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REFERENTIEL COMPTABLE
DE L’ETAT
1
INTRODUCTION ………………………………………………………………...……………………...7
2
CHAPITRE 3 : Principaux utilisateurs de l’information financière et champ
d’application du cadre conceptuel
..................................................................51
TITRE 3
STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES ..........................................108
3
NORME n°4 : Les immeubles de placement ..........................................................................239
NORME n°5 : Coûts d’emprunt ..............................................................................................246
NORME n°6 : Les immobilisations financières ......................................................................251
NORME n°7 : Les amortissements et dépréciations ..............................................................257
NORME n°8 : Les stocks ..........................................................................................................272
NORME n°9 : Les créances de l’actif circulant ......................................................................281
NORME n°10 : Les composantes de la trésorerie ..................................................................286
NORME n°11 : Les dettes financières .....................................................................................290
NORME n°12 : Les dettes non financières ..............................................................................296
NORME n°13 : Les opérations en devises et contrats de couverture sur les marchés
financiers ........................................................................................................300
NORME n°14 : Les provisions, passifs éventuels et actifs éventuels ....................................307
NORME n°15 : Les produits fiscaux .......................................................................................315
NORME n°16 : Les autres produits .........................................................................................319
NORME n°17 : Les charges ......................................................................................................323
NORME n°18 : Les engagements hors bilan ...........................................................................327
NORME n°19 : Les biens historiques et culturels ..................................................................331
NORME n°20 : Les contrats concourant à la réalisation d’un service public ....................335
NORME n°21 : Changements de méthodes comptables, changements d’estimations
comptables et correction d’erreurs ..............................................................341
NORME n°22 : Evènements postérieurs à la clôture de l'exercice .......................................347
NORME n°23 : Information sectorielle ...................................................................................352
NORME n°24 : Adaptation de la comptabilité autonome par établissement à la
comptabilité financière de l’Etat ..................................................................356
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PARTIE 2 : DISPOSITIF COMPTABLE RELATIF AUX COMPTES
CONSOLIDES ET COMBINES DE L’ETAT
TITRE 5 COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT………………….……...........…..…
375
CHAPITRE 2 : Retraitements des comptes des entités faisant partie du périmètre
de consolidation .............................................................................................389
CHAPITRE 3 : Entrée d’une entité dans le périmètre de
consolidation ................................393
5
LISTE DES SIGLES UTILISES
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UEMOA
REFERENTIEL COMPTABLE DE
L’ETAT
UMOA
INTRODUCTION
7
INTRODUCTION
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des normes internationales d'informations financières (IFRS) ;
du SYSCOA et du SYSCOHADA ;
du recueil des normes comptables de l’Etat français.
Pour permettre aux utilisateurs et aux « producteurs » des états comptables et financiers de l’Etat
de saisir la nature, la portée et les spécificités d’une comptabilité d’exercice, le PCE-UEMOA a
été subdivisé en deux parties :
cadre conceptuel et normes comptables relatives aux comptes individuels de l’Etat ;
dispositif comptable relatif aux comptes consolidés et combinés de l’Etat.
UEMOA
DIRECTIVE RELATIVE A LA
COMPTABILITE FINANCIERE DE
L’ETAT
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SOMMAIRE
TITRE 1 : DISPOSITIONS RELATIVES AUX COMPTES INDIVIDUELS DE L’ETAT
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 1er
La présente directive détermine l’objet de la comptabilité financière de l’Etat et les normes,
règles et procédures relatives à sa tenue et à la production des comptes et états financiers de
l’Etat.
La comptabilité financière de l’Etat s’applique à l’administration centrale et à ses établissements
publics à caractère administratif.
Article 2
La comptabilité financière de l’Etat a pour objet la connaissance exacte et sincère de son
patrimoine et des opérations qu’il effectue, en fonction des droits et obligations qui lui sont
reconnus.
Cette comptabilité retrace toutes les opérations ayant un impact sur la situation patrimoniale de
l’Etat.
Article 3
La comptabilité financière de l’Etat s’inspire :
des normes comptables internationales du secteur public (IPSAS) ;
des normes internationales d'informations financières (IFRS) ;
du SYSCOA et du SYSCOHADA ;
La comptabilité financière de l’Etat est mise en œuvre à travers le Plan Comptable de l’Etat-
UEMOA (PCE-UEMOA) annexé à la présente Directive.
Il est procédé régulièrement, par voie de décision prise par le Président de la commission de
l’UEMOA, à la mise à jour du Plan Comptable de l’Etat-UEMOA (PCE-UEMOA), sur avis ou
recommandation du Conseil Comptable Ouest Africain (CCOA).
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 4
La comptabilité financière de l’Etat a pour objet de décrire le patrimoine de l’Etat et son
évolution. Elle est tenue en partie double et est fondée sur le principe de la constatation des
droits et des obligations dans les conditions fixées par la Directive relative à la Comptabilité
Financière de l’Etat.
Les opérations sont prises en compte au titre de l’exercice auquel elles se rattachent
indépendamment de leur date de paiement ou d’encaissement.
Article 5
L’organisation de la comptabilité financière de l’Etat est fondée sur les principes suivants :
la déconcentration de la comptabilité financière, en vue de la rapprocher du fait
générateur et des ordonnateurs ainsi que leurs services gestionnaires ;
l’inscription au bilan de l’Etat de tous les flux de gestion portant sur les actifs non
financiers, les dettes et créances, en vue de la connaissance du patrimoine public et
partant, de la capacité de l’Etat à faire face à ses engagements.
L'organisation comptable mise en place dans l’entité publique doit satisfaire aux exigences de
régularité et de sécurité pour assurer l'authenticité des écritures comptables.
Pour maintenir la continuité dans le temps de l'accès à l'information, toute entité publique établit
un manuel décrivant les procédures et l'organisation comptable.
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 6
La comptabilité financière de l’Etat est tenue exclusivement par les comptables directs du Trésor
et les comptables des administrations financières par année civile.
Elle peut être assortie d’une période complémentaire d’une durée maximum d’un mois à compter
de la fin de l’exercice budgétaire.
Seules des opérations de régularisation d’ordre comptable peuvent être effectuées au cours de la
période complémentaire.
Les états financiers de synthèse regroupent les informations financières au moins une fois par an
sur une période de douze mois, appelée exercice ; ils sont dénommés états financiers annuels.
Article 7
Les modalités d’exécution des opérations de régularisation pendant la période complémentaire
sont définies dans le manuel décrivant les procédures et l'organisation comptable.
Article 8
Les comptes annuels de l’Etat sont établis et présentés par le ministre chargé des finances et
comprennent le Compte Général de l’Administration des Finances et les états financiers.
Le Compte Général de l’Administration des Finances comprend :
la balance générale des comptes ;
le développement des recettes budgétaires ;
le développement des dépenses budgétaires ;
le développement des opérations constatées aux comptes spéciaux du Trésor ;
le développement des comptes de résultats.
Le Compte Général de l’Administration des Finances est préparé et transmis à la Cour des
comptes à l’appui du projet de loi de règlement.
La comptabilité financière de l’Etat permet également de produire les états financiers de l’Etat
comprenant le bilan, le compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie, le tableau des
opérations financières du Trésor et les Notes annexes.
Article 9
Les comptes du PCE-UEMOA sont regroupés par catégories homogènes dénommées classes qui
comprennent :
cinq (05) classes de comptes de bilan, numérotées de 1 à 5 ;
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 11
Les documents comptables dont la tenue est obligatoire sont :
le livre-journal, dans lequel sont enregistrées chronologiquement les opérations de
l’exercice ;
le grand livre, constitué par l’ensemble des comptes ;
la balance générale, état récapitulatif faisant apparaître pour chaque compte le cumul
depuis l’ouverture de l’exercice, des mouvements débiteurs ou créditeurs et le solde
débiteur ou le solde créditeur à la date considérée ;
le livre d’inventaire, constitué du bilan, du compte de résultat, du tableau de flux de
trésorerie et du tableau des opérations financières du Trésor.
En fonction des besoins et de l’organisation administrative des Etats membres, des journaux et
livres auxiliaires peuvent être tenus afin de faciliter l’établissement du livre- journal et du grand-
livre. Dans ce cas, les données des documents auxiliaires sont centralisées au moins chaque
semaine dans le journal ou le grand-livre.
Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu, ainsi que les pièces justificatives
sont conservés pendant dix ans.
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 12
Les documents comptables doivent être tenus sans blanc ni altération d’aucune sorte.
Toute correction d’erreur s’effectue exclusivement par l’inscription en négatif des éléments
erronés; l’enregistrement exact est ensuite opéré.
La correction d’une erreur significative commise au cours d’un exercice antérieur doit être opérée
par ajustement du compte report à nouveau.
Toute correction d’erreur découverte sur l’exercice en cours et commise sur les exercices
antérieurs doit faire l’objet d’une information dans les Notes annexes.
Les produits et les charges concernant des exercices antérieurs qui n’ont pu être pris en compte
avant la clôture desdits exercices, sont enregistrés, selon leur nature, comme les produits et les
charges de l'exercice en cours et participent à la formation du résultat de l’exercice. Ils doivent
faire l'objet d'une mention spécifique dans les Notes annexes.
Article 13
La centralisation comptable est le mécanisme qui organise et structure la comptabilité financière
de l’Etat de manière à lui donner toute son unité. Les modalités de centralisation sont précisées
par les règlementations nationales.
Article 14
Lorsqu'elle repose sur un traitement informatique, l'organisation comptable doit recourir à des
procédures qui permettent de satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité requises en la
matière de telle sorte que :
1°) les données relatives à toute opération donnant lieu à un enregistrement comptable
comprennent, lors de leur entrée dans le système de traitement comptable, l'indication de
l'origine, du contenu et de l'imputation de ladite opération et puissent être restituées sur
papier ou sous une forme directement intelligible ;
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
correspondant. Cette procédure de validation doit être mise en œuvre au terme de chaque
période qui ne peut excéder un mois ;
4°) les enregistrements comptables d'une période clôturée soient classés dans l'ordre
chronologique de la date de valeur comptable des opérations auxquelles ils se rapportent.
Toutefois, lorsque la date de valeur comptable correspond à une période déjà clôturée,
l'opération concernée est enregistrée au premier jour de la période non encore clôturée.
Dans ce cas, la date de valeur comptable de l'opération est mentionnée distinctement ;
5°) l’intégrité des données enregistrées offre des conditions de garantie et de conservation
conformes à la réglementation en vigueur. Est notamment réputée intègre toute
transcription indélébile des données qui entraîne une modification irréversible du support ;
6°) l'organisation comptable garantisse toutes les possibilités d'un contrôle éventuel en
permettant la reconstitution ou la restitution du chemin de révision et en donnant droit
d'accès à la documentation relative aux analyses, à la programmation et aux procédures des
traitements, en vue notamment de procéder aux tests nécessaires à l'exécution d'un tel
contrôle ;
7°) les états périodiques fournis par le système de traitement soient numérotés et datés.
Chaque enregistrement doit s'appuyer sur une pièce justificative établie sur papier ou sur un
support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution en clair de son contenu pendant
les délais requis.
Chaque donnée, entrée dans le système de traitement par transmission d'un autre système de
traitement, doit être appuyée d'une pièce justificative probante.
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 15
La balance générale des comptes est établie obligatoirement à la fin de chaque mois et en fin
d’exercice.
Elle doit faire apparaître, pour chaque compte :
le solde débiteur ou créditeur au début de l’exercice ;
le cumul des mouvements débiteurs et le cumul des mouvements créditeurs de la
période ;
le solde débiteur ou créditeur à la date considérée.
Elle est établie à l’aide des comptes d’imputation de base, ouverts en fonction des besoins
propres à chaque Etat.
Article 16
Les états financiers sont préparés et présentés au moins une fois par an.
Les états financiers annuels sont arrêtés au plus tard dans les six mois qui suivent la date de
clôture de l'exercice. La date d'arrêté doit être mentionnée dans toute transmission des états
financiers.
Un jeu complet d’états financiers forment un tout indissociable et comprennent :
le bilan ;
le compte de résultat ;
le tableau de flux de trésorerie ;
le tableau des opérations financières du Trésor ;
les Notes annexes.
Article 17
Le bilan est le tableau de situation nette qui présente l’actif et le passif de l’Etat. Il fait apparaître
de façon distincte :
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 19
Le tableau des flux de trésorerie fait apparaître les entrées et les sorties de trésorerie qui sont
classées en trois catégories : les flux de trésorerie liés à l’activité, les flux de trésorerie liés aux
opérations d’investissement, les flux de trésorerie liés aux opérations de financement.
Ce tableau permet :
de déterminer et d’analyser la variation de la trésorerie de l’Etat au cours de l’exercice et
d’en identifier les causes ;
d’appréhender le mode de financement de l’Etat.
Article 20
Le tableau des opérations financières du Trésor retrace les flux des transactions en recettes,
charges, acquisitions et cessions d'actifs non financiers et financiers, augmentation et
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 21
Les Notes annexes contiennent l’ensemble des informations utiles à la compréhension et à
l’utilisation des états financiers de l’Etat. Il comprend notamment l’explicitation et le chiffrage
des engagements hors bilan.
Toute opération particulière ou modification des normes comptables entre deux exercices doit
être décrite et justifiée dans les Notes annexes.
Article 22
La balance générale des comptes et les états financiers sont soumis au respect des dispositions ci-
après :
la balance d’entrée et/ou le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre à la balance
de sortie et/ou le bilan de clôture de l’exercice précédent ;
toute compensation entre postes d’actif et postes de passif dans le bilan ou entre postes de
charges et postes de produits dans le compte de résultat est interdite ;
la présentation des états comptables et financiers est identique d’un exercice à l’autre ;
chacun des postes des états comptables et financiers doit comporter le code relatif au
poste correspondant de l’exercice précédent.
Article 23
La comptabilité matières, valeurs et titres est une comptabilité d’inventaire permanent ayant pour
objet la description des existants, des biens mobiliers et immobiliers, des stocks autres que les
deniers et valeurs de l’Etat.
Elle permet un suivi des immobilisations incorporelles, des immobilisations corporelles, des
stocks et des valeurs inactives.
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
La comptabilité matières peut être tenue en partie simple ou en partie double. Elle décrit
l’existant et les mouvements d’entrée et de sortie concernant :
les immobilisations incorporelles et corporelles ;
les stocks de marchandises, fournitures ;
les titres nominatifs, au porteur ou à ordre, et les valeurs diverses appartenant ou confiées
à l’Etat ainsi que les objets qui lui sont remis en dépôt ;
les formules, titres, tickets et vignettes destinés à l’émission ou à la vente.
Des inventaires et comptes d’emploi sont établis à date fixe et à l’occasion des contrôles effectués
par les organes habilités.
Article 24
Les actifs et les passifs externes sont valorisés sur la base du coût historique.
La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la base de la valeur
nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de son pouvoir d’achat.
Selon la convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou
pour la valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs externes sont
comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de l’obligation ou le montant que
l’on s’attend à verser pour éteindre le passif externe.
Le coût historique des biens inscrits à l'actif du bilan est constitué par :
le coût réel d'acquisition pour ceux achetés à des tiers, la valeur d'apport pour ceux
apportés par l’Etat, la valeur actuelle pour ceux acquis à titre gratuit ou, en cas d'échange,
par la valeur actuelle de celui des deux éléments dont l'estimation est la plus sûre ;
le coût réel de production pour ceux produits par l’Etat lui-même.
Le coût historique d’un passif externe représente la valeur nominale de ses différents éléments
constitutifs.
Article 25
Lorsque des biens différents sont acquis conjointement ou sont produits de façon indissociable
pour un coût global d'acquisition ou de production, le coût d'entrée de chacun des biens
considérés est déterminé dans les conditions suivantes :
si les biens sont individualisés par la suite, le coût initial global est ventilé
proportionnellement à la valeur attribuable à chacun d'eux, après définition de la méthode
de valorisation ;
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
dans le cas où tous les biens ne peuvent être individuellement valorisés, par référence à un
prix de marché, ou de façon forfaitaire s'il n'existe pas de prix de marché, ceux des biens
qui n'auront pu être ainsi directement valorisés le seront par différence entre le coût initial
global et la valorisation du ou des autres biens.
Une mention des modalités d'évaluation retenues doit être faite dans les Notes annexes.
Article 26
Les biens corporels et incorporels acquis avant la date de mise en vigueur de la présente directive,
sont inventoriés, immatriculés, valorisés et enregistrés dans les livres suivant les modalités,
méthodes et techniques définies dans la norme 26 intitulée « Première d’application du PCE-
UEMOA ».
Les nouvelles acquisitions sont enregistrées au fur et à mesure des certifications délivrées par les
ordonnateurs et des imputations données par les comptables aux comptes appropriés.
Des rapprochements contradictoires périodiques sont effectués entre les données de la
comptabilité matières et celles de la comptabilité financière de l’Etat.
Article 27
La comptabilité matières est tenue par des agents habilités par l’ordonnateur. Ces derniers sont
personnellement et pécuniairement responsables des mouvements qu’ils ordonnent sur les
éléments du patrimoine.
L’organisation et les systèmes comptables applicables à la comptabilité matières sont définis par
les réglementations nationales.
Article 28
La comptabilité financière de l’Etat est fondée sur le postulat de la comptabilité d’exercice.
La comptabilité d’exercice est fondée sur le principe de la constatation des droits et obligations.
Selon la comptabilité d’exercice, les effets des transactions et autres événements sont pris en
compte dans les livres comptables et présentés dans les états financiers dès que ces transactions
ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements ou paiements. Les seules
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
exceptions prévues sont liées aux informations contenues dans le tableau des flux de trésorerie et
le tableau des opérations financières du trésor.
Article 29
Les comptes et états financiers de l’Etat faisant la synthèse des informations comptables sont
arrêtés à chaque fin d’exercice.
L’exercice coïncide avec l’année civile. Toutefois, les écritures comptables sont également
arrêtées par journée, par semaine ou par décade et par mois.
A chaque fin d’exercice, une période complémentaire fixée à un mois permet de procéder aux
opérations de régularisation comptable à l’exclusion de toute opération budgétaire.
Selon le postulat de la spécialisation de l’exercice, il faut rattacher à chaque exercice tous les
produits et les charges qui le concernent (nés de l’activité de cet exercice), et ceux-là seulement.
Article 30
Les recettes sont enregistrées au moment de la déclaration et/ou du versement spontané des
impôts de toute nature par les contribuables. Toutefois, l’ensemble des recettes perçues au
comptant doit faire l’objet d’émission de titres de régularisation.
Par exception à l’alinéa précédent, certaines recettes peuvent être enregistrées au vu de titres de
perception, de rôles ou de contrats pour les opérations fondées sur le système d’émission
préalable de titres. Les droits sont alors constatés au moment de la prise en charge comptable du
titre de perception.
Article 31
Les dépenses sont enregistrées au moment de la liquidation.
Par exception à l’alinéa précédent, les dépenses sans ordonnancement préalable sont enregistrées
au moment du paiement.
La liste exhaustive des dépenses susceptibles d’être payées sans ordonnancement préalable est
fixée par les règlementations nationales.
Article 32
Toute opération enregistrée au débit d’un compte est portée au crédit d’un ou de plusieurs
autres comptes pour un montant équivalent. Inversement, toute opération enregistrée au crédit
d’un compte est portée au débit d’un ou de plusieurs autres comptes pour un même montant.
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Les comptes de l’actif du bilan et les comptes de charges sont des emplois augmentant par
enregistrement au débit et diminuant par enregistrement au crédit. De même, les comptes du
passif du bilan et les comptes de produits sont des ressources augmentant par enregistrement au
crédit et diminuant par enregistrement au débit.
Article 33
La comptabilité financière de l’Etat respecte la convention de régularité et de transparence. Elle
fournit une description adéquate, régulière, sincère, claire, précise et complète des évènements,
opérations et situations se rapportant à l’exercice.
Il faut donc inclure dans ce concept de régularité et transparence :
la conformité aux règles et procédures du PCE – UEMOA ;
la présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention de
dissimuler la réalité derrière l’apparence ;
le respect de la règle de non-compensation, dont l’inobservation entraînerait des
confusions juridiques et économiques et fausserait l’image que doivent donner les états
financiers annuels. Sont uniquement autorisées les compensations juridiquement fondées
en vertu de la loi ou du contrat.
Article 34
Pour que l'information financière représente d'une manière pertinente les transactions et autres
événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire que ceux-ci soient enregistrés et présentés
en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon leur forme
juridique.
Article 35
Sont significatifs, tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les destinataires des
états financiers peuvent porter sur la situation financière, la performance et les flux de trésorerie
de l’entité publique.
Article 36
Le postulat de permanence des méthodes exige que les mêmes méthodes de prise en compte, de
mesure et de présentation soient utilisées par l'entité publique d'une période à l'autre.
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Par dérogation, tout changement de méthode comptable, dès lors qu’il induit des modifications
significatives dans les états financiers de l’exercice, ou est susceptible d’en induire lors
d’exercices suivants :
doit faire l’objet d’une information dans les Notes annexes ;
et l'effet de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci avait
toujours été appliquée.
Un changement de méthode comptable à l’initiative de l’entité publique ne doit être réalisé que
s’il conduit à fournir dans les états financiers une information plus adaptée et plus pertinente
quant aux effets des événements et transactions sur la situation financière, la performance ou les
flux de trésorerie de l’entité publique.
Les changements d'estimations et de modalités d'application n'ont qu’un effet sur l'exercice en
cours et les exercices futurs. L'incidence du changement correspondant à l'exercice en cours est
enregistrée dans les comptes de l'exercice.
Article 37
Une entité comptable est une entité dotée de droits et d’obligations propres et identifiables, qui
produit des états financiers conformément aux principes de la comptabilité d’exercice, par
obligation législative ou règlementaire ou par choix.
Lorsqu’une entité comptable contrôle une ou plusieurs autres entités comptables, elle doit établir
et publier des états financiers consolidés.
Article 38
La comptabilité financière de l’Etat respecte l’hypothèse de base de la continuité d’existence.
Article 39
La prudence nécessite une prise en compte d’un certain degré de précaution dans l’exercice des
jugements nécessaires pour préparer les estimations dans des conditions d’incertitude, pour faire
en sorte que les actifs ou les produits ne soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne
soient pas sous-évalués. La prudence ne doit pas porter atteinte à la neutralité.
Article 40
La comptabilité financière de l’Etat respecte la convention d’intangibilité du bilan.
Selon cette convention, le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture
de l’exercice précédent.
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Toutefois, elle admet deux cas d’imputation possible, directement sur la situation nette
d’ouverture sans « passer » par le compte de résultat :
celui de l’incidence d’un changement de méthodes comptables ayant un impact fort
significatif sur les états financiers ;
celui de la correction d’une erreur significative.
Article 41
Toute procédure comptable, tout système informatique comptable doit respecter les normes
comptables visées aux articles 5 à 14 de la présente Directive.
Les Etats membres prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la qualité des procédures
comptables.
Article 42
La tenue de la comptabilité financière de l’Etat est soumise aux règles et pratiques des
amortissements, dépréciations et provisions.
Les amortissements, dépréciations et provisions sont des opérations comptables et non
budgétaires à l’exception des opérations sur la dotation destinée à couvrir les défauts de
remboursement ou appels en garantie intervenus sur les comptes d’avances, de prêts, d’avals et
de garanties directement prévues par la Directive relative aux lois de finances.
Article 43
L’amortissement consiste pour l’entité publique à répartir le montant amortissable du bien sur sa
durée d’utilité selon un plan prédéfini.
Le montant amortissable du bien s'entend de la différence entre le coût d'entrée d’un actif et sa
valeur résiduelle prévisionnelle.
La valeur résiduelle prévisionnelle d'un actif est le montant estimé qu'une entité publique
obtiendrait actuellement de la sortie de l'actif, après déduction des coûts de sortie estimés, si
l'actif avait déjà l'âge et se trouvait déjà dans l'état prévu à la fin de sa durée d'utilité.
La durée d'utilité est définie en fonction de l'utilité attendue de cet actif pour l’entité publique.
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Le mode d'amortissement retenu est appliqué de manière cohérente d’une période à l’autre, sauf
en cas de changement du rythme attendu de consommation de l’actif.
La date de début d'amortissement est la date à laquelle l'actif immobilisé est en état de
fonctionner et au lieu d'utilisation prévu par l'entité publique.
A la clôture de chaque exercice, une entité publique doit apprécier s’il existe un quelconque
indice qu’un actif a subi une perte de valeur. S’il existe un tel indice, l’entité publique doit
estimer la valeur actuelle de l’actif concerné et la comparer avec la valeur nette comptable.
L’actif doit être déprécié lorsque la valeur nette comptable est supérieure à la valeur actuelle.
La constatation de cette dépréciation est obligatoire même lorsque le solde des opérations de
l’exercice est déficitaire.
Pour les immobilisations, après la comptabilisation d'une perte de valeur, l'amortissement de
l'actif doit être calculé sur la base de la valeur comptable brute diminuée de la valeur résiduelle
prévisionnelle, des amortissements cumulés et de la dépréciation.
Article 45
Les amortissements et les dépréciations sont inscrits distinctement à l'actif en diminution de la
valeur brute des biens et des créances correspondants pour donner leur valeur nette comptable.
Article 46
Une provision est un passif externe ou dette dont l'échéance ou le montant est incertain. Le terme
provision désigne les provisions pour risques et charges.
Un passif externe est une obligation actuelle de l’entité publique de transférer une ressource
économique à la suite d’événements passés.
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DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Les risques et charges, nettement précisés quant à leur objet, que des événements survenus ou en
cours rendent seulement probables, entraînent la constitution, par dotations de provisions pour
risques et charges, à inscrire au passif du bilan. Toutefois, lorsque l'échéance probable du risque
ou de la charge est à court terme, les provisions sont inscrites sur une ligne distincte du passif du
bilan.
Article 47
Seuls les actifs dont la gestion est placée sous le contrôle de l’Etat peuvent être inscrits au bilan
de l’Etat.
Cette règle s’applique en particulier aux actifs liés aux contrats de partenariat public- privé, par
lesquels l’Etat confie à un tiers le financement, la réalisation, la maintenance et/ou l’exploitation
d’opérations d’investissement d’intérêt public.
Chaque contrat de partenariat public-privé fait l’objet de provisions spécifiques en fonction de
ses risques.
Article 48
A la clôture de chaque exercice, l’entité publique doit procéder au recensement et à l'évaluation
de ses biens, créances et dettes à leur valeur effective du moment, dite valeur actuelle.
La valeur actuelle est une valeur d'estimation du moment qui s'apprécie en fonction du marché et
de l'utilité de l'élément pour l’entité publique.
L'utilité de l'élément pour l’entité publique est à déterminer dans le cadre de la continuité
d’exercice ou d'utilisation.
La valeur d'inventaire est la valeur actuelle à la date de clôture de l'exercice.
Cette valeur d'inventaire est comparée à la valeur d'entrée figurant au bilan. Si la valeur
d'inventaire est supérieure à la valeur d'entrée, cette dernière est maintenue dans les comptes.
Si la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur d'entrée, l’amoindrissement est constaté de
façon distincte sous la forme d'un amortissement ou d'une dépréciation selon que cette perte de
valeur est jugée définitive ou non.
Article 49
Les stocks et les productions en cours sont évalués unité par unité ou catégorie par catégorie.
28
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
L’unité d’inventaire est la plus petite partie qui peut être inventoriée sous chaque article.
A la sortie du stock ou à l'inventaire :
les biens matériellement identifiés et individualisés ainsi que ceux qui ne sont pas
interchangeables, sont évalués article par article à leur coût d’entrée ;
les biens interchangeables non identifiables après leur entrée en stock sont évalués, soit en
considérant que le premier bien entré est le premier bien sorti, méthode dite P.E.P.S., soit
à leur coût moyen pondéré d'acquisition ou de production, méthode dite C.M.P.
Une entité publique doit utiliser la même méthode pour tous les stocks ayant une nature et un
usage similaire pour l’entité publique.
Pour des stocks de nature ou d’usage différents, des méthodes différentes peuvent être utilisées.
Les techniques d’évaluation du coût des stocks, telles que la méthode du coût standard ou la
méthode du prix de détail, peuvent être utilisées pour des raisons pratiques si ces méthodes
donnent des résultats proches du coût réel du stock.
L’application de la méthode des coûts standards doit être encadrée par des dispositions
spécifiques de l’administration centrale de l’Etat.
La méthode du prix de détail ne doit être utilisée qu’à titre exceptionnel, notamment en cas de
difficultés à déterminer le coût d’acquisition ou de production des stocks.
Article 50
Les biens acquis en devises sont comptabilisés en francs CFA par conversion de leur coût en
devises sur la base du cours de change à la date de la comptabilisation.
A la clôture de l’exercice, les créances, dettes et disponibilités libellées en monnaies étrangères
sont converties sur la base du dernier cours de change à la date de clôture des comptes.
Les différences de conversion sont inscrites au compte de résultat, qu’elles correspondent à un
gain latent ou une perte latente.
Lors du règlement des dettes et créances en devises, les gains ou les pertes de change sont
enregistrés en résultat.
En cas de non-livraison de commandes d’immobilisations libellées en devises avant la clôture,
l’acompte ou l’avance n’est pas converti au cours du change de clôture. Aucun écart de
conversion n’est constaté sur les avances et acomptes versés.
Article 51
29
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
30
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 52
Tout Etat qui exerce un contrôle exclusif, ou qui détient des intérêts dans des opérations
contrôlées conjointement (activité conjointe ou coentreprise), ou qui exerce une influence notable
sur d’autres entités doit établir et publier chaque année les états financiers consolidés.
Les états financiers consolidés de l’Etat sont présentés comme ceux d’une entité économique
unique.
Article 53
L'établissement et la publication des états financiers consolidés sont à la charge de
l’administration centrale de l’Etat.
Article 54
L’Etat exerce un contrôle exclusif sur une entité si et seulement si tous les critères ci-dessous sont
réunis :
il détient le pouvoir sur l’entité ;
il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité ;
31
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
il a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des
rendements qu’il obtient.
Article 55
Un partenariat est une opération sur laquelle deux parties ou plus exercent un contrôle conjoint.
Un partenariat présente les caractéristiques suivantes :
les parties sont liées par un accord contractuel ;
l’accord contractuel confère à deux parties ou plus le contrôle conjoint de l’opération.
Un partenariat est soit une opération conjointe, soit une coentreprise.
Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint
sur l’opération ont des droits sur les actifs et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.
Les parties sont appelées coparticipants.
Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur
l’opération ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Les parties sont appelées coentrepreneurs.
Article 56
Le contrôle conjoint est le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entité,
qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le
consentement unanime des parties partageant le contrôle.
Article 57
L'influence notable est présumée si l'Etat détient, directement ou indirectement par le biais
d’autres entités, 20 % ou davantage des droits de vote dans l'entité détenue, sauf à démontrer
clairement que ce n'est pas le cas.
Inversement, l'Etat, qui détient, directement ou indirectement par le biais d’autres entités, moins
de 20 % des droits de vote dans l'entité détenue, est présumé ne pas avoir une influence notable,
sauf à démontrer que cette influence existe.
Article 58
La méthode de comptabilisation des titres des entités placées sous le contrôle exclusif de l’Etat
est l’intégration globale.
32
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
La méthode de comptabilisation des titres acquis dans le cadre d’une activité conjointe est
l’intégration proportionnelle.
La méthode de comptabilisation des titres acquis dans le cadre d’une coentreprise est la mise en
équivalence.
La méthode de comptabilisation des titres acquis dans une entité dans laquelle l’Etat a une
influence notable est la mise en équivalence.
Article 59
Dans la méthode de l’intégration globale, la préparation des états financiers consolidés implique
les étapes suivantes :
cumul des états financiers des entités retenues dans le périmètre de consolidation ;
élimination des titres de participation dans les entités et comptabilisation du goodwill ;
identification et évaluation des intérêts minoritaires ;
élimination des opérations entre l’Etat et les entités contrôlées ;
harmonisation des méthodes comptables ;
états financiers consolidés.
De même, il est nécessaire d'éliminer l'effet des transactions entre l’Etat et l'entité sous contrôle
conjoint, mais cette élimination est limitée à la part de l’Etat dans l'opération concernée.
Selon la méthode de la mise en équivalence, la participation dans le cadre d’une influence
notable ou d’une coentreprise est initialement comptabilisée au coût, et la valeur comptable
est augmentée ou diminuée pour comptabiliser la quote-part de l'Etat dans les résultats de
l'entité détenue après la date d'acquisition.
33
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 60
Dans le cadre d’une acquisition d’entité, la méthode de comptabilisation de l’entrée d’une entité
dans le périmètre de consolidation de l’Etat est la méthode de l’acquisition.
La date d'acquisition correspond à la date à laquelle l'Etat obtient effectivement le contrôle de
l'entité acquise.
Le prix d'acquisition de l'entité (ou activité) acquise correspond à la juste valeur, à la date
d'acquisition, des éléments de rémunération remis au vendeur par l'Etat en échange du contrôle de
l'entité acquise, en excluant tout élément qui rémunère une transaction distincte de la prise de
contrôle.
Les coûts directs liés à l'acquisition doivent être comptabilisés en charge de la période au cours
de laquelle ils sont encourus (ou les services sont rendus).
L’écart d’acquisition (goodwill positif), qui est un élément résiduel, est calculé par différence
entre :
d'une part, la somme des éléments suivants :
le prix d'acquisition au titre de la prise de contrôle, généralement constaté à sa juste
valeur à la date d'acquisition ;
le montant des intérêts minoritaires dans l'entité acquise ; et
pour les acquisitions par étapes, la juste valeur à la date d'acquisition de la quote-part
d'intérêts détenue par l'Etat dans l'entité acquise avant la prise de contrôle ;
et d'autre part, le montant net des actifs acquis et passifs assumés.
L'Etat a le choix, pour chaque acquisition d’entité, de comptabiliser soit un goodwill partiel
(correspondant à son seul pourcentage de détention), soit un goodwill complet (incluant
également le goodwill pour les participations ne donnant pas le contrôle).
Après sa comptabilisation initiale, le goodwill doit faire l'objet d'un test de dépréciation annuel.
Ce test est réalisé de manière plus fréquente si des indicateurs de perte de valeur surviennent
entre deux tests annuels.
Article 61
Le profit résultant d'une acquisition à des conditions avantageuses est comptabilisé dans le
résultat de l'exercice d'acquisition en l'attribuant en totalité à l'Etat, sans distinction entre les
34
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
différents éléments susceptibles d'être à l'origine de cet excédent, mais après vérification de
l'évaluation des éléments le constituant.
Article 62
Lors de la première consolidation d'une entité contrôlée exclusivement depuis plusieurs exercices
par l’Etat, les valeurs d’entrée et l’écart de première consolidation qui peut être qualifié d’écart
d’acquisition sont déterminés comme si cette première consolidation était intervenue
effectivement à la date de la prise de contrôle. Les résultats accumulés par cette entité depuis la
prise de contrôle sont inscrits en résultat consolidé, après déduction des dividendes reçus par
l’Etat.
Article 63
Le produit des activités ordinaires consolidé de l’Etat est égal au montant cumulé des produits
fiscaux, des ventes de produits et services, des recettes non fiscales, des transferts reçus d’autres
budgets ainsi que du montant net, après retraitements éventuels des produits des activités
ordinaires des entités consolidées par intégration.
Article 64
Les principaux retraitements des comptes des entités permettant le passage des comptes
individuels du PCE-UEMOA aux comptes consolidés sont les suivants :
retraiter les écritures purement fiscales pour les éliminer : provisions réglementées,
notamment : amortissements dérogatoires, provisions pour hausse des prix ;
harmoniser la comptabilisation et l'évaluation des actifs ;
harmoniser la comptabilisation et l'évaluation des passifs, notamment : subventions
d'investissements, engagements de retraite ;
harmoniser la comptabilisation des instruments financiers, notamment dettes ou créances
d'exploitation à long terme, actifs et passifs financiers ;
harmoniser la comptabilisation des opérations de location, des prestations de services, des
opérations en devises ;
Les produits et les charges d'une entité acquise sont inclus dans les états financiers consolidés à
compter de la date de son acquisition et jusqu'à la date à laquelle l’Etat cesse d'avoir le contrôle
de l’entité acquise.
35
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 65
La conversion des états financiers de la monnaie locale à la monnaie fonctionnelle est effectuée
selon la méthode du cours historique.
L’écart de change est comptabilisé en résultat consolidé de l’exercice sauf ceux relatifs aux gains
ou pertes sur éléments non monétaires comptabilisés parmi les autres éléments du résultat global.
La conversion des états financiers de la monnaie fonctionnelle à la monnaie de présentation est
effectuée selon la méthode du cours de clôture.
Tous les écarts de change résultant de la conversion des états financiers selon ces principes
doivent être constatés parmi les autres éléments du résultat global. Une partie est toutefois
affectée aux participations ne donnant pas le contrôle pour les activités à l'étranger consolidées
dont le pourcentage de détention est inférieur à 100 %.
Article 66
Une augmentation du pourcentage d'intérêts avec prise de contrôle exclusif d'une entité donne
lieu à la première consolidation de cette entité selon la méthode de l'intégration globale.
Cette prise de contrôle donne lieu à la comptabilisation initiale des actifs et passifs identifiables
de l’entité concernée et d'un écart d’acquisition selon la méthode de l’acquisition.
Article 67
Les états financiers consolidés comprennent :
un Bilan consolidé à la fin de l’exercice ;
un compte de résultat consolidé de l’exercice ;
un tableau consolidé des flux de trésorerie de l’exercice ;
un tableau des opérations financières du Trésor ;
un état consolidé des variations de la situation nette de l’exercice ;
les Notes annexes.
Ils forment un tout indissociable et sont établis et présentés conformément aux principes
applicables aux états financiers consolidés.
Article 68
36
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 70
L'état consolidé des variations de la situation nette fait partie intégrante des états financiers.
L'état consolidé des variations de la situation nette doit inclure obligatoirement les éléments
suivants :
comptes d’intégration de l’Etat ;
report à nouveau et réserves consolidées ;
dons-projets et legs ;
solde consolidé des opérations de l'exercice ;
gains et pertes comptabilisés directement en situation nette ;
situation nette part de l’Etat ;
situation nette part intérêts minoritaires ;
Total de la situation nette.
Pour chaque composante de la situation nette :
37
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 72
Les Notes annexes font partie intégrante des états financiers.
L'ordre de présentation des informations dans les Notes annexes est le suivant mais peut être
modifié dans certaines circonstances :
une déclaration de conformité aux comptes consolidés du PCE-UEMOA (les états
financiers consolidés ne doivent être déclarés conformes aux PCE-UEMOA que s’ils sont
conformes à toutes les dispositions juridiques et normatives relatives aux comptes
consolidés du PCE-UEMOA) ;
un résumé des principales méthodes comptables appliquées ;
des informations supplémentaires sur les éléments du bilan consolidé, du compte de
résultat consolidé, du tableau consolidé des flux de trésorerie, du tableau des opérations
financières du Trésor et de l'état consolidé des variations de la situation nette, dans l'ordre
dans lequel apparaissent chacun des états financiers consolidés et chacun des postes ;
d'autres informations dont les passifs éventuels et les engagements contractuels non
comptabilisés, des informations non financières (par exemple, les objectifs et méthodes de
gestion des risques financiers).
Article 73
Sont maintenues dans le champ d'application de la consolidation des entités pour lesquelles des
restrictions sévères et durables remettent en cause, substantiellement, soit le contrôle ou
l'influence exercés sur elles par l'Etat, soit leurs possibilités de transfert de fonds.
Tel est également le cas des entités dont les actions ou parts ne sont détenues qu'en vue de leur
cession ultérieure.
38
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 74
La date de clôture des états financiers de l’Etat et de ses entités utilisés pour la préparation des
états financiers consolidés doit être la même. Lorsque la date de clôture de l’Etat et celle d’une
entité acquise sont différentes, l’entité acquise prépare, pour les besoins de la consolidation, des
états financiers supplémentaires à la même date que ceux de l’Etat.
Toutefois, lorsqu'il est difficile, en pratique, d'établir des comptes à la même date, il est possible
de déroger à ce principe si le décalage de la clôture des comptes de l’entité acquise par rapport à
celle de l’Etat n'excède pas trois mois. Dans ce cas, un ajustement des comptes de l’entité acquise
doit être effectué pour tenir compte des effets significatifs des transactions ou événements qui ont
été traduits dans les comptes de l’entité durant cette période intermédiaire.
Article 75
Des comptes combinés peuvent être établis et présentés lorsque :
deux ou plusieurs entités publiques distinctes partagent des organes de direction ou des
services communs, des missions ou des activités, en vertu d’accords entre elles ou de
réglementations qui s’imposent à elles ; et
cet ensemble économique traduit un intérêt commun et un comportement technique et
financier commun.
Article 76
Les règles et méthodes des comptes combinés sont destinées à toute entité publique qui établit
des états financiers combinés, à titre facultatif ou à titre obligatoire, du fait d'une disposition
légale ou d'un engagement conventionnel.
L'établissement et la présentation des états financiers combinés obéissent aux règles prévues en
matière de comptes consolidés, sous réserve des dispositions des articles 78 à 81 ci-dessous.
Article 77
Le périmètre de combinaison englobe toutes les entités publiques d’un Etat ou de l'espace
UEMOA satisfaisant à des critères d'unicité et de cohésion caractérisant l'ensemble économique
formé, quels que soient leur activité, leur forme juridique ou leur objet, lucratif ou non.
39
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 78
Les comptes combinés sont obtenus en procédant aux opérations suivantes :
cumul des comptes des entités faisant partie du périmètre des comptes combinés,
éventuellement après retraitements et reclassement ;
élimination des comptes réciproques : actifs et passifs, charges et produits ;
neutralisation des résultats provenant d’opérations effectuées entre les entités comprises
dans le périmètre de combinaison.
Article 79
Un jeu complet d’états financiers combinés comprend au moins : un Bilan combiné, un Compte
de résultat combiné et les Notes annexes. Il peut inclure également un tableau combiné des flux
de trésorerie, et un tableau combiné de variation des capitaux propres.
Article 80
40
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
41
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
42
DIRECTIVE RELATIVE A LA COMPTABILITE FINANCIERE DE L’ETAT
Article 81
Jusqu'à la date d’entrée en vigueur, de la présente directive, les dispositions du décret n°98-260
du 03 juin 1998 portant mise en application du Plan Comptable de l'Etat restent applicables.
Article 82
L’entrée en vigueur est fixée :
pour les comptes individuels de l’Etat, au 1er janvier 2020 ;
pour les comptes consolidés de l’Etat et les comptes combinés des entités publiques, au 1er
janvier 2022.
Article 83
Les Ministres en charge de l'Economie et des Finances assurent l'exécution de la présente
directive qui sera publiée au Journal Officiel de chaque état membre de l’UEMOA.
43
UEMOA
REFERENTIEL COMPTABILITE DE
L’ETAT
43
UEMOA
PLAN COMPTABLE
D’ETAT
PARTIE 1 :
CADRE CONCEPTUEL ET NORMES
COMPTABLES RELATIVES AUX
COMPTES INDIVIDUELS DE L’ETAT
44
SOMMAIRE
TITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL
CHAPITRE 1 : Rôle et structure du cadre conceptuel
CHAPITRE 2 : Spécificités de l’information financière produite par l’Etat
CHAPITRE 3 : Principaux utilisateurs de l’information financière et champ d’application
du cadre conceptuel
CHAPITRE 4 : Objectifs et principes de base des états financiers
CHAPITRE 5 : Définitions et structure des états financiers
CHAPITRE 6 : Règles d’évaluation, de comptabilisation et de décomptabilisation des
éléments des états financiers
CHAPITRE 7 : Articulation entre comptabilité financière de l’Etat, comptabilité
budgétaire et comptabilité nationale
CHAPITRE 8 : Comptes consolidés de l’Etat et comptes combinés des entités publiques
45
NORME n°6 Les immobilisations financières
NORME n°7 Les amortissements et dépréciations
NORME n°8 Les stocks
NORME n°9 Les créances de l’actif circulant
NORME n°10 Les composantes de la trésorerie
NORME n°11 Les dettes financières
NORME n°12 Les dettes non financières
NORME n°13 Les opérations en devises et contrats de couverture sur les marchés financiers
NORME n°14 Les provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
NORME n°15 Les produits fiscaux
NORME n°16 Les autres produits
NORME n°17 Les charges
NORME n°18 Les engagements hors bilan
NORME n°19 Les biens historiques et culturels
NORME n°20 Les contrats concourant à la réalisation d’un service public
NORME n°21 Changements de méthodes comptables, changements d’estimations
comptables et correction d’erreurs
NORME n°22 Evènements postérieurs à la clôture de l'exercice
NORME n°23 Information sectorielle
NORME n°24 Adaptation de la comptabilité autonome par établissement à la
comptabilité financière de l’Etat
NORME n°25 Contrat pluri-exercices
NORME n°26 Première application du PCE-UEMOA
46
TITRE
CADRE CONCEPTUEL
1 CHAPITRE 1 : ROLE ET STRUCTURE DU CADRE CONCEPTUE L
47
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
48
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
Les principales spécificités de l’information financière fournit pas les états financiers élaborés
selon le PCE sont regroupées dans les articles 4 à 15 de la Directive relative à la Comptabilité
Financière de l’Etat (DCFE).
49
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
Section 2 : Spécificités liées à la nature et aux fonctions des entités publiques
2.1. Autonomie règlementée
Le pouvoir de décision et les compétences des entités publiques sont strictement encadrés par des
textes définis par l’Etat.
50
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
L’information financière fournie par la comptabilité financière de l’Etat est destinée aux
utilisateurs internes et externes :
gestionnaires des comptes publics et leurs tutelles ;
les citoyens et leurs représentants ;
les usagers, bénéficiaires de services ;
les bailleurs de fonds et autres contributeurs volontaires ;
les détenteurs de bons du trésor et d’autres instruments de la dette ;
les partenaires sociaux ;
la comptabilité nationale et les statisticiens de l’Etat ;
les organes de contrôle ;
les contractants des entités publiques ;
les entités publiques étrangères ou internationales en rapport avec les entités publiques.
La multiplicité des destinataires de l’information comptable et la diversité de leurs attentes en
cette matière exige en conséquence une information générale et exhaustive à même de
répondre aux besoins de l’ensemble des destinataires, en prenant en considération tous les
éléments ayant un impact sur la situation financière de l’Etat.
51
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
Les postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du PCE – UEMOA sont les
suivants :
53
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
54
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
quant aux effets des événements et transactions sur la situation financière, la performance ou les
flux de trésorerie de l’entité publique.
Corrections d’erreurs
Des erreurs commises dans la comptabilité au cours de l’exercice et découverte au cours du
même exercice doivent être corrigées avant l’arrêté des comptes. Dans ce cas, toute correction
d’erreur s’effectuera exclusivement par inscription en négatif des éléments erronés ;
l’enregistrement exact sera ensuite opéré.
La correction d’une erreur significative commise au cours d’un exercice antérieur doit être opérée
par ajustement de la situation nette d’ouverture.
Par contre, la correction d’une erreur non significative commise au cours d’un exercice antérieur
doit être effectuée directement dans les comptes de bilan ou de résultat de l’exercice en cours.
Selon ce postulat, pour que l'information financière traduise d'une manière pertinente les
transactions et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils soient
enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas
seulement selon leur forme juridique.
3.1.2. Les conventions comptables
Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans l’évaluation
et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers. Elles ont un caractère de
55
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
généralité moins grand que les postulats comptables et peuvent varier d’un pays ou d’un espace
géographique à un autre.
Les conventions comptables servant de guide pour l’élaboration des états financiers annuels du
PCE - UEMOA sont les suivantes :
convention de régularité et de transparence ;
convention de prudence ;
Convention du coût historique,
convention d’intangibilité du bilan ;
convention de l’importance significative.
3.1.2.1. Convention de régularité et de transparence (art. 33)
Ce principe énonce que la comptabilité financière doit fournir une description adéquate,
régulière, sincère, claire, précise et complète des évènements, opérations et situations se
rapportant à l’exercice.
Il faut donc inclure dans ce concept :
la conformité aux règles et procédures du PCE - UEMOA, (notion de régularité) ;
la présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention de
dissimuler la réalité derrière l’apparence ;
le respect de la règle de non-compensation, dont l’inobservation entraînerait des
confusions juridiques et économiques et fausserait l’image que doivent donner les états
financiers annuels. Sont uniquement autorisées les compensations juridiquement fondées
en vertu de la loi ou du contrat.
56
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
Selon cette convention, l’on ne peut imputer directement sur la situation nette (à l’ouverture de
l’exercice, donc à la clôture de l’exercice précédent) :
ni les incidences (gains ou pertes) des changements de méthode comptable ;
ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient été omis.
Dérogation
Le PCE – UEMOA admet deux cas d’imputation possible, directement sur la situation nette
d’ouverture sans « passer » par le compte de résultat :
celui de l’incidence d’un changement de méthodes comptables ayant un impact fort
significatif sur les états financiers ;
celui de la correction d’une erreur significative.
57
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
3.2.1.1. Pertinence
Une information financière est pertinente lorsqu’elle permet d'influencer les prises de décision et
tient compte du besoin exprimé par un utilisateur légitime. Pour cela, l'information doit avoir une
valeur de prédiction, de validation, ou les deux.
Valeur prédictive : l’information financière a une valeur prédictive si elle peut être
utilisée comme une donnée par les utilisateurs pour prédire les résultats futurs.
3.2.1.2. Fidélité
L’information financière donne une image fidèle quand elle dépeint la substance économique de
la transaction, de l’événement ou des circonstances sous-jacents de façon neutre, complète, et
exempte d’erreurs significatives.
Neutralité : une information comptable est neutre lorsque sa présentation n’est pas
biaisée par des jugements d’opportunité.
58
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
L’utilité de l’information financière est renforcée si elle est comparable, vérifiable, rapidement
accessible aux décideurs et compréhensible.
3.2.2.1. Comparabilité
L’information comptable doit être comparable d’un exercice à un autre afin de suivre l’évolution
de la situation de l’entité publique et permettre la comparaison entre entités. La comparabilité
suppose la permanence des méthodes, c'est-à-dire que les mêmes méthodes de comptabilisation,
d’évaluation et de présentation sont utilisées par l’entité publique d’un exercice à un autre.
3.2.2.2. Vérifiabilité
La vérifiabilité est la qualité de l’information financière qui permet aux utilisateurs de s’assurer
de son exactitude. La vérifiabilité suppose que divers observateurs bien informés et indépendants
pourraient aboutir à un consensus sur la fidélité de l'information.
Une information est donc vérifiable si elle est documentée par des pièces justificatives externes
ou internes ayant une force probante.
3.2.2.3. Rapidité
La rapidité répond au besoin de rendre l'information financière accessible aux décideurs avant
qu'elle ne perde sa capacité d'influencer leurs décisions. Rendre plus rapidement accessible une
information pertinente peut accroître son influence. En règle générale, plus l'information date,
moins elle est utile.
3.2.2.4. Compréhensibilité
L’information fournie dans les états financiers doit être compréhensible par les utilisateurs ayant
une connaissance raisonnable du secteur public ainsi que de la comptabilité financière. La
compréhensibilité est la qualité de l'information financière qui permet d'en comprendre la
signification. Elle se trouve accrue lorsque l'information est classée, définie et présentée de façon
claire et concise.
59
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
3.2.3.2. Confidentialité
L’information comptable diffusée ne permet pas de révéler des informations légitimement
reconnues comme confidentielles. Les intérêts stratégiques de l’Etat ne doivent pas être
compromis par la diffusion inconsidérée de l’information comptable.
POSTULATS
Principes
comptables
CONVENTIONS COMPTABLES
Essentielles Pertinence
Image fidèle
Caractéristiques
qualitatives
Comparabilité 60
Rapidité
Auxiliaires
Vérifiabilité
Compréhensibilité
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
61
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
1.1.2. Passif
1.1.2.1. Notion de passif
Un passif est composé de la situation nette et du passif externe (dette).
1.1.2.2. Définition d’un passif externe
Un passif externe est une obligation actuelle de l’entité publique résultant d’un évènement
passé, qu’elle ne peut régler que par une sortie de ressources économiques.
Passif éventuel :
Obligation potentielle résultant d'événements passés et dont l'existence ne sera confirmée
que par la survenance ou la non-survenance d'un ou plusieurs événements futurs
incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l'entité publique ; ou
Obligation actuelle résultant d'événements passés mais qui n'est pas comptabilisée :
- soit parce qu'il n'est pas probable qu'une sortie de ressources représentatives
d'avantages économiques est nécessaire pour éteindre l'obligation ;
- soit parce que le montant de l'obligation ne peut être évalué avec une fiabilité
suffisante.
Les critères d’appréciation d’un passif externe sont fonction de la nature de l’obligation actuelle
qui peut être une obligation similaire à celle d’une entreprise ou spécifique à l’action publique :
62
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
Dans ce cas, l’obligation actuelle est un passif externe de l’entité publique dès lors que tous les
critères de définition d’un passif externe sont réunis.
Obligations spécifiques de l’action publique
L’obligation est spécifique à l’action publique lorsqu’elle est la résultante de dispositions légales
et règlementaires qui ne concernent que l’action publique.
Une obligation spécifique à l’action publique est un passif externe à partir du moment où elle
devient opposable à l’entité publique chargée de cette action.
Le caractère d’opposabilité est apprécié en fonction des critères cumulatifs suivants :
־ l’obligation est relative à une prestation déterminée ;
- son bénéficiaire est clairement identifié et déclaré ;
- son terme est connu ;
- l’ensemble des conditions nécessaires à la constitution du droit du bénéficiaire envers
l’entité publique est rempli.
1.1.3. Situation nette ou fonds propres
La situation nette représente les intérêts résiduels dans le patrimoine de l’Etat. Elle est égale à la
différence algébrique entre les actifs et les passifs.
La notion de situation nette est généralement équivalente à celle de fonds propres, sauf pour
l’Etat pour lequel la notion de fonds propres n’est pas pertinente.
Pour les entités publiques qui ont reçu une dotation initiale puis éventuellement des compléments
de dotation, ces apports correspondent à la contrepartie des biens et moyens remis à l’entité
publique pour qu’elle puisse accomplir sa mission.
La situation nette est composée principalement :
du report des exercices antérieurs ;
et du solde des opérations de l’exercice.
Une charge est une diminution d’avantages économiques au cours de l’exercice résultant d’une
diminution d’actif ou d’une augmentation de passif, autre qu’une diminution de la situation nette.
1.2.2. Produits
63
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
Le solde des opérations de l’exercice (résultat de l’exercice) représente la différence entre les
produits et les charges comptabilisés et présentés dans le compte de résultat.
2.1. Le bilan
Le bilan est présenté sous forme de liste qui met en évidence de façon distincte l’actif, le passif
externe et la situation nette.
L’actif est composé :
de l’actif immobilisé ;
de l’actif circulant ;
de la trésorerie-Actif ; et
64
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
65
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
les flux de trésorerie liés aux opérations de financement, qui correspondent aux
encaissements et décaissements liés aux opérations de financement d e l’État.
Les flux de trésorerie liés à l’activité et les flux de trésorerie liés aux opérations
d’investissement correspondent aux opérations budgétaires.
Ils permettent, en conséquence, de faire un rapprochement entre la comptabilité budgétaire et
la comptabilité financière.
Les flux de trésorerie liés aux opérations de financement correspondent aux opérations de
trésorerie.
66
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
l’établissement des états financiers (la conformité aux normes est précisée, et toute
dérogation est expliquée et justifiée) ;
les compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension du Bilan, du
Compte de résultat, du Tableau des flux de trésorerie et du tableau des opérations
financières du Trésor ;
les informations à caractère général ou concernant certaines opérations particulières
nécessaires à l’obtention d’une image fidèle.
Les règles d’évaluation sont régies par les articles 23 à 51 de la Directive relative à la
Comptabilité Financière de l’Etat. Selon l’article 24, les actifs sont valorisés sur la base du coût
historique. On distingue les formes de valeur et les modes d’évaluation des actifs et des passifs.
67
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
68
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
69
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
Par contre, celui portant sur la réalisation du fait générateur est fonction de chaque type
d’élément.
AJUSTEMENTS
Dépenses et recettes
budgétaires se traduisant par
une inscription au bilan de
l'Etat, sans impact sur le
Solde des
résultat de la comptabilité opérations de
Solde d’exécution financière. l’exercice
budgétaire Opérations prises en compte
dans les deux résultats avec (comptabilité
différence de fait générateur. financière)
Opérations comptables sans
impact en comptabilité
budgétaire
71
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
Les états financiers doivent faire ressortir dans les Notes annexes une comparaison entre le budget et
les montants réels (Note 5 : Etat comparatif du budget et des réalisations). Pour chaque niveau
de contrôle législatif (budget programme) :
72
PCE-UEMOA CADRE CONCEPTUEL
Le présent cadre conceptuel vise à introduire les normes nécessaires à l’établissement des
comptes individuels de l’Etat.
Lorsque l’Etat exerce un contrôle exclusif, ou qui détient des intérêts dans des opérations
contrôlées conjointement (activité conjointe ou coentreprise), ou qui exerce une influence notable
sur d’autres entités, il doit établir et publier chaque année les états financiers consolidés.
Des comptes combinés peuvent être établis et présentés lorsque :
deux ou plusieurs entités publiques distinctes partagent des organes de direction ou des
services communs, des missions ou des activités, en vertu d’accords entre elles ou de
réglementations qui s’imposent à elles ; et
cet ensemble traduit un intérêt commun et un comportement technique et financier
commun.
L’objectif des comptes consolidés et comptes combinés est de fournir aux utilisateurs une vision
plus économique de l’activité, de la situation financière et du résultat d’un ensemble d’entités.
Afin de tenir compte de cette particularité, il a été prévu dans le PCE-UEMOA une deuxième
partie intitulée « Dispositif comptable relatif aux comptes consolidés et combinés de l’Etat »
qui définit les dispositions normatives et précise les conditions, les périmètres et les méthodes de
consolidation et de combinaison.
73
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
TITRE
DEFINITION DES TERMES
2
73
TITRE 2 : DEFINITION
PCE-UEMOA DEFINITION DESDES TERMES
TERMES
AMORTISSEMENT LINÉAIRE
(ou constant) CHARGES DE
FONCTIONNEMENT INDIRECT
AMORTISSEMENT PAR
UNITES D’ŒUVRE (ou unités de CHARGES DE PERSONNEL DE
production) L’ETAT
COMPTABILITE BUDGETAIRE
BILAN
74
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
DETTE IMMOBILISATIONS
FINANCIÈRES
DETTES FINANCIÈRES
IMMOBILISATIONS
DEVISES INCORPORELLES
75
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
INTÉGRATION PARTENARIAT
PROPORTIONNELLE
PARTICIPATION DE L’ETAT
INTÉRÊTS MINORITAIRES
PARTICIPATION DIRECTE
INTERNATIONAL FINANCIAL PARTICIPATION INDIRECTE
REPORTING STANDARDS
(IFRS) PARTICIPATIONS
INTERNATIONAL PUBLIC PARTICIPATIONS NE
SECTOR ACCOUNTING DONNANT PAS LE CONTROLE
STANDARDS (IPSAS) (voir : Intérêts minoritaires)
INVENTAIRE (Opération d') PARTIE DOUBLE (PARTITA
DOPPIA)
INVENTAIRE COMPTABLE
INTERMITTENT PARTS SOCIALES
INVENTAIRE COMPTABLE PASSIF
PERMANENT
PASSIF EVENTUEL
JUSTE VALEUR
PASSIF EXTERNE
MARCHE ACTIF
PÉRIMÈTRE DE
MISE EN EQUIVALENCE CONSOLIDATION
MONNAIE ÉTRANGÈRE PERTES DE CHANGE
MONNAIE FONCTIONNELLE PLAN D'AMORTISSEMENT
(ou de FONCTIONNEMENT)
PLAN DE COMPTES
MONTANT AMORTISSABLE
POTENTIEL DE SERVICE
NOMINAL
PRELEVEMENTS
NORMALISATION OBLIGATOIRES
COMPTABLE
PRETS ET AVANCES
NORME (comptable) ACCORDES PAR L’ETAT
NOTES ANNEXES PRINCIPES COMPTABLES
FONDAMENTAUX
76
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
SUBVENTIONS
PRODUITS D'INVESTISSEMENT
SUBVENTIONS
D'EXPLOITATION
77
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Actif
Un actif est un élément identifiable du patrimoine représentant une ressource économique
actuelle contrôlée par l’Etat du fait d’événements passés.
Actif circulant
Masse du bilan regroupant des éléments d'actif qui, en raison de leur destination ou de leur
nature, ont vocation à se transformer à servir de façon durable à l’activité de l’Etat. Il s'agit
principalement des stocks et créances de l’Etat.
Actif éventuel
Un actif éventuel est une ressource potentielle résultant d’évènements passés et dont
l’existence ne sera confirmée que par la survenance d’un ou plusieurs évènements futurs
incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entité publique.
Actif identifiable
Un actif est identifiable s’il :
est séparable, c’est-à-dire susceptible d’être séparé ou dissocié de l’entité publique et
d’être vendu, cédé, concédé par licence, loué ou échangé, soit individuellement, soit
en même temps qu’un contrat, un actif ou un passif identifiable, peu importe si l’entité
publique entend ou non en arriver là ; ou
résulte de droits contractuels ou d’autres droits légaux, que ces droits soient ou non
cessibles ou séparables de l’entité publique ou d’autres droits et obligations.
Actif immobilisé
Masse du bilan regroupant les éléments destinés à servir de façon durable à l'activité de
l'entité publique et ne se consommant pas par le premier usage. Leur durée d'utilisation est, a
priori, supérieure à un an. Certains biens de faible valeur ou de consommation très rapide
(moins d'un an) ne peuvent pas être classés en actif immobilisé.
L'actif immobilisé se compose d'immobilisations incorporelles, corporelles et financières. Il
ne se confond pas avec la notion de “Formation brute de capital fixe ” de la Comptabilité
nationale, même si les critères de durée d'utilisation sont les mêmes.
Actif qualifié
Actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu.
78
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Actions
Titres représentant les droits d'un actionnaire dans le capital d'une société par actions,
notamment le droit de vote et les droits patrimoniaux.
Lors de leur acquisition et sous réserve de certaines conditions à remplir, les actions sont
inscrites à l'actif en Titres de participation ou en Titres de placement, selon l'intention de
l'Etat.
Les actions concourent à la formation du capital social dont le montant est égal au total de
leurs valeurs nominales, qu'elles soient totalement libérées ou non.
Activité conjointe
Partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l'opération ont des
droits sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.
Ces parties sont appelées coparticipants.
Administrations publiques
Les administrations publiques sont des entités juridiques, instituées par décision politique, qui
exercent un pouvoir législatif, judiciaire ou exécutif sur d'autres unités institutionnelles dans
un espace donné. Leurs principales fonctions consistent à fournir des biens et des services à la
collectivité et aux ménages sur une base non marchande, ainsi qu'à redistribuer le revenu et la
richesse.
Amortissements
L’amortissement consiste à répartir le montant amortissable du bien sur la durée d’utilité
selon un plan prédéfini.
Le montant amortissable est égal à la différence entre la valeur d'entrée du bien et sa valeur
79
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
La valeur résiduelle prévisionnelle et la durée d’utilité d’un actif doivent être révisées au
moins à chaque fin d’exercice et, si les attentes diffèrent par rapport aux estimations
précédentes, les changements doivent être comptabilisés comme un changement d’estimation
comptable.
A ne pas confondre avec l'amortissement du capital ni avec l'amortissement d'un emprunt,
lequel signifie remboursement.
L’amortissement dégressif à taux décroissant est utilisé lorsqu’il permet au mieux de traduire
le rythme de consommation des avantages économiques attendus. Ce mode d'amortissement
comptable ou économiquement justifié conduit à une charge décroissante sur la durée d'utilité
de l’immobilisation.
Taux décroissant
Le taux décroissant est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant à courir
jusqu’à la fin de la durée d’utilité du bien et de la somme des numéros d’ordre de l’ensemble
des années. Ainsi, pour une durée d’utilité de 5 ans par exemple :
Année 1 = 5/15 ; Année 2 = 4/15 ; Année 3 = 3/15 ; Année 4 = 2/15 ; Année 5 = 1/15.
80
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
L’amortissement linéaire (ou constant) consiste à imputer à chaque unité de temps un montant
égal au produit de la base amortissable par un taux d’amortissement constant qui est égal à
100 divisé par le nombre d’années d’utilité du bien à amortir ;
Le nombre total d’unités d’œuvre prévues est déterminé en fonction de la durée d’utilité de
l’immobilisation.
Bâtiments
Sont considérés comme tels, les fondations et leurs appuis, les murs, les planchers, les
toitures, ainsi que les aménagements faisant corps avec eux, à l'exclusion de ceux qui peuvent
être facilement détachés ou encore ceux qui, en raison de leur nature et de leur importance,
81
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
justifient une inscription distincte en comptabilité, notamment pour des raisons de rythme
d'amortissement différent de celui des bâtiments ; exemple : climatisation.
Les bâtiments sont inscrits à l'actif du bilan séparément des terrains, même s'ils font partie
d'un ensemble immobilier.
Biens publics
En économie, les biens publics sont des biens ou des services dont l’utilisation est
« non rivale » et « non exclusive », c’est-à-dire que la consommation du bien par une
personne n'empêche pas sa consommation par une autre (non-rivalité) et qu’il n’est pas
possible d’empêcher quelqu’un de consommer ce bien (non-exclusion).
Comme la consommation d’un bien public n’est pas individualisable, il n’existe pas de prix de
marché, ni de marché.
Les biens publics visés par le présent cadre conceptuel sont soit des biens publics par essence,
soit des biens ou services auxquels cette caractéristique est attribuée (par exemple l’Education
nationale).
Bilan
Etat financier de synthèse faisant partie des comptes annuels. Il décrit séparément les
éléments actifs et les éléments passifs et fait apparaître de façon distincte la situation nette de
l'entité publique.
Le Bilan permet d'apprécier le patrimoine économique de l'entité publique qu'il décrit, à une
date donnée, dans sa “situation ” et non en termes de flux (rôle du Compte de résultat, du
Tableau des flux de trésorerie et du tableau des opérations financières du trésor).
Bilan consolidé
Etat financier de synthèse décrivant le patrimoine économique de l'ensemble des entités
comprises dans un même périmètre de consolidation comme si elles ne formaient qu'une seule
et même entité.
Bilan d’ouverture
Situation du patrimoine de l’État au début de l’exercice. Le patrimoine de l’État est constitué
des actifs financiers et non financiers et des dettes correspondant à son passif.
L’existence du bilan d’ouverture pour une entité économique permet la connaissance de la
variation (en termes flux nets) des éléments patrimoniaux à la fin de l’exercice de référence.
82
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Cadre comptable
Résumé du plan de comptes présentant les différentes classes de comptes et, pour chaque
classe numérotée de 1 à 8, la liste des principaux comptes (à deux chiffres).
Le cadre comptable ne se confond pas avec le plan de comptes établi lui-même par référence
à ce cadre comptable.
Le cadre comptable donne une vue globale de la codification des comptes.
Cadre conceptuel
Le cadre conceptuel du plan comptable de l’Etat est un système cohérent d’objectifs et de
principes fondamentaux liés entre eux qui a pour objet de donner une représentation utile des
entités comptables publiques pour les différents utilisateurs des comptes publiques. Il
constitue la structure de référence théorique qui sert de support et de guide à l'élaboration des
normes comptables du secteur public.
Centrale des bilans
Utilisateur de l'information comptable pour les besoins duquel se définit la pertinence
partagée, la Centrale des Bilans a pour finalité de fournir, à partir d'une collecte systématique
des états financiers annuels, des informations globales et sectorielles aux entités elles-mêmes,
sur leurs structures et leurs performances économiques et financières. Ces informations sont
utiles aux travaux d'analyse et aux prises de décisions de tous les agents économiques
nationaux et étrangers.
Changements de méthode
Un changement de méthode comptable résulte :
soit d’un changement de réglementation comptable,
83
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
soit du remplacement d’une méthode comptable par une autre, lorsqu’une option
implicite ou explicite existe.
L’application d’une nouvelle méthode comptable de se faire de façon rétrospective.
Les changements de méthode comptables sont différents des changements dans les
estimations et modalités d’application d’une méthode (application prospective).
Charges
Une charge est une diminution d’avantages économiques au cours de l’exercice résultant
d’une diminution d’actif ou d’une augmentation de passif, autre qu’une diminution de la
situation nette.
Charges à payer
Les charges à payer sont des passifs certains dont il est parfois nécessaire d’estimer le
montant ou l’échéance avec une incertitude moindre que pour les provisions pour risques et
charges. En conséquence, les charges à payer sont rattachées aux dettes et comprennent des
éléments similaires.
Charges calculées (comptabilité financière)
Charges introduites dans le calcul du résultat pour des raisons de pertinence économique,
mais qui n'entraînent pas, en elles-mêmes, de décaissements, telles les dotations aux
amortissements, aux dépréciations et aux provisions.
Charges de fonctionnement
Charges issues de l’activité ordinaire de l’Etat. Elles comprennent les charges de
fonctionnement direct et les charges de fonctionnement indirect.
84
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Charges financières
Charges résultant des dettes financières, des instruments financiers à terme, de la trésorerie et
des immobilisations financières. Sont exclus les frais des services bancaires, les intérêts
moratoires résultant d’un paiement tardif ainsi que les intérêts et pertes de change concernant
des opérations autres que celles liées au financement et à la trésorerie.
Comptabilité budgétaire
La comptabilité budgétaire retrace l’ouverture et la consommation des autorisations de
dépenses, ainsi que l’enregistrement des recettes autorisées, dans les formes prévues par le
budget (autorisation d’engagement, crédit de paiement, encaissement de recettes, etc.).
Elle permet de rendre compte de l’utilisation des crédits et, le cas échéant, des emplois mis à
la disposition des ordonnateurs, conformément à la spécialisation de ces crédits et de ces
emplois.
Elle est organisée de façon à permettre la comparaison entre l’autorisation donnée et son
exécution.
Comptes de régularisation
Les comptes de régularisation sont utilisés pour repartir les charges et les produits dans le
temps, de manière à rattacher à chaque exercice les charges et les produits qui le concernent
effectivement, et ceux-là seulement.
85
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Continuité d’existence
Les états financiers doivent être établis en supposant la continuité des droits et obligations de
l’entité publique, quel que soit le devenir de celle-ci. Lorsque l’activité d’une entité publique
est restructurée ou supprimée, les droits et obligations y afférents sont repris par une entité
désignée par l’acte mettant fin à ces activités, éventuellement après avoir été modifiés.
Contrôle conjoint
Le contrôle conjoint est le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une
opération, qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes
requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.
Contrôle exclusif
L’Etat exerce un contrôle exclusif sur une entité si et seulement si tous les critères ci-dessous
sont réunis :
il détient le pouvoir sur l'entité ;
il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité ;
il a la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité de manière à influer sur le montant
des rendements qu'il obtient.
Pour l'établissement des comptes consolidés, le contrôle exclusif implique le choix de la
méthode d'intégration globale.
Conventions comptables
Fondements de l'analyse comptable et de la préparation des états financiers, les conventions
comptables ne sont généralement pas mentionnées expressément.
Leur acceptation et leur utilisation sont supposées, et c'est dans l'hypothèse de dérogation à
ces conventions que mention doit être faite, appuyée de justification, dans les Notes annexes.
86
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Les conventions comptables servant de guide pour l’élaboration des états financiers annuels
du PCE- UEMOA sont les suivantes :
convention du coût historique ;
convention de prudence ;
convention de régularité et de transparence ;
convention de la correspondance bilan de clôture - bilan d’ouverture ;
convention de l’importance significative.
Coût d’acquisition
Le coût d’acquisition des biens achetés à des tiers comprend le prix d’achat, les frais de
transport, de manutention, les frais d’installation et de montage et autres frais accessoires
directement attribuables à l’acquisition.
Les rabais commerciaux, remises, escomptes et autres éléments similaires sont déduits pour
déterminer le coût d’acquisition.
Coût d’emprunt
Intérêts et autres coûts que l’Etat encourt dans le cadre d’un emprunt de fonds.
Coût de production
Est constitué du coût d'acquisition des matières et fournitures consommées pour la production
du bien, augmenté des charges directes et indirectes de production, dans la mesure où ces
dernières peuvent être raisonnablement rattachées à la production du bien.
Coût historique
La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la base de la
valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de son pouvoir
d’achat
Selon la convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou
pour la valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont
87
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Dépréciation
Perte dans les bénéfices économiques futurs ou le potentiel de service d’un actif au-delà de la
constatation de son amortissement normal.
La dépréciation d’un actif est la constatation que sa valeur actuelle est inférieure à sa valeur
nette comptable.
Dette
Passif certain dont l’échéance et le montant sont fixés de façon précise.
Dettes financières
88
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
les tirages avec virement de fonds au profit du gouvernement soit à la banque centrale
soit sur un compte ouvert à l’étranger soit sur un compte dans une banque locale dans
le cadre du système des avances renouvelables ;
les tirages sans virement de fonds au profit du gouvernement sous la forme de
paiement direct (système par lequel le prêteur paie directement un prestataire à
l’étranger ou dans le pays) ou sous la forme de refinancement d’échéances dues.
Les fonds destinés à assurer le financement de l’Etat, remboursables à terme et donnant lieu à
rémunération sont des obligations et des bons du Trésor mobilisés sur le marché monétaire et
financier. La banque centrale est l’institution chargée de l’émission des obligations et bons du
Trésor pour le compte des Etats membres de l’UEMOA.
Devises
Monnaie autre que celle dans laquelle sont exprimés les états financiers publiés par l'entité. Le
terme de devise en est un synonyme.
Monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité.
Différences de change
Lorsque les créances et les dettes libellées en monnaies étrangères subsistent au bilan à la date de
clôture de l'exercice, leur enregistrement initial est corrigé sur la base du dernier cours de change à
cette date.
Les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les comptes (coûts historiques) et
celles résultant de la conversion sont appelées différences de change.
En Comptabilité nationale, ces variations ne sont pas considérées comme des flux financiers
effectifs, du fait de l'absence de transactions.
Droit-créance
Droit conféré à l’individu par la Nation lui permettant d’obtenir certaines prestations, le plus
souvent de nature sociale. Il se distingue de la créance, qui donne au créancier la possibilité de
contraindre le débiteur à exécuter une action. En effet, les « droits-créances » relèvent des
garanties collectives du pouvoir souverain, qui guident l’action publique, mais n’induisent pas
de manière obligatoire et systématique des passifs dans les comptes des entités publiques.
Durée d’usage
89
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
La durée d’usage est une durée qui tient compte des usages ou des pratiques généralement
admis pour certaines catégories de biens (et non du rythme de consommation des avantages
économiques procurés par l’actif).
Durée d’utilité
La durée d’utilité est :
soit la période pendant laquelle l’entité publique s’attend à utiliser un actif (unité de
temps) ; ou
soit le nombre d’unités de production ou d’unités similaires que l’entité publique
s’attend à obtenir de l’actif (unité d’œuvre).
L’amortissement dépend de la façon dont l’entité publique entend utiliser le bien. Ainsi, la
durée d’utilité d’un actif peut être plus courte que sa vie économique.
Les actifs corporels, physiques par essence, ont généralement une durée d’utilité limitée.
Lorsqu’il n’y a pas de limite prévisible à la durée durant laquelle il est attendu qu’un actif
immobilisé procurera des avantages économiques à l’entité, la durée d’utilité de cet actif est
non limitée et l’actif concerné ne fait pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, il fait
l’objet d’une dépréciation (cas des terrains par exemple).
Ecart d'acquisition
L’écart d’acquisition (goodwill positif), est calculé par la différence entre :
Ecart de change
L’écart de change est l’écart provenant de la conversion d’un nombre donné d’unités d’une
monnaie dans une autre monnaie à des cours de change différents.
90
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Emprunts obligataires
Dettes représentées par des obligations, titres négociables conférant au titulaire dans une
même émission les mêmes droits de créance pour une même valeur nominale.
Ensemble combiné
C'est l'ensemble économique formé par les entités incluses dans le périmètre de combinaison.
Ensemble consolidé
Ensemble économique composé de l'Etat, des entités dépendantes, c'est-à-dire contrôlées en
droit ou en fait, et des entités sur lesquelles l'Etat ou les entités dépendantes exercent une
influence notable.
Entité comptable
Une entité comptable est une entité dotée de droits et d’obligations propres et identifiables,
qui produit des états financiers conformément aux principes de la comptabilité d’exercice, par
obligation législative ou règlementaire ou par choix.
Lorsqu’une entité comptable contrôle une ou plusieurs autres entités comptables, elle doit
établir et publier des états financiers consolidés.
Exercice
L’exercice est la période couverte par les états financiers. Cette période coïncide avec l’année
civile.
FIFO
La méthode FIFO, de l’anglais « First in, first out », c’est-à-dire « premier entré, premier sorti
» (PEPS), est une méthode d’évaluation du prix d’éléments fongibles par laquelle ceux-ci sont
valorisés au prix le plus ancien.
Fongibles (Biens)
Biens non individualisés, interchangeables, parce qu'ils confèrent les mêmes droits et ont la même
valeur.
Les titres de participation ou de placement de même nature émis par une même entité sont
fongibles.
Les stocks de marchandises, de matières ou de produits finis, non identifiés individuellement, sont
des biens fongibles.
Les biens fongibles obéissent à des règles de transfert de propriété et d'évaluation
particulières.
91
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Grand-livre
Document regroupant l'ensemble des comptes de l'entité où sont reportés ou inscrits
simultanément au journal, compte par compte, les différents mouvements.
Le grand-livre fait partie des livres comptables et autres supports dont la tenue est obligatoire.
Hors bilan
Ensembles des engagements contractuels entre deux entités économiques dont la réalisation
est soumise à des formalités et conditions (formalités de ratifications, délai de mise en
vigueur, respect des règles de bonne gouvernance etc.) sans lesquelles les ressources
attendues par le premier du second ne peuvent pas être mobilisées.
IASB
L’International Accounting Standards Board (IASB) est chargé d’élaborer les normes
comptables internationales au sein de l’IFRS Foundation. Par ailleurs, il approuve les
interprétations préparées par l’IFRS Interpretations Committee.
IFAC
Créée le 7 octobre 1977, l’International Federation of Accountants est une organisation
internationale de droit privé dont le siège social est basé à New York. L’objectif de l’IFAC est
de promouvoir et favoriser une profession comptable mondiale coordonnée et appliquant des
normes harmonisées de grande qualité. Son rôle est essentiel dans le processus de
normalisation de l’audit à l’échelle mondiale.
Image fidèle
L’information donne une image fidèle quand elle dépeint un phénomène économique de
façon complète, neutre (sans biais dans la sélection et la présentation de l’information) et
exempte d’erreurs significatives.
Immobilisations
Eléments corporels et incorporels destinés à servir de façon durable à l'activité de l'Etat.
Ils ne se consomment pas par le premier usage. A priori, leur durée est de plus d'un an.
Certains biens de peu de valeur ou dont la consommation est très rapide peuvent être
considérés comme entièrement consommés dans l'exercice de leur mise en service et, par
92
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Immobilisations corporelles
Biens détenus par une entité soit pour être utilisés dans la production de biens et services soit
pour être loués à des tiers, soit à des fins administratives. Ces biens doivent aussi être utilisés
sur plusieurs exercices.
Immobilisations financières
Catégorie d'immobilisations constituées par les participations et les créances rattachées, ainsi
que les prêts et avances.
Immobilisations incorporelles
Actif non monétaire identifiable sans substance physique, contrôlé par l’Etat qui a le pouvoir
d’obtenir des avantages économiques futurs.
Inflation
L’inflation peut être définie soit comme une hausse continue du niveau général des prix, soit
comme une diminution du pouvoir d’achat de la monnaie sur le plan intérieur.
Influence notable
L'influence notable est présumée si l'Etat détient, directement ou indirectement par le biais de
filiales, 20 % ou davantage des droits de vote dans l'entité détenue, sauf à démontrer
clairement que ce n'est pas le cas.
Inversement, l'Etat, qui détient, directement ou indirectement par le biais d’autres entités,
moins de 20 % des droits de vote dans l'entité détenue, est présumé ne pas avoir une influence
notable, sauf à démontrer que cette influence existe.
Information comptable
Information produite dans les comptes ou dans les états financiers, selon les principes de la
comptabilité d’exercice.
Information proforma
L’objectif global de l’information proforma est de donner une information permettant une
comparaison des données sur une base comparable. L’information proforma doit permettre
aux utilisateurs des états financiers de mesurer l’impact qu’aurait eu une opération si cette
dernière s’était produite sur une période antérieure à celle de sa survenance.
Information sectorielle
93
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
L’information concernant les divers types de produits et services offerts par une entité ainsi
que ses opérations dans différents secteurs d’activités ou des zones géographiques, est souvent
appelée «information sectorielle » ou « donnée segmentée ».
Intégration globale
L'intégration globale consiste à :
intégrer dans les comptes de l'Etat-administration centrale les éléments des comptes
des entités consolidées, après retraitements éventuels ;
répartir les capitaux propres et le résultat entre les intérêts de l'Etat-administration
centrale et les intérêts des autres actionnaires ou associés dits « participations ne
donnant pas le contrôle » ou « intérêts minoritaires » ;
éliminer les opérations et comptes entre l’entité intégrée globalement et les autres
entités consolidées.
Intégration proportionnelle
L'intégration proportionnelle consiste à :
intégrer dans les comptes de l'Etat-administration centrale la fraction représentative
de ses intérêts dans les comptes de l'entité consolidée, après retraitements éventuels,
aucun intérêt minoritaire n’est donc constaté ;
éliminer les opérations et comptes entre l’entité intégrée proportionnellement et les
autres entités consolidées.
Intérêts minoritaires
Il s’agit de la participation dans une entité qui n’est pas attribuable, directement ou
indirectement, à l’Etat.
Les intérêts minoritaires (ou participations ne donnant pas le contrôle) correspondent, dans les
entités intégrées globalement, à la fraction de capitaux propres représentative des parts de
capital des associés autres que l’Etat.
94
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
financière.
Les normes en vigueur au 1/04/2001 adoptées en son temps par l’IASC, continueront de
s’appeler « Normes IAS » et seules les nouvelles normes émises par IASB à compter de cette
date porteront le nom de « IFRS ».
Juste valeur
Notion équivalente à la valeur actuelle ou à la valeur d’utilité.
Marché actif
95
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Marché sur lequel les éléments négociés sont homogènes et où on peut normalement trouver à
tout moment.
Mise en équivalence
La mise en équivalence consiste à :
substituer à la valeur comptable des titres détenus, la quote-part des capitaux propres, y
compris le résultat de l'exercice déterminé d'après les règles de consolidation ;
éliminer les opérations et comptes entre l’entité mise en équivalence et les autres entités
consolidées.
Monnaie étrangère
Monnaie autre que celle dans laquelle sont exprimés les états financiers publiés par l'Etat. Le
terme de devise en est un synonyme.
Montant amortissable
Valeur brute d’un actif sous déduction de sa valeur résiduelle.
Nominal
Somme inscrite sur un effet de commerce, un titre, une monnaie, une créance.
Pour une action, le nominal représente la fraction du capital apportée ; pour une obligation, le
nominal représente la base de calcul des intérêts.
Normalisation comptable
La normalisation comptable au sens strict peut se comprendre comme le processus d'élaboration des
dispositions standard, des références qui sont considérées comme les meilleures et ont alors
vocation à acquérir le statut de dispositions "ordonnatrices".
Norme (comptable)
96
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Une norme (standard) comptable représente l’exposé de la méthode comptable reconnue comme la
meilleure pour comptabiliser, évaluer et présenter une opération ou un événement dans les états
financiers.
Notes annexes
Les états (Bilan, Compte de résultat, Tableau de flux de trésorerie et le tableau des
opérations financières du Trésor) doivent être étayés par des informations explicatives et
supplémentaires présentées sous forme de notes permettant une meilleure intelligibilité des
états financiers. Ces notes font partie intégrante des états financiers.
Chacun des postes du bilan, du compte de résultat, du tableau des flux de trésorerie et du
tableau des opérations financières du Trésor doit en principe, faire l'objet d'une référence
croisée vers l'information liée figurant dans les Notes annexes.
Obligation implicite
Une obligation implicite (qui ne peut concerner des obligations spécifiques de l’action
publique) est une obligation qui, bien que ne résultant pas d’une disposition légale,
règlementaire ou contractuelle, découle des pratiques passées de l’entité publique, de sa
politique affichée ou d'engagements publics d’agir d’une certaine façon, suffisamment
explicités et qui ont créé une attente légitime des tiers concernés quant au fait qu'elle assumera
certaines responsabilités.
Partenariat
Un partenariat est une opération par laquelle deux parties ou plus exercent un contrôle
conjoint.
Le partenariat possède les caractéristiques suivantes :
les parties sont liées par un accord contractuel ;
l’accord conjoint confère à deux ou plus le contrôle conjoint de l’opération.
Participations de l’Etat
Droits détenus par l’Etat sur d’autres entités, matérialisés ou non par des titres, qui créent un
97
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Participation directe
Il y a participation directe lorsqu'une entité publique A souscrit en son nom propre une
partie du capital d'une entité B.
Participation indirecte
Lorsqu'une entité publique A détient par l'intermédiaire d'une entité B une participation dans
une entité C, cette participation est indirecte.
Participations
Les participations sont constituées par les droits détenus par une entité dans d'autres, créant un
lien durable avec celles-ci et destinés à contribuer à l'activité de l’entité détentrice. Elles
regroupent :
Les titres de participation et les créances liées aux participations sont inscrits dans les
immobilisations financières, à l'actif du bilan.
Par convention, les comptes de l'actif du bilan et les comptes de charges sont des emplois
augmentant par inscription au débit et diminuant par inscription à leur crédit. De même, les
comptes du passif du bilan et les comptes de produits sont des ressources augmentant par
inscription au crédit et diminuant par inscription à leur débit.
Parts sociales
98
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Titres représentant les droits d'un associé dans une société à responsabilité limitée, ou dans
une société de personnes, notamment, le droit de vote et les droits patrimoniaux.
Passif
Le passif du bilan de l’Etat est composé du passif externe et de la situation nette.
Passif éventuel
Obligation potentielle résultant d'événements passés et dont l'existence ne sera confirmée que
par la survenance ou la non-survenance d'un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne
sont pas totalement sous le contrôle de l'entité publique ; ou
Obligation actuelle résultant d'événements passés mais qui n'est pas comptabilisée :
soit parce qu'il n'est pas probable qu'une sortie de ressources représentatives
d'avantages économiques est nécessaire pour éteindre l'obligation ;
soit parce que le montant de l'obligation ne peut être évalué avec une fiabilité
suffisante.
Passif externe
Un passif externe est une obligation actuelle de l’entité publique résultant d’un évènement
passé, qu’elle ne peut régler que par une sortie de ressources économiques.
Périmètre de consolidation
Contour cernant l'ensemble des entités à consolider.
Le périmètre de la consolidation définit les entités dont les comptes sont retenus en vue de
l'établissement des comptes consolidés.
Pertes de change
Différences défavorables à l'entité publique au moment du règlement ou de l'encaissement de
dettes et créances libellées en monnaies étrangères. Les pertes de change constituent des
charges financières résultant de la conversion dans l’unité monétaire légale du pays (UML)
des opérations libellées en devises.
Plan d'amortissement
Tableau prévisionnel de réduction des valeurs inscrites au bilan sur une période
déterminée et par tranches successives. Il est établi dès la mise en service du bien et ne
99
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Cette modification peut porter soit sur la durée, soit sur la méthode de calcul des
amortissements, pour des raisons liées aux conditions d'utilisation interne ou à des
causes économiques générales. Dans tous les cas, la révision d'un plan d'amortissement
est un changement d’estimation qui doit être mentionné dans les Notes annexes.
Plan de comptes
Liste méthodique des comptes créée par le PCE-UEMOA et mise à la disposition des entités
publiques. Chaque entité publique, compte tenu de ses besoins spécifiques et de ses
caractéristiques particulières, adopte sa propre codification plus analytique. Le plan de
comptes doit respecter les principes établis par le PCE-UEMOA.
Le plan de comptes de chaque entité publique doit être suffisamment détaillé pour permettre
l'enregistrement des opérations.
Potentiel de service
Le potentiel de service est défini comme la capacité de produire des biens et des services qui
contribuent à l’accomplissement des objectifs de l’Etat, sans nécessairement générer un
bénéfice économique en termes de trésorerie pour l’Etat. Ce potentiel de services profite à
l’Etat ou à des tiers, conformément à sa mission ou à son objet.
Le potentiel de service peut consister en un bénéfice économique comme un flux de trésorerie
entrant, ou la réduction de sortie de trésorerie.
Prélèvements obligatoires
Les prélèvements obligatoires sont l’ensemble des impôts, cotisations sociales et taxes
prélevés par les administrations publiques.
100
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Produits
Les produits sont une augmentation d’actif ou une diminution de passif non compensée dans
une relation de cause à effet par la sortie d’une valeur à l’actif ou une augmentation du passif.
Produits à recevoir
Produits acquis à l'entité publique mais dont le montant, non définitivement arrêté, n'a pas
encore été inscrit aux comptes de tiers débiteurs.
Le terme acquis s'entend des ventes de biens ou de services pour lesquels le produit a été livré
ou la prestation exécutée.
Ils constituent une obligation de l’Etat envers le tiers bénéficiaire de la prestation restant à
réaliser ou de la marchandise restant à livrer.
Produits de fonctionnement
Produits issus de l’activité ordinaire de l’Etat.
Produits d’intervention
Versements reçus de tiers sans contrepartie équivalente pour le tiers.
Produits financiers
Produits résultant des immobilisations financières, de la trésorerie, et des instruments
financiers à terme. Sont exclus les gains de change concernant les opérations autres que celles
liées au financement et à la trésorerie de l’Etat.
Produits régaliens
Produits issus de l’exercice de la souveraineté de l’Etat et qui proviennent de tiers qui ne
reçoivent pas directement, en contrepartie, une ressource d’une valeur équivalente.
Provisions
Une provision est un passif externe dont l'échéance ou le montant est incertain. Selon le PCE-
UEMOA, le terme « provision » désigne les provisions pour risques et charges.
101
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Provisions évaluées à l'arrêté des comptes, destinées à couvrir des risques et des charges que les
événements survenus ou en cours rendent probables, qui sont nettement précisées quant à leur objet,
mais dont la réalisation est incertaine et la survenance estimée à plus d'un an.
Régularité
Conformité aux règles et procédures en vigueur. C'est également l'obligation que doit
satisfaire toute entité publique, en matière de tenue, de contrôle, de présentation et de
communication des informations qu'elle aura traitées, pour assurer l'authenticité des écritures
de sorte que la comptabilité puisse servir à la fois d'instrument de mesure des droits des
partenaires de l'entité publique, d'instrument de preuve et d'instrument d'information des tiers.
Répartition
Un système par répartition est un système dans lequel les cotisations dues au titre de la
période financent les prestations de la même période.
Ressources publiques
Les ressources publiques, ou ressources de financement des entités publiques, sont
mentionnées dans la Constitution et sont destinées à financer la mise en œuvre de politiques
publiques. Elles comprennent :
les prélèvements obligatoires ;
les autres ressources publiques.
Les autres ressources publiques sont principalement :
des revenus du patrimoine (revenus du domaine, des participations financières ;
des autres actifs et droits) ;
des cessions d’actifs ;
des subventions, en nature ou en espèces, versées par d’autres entités publiques ;
des revenus d’activités industrielles et commerciales ;
des rémunérations de services rendus ;
des redevances ;
des fonds de concours ;
des dons et legs ;
102
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
des emprunts.
Seuil de signification
Le seuil de signification exprime donc la mesure de l’importance significative. Est
significative, toute information dont la communication est susceptible de modifier le jugement
du lecteur de comptes.
Si la notion de caractère significatif n’est pas exclusivement liée à un critère quantitatif, ce
dernier peut, sur un plan pratique, aider à sa mise en œuvre. Ainsi, on peut considérer par
exemple qu’une information quantifiée sur le plan financier a un caractère significatif (tout en
rappelant que sur ce point le jugement personnel est primordial) :
lorsque le poste qu’elle explique ou précise représente un certain pourcentage du total
du bilan (par exemple entre 5 et 10 % au moins) ;
ou lorsque la partie de variation du poste expliquée par l’information représente entre
10 et 20 % du montant total du poste ;
ou lorsque le montant considéré représente plus de 10 % de la situation nette.
Sincérité
Application de bonne foi de la règle de prudence, des obligations de régularité et de
transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la communication de
toutes les procédures comptables en vigueur, en fonction de la réalité et de l'importance des
opérations, des événements et des situations.
Site militaire
Les sites militaires correspondent aux biens immeubles, bâtis ou non, contrôlés par l’Etat et
utilisés par les formations militaires et autres organismes du ministère de la Défense dans le
cadre de la préparation des forces, de la logistique, du soutien, de la recherche, des activités
techniques réalisées pour la préparation et la conduite des opérations d’armement. Ils
constituent des ensembles immobiliers cohérents et évalués globalement, ce qui signifie que
tous les éléments du site sont considérés comme accessoires à l’actif principal et suivent
quelles que soient leurs natures ou fonctions, les dispositions comptables relatives à la
catégorie à laquelle se rattache l’actif principal.
Situation nette
103
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
La situation nette correspond, pour l’Etat, à la différence entre les actifs et les passifs
externes. La situation nette comprend les opérations d’intégration, les écarts de réévaluation et
de conversion, le report à nouveau et le solde des opérations de l’exercice.
Stocks
Actifs de l’Etat :
sous forme de matières premières ou de fournitures devant être consommées dans un
processus de production ;
sous forme de matières premières ou de fournitures devant être consommées dans un
processus de prestation de services ;
détenus pour être vendus ou distribués dans le cours normal de l’activité de l’Etat ; ou
faisant partie d’un processus de production pour être vendus ou distribués.
Subventions d'équilibre
Subvention dont bénéficie l'entité pour compenser tout ou partie de la perte globale qu'elle
aurait subie si cette subvention ne lui avait pas été accordée.
Subventions d'exploitation
Subvention dont bénéficie l'entité pour lui permettre de compenser l'insuffisance de prix de
vente de certains produits ou de faire face à certaines charges d'exploitation.
Les subventions d'exploitation sont accordées par l'Etat, les collectivités publiques ou les tiers.
Elles ne sont ni des fonds de dotation, ni des subventions d'investissement.
Elles comprennent, par exemple, les indemnités compensatrices pour insuffisance du prix de
vente administré.
Subventions d'investissement
Aide financière accordée à l'entité en vue d'acquérir ou de créer des valeurs immobilisées
(subventions d'équipement) ou de financer des activités à long terme.
Les subventions d'investissement sont accordées par l'Etat, les collectivités publiques, les
organismes internationaux ou les tiers. Dans certains cas, l'entité reçoit cette subvention
d'investissement sous la forme d'un transfert direct d'immobilisations.
104
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
éléments constitutifs. Le terme est essentiellement utilisé dans le cas d'un excédent de la valeur
globale sur la valeur mathématique (survaleur positive).
de connaître la provenance des flux de liquidités et la manière dont ces flux ont été
utilisés au cours de l’exercice ;
d’appréhender le mode de financement de l’Etat.
Titres de participation
Titres conférant des droits sur le capital d'autres entités et dont la possession durable est
estimée utile à l'activité de l'Etat, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence
notable sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.
Titres de placement
Titres négociables acquis et cessibles à tout moment en vue d'en retirer un revenu direct
ou une plus-value. Ils sont réalisables, immédiatement, en cas de nécessité. Ils sont
productifs d'intérêts et constituent des placements financiers. Il peut s'agir de titres
négociables sur un marché assurant la liquidité et la sécurité des transactions ou non.
105
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
UEMOA
(Union Economique et Monétaire Ouest Africaine)
Ensemble économique formé par huit (8) Etats (Bénin, Burkina, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau,
Mali, Niger, Sénégal, Togo) dans le but de favoriser leur développement économique et social
grâce à l'harmonisation de leur législation, à l'unification de leurs marchés intérieurs et à la
mise en œuvre de politiques sectorielles communes.
Unité d'œuvre
Unité de mesure dans un centre d'analyse servant notamment à imputer le coût de ce centre
aux autres produits.
L'unité d'œuvre est l'unité de mesure des œuvres d'un centre d'analyse. Elle est généralement
exprimée en unité de temps ou en une autre unité physique.
L'unité d'œuvre permet de répartir équitablement le coût d'un centre de travail à d'autres
centres de travail.
Valeur actuelle
106
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
Montant qu’un acquéreur d’un bien accepterait de payer à la date de l’établissement du bilan.
C’est la valeur d’estimation du moment qui s’apprécie en fonction du marché et de l’utilité du
bien.
Il consiste à ramener la valeur de l'ensemble des flux de trésorerie, générés par le projet
à sa date de lancement, à l'aide d'un taux d'actualisation.
Valeur de marché
C’est le prix qui pourrait être obtenu de la vente d’un bien d’actif à la clôture de l’exercice,
déduction faite des frais de transaction.
Valeur d'inventaire
Valeur actuelle à la date de clôture de l'exercice. Elle est comparée à la valeur d'entrée au
bilan. Si la valeur d'inventaire est supérieure à la valeur d'entrée, cette dernière est maintenue
dans les comptes, sauf cas expressément prévus par la législation. Si la valeur d'inventaire est
inférieure à la valeur d'entrée, la dépréciation est constatée.
Valeur d’usage
C’est la valeur des avantages économiques attendus de l’utilisation d’un élément d’actif ou du
potentiel de services attendus dans le cas des biens non générateurs de trésorerie.
Valeur d'utilité
Prix présumé qu'accepterait de décaisser l'entité pour acquérir un bien dans l'état où il se
107
PCE-UEMOA DEFINITION DES TERMES
trouve.
Dans le cadre d'une réévaluation d'immobilisation, la valeur d'utilité sert de limite dans la
détermination des valeurs réévaluées.
Valeur résiduelle
La valeur résiduelle correspond au montant net que l’organisme s’attend à obtenir pour un
actif la fin de son utilisation après déduction des coûts de sortie attendus.
108
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
TITRE STRUCTURE ET CONTENU DES
3 COMPTES
Les comptes du PCE UEMOA sont regroupés par catégories homogènes dénommées
classes qui comprennent :
cinq (05) classes de comptes de bilan, numérotées de 1 à 5 ;
deux (02) classes de comptes de gestion, numérotées 6 et 7 ;
une (01) classe de comptes des engagements hors bilan, numérotée 8.
Cette dernière classe correspond aux engagements obtenus ou accordés par l’Etat et
correspondent donc à des droits et obligations susceptibles de modifier le montant ou la
consistance du patrimoine de l’Etat, mais dont les effets sont subordonnés à la réalisation de
conditions ou d’opérations ultérieures. Ne correspondant pas à la définition ou aux critères de
comptabilisation d’un actif ou d’un passif à la date d’arrêté des comptes, ces engagements ne
devraient pas donner lieu à comptabilisation. En conséquence, leur prise en compte en
comptabilité ne doit pas impacter le bilan et le compte de résultat.
109
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
Comptes de situation Comptes Comptes de stocks, Comptes de tiers Comptes de Comptes de charges Comptes de produits Engagements hors
nette d’immobilisations en-cours et comptes trésorerie bilan
internes
10. Comptes 40. Fournisseurs et 50. Titres de 60. Achats de biens 70. Ventes de 80. Engagements
d’intégration ou de comptes rattachés placements produits et obtenus ou
contrepartie des services accordés par
immobilisations l'Etat
11. Report à nouveau 21. Immobilisations 31. Marchandises 41. Clients, 51. Banques 61. Acquisitions de 71. Recettes fiscales 81. Contrepartie des
incorporelles redevables et établissements services engagements de
comptes rattaches financiers et l'Etat
assimilés
12. Dons – projets et 22. Acquisitions et 32. Matières 42. Rémunération 62. Autres services 72. Recettes non
legs aménagements des premières du personnel fiscales
sols et sous-sols
13. Résultat de 23. Acquisitions, 33. Autres 43. Etat, sécurité 53. Caisse 63. Subventions 73. Transferts reçus
l'exercice constructions et approvisionnements sociale et autres d'autres budgets
grosses réparation organismes
des immeubles rattaches
14. Bons du trésor à 24. Acquisitions et 34. Produits et 44. Correspondants 54. Instruments de 64. Transferts 74. Dons
plus d'un an grosses réparations services en cours et comptes trésorerie programmes et legs
du matériel et rattachés
mobilier
15. Emprunts projets 25. Equipements 35. Produits finis 45. Déposants 65. Charges non 75. Produits non
militaires courantes courants
16. Emprunts 26. Prises de 36. Services non 46. Débiteurs et 66. Charges de
programmes participations et personnalisés de créditeurs divers personnel
cautionnements l'Etat
17. Autres emprunts 27. Prêts et avances 37. Relations avec les 47. Comptes 67. Intérêts et frais 77. Produits
budgets annexes transitoires et financiers financiers
d'attentes
110
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
18. Dettes avalisées 28. Amortissements 38. Provisions pour 48. Comptes de 58. Mouvements de 68. Dotations aux 78. Transferts de
dépréciation des régularisations fonds amortissements charges
stocks
19. Provisions pour 29. Provisions pour 39. Comptes de 49. Dépréciations et 69. Dotations aux 79. Reprises
risques financiers - dépréciation liaison interne risques provisions et aux d’amortissements,
PPP provisionnés dépréciations de provisions et
dépréciations
111
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
Les documents comptables doivent être tenus sans blanc ni altération d’aucune sorte. Toute
c o r r e c t i o n d ’ e r r e u r commise et découverte sur l’exercice en cours, s’effectue
exclus ivement
CLASSE 8 p a r l ’ i nENGAGEMENTS
s c r i p t i o n e n n é gHORS
a t i f dBILAN
e s éléments erronés ; l’enregistrement
exact est ensuite opéré.
112
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
Note préliminaire
Dans le plan de comptes, la classe 3 est une classe mixte réservée à la fois aux comptes de
stocks et aux comptes internes pour tenir compte des spécificités liées à l’organisation des
finances de l’Etat. Les comptes internes enregistrent les flux relatifs :
aux opérations de services non personnalisés de l’Etat ;
aux relations avec les budgets annexes ;
aux autres liaisons internes.
PLAN DE COMPTES
CLASSE 1 COMPTES DE SITUATION NETTE
113
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
114
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
115
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
116
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
13 RESULTAT DE L'EXERCICE
131 Résultat de l'exercice - Budget Général
1311 Excédent de l'exercice- Budget Général
1319 Déficit de l'exercice- Budget Général
132 Résultat de l'exercice - Comptes Spéciaux
1321 Excédent de l'exercice- Comptes Spéciaux
1329 Déficit de l'exercice- Comptes Spéciaux
133 Résultat de l'exercice - Budgets Annexes
1331 Excédent de l'exercice- Budget Annexes
1339 Déficit de l'exercice- Budget Annexes
14 BONS DU TRESOR A PLUS D'UN AN
141 Bons du Trésor sur formules à + 1an
142 Bons du Trésor en compte courant à + 1an
146 Bons du Trésor - Échéances impayées
1461 Bons du Trésor sur formules - Échéances impayées
1462 Bons du trésor en compte courant - Échéances impayées
148 Autres Bons du Trésor à + 1an
149 Intérêts courus sur Bons du Trésor à plus d'un an
1491 Intérêts courus sur Bons du Trésor sur formules à plus d'un an
1492 Intérêts courus sur Bons du Trésor en comptes courant à plus d'un an
1496 Intérêts courus sur Bons du Trésor –échéances impayées
1498 Intérêts courus sur autres Bons du Trésor à + 1an
15 EMPRUNTS PROJETS
151 Emprunts projets multilatéraux
152 Emprunts projets des gouvernements affiliés au Club de Paris
153 Emprunts projets des gouvernements non affiliés au Club de Paris
154 Emprunts projets auprès des organismes privés extérieurs
155 Emprunts projets - Échéances impayées
156 Emprunts projets à l'intérieur
157 Conventions à paiements différés
158 Emprunts projets rééchelonnés
159 Intérêts courus sur emprunts projets
1591 Intérêts courus sur emprunts projets multilatéraux
1592 Intérêts courus sur emprunts projets des gouvernements affiliés au Club de Paris
1593 Intérêts courus sur emprunts projets des gouvernements non affiliés au Club de Paris
1594 Intérêts courus sur emprunts projets auprès des organismes privés extérieurs
1595 Intérêts courus sur emprunts projets - Échéances impayées
1596 Intérêts courus sur emprunts projets à l'intérieur
117
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
118
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
119
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
21 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
211 Frais de développement
212 Brevets, marques, licences, et droits similaires
213 Conception de systèmes d'information – logiciels et sites internet
2131 Conception de systèmes d'information – logiciels
2132 Conception de systèmes d'information – site internet
214 Droits d'exploitation - fonds de commerce
217 Avances et acomptes sur immobilisations incorporelles
218 Autres droits et valeurs incorporels
219 Immobilisations incorporelles en cours
2191 Frais de développement en cours
2192 Brevets, marques, licences, et droits similaires en cours
2193 Conception de systèmes d'information – logiciels et sites internet en cours
2194 Droits d'exploitation - fonds de commerce en cours
22 ACQUISITIONS ET AMENAGEMENTS DES SOLS ET SOUS-SOLS
221 Terrains
2211 Terrains nus
2212 Terrains bâtis
2213 Terrains mis en concession
2214 Terrains des logements affectés au personnel
2215 Terrains – immeuble de placement
2216 Terrains – location acquisition
2217 Terrains- historiques et culturels
222 Sous-sols gisements et carrières
2221 Sous-sols gisements et carrière exploités-tréfonds
2222 Sous-sols gisements et carrière non exploités
223 Plantations et forêts
120
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
121
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
122
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
123
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
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PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
à usage technique
2834 Amortissement des aménagements, agencements et installations des bâtiments
appartenant à tiers
2835 Amortissements des ouvrages et infrastructure
28351 Amortissement des ouvrages
28352 Amortissement des infrastructures
2836 Amortissement des réseaux informatiques
2837 Amortissement des autres aménagements, agencements et installations
125
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
126
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
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PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
128
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
CLASSE 3 - COMPTES DE STOCKS, EN-COURS ET COMPTES INTERNES
31 MARCHANDISES
32 MATIERES PREMIERES
33 AUTRES APPROVISIONNEMENTS
34 PRODUITS ET SERVICES EN COURS
35 PRODUITS FINIS
36 SERVICES NON PERSONNALISES DE L'ETAT
37 RELATIONS AVEC LES BUDGETS ANNEXES
38 COMPTES DE LIAISONS INTERNES
39 DEPRECIATIONS DES STOCKS ET EN COURS
31 MARCHANDISES
311 Marchandises A
312 Marchandises B
313 Marchandises – Actifs biologiques
32 MATIERES PREMIERES ET FOURNITURES LIEES
321 Matières A
322 Matières B
323 Fournitures (A, B)
33 AUTRES APPROVISIONNEMENTS
331 Matières consommables
332 Carburants et lubrifiants
333 Fournitures de bureau
334 Fournitures d’entrepôts
34 PRODUITS ET SERVICES EN COURS
341 Produits en cours
3411 Produits A en cours
3412 Produits B en cours
342 Services en cours
3421 Services A en cours
3422 Services B en cours
343 Actifs biologiques en cours
35 PRODUITS FINIS
351 Produits finis A
352 Produits finis B
353 Produits finis –Actifs biologiques
36 SERVICES NON PERSONNALISES DE L'ETAT
361 Comptes au Trésor des Régisseurs d'avances de l'Etat
3611 Régisseurs de la Paierie Générale du Trésor ou structures assimilées
3612 Régisseurs de l'Agent Comptable de la Dette Publique
3613 Régisseurs de l'Agence Comptable Centrale du Trésor ou structures assimilées
3614 Régisseurs de la Paierie Générale des Armées ou structures assimilées
129
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
3615 Régisseurs des Postes Comptables Décentralisés
362 Avances aux Régies
3621 Régisseurs de la Paierie Générale du Trésor ou structures assimilées
3622 Régisseurs de la Paierie Générale de la Dette Publique ou structures assimilées
3623 Régisseurs de l'Agent Comptable de la Dette Publique ou structures assimilées
3624 Régisseurs de la Paierie Générale des Armées ou structures assimilées
3625 Régisseurs des Postes Comptables Décentralisés
368 Autres services non personnalisés de l'Etat
37 RELATIONS AVEC LES BUDGETS ANNEXES
38 COMPTES DE LIAISONS INTERNES
381 Opérations chez les comptables
3811 Comptes d'opérations entre comptables du Trésor centralisateurs et non centralisateurs
38111 Opérations sur l'initiative des comptables non centralisateurs
381111 Impôts
381112 Recettes fiscales non enrôlées
381113 Recettes non fiscales
381114 Dépenses diverses du Trésor
381115 Dépenses particulières du Trésor
381116 Recettes diverses des payeurs à l'étranger
381117 Dépenses des payeurs à l'étranger
381118 Recettes des agents comptables des projets ou structures assimilées
381119 Dépenses des agents comptables des projets ou structures assimilées
38112 Opérations sur l'initiative des comptables centralisateurs
3812 Compte d'opérations entre Comptables des Administrations financières
Compte d'opérations entre Comptables du Trésor et les Comptables des Administrations
3813
financières
3814 Comptes d'opérations entre divers Comptables
382 Transferts entre comptables supérieurs
3821 Transferts entre comptables supérieurs du Trésor
3822 Transferts entre comptables supérieurs des Administrations financières
3823 Transferts divers entre comptables supérieurs
38231 Transferts de dépenses
38232 Transferts de recettes
386 Opérations centralisées
388 Variation nette des opérations de gestion chez les comptables secondaires
39 DEPRECIATIONS DES STOCKS ET EN-COURS
391 MARCHANDISES
392 MATIERES PREMIERES ET FOURNITURES LIEES
393 AUTRES APPROVISIONNEMENTS
394 PRODUITS ET SERVICES EN COURS
395 PRODUITS FINIS
130
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
131
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
132
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
4368 Avances sur commandes du budget général et des comptes spéciaux à des comptes de
commerce
4369 Avances reçues par des comptes de commerce
438 Charges à payer et produits à recevoir
4381 Etat, charges à payer
4382 Etat, produits à recevoir
4383 Sécurité sociale, charges à payer
4384 Sécurité sociale, produits à recevoir
4385 Autres organismes, charges à payer
4386 Autres organismes, produits à recevoir
44 CORRESPONDANTS ET COMPTES RATTACHES
441 Grandes institutions de la République
4411 Présidence de la République
4412 Primature
4413 Assemblée Nationale
4414 Conseil Constitutionnel
4415 Cour des Comptes
4416 Conseil d'Etat
4417 Cour de Cassation
4418 Conseil Economique et Social ou structures assimilées
4419 Autres institutions
442 Collectivités locales
4421 Régions
4422 Départements
4423 Communes
4424 Districts autonomes
4425 Villes
4426 Autres correspondants des comptables déconcentrés
133
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
134
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
453 Dépôt à la banque du Trésor, chef de file des emprunts obligataires du Trésor Public
4612 Tiers débiteurs divers, Déficits des comptables avant la prise d'un arrêté de débet ou un
arrêt de débet
Tiers débiteurs divers, Débets des comptables après la prise d'un arrêté de débet ou un arrêt
4613
de débet
4614 Tiers débiteurs divers, Amendes prononcées par la Cour des Comptes
4617 Tiers débiteurs divers, Traites en douanes rejetées
4618 Tiers débiteurs divers, Chèques impayés non régularisés
466 Tiers créditeurs divers
4661 Tiers créditeurs divers, excédents de versement
4662 Recouvrement et produits à verser à des tiers
4663 Tiers créditeurs divers, consignations et retenues pour compte de tiers
4664 Dépenses en instance de règlement
4665 Tiers créditeurs divers, Cautionnements des comptables publics
Tiers créditeurs divers, Rémunération accessoires de certains agents de l'Etat en instance de
4666
réparation
4668 Tiers créditeurs divers, Produits à reverser aux administrations territoriales
467 Oppositions
4671 Oppositions sur sommes mises en paiement par les services de l'Etat
47 COMPTES TRANSITOIRES ET D'ATTENTES
471 Imputation provisoire des dépenses à régulariser chez les comptables principaux
4711 Imputation provisoire de dépenses du Budget Général
4712 Imputation provisoire de dépenses des Comptes spéciaux
4713 Imputation provisoire de dépenses des Budgets Annexes
472 Imputation provisoire de dépenses chez les comptables secondaires centralisateurs
4721 Imputation provisoire de dépenses - correspondants et comptes rattachés
4722 Dépenses à imputer après vérification chez les comptables centralisateurs
4723 Comptables sur le territoire national
4724 Comptables à l'étranger
473 Imputation provisoire de dépenses chez les receveurs des Administrations financières
4731 Receveurs des Impôts
4733 Receveurs des Domaines et de l'Enregistrement
135
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
136
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
137
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
138
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
526 Compte de disponibilités affectées des recettes de la Direction Générale des Douanes
Comptes de disponibilités affectes de la Recette Générale des Finances ou structures
527
assimilées
Compte de disponibilités affectées à la paierie générale des forces de défenses et de sécurité ou
528
structures assimilées
53 CAISSE
531 Numéraires chez les comptables
5311 Numéraires chez les comptables centralisateurs
5312 Numéraires chez les comptables non centralisateurs
5313 Numéraires chez les comptables des impôts
5314 Numéraires chez les comptables des douanes
54 INSTRUMENTS DE TRESORERIE
542 Contrepartie financière Obligations Cautionnées.
5421 Crédits d'enlèvement
5422 Dépôts d'obligations cautionnées
543 Instruments de trésorerie sur marchés financiers
58 MOUVEMENTS DE FONDS
581 Mouvements de fonds chez les comptables du Trésor
5811 Mouvements de fonds chez les comptables centralisateurs du Trésor
5812 Mouvements de fonds chez les comptables non centralisateurs du Trésor
582 Mouvements de fonds chez les comptables des impôts
5821 Mouvements de fonds chez les comptables des impôts
583 Mouvements de fonds chez les comptables des douanes
5831 Mouvements de fonds chez les comptables des douanes
59 DEPRECIATIONS DES COMPTES DE TRESORERIE
590 Dépréciations des titres de placement
591 Dépréciations des comptes banques, établissements financiers et assimilés
592 Dépréciations des comptes de disponibilités affectés
594 Dépréciations des comptes d’instruments de trésorerie
599 Provisions pour risques à court terme à caractère financier
139
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
60 ACHATS DE BIENS
601 Matières, matériel et fournitures
603 Variation des stocks de biens
6031 Variation des stocks de matières et autres approvisionnements
6032 Variation des stocks de biens et de services produits et en cours
605 Eau, électricité, gaz et autres sources d'énergies
606 Matériel et fournitures spécifiques
609 Autres achats de biens
61 ACQUISITIONS DE SERVICES
611 Frais de transport
6111 Transport du personnel
6112 Transport de plis
6113 Voyages et déplacements
6119 Autres frais de transports
612 Loyers et charges locatives
6121 Locations de terrains
6122 Locations de bâtiments
6123 Locations de matériels et outillages
6129 Autres loyers et charges locatives
613 Etudes, recherches et documentation
614 Entretien, réparation, remise en état et maintenance
6141 Entretien et réparation des biens immobiliers
6142 Entretien et réparation des biens mobiliers
6143 Maintenance
6144 Charges de démantèlement et de remise en état
6149 Autres entretiens et réparations
615 Assurances
617 Frais de relations publiques
140
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
141
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
142
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
143
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
75 AUTRES PRODUITS
751 Remises et annulations de dettes
752 Restitutions au Trésor de sommes indûment payées
754 Produits de cessions d'immobilisations
756 Gains de change de fonctionnement
759 Autres produits divers
77 PRODUITS FINANCIERS
771 Intérêts des prêts
772 Intérêts sur les dépôts à terme et autres comptes bloqués
774 Revenus des placements
7741 Revenus des obligations
7742 Revenus des titres de placements
7743 Revenus des dépôts à terme et autres comptes bloqués
7744 Revenus des autres comptes bloqués
776 Gains de change financiers
777 Gains et produits sur risques financiers
79 REPRISES DE PROVISIONS, DE DEPRECIATIONS ET D’AMORTISSEMENTS
791 Reprises de provisions pour risques et charges
7911 Reprises de provisions pour risques et charges de fonctionnement
7917 Reprises de provisions pour risques et charges à caractère financier
792 Reprises de dépréciations
7921 Reprises de dépréciations des immobilisations incorporelles
7922 Reprises de dépréciations des immobilisations corporelles
7924 Reprises de dépréciations des stocks
7925 Reprises de dépréciations des comptes de tiers
7926 Reprises de dépréciations des comptes de trésorerie
798 Reprises d’amortissement
7981 Reprises d’amortissement sur immobilisations incorporelles
7982 Reprises d’amortissement sur immobilisations corporelles
799 Reprises des comptes de contrepartie d’actifs
144
PCE-UEMOA STRUCTURE ET CONTENU DES COMPTES
145
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
TITRE
NORMES COMPTABLES
4
146
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
Section 1 : Objectif et structure des états financiers
Section 2 : Bilan ou tableau de situation nette
Section 3 : Compte de résultat
Section 4 : Tableau de flux de trésorerie
Section 5 : Tableau des opérations financières du Trésor
Section 6 : Notes annexes
Section 7 : Tableau de correspondance Postes/Comptes
147
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.2. Structure
Les états financiers sont un ensemble complet de documents comptables et financiers
permettant de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, de la
performance et de la trésorerie de l’Etat à la fin de l’exercice.
Les états financiers comprennent :
un Bilan,
un Compte de résultat,
un Tableau des flux de trésorerie,
un tableau des opérations financières du Trésor,
des Notes annexes.
Ils sont établis et présentés, de façon à permettre leur comparaison dans le temps, exercice par
exercice, et leur comparaison avec les états financiers annuels d’autres entités (d’autres pays
par exemple) dressés dans les mêmes conditions de régularité, de fidélité et de comparabilité.
149
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
EXERCICE
EXERCICE au 31/12/ N AU
REF BILAN Note 31/12/N-1
AMORT.
BRUT NET NET
et DEP.
ACTIF IMMOBILISE
AA Immobilisations incorporelles 8
Immobilisations corporelles
AB 9
(hors immeuble de placement)
AC Immeuble de placement 9
AD Immobilisations financières 10
AE TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
ACTIF CIRCULANT
BA Stocks 11
BB Créances fiscales et assimilées 12
BC Créances non fiscales 12
BD Autres créances 12
BE Comptes internes
BF TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
TRESORERIE-ACTIF 17
BV Disponibilités
BW Équivalents de trésorerie et autres composantes
BX BILAN OU TABLEAU
TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III) DE SITUATION NETTE
BY Comptes de régularisation - actif( IV) 18
BZ TOTAL ACTIF (V = I+II+III+IV)
DETTES FINANCIERES 13
CA Dettes intérieures
CB Dettes extérieures
CC TOTAL DETTES FINANCIERES (VI)
DETTES NON FINANCIERES 14
CD Dettes de fonctionnement
CE Dettes de transfert
CF Autres dettes non financières
CG Comptes internes
CH TOTAL DETTES NON FINANCIERES (VII)
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 15
CI Provision pour risques PPP
CJ Provisions pour charges
CK Autres provisions pour risques et charges
CL Provisions pour risques à court terme
TOTAL PROVISIONS POUR RISQUES ET
CM
CHARGES (VIII)
TRESORERIE-PASSIF 17
CV Correspondants du Trésor (déposants de fonds)
CW Autres trésorerie - passif
CX TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IX)
CY Comptes de régularisation- passif (X) 18
TOTAL PASSIF EXTERNE
CZ
(XI = VI + VII + VIII + IX+X)
Écart de réévaluation, d’équivalence, écart
DU actuariel ,comptes d’intégration et de transfert
d’actifs
DV Report à nouveau-résultats antérieurs cumulés
DW Autres reports à nouveau
DX Dons- projets et legs
DY Solde des opérations de l’exercice
DZ SITUATION NETTE (XII= V- XI) 19
150
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
151
TABLEAU DES PRODUITS, DES CHARGESNORMES
PCE-UEMOA ET DU SOLDE DES OPERATIONS DE L’EXERCICE
COMPTABLES
152
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
153
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
La variation de trésorerie de l’exercice est égale à la somme des flux de trésorerie liés
à l’activité et aux opérations d’investissement et de financement.
Le tableau de flux de trésorerie est bouclé par les égalités de contrôle suivantes :
Trésorerie nette en fin de période = Trésorerie nette en début de période +
variation de la trésorerie de la période.
Trésorerie nette en fin de période = Trésorerie actif N– Trésorerie passif N.
155
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
EXERCICE EXERCICE
REF TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE Note
N N-1
Flux de trésorerie liés à l’activité
ENCAISSEMENTS
FA Ventes de produits et services encaissées
FB Recettes fiscales encaissées
FC Recettes non fiscales encaissées
FD Transferts reçus d’autres budgets
FE Dons programme et legs
FF Recettes exceptionnelles
FG Intérêts et dividendes reçus
FH Autres encaissements
DECAISSEMENTS
FI Achats de biens et services payés
FJ Remboursements et restitutions sur impôts et taxes
FK Autres services
FL Subventions pour charges de service public versées
FM Dépenses d’intervention
FN Versements résultant de la mise en jeu de la garantie de l’Etat
FO Intérêts payés
FP Transferts
FQ Charges exceptionnelles (hors cession d’immobilisations)
FR Dépenses de personnel
FS Autres décaissements
ZA Flux de trésorerie liés à l’activité (I) 31
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement
DECAISSEMENTS LIES AUX ACQUISITIONS
FT Immobilisations corporelles et incorporelles
FU Immobilisations financières
ENCAISSEMENTS LIES AUX CESSIONS
FV Immobilisations corporelles et incorporelles
FW Immobilisations financières
ZB Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement (II) 31
ENCAISSEMENTS
GA Dettes extérieures
GB Dettes intérieures
GC Variation positive des dépôts au Trésor
DECAISSEMENTS
GD Dettes extérieures
GE Dettes intérieures
GF Variation négatives des dépôts au Trésor
ZD Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (IV) 31 & 32
ZE VARIATION DE TRÉSORERIE (V = I+II+IV) 29
ZF TRESORERIE NETTE EN DEBUT DE PERIODE (VI)
ZG TRESORERIE NETTE EN FIN DE PERIODE (VII = V + VI)
Contrôle : VII= Trésorerie actif N– Trésorerie passif N
157
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
158
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
160
PARTIE 1 : INFORMATIONS GENERALES
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
161
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Contenu : Cette note doit mettre en évidence l’impact sur les états financiers des décisions
prises par l’Etat en matière :
d’investissements (équipements, prise de participation, etc.) ;
de contribution aux organismes internationaux ;
financement de certains secteurs d’activités ;
etc.
162
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
163
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Charges
Charge de personnel
Autres charges de fonctionnement
Charges d’intervention
Charges financières
Autres charges
Total charges
Produits
Produits de fonctionnement
Produits d’intervention
Produits financiers
Autres produits
Total produits
POSTES MONTANTS
Solde d’exécution budgétaire
+ Dépenses et recettes budgétaires se traduisant par une inscription au bilan
de l'Etat, sans impact sur le résultat de la comptabilité financière
Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles
Opérations sur immobilisations financières
Opérations sur comptes de tiers
Autres opérations
+ Opérations prises en compte dans les deux résultats avec différence de fait
générateur
Impact du rattachement des acomptes d'impôt sur les bénéfices et d'impôt
sur le revenu
Solde à recouvrer sur les produits de l'année courante
Recettes sur les produits des années antérieures
Avances sur charges
Charges n'ayant pas donné lieu à dépenses
Dépenses sur charges des années antérieures
Autres opérations
+ Opérations comptables sans impact en comptabilité budgétaire
Dotations et reprises sur provisions, amortissements et dépréciations
Charges à payer
Charges constatées d'avance
Produits à recevoir
Produits constatés d'avance
Variation des stocks
Production stockée
Admissions en non-valeur et remises gracieuses
Reclassement en charges de subventions en attente d'affectation
Annulations de prises en charge
Autres opérations
= Solde des opérations de l’exercice (comptabilité financière)
L’Etat doit présenter une comparaison du budget et des montants réels séparément pour chaque
niveau de contrôle législatif :
165
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Différence : budget
Montants budgétés
RUBRIQUES Montants réels définitif et montant
Programmes Initiaux Définitifs réel
Entrées de trésorerie
Sorties de trésorerie
Entrées/(sorties) de trésorerie
Commentaire :
Date de clôture :………
Pour chaque événement, donner des précisions sur les comptes qui ont fait l’objet d’un
ajustement.
Commentaire :
Indiquer la nature des événements postérieurs à la date de clôture ne donnant pas lieu à des
ajustements des états financiers.
Procéder à une estimation de l’impact financier de chaque événement ou l’indication que cette
estimation ne peut être fournie.
167
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire :
• l’Etat doit indiquer l’impact du changement de réglementation comptable déterminé à l’ouverture en
précisant les postes concernés ;
• l’Etat doit présenter les principaux postes des exercices antérieurs présentés, retraités selon la
nouvelle méthode en cas de changement de réglementation comptable appliqué de manière rétrospective ;
• l’Etat doit indiquer l’impact du changement sur les principaux postes concernés de l’exercice en cas
de changement de réglementation comptable appliqué de manière prospective.
2. Changement de méthode à l’initiative de l’entité
Commentaire :
• l’Etat doit indiquer et justifier le changement de méthode comptable ;
• l’Etat doit indiquer l’impact du changement de méthode comptable déterminé à l’ouverture en précisant
les postes concernés ;
• l’Etat doit présenter les principaux postes des exercices antérieurs présentés, retraités selon la
nouvelle méthode en cas de changement de méthode comptable appliqué de manière rétrospective ;
• l’Etat doit indiquer les raisons d'une application prospective et l’impact du changement sur les
principaux postes concernés de l’exercice en cas de changement de méthode comptable appliqué de manière
prospective.
B – CHANGEMENTS D’ESTIMATIONS
Commentaire : l’Etat doit indiquer et justifier le changement d’estimation ;
C – CORRECTIONS D’ERREURS
Commentaire :
• l’Etat doit indiquer la nature des erreurs corrigées (erreurs commises et découvertes sur l’exercice en cours
et erreurs d’un exercice antérieur) ;
• l’Etat doit présenter les principaux postes des exercices antérieurs présentés, corrigés des erreurs
d’un exercice antérieur.
168
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
SITUATIONS ET A B C D=A+B-C
MOUVEMENTS
MONTANT Acquisitions
Virements Cessions Virements MONTANT
BRUT
de BRUT
A L’OUVERTURE Apports de Mises A LA CLOTURE
DE poste à poste hors service poste à DEL’EXCERCICE
RUBRIQUES L’EXCERCICE Créations poste
Commentaire :
Expliquer les augmentations et les diminutions relatives aux composantes essentielles des immobilisations incorporelles.
169
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A B C D=A+B-C
SITUATIONS ET MOUVEMENTS
AMORTISSEMENTS AUGMENTATIONS : DIMINUTIONS : CUMUL DES
CUMULES DOTATIONS DE Amortissements relatifs AMORTISSEMENTS
A L'OUVERTURE L'EXERCICE aux éléments sortis A LA CLOTURE
RUBRIQUES DE L'EXERCICE de l'actif DE L'EXERCICE
Coût de développement
Concessions et droits similaires, brevets,
licences, marques, procédés, logiciels, droits et
valeurs similaires
Autres immobilisations incorporelles
TOTAL GENERAL
Commentaire :
Indiquer
- les modes d'amortissement utilisés ;
- la durée d’utilité ou les taux d'amortissements utilisés.
170
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A B C D=A+B-C
SITUATIONS ET DEPRECIATION
MOUVEMENTS AUGMENTATIONS CUMUL DES
S
: DIMINUTIONS : DEPRECIATION
CUMULEES
DOTATIONS DE REPRISES DE S
A
RUBRIQUES L'EXERCICE L’EXERCICE A LA CLOTURE
L'OUVERTURE
DE L'EXERCICE
DE L'EXERCICE
Coût de développement
Concessions et droits similaires, brevets, licences,
marques, procédés, logiciels, droits et valeurs
similaires
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations incorporelles en cours
TOTAL GENERAL
Commentaire :
Indiquer les évènements et circonstances qui ont conduit à la dépréciation et à la reprise.
171
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
SITUATIONS ET A B C D=A+B-C
MOUVEMENTS
MONTANT Acquisitions
BRUT Virements Cessions Virements MONTANT
BRUT
A L’OUVERTURE Apports de Mises de
A LA CLOTURE
DE poste à poste hors service poste à DEL’EXCERCICE
RUBRIQUES L’EXCERCICE Créations poste
Constructions service
Matériels technique, industriel et outillage
Matériel militaire
Autres immobilisations corporelles
Immeuble de placement
Immobilisations mises en concession ou assimilées
Immobilisations corporelles en cours
TOTAL GENERAL
Commentaire :
Expliquer les augmentations et les diminutions relatives aux composantes essentielles des immobilisations corporelles.
172
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A B C D=A+B-C
SITUATIONS ET MOUVEMENTS
DIMINUTIONS :
AMORTISSEMENT
AUGMENTATIONS : Amortissements CUMUL DES
S
DOTATIONS DE relatifs AMORTISSEMENTS
CUMULES
L'EXERCICE aux éléments A LA CLOTURE
A L'OUVERTURE
sortis DE L'EXERCICE
RUBRIQUES DE L'EXERCICE
de l'actif
Constructions
Matériel militaire
Immeuble de placement
TOTAL GENERAL
Commentaire :
Indiquer
- les modes d'amortissement utilisés ;
173
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A B C D=A+B-C
SITUATIONS ET MOUVEMENTS
Terrains
Constructions
Matériel militaire
174
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Immeuble de placement
TOTAL GENERAL
Commentaire :
Indiquer les évènements et circonstances qui ont conduit à la dépréciation et à la reprise.
175
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire :
Expliquer les augmentations et les diminutions relatives aux composantes essentielles des
immobilisations financières.
Les commentaires doivent être présentés par rubrique d’immobilisations financières (Note
10B et 10Bbis : participations Note 10C : créances rattachées à des participations…etc.).
Commentaire :
Expliquer les augmentations et les diminutions relatives aux composantes essentielles du
périmètre des participations de l’Etat.
177
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire :
178
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
179
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Marchandises
Autres approvisionnements
En cours de production
Produits finis et intermédiaires
Stocks hors magasins
Dépréciations
Autres approvisionnements
Produits finis et intermédiaires
Stocks hors magasins
Commentaire :
Commenter toute variation significative des stocks.
Indiquer le détail des stocks dépréciés et les évènements et circonstances qui ont
conduit à la dépréciation et à la reprise.
180
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
NOTE 12 : CREANCES
Année Année
Variation
N N-1
Créances à recouvrer pour le compte de l'Etat
Impôts sur les bénéfices
-Dépréciations
Valeur nette des impôts sur les bénéfices
Taxe sur la valeur ajoutée
-Dépréciations
Valeur nette de la Taxe sur la Valeur Ajoutée
Impôt sur le revenu et autres créances liées à l'impôt
-Dépréciations
Valeur nette de l’impôt sur le revenu et autres créances liées à l'impôt
Enregistrement timbre, autres contributions et taxes indirectes, autres impôts
-Dépréciations
Valeur nette des enregistrements de timbre, autres contributions et taxes
indirectes, autres impôts
Total créances brutes à recouvrer pour le compte de l'Etat
Total des dépréciations des créances à recouvrer pour le compte de l'Etat
Total créances nettes à recouvrer pour le compte de l'Etat (A)
Créances à recouvrer pour le compte de tiers
Autres contributions
Autres impôts et taxes affectés
Total créances brutes à recouvrer pour le compte de tiers
Dépréciations des créances à recouvrer pour le compte de tiers
Total créances nettes à recouvrer pour le compte de tiers (B)
Total créances nettes liées à l'impôt (C = A+B)
Créances liées aux amendes et aux autres pénalités
Commentaire:
Commenter toute variation significative.
181
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Anné
Anné
e N- Variation
eN
1
Clients
Clients et produits à recevoir
Dépréciations
Total des clients en valeurs nettes
Autres créances
Personnel, pensionnés et comptes rattachés et produits à recevoir
Dépréciation personnel, pensionnés et comptes rattachés et produits à
recevoir
Etat et produits à recevoir
Dépréciation Etat et produit à recevoir
Sécurité sociale et produits à recevoir
Dépréciation sécurité sociale et produits à recevoir
Autres organismes sociaux et produits à recevoir
Dépréciation autres organismes sociaux et produits à recevoir
Débiteurs divers et produits à recevoir
Dépréciation débiteurs divers et produits à recevoir
Total des autres créances en valeurs nettes
Total des créances clients et autres créances
Commentaire:
Commenter toute variation significative
182
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire :
Compléter ce tableau de synthèse par des tableaux des dettes financières par
nature en valeur nominale,
Fournir les informations détaillées sur les principales dettes financières en valeur
nominale de l’Etat,
Préciser la nature des opérations de couverture réalisées éventuellement par
l’Etat.
183
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Dettes Total
financières Primes (2) Décotes (3) (1) + (2) -
(1) (3)
Titres négociables à long terme et moyen terme
- OAT
-
-
Total des titres négociables à moyen et long
terme (au coût amorti)
Intérêts courus
Coupons courus à l'émission
Total intérêts courus et assimilés
Total des titres négociables à moyen et à long
terme
Titres négociables à court terme
-
-
Intérêts constatés d'avance
Total des titres négociables à court terme
Total des titres négociables
Dettes financières et autres emprunts
Contrats de location-acquisition
-
-
Intérêts courus sur autres emprunts
Dettes financières rattachées à des participations
Total des dettes financières et autres emprunts
TOTAL GENERAL
Commentaire :
Compléter ce tableau de synthèse par des tableaux des dettes financières par
nature évaluées selon la méthode du coût amorti,
Fournir les informations détaillées sur les principales dettes financières de l’Etat
évaluées selon la méthode du coût amorti,
Préciser la nature des opérations de couverture réalisées éventuellement par
l’Etat.
184
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
185
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire
Commenter toutes variations significatives
Commenter les dettes anciennes.
186
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
l'exercice
l'exercice N
N
PROVISIONS POUR RISQUES
Provisions pour engagements
Provisions pour engagement relatives
aux prêts consentis par autres
organismes avec garanties de l’Etat
Autres provisions pour engagement
Provisions pour litiges
Provisions pour litiges liés à l'impôt
Provisions pour autres litiges
Provisions pour autres risques
Provisions pour risques à court terme
Total provisions pour risques
PROVISIONS POUR CHARGES
Provisions pour charges liées à l’impôt
Provisions pour charges de personnel
Provisions pour transferts
Provisions pour remises en état
Provisions pour indemnités de départ à la
retraite
Autres provisions pour charges
Provisions pour charges à court terme
Total provisions pour charges
TOTAL GENERAL
Commentaire :
Indiquer les événements et circonstances qui ont conduit à la provision et à la reprise.
Le commentaire doit permettre de distinguer les provisions à long terme de celles qui
sont à court terme.
Commentaire :
Commenter toute variation significative.
Commenter les dettes anciennes.
NOTE 17 : TRESORERIE
Année Année
Variation
N N-1
188
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire :
Commenter toute variation significative.
189
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire
Commenter toute variation significative.
Commentaire
Commenter toute variation significative.
190
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire
191
PARTIE 3 : NOTES SUR LE COMPTE DE RESULTAT
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Rémunération du personnel
Charges de sécurité sociale, de prévoyance et
contributions directes
Prestations directes d'employeur et prestations
familiales (hors pensions)
Pensions
Autres charges sociales
…
Autres charges de personnel
Total
Commentaire
Commenter toute variation significative.
192
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Année Année
Variation
N N-1
Achats
Achats stockés d'autres approvisionnements
Variations de stocks
Achats non stockés de matières et fournitures
Achats de marchandises stockées
Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats
Annulation de reversements sur achats
Autres charges externes
Services extérieurs
Personnel extérieur à l'administration
Rémunération d'intermédiaires et honoraires
Transport, déplacements, missions et réceptions
Frais postaux et de télécommunications
Services bancaires et assimilés
Diverses autres charges externes
Rabais, remises et ristournes obtenus sur autres charges
externes
Annulation de reversements sur charges externes
…
TOTAL ACHATS, VARIATIONS DE STOCKS ET
PRESTATIONS EXTERNES
Autres charges de fonctionnement
Impôts, taxes et versements assimilés
Intérêts moratoires et indemnités, pénalités et
condamnations
Pertes de change sur opérations de fonctionnement et
d'investissement
Redevances pour concessions, brevets, licences,
procédés, logiciels, droits et valeurs similaires
Admissions en non-retour, décisions gracieuses et
apurements des débets
Subventions aux œuvres soldes
Valeurs comptables des éléments d'actifs cédés-hors
immobilisations financières
…
Diverses autres charges de gestion ordinaire
TOTAL AUTRES CHARGES DE
FONCTIONNEMENT
TOTAL GENERAL
Commentaire
193
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire
Année Année
Variation
N N-1
Ventes de produits, de services
Etudes et travaux
Prestations de services
Produits des activités annexes
Rabais, remises et ristournes accordés et annulations
Total ventes de produits, de services
Produits de fonctionnement relevant de mission
spécifiques à l'Etat
Produits relevant de missions spécifiques à l'Etat
Annulations des produits relevant des missions
spécifiques à l'Etat
Total des produits de fonctionnement relevant de
missions spécifiques à l'Etat
TOTAL GENERAL
Commentaire
Justifier toute variation significative.
195
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
N N-1
Charges de fonctionnement nettes Variation
Dotations Reprises Nettes Dotations Reprises Nettes
Immobilisations incorporelles
Amortissements
Dépréciations
Immobilisations corporelles
Amortissements
Dépréciations
Dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles en
cours
Dépréciations des stocks et en cours
Dépréciations des créances de l'actif circulant
Provisions pour risques
Provisions pour charges
Charges de fonctionnement - Dotations aux amortissements, aux
provisions et aux dépréciations
Produits de fonctionnement-Reprises sur provisions et sur
dépréciations
CHARGES DE FONCTIONNEMENT NETTES-DOTATIONS
NETTES DES REPRISES
Commentaire :
Expliquer les variations des charges de fonctionnement nettes-dotations nettes des reprises en faisant ressortir les dotations nettes des reprises portant sur :
- les immobilisations ;
- les stocks et en-cours ;
- les créances de l’actif circulant ;
- les provisions pour risques et charges.
196
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
N N-1 Variation
Transferts aux ménages
Transferts aux entreprises
Transferts aux collectivités territoriales
Transferts aux autres collectivités
Autres transferts
Total
Commentaire
Justifier toute variation significative.
197
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
N N-1 Variation
Participations de tiers à des dépenses d'intérêt public
Participations de tiers à des programmes d'investissement
Autres participation de tiers à des dépenses d'intérêt public
Participations extérieures au régime des pensionnés de l'Etat
Participation du budget général au financement du régime des
pensionnés de l'Etat
Autres participations
Dons, legs et assimilés
Annulations des produits d'intervention
Total
Commentaire
Justifier toute variation significative.
198
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
NOTE 27 : DOTATIONS AUX PROVISIONS ET DEPRECIATIONS
NETTES DES REPRISES
N N-1 Variation
Charges d'intervention nettes Dotations nettes des Dotations nettes
Dotations Reprises Dotations Reprises
reprises des reprises
Provisions pour transferts aux ménages
Provisions pour transferts aux entreprises
Provisions pour transferts aux collectivités territoriales
Provisions pour transferts aux autres collectivités
Autres provisions et dépréciations
Charges d'intervention-Dotations aux provisions et aux
dépréciations
Produits d'intervention-Reprises sur provisions et sur
dépréciations
CHARGES D'INTERVENTION NETTES - DOTATIONS
NETTES DES REPRISES
Commentaire :
Indiquer les événements et circonstances qui ont conduit à la constitution et à la reprise de la dépréciation et de la provision.
199
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
N N-1 Variation
Charges d'intérêts
Pertes de change liées aux opérations financières
Autres charges financières
Total
Commentaire :
Commenter toute variation significative
200
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
N N-1 Variation
Produits des immobilisations financières
Produits des participations
Produits des cessions d'éléments d'actifs-immobilisations financières
Produits des autres immobilisations financières
Total produits des immobilisations financières
Gains de change liés aux opérations financières
Autres intérêts et produits assimilés
Produits des autres créances de nature financière
Produits des titres de placements
Autres produits financiers
Total autres intérêts et produits assimilés
TOTAL
Commentaire :
Commenter toute variation significative.
Var
iati
N N-1 on
201
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Brut
Obligati
Impôts sur les ons
bénéfices , les fiscales
revenus… Décisio
ns
fiscales
Net
Brut
Obligati
Impôts sur les
ons
salaires versés
fiscales
et autres
Décisio
rémunérations
ns
fiscales
Net
Brut
Obligati
ons
Impôts sur le
fiscales
patrimoine
Décisio
ns
fiscales
Net
Brut
Obligati
ons
Autres impôts
fiscales
directs
Décisio
ns
fiscales
Net
Brut
Obligati
Impôts et taxes
ons
intérieurs sur
fiscales
les biens et
Décisio
services
ns
fiscales
Net
Brut
Obligati
Droits de
ons
timbre et
fiscales
d’enregistremen
Décisio
t
ns
fiscales
Net
Droits et taxes à Brut
l’importation
202
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Obligati
ons
fiscales
Décisio
ns
fiscales
Net
Brut
Obligati
ons
Droits et taxes à fiscales
l’exportation Décisio
ns
fiscales
Net
Brut
Obligati
ons
Autres recettes fiscales
fiscales Décisio
ns
fiscales
Net
TOTAL
PRODUITS
FISCAUX
Commentaire :
Expliquer les variations significatives des composantes des produits fiscaux.
PARTIE 4 : NOTES SUR LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
N N-1 Variation
Encaissements liés à l'activité
Décaissements liés à l'activité
Flux de trésorerie liés à l'activité (I)
Acquisitions d'immobilisations
Cessions d'immobilisations
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissements (II)
Flux de trésorerie disponible après investissement (III = I-II)
Emission d'emprunts
Remboursement des emprunts
Flux liés aux instruments financiers à terme
Flux de trésorerie nets liés aux opérations de financement (IV)
VARIATION DE TRESORERIE (V= I+II+IV)
Commentaire :
203
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Contenu :
204
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire :
Commenter toute variation significative de l’endettement financier net de l’Etat.
205
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
N N-1 Variation
Recettes (I)
Recettes fiscales
Cotisations sociales
Dons
Autres recettes
Charges (II)
Dépenses de personnel
Achats de biens et services
Intérêts
Dépenses en capital
Subventions
Transferts courants
SOLDE DE GESTION (III) : (III = I – II)
Acquisitions nettes d’actifs non financiers (IV)
Acquisitions d’actifs non financiers
Cession d’actifs non financiers
CAPACITE/BESOIN DE FINANCEMENT(V) : (V = III – IV)
206
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire :
Commenter toute variation significative.
NOTE 35 : FINANCEMENT
N N-1 Variation
Acquisitions nettes d’actifs financiers (VI)
(financement sur ressources extérieures et intérieures)
Numéraires et dépôts
Actions et autres participations
Titres autres que les actions
Prêts
Autres financements (à recevoir et à payer)
Augmentation/Diminution nette des passifs (VII)
Augmentation de passifs
Diminution de passifs
FINANCEMENT VIII : (VIII = VI –VII)
Commentaire :
Commenter toute variation significative.
207
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Commentaire :
Commenter toute variation significative.
208
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Cette note doit mettre en évidence toutes les obligations reconnues par l’Etat en matière de
développement durable.
209
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Engagements
Engagements donnés
Fonctionnaires civils de l'Etat et militaires
…
…
…
…
Engagements reçus
…
…
Commentaire :
Expliquer les engagements les plus importants pris par l’Etat au cours de l’exercice.
Pour les engagements de retraite, indiquer la méthode de calcul et éventuellement les
hypothèses actuarielles retenues. Procéder à un test de sensibilité.
210
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
211
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
212
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
213
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Numéro de comptes à
REF CHARGES
incorporer dans les postes
214
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
215
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
216
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable sans substance
physique, contrôlé par l’entité publique qui a le pouvoir d’obtenir des avantages économiques
futurs.
La norme 2
aux actifs incorporels acquis ou générés en aux actifs incorporels liés à l’exercice de
interne qui correspondent à des dépenses
la souveraineté qui génèrent des produits
ayant concouru à une amélioration
identifiable et durable des capacités des sans contrepartie directe équivalente ou qui
services de l’Etat à assurer leurs missions créent un pouvoir général d’autoriser et de
(licences, brevets et droits similaires,
restreindre l’occupation ou l’exploitation du
logiciels, sites internet etc..).
aux actifs incorporels acquis dans le cadre domaine public de l’Etat ou de tout autre
d’une transaction avec un tiers et qui élément dont l’accès est contrôlé par l’Etat.
correspondent à des avantages économiques
aux dépenses qui sont incorporées à la
futurs attribués à l’Etat par l’exercice du
pouvoir particulier qui autorise l’occupation valeur d’entrée d’une immobilisation
ou l’exploitation d’un élément identifié de corporelle.
son domaine public.
217
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A la date d’arrêté des comptes, une immobilisation incorporelle doit être comptabilisée à son
coût diminué du cumul des amortissements et du cumul pertes de valeur.
Une dépréciation doit être constatée si la valeur comptable est supérieure à la valeur actuelle
de l'immobilisation incorporelle.
218
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
5
l’Etat dispose des ressources (techniques, financières et autres) appropriées pour
achever le développement et utiliser ou vendre l'immobilisation incorporelle ;
appropriées pour mener à son terme le projet ;
219
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A leur entrée dans le patrimoine, les actifs incorporels liés à des autorisations d’occupation ou
d’exploitation d’un élément identifié du domaine public de l’Etat sont inscrits à l’actif du
bilan en contrepartie de la situation nette. La date d’entrée correspond à la date de la
conclusion de la transaction.
à leur valeur actuelle (pour celles qui sont acquises à titre gratuit).
Les profits ou les pertes résultant de la mise hors service ou de la sortie d'une immobilisation
incorporelle, doivent être déterminés comme la différence entre le produit net de la sortie
(après coûts de transaction) et la valeur comptable de l'actif. Ils sont comptabilisés en résultat
de la période.
Seules les immobilisations incorporelles dont les valeurs ne sont pas exprimées en « unités
monétaires du moment » peuvent entrer dans le champ de la réévaluation. C'est-à-dire celles
dont les valeurs ne traduisent pas la réalité économique et financière à la date de la
réévaluation.
La réévaluation consiste à substituer à leur valeur nette comptable leur valeur réévaluée.
221
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les indices de réévaluation sont les coefficients traduisant l’évolution du pouvoir d’achat de
la monnaie. Ces indices sont appliqués sur les différentes valeurs comptables des éléments à
réévaluer. Cette méthode est communément appelée « méthode indiciaire ».
Pour les biens amortissables, les indices s’appliquent sur la valeur nette comptable des biens.
La plus-value dégagée à l’occasion de la réévaluation n’est pas portée au crédit du compte du
résultat. Elle est enregistrée directement en situation nette au crédit du compte 1051 Ecart de
réévaluation des immobilisations incorporelles.
Amortissements
Pour chaque catégorie d’immobilisations incorporelles, une information est fournie sur les
durées d’amortissement, les taux d’amortissement utilisés, le mode d’amortissement utilisé, la
nature et l’impact des changements de méthode intervenus en cours d’année.
Dépréciations
Pour les dépréciations comptabilisées ou reprises au cours de l’exercice :
la valeur actuelle retenue ;
les évènements et circonstances qui ont conduit à comptabiliser ou à reprendre la
dépréciation.
La Note 8 permet de suivre, par catégorie d’actifs, la valeur brute comptable, le cumul des
amortissements, le cumul des dépréciations à l’ouverture et à la clôture de l’exercice.
222
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
223
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les immobilisations corporelles sont des actifs physiques détenus par l’État pour la
production, la fourniture de biens et services, ou l’utilisation à des fins administratives et
qu’il s’attend à utiliser sur une durée supérieure à un an.
1.2. Composantes
Les immobilisations corporelles devant figurer à l’actif du bilan de l’Etat sont les suivantes :
terrains,
parc immobilier non spécifique,
parc immobilier spécifique,
ouvrages d’infrastructures,
équipements militaires,
autres immobilisations corporelles.
Les terrains non spécifiques : des terrains à bâtir, des terrains militaires,
des labours, des plantations.
Terrains
Les terrains spécifiques : les cimetières, les plages, les lacs, etc.
224
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Le contrôle se caractérise par la capacité de diriger les conditions d’utilisation du bien (droit
de décider l'objectif de l'utilisation de l'actif et la manière de l'utiliser), et de maîtriser le
potentiel de services et/ou des avantages économiques futurs résultant de cette utilisation.
Les travaux réalisés sur des immobilisations corporelles qui répondent aux critères
d’immobilisation corporelle, sont immobilisés comme un composant de l’actif principal. A la
clôture de l’exercice, ce composant fera l’objet d’un amortissement et éventuellement d’une
dépréciation selon les règles habituelles.
Par contre, les dépenses d’entretien courant sont comptabilisées en charges au fur et à mesure
de leur réalisation.
2.3. Comptabilisation des immobilisations corporelles à la clôture de l’exercice
A la date d’arrêté des comptes, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son
coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des dépréciations.
2.3.1. Amortissement
Date de départ de
C’est la date de début de consommation des avantages économiques.
l’amortissement
2.3.2. Dépréciation
A l’issue du test, une dépréciation doit être constatée si la valeur nette comptable de
l'immobilisation corporelle est supérieure à la valeur actuelle.
226
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
227
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les immobilisations acquises à titre gratuit sont évalués à leur valeur actuelle pour que le
bien apparaisse dans les états financiers pour cette valeur et non pour un montant nul.
Dans le cadre d’une acquisition avec paiement à terme, le coût de l’immobilisation doit tenir
compte de l’incidence « temps » et doit ainsi être actualisé. L’actualisation doit être effectuée
pour tout paiement à terme intervenant au-delà des conditions habituelles de crédit et lorsque
l'effet de la valeur temps est significatif.
L’objectif de cette actualisation est de neutraliser l’effet « coût du crédit » dans l’évaluation
de l’immobilisation. Le taux d’actualisation est un taux sans risque de type obligations d’Etat.
228
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
qu’à la date d’utilisation de la pièce, c’est-à-dire au moment où elle est intégrée dans
l’immobilisation principale.
229
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les avances sont des versements effectués au moment de la commande, avant le début
d’exécution d’une prestation. Les acomptes sont des versements effectués au fur et à mesure
de l’avancement d’une prestation (sur une justification d’une exécution partielle de la
prestation).
Les avances et acomptes versés sur immobilisations corporelles sont comptabilisés dans des
sous-comptes des comptes d’immobilisations corporelles. Tel est également le cas des
immobilisations incorporelles.
Lorsqu’un ou plusieurs éléments constitutifs d’un actif immobilisé ont chacun des utilisations
différentes, ou procurent des avantages économiques à l’Etat selon un rythme différent,
chaque élément peut être comptabilisé séparément dans un sous-compte de l’immobilisation
principale et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu.
Le reliquat qui se compose des parties de l'immobilisation qui n'ont pas été comptabilisées
distinctement, est appelé « structure ».
Cette décomposition ne peut être effectuée que lorsque l’Etat dispose de statistiques et autres
informations lui permettant de bien appréhender la durée d’utilité de chaque élément.
Par ailleurs, compte tenu du nombre élevé d’immobilisations corporelles détenues par l’Etat,
il revient à l’administration centrale de l’Etat de définir les catégories d’immobilisations
corporelles qui feront l’objet d’une décomposition.
Toutefois, les éléments ayant une fréquence de remplacement inférieure à douze (12) mois
seront systématiquement éliminés, le coût de ces remplacements constituant une charge de
l’exercice.
230
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les éléments du coût d’acquisition (coûts directement attribuables, frais d'acquisition, coûts
d’emprunt) devraient, en principe, être affectés distinctement aux composants et à la structure.
A titre de simplification, ils peuvent être affectés à proportion de la valeur de chaque élément.
La base amortissable d’un composant identifié à l'origine, ne peut être diminuée d'une valeur
résiduelle, puisque, par définition, il est prévu qu'il soit remplacé avant la fin de l'utilisation
de la structure.
Les seuls composants pour lesquels il pourrait être recherché une valeur, sont ceux qui
correspondent au dernier renouvellement avant la fin de l'utilisation de l'immobilisation
dans son ensemble. Ils sont alors amortis sur la durée d'utilisation résiduelle de la structure,
plus courte que leur durée de vie économique.
231
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
lors qu’il est significatif, est enregistré à l’actif dans un sous- compte de l’immobilisation
654 Valeurs comptables des immobilisations cédées, mises aux rebuts ou admises en
non-valeur.
Les dépenses de remise en état des sites et de démantèlement en fin d'exploitation doivent
généralement faire l'objet d'une provision dès lors que l'Etat a une obligation actuelle à
laquelle il ne peut pas se soustraire, indépendamment de ses actions futures, que la sortie de
ressources est probable et que son coût peut être mesuré de manière fiable.
232
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Dans les carrières par exemple, on peut retrouver les deux types de dégradation.
au passif du bilan, au titre d'une provision qui doit couvrir l'intégralité des
coûts qui seront engagés à l'issue de l'exploitation.
2… Immobilisation-actif de démantèlement X
Comptabilisation
initiale
197 Provisions pour démantèlement et remise en état X
233
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
2… Immobilisation-actif de support X
Comptabilisation
initiale
402 Fournisseurs d’investissements X
Afin de couvrir les coûts futurs de remise en état, une provision doit être constatée à
hauteur du montant des travaux correspondant à la dégradation effective du site à la
date de clôture de l'exercice. Aucune provision n'est à constater pour la partie du site qui
n’est pas encore dégradée.
234
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Lorsque l'effet de la valeur temps est significatif, le montant de la provision doit être
la valeur actualisée des dépenses attendues que l'on pense nécessaires pour éteindre
l'obligation.
Le taux d'actualisation doit être un taux sans risque de type obligations d’Etat , reflétant les
appréciations actuelles par le marché de la valeur temps de l'argent ainsi que les risques
spécifiques au passif ; cependant, le taux ne doit pas refléter les risques pour lesquels
les estimations de flux de trésorerie futurs ont été ajustées.
235
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Sont considérés comme un contrat de location-acquisition (coté preneur), les contrats pour
lesquels les critères suivants sont réunis :
236
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
En pratique, le taux d’actualisation (i) chez l’Etat peut être obtenu, par l’égalité suivante :
Valeur actuelle du bien Valeur actuelle (au taux i) de
(prix figurant dans le contrat) = l’ensemble des paiements locatifs
A la clôture de l’exercice :
le droit d’utilisation comptabilisé en immobilisation corporelle doit faire l’objet d’un
amortissement si l’actif sous-jacent est un bien amortissable. La durée d’amortissement du
droit d’utilisation est la durée d’utilité de l’actif sous-jacent, dès lors qu’il est prévu au terme
du contrat un transfert de propriété à l’Etat ou une option d’achat exerçable.
L’amortissement débute à la date de commencement du contrat de location.
en cas d’indice de perte de valeur, le droit d’utilisation de l’actif doit être déprécié et
comptabilisé.
A la suite de l’enregistrement d’une perte de valeur, les dotations aux amortissements futures de
l’actif droit d’utilisation, sont ajustées pour refléter la valeur comptable révisée.
4.3.3.1. Principe
Un contrat de location-acquisition est comptabilisé chez l’Etat comme une acquisition
d’immobilisation financée par un emprunt.
238
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
2… Immobilisation X
Comptabilisation X
1758 Dettes de location-acquisition
initiale
en cas d’indice de perte de valeur, le droit d’utilisation de l’actif doit être déprécié et
comptabilisé au débit du compte 6922 Dotations aux dépréciations des
immobilisations corporelles par le crédit du compte 29 Dépréciations des
immobilisations.
239
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
29 X
Dépréciations des immobilisations
4.3.4.1 Définition
Un contrat de cession-bail, est une transaction dans laquelle l’Etat transfère une
4.3.4.2. Règles
immobilisation de comptabilisation
corporelle à un tiers et le lui reprend en location.
Les profits ou les pertes résultant de la mise hors service ou de la sortie d'une immobilisation
corporelle, doivent être déterminés comme la différence entre le produit net de la sortie (après
coûts de transaction) et la valeur comptable de l'immobilisation corporelle. Ils sont
comptabilisés en résultat de la période.
240
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Lorsque les transferts d’immobilisations corporelles à une entité publique sont effectués avec
contrepartie, la sortie de l’immobilisation se traduit par l’enregistrement d’une créance sans
incidence sur le compte de résultat (il s’agit d’un flux interne).
Par contre, lorsque les transferts d’immobilisations corporelles à une entité publique sont
effectués sans contrepartie, la sortie de l’immobilisation est imputée sur la situation nette sans
incidence sur le résultat.
Seules les immobilisations corporelles dont les valeurs ne sont pas exprimées en « unités
monétaires du moment » peuvent entrer dans le champ de la réévaluation. C'est-à-dire celles
dont les valeurs ne traduisent pas la réalité économique et financière à la date de la
réévaluation.
La réévaluation consiste à substituer à leur valeur nette comptable leur valeur réévaluée.
Les indices de réévaluation sont les coefficients traduisant l’évolution du pouvoir d’achat de
la monnaie. Ces indices sont appliqués sur les différentes valeurs comptables des éléments à
réévaluer. Cette méthode est communément appelée « méthode indiciaire ».
Pour les biens amortissables, les indices s’appliquent sur la valeur nette comptable des biens.
La plus-value dégagée à l’occasion de la réévaluation n’est pas portée au crédit du compte du
résultat. Elle est enregistrée directement en situation nette au crédit du compte 1052 Ecart de
réévaluation des immobilisations corporelles.
241
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
D’une manière générale, les informations à fournir dans les Notes annexes doivent indiquer :
les méthodes d’évaluation à la date de comptabilisation initiale et à la date de clôture
par catégories d’immobilisations, ainsi que celles retenues pour les actifs mis à la
disposition de l’Etat ;
la valeur brute comptable et le cumul des amortissements à l’ouverture et à la clôture
de
l’exercice ;
la méthode comptable d’estimation du coût de remise en état de site ;
la nature et les effets de changement d’estimations comptables ayant une incidence
significative sur l’exercice en cours ou ultérieurs et concernant les valeurs résiduelles,
les coûts estimés de démantèlement, transport et remise en état de site, les durées
d’utilité et le mode d’amortissement ;
le montant des dépenses comptabilisées au titre des immobilisations en cours ;
la valeur brute comptable, les amortissements et éventuelles dépréciations des
immobilisations corporelles inutilisées et prêtes à être sorties du bilan ;
le transfert d’immobilisations.
Les Notes annexes doivent également fournir les informations suivantes sur les
amortissements et les dépréciations portant sur les immobilisations corporelles.
Amortissements
Pour chaque catégorie d’immobilisations, une information est fournie sur les durées
d’amortissement, les taux d’amortissement utilisés, le mode d’amortissement utilisé, la nature
et l’impact des changements de méthode intervenus en cours d’année.
dépréciations
Pour les dépréciations comptabilisées ou reprises au cours de l’exercice :
la valeur actuelle retenue ;
les évènements et circonstances qui ont conduit à comptabiliser ou à reprendre la
dépréciation.
La Note 9 permet de suivre, par catégorie d’actifs, la valeur brute comptable, le cumul des
amortissements, le cumul des dépréciations à l’ouverture et à la clôture de l’exercice.
242
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
Section 1 : Définition et qualification d’un immeuble de
placement
Section 2 : Comptabilisation et évaluation d’un immeuble
de placement
Section 3 : Décomptabilisation ou sortie d'un immeuble de
placement
Section 4 : Information à fournir dans les Notes annexes
243
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.1. Définition
un bâtiment vacant mais détenu en vue d'être loué dans le cadre de contrats de
location simple ;
Lorsque les biens immobiliers sont à usage mixte, il convient de distinguer deux situations :
les deux parties de l'immeuble peuvent être vendues séparément ;
les deux parties de l'immeuble ne peuvent pas être vendues séparément.
1.3.1.1. Cas où les deux parties de l'immeuble peuvent être vendues séparément
Les deux parties de l'immeuble peuvent être vendues séparément (ou louées séparément dans
le cadre d'un contrat de location acquisition). L'Etat comptabilise alors les deux parties
séparément. La partie qu'il occupe est à comptabiliser en immobilisations
corporelles « classiques » et le reste en immeubles de placement.
1.3.1.2. Cas où les deux parties de l'immeuble ne peuvent pas être vendues
séparément
Les deux parties de l'immeuble ne peuvent pas être vendues séparément (ou louées
séparément dans le cadre d'un contrat de location acquisition). L'Etat comptabilise alors le
bien immobilier en immeuble de placement, seulement si la partie qu'elle occupe est non
significative.
L’Etat peut à la fois louer un immeuble et fournir des services accessoires aux occupants, tels
que des services de maintenance et de sécurité. Dans ce cas, le bien immobilier est à classer
en immeubles de placement, si ces services sont non significatifs au regard du contrat pris
dans son ensemble.
245
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A l'inverse, si les services rendus sont une composante significative (cas d’un hôtel), le bien
immobilier est considéré comme utilisé dans le cadre des activités ordinaires du propriétaire et
doit être classé en immobilisations corporelles.
Les critères de comptabilisation des immeubles de placement sont similaires aux autres actifs
du bilan. Un immeuble de placement doit être comptabilisé en tant qu'actif lorsque :
Ces coûts sont comptabilisés au moment où ils sont encourus au débit des comptes suivants :
L'évaluation initiale d'un immeuble de placement diffère selon les cas suivants :
bien immobilier acquis par l’Etat ;
bien immobilier acquis par voie d'échange ;
Lorsqu'il s'agit d'un bien immobilier acquis par l’Etat, l'évaluation initiale est faite au coût
d’acquisition, incluant les coûts de transaction.
246
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Ainsi, le coût d'un immeuble acheté correspond à son prix d'achat augmenté de toutes les
dépenses directement attribuables, comme par exemple les honoraires juridiques, les droits
de mutation et tout autre coût de transaction.
Dans ce cas, la valeur comptable des éléments remplacés doit être décomptabilisée.
247
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Si la valeur comptable d'un élément remplacé ne peut être identifiée dans le coût initial de
l'immeuble, celle-ci peut être estimée sur la base du coût de remplacement amorti.
A la clôture de l’exercice, les immeubles de placement font l’objet d’un amortissement sur
leur durée d’utilité.
Les immeubles de placement peuvent faire l'objet de changements d'utilisation, reflétés dans
les états financiers par des transferts entre catégories du bilan, par exemple vers les
immobilisations corporelles ou les stocks :
Etant donné que les immeubles de placement sont évalués selon le modèle du coût historique,
les transferts entre la catégorie " Immeubles de placement " et les catégories " Biens
immobiliers occupés par leur propriétaire " ou " Stocks " n'ont pas d'incidence sur la valeur
comptable du bien immobilier transféré.
3.1. Principe
Si d'autres passifs externes sont conservés après la sortie de l'immeuble, ils doivent faire
l’objet d’une provision.
248
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Tel est le cas, par exemple, si l’Etat s'est engagé à prendre à sa charge les dommages
environnementaux, ou à dédommager l'acheteur pour les éventuels impayés de loyers.
Les informations à fournir dans les Notes annexes sont les suivantes :
lorsque le classement est difficile, l'indication des critères utilisés pour distinguer un
immeuble de placement d'un bien immobilier occupé par l’Etat ;
les montants comptabilisés dans le résultat au titre des produits locatifs des immeubles
de placement, ainsi que des charges opérationnelles directes y compris les dépenses de
réparations et de maintenance occasionnées par les immeubles de placement qui ont,
ou non, généré des produits locatifs au cours de la période.
249
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
250
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les coûts d'emprunt sont les intérêts et autres coûts supportés par l’Etat dans le cadre d'un
emprunt de fonds. Ils peuvent inclure :
les charges d’intérêts ;
les charges financières en rapport avec les contrats de location-acquisition ;
les différences de change résultant des emprunts en devises, dans la mesure où elles
sont assimilées à un ajustement des charges.
Un actif qualifié à la capitalisation des coûts d'emprunt est un actif qui exige une longue
période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu.
251
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
les contrats de construction comptabilisés selon les dispositions relatives aux contrats
pluri-exercices.
L’administration centrale de l’Etat doit faire preuve de jugement afin de déterminer les actifs
qualifiés.
Ainsi par exemple, un actif qui nécessite une période de préparation supérieure ou égale à une
année devrait en principe répondre à la définition d'un actif qualifié. Mais cette période peut
être inférieure à 12 mois si l’Etat juge celle-ci significative. Dans ce cas, elle est tenue de
justifier son choix par une mention dans les notes annexes.
252
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Le montant des coûts incorporés au cours d'un exercice ne doit toutefois pas excéder le total
des coûts d'emprunt supportés au cours de ce même exercice.
Dans le cas où les fonds d'emprunts obtenus génèrent des produits financiers, à la suite de
placements de ces fonds, les charges incorporables s'entendent du montant net : charges
d'emprunts moins revenus obtenus.
L'incorporation des coûts d'emprunt dans le coût d'un actif qualifié doit commencer lorsque
l’Etat remplit pour la première fois les trois conditions suivantes :
des dépenses relatives au bien ont été réalisées ;
des coûts d'emprunt sont encourus ; et
les activités indispensables à la préparation de l'actif préalablement à son utilisation ou
à sa vente sont en cours (y compris les travaux techniques et administratifs).
Les dépenses relatives à l’actif se limitent à celles qui ont pour résultat des paiements de
trésorerie. Elles sont diminuées de tout acompte et de toute subvention reçus liés, à cet actif.
L’incorporation des coûts d'emprunt dans le coût d'un actif doit être suspendue pendant les
périodes significativement longues d'interruption de l'activité productive.
Toutefois, cette incorporation n'est pas interrompue pendant les phases de travaux techniques
et administratifs importants et pendant le délai temporaire nécessaire au processus de
préparation de l'actif, en vue de son utilisation prévue ou de sa vente.
L'incorporation des coûts d'emprunt dans le coût d'un actif qualifié doit cesser lorsque les
activités indispensables à la préparation de l'actif, préalablement à son utilisation, ou à sa
vente, sont pratiquement toutes terminées. Un actif est prêt à son utilisation ou sa vente
253
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
lorsque sa construction physique est achevée, et ce, même si les travaux administratifs de
routine se poursuivent.
Dans le cas de la construction d'un actif qualifié, constitué de différentes parties, si une partie
peut être utilisée alors que la construction d'autres parties se poursuit, l'incorporation des coûts
d'emprunt relatifs à cette partie doit cesser.
le montant des coûts d’emprunt incorporés dans le coût d’actifs au cours de l’exercice;
et,
le taux de capitalisation utilisé pour déterminer le montant des coûts d’emprunt
pouvant être incorporés dans le coût d’actifs.
254
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
255
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les immobilisations financières sont des créances à moyen et long terme détenues par l’État
sur d’autres entités économiques. Les immobilisations financières représentent des droits de
l’État sur ces entités, même s’il s’agit d’entités économiques créées par l’État, lui-même. En
général, ces créances sont génératrices de dividendes, d’intérêts ou de potentiel de service.
Il s’agit d’une catégorie d'immobilisations constituées par les participations et les créances
rattachées, ainsi que les prêts et avances.
La présente norme traite des participations de l’État, des créances rattachées à ces
participations, ainsi que des cautionnements, prêts et avances accordés par l’État à d’autres
entités disposant d’une personnalité morale distincte de celle de l’État.
1.3. Composantes
Les immobilisations financières devant figurer à l’actif du bilan de l’Etat sont les suivantes :
participations de l’Etat,
256
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Participation de l’état
Constituent des participations de l’Etat, les droits détenus par l’Etat sur d’autres entités, matérialisés
ou non par des titres, qui créent un lien durable avec celles-ci. Ces droits peuvent découler :
257
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A leur entrée dans le patrimoine de l’Etat, les participations sont évaluées à leur coût
d’acquisition selon la convention du coût historique.
du prix auquel elles ont été acquises ou aux apports initiaux de l’Etat ;
des frais de transaction tels que les commissions d’intermédiaires, les honoraires et les
frais de banque sont inclus dans le coût d’acquisition, dans la mesure où ces frais sont
directement rattachables à une opération.
La comptabilisation des participations à l’actif du bilan de l’Etat prend effet au moment où les
droits correspondants sont transférés à l’Etat.
Les prêts et avances, consentis par l’Etat à des entités ne faisant pas partie de ses
participations sont comptabilisés à leur valeur nominale de remboursement selon la
convention du coût historique. Les prêts et avances sont rattachés à l’exercice au cours duquel
les droits correspondants sont nés.
258
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les créances, les prêts et avances accordés par l’État à des entités qui répondent à la définition
des participations sont rattachées aux participations de l’État correspondantes. Les créances
rattachées à ces participations sont enregistrées au débit du compte 263 Créances rattachées
à ces participations.
La valeur d’équivalence d’une participation est égale à la quote-part, détenue directement par
l’Etat, des capitaux propres de l’entité concernée.
Pour les entités contrôlées qui présentent des comptes consolidés, les capitaux propres à
prendre en compte sont les capitaux propres consolidés hors intérêts minoritaires.
259
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les participations détenues dans des entités non contrôlées par l’Etat sont évaluées à la
clôture de l’exercice à leur valeur actuelle. En effet, s’il existe un indice quelconque indiquant
que l’actif concerné a pu perdre notablement de sa valeur, un test de dépréciation est pratiqué.
La valeur actuelle des prêts et avances est égale à leur valeur actuelle, celle-ci étant une valeur
d’estimation qui s’apprécie au regard de l’utilité de la créance pour l’Etat.
Une dépréciation est constatée lorsque la valeur actuelle est inférieure à la valeur nominale de
remboursement.
2.2.3. Créances rattachées à ces participations
Une dépréciation est constatée lorsque la valeur actuelle est inférieure à la valeur nominale de
remboursement.
2.2.4. Dépôts et cautionnements versés
A la clôture de l’exercice, une dépréciation est à enregistrer s’il existe un risque
d’irrécouvrable des sommes versées.
Les Notes annexes doivent fournir des informations sur l’inventaire des participations, prêts et
avances de l’Etat :
Participations :
260
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Prêts et avances :
- Montant et nature des prêts et avances accordés par l’Etat.
NORME 7 : LES AMORTISSEMENTS ET
DEPRECIATIONS
CONTENU DE LA NORME
261
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
d’utilité
1.2.selon un plan prédéfini (article 43 de la Directive relative à la Comptabilité
Champ d’application
Financière de l’Etat).
La constatation de la dotation aux amortissements d’une immobilisation amortissable est
obligatoire même lorsque le solde des opérations de l’exercice est déficitaire.
La norme s’applique :
aux actifs immobilisés incorporels et corporels qui peuvent faire l’objet d’un
amortissement et d’une dépréciation,
262
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
un marché actif de transactions sur des biens d’occasion matérialisé par exemple
par l’existence d’un catalogue de prix d’occasion,
un engagement de reprise ferme du bien au terme de la durée d’utilité,
263
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
La durée d'utilité est définie en fonction de l'utilité attendue de cet actif pour l’Etat. Tous les
facteurs suivants sont pris en considération pour déterminer la durée d’utilité d’un actif :
l'usage attendu de cet actif par l'Etat, évalué par référence à la capacité ou à la
production physique attendue de cet actif ;
l'usure physique attendue dépendant notamment des cadences de production et de la
maintenance ;
l'obsolescence technique ou commerciale découlant de changements ou
d'améliorations dans la production ou d’une évolution de la demande du marché pour
le produit ou le service fourni par l’actif ;
les limites juridiques ou similaires sur l'usage de l'actif, telles que les dates
d'expiration des contrats de location.
2.2.1. Principe
Le mode d’amortissement doit traduire le rythme de consommation des avantages
économiques. Les différents modes d’amortissements économiques ou comptables prévus par
le PCE-UEMOA sont les suivants :
Modes d'amortissements économiques
L’amortissement linéaire ou constant consiste à imputer à chaque unité de temps un montant égal au
produit de la base amortissable par un taux d’amortissement constant qui est égal à 100 divisé par le
nombre d’années d’utilité du bien à amortir. Le mode linéaire est approprié lorsque l’utilisation est
constante sur toute la durée d’utilité de l’actif. En pratique, les immobilisations de l’Etat seront
amorties de façon linéaire.
Le mode d’amortissement dégressif à taux décroissant ou méthode SOFTY (Sum Of The Year’s digits
qui signifie méthode de la somme des numéros d’ordre de la durée de vie du bien ou somme des
chiffres des années) consiste à amortir l’immobilisation selon une suite arithmétique décroissante par
l’application d’un taux décroissant à la base amortissable. La base d’amortissable reste constante d’un
exercice à l’autre.
Ce mode d'amortissement économiquement justifié conduit à une charge décroissante sur la durée
d'utilité de l’immobilisation. Il est retenu lorsque le bien fait l’objet d’une utilisation plus intense en
début de période.
a) Taux décroissant
Le taux décroissant est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant à courir jusqu’à la
fin de la durée d’utilité du bien et de la somme des numéros d’ordre de l’ensemble des années.
Ainsi, pour une durée d’utilité de 5 ans par exemple, on fait la somme des numéros d’années :1 + 2 +
3 + 4 + 5 = 15 ; et ensuite, on détermine les taux décroissants de la façon suivante :
Année 1 = 5/15 ; Année 2 = 4/15 ; Année 3 = 3/15 ; Année 4 = 2/15 ; Année 5 = 1/15.
b) Annuité d’amortissement
Annuité d’amortissement (A) = base amortissable x taux décroissant de l’exercice.
' '
Nombre d unités d oeuvreconsommées
Annuité d’amortissement = Base amortissable x ' '
total d unités d oeuvreprévues
Le nombre total d’unités d’œuvre prévues est déterminé en fonction de la durée d’utilité de
l’immobilisation.
2.3.1. Principe
L’amortissement est constaté :
par une dotation, charge calculée (non décaissée),
par une diminution de valeur de l’immobilisation correspondante.
A la clôture de l'exercice, l’entité constate des dotations aux amortissements d’exploitation (compte
681), même si elles concernent un exercice antérieur, et cela malgré le principe de la spécialisation
des exercices.
266
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
2.3.3.1. Principe
Le plan d’amortissement initial établi n’est donc pas immuable. La révision prospective
(orientée vers l’avenir et donc les années antérieures ne sont pas modifiées) du plan
d'amortissement est nécessaire dans les deux cas suivants :
modification significative du rythme ou de la durée d’utilité prévue,
modification de la base amortissable.
A la clôture de chaque exercice l’Etat doit apprécier s’il existe un quelconque indice qu’un
actif a subi une perte de valeur. S’il existe un tel indice, l’Etat doit estimer la valeur actuelle et
la comparer avec la valeur nette comptable. L’actif doit être déprécié lorsque sa valeur nette
comptable est supérieure à sa valeur actuelle.
268
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
L’Etat doit considérer toutes les sources d'information pour identifier des indices externes et
internes.
269
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Une perte d'un actif non générateur de trésorerie est la différence (positive) entre la valeur
nette comptable et sa valeur de service recouvrable.
La valeur de service recouvrable est la plus élevée du prix du marché d'un actif non
générateur de trésorerie diminuée des coûts de la vente et sa valeur d'utilité. La valeur
d'utilité d'un actif non générateur de trésorerie est la valeur actuelle de l'actif de potentiel
de service restante.
Le coût de remplacement d'un actif est le coût de remplacement potentiel de service brut de
l'actif. Ce coût est amorti pour refléter l'actif dans son état actuel d’utilisation.
Une perte d'un actif générateur de trésorerie est la différence (positive) entre la valeur nette
comptable et sa valeur de service recouvrable.
La valeur de service recouvrable est la plus élevée du prix du marché d'un actif
générateur de trésorerie diminuée des coûts de la vente et sa valeur d'utilité.
La valeur d'utilité d'un actif générateur de trésorerie est la valeur actualisée des flux de
trésorerie futurs estimés attendus. Le taux d'actualisation est le taux avant impôt qui reflète
les appréciations actuelles du marché de la valeur temporelle de l'argent et les risques
spécifiques à l'actif.
Après la comptabilisation d'une perte de valeur le plan d'amortissement de l'actif doit être
ajusté pour les exercices suivants, afin que la valeur comptable révisée, diminuée de sa valeur
résiduelle, puisse être répartie de façon systématique sur sa durée d’utilité restant à courir.
270
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Après un premier test de dépréciation, l’entité publique doit procéder à un autre test de
dépréciation lorsqu’elle décèle à la clôture d’exercice, un indice indiquant qu’une perte de
valeur antérieurement constatée peut avoir diminué ou disparu (les tests ultérieurs ne sont
donc pas liés simplement au temps passé).
L’entité publique doit mettre en œuvre un nouveau test de dépréciation afin de déterminer la
valeur actuelle de cette immobilisation.
La dépréciation antérieurement constatée doit alors fait l’objet d’une augmentation (dotation)
ou d’une diminution (reprise).
Pour ce qui concerne les reprises, la valeur comptable de l’immobilisation augmentée en
raison de la reprise d’une perte de valeur ne doit pas être supérieure à la valeur comptable qui
aurait été déterminée (nette des amortissements) si aucune perte de valeur n’avait été
comptabilisée pour cette immobilisation au cours des exercices antérieurs. Cette disposition
vise à éviter la réévaluation ultérieure d’une immobilisation dépréciée.
3.2.1.5. Impossibilité d'obtention d'un prix du marché
Deux situations peuvent se présenter :
S'il existe un indice qu'une immobilisation isolée peut être dépréciée, et qu’il est
impossible de déterminer isolément son prix de marché, il convient de déterminer le
prix de marché du groupe d’immobilisations auquel l'actif appartient. La valeur
actuelle du groupe d’immobilisations servira de base pour la détermination de la perte
de valeur de l’immobilisation concernée. Ensuite, la perte de valeur globale ainsi
obtenue est affectée dans l'ordre suivant :
271
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Titres de participation
A la date de clôture, les titres de participation sont évalués à leur valeur actuelle. La valeur
actuelle représente ce que l'Etat accepterait de décaisser pour obtenir ces participations s’il
avait à les acquérir.
A l’arrêté des comptes, la valeur actuelle des titres de participations est comparée à leur coût
d'entrée. Les moins-values latentes constatées donnent lieu à dépréciation des participations,
sans compensation avec les plus-values latentes. Les plus-values latentes constatées ne sont
pas comptabilisées.
A la date de clôture, les autres titres immobilisés sont évalués à leur valeur actuelle, à
l’exception des titres immobilisés de l'activité de portefeuille, est estimée :
A l’arrêté des comptes, la valeur actuelle des autres titres immobilisés est comparée à leur
coût d'entrée. Les moins-values latentes constatées donnent lieu à dépréciation des
participations, sans compensation avec les plus-values latentes. Les plus-values latentes
constatées ne sont pas comptabilisées.
A la date de clôture, les titres sont évalués les titres immobilisés de l'activité de portefeuille
sont évalués par ligne de titres à leur valeur actuelle. La valeur actuelle est une valeur qui tient
compte des perspectives d'évolution générale de l'entité dont les titres sont détenus et qui soit
fondée, notamment, sur la valeur de marché.
A l’arrêté des comptes, la valeur actuelle des titres immobilisés de l'activité de portefeuille
est comparée à leur coût d'entrée. Les moins-values latentes constatées donnent lieu à
dépréciation des titres immobilisés, sans compensation avec les plus-values latentes. Les plus-
values latentes constatées ne sont pas comptabilisées.
272
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A la date de clôture les créances rattachées à des participations sont évalués à leur valeur
actuelle. La valeur actuelle représente la valeur probable de recouvrement de la créance. Une
dépréciation est constituée lorsque la valeur probable de recouvrement des créances rattachées
à des participations devient inférieure à sa valeur nette comptable.
A la date de clôture, les prêts, dépôts et cautionnements sont évalués à leur valeur actuelle.
La valeur actuelle représente la valeur probable de recouvrement de la créance. Une
dépréciation est constatée lorsque la valeur probable de recouvrement des prêts, dépôts et
cautionnements devient inférieure à sa valeur nette comptable.
273
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A la date de clôture, les stocks de biens de services (et en-cours de production) destinés à
être vendus dans des conditions normales de marché, sont évalués à la valeur actuelle. La
valeur actuelle représente la valeur nette de réalisation.
A l’arrêté des comptes, la valeur actuelle desdits stocks est comparée à leur coût d'entrée et
la plus faible des deux valeurs est retenue.
Dans le cas où la valeur actuelle est inférieure au coût d’entrée, une dépréciation est constatée
en charge de l’exercice.
Les dépréciations devenues sans objet au cours de l'exercice font l'objet d'une reprise au
compte de résultat.
Les stocks de biens distribués pour un prix nul ou symbolique ou utilisés dans le cadre des
activités de l’entité publique demeurent évalués à leur coût d’entrée. En cas d’altération
physique ou d’absence de perspectives d’emploi de tout ou partie du stock, une dépréciation
est constatée.
À la date de clôture de l'exercice, le coût d’entrée est toujours retenu pour les stocks et les
productions en cours qui ont fait l'objet d'un contrat de vente ferme dont l'exécution
interviendra ultérieurement, dès lors que le prix de vente stipulé couvre à la fois cette valeur et
la totalité des frais restant à supporter pour la bonne exécution du contrat.
Tel est également le cas des approvisionnements entrant dans la fabrication de produits qui
ont fait l'objet d'un contrat de vente ferme, dès lors que ces stocks d'approvisionnement ont
été individualisés et que le prix de vente stipulé couvre à la fois le coût d'entrée de ces
approvisionnements, les coûts de transformation et la totalité des frais restant à supporter pour
la bonne exécution du contrat.
274
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A la date de clôture, les titres de de placement sont évalués à leur valeur actuelle.
275
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
À l’arrêté des comptes, la valeur actuelle des titres de placement est comparée à leur coût
d'entrée. Les moins-values latentes constatées donnent lieu à dépréciation des titres de
placement, sans compensation avec les plus-values latentes. Les plus-values latentes
constatées ne sont pas comptabilisées.
CONTENU DE LA NORME
1.1. Définition
Un stock est un actif détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité, ou en cours
de production pour une telle vente, ou destiné à être consommé dans le processus de
production ou de prestation de services, sous forme de matières premières ou de fournitures.
277
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Règles de
1.2. Composantes
Les stocks comprennent les biens acquis, produits ou détenus par l’Etat :
pour être vendus, distribués à un prix nul ou symbolique dans le cours normal de
l’activité ou utilisés dans le cadre des activités de l’Etat,
ou pour être consommés dans le processus de production de biens ou de services, sous
forme de matières premières ou de fournitures.
Sont également inclus dans les stocks les en-cours de production de services à caractère
individualisable et marchand, c’est-à-dire destinés à être vendus dans des conditions normales
de marché.
Les critères de distinction entre immobilisation corporelle et stock sont de deux ordres :
la destination de l'élément : à la différence d'une immobilisation corporelle, un
stock est destiné à être vendu dans le cours normal de l'activité, ou consommé dans
le processus de production ou de prestation de services [(un micro-ordinateur est une
immobilisation corporelle pour l’Etat qui l'utilise pour sa gestion interne (suivi
comptable, travaux de secrétariat...)] et un stock pour un négociant en matériel
informatique qui va le céder.
la durée d'utilisation de l'élément : une immobilisation corporelle est destinée
à servir de façon durable l'activité de l'Etat, c'est-à-dire sur une durée supérieure à
douze (12) mois, alors qu'un stock est consommé au premier usage ou rapidement.
278
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Des seuils unitaires de signification peuvent être fixés par l’État, et déterminés, par exemple,
par catégories d’éléments, par types de processus de production de biens ou services, ou par
types d’activités concernées.
les stocks acquis à titre onéreux sont évalués à leur coût d’acquisition,
les stocks fabriqués sont évalués à leur coût de production,
les stocks acquis à titre gratuit ou par voie d’échange sont évalués à leur valeur
actuelle.
frais de commercialisation.
Les stocks reçus à titre gratuit ou par voie d’échange sont enregistrés à leur valeur actuelle.
Les méthodes de détermination du coût d'entrée sont fondées sur la nature des biens
concernés :
biens individualisables ;
biens interchangeables.
Les biens individualisables ou identifiables sont ceux qui peuvent être suivis
individuellement.
Le coût des stocks d'éléments qui ne sont pas individuellement fongibles et des biens ou
services produits et affectés à des projets spécifiques, doit être déterminé en procédant à une
identification spécifique de leurs coûts individuels.
Les éléments interchangeables ou fongibles sont ceux qui ne peuvent pas être
unitairement identifiés après leur entrée en magasin.
Le coût d'entrée de ces éléments est considéré égal au total formé par:
281
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
2.3.1. Principe
A l’inventaire, les stocks et les productions en cours sont évalués unité par unité ou catégorie
par catégorie.
L’unité d’inventaire est la plus petite partie qui peut être inventoriée sous chaque article.
Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût d’entrée et de la valeur actuelle.
La valeur actuelle des stocks et en-cours de production à l’inventaire, représente la valeur
nette de réalisation.
La valeur nette de réalisation est le prix de vente, estimé dans le cours normal de l’activité,
diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la
vente.
282
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les stocks de biens distribués pour un prix nul ou symbolique ou utilisés dans le cadre des
activités de l’Etat demeurent évalués à leur coût d’entrée. En cas d’altération physique ou
d’absence de perspectives d’emploi de tout ou partie du stock, une dépréciation est constatée.
L'existence d'un contrat de vente ferme peut être une exception à la constatation d'une
dépréciation du stock : à la date de clôture de l'exercice, la valeur d'entrée est toujours
retenue pour les stocks et les productions en cours qui ont fait l'objet d'un contrat de vente
ferme dont l'exécution interviendra ultérieurement, dès lors que le prix de vente stipulé
couvre à la fois cette valeur et la totalité des frais restant à supporter pour la bonne
exécution du contrat.
Il en est de même pour les approvisionnements entrant dans la fabrication de produits qui ont
fait l'objet d'un contrat de vente ferme, dès lors que ces stocks d'approvisionnement ont été
individualisés et que le prix de vente stipulé couvre à la fois le coût d'entrée de ces
approvisionnements, les coûts de transformation et la totalité des frais restant à supporter pour
la bonne exécution du contrat.
3.1. Principe
Un actif est comptabilisé en stocks lorsque les conditions suivantes sont simultanément
réunies :
il est contrôlé par l'Etat ;
son coût ou sa valeur peut être évalué avec une fiabilité suffisante.
La comptabilisation d’un élément en stocks intervient à la date du transfert du contrôle qui
correspond généralement à la date du transfert des risques et avantages afférents à la détention
de cet actif.
283
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les Notes annexes doivent indiquer les méthodes de comptabilisation des stocks utilisées,
notamment des méthodes adoptées pour :
évaluer les stocks, y compris les méthodes de détermination du coût ;
calculer les dépréciations.
Par ailleurs, les Notes annexes doivent mettre en évidence :
284
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
Section 1 : Définition et champ d’application
Section 2 : Règles d’évaluation des créances de l’actif
circulant
Section 3 : Règles de comptabilisation des créances de
l’actif circulant 285
1.1. Définition
Les créances de l’actif circulant constituent des actifs financiers qui correspondent à des
sommes dues à l’Etat par des tiers et qui, en raison de leur destination ou de leur nature, ne
peuvent faire l’objet d’une immobilisation.
286
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
La norme 9
aux créances sur les clients qui aux créances rattachées à des
correspondent à des ventes de biens ou à participations ;
des prestations de services; aux prêts et avances à long terme
aux créances sur les redevables qui accordés par l’Etat ;
correspondent notamment aux impôts et aux créances liées aux opérations de
amendes que l’État recouvre pour son trésorerie.
compte ou pour le compte de tiers;
aux créances sur les autres débiteurs tels .
que les effets de commerce.
A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’Etat, les créances de l’actif circulant sont évaluées
selon la convention du coût historique à leur valeur nominale. Cette valeur nominale
correspond au montant dû à l’Etat par les tiers.
287
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Lorsque l’Etat supporte le risque de non-paiement des créances, les dotations aux
dépréciations de créances sont comptabilisées :
en charges de fonctionnement, pour les créances recouvrées pour le compte de l’Etat ;
en charges d’intervention, pour les créances recouvrées pour le compte de tiers.
4.1. Principe
Les créances de l’actif circulant sont soldées par les règlements effectués par les tiers. En
contrepartie :
d’un débit au compte de trésorerie de la classe 5 ; ou
d’un débit au compte de passif externe, en diminution des dettes de l’Etat.
288
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Lorsque les décisions d’apurement portent sur des créances recouvrées pour le compte de
l’Etat, les règles de décomptabilisation sont les suivantes :
les décisions d’apurement qui remettent en cause le bien-fondé de la créance
entraînent une décomptabilisation de la créance sont en diminution des produits bruts
(erreur de liquidation, impôt non dû) ;
Les méthodes d’évaluation des dépréciations de créances sont présentées dans les Notes
annexes. Une information, relative à la valeur actuelle des créances dont l’Etat ne supporte
pas le risque de non-paiement, est donnée dans les Notes annexes.
La nature et le montant des charges constatées d’avance sont présentés dans les Notes
annexes.
289
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
Section 1 : Définition et champ d’application
Section 2 : Règles d’évaluation des composantes de la
trésorerie
Section 3 : Informations à fournir dans les Notes annexes
290
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.1. Définition
Les opérations de trésorerie traitées par la présente norme concernent les composantes de la
trésorerie à vue ou à très court terme, sans risque ou qui sont soumis à des risques très
négligeables sur la valeur des disponibilités de l’État.
291
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
La norme 10
292
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
règlementés ».
A leur entrée dans le patrimoine de l’Etat, les composantes de la trésorerie sont évaluées et
comptabilisées à leur valeur nominale. La valeur nominale des composantes la trésorerie
représente leur coût d’acquisition, hors frais accessoires.
Pour les titres de placement, les moins-values latentes font l’objet de dépréciations, sans
compensation avec les plus-values latentes.
Les intérêts courus non échus des éléments composant la trésorerie sont comptabilisés à la
date de clôture.
293
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
1.1. Définition
Le financement du développement dans les pays de la zone UEMOA est assuré soit par des
ressources extérieures provenant des partenaires multilatéraux, bilatéraux ou commerciaux
soit par des ressources intérieures mobilisées sur le marché monétaire et financier. Ces
295
ressources de financement sont constituées des tirages sur financements extérieurs, de
l’émission, la conversion, la gestion et le remboursement des emprunts publics à court,
moyen et long terme.
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les dettes financières de l’État ne peuvent être inscrites dans les comptes qu’à plusieurs
conditions :
Les dettes financières sont enregistrées pour leur valeur de remboursement qui correspond en
général à leur valeur nominale. Elles sont comptabilisées dans les états financiers de
l’exercice au cours duquel l’emprunt correspondant a été émis ou contracté et les fonds
correspondants ont été reçus, ou ont été repris de tiers.
Les frais de transaction (frais et commissions dus aux intermédiaires financiers) sont
comptabilisés au préalable dans un compte de « charges constatées d’avance », ils sont
étalés en compte de résultat sur la durée de l’emprunt auquel ils se rapportent selon la
méthode actuarielle.
Les primes et décotes (différence entre la valeur nominale et le prix d’émission) sont reprises
en compte de résultat selon la méthode actuarielle sur la durée de vie de l’emprunt, cet
297
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
étalement étant présenté, comme les intérêts sur emprunt, au sein des charges financières
nettes.
Les intérêts courus à l’émission sont constatés au passif du bilan, ne représente pas une charge
pour l’Etat mais une avance faite par le souscripteur à restituer lors du paiement du coupon
suivant.
Lors de l’annulation d’un titre racheté, la différence entre la valeur de rachat et la valeur
nominale, du titre, y compris la partie non étalée de la prime ou de la décote à la date du
rachat, correspond à une charge ou à un produit financier.
Les emprunts pris en charge par l’Etat sont inscrits au bilan en contrepartie d’une charge
financière pour la valeur de remboursement de l’emprunt, majorée des frais accessoires.
A la clôture de l’exercice, les dettes financières sont évaluées à leur valeur nominale de
remboursement.
Les dettes financières libellées en devises sont converties en francs CFA sur la base du cours
de change à la date de clôture de l’exercice. Les écarts constatés par rapport aux valeurs
d’entrée en raison de la variation des cours de change constituent des pertes ou des gains de
change à inscrire respectivement dans les charges financières ou les produits financiers de
l’exercice.
Les intérêts sont comptabilisés en charges. Lorsque les intérêts sont capitalisés, la contrepartie
de la charge financière annuelle est portée en dettes financières.
298
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
A chaque clôture d’exercice, les intérêts courus non échus des emprunts émis, contractés ou
repris sont comptabilisés en compte de résultat.
Lorsqu’il s’agit des dettes financières en devises, les écarts constatés lors des règlements par
rapport aux valeurs d’entrée en raison de la variation des cours de change constituent des
pertes ou des gains de change à inscrire respectivement dans les charges financières ou les
produits financiers de l’exercice.
Les primes d’émission non encore étalées afférentes à la fraction d’emprunt remboursée
doivent être rapportées au résultat de l’exercice.
299
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
1.1. Définition
301
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
La norme 12
1.3. Composantes
Les dettes non financières correspondent à des passifs dont l'échéance et le montant sont fixés
de façon précise. Elles sont composées :
Les dettes non financières de l’État sont inscrites au passif externe du bilan lorsque les critères
suivants sont réunis :
302
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les dettes non financières et les autres passifs externes sont évalués à leur valeur nominale.
Les dettes non financières en monnaies étrangères sont converties en monnaie nationale sur la
base du dernier cours de change.
Les autres passifs externes, sont, par nature, une catégorie spécifique de passifs externes de
l’Etat et correspondent à des passifs externes dont le montant est fixé de façon précise mais
dont l’échéance n’est pas fixée de façon précise.
A la clôture de l’exercice, les dettes non financières sont évaluées à leur valeur nominale de
remboursement.
Les dettes non financières libellées en devises sont converties en francs CFA sur la base du
cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les écarts constatés par rapport aux valeurs
d’entrée en raison de la variation des cours de change constituent des pertes ou des gains de
change à inscrire respectivement dans les charges financières ou les produits financiers de
l’exercice.
D’une manière générale, les informations à fournir dans les Notes annexes doivent indiquer la
nature et le montant des dettes non financières.
303
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
1.1. Définitions
Une transaction en monnaie étrangère est une transaction qui est libellée ou doit être
1.2. Champ
dénouée d’application
en monnaie étrangère.
Un instrument de couverture est un dérivé ou (pour une couverture du seul risque de
variation des taux de change) un actif ou un passif financier désigné non dérivé dont
305
on s’attend à ce que la juste valeur ou les flux de trésorerie compensent les variations
de juste valeur ou de flux de trésorerie d’un élément couvert désigné.
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
La norme s’applique :
aux dettes et créances en devises,
aux acquisitions d’immobilisations dont le prix d’achat est fixé en devises,
aux disponibilités en devises,
aux contrats de couverture sur les marchés financiers
Lorsqu'elles subsistent à la clôture des comptes, les créances et les dettes libellées en
monnaies étrangères sont converties sur la base du dernier cours de change à la date de clôture
des comptes. Les différences de conversion sont inscrites au compte de résultat, qu’elles
correspondent à un gain latent ou une perte latente.
Les gains ou les pertes de change sont enregistrés dans les flux de fonctionnement ou dans les
flux financiers en fonction de la nature des opérations l'ayant généré.
Les résultats de change sur opérations de fonctionnement sont enregistrés en résultat
d'exploitation :
les pertes de change sont comptabilisées au débit du compte 656 Pertes de change de
fonctionnement ;
les gains de change sont comptabilisés au crédit du compte 756 Gains de change de
fonctionnement
Les résultats de change sur opérations ayant un caractère financier (emprunt bancaire en
devise, liquidités en devises ...) sont enregistrés en résultat financier :
306
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
les pertes de change sont comptabilisées au débit du compte 676 Pertes de change
financières ;
les gains de change sont comptabilisés au crédit du compte 776 Gains de change
financiers.
307
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
En cas de non-livraison avant la clôture, l’acompte ou l’avance n’est pas converti au cours du
change de clôture. Aucun écart de conversion n’est constaté sur les avances et acomptes
versés.
En cas d’acomptes ou d’avances multiples, le cours de change initial (qui constitue un cours
de change définitif ) doit être déterminé pour chaque transaction de paiement ou
encaissement.
Toutefois, dans le cas où l’avance ou l’acompte, risque d’être remboursé par le fournisseur
(qui ne remplirait pas son obligation), il y a lieu de comptabiliser une dépréciation.
3.3. Titres
Ils sont enregistrés pour le prix d'acquisition, converti en CFA au cours du jour de
l'opération. Il en est ainsi que le titre soit ou non entièrement libéré. La part non libérée,
inscrite en contrepartie au passif, constitue une dette libellée en devises.
308
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
La prime versée à l’origine pour acheter une option est comptabilisée à l’actif du bilan.
S’agissant d’une opération de couverture, la prime est reconnue en résultat en même temps
que l’élément couvert. Ainsi, si le risque couvert impacte plusieurs exercices, la prime est
étalée sur la durée de la couverture.
A leur versement, les primes d'options sont comptabilisées dans un compte 543 Instruments
de trésorerie sur marchés financiers. Elles peuvent ensuite, au choix de l'entité publique :
soit être étalées dans le compte de résultat sur la période de couverture au débit du
compte 6771 Pertes sur instrument de trésorerie sur marchés financiers ;
soit être différées et constatées en résultat symétriquement au résultat de l'élément
couvert, c'est-à-dire au même rythme que l'effet de couverture.
Les dépôts de garantie sont enregistrés au débit du compte 2643 Déposit lié aux opérations
de couverture par le crédit du compte de trésorerie.
Dans le cas des matières premières, l'écart entre le cours comptant et le cours à terme n'est pas
composé exclusivement d'un écart de taux d'intérêt (composante financement), mais intègre
différentes composantes particulières liées notamment aux coûts de stockage, de transport et
d'assurance, à la saisonnalité ainsi qu'à l'effet de l'offre et de la demande.
En conséquence, cet écart ne peut pas être étalé, mais plutôt intégré dans le coût des matières
couvertes.
Le report/déport des dérivés sur matières premières est constaté en résultat symétriquement au
résultat de l’élément couvert.
310
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
le montant des opérations attachées aux instruments financiers à terme dont les
montants inscrits au bilan sont significatifs, notamment les primes sur option ;
les éléments d’information sur les risques de taux, de change, de variation de prix et
de contrepartie de l’ensemble des instruments financiers à terme ;
la valeur de marché des instruments financiers à terme à la date de clôture.
311
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
312
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Une provision est un passif externe dont l'échéance ou le montant est incertain. Selon le PCE-
UEMOA, le terme « provision » désigne les provisions pour risques et charges.
Un passif externe est une obligation actuelle de l'Etat de transférer une ressource économique
à la suite d'événements passés.
Un actif éventuel est défini comme un actif potentiel résultant d'événements passés et dont
1'existence ne sera confirmée que par la survenance (ou non) d'un ou plusieurs événements
futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de 1'Etat.
Un actif éventuel ne peut pas être comptabilisé, mais il fera l'objet d'une note en annexe
lorsque l'entrée d'avantages économiques est probable et le montant significatif.
313
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
D'une manière générale, les écritures de provision sont passées en trois étapes :
la constitution de la provision ;
le réajustement ou la variation de la provision ;
la décomptabilisation d'une provision.
314
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
3.1.1. Estimation
Le montant comptabilisé doit être la meilleure estimation de la dépense nécessaire au
règlement de l'obligation actuelle à la date de clôture. Elle correspond au montant que 1'Etat
devrait raisonnablement payer pour éteindre son obligation à la date de clôture ou pour la
transférer à un tiers à cette même date.
Lorsque la provision à évaluer comprend une population nombreuse d'éléments, l'obligation
est estimée en pondérant tous les résultats possibles en fonction de leur probabilité. Cette
méthode statistique d'estimation est appelée "méthode de la valeur attendue".
Les modifications d'estimation auront un impact sur les charges futures. Les dotations
enregistrées sur les exercices antérieurs ne sont jamais retraitées.
3.1.2. Actualisation des provisions
Lorsque l'effet est significatif, les provisions sont actualisées. Le taux d'actualisation doit être
un taux avant impôt, sans risque, majoré du risque spécifique de la provision, reflétant
l'appréciation actuelle par le marché et le risque spécifique à ce passif externe.
315
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Lorsque tout ou partie d'une dépense nécessaire au règlement d'une provision, doit être
remboursée par un tiers, le remboursement attendu ne doit être comptabilisé que s'il est
certain que l'Etat le recevra. Il est présenté :
au bilan comme un actif distinct, non compensé avec la provision comptabilisée au
passif, car l’Etat reste responsable de l'extinction de l'obligation en cas de défaillance
du tiers, pour le paiement du remboursement ;
dans le compte de résultat en produit.
Les provisions doivent être évaluées à chaque date de clôture, et ajustées pour refléter la
meilleure estimation à cette date. Si une sortie de ressources représentatives d'avantages
économiques nécessaires pour régler l'obligation n'est plus probable, la provision doit être
reprise.
Lorsque les provisions sont actualisées, la valeur comptable d'une provision augmente à
chaque fin d'exercice pour refléter l'écoulement dans le temps. Cette augmentation est
comptabilisée en charges financière.
Une restructuration est un programme planifié et contrôlé par l’Etat qui modifie de façon
significative soit le champ d’activité d’une entité publique, soit la manière dont cette activité
est gérée.
316
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
4.1.2 Evaluation
Une provision pour restructuration ne doit inclure que les dépenses directement liées à la
restructuration, sans tenir compte des charges liées aux activités poursuivies par l'entité
publique. La provision pour restructuration n'inclut pas les coûts :
de reconversion ou une délocalisation du personnel conservé ;
de marketing ; ou
de charges liées à la conduite future de l’activité.
De même, les pertes futures identifiables jusqu'à la date de restructuration ne peuvent pas
faire l'objet de provision, sauf si elles concernent un contrat déficitaire. Les profits attendus
sur la sortie des actifs ne sont pas pris en compte dans l’évaluation d'une provision pour
restructuration, même s'ils correspondent à l'aboutissement de la restructuration.
317
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Le coût à retenir est " le plus faible du coût d'exécution du contrat ou de toute indemnisation
ou pénalité découlant du défaut d'exécution ". En outre, avant d'établir une provision pour
contrat déficitaire, il faut comptabiliser les pertes de valeur survenues sur les actifs dédiés à ce
contrat.
318
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
319
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
320
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.1. Définition
Les produits fiscaux constituent la principale source de financement des activités de l’État.
La présente norme définit la notion de produit fiscal et les modalités de comptabilisation dans
les états financiers.
Les produits fiscaux sont constitués des impôts et taxes perçus en raison de l’exercice de la
souveraineté et qui ne donnent pas lieu au versement de ressources équivalentes au profit des
tiers.
La norme 15
321
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.3. Composantes
Les produits fiscaux sont, suivant la Directive portant nomenclature budgétaire de l’Etat :
impôts sur les revenus, les bénéfices et les gains en capital ;
impôts sur les salaires versés et autres rémunérations ;
impôts sur le patrimoine ;
autres impôts directs ;
impôts et taxes intérieurs sur les biens et services ;
droits de timbre et d'enregistrement ;
droits et taxes à l'importation ;
droits et taxes à l’exportation ;
autres recettes fiscales.
Par exception à l’alinéa précédent, certaines recettes peuvent être enregistrées au vu de titres
de perception, de rôles ou de contrats pour les opérations fondées sur le système d’émission
322
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
préalable de titre. Les droits sont alors constatés au moment de la prise en charge comptable
du titre de perception. »
Les produits fiscaux sont rattachés à l’exercice au cours duquel ils sont acquis à l’État.
Les impôts et taxes assimilés perçus après émission de titre de perception, sont acquis au titre
de l’exercice au cours duquel, les rôles, les avis d'imposition, les états de liquidation et les
titres de régularisation sont établis.
323
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
324
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.1. Définition
La présente norme détermine le contenu et les règles de comptabilisation des autres produits
dans les états financiers.
1.3. Composantes
325
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
ventes de produits,
ventes de prestation de services,
revenus de l’entreprise et du domaine,
Les produits de droits et frais administratifs,
fonctionnement sont amendes et condamnations pécuniaires,
cotisations de sécurité sociale,
constitués de :
autres recettes non fiscales,
remises et annulations de dettes,
restitutions au Trésor de sommes indûment payées,
autres recettes exceptionnelles.
Les autres produits sont rattachés à l’exercice au cours duquel ils sont acquis à l’État, sous
réserve que le montant des produits de l’exercice soit déterminé de manière fiable.
326
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
327
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
328
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
du SYSCOHADA ;
la norme n°2 du recueil des normes comptables de l’Etat Français.
Charges : les charges sont définies comme une diminution d’actif ou une augmentation de
passif non compensée dans une relation de cause à effet par l’entrée d’une nouvelle valeur à
l’actif ou une diminution du passif.
Charges de fonctionnement : les charges de fonctionnement sont celles générées par
l’activité ordinaire de l’État. Ces charges comprennent les achats de biens et services, les frais
de personnel, les charges non courantes et les dotations aux amortissements, aux
dépréciations et aux provisions.
Charges d’intervention : les charges d’intervention sont constituées des versements motivés
par la mission de régulateur économique et social de l’État. Elles correspondent
principalement aux transferts, sans contrepartie, versés aux collectivités décentralisées, aux
entreprises, aux établissements publics autonomes et aux ménages etc.
Charges financières : les charges financières sont constituées des intérêts de la dette
financière et de la gestion de la trésorerie de l’État.
La présente norme détermine le contenu et les règles de comptabilisation des charges dans les
états financiers.
1.3. Composantes
Les charges sont composées :
329
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
En fin d’exercice, une dotation aux provisions pour charges d’intervention est comptabilisée
pour les transferts dont l’attribution est subordonnée à la réalisation de conditions ou qui n’ont
pas encore fait l’objet d’un acte attributif et qui correspondent au moins en partie à des droits
rattachables à l’exercice.
Cette dotation aux provisions représente l’estimation des droits rattachables à l’exercice.
331
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
1.1. Définition
Les engagements à inscrire dans les comptes sont relatifs à des accords ou conventions signés
par l’État. Il s’agit d’engagement à caractère essentiellement financier liant ce dernier à des
tiers.
333
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Ce périmètre n’est pas limitatif. D’autres engagements de l’Etat tels que des autorisations
d’engagement pluriannuelles contenues dans les lois de finances peuvent être suivies en
comptabilité hors bilan.
Les informations en matière d'engagements sont mentionnées dans les Notes annexes. Elles
ne sont à fournir que si elles ont un caractère significatif, en application de la convention
d'importance significative.
Les Notes annexes doivent fournir les informations sur la liste exhaustive des conventions et
accords relatifs aux engagements de l’Etat.
Il existe deux modes d’inscription : soit l’inscription d’une valeur objective et univoque de
l’engagement soit la description littéraire détaillée de l’engagement.
CONTENU DE LA NORME
336
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.1. Définition
Il n’existe aucune définition des biens historiques et culturels immobiliers ou mobiliers
dans les différents référentiels comptables.
La définition des biens historiques et culturels renvoie aux textes législatifs et
réglementaires existants.
Ainsi donc, le périmètre des biens historiques et culturels est défini par énumération
indirecte des biens concernés.
1.2. Caractéristiques
Certains éléments peuvent être dégagés pour caractériser les biens historiques et culturels. Il
s’agit en effet de :
biens immobiliers et mobiliers ayant un intérêt historique, esthétique ou scientifique ;
biens immobiliers et mobiliers ayant une valeur symbolique forte provenant de
leur rareté et/ou de leur ancienneté ;
biens ayant un potentiel de service directement lié à leur nature ou à leur
valeur symbolique qui n’est pas mesurable par des considérations économiques. Ce
potentiel de service correspond à son potentiel culturel, son intérêt majeur pour le
patrimoine national au point de vue de l’histoire, de l’art, de l’archéologie ou de la
science vis-à-vis du public ou des chercheurs.
337
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
les biens historiques et culturels acquis à titre onéreux sont comptabilisés au coût
d’acquisition ;
les biens qui sont reçus à titre gratuit sont comptabilisés à la valeur à dire d’expert ou
à défaut à un franc symbolique ;
les biens historiques et culturels existant et contrôlés par l’Etat mais non enregistrés à
l’actif du bilan sont comptabilisés à un franc symbolique.
les biens déjà inscrits à l’actif du patrimoine de l’Etat sont comptabilisés à leur la
valeur nette comptable à la date d’entrée en vigueur du PCE-UEMOA.
Pour les biens historiques et culturels détenus par des entités du secteur public dont le
contrôle est transféré à l’Etat, ils sont comptabilisés :
Toutefois, en cas d’altération partielle notable d’un bien historique et culturel, une
information est donnée dans les Notes annexes.
Les travaux, répondant aux critères d’immobilisation corporelle, réalisés sur des biens
historiques et culturels sont comptabilisés en immobilisation corporelle comme un
composant. A la clôture de l’exercice, ce composant fera l’objet d’un amortissement et
éventuellement d’une dépréciation selon les règles habituelles.
338
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Par contre, les dépenses d’entretien courant sont comptabilisées en charges au fur et à mesure
de leur réalisation.
une ligne relative aux biens historiques et culturels apparaît dans les tableaux chiffrés
présentés dans la note relative aux mouvements des immobilisations corporelles.
les principaux mouvements concernant les biens historiques et culturels.
S’agissant des biens historiques et culturels comptabilisés pour une valeur symbolique, une
information qualitative appropriée est donnée en annexe, avec notamment leurs principales
caractéristiques, et, le cas échéant, la description et le montant des travaux engagés.
CONTENU DE LA NORME
340
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.1. Définition
L’Etat peut conclure avec des tiers des contrats concourant à la réalisation d'un service
public contrôlé par l’Etat.
La norme s’applique aux actifs, passifs et autres éléments comptables liés aux clauses des
contrats concourant à la réalisation d'un service public contrôlé par l’Etat.
341
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
L’appréciation du contrôle par l’Etat d’un bien objet d’un contrat peut être effectuée à partir
des indicateurs de contrôle suivants :
Lorsque le coût ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante, la comptabilisation de ce bien
est reportée au moment où l’Etat évalue son coût de manière fiable.
2.1.2. Comptabilisation
les coûts externes encourus par le tiers, tels que les montants payés aux entreprises de
construction ou aux industriels qui ont livré des biens,
les coûts internes encourus par ce tiers, tels que les frais du personnel dédié au projet,
et les frais financiers intercalaires.
342
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Dette financière
La dette financière est comptabilisée pour le montant du capital exprimé dans le contrat ou, à
défaut, pour la valeur actualisée des sommes à verser par l’Etat au titre du financement du
bien.
Le montant initialement comptabilisé en situation nette fait l’objet d’une reprise au compte de résultat.
Le montant repris est égal à la charge d’ amortissement ou de dépréciation constatée sur le bien, ajusté
le cas échéant du rapport entre le montant initialement porté en situation nette et le coût initial du bien .
Lorsque le coût des travaux du bien en cours de construction ne peut pas être déterminé de
façon fiable, la comptabilisation de ce bien intervient lorsque l’Etat est en mesure d’en établir
le coût avec fiabilité. Ce report peut conduire à ne comptabiliser le bien qu’au moment où il
est mis en service.
343
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Lorsque les contrats prévoient que l’Etat prend à sa charge des dépenses pendant la durée du
contrat sans lien direct avec l’élaboration ou l’acquisition du bien, celles-ci sont
comptabilisées en charge.
Les sommes perçues par l’Etat en vertu du contrat sont comptabilisées en produits au compte
de résultat de l’exercice de manière linéaire sur la durée du contrat.
Si une partie de ces revenus dépend de critères de performance définis au contrat, cette part
est enregistrée dans les résultats de la période au titre de laquelle la performance a été réalisée
dès que l’Etat en a connaissance.
Section 5 : Fin des contrats concourant à la réalisation d’un service public
Lorsque le bien devient la propriété de l’Etat à la fin des contrats concourant à la réalisation
d’un service :
si le bien est déjà contrôlé par l’Etat, l’enrichissement de l’Etat constaté lors de la
comptabilisation initiale du bien est maintenu en situation nette ;
si le bien n’était pas contrôlé par l’Etat, le bien est comptabilisé à l’actif du bilan de
l’Etat en contrepartie de la situation nette.
Dans tous les cas, si le contrat prévoit le versement d’une indemnité de retour à verser par
l’Etat, celle-ci est comptabilisée en charges au cours de l’exercice au titre duquel le versement
est dû dès lors que le bien de retour ou de reprise figure déjà au bilan de l’Etat.
Lorsqu’un contrat de concession est arrivé à échéance et que l’Etat souhaite maintenir les
actifs en concessions, dans l’attente de la signature du nouveau contrat, ces derniers
continuent de suivre les dispositions de la présente norme et une information pertinente est
donnée dans les Notes annexes.
344
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
des lignes distinctes pour identifier les immobilisations provenant de ces contrats ;
les variations spécifiques telles que la remise à des cocontractants de biens
précédemment gérés directement par l’Etat ;
les informations concernant les dettes financières provenant de ces contrats ;
l’information sur la variation de la situation nette entre l’ouverture et la clôture de
l’exercice ;
l’information relative aux montants éventuellement provisionnés à la date de clôture
de l’exercice au titre de ces contrats, notamment ceux relatifs aux ruptures anticipées
des contrats.
345
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
346
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.3. Principe
Le postulat de permanence des méthodes exige que les mêmes méthodes de prise en compte,
de mesure et de présentation soient utilisées par l'entité publique d'une période à l'autre. En
effet, la comparabilité et la cohérence des informations comptables au cours de périodes
successives implique la permanence des méthodes d'évaluation et de présentation.
On peut cependant déroger à la fixité des méthodes comptables. Toutefois, un changement de
méthode comptable à l’initiative de l’entité publique ne doit être réalisé que s’il conduit à
fournir dans les états financiers une information plus adaptée et plus pertinente quant aux
347
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
effets des événements et transactions sur la situation financière, la performance ou les flux de
trésorerie de l’entité publique.
2.2.1. Principe
Tout changement de méthode comptable, dès lors qu’il induit des modifications significatives
dans les états financiers de l’exercice, ou est susceptible d’en induire lors d’exercices
suivants :
doit faire l’objet d’une information dans les Notes annexes ;
et l'effet, de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci
avait toujours été appliquée.
Un changement de méthode comptable à l’initiative de l’entité publique ne doit être réalisé
que s’il conduit à fournir dans les états financiers une information plus adaptée et plus
pertinente quant aux effets des événements et transactions sur la situation financière, la
performance ou les flux de trésorerie de l’entité publique.
Le changement de méthode comptable prend effet dans l’exercice au cours duquel il a été
adopté. Ainsi, le solde d’ouverture de cet exercice doit être ajusté, pour les éléments
348
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
2.2.2. Dérogation
S’il est impraticable de déterminer les effets du changement sur les éléments concernés de
l’actif, du passif, de la situation nette et/ou du compte de résultat sur l’exercice antérieur (effet
sur l’exercice antérieur et/ou effets cumulés à l’ouverture de l’exercice antérieur), la nouvelle
méthode comptable est appliquée de manière prospective à partir du début de l’exercice au
cours duquel les effets du changement peuvent être calculés et ne tient donc pas compte de
l’ajustement cumulé des actifs, passifs et de la situation nette découlant d’opérations ou
évènements antérieurs à cette date.
Au titre de l’information comparative présentée dans les états financiers, l’exercice qui
précède l’exercice de première application de la nouvelle méthode comptable est présenté
comme si la nouvelle méthode comptable avait toujours été appliquée, au moyen du
retraitement des éléments concernés de l’actif, du passif, de la situation nette et/ou du compte
de résultat.
Dans le cas où le référentiel comptable permet, pour une catégorie d’éléments, l’application
de méthodes comptables différentes, l’Etat choisit la méthode comptable la plus pertinente et
l’applique de manière cohérente et permanente à cette catégorie.
De nombreux éléments des états financiers ne peuvent être évalués avec précision en raison
des incertitudes inhérentes à l’activité de l’Etat et ne peuvent faire l’objet que d’une
349
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
estimation. La procédure d’estimation repose sur des jugements fondés sur les dernières
informations fiables fournies. Elles sont notamment relatives :
Une estimation est révisée si les circonstances sur lesquelles elle était fondée sont modifiées
par suite de nouvelles informations ou d’une meilleure expérience ; par exemple, une nouvelle
estimation de la durée de vie d’une immobilisation conduit à revoir le plan d’amortissement.
Les estimations sont faites en dehors des méthodes comptables qu’elles ne remettent pas en
cause. Le fait de réviser une estimation ne confère pas nécessairement à l’ajustement
correspondant la qualité d’élément exceptionnel ni le caractère de correction d’erreur.
Les changements d'estimation et de modalités d'application n'ont qu’un effet sur l'exercice en
cours et les exercices futurs. L'incidence du changement correspondant à l'exercice en cours
est enregistrée dans les comptes de l'exercice.
Des erreurs, omissions matérielles, peuvent survenir dans les cas suivants :
erreurs de calcul ;
erreurs dans l’application des méthodes comptables ;
négligences, mauvaises interprétation des faits ;
adoption d'une méthode comptable non admise.
350
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Toute correction d’erreur découverte sur l’exercice en cours et commise sur les exercices
antérieurs, doit faire l’objet d’une information dans les Notes annexes.
La correction d’une erreur significative commise au cours d’un exercice antérieur doit être
opérée par ajustement de la situation nette d’ouverture (diminution ou augmentation du report
à nouveau).
Il s’agit là de la seconde exception de la convention de correspondance « bilan de clôture-
bilan d’ouverture », avec celle résultant du changement de méthode ayant un impact fort
significatif sur les états financiers.
Par contre, la correction d’une erreur non significative commise au cours d’un exercice
antérieur doit être effectuée directement dans les comptes de bilan ou de gestion de l’exercice
en cours.
351
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
352
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.1. Définitions
4.
Date d'arrêté des états financiers : la date limite d'arrêté des états financiers fixée
par la Directive relative à la Comptabilité Financière de l’Etat est de six (6) mois après la
clôture, soit à fin juin (art.16).
353
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Un certain délai est manifestement nécessaire, après la date de clôture, pour préparer les états
financiers, puis les arrêter. La Directive relative à la Comptabilité Financière de l’Etat fixe à six
mois ce délai maximal.
L’Etat doit ajuster les montants comptabilisés dans ses états financiers pour refléter des
événements postérieurs à la fin de la clôture de l'exercice donnant lieu à des ajustements.
L’Etat doit ajuster les montants comptabilisés dans ses états financiers ou comptabiliser des
éléments qui auparavant ne l’étaient pas dans les cas suivants, par exemple :
le règlement, après la clôture de l'exercice, d’une action en justice qui confirme que
l’Etat avait une obligation actuelle à la date de clôture. L’Etat ajuste toute provision
comptabilisée antérieurement liée à cette action en justice, selon les dispositions
relatives aux provisions. L’Etat ne se contente pas d’indiquer dans ses Notes annexes
un passif éventuel, parce que le règlement de l’affaire fournit des indications
complémentaires qui doivent être traitées selon les dispositions relatives aux
provisions ;
354
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Si des événements font apparaître une situation nouvelle postérieure à la date de fin de la
clôture de l'exercice, aucun ajustement ne doit être constaté dans les états financiers de
l'exercice N, mais une mention dans les Notes annexes doit être fournie, s'ils sont significatifs.
la date d'arrêté des états financiers ainsi que l'organe ayant autorisé cette publication ;
les informations relatives aux événements postérieurs à la clôture de l'exercice :
355
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
356
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
357
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Un secteur est une activité distincte ou un groupe d’activités homogènes, pérennes et relevant
d’un axe majeur de politique publique. Il est constitué par un regroupement de missions sans
modification du périmètre de chacune d’entre elles.
358
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
nombre de secteurs à présenter dépasse dix. Les informations sur les secteurs non significatifs
sont regroupées en un seul item (une seule colonne).
Par ailleurs, les actifs, passifs externes, charges et produits sectoriels qui ne sont pas
directement affectables à un secteur sont regroupés en un seul item intitulé « non affecté ».
Dans le cas où certains actifs, passifs externes, charges ou produits ne peuvent être affectés
directement aux secteurs, ils sont présentés séparément, par exemple dans une colonne
distincte lorsque l’information chiffrée est présentée sous forme de tableau, afin de faciliter la
lecture du rapprochement des données sectorielles avec celles issues des comptes de l’Etat.
359
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les changements des méthodes comptables qui ont un effet significatif sur l’information
sectorielle sont indiqués et l’information sectorielle de l’exercice antérieur présentée à titre de
comparaison est retraitée.
360
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
361
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
362
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
2.1. Principe
Mais pour sauvegarder l'unicité finale de la comptabilité financière de l'ETAT, qui est la seule
entité à laquelle s'attachent des obligations légales d'élaboration et de présentation des états
financiers , il est nécessaire d'instaurer un lien comptable entre les différentes entités
autonomes par la création d'un compte de liaison entre établissements pour toutes les
cessions intervenant des uns aux autres, l’administration centrale de l’Etat étant considéré lui-
même comme un établissement.
Toutes les opérations réalisées entre l’administration centrale de l’Etat et les établissements
transitent compte de liaison qui fonctionne dans les deux comptabilités de façon réciproque :
compte 182 Comptes permanents non bloqués des établissements.
Le compte 182 Comptes permanents non bloqués des établissements fonctionne comme
un compte courant et enregistre toutes les opérations réalisées entre l’administration centrale
de l’Etat et les établissements, de telle sorte que soit établie une réciprocité entre les montants
inscrits aux débits et aux crédits des comptes 182 Comptes permanents non bloqués des
établissements ouverts au nom de chaque établissement dans la comptabilité de
l’administration centrale de l’Etat (ou des autres établissements) et les montants inscrits aux
crédits et aux débits de chacun des comptes 182 ouverts au nom de l’administration centrale
de l’Etat (ou des autres établissements) dans la comptabilité de l'établissement concerné.
363
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Selon le degré d'autonomie accordé à l'établissement, le champ des opérations couvertes par
sa comptabilité financière distincte peut être :
b) celles qui correspondent à des biens ou à des services dont le coût de revient comprend des
éléments divers et doit être déterminé en comptabilité de gestion ou, à défaut de tenue d'une
telle comptabilité, par des calculs statistiques.
Les établissements intéressés ouvrent les comptes prévus dans le Plan Comptable d’Etat de
l’UEMOA à cet effet :
364
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les terminaisons 6 et 7 de ces comptes permettent de classer les opérations de cessions entre
établissements, selon la nature qu'elles revêtent pour chaque établissement, dans l'ordre du
plan de comptes du l’Etat-UEMOA : (1860, 1861,..., 1870, 1871,...).
365
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Dans la comptabilité de l'établissement les totaux de tous les comptes sont virés au compte de
liaison 182 (avec l’administration centrale de l’Etat).
Par ailleurs, les comptes 186 et 187 présentent des soldes qui s'annulent. Les sommes portées
au crédit du compte 187 par les établissements fournisseurs et les sommes inscrites au débit
du compte 186 par les établissements clients s'équilibrent entre elles.
Les opérations internes se trouvent ainsi annulées. Les comptes 182, 186 et 187 sont soldés et
le résultat provenant de l'activité de l'établissement se trouve compris dans le résultat global
de l’Etat.
résultat par établissement, elle procédera à une subdivision des comptes de charges et de produits
de la façon suivante :
l’administration centrale de l’Etat est identifiée par exemple par le chiffre « 1 » inscrit
à la fin du numéro du compte, l’établissement A par le chiffre « 2 », etc.
367
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
Section 1 : Définition et champ d’application
Section 2 : Produits et coûts relatifs à un contrat pluri-
exercices
Section 3 : Règles générales de comptabilisation des
contrats pluri-exercices
Section 4 : Contrats déficitaires
Section 5 : Informations à fournir dans les Notes annexes
368
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
La norme 25
Lorsqu’un contrat porte sur plusieurs actifs, la construction de chaque actif doit être traitée
séparément si :
des propositions et des négociations séparées ont été faites pour chaque actif,
l'acceptation ou le rejet ont été possibles pour chaque actif, et
les coûts et revenus de chaque actif sont identifiables.
Un ensemble de contrats, qu'ils soient passés avec un même client ou avec des clients
différents, doit être traité comme un contrat de construction unique lorsque :
cet ensemble de contrats est négocié comme un marché global ;
les contrats sont si étroitement liés qu'ils font, de fait, partie d'un projet unique avec
une marge globale ; et
les contrats sont exécutés simultanément ou à la suite l'un de l'autre, sans interruption.
370
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
les coûts d’administration générale pour lesquels le remboursement n’est pas spécifié
dans le contrat,
les coûts de vente,
les frais de recherche et de développement pour lesquels le remboursement n’est pas
spécifié dans le contrat,
l’amortissement des installations et des équipements qui ne sont pas exploités dans le
cadre d’un contrat déterminé.
Les produits et charges financiers liés au contrat peuvent être pris en compte dès lors qu’ils
résultent de conditions financières contractuelles se traduisant par des excédents ou des
besoins significatifs de trésorerie pendant tout ou partie de la durée du contrat.
Les charges financières relatives à un contrat pluri-exercices peuvent comprendre :
les charges financières résultant de conditions contractuelles se traduisant par des
besoins de trésorerie pendant la durée du contrat,
les différences de change, ainsi que les résultats d'opérations de couverture.
des charges financières sont incorporées sans produits financiers dans le coût de
production ;
des produits financiers sont constatés sans charges financières incorporées. Ces
produits financiers sont conservés en attente au compte inscrits au compte de
régularisation 4812 Produits constatés d’avance et soldés au dégagement du
résultat de l’opération, c'est-à-dire à l’achèvement des travaux ;
des charges financières sont incorporées sous déduction de produits financiers. Si le
solde est débiteur, les produits viennent en diminution des charges financières. Si le
solde est créditeur, l’excédent des produits financiers est mis en attente dans le
compte de régularisation 4812 Produits constatés d’avance jusqu’à la constatation
du résultat de l’opération.
371
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
3.1. Principe
Un contrat pluri-exercices est comptabilisé selon la méthode de l’avancement.
La méthode à l'avancement consiste à comptabiliser le chiffre d'affaires et le résultat au fur
et à mesure de l'avancement des contrats. Le résultat est déterminé en appliquant le
pourcentage d'avancement au résultat à terminaison.
Les modalités d’application de la méthode à l’avancement varient en fonction deux cas
suivants :
le résultat à terminaison peut être estimé de façon fiable,
le résultat à terminaison ne peut pas être estimé de façon fiable.
Lorsque le résultat d'un contrat pluri-exercices peut être estimé de façon fiable, le chiffre
d'affaires et le résultat sont comptabilisés au fur et à mesure de l'avancement des contrats.
Les méthodes possibles pour évaluer l'avancement peuvent être classées en deux catégories :
celles basées sur la valeur des éléments dont le contrôle a été transféré au client,
et celles basées sur les moyens mis en œuvre.
Le choix de la méthode dépend de la nature des biens ou services à transférer au client.
372
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Les méthodes de la première catégorie impliquent par exemple l'examen des prestations déjà
accomplies, l'appréciation des réalisations, le franchissement d'étapes clés, le temps écoulé et
les unités produites ou livrées.
Il convient de choisir la méthode qui décrit le mieux le degré d'avancement de l'obligation de
prestation. Par exemple, l'entité publique peut comptabiliser le chiffre d'affaires sur la base de
son droit à facturer. Tel est le cas d'un contrat en régie, prévoyant la facturation périodique
des heures de prestation accomplies.
Lorsque l'évaluation des éléments dont le contrôle a déjà été transféré est peu pratique,
notamment en raison de l'absence de données observables, il peut être nécessaire de recourir à
des méthodes basées sur les moyens mis en œuvre.
Ces méthodes évaluent l'avancement en faisant le rapport entre les moyens déjà mis en œuvre
pour exécuter l'obligation de prestation et ceux restant à mettre en œuvre jusqu'à son
exécution complète.
Les moyens mis en œuvre comprennent, par exemple, les ressources consommées, les heures
de travail, les coûts encourus, le temps écoulé, les heures de machines, etc.
Si les moyens mis en œuvre sont basés sur les coûts encourus, le pourcentage d’avancement
sera mesuré par le rapport suivant :
Coût des travaux ou des services réalisés àla clôture et accepté par≤cocontractant
Coût de production total estimé des travaux ou des services
Si les moyens sont mis en œuvre de manière uniforme pendant toute la durée de la prestation,
il peut être jugé approprié de comptabiliser le chiffre d'affaires de manière linéaire.
Les méthodes basées sur les moyens peuvent ne pas créer une relation directe entre les
moyens mis en œuvre et le transfert du contrôle des biens et services au client. Dès lors, les
moyens qui ne permettent pas de refléter le degré selon lequel le contrôle est transféré au
client ne doivent pas être pris en considération.
Les coûts liés à des pertes non prévues sur des matières, sur des frais de personnel ou sur
d'autres ressources sont exclus de la mesure de l'avancement s'ils n'ont pas été pris en
373
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
considération pour déterminer le prix. Il en va de même, d'une manière générale, pour toutes
les inefficacités non reflétées dans le prix de l'obligation de prestation.
3. 4. Comptabilisation
Ce chiffre d'affaires est comptabilisé au débit du compte 4822 Produits à recevoir par le
crédit du compte 70 Ventes de produits et services.
soit dans la situation de ne pas avoir, puis d’avoir la capacité à estimer le résultat à
terminaison ;
soit, à l’inverse, dans la situation d’avoir, puis de ne plus avoir la capacité à estimer le
résultat à terminaison.
Dans ces deux cas, elle adapte la méthode de constatation du résultat du contrat à la nouvelle
situation et comptabilise l’effet cumulé. Cet effet est calculé de façon rétrospective sur la base
374
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Lorsque le résultat estimé à terminaison est négatif, la perte à terminaison, sous déduction de
la perte déjà comptabilisée à l'avancement, est constatée immédiatement.
Le montant de cette provision n'est pas lié à celui des travaux effectivement réalisés à la date
de l'arrêté des comptes.
Le chiffre d'affaires partiel est égal au chiffre d'affaires global prévisionnel multiplié par le
degré d'avancement.
La perte sur les travaux réalisés est donc constatée par différence entre ce chiffre d'affaires
partiel et les charges engagées.
Une provision pour risques est comptabilisée pour le montant de la perte non encore réalisée
soit la différence entre la perte globale prévisionnelle et la perte déjà réalisée.
375
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
CONTENU DE LA NORME
Section 1 : Objectif et principes généraux
Section 2 : Modalités pratiques
376
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
1.1. Objectif
L’objectif de ces dispositions transitoires est de prescrire le traitement comptable des comptes
d’actif ou de passif lors de la première année d’application du PCE-UEMOA.
377
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
L’Etat est tenu de préparer et de présenter son bilan d’ouverture en PCE-UEMOA à la date
de transition au PCE-UEMOA. C’est le point de départ de sa comptabilité selon le PCE-
UEMOA.
L’Etat doit :
comptabiliser tous les actifs et passifs dont le présent PCE-UEMOA impose
la comptabilisation ;
reclasser, en conformité avec les dispositions du présent PCE-UEMOA, tous
les actifs et passifs, qu’il a comptabilisés selon le référentiel comptable appliqué
précédemment.
En revanche, l’Etat ne doit pas comptabiliser des éléments en tant qu’actifs ou passifs
si le présent PCE-UEMOA n’autorise pas une telle comptabilisation.
Tous les ajustements nécessaires au respect des points indiqués ci-dessus, sont comptabilisés
conformément aux dispositions présentées à la Section 2 de la présente norme.
Sont considérés comme « premiers états financiers selon le PCE-UEMOA, ceux qui sont
confirmés par une déclaration explicite et sans réserve de conformité à la Directive relative à
la Comptabilité Financière et au PCE-UEMOA.
Les immobilisations corporelles sont évalués à leur coût d’acquisition ou de production lors
de l’établissement du premier bilan de l’État, C’est notamment le cas pour les immobilisations
corporelles telles que :
les matériels et mobiliers (, matériel de transport, matériel et mobilier de bureau,
matériel informatique …) ;
les équipements militaires (chars, avions et bateaux de guerre…).
378
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
En cas de difficultés d’obtention du coût réel d’acquisition, des méthodes statistiques peuvent
être utilisées pour reconstituer ces coûts si ceux-ci ne peuvent être retrouvés en raison de
l’ancienneté des actifs notamment (utilisation de prix catalogues et application d’une durée de
vie pour reconstituer la valeur nette par exemple).
Pour un certain nombre des actifs, le coût d’acquisition ou de production ne semble pas
pertinent, soit parce qu’il n’est pas connu, soit parce qu’il est trop ancien.
2.1.2.1. Actifs pour lesquels il existe une valeur actuelle directement observable
Il s’agit par exemple des terrains et le parc immobilier utilisé pour des usages non spécifiques
aux missions de l’Etat. Ces actifs immobilisés seront évalués à leur valeur actuelle.
2.1.2.2. Actifs pour lesquels il n’existe pas de valeur actuelle directement
observable
Il s’agit par exemple des infrastructures routières et des établissements pénitentiaires. Ces
actifs immobilisés seront évalués à leur coût de remplacement déprécié.
Par ailleurs, les actifs qui ont un potentiel de service directement lié à leur nature ou à leur
valeur symbolique ou forfaitaire non révisable et qui n’est pas mesurable (à titre d’exemple,
les sites naturels) sont comptabilisés pour une valeur symbolique ou forfaitaire non révisable.
Les monuments historiques et les œuvres d’art présentes à cette date de la première année
d’application du PCE-UEMOA dans les collections de l’État seront comptabilisés pour une
valeur symbolique ou forfaitaire non révisable.
379
PCE-UEMOA NORMES COMPTABLES
Par ailleurs, dans des cas exceptionnels, les biens dont la valeur est jugée hautement
symbolique et culturelle devaient être comptabilisés au coût de reproduction à l’identique.
380
UEMOA
PLAN COMPTABLE
D’ETAT
PARTIE 2 :
GUIDE D’ELABORATION DES
COMPTES CONSOLIDES DE
L’ETAT ET COMPTES COMBINES
DES ENTITES PUBLIQUES
381
SOMMAIRE
TITRE 5 : COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
382
TITRE
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
COMPTES CONSOLIDES DE
50 L’ETAT
L’objectif des états financiers consolidés de l’Etat est de fournir au lecteur externe une vision
économique de l’activité, de la situation financière et du résultat de l’Etat et des entités
contrôlées considérés comme une « entité économique ».
En outre, des entités publiques peuvent être liées par des relations économiques de nature
diverse, sans que leur intégration résulte de liens de participation. La cohésion de ces
ensembles peut les conduire à souhaiter établir des comptes, qui ne peuvent être appelés «
Tout Etat qui exerce un contrôle exclusif, ou qui détient des intérêts dans des opérations
notable sur d’autres entités doit établir et publier chaque année les états financiers consolidés.
Les états financiers consolidés de l’Etat sont présentés comme ceux d’une entité économique
unique.
Contrôle
Pouvoir + Rendements +
Lien entre
Pouvoir et
Rendement
385
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
L’Etat détient le pouvoir sur une entité lorsqu'il a des droits effectifs (droits substantifs) qui
lui confèrent la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes, à savoir les activités qui
ont une incidence importante sur les rendements de l'entité.
Les activités pertinentes sont différentes selon la nature de l'activité exercée par l'entité.
Il s'agit, par exemple :
de la gestion d'actifs financiers pendant leur durée de vie (y compris en cas de défaut) ;
Les décisions relatives aux activités pertinentes peuvent être des décisions opérationnelles ou
budgétaires, ou encore, par exemple, porter sur la nomination et la rémunération des
dirigeants ou des prestataires de services de l’entité.
Le contrôle d'une entité dépend de l'exposition ou des droits de l'Etat aux rendements
variables de l'entité.
Cette condition du contrôle est satisfaite lorsque les rendements revenant à l'Etat peuvent
varier de manière positive et/ou négative, en fonction de la performance de l'entité.
L’Etat contrôle une entité si non seulement il détient le pouvoir sur celle-ci, est exposé a des
droits ou à rendements variables en raison de ses liens avec elle, mais que, en outre, il a la
capacité d'exercer son pouvoir pour influer sur les rendements qu'il obtient du fait de ces liens.
386
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Un partenariat est une opération sur laquelle deux parties ou plus exercent un contrôle
conjoint. Un partenariat présente les caractéristiques suivantes :
387
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Accord de partenariat
Une activité conjointe est un partenariat dans Une coentreprise est un partenariat dans lequel
lequel les parties qui exercent un contrôle les parties qui exercent un contrôle conjoint sur
conjoint sur l’opération ont des droits sur les l’opération ont des droits sur l’actif net de celle-
actifs et des obligations au titre des passifs ci. Les parties sont appelées coentrepreneurs.
(dettes), relatifs à celle-ci. Les parties sont
appelées coparticipants.
Le schéma d’analyse des droits et obligations des partenaires dans le cadre d’un accord de
partenariat se présente comme suit :
Non
Non
388
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Inversement, l'Etat, qui détient, directement ou indirectement par le biais d’autres entités,
moins de 20 % des droits de vote dans l'entité détenue, est présumé ne pas avoir une influence
notable, sauf à démontrer que cette influence existe.
L'existence de l'influence notable de l’Etat est habituellement mise en évidence par une ou
plusieurs des situations suivantes :
L’Etat perd son influence notable lorsqu'elle perd le pouvoir de participer aux décisions de
politiques financières et opérationnelles.
389
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
On appelle périmètre de consolidation l’ensemble des entités dont les comptes annuels sont
pris en considération pour l’établissement des comptes consolidés de l’Etat.
Il est délimité en fonction de la nature et de l’importance des liens existants entre l’Etat et les
entités sur lesquelles il peut soit exercer un contrôle exclusif ou détenir des intérêts dans des
opérations contrôlées conjointement (activité conjointe ou coentreprise), soit disposer d’une
influence notable.
Seule la perte du contrôle de l’Etat sur une entité justifie sa sortie du périmètre de
consolidation.
Une entité ne peut être exclue du périmètre de consolidation parce que ses activités sont
dissemblables de celles de l’Etat ou des autres entités.
L’Etat doit présenter les intérêts minoritaires (participations ne donnant pas le contrôle) en
tant qu’élément de la situation nette dans le bilan consolidé, séparément de la situation nette
revenant à l’Etat.
Les modifications du pourcentage de détention des titres de participation de l’Etat dans une
entité qui n’entraînent pas la perte du contrôle de celle-ci sont des transactions portant sur les
capitaux propres (c’est-à-dire des transactions conclues avec les propriétaires agissant en leur
qualité de propriétaires).
390
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Une entité structurée est définie comme une entité conçue de telle manière que les droits de
vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle
l'entité. Tel est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches
administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d'accords contractuels.
391
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Les montages fréquemment rencontrés et susceptibles d'impliquer une entité structurée sont
par exemple :
Dans le cadre de l'appréciation du contrôle par l’Etat d'une entité structurée, il convient
notamment d'apprécier :
392
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
intégrer dans les comptes de l'Etat-administration centrale les éléments des comptes
des entités consolidées, après retraitements éventuels ;
Selon cette méthode, la participation est comptabilisée initialement au coût et ajustée par la
suite pour prendre en compte les changements de la quote-part de l'Etat dans l'actif net de
393
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Etat-Administration centrale
Contrôle exclusif ?
oui non
394
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Le retraitement des comptes individuels des entités consolidées consiste d’une part à les
rendre homogènes, d’autre part à éliminer l’impact de certaines écritures passées dans les
comptes individuels qui ne permettent pas d’obtenir une vision économique de l’activité, de la
situation financière et du résultat de l’Etat.
Les principaux retraitements sont les suivants :
homogénéisation des états financiers ;
éliminations de nature fiscale ;
éliminations des opérations internes Etat-entités contrôlées ;
changements de méthodes comptables.
395
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
396
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
397
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Des comptes de transferts de charges peuvent être utilisés pour effectuer des transferts d’une
catégorie de charge à une autre catégorie de charge. Selon les principes relatifs à la
consolidation, ces opérations doivent être comptabilisées en réduction/augmentation dans les
comptes de charges concernés.
398
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Les variations positives de stocks ne constituent pas des produits. Elles sont prises en compte
en tant que correction des charges de fonctionnement.
Certaines dépenses initialement comptabilisées en charges sont incorporées dans la valeur des
immobilisations de l’entité: par le crédit du compte 72 Production immobilisée
Mais selon les principes relatifs à la consolidation, les dépenses qui font partie du coût d’une
immobilisation ne doivent être comptabilisées initialement dans un compte de charges.
Par conséquent, il faut donc procéder à l’annulation de ces comptes de charges et produits
utilisés en débitant le compte 72 Production immobilisée par le crédit du compte de charges
concerné à condition que les critères d’activation des charges soient réunis.
Afin de faciliter l’analyse dans le temps des comptes de charges qui ont fait l’objet de
corrections par une imputation au crédit, il conviendra de fournir dans les Notes annexes , des
informations permettant de distinguer le montant total des charges engagées et la diminution
de charges si celles-ci sont d’un montant significatif.
399
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Les coûts directs liés à l'acquisition doivent être comptabilisés en charge de la période au
cours de laquelle ils sont encourus (ou les services sont rendus).
Le goodwill (positif), qui est un élément résiduel, est calculé par différence entre :
L'Etat a le choix, pour chaque acquisition d'entité, de comptabiliser soit un goodwill partiel
(correspondant à son seul pourcentage de détention), soit un goodwill complet (incluant
également le goodwill pour les participations ne donnant pas le contrôle).
400
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Après sa comptabilisation initiale, le goodwill doit faire l'objet d'un test de dépréciation
annuel. Ce test est réalisé de manière plus fréquente si des indicateurs de perte de valeur
surviennent entre deux tests annuels.
Le profit résultant d'une acquisition à des conditions avantageuses est comptabilisé dans le
résultat de l'exercice d'acquisition en l'attribuant en totalité à l'Etat, sans distinction entre les
différents éléments susceptibles d'être à l'origine de cet excédent, mais après vérification de
l'évaluation des éléments le constituant.
Avant de constater un profit, l'Etat doit s'assurer qu'il a correctement identifié tous les actifs
acquis et les passifs assumés. Le cas échéant, il doit comptabiliser les actifs et passifs
supplémentaires identifiés au cours de sa revue .Il doit ensuite revoir les procédures
d'évaluation mises en œuvre à la date d'acquisition concernant :
401
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
La monnaie de présentation est la monnaie utilisée pour la présentation des états financiers.
1.2. Principes généraux
La conversion des comptes d'une entité étrangère, s’effectue en deux phases essentielles :
dans un premier temps, les comptes de l'entité étrangère doivent être convertis de sa
monnaie locale à sa monnaie fonctionnelle, lorsque celle-ci est différente par la
méthode du cours historique ;
ensuite, les comptes de l'entité étrangère doivent être convertis de sa monnaie
fonctionnelle à la monnaie de présentation des comptes consolidés (lorsque celle-ci est
différente) par la méthode du cours de clôture.
402
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
les liquidités ;
Les éléments non monétaires sont caractérisés par l'absence de tout droit de recevoir (ou de
toute obligation de livrer) un nombre fixe ou déterminable d'unités monétaires.
403
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
L’écart de change est comptabilisé en solde consolidé des opérations de l’exercice sauf ceux
relatifs aux gains ou pertes sur éléments non monétaires comptabilisés en situation nette
comme par exemple les immobilisations corporelles ayant fait l’objet d’une réévaluation.
aux entités ou aux activités à l'étranger dont la monnaie de présentation des comptes
consolidés est différente de leur monnaie fonctionnelle ;
aux activités à l'étranger dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de
présentation de l'entité qui les détient. Dans ce cas, les états financiers individuels
doivent être convertis dans la monnaie de présentation des comptes consolidés de
l’Etat.
La conversion des états financiers de de la monnaie fonctionnelle à la monnaie de
présentation est effectuée selon la méthode du cours de clôture.
3.2. Modalités de conversion
Les modalités de conversion sont les suivantes :
les actifs et les passifs, hors capitaux propres, de chaque bilan présenté (y compris les
comparatifs) doivent être convertis au cours de clôture en vigueur à la date de chacun
de ces bilans.
Ce traitement s'applique également au goodwill et aux ajustements à la juste valeur
des actifs et des passifs provenant de l'acquisition d'une activité à l'étranger :
pour les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les postes de
réserves, ils sont convertis à leur cours historique mais peuvent également être
convertis au cours de clôture ;
les charges et les produits du compte de résultat (y compris ceux présentés à titre
comparatif) doivent être convertis au cours de change en vigueur à la date de chaque
transaction.
En pratique, un cours moyen pour la période, peut être utilisé pour convertir les charges et
produits, sauf si les cours de change ont connu des fluctuations importantes sur la période.
404
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Il est calculé par différence entre les actifs et les passifs convertis (y compris le résultat).
Lors de la sortie d'une activité à l'étranger, les écarts de change comptabilisés en gains et
pertes directement comptabilisés en situation nette et accumulés dans la situation nette sont
reclassés en solde consolidé des opérations de l’exercice lors de la comptabilisation du profit
ou de la perte résultant de la sortie.
Lors de la sortie partielle d'une filiale qui a une activité à l'étranger, le montant accumulé des
écarts de change comptabilisés en gains et pertes directement comptabilisés en situation nette
est réattribué aux intérêts minoritaires à hauteur de la part cédée.
Dans tous les autres cas de sortie partielle d'une activité à l'étranger, le montant cumulé des
écarts de change comptabilisés en gains et pertes directement comptabilisés en situation nette
est reclassé en solde consolidé des opérations de l’exercice à hauteur de la part cédée.
Pour ces opérations sont effectuées à la date de la perte de contrôle l’Etat procède à :
405
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
les actifs, y compris le goodwill et les passifs (dettes) de l’entité sont décomptabilisés
à leur valeur comptable à la date de perte de contrôle ;
la valeur comptable, à la date de la perte de contrôle, des intérêts minoritaires détenus
le cas échéant dans l'ancienne filiale ;
L'objectif des états financiers consolidés est de fournir des informations sur la situation
financière, la performance financière et les flux de trésorerie de l’Etat, qui soient utiles à un
large éventail d'utilisateurs pour la prise de décisions économiques.
406
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Un actif est classé en actif courant lorsqu'il satisfait à l'un des quatre critères suivants :
l'Etat s'attend à réaliser l'actif, le vendre ou le consommer dans le cadre du cycle
normal de son activité, et ce même s'il est réalisé dans un délai supérieur à douze mois
après la date de clôture (par exemple, les stocks ou créances clients) ;
l'Etat le détient essentiellement aux fins d'être négocié (par exemple, les titres de
placement) ;
l'Etat s'attend à réaliser l'actif dans les douze mois suivant la date de clôture de
l'exercice (par exemple, certaines avances et acomptes versés aux fournisseurs à
échéance de 3 mois) ;
l'actif constitue de la trésorerie ou un équivalent de trésorerie sauf s'il ne peut être
échangé ou utilisé pour régler un passif dans les douze mois qui suivent la date de
clôture.
Tous les autres actifs doivent être classés en actifs non courants (notamment, les
immobilisations corporelles et incorporelles, les actifs financiers par nature détenus pour une
durée supérieure à douze mois).
Un passif externe est classé en passif courant lorsqu'il satisfait à l'un des quatre critères
suivants :
l'Etat s'attend à régler le passif au cours du cycle normal de son activité et ce, même
s'il doit être réglé plus de douze mois après la date de clôture (par exemple, les dettes
407
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
EXERCICE
EXERCICE au 31/12/ N AU
REF BILAN Note 31/12/N-1
AMORT.
BRUT NET NET
et DEP.
ACTIFS NON COURANTS
IA Goodwill
AA Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
AB
(hors immeuble de placement)
AC Immeuble de placement
AD Immobilisations financières
IB Entités mises en équivalence
IC Créances clients et autres débiteurs (L.T.)
ID Actifs financiers de couverture, non courants
IE Actifs biologiques non courants
IF Actifs du régime de retraite
IG Comptes de régularisation (L.T)
IH TOTAL ACTIFS NON COURANTS (I)
ACTIFS COURANTS
BA Stocks
IS Stocks d’actifs biologiques
BB Créances fiscales et assimilées
BC Créances non fiscales
408
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
409
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
410
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Les charges comptabilisées dans le résultat doivent être présentées par nature.
3.2. Tableau consolidé des produits, des charges et du solde des opérations de
l’exercice
3.2.1. Tableau consolidé des produits
EXERCICE EXERCICE AU
REF PRODUITS Note AU 31/12/N 31/12/N-1
NET NET
RA Impôts sur les revenus, les bénéfices et les gains en capital
RB Impôts sur les salaires versés et autres rémunérations
RC Impôts sur le patrimoine
RD Autres impôts directs
RE Impôts et taxes intérieurs sur les biens et services
RF Droits de timbre et d’enregistrement
RG Droits et taxes à l’importation
RH Droits et taxes à l’exportation
RI Autres recettes fiscales
VA TOTAL PRODUITS FISCAUX (I):
SA Ventes de produits
SB Ventes de prestations de services
SC Variation de stocks de produits
XA TOTAL VENTES DE PRODUITS ET SERVICES (A)
SE Revenus de l’entreprise et du domaine
SF Droits et frais administratifs
SG Amendes et condamnations pécuniaires
SH Cotisations de sécurité sociale
SI Redevances versées par les fermiers ou concessionnaires
SJ Autres recettes non fiscales
XB TOTAL RECETTES NON FISCALES (B)
411
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
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PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
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PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
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PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
LY Part de l’Etat
LZ Part des intérêts minoritaires
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PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
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PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
FU Immobilisations financières
ENCAISSEMENTS LIES AUX CESSIONS
YC Immobilisations incorporelles
YD Immobilisations corporelles
FW Immobilisations financières
YE Incidences des variations du périmètre
YF Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement (II)
YG Flux de trésorerie disponible après investissement (III= I-II)
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
ENCAISSEMENTS
GA Dettes extérieures
GB Dettes intérieures
GC Variation positive des dépôts au Trésor
YH Augmentation de capital par apports nouveaux
DECAISSEMENTS
GD Dettes extérieures
GE Dettes intérieures
GF Variation négatives des dépôts au Trésor
YI - Dividendes versés à l’Etat
YJ - Dividendes versés aux minoritaires des entités intégrées
YW Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (III)
YX VARIATION DE TRÉSORERIE (IV = I+II+III)
YY TRESORERIE NETTE EN DEBUT DE PERIODE (V)
YZ TRESORERIE NETTE EN FIN DE PERIODE (VI = IV + V)
Contrôle : VI = Trésorerie actif N– Trésorerie passif N
L'état consolidé des variations de la situation nette fait partie intégrante des états financiers.
L'état consolidé des variations de la situation nette doit inclure obligatoirement les éléments
suivants :
comptes d’intégration de l’Etat ;
report à nouveau, et réserves consolidées;
dons-projets et legs ;
solde consolidé des opérations de l'exercice;
gains et pertes comptabilisés directement en situation nette ;
situation nette part de l’Etat ;
situation nette part intérêts minoritaires ;
Total de la situation nette.
Pour chaque composante de la situation nette :
les effets des changements de méthodes comptables et des corrections d'erreurs ;
un rapprochement entre la valeur comptable d'ouverture et la valeur comptable à la
clôture.
417
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Gains et
Solde
Report à Dons- pertes Situation
consolidé Situatio Total de
Tableau de variation de Comptes nouveau et projet comptabilisé nette
Not des n nette la
d’intégratio réserves s et s Intérêts
la situation nette e
n de l’Etat consolidée legs
opération
directement
part de
minoritaire
situatio
s de l’Etat n nette
s en situation s
l’exercice
nette (1)
Situation nette clôture N-1
Changement de méthodes
comptables
Situation nette clôture N-1
corrigée
Report à nouveau et réserves
consolidées
Solde consolidé des
opérations de l’exercice
Gains et pertes comptabilisés
directement en situation nette
Variation de périmètre (2)
Situation nette clôture N
418
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
POSTES DE
COLONNE COMMENTAIRES
CAPITAUX PROPRES
Ces postes incluent les variations d’écart de
conversion, la réévaluation (ou écarts actuariels) au
Gains et pertes
titre des régimes à prestations définies, ainsi que les
comptabilisés
1
directement en quotes-parts des gains et pertes comptabilisés
capitaux propres
directement en capitaux propres des sociétés mises
en équivalence.
Il s’agit des entrées/sorties de minoritaires à
Variation de
2
périmètre l’occasion d’une prise ou d’une perte de contrôle.
419
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers. Elles contiennent des
informations complémentaires à celles présentées dans le reste des états financiers. Elles
fournissent des descriptions narratives ou des décompositions d'éléments présentés dans ces
états ainsi que des informations relatives aux éléments qui ne répondent pas aux critères de
comptabilisation dans ces états.
Afin d'aider les utilisateurs à comprendre les états financiers consolidés et à pouvoir les
comparer entre eux, les Notes annexes doivent être présentées de manière organisée. Chaque
élément des états financiers consolidés de synthèse doit faire l'objet d'une référence croisée
vers l'information liée figurant dans les notes.
Les comptes consolidés comportent les mêmes Notes annexes que les comptes individuels à
l’exception de certaines dispositions spécifiques aux comptes consolidés.
L'ordre de présentation des informations mais qui peut être modifié dans certaines
circonstances est généralement le suivant :
Les informations peuvent être présentées sous forme d'un tableau du type suivant :
Secteur % de Méthodes de % d'Intérêt
Dénomination
d’activité contrôle consolidation
N N-1 N N-1 N N-1
99% 99% IG IG 99% 99%
le montant de chacun des actifs, passifs, passifs éventuels acquis évalués à leur juste
valeur ;
422
PCE-UEMOA COMPTES CONSOLIDES DE L’ETAT
les raisons pour lesquelles les justes valeurs d'une entité acquise n'auraient pu être
déterminées que provisoirement à la fin d'un exercice.
423
PCE-UEMOA COMPTES COMBINES DES ENTITES PUBLIQUES
TITRE COMPTES COMBINES DES
6 ENTITES PUBLIQUES
424
PCE-UEMOA COMPTES COMBINES DES ENTITES PUBLIQUES
L'objectif principal du guide d’élaboration des comptes consolidés de l’Etat et combinés des
entités publiques concernant les comptes combinés est de permettre :
aux lecteurs des comptes combinés d’être assurés d'un niveau minimum de
qualité technique et d'homogénéité ;
aux auditeurs des comptes combinés de se fonder sur ce référentiel.
425
PCE-UEMOA COMPTES COMBINES DES ENTITES PUBLIQUES
de leur droit et dont la cohésion repose sur certains éléments objectifs permettant de
justifier la présentation de tels comptes.
Le périmètre de combinaison est constitué par l'ensemble des entités qui sont combinées
entre elles.
L'entité combinante est l'entité chargée d'établir les comptes combinés. Sa désignation,
parmi les entités de l'ensemble de tête de combinaison ou de façon discrétionnaire par
l’Etat, fait l'objet d'une convention écrite entre toutes les entités constitutives de cet
ensemble de tête.
426
PCE-UEMOA COMPTES COMBINES DES ENTITES PUBLIQUES
Les comptes combinés représentent les comptes d'un ensemble d'entités liées comme si
elles formaient une seule entité.
Pour les entités incluses dans le périmètre de combinaison, la combinaison est un cumul
des comptes, préalablement retraités aux normes de l’ensemble combiné, effectué selon
des règles identiques à celles relatives à l'intégration globale ou proportionnelle, sous
réserve de certaines modifications et méthodes spécifiques.
Les méthodes de présentation adoptées pour l'établissement des comptes combinés
peuvent ne pas être homogènes avec celles retenues par certaines entités incluses dans
le périmètre des comptes combinés.
Dans cette situation, les comptes de ces entités sont reclassés conformément aux normes
communes, préalablement à leur combinaison.
Les techniques utilisées pour préparer les comptes combinés se distinguent sur
certains points de celles prévues en matière de comptes consolidés. En effet, les
difficultés tenant à l'élimination des titres de participation et au traitement des écarts
d'acquisition, des intérêts minoritaires, n'existent pas en matière de comptes combinés, en
l'absence de relation basée sur un lien financier. En revanche, les autres règles et
principes applicables aux comptes consolidés sont pour la plupart transposables aux
comptes combinés.
Les comptes combinés sont obtenus en procédant aux opérations suivantes :
cumul des comptes des entités faisant partie du périmètre des comptes combinés,
éventuellement après retraitements et reclassement ;
élimination des comptes réciproques : actifs et passifs, charges et produits ;
neutralisation des résultats provenant d’opérations effectuées entre les entités
comprises dans le périmètre de combinaison.
S'agissant des entités étrangères comprises dans le périmètre de combinaison, la conversion
de leurs comptes est effectuée conformément aux règles prévues par le PCE-UEMOA en
matière de comptes consolidés.
427
PCE-UEMOA COMPTES COMBINES DES ENTITES PUBLIQUES
Par ailleurs, lors de l'entrée d'une entité dans le périmètre de combinaison résultant d'un
accord préalable entre les entités, aucun retraitement relatif à l’entrée d’une entité dans le
périmètre combinaison ne sera effectué comme pour les comptes consolidés car il n'existe
pas de valeur d'acquisition.
428