le prix n’a aucune signification tant qu’on ne le rapporte pas { un niveau de qualité. Ce n’est
qu’en termes statistiques que la qualité peut être exprimée d’une façon compréhensible, tant
pour les acheteurs que pour les vendeurs.
Grâce aux études de marché, les dirigeants de l’entreprise bénéficient d’un retour d’informations
émanant des clients réels et potentiels.
La statistique offre la seule méthode précise et fiable permettant de définir la capacité d’usinage
d’une machine, les compétences, l’aptitude { respecter des normes et le taux de production,
ainsi que les paramètres clés qu’il est nécessaire de connaître pour mieux utiliser les machines.
53
C. Techniques de contrôle des systèmes
La fonction des systèmes d’information de gestion est de fournir des données sur tous les
aspects de l’exploitation de l’entreprise et de son environnement, de telle sorte que les
dirigeants puissent comparer la réalité aux plans et prennent, en conséquence, les décisions qui
s’imposent. Ces décisions transmises aux points critiques de l’organisation selon le réseau
d’information constituent l’essence même du contrôle.
Certaines notions de contrôle d’un système peuvent aider considérablement les analystes de
systèmes { concevoir et { mettre en œuvre un système d’information de gestion. Le contrôle ABC
en est un exemple.
1. Le contrôle ABC
Le principe premier du contrôle ABC consiste { dire { la direction d’une entreprise qu’elle doit
concentrer son énergie sur le contrôle des articles qui influent le plus sur la réalisation des
objectifs de l’organisation. En d’autres termes, il est demandé aux dirigeants d’entreprise de
fournir des efforts là ou les résultats sont maximisés. Le contrôle des stocks illustre bien
l’application de l’analyse ABC.
Dans toute entreprise, les articles en stock peuvent généralement être classés en trois (03)
catégories relativement arbitraires.
La catégorie A regroupe les articles dont la valeur de consommation est la plus importante, ou
qui, d’une manière quelconque, ont la plus grande incidence sur les résultats
La catégorie C regroupe les articles qui ont une valeur de consommation très faible, ou bien ont
un effet moindre sur les résultats.
La catégorie B recouvre les articles dont la valeur de consommation est intermédiaire entre les
deux précédentes.
Un système de contrôle des stocks qui applique le principe de gestion résultats-efforts (celui du
contrôle ABC) utiliserait des moyens perfectionnés associés à une analyse étroite et fréquente
pour gérer les articles A. Les stocks d’articles B seraient gérés au moyen d’outils de contrôle
rigoureux et plus classiques associés à une surveillance régulière de la direction. Les stocks
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d’articles de la catégorie C seraient gérés par des moyens matériels simples, l’attention de la
direction n’étant requise que de façon exceptionnelle.
2. Courbe d’accoutumance
La courbe d’accoutumance est un autre aspect des systèmes de gestion très utile et bien connu,
qui se rapporte { la notion du contrôle ABC. Cet outil fut mis au point par l’industrie
aéronautique au cours de la Seconde Guerre mondiale, pour servir à la prévision des besoins de
main-d’œuvre, les calendriers de production étant très serrés
La courbe d’accoutumance est essentiellement une expression statistique d’une loi économique
fondamentalement appelée économies d’échelle. Lorsque la quantité produite augmente, le coût
unitaire moyen tend à baisser.
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Le principe de base de la recherche opérationnelle est que toutes les fonctions dans une
entreprise ou une organisation sont intimement liées.
On va se contenter de décrire quelques-uns qui sont les plus utilisés, à savoir : la programmation
linéaire, la méthode de Monte-Carlo, la théorie des files d’attente, la simulation (théorie des
jeux).
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Si son apport { la modernisation des outils et techniques d’analyse des systèmes d’information
de gestion est indéniable, force est de reconnaître qu’il a en même temps introduit de nouveaux
enjeux tels que ceux liés { la sécurité des équipements et { la protection des informations qu’ils
véhiculent Mais dans le cadre du présent cours, nous nous garderons bien de développer ce
chapitre, tant il existe une littérature abondante sur ce sujet. Néanmoins, nous allons dire
quelques mots sur le Data Warehouse et les logiciels du type ERP.
1. Le Data Warehouse
Le Data Warehouse (Entrepôt) désigne « une ou plusieurs données décisionnelles allant
collecter des informations dans l’ensemble des systèmes opérationnels et les mettant à la
disposition du management à des fins d’analyse, de synthèse, de simulation » (Delmond,
2000, p. 18).
Le Data Warehouse permet { la fois, d’extraire { fréquence régulière des données venant
des bases de production et de modéliser ces données afin de les analyser sous forme de
tableaux croisés.
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7eétape : conception du système d’information amélioré
Conclusion
L’objectif ce cours sur les systèmes d’information est de présenter dans une terminologie simple,
une panoplie d’outils et de techniques exploitables par toute personne ou groupe de personnes
qui souhaite concevoir et mettre en œuvre un système d’information de gestion capable de
contribuer { la survie et { l’expansion de l’organisation dans laquelle elle évolue.
Bibliographie
GIBERT P, 1980, Le contrôle de gestion dans les organisations publiques, Paris, les
éditions d’organisation.
BOCCHINO W., 1972, Systèmes d’information pour le management, Paris CLM Publi-
union.
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