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Encadrée par : Monsieur SAID YOUSSEF

Réalisée par : FATIMA ZAHRA EL ATMANI

Année universitaire : 2020/2021


1. Indices boursiers : MASI & Madex
1.1 MASI (Moroccan All Shares index)
Est un indice de capitalisation de type transversal qui intègre toutes les valeurs de type actions, cotées à la
Bourse de Casablanca il mesure la variation moyenne de l’ensemble de toutes ces valeurs. Il est ainsi un indice
large, permettant de suivre de façon optimale le développement de l’ensemble de la population de valeurs de la
côte.

Le poids de chaque société dans l’indice est plafonné à 20%

Méthode de calcul de l’indice : capitalisation boursière

1.1 MADEX (Moroccan Most Active shares Index)

Est indice plus compact, flottant est composé des valeurs les plus actives de la côte, en terme de liquidité
mesurée sur le semestre précédent, intégrant donc les valeurs cotées en continu sur la place casablancaise.

MADEX : comprend 13 sociétés


Le poids de chaque société dans l’indice est plafonné à 20%
Méthode de calcul de l’indice : capitalisation boursière
2. Le prix Nobel

Le prix Nobel (en suédois Nobelpriset) est une récompense de portée internationale. Remis pour la première
fois en 1901, les prix sont décernés chaque année à des personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à
l'humanité », par leurs inventions, découvertes et améliorations dans différents domaines de la connaissance,
par l'œuvre littéraire la plus impressionnante, ou par leur travail en faveur de la paix, suivant ainsi les derniers
vœux d'Alfred Nobel, inventeur de la dynamite.

Les prix Nobel sont attribués depuis 1901 dans les domaines suivants :

 physique, décerné par l'Académie royale des sciences de Suède ;


 chimie, décerné par l'Académie royale des sciences de Suède ;
 physiologie ou médecine, décerné par l'Institut Karolinska ;
 littérature, décerné par l'Académie suédoise ;
 paix, décerné par un comité nommé par le parlement norvégien (Storting).
3. Les indices boursiers

3.1 La Bourse de New York :


La Bourse de New York, ou NYSE (New York Stock Exchange), ou Bourse de Wall Street, est considérée
comme la plus grande place boursière mondiale (1). Elle a connu quelques événements dramatiques, dont le
krach de 1929. Ce qui ne l’a pas empêchée de rester ultra compétitive, tant en matière de volume de capitaux
que de nombre de transactions.
3.2 La Bourse de Tokyo :

La Bourse de Tokyo (Tokyo Stock Exchange) est la plus grande place boursière du Japon, et l’un des plus
importants marchés financiers d’Asie. Son indice prédominant est le Nikkei 225 Stock Average. Cet index est
basé sur la capitalisation de 225 entreprises japonaises majeures, dont Yokohama, Mitsubishi, Fujitsu, Sony et
Honda.

3.3 La Bourse de Londres :

La Bourse de Londres située au cœur de la City, la Bourse de Londres (London Stock Exchange) est un des
plus vieux marchés financiers au monde. Elle a officiellement été lancée en 1801, mais possède des origines
remontant à 1698. Plus de 1 000 entreprises britanniques et internationales y sont cotées.

3.4 La Bourse de Paris :

La Bourse de Paris, intégrée dans Euronext depuis le 22 septembre 2000, est le marché officiel
des actions d'entreprises en France ou peut aussi désigner les indices boursiers français tels que le CAC
40 (pour cotation assistée en continu), indice de référence pour les investisseurs français. Pour rappel, le CAC
40 est composé des 40 plus grandes entreprises françaises en termes de capitalisation boursière flottante
(susceptible d'être échangée sur le marché boursier) et de liquidité (nombre de titres échangés par jour). Sa
composition est mise à jour trimestriellement par un comité d'experts : le Conseil scientifique des indices.
4.Les normes IPSAS

Les International Public Sector Accounting Standards (IPSAS) sont des normes comptables internationales
pour le secteur public (gouvernements, collectivités locales, établissements publics et parapublics, institutions
internationales, etc.). Les IPSAS ont pour but d'améliorer la qualité de l'information financière des entités du
secteur public, pour permettre des décisions d'allocation de ressources fondées sur une information plus fiable,
et ainsi améliorer la transparence financière et la responsabilité dans ce domaine.
Les IPSAS sont des normes destinées à être utilisées par les institutions publiques nationales, régionales (c-a-d
collectivités territoriales...), locales (municipalités, communautés urbaines) et toute entité publique (agence,
autorité, commission...). Les IPSAS sont largement utilisées par les organisations intergouvernementales et
internationales. Les IPSAS ne s'appliquent pas aux entreprises publiques a statut commercial (SA, SARL, etc)
ou opérant dans un contexte concurrentiel (régies)
Ces normes permettent de favoriser la comparabilité des rapports financiers publics à l’échelle internationale et
à l’implication du citoyen qui exige un retour d’information clair et intelligible sur l’utilisation des ressources
de financement du secteur public et sur les résultats de l’exécution la loi de finance. Le Maroc est parmi les
pays qui ont adopté les normes IPSAS, hors cette adoption sera introduite par différents changements selon les
spécificités du secteur public au Maroc ; ainsi que la mise en œuvre de la comptabilité d‘exercice qui constate
les droits et les obligations.
5. Les normes IFRS

Les normes IFRS (International Financial reporting standards) sont les normes internationales d'informations
financières destinées à standardiser la présentation des données comptables échangées au niveau international.
Ces normes comptables ont été préparées par le bureau des standards comptables internationaux. Dans les deux
cas, ces normes ont pour objectif d’instaurer un modèle comptable harmonisé, afin de favoriser les échanges
internationaux.
Les normes comptables internationales ont été créés pour assurer la transparence des comptes des entreprises
cotées et répondent à trois grands principes :
L’Exhaustivité : Les états financiers doivent retranscrire l’activité de l’entreprise et favoriser la disparition des
informations hors-bilan.
La comparabilité : Les états financiers sont normés et identiques à toutes les entreprises.
La neutralité : Les normes ne doivent pas laisser de marge de manœuvre aux entreprises dans le pilotage des
comptes.
Les normes IFRS autorisent différentes méthodes d’évaluations. Deux approches sont en revanches
communément utilisées :
La méthode du coût historique
La méthode de la juste valeur
6. US GAAP

Ce qu’on appelle normes US GAAP, acronyme de “United States Generally Accepted Accounting Principles”,
désigne les règles comptables en vigueur aux États-Unis. Elles sont le pendant américain des normes IFRS,
“International Financial Reporting Standards”, normes comptables en vigueur en Europe depuis 2005.
US GAAP sont les acronymes anglais d'United States Generally Accepted Accounting Principles. Cette notion
regroupe l'ensemble des normes et des principes comptables américains édictées depuis 1973 par le FASB
(Financial Accounting Standards Board), un organisme de droit privé, qui demeure toutefois sous le contrôle
politique de la SEC (securities and exchange commission), le “gendarme” des marchés américains.
Avec les SAP (Statutory Accounting Principles) et les TAX, les US GAAP sont les normes comptables en
vigueur aux Etats-Unis et également applicables aux entreprises cotées à la bourse américaine.
L’objectif des US GAAP est d’offrir aux actionnaires, financiers et investisseurs une présentation homogène
des comptes dans les différents pays, des bilans et des comptes de résultats qui traduisent de manière
transparente et complète la situation économique réelle d’une entreprise, et une meilleure identification de la
performance ou contre-performance du management.
7. Zones d’accélération industrielle

Afin d’attirer des investissements étrangers et promouvoir le développement de son activité économique le
Maroc a opté pour le développement des zones franches d’exportation récemment nommées zones
d’accélération industrielle. Cette dénomination résume bien la vision stratégique du Maroc qui cherche à
mieux se positionner sur le giron continental et régional.
Cette dénomination est accompagnée Par des changements au niveau de la fiscalité, les entreprises qui
exercent leurs activités dans les zones d’accélération industrielles bénéficient de l’exonération totale de l’IS
durant les 5 premières exercices, par la suite l’IS est fixé à 15%.
8. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est une organisation internationale


d’études économiques, Créée en 1960 et basée au Château de la Muette à Paris, l’OCDE regroupe les quinze
membres de l’Union européenne auxquels s’ajoutent la Suisse, la Norvège, l’Islande ; en Amérique du Nord,
les États-Unis et le Canada ; en Asie-Pacifique, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Entre 1994 et
1996, trois pays du Tiers-Monde ont fait leur entrée : la Turquie, candidate à entrer également dans l’Union
européenne ; le Mexique qui forme l’ALENA avec ses deux voisins du Nord ; la Corée du Sud. Depuis 1995,
se sont ajoutés trois pays de l’ex-bloc soviétique : la République tchèque, la Pologne et la Hongrie. En 2000, la
République slovaque est devenue le trentième membre.
L'OCDE a succédé à l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) issue du plan Marshall et
de la Conférence des Seize (Conférence de coopération économique européenne) qui a existé de 1948 à 1960.
Son but était l'établissement d'une organisation permanente chargée en premier lieu d'assurer la mise en œuvre
du programme de relèvement commun (le plan Marshall), et, en particulier, d'en superviser la répartition2.
En 2020, l'OCDE compte 37 pays membres et regroupe plusieurs centaines d'experts. Elle publie fréquemment
des études économiques et sociales — analyses, prévisions et recommandations de politique économique — et
des statistiques, principalement concernant ses pays membres.
Le siège de l'OCDE se situe à Paris (16e), au château de la Muette. L'organisation possède également des
bureaux dans plusieurs autres métropoles, notamment à Berlin, Mexico, Tokyo et Washington.
9. La Responsabilité Sociétale des Entreprises

La Responsabilité Sociétale des Entreprises, également appelée Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE)
est la mise en pratique du développement durable par les entreprises. Pour les organisations au sens large, on
parle de RSO. Elle désigne la prise en compte par les entreprises, sur base volontaire, et parfois juridique1, des
enjeux, environnementaux, sociaux, économiques et éthiques dans leurs activités. Les activités des entreprises
sont ici entendues au sens large : activités économiques, interactions internes (salariés, dirigeants, actionnaires)
et externes (fournisseurs, clients, autres)
La RSE est donc souvent comprise comme la mise en œuvre dans l'entreprise des concepts de développement
durable, qui intègrent les trois piliers environnementaux, sociaux, et économiques. Elle a été à l'ordre du jour
du sommet de la Terre de Johannesburg en 2002, auquel ont participé de grandes entreprises, en particulier
françaises, des secteurs de l'environnement et de l'énergie.
La RSE se traduit ou devrait se traduire de différentes manières :
La définition d'une éthique10, formalisée dans une charte.
La mise en relation avec les parties prenantes de l'entreprise (tous acteurs ayant des intérêts dans la gestion de
l'entreprise : clients, fournisseurs, employés, associations locales, collectivités territoriales, société
civile représentée par les ONG)11.
 La mise en place de programmes de gestion des risques.
 Une surveillance accrue des principes de sécurité.
 Une veille12, notamment environnementale, sociale, sociétale, et juridique.
 Des projets de gestion des connaissances en support à l'innovation qui impliquent également plusieurs
types d'agents économiques : les acteurs publics territoriaux de l'enseignement et de la recherche (pôles
de compétence).
 Des programmes d'assurance qualité, avec la mise en œuvre de nouvelles normes.
 La corrélation avec la nature du lien social et de la performance13.
 Une communication interne et externe, avec notamment des bilans sociaux et environnementaux.
etc
10. Le plan comptable bancaire marocain :

Sont soumises aux dispositions du plan comptable des établissements de crédit, les banques et les sociétés de
financement telles qu’elles sont définies par le dahir portant loi n° 34-03 du 15 Moharrem 1427 (14 février
2006) relatif à l’exercice de l’activité́ des établissements de crédit et de leur contrôle.

Le plan comptable des établissements de crédit, appelé́ PCEC, comprend :

 Des dispositions générales ;


 Des dispositions particulières ;
 Des dispositions relatives aux états de synthèse individuels ;
 Des dispositions relatives aux états financiers consolidés ;
 Un cadre comptable et une liste de comptes répartis en 8 classes et des fiches individuelles
donnantla définition et le fonctionnement de chaque compte ou groupe de comptes ainsi que, le
cas échéant,les écritures types ;
 Des dispositions relatives au plan des attributs.

Le PCEC traite de l’ensemble des opérations susceptibles d’être pratiquées par les établissements de crédit.
Ces derniers ne peuvent évidemment pratiquer que les opérations qu’ils sont autorisés à̀ effectuer.
11. Le plan comptable des assurances

Le plan de comptes de l'entreprise est un document qui donne la nomenclature des comptes à utiliser, définit
leur contenu et détermine, le cas échéant, leurs règles particulières de fonctionnement par référence au PCA
2005. Le PCA 2005 comporte une architecture de comptes répartis en catégories homogènes appelées
"classes". Les classes comprennent :

Des classes de comptes de situation ;


Des classes de comptes de gestion ;
Une classe de comptes analytiques.

Chaque classe est subdivisée en comptes faisant l'objet d'une classification décimale. Les comptes sont
identifiés par des numéros à quatre chiffres ou plus, selon leurs niveaux successifs, dans le cadre d'une
codification décimale.

Le plan de comptes de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour permettre l'enregistrement des
opérations conformément aux prescriptions du PCA 2005. Les comptes doivent être tenus par pays, par
monnaie, par catégorie et sous-catégorie d’opérations d’assurance et par exercice. Les opérations passées
avec les tiers et ne se rattachant pas à l’activité́ d’assurance doivent être retracées dans des comptes
distincts.
12. Le plan comptable agricole

Le plan comptable agricole ambitionne d’accompagner les avancées réalisées dans le cadre du plan Maroc
vert. Il fait suite aux dispositions prise dans le cadre de la loi de finances 2014, en vue de l’intégration
progressive des activités agricoles dans le système fiscal marocain.
Les méthodes comptables ont été déterminées de telle sorte à tenir compte des cycles de production, de la
saisonnalité des récoltes. Le projet de plan s’applique aux activités agricoles quelle que soit la forme
juridique des entreprises concernées, afin d’appréhender les différentes branches du secteur de même qu’il
prévoit 2 modèles de comptabilisation des opérations et d’évaluation des actifs, un modèle normal destiné
aux grandes entreprises et un modèle simplifié pour les petites et moyennes entreprises.
13. Les règles bâloises
13.1 Bâle 1
Bâle I fait référence à un ensemble de recommandations formulées en 1988 par le Comité de Bâle, un
comité rassemblant les banquiers centraux des pays du G-10 sous l'égide de la Banque des règlements
internationaux, à Bâle, pour garantir un niveau minimum de capitaux propres, afin d'assurer la solidité
financière. Ces recommandations également connues sous le nom d'Accord de Bâle de 1988 (ou, plus
précisément, Convergence internationale de la mesure et des normes de fonds propres) visaient à
assurer la stabilité du système bancaire international. En effet, comme indiqué dans le texte, l'accord ciblait
en priorité les banques exerçant une activité internationale.

Afin d'atteindre cet objectif, un ratio minimal de 8 % de fonds propres par rapport à l'ensemble des crédits
accordés par les banques a été fixé.

Ce ratio, appelé ratio Cooke par référence au président du Comité au moment de la mise en place des
recommandations, fut mis en place dans la plupart des pays de l'OCDE en 1992. Il fut aménagé au milieu
des années 1990 afin d'y intégrer la gestion des risques hors-bilan, tel que les risques liés aux dérivés, mais il
devint rapidement évident qu'une refonte de l'Accord était nécessaire, ce que le Comité a réalisé avec Bâle
II qui a été mis en œuvre à partir de 2006.

13.2 Bâle 2
(le second accord de Bâle) constituent un dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender
les risques bancaires et principalement le risque de crédit ou de contrepartie et les exigences, pour garantir
un niveau minimum de capitaux propres, afin d'assurer la solidarité financière. Ces directives ont été
préparées depuis 1988 par le Comité de Bâle, sous l'égide de la Banque des règlements internationaux et ont
abouti à la publication de la Directive CRD.
Les normes de Bâle II devraient remplacer les normes mises en place par Bâle I en 1988 et visent notamment
à la mise en place du ratio McDonough destiné à remplacer le ratio Cooke. En 2010, le minimum de
fonds propres Tiers-I requis par les accords de Bâle est de 4 % mais les investisseurs exigent plutôt des
banques un ratio supérieur à 10 % . Face aux 500 milliards d'euros de produits dérivés et auxrisques hors
bilan qu'ils représentent

13.3 Bâle 3
Les Accords de Bâle III publiés le 16 décembre 2010 par le Comité de Bâle sont des propositions
de réglementation bancaire.
La réforme Bâle III fait partie des initiatives prises pour renforcer le système financier à la suite de la crise
financière de 2007, sous l'impulsion du Conseil de stabilité financière et du G20, pour garantir un niveau
minimum de capitaux propres et renforcer la solidité financière des banques.
14. La juste valeur IFRS

L‘International Financial Reporting Standard 13 définit la juste valeur comme le prix, dans le cadre
d’une transaction commerciale dans les règles entre acteurs du marché, établi au moment de l’estimation lors
de la vente d’un bien ou du règlement d’une dette. On part alors du principe que la transaction s’effectue au
sein du marché le plus avantageux ou le plus adapté au bien ou à la dette en question. On suppose
également que chacune des parties impliquées dans la transaction agit en fonction de son intérêt financier.
Pour l’évaluation de la juste valeur, il existe des procédures appropriées, pour lesquelles sont disponibles
des quantités de données suffisantes. Les procédés d’évaluation pour IFRS 13.62 sont les méthodes de
marché, les méthodes de coûts et les méthodes de valorisation d’actifs.
La juste valeur a pour ambition d’augmenter le degré d’objectivité, de transparence et de pertinence des
informations des bilans annuels. Dans la mesure où il s’agit d’une mesure d’évaluation commerciale, elle
est sans conséquence pour les entreprises d’un point de vue fiscal. Son avantage majeur réside dans son
caractère immédiat, qui fournit une évaluation actualisée des actifs et des dettes.

Les paramètres servant au calcul de la juste valeur font l’objet d’un classement hiérarchique.

 Les paramètres de niveau 1 sont les prix d’actifs ou de dettes identiques (les prix du marché).
 Les paramètres du 2e niveau correspondent à des prix identifiables directement ou
indirectementde biens ou d’actifs identiques ou similaires (valeurs comparatives).
 Les paramètres de niveau 3 sont les prix d’actifs ou des dettes qui ne peuvent être
observés(estimations).
15. Le code général de la normalisation comptable CGNC

Le CGNC est un ensemble de règles et modalités (principes comptables fondamentaux et méthodes


d’évaluation) permettant à la comptabilité de fournir une image fidèle de la situation de l’entreprise. Le
CGNC permet de savoir une idée claire sur le patrimoine de l’entreprise, sa situation financière et son niveau
de résultat, à travers l’obligation pour l’entreprise de tenir un certain nombre d’états de synthèse qui diffère
du modèle normal au modèle simplifié.
Le modèle normal : prévu pour les grandes entreprises (chiffre d’affaire supérieur ou égal à 10 millions de
DHS) et les oblige à publier cinq états de synthèses : Bilan, compte de produits et charges, États des soldes
de gestion, tableau de financement et États des informations complémentaires.
Le modèle simplifié : prévu pour les PME (chiffre d’affaire inférieur à 10 millions de DHS). Ces entreprises
doivent établir deux états de synthèses : Bilan et compte de produits et charges.

Les Différents Parties du CGNC :

 La première partie intitulée « NORME GENERALE COMPTABLE » (NGC)


Norme Générale Comptable (NGC) qui définit les principes comptables fondamentaux et le dispositif de
forme qui doit régir toute comptabilité normalisée.

La norme comptable définit :

 Les objectifs à atteindre par la comptabilité et les états de synthèses (régularité et image fidèle) ;
 Un ensemble de principes fondamentaux, véritables système de base de la comptabilité.
La deuxième partie : Plane Comptable Générale des Entreprises” (PCGE)
Constitue le cadre pratique d’application de la “Norme Générale Comptable” (NGC) aux
entitéséconomiques qui remplissent les caractéristiques de “l’entreprise”
Le plan comptable marocain qui est la référence dans laquelle l’utilisateur trouvera les règles à utiliser.
16. La loi comptable N°9-88

Loi n ° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants, Selon l'article premier de la loi « Toute
personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant au sens du Code de commerce est tenue de tenir
une comptabilité dans les formes prescrites par la présente loi et les indications figurant aux tableaux y
annexés. »

 Enregistrement comptable chronologique opération par opération et jour par jour des mouvements
affectant les actifs et les passifs de son entreprise dans un registre dénommé « livre journal ».
 Etablissement d’un manuel qui décrit l’organisation comptable de leur entreprise si le CA< 10 millions
dhs .
 Faire un inventaire au moins une fois par exercice des valeurs des éléments actifs et passifs de
l’entreprise
 Etablissement des états de synthèse annuels, à la clôture de l’exercice, sur le fondement des
enregistrements comptables et de l’inventaire retracés dans le livre-journal, le grand livre et le livre
d’inventaire.
 L’établissement des états de synthèse
 Enregistrement à la date d’acquisition : Les biens acquis à titre gratuit à leur valeur actuelle, Les biens
produits à leur coût de production, Les biens acquis à titre onéreux à leur coût d’acquisition, Les
créances, dettes et disponibilités sont inscrites en comptabilité pour leur montant nominal.
 Inscrire les moins-values dégagées de la comparaison entre la valeur actuelle/ VNA et la valeur
d’entrée.
 Les mouvements et informations doivent être inscrits dans les comptes ou postes adéquats, avec la
bonne dénomination et sans compensation entre eux.
 Les produits ne sont pris en compte que s’ils sont définitivement acquis à l’entreprise
17. Le juste-à-temps JAT

La méthode du juste-à-temps, ou JAT, est une méthode utilisée dans le cadre de la gestion des
approvisionnements, qui consiste à attendre la commande du client pour s'approvisionner. Parmi les autres
méthodes, on recense celle du Kanban, du point de commande et du Lean management.

À l'origine, le juste-à-temps était lié à des problèmes de gestion : les échoppes japonaises étant de très petite
taille, il était difficile, voire impossible, de stocker plusieurs exemplaires d'un même produit, pour peu qu'il fût
encombrant. Aussi ces échoppes devaient être livrées plusieurs fois par jour, à chaque fois qu'un produit un
peu encombrant était vendu

Le juste-à-temps est un ensemble de techniques logistiques visant à améliorer la productivité globale d'une
entreprise en réduisant les stocks et les coûts induits par ces stocks. L'organisation d'un système de production
JAT se base sur une série de signaux visuels : l'absence d'un produit sur une étagère, ou sur un tableau à fiches
(étiquette, ou « kanban », en japonais), doit être synonyme de la mise en production (ou de la commande) du
produit manquant.

Le juste-à-temps concerne tous les aspects de la logistique en amont et en aval de la production, de


la transitique interne à l'usine et les relations avec la sous-traitance.

Le principe du juste-à-temps est que la production est « tirée » par la demande et non par l'offre : il faut
produire puis livrer (dans un temps très court) ce qui est demandé « instantanément » par le client (production
en flux tendu).
18. Les normes ISO :
ISO - International Organization for Standardization (Organisation internationale de normalisation) est une
organisation non gouvernementale éditrice de normes internationales (plus de 19.500). Constituée en réseau
d'instituts nationaux de normalisation de 159 pays, selon le principe d'un membre par pays, son Secrétariat
central est situé à Genève en Suisse et assure la coordination d'ensemble.

Plusieurs normes concernent l'environnement ou plus globalement le développement durable :

ISO 9001 : cette norme constate l'aptitude d'une société ou d’un organisme à répondre aux exigences du client
en matière de qualité d'un produit ou d'un service.

ISO 14 001 : Cette norme constate l'aptitude d'une société ou d’un organisme à maîtriser l'impact de l'activité
sur l'environnement et le respect réglementaire.

ISO 14 031 : Cette norme constate l’utilisation conforme, par une organisation ou une société, d’indicateurs de
gestion comparant le rendement environnemental passé et présent de leurs activités selon le principe « plan,
do, check, act » (planifier, mettre en œuvre, vérifier, agir).

Spécification OHSAS 18 001 : Elle précise la norme 14 001 et est destinée à évaluer et certifier les systèmes
de management de la santé et de la sécurité du travail.

ISO 26 000 : Cette norme précise les lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale.
19. L’ordre des experts comptables au Maroc :

L’Ordre des Experts-Comptables (OEC) est un réseau de professionnels libéraux composé de 640 membres.
Présidé par M. Issam Maguiri, l’Ordre des Experts-Comptables a un rôle de grande envergure et une
responsabilité très entendue. Il se charge en effet de plusieurs missions importantes et exerce ses attributions
par l’intermédiaire du Conseil National et des Conseils Régionaux. Depuis sa création en 1993, l’Ordre des
Experts-Comptables a pour but de s’assurer de la sauvegarde des principes ainsi que des traditions de moralité,
de dignité et de probité relatives à ce métier. Ce sont là la valeur qui font l’honneur de la profession de
l’expert-comptable, qui doit répondre de la véracité et de l’exactitude des comptes tenus par l’entreprise.
Préserver ces éléments de déontologie est d’une importance cruciale.

Aussi, l’Ordre des Experts-Comptables veille au respect par ses membres des lois et règlements qui régissent
l’exercice de cette profession. Cet établissement défend les intérêts moraux et matériels des experts-
comptables, principalement devant les juridictions. Il tend à représenter également le métier d’expert-
comptable auprès de l’administration, mais également auprès des organisations ou organismes internationaux.
Le rôle de l’Ordre des Experts-Comptables est bien plus large et peut intervenir dans toutes situations en
rapport avec l’activité d’expertise comptable.
20. Le plan comptable français :

Le plan comptable général (PCG) représente la réglementation comptable en France. Il définit les règles
comptables applicables aux entreprises domiciliées en France. Ainsi, que la présentation de leurs comptes
annuels. Le PCG est édicté par l’Autorité des normes comptables (ANC). Il est actuellement défini par le
règlement no 99-33 et homologué par le ministre du budget. Il présente sous forme d’articles définissant
chaque poste comptable et les conditions de l’enregistrement comptable. Le premier PCG a été adopté en 1942
sous le gouvernement de Vichy puis modifié essentiellement en 1947,1957, et 1999.

L’objectif principal est de fournir une nomenclature complète des comptes et un descriptif des documents de
synthèse annuels en vue d’établir et de présenter les comptes annuels. Le PCG permet ainsi de fixer les règles
inhérentes à la tenue du bilan comptable, du compte de résultat ou encore de l’annexe et d’enregistrer toutes
les écritures comptables de l’entreprise (ressources et dépenses). Le plan comptable général se compose de
plusieurs parties. Il regroupe les principes généraux applicables aux différents postes des documents de
synthèse et les modalités particulières d’application, les modèles de comptes annuels et les règles en matière
de tenue, structure et fonctionnement des comptes. On y retrouve la liste des comptes du plan comptable qui
comprend 9 classes de comptes :

Les comptes de capitaux ;

Les comptes d’immobilisations ;

Le compte de stocks et en-cours ;

Les comptes de tiers ;

Les comptes financiers ;

Le compte de charge ;

Le compte de produit ;

Les comptes spéciaux ;

Les comptes analytiques.


21. Plan comptable de l’Afrique de l’Ouest :

Le plan comptable (OHADA) (Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) est un
référentiel comptable créé par cette organisation, elle-même instituée par le traité du 17 octobre 1993, Port-
Louis (île Maurice). Cette organisation regroupe 17 pays (les 14 pays de la Zone du franc CFA, plus les

Comores et la Guinée Conakry) ainsi que la République démocratique du Congo, qui a ratifié le traité en 2012
et elle reste ouverte à tout État du continent africain. Les travaux réalisés à la suite du Traité de l'OHADA
comportent un important volet de "Droit comptable" destiné à favoriser l'harmonisation comptable ; ils ont
servi de constante référence dans l'élaboration du SYSCOA (système comptable de l'Ouest africain). Le
SYSCOA s'appuie sur l'Acte uniforme relatif au Droit comptable prévu dans le Traité de l'OHADA. Le plan
comptable lui-même a été adopté en deux étapes. Le référentiel a d’abord été adopté le 1er janvier 1998 par
les 8 pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, puis a été étendu à tous les pays
signataires du traité de l’OHADA à partir du 1er janvier 202
22.La régionalisation au Maroc :

Depuis le début du 20ème siècle, le Maroc a progressivement structuré son territoire en adoptant, les premiers
temps, une logique essentiellement administrative. En 2010, la régionalisation avancée est lancée. Elle se base
sur une vision stratégique et intégrée, où la région prend toute sa place dans le développement national.

Depuis janvier 2015, le Maroc compte 12 régions, contre 16 auparavant. Chacune des 12 régions comprend
une Wilaya de Région. Celles-ci rassemblent 75 préfectures ou provinces (13 préfectures et 62 provinces) qui
regroupent 1 538 communes. Les collectivités territoriales sont organisées en trois niveaux de pouvoirs : la
région, la province/préfecture et la commune. Ces entités territoriales ont à leur tête un président de conseil.
Les membres des conseils régionaux et communaux sont élus au suffrage universel direct.
Avec un nouveau découpage régional, l’adoption des lois organiques relatives aux collectivités territoriales et
les élections locales, 2015 a marqué un tournant majeur dans le processus de mise en œuvre du chantier
structurant de la régionalisation avancée. Un des objectifs du nouveau découpage est de constituer des espaces
régionaux plus cohérents et aptes à mener une politique de développement intégré et durable. Avec la
décentralisation, les régions peuvent désormais prendre en charge leurs projets les plus structurants.

La régionalisation avancée vient conforter le choix stratégique du Maroc d’instaurer un nouveau mode de
gouvernance territoriale avec des régions dotées de ressources propres et appelées à être des locomotives du
développement inclusif et durable sur le plan économique, social/ culturel et environnemental.
23.Les ministres au Maroc

1. Saâd Dine El Otmani: Chef du gouvernement

2. EL Mostapha Ramid: Ministre d’Etat en charge des droits de l’homme, de la société civile et des
relations avec le Parlement

3. Abdelouafi Laftit: Ministre de l’intérieur

4. Nasser Bourita: Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale

5. Mohamed Benabdelkader: Ministre de la Justice

6. Ahmed Taoufiq: Ministre des Habous et Affaires islamiques

7. Mohamed Hajoui: Secrétaire général du Gouvernement

8. Mohamed Benchaâboun: Ministre de l’Economie et Finances

9. Aziz Akhanouch: Ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime

10. Saaïd Amzazi : Ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de


l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

11. El khalfi Mustapha : ministre de la communication, porte-parole du gouvernement

12. Khaled Ait Taleb: Ministre de la Santé

13. Moulay Hafid Elalamy: Ministre de l’Industrie, l’investissement et de l’économie numérique

14. Nezha Bouchareb: Ministre de l’Habitat

15. Nadia Fettah Alaoui: Ministre du Tourisme

16. Aziz Rebbah: Ministre de l’Energie et des mines

17. Mohamed Amekraz: Ministre de l’emploi

18. Othman El Ferdaous: ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture

19. Jamila Moussali: Ministre de la famille, de la solidarité et des femmes

20. Abdellatif Loudiyi: ministre délégué à la Défense nationale

21. Noureddine Boutayeb Ministre Délégué à l’Intérieur

22. Mohsen Al-Jazouli, ministre délégué aux Affaires étrangères

23. Nezha El Wafi, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères chargée des MRE à
l’étranger et des affaires d’immigration

24. Driss Aouicha, ministre délégué à l’enseignement supérieur.


24.L’office de change

L’Office des Changes est un établissement public à caractère administratif. Il est placé sous la tutelle du
Ministère chargé des Finances, lequel détermine les modalités générales de sa gestion, de son contrôle et arrête
son budget annuel.

Les missions de l’Office des Changes consistent en la réglementation et le contrôle des opérations de change
et la publication des statistiques des échanges extérieurs. Il est ainsi chargé de :

 Elaborer la réglementation des changes

L’Office des Changes contribue sous l’égide du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de
l'Administration, à la mise en œuvre des orientations du Gouvernement en matière de change par l’élaboration
et la mise en application des mesures relatives à la réglementation des changes.

 S’assurer du respect de la réglementation des changes en vigueur


Le contrôle qu’exerce l’Office des Changes sur les opérations de change conformément aux dispositions
réglementaires en vigueur, peut être effectué soit sur pièces, en exploitant les comptes rendus transmis par les
opérateurs et les banques, soit sur place, en confiant la mission à son corps d’inspection.

L’Office des Changes a l’habilité d’accorder des dérogations pour des opérations qui ne sont pas prévues par
les dispositions réglementaires en vigueur.

 Octroyer les agréments de change manuel

L’Office des Changes est chargé d’octroyer les agréments de change manuel après l’accomplissement de
toutes les formalités prévues par la réglementation en vigueur.

 Etablir les statistiques des échanges extérieurs

L’Office des Changes est le producteur des statistiques des échanges extérieurs. Il établit et publie la balance
des paiements, la balance commerciale et la position financière extérieure globale conformément aux normes
internationales en la matière.
25.BANK AL MAGHRIB

Bank Al-Maghrib est la banque centrale . Elle se compose de diverses directions dont Dar As- Sikkah
(production de la monnaie marocaine). Elle a été créée par Dahir no 1-59-233 30 juin 1959, publié au bulletin
officiel 3 juillet 1959
Missions fondamentales de Bank Al-Maghrib

 Exercer le privilège de l'émission des billets de banque et des pièces de monnaie ayant cours légal sur
le territoire du Royaume.

 Mettre en oeuvre les instruments de la politique monétaire pour assurer la stabilité des prix.

 Veiller à la stabilité de la monnaie et à sa convertibilité.

 Veiller au bon fonctionnement du marché monétaire et à assurer son contrôle.

 Etablir et publier les statistiques sur la monnaie et le crédit.

 Gérer les réserves publiques de change.

 S'assurer du bon fonctionnement du système bancaire et veiller à l'application des dispositions


législatives et réglementaires relatives à l'exercice et au contrôle de l'activité des établissements de
crédit et organismes assimilés.

 Veiller à la surveillance et à la sécurité des systèmes et moyens de paiement et à la pertinence des


normes qui leur sont applicables.

Autres missions de Bank Al-Maghrib

 Assurer le rôle d'agent financier du Trésor.

 Conseiller le Gouvernement dans le domaine financier.

 Représenter le Gouvernement auprès des institutions financières et monétaires internationales


crééesen vue de promouvoir la coopération dans les domaines monétaire et financier.

 Participer à la négociation des accords financiers internationaux et à leur exécution


26.CMR

La Caisse marocaine des retraites (CMR) est un établissement public marocain chargé de la gestion des
régimes de retraites des fonctionnaires marocains. Son directeur actuel est Lotfi Boujendar.

Histoire

La caisse est créée en 1930 en faveur des fonctionnaires civils citoyens français résidents et travaillant au
Maroc, ainsi qu’à leur veuves et leurs orphelins. En 1996, la caisse est dotée de la personnalité civile et de
l’autonomie financière en vertu de la loi portant sa réorganisation en date du 7 août 1996

Fonctionnement

La gestion de la caisse est assurée par un Conseil d’Administration composé de 14 membres dont 7
représentants des organismes employeurs, de 5 représentants du personnel affiliés aux régimes des pensions
civiles et militaires et de 2 représentants des retraités de ces mêmes régimes.

La Caisse est dirigée par un directeur qui détient tous les pouvoirs et attributions nécessaires à la gestion de
l’établissement.

Missions

La Caisse marocaine des Retraites est chargée de la gestion des régimes de pensions civiles regroupant :

 Les fonctionnaires stagiaires et titulaires de l’État ;

 Les agents titulaires et stagiaires des Collectivités locales ;

 Les fonctionnaires des établissements publics.

 Les Forces Armées Royales et les Forces Auxiliaires.


27.CIMR

Créée en 1949, la CIMR a pour mission de promouvoir un régime de retraite pérenne, équilibré et solidaire,
garantissant aux bénéficiaires une pension équitable dans le cadre d’une gestion efficace et de qualité. La
CIMR est gérée par un Conseil d’Administration élu par l’Assemblée Générale des adhérents.

Sa mission consiste à administrer un régime de retraite complémentaire pérenne, équilibré et solidaire


garantissant aux bénéficiaires une pension équitable reposant sur une gestion efficace, de qualité et une
performance financière optimale.

Le système de gouvernance mis en place par la CIMR couvre trois domaines :

La gouvernance de la gestion opérationnelle pour lui assurer efficacité, sécurité et transparence

La gouvernance technique du régime en matière de pérennité, d’équité et d’efficacité

La gouvernance de la gestion financière dans le but de lui garantir sécurité, efficience, transparence et
indépendance.

L´instance suprême de décision de la CIMR est l´Assemblée Générale de ses adhérents.

Le Conseil d´Administration en constitue l´organe de gestion. Il est composé d’adhérents élus par l´Assemblée
Générale et exerçant à titre bénévole. Quatre comités spécialisés sont issus du Conseil d’Administration qui
leur a confié des missions spécifiques :

Le Comité de Pilotage : veille sur l´équilibre actuariel du régime

Le Comité d’Investissements : supervise la gestion financière et veille au respect de la Charte et du règlement


financiers

Le Comité des Risques et des Comptes : supervise les missions d’audit interne et externe

Le Comité des Nominations et des Rémunérations : arrête la politique de rémunération et fixe les
émoluments des membres de la Direction.
28.CNSS

La caisse nationale de sécurité sociale ou CNSS est un établissement public marocain, à vocation de sécurité
sociale créé en 1959 et placé sous la tutelle administrative du ministre chargé de l'emploi. Elle constitue un
régime de sécurité social au Maroc, obligatoire pour les salariés de l’industrie, des services, et des professions
libérales.

Il leur assure une protection contre les risques de suppression de revenus en cas de maladie, de maternité,
d’invalidité ou de vieillesse. Il leur sert des allocations familiales et fait bénéficier leurs ayants droit d’une
pension de survivants et d’une allocation de décès. La gestion administrative de la CNSS est assurée par un
conseil d'administration composé de 24 membres titulaires dont 8 administrateurs représentants de l'État, 8
administrateurs représentants les employeurs et les salariés.

Principe général et organisation

 La caisse nationale de sécurité sociale est une organisation publique dotés de la personnalité civile et de
l'autonomie financière et administrative par dahir n°1-59-148 du 03/12/1959, sous la tutelle du ministère des
finances et du ministère de l'emploi.

Champs d'applications :

Sont obligatoirement assujettis au régime de sécurité sociale quel que soit la nature de leur rémunération, la
forme la nature ou la validité de leur contrat :

 Les apprentis et les personnes des deux sexes travaillant pour un ou plusieurs employeurs dans l'industrie
le commerce et les professions libérales.

 Les personnes occupées au service d'une association, d'un syndicat d'un groupement quel que soit sa nature.

 Les agents non titulaires des établissements non affiliés à la caisse marocaine de retraite.

Immatriculation :

 La CNSS attribut un numéro d'immatriculation à chaque travailleur.

 L'employeur doit inscrire ce numéro d'immatriculation sur la carte de travail et sur le bulletin de paie de
son personnel .il doit le bulletin de paie de son personnel .il doit également le mentionner sur le certificat de
travail en cas de séparation.
29.Direction générale des impôts

La direction générale des Impôts (DGI) était une direction de l’administration publique française, créée en
1948, qui dépendait en général des ministres des finances ou du budget.

Elle a été supprimée en avril 20081, en étant fusionnée avec la direction générale de la Comptabilité publique
(DGCP) pour former la direction générale des Finances publiques (DGFiP).

La principale mission de la DGI était fiscale, de l'établissement au recouvrement, contrôle et contentieux de


l'impôt. Elle partageait son domaine de compétence avec les deux autres administrations fiscales, la direction
générale des douanes et droits indirects (DGDDI) et la Direction générale de la Comptabilité publique
(DGCP). Elle assurait également d'autres missions techniques qui n’étaient pas spécifiquement fiscales.

Au cours de la procédure d'imposition, les services fiscaux avaient pour compétence :

 Le calcul (assiette et liquidation) de l'impôt des particuliers et des professionnels, à savoir, pour les
principaux :

o Impôt sur le revenu des personnes physiques (IR, parfois désigné aussi par le sigle IRPP),

o Impôt sur les sociétés (IS),

o Taxe sur la valeur ajoutée (TVA),

o Droits d'enregistrement,

o Impôt de solidarité sur la fortune (ISF),

o Impôts locaux : taxe d'habitation (TH), taxe sur les logements vacants (TLV), taxe d'habitation
sur les logements vacants (THLV), taxe professionnelle (TP), taxe foncière sur les propriétés
bâties et taxe foncière sur les propriétés non bâties (TF),
Contribution à l'audiovisuel public
30.Trésorerie générale du royaume

La Trésorerie générale du Royaume est un service de l'administration centrale du ministère de l'économie


et des Finances marocain. Elle joue un rôle majeur dans l'économie. Elle coiffe les services du recouvrement
des créances publiques et veille à l’exécution et le Contrôle des dépenses publiques de l’État et à la bonne
gestion des Finances locales. Elle procède également à la régulation de l'activité bancaire. Son abréviation
(TGR).

La TGR est constituée des entités suivantes :

 La Trésorerie Principale ;

 La Direction du Contrôle et de Développement ;

 La Direction Appui et Gestion des Ressources ;

 La Direction de la Comptabilité Publique et de la Centralisation ;

 La Direction Pilotage Métiers et Animation Réseau

Mission :

1- Le recouvrement des créances publiques

2- Le contrôle et le paiement des dépenses publiques

3- La gestion des finances locales

4- La gestion des dépôts au Trésor

5- La production de l’information financière et comptable


31.La douane Au Maroc

Traditionnellement chargée de la perception des droits et taxes douanières, du recouvrement des impositions
fiscales et parafiscales, de la lutte contre les trafics illicites et du contrôle des marchandises et des personnes
aux frontières, la Douane s'est vue confier de nouvelles missions à forts enjeux économiques et sécuritaires.

La Douane : une administration fiscale

Les recettes douanières constituent un apport essentiel pour le budget de l'Etat. En effet, la Douane collecte
une part significative des recettes budgétaires fiscales de l'Etat (près de 40% annuellement).

La Douane : une administration à vocation économique

L'Administration des Douanes joue un rôle majeur dans le développement des échanges commerciaux ainsi
que dans l'accompagnement des entreprises et le renforcement de leur compétitivité à travers les diverses
mesures de facilitation qu'elle met en place. Elle contribue à l'instauration d'un environnement attractif, propice
à l'investissement et au développement des affaires en luttant contre toutes les formes de fraude commerciale
et en adaptant continuellement ses procédures aux besoins de l'entreprise et de facilitation du commerce.

La Douane : une contribution à la protection des citoyens, de l'environnement et du patrimoine national

 La protection des citoyens

La Douane joue un rôle essentiel dans la lutte menée par les pouvoirs publics pour la sauvegarde de la moralité,
de la sécurité, de l'ordre public et de la santé des citoyens.

Son intervention dans ce domaine consiste également à lutter contre les courants de fraude et à juguler les
trafics illicites de marchandises susceptibles de menacer la santé et la sécurité publiques

 La protection de l'environnement

Dans le cadre de la mission de protection qui lui est dévolue, la Douane concourt à la préservation de
l'environnement. Les agents douaniers aux frontières participent ainsi au contrôle de la circulation de produits
nuisibles à et luttent contre le trafic illicite d'espèces animales et végétales menacées d'extinction.

 La protection du patrimoine national

La Douane contribue à la protection et à la conservation du patrimoine national. Elle collabore avec les
départements publics compétents pour lutter contre l'exportation illégale d'œuvres d'art, d'objets de collection
et d'antiquités ou de biens culturels nationaux.

La Douane : une administration au service de la sécurité du pays

Dans un contexte où les risques de criminalité transnationale augmentent, la Douane est appelée, de par sa
position et son champ d'intervention, à renforcer sa vigilance notamment aux frontières. Elle est tout autant
sollicitée pour garantir la fluidité des échanges. Le défi consiste pour elle à concilier sécurisation de la chaîne
logistique internationale et facilitation du commerce licite.

C'est à ce titre que la Douane marocaine s'est vue confier de nouvelles responsabilités :

 La lutte contre le blanchiment d'argent,

 La lutte contre la contrefaçon. 

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