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Je ne sais vraiment pas quoi faire. Ah ! Je ne sais vraiment pas si je dois reprendre mon poste de standardiste ...
Cela me porte tellement sur les nerfs, je peux à peine le supporter ... Mais j'ai une stabilité et un bon salaire;
ou alors, lâcher tout et faire ce qui m'intéresse réellement; en tout cas, un travail plus varié, mais cela
aboutirait à débuter en bas de l'échelle avec un salaire très faible ... Je ne sais pas si je pourrais le faire ou non
...
J'ai un sentiment des plus bizarres: quand quelque chose d'heureux m'arrive, eh bien, je ne peux pas y croire,
j'agis comme si ce n'était jamais arrivé, ça me tracasse! Je voulais un rendez-vous avec Samira, j'ai tourné
autour d'elle pendant des semaines avant d'avoir assez de courage pour lui demander un rendez-vous ... Et
elle a dit «oui». Je ne pouvais pas y croire. Je ne pouvais tellement pas y croire que je ne suis pas allé au
rendez-vous.
1 - Il faut être de votre âge, mon garçon, et avoir une idée un peu plus réaliste concernant les femmes. Vous
le savez Rachid, elles sont aussi des êtres humains et elles désirent des rendez-vous autant que vous.
2 - Cela vous paraît toujours irréel quand il arrive quelque chose d'heureux.
3 - Vous vous êtes sans doute dit avec tant de force que rien de bon ne pouvait arriver, que, lorsque cela se
produit, il vous semble que ce n'est pas vrai.
4 - Je me demande si ce sentiment d'irréalité ne serait pas associé à un moment particulier de votre vie.
Voudriez-vous m'en dire davantage à propos de ce que vous vouliez dire par ... « Quand quelque chose
d'heureux m'arrive » ?
5 – Y a-t-il vraiment lieu de vous tracasser à ce sujet? Nous avons tous eu à triompher de sentiments ou de
désirs bizarres. Je crois que vous en viendrez à bout.
6 - Je pense que cette expérience vous servira de leçon. La prochaine fois, vous deverez faire un effort pour
accepter la bonne fortune.
7 – L’inhibition est avec l’agression et la fuite un des comportements premiers.
Cas n° 3 - Homme de 35 ans (voix forte, scandée, agressive) –
Je suis décidé à faire quelque chose, je n'ai pas peur de travailler dur, je n'ai pas peur de recevoir quelques
coups pourvu que je sache où je vais ! Et il ne me répugne pas de passer sur le ventre des autres lorsqu'ils sont
sur mon chemin parce que je veux tout pour moi ! Je ne peux pas me contenter d'un emploi médiocre ! Je veux
être quelqu'un!
1 - En somme, vous vous conduisez comme un ambitieux parce qu'il faut vous prouver à vous-même votre
valeur.
2 - Vous estimez qu'il faut que vous soyez en avant, quels que soient les efforts et les moyens pour y parvenir.
3 - Qu'est-ce qui, à votre avis, vous pousse à cette grande résolution d'arriver à quelque chose ?
4- Est-ce que cela vous intéresserait de passer quelques tests pour déterminer dans quelle branche vous
pouvez réussir le mieux? Cela pourrait être d'un grand appoint pour vous, bien qu'il soit possible qu'avec votre
allant, vous réussissiez dans beaucoup de situations.
5 - Une grande ambition peut être un véritable atout pour quelqu'un. Etes-vous certain cependant que vous le
pensez vraiment quand vous dites qu'il ne vous répugne pas de passer sur le ventre de ceux qui se trouvent sur
votre chemin ? Est- ce que cela ne pourrait pas vous faire plus de mal que de bien?
6 - Vos sentiments sont très forts. Vous devez être sous le coup d'une déception récente. Il faut vous calmer,
réfléchir, et vous verrez que vous retrouverez votre sang froid sans perdre votre enthousiasme.
7 – Il s’agit ici de quelque chose d’assimilable aux critères des success stories américaines.
Cas n° 4 - Femme de 30 ans (voix découragée) -
Il y a maintenant dix ans que j’habite cette ville et sept ans que je suis dans le même appartement, mais je ne
connais personne. Au bureau, il me semble que je ne peux pas me faire des amis, c'est comme si j'étais
paralysée. J'essaie d'être gentille avec les autres employés mais au fond, je me sens contractée et mal à l'aise,
et alors je me dis que je m'en moque. On ne peut pas compter sur les gens.
Chacun pour soi. Je ne veux pas d'amis, et quelque fois, je finis par en être vraiment convaincue.
1 - Vous êtes trop pessimiste. Cela ne va pas durer éternellement. Vous verrez que l'on viendra vers vous par la
force des choses.
2 - Je connais d'autres personnes dans votre cas; elles ont pourtant réussi à se faire des relations agréables en
adhérant à une association de Loisirs et Vacances. L'important est de ne pas se figurer qu'on doit rester seul.
3 - Peut-être en m'en disant davantage au sujet de la façon dont vous vous y prenez pour vous faire des amis,
pourrions-nous avoir une idée plus nette de ce qui cloche ?
4 - Cela dure depuis si longtemps que vous avez fini par en être presque convaincue ; est-ce là ce que vous
voulez dire ?
5 - Peut-être ne voulez-vous pas d'amis uniquement pour vous protéger de quelque chose d'autre ?
6 - C'est une situation assez regrettable de n'avoir pas d'amis, et il faut vraiment s'en occuper. Il y a un certain
nombre de choses que vous pourriez faire pour apprendre à vous faire des amis, et plus tôt vous
commencerez, mieux cela sera.
7 – Pour éviter la tempête le capitaine d’un navire doit se rendre dans un port.
Cas n° 5 - Homme démobilisé de 30 ans (fureur et amertume à la fois) –
A quoi bon! Personne ne joue franc-jeu avec moi. Les gars qui sont restés chez eux ont pris tous les avantages,
ils ont tous profité de nous pendant que nous nous battions sur le front, je les maudis tous autant qu'ils sont.
Ils jouent le double jeu. Quant à ma femme ... (Silence) Ouais ! ...
1 - Vous aviez commencé à dire quelque chose au sujet de votre femme ...
2 - Vous estimez avoir été exploité et cela vous met en colère?
3 - On a pris le pas sur vous et cela vous révolte parce que plus qu'un autre, vous pensez mériter des égards.
4 - Je comprends vos sentiments à cet égard, mais cela va vous empêcher d'aller de l'avant si vous n'essayez
pas de vous en débarrasser.
5 - Vous n'êtes pas tout seul à être furieux. Il y a bien souvent de quoi. Mais avec le temps, vous oublierez, vous
vous remettrez dans le mouvement.
6 - Vous allez être entraîné à vouloir vous venger, ce qui complique toujours les choses, ne croyez-vous pas?
7 - Ce sont des agressions froides ces pratiques de double jeu.
Cas n° 6 - Homme de 29 ans (voix claire et décidée) –
Je sais que je pourrai réussir dans cette affaire. Tout ce qu'il faut, c'est voir quelques vues d'ensemble, un
certain bon sens et le courage d'essayer. J'ai tout cela. Aussi, si je pouvais seulement avoir un coup de main
pour l'argent, je n'hésiterais pas à me lancer.
1 - Vous souhaitez peut-être l'adresse d'un conseiller financier; dans ce cas-là, on a besoin de renseignements
avant d'emprunter des fonds.
2 - C'est très bien. On doit être sûr de soi si on veut arriver à quelque chose. Commencer avec hésitation peut
vraiment tout gâcher; vous êtes sur la bonne voie et je vous souhaite de réussir.
3 - Si vous pouviez avoir les fonds pour commencer, vous vous sentez sûr d'en tirer parti.
4 - Vous vous sentez sûr de pouvoir réussir parce que vous vous rendez compte effectivement de ce qu'il faut
pour que l'affaire marche. Quand on voit les choses clairement, l'assurance vient toute seule.
5 - Avez-vous déjà étudié quels sont les risques à courir?
6 - Vous vous posez beaucoup de problèmes concernant l'argent, la manière de s'en procurer et l'art de s'en
servir.
7 – Le taux d’intérêt des banques est à la baisse depuis quelques mois.
Cas n° 7 - Homme de 46 ans (voix amère et tendue) –
Voilà! C'est un nouveau à la Compagnie, mais c'est un malin, il a réponse à tout et il croit qu'il a inventé la
poudre. Mais Bon Dieu! ... Il ne sait pas à qui il a affaire. Je ferais mieux que lui si je le voulais!
1 - Vous estimez que vous devriez être le premier. C'est vraiment important pour vous de rester toujours le
meilleur.
2 - En prenant dès le début une telle attitude à l'égard de cet homme nouveau dans la Compagnie, vous ne
vous y prenez pas de la bonne manière.
3 - Et cela vous demandera sans doute d'agir avec beaucoup de méthode et de réflexion. Il vous faudra faire
très attention.
4 - Ce nouveau venu, qui vous paraît si prétentieux, vous donne envie de le dépasser!
5 - Voyons! Ce n'est pas être beau joueur! Pourquoi attachez-vous tant d'importance à dépasser cet homme !
6 - Vous êtes-vous renseigné exactement sur les antécédents et sur les fonctions actuelles de cet homme dans
la Compagnie? Que savez-vous à ce sujet?
7 – Le mieux est l’ennemi du bien.
Cas n° 8 - Jeune fille de 28 ans (voix tendue, rageuse, contenue) –
Quand je la regarde! ... Elle n'est pas aussi attrayante que moi, elle n'est pas aussi intelligente, elle n'a pas de
chic et je me demande comment peut-elle faire illusion à tant de personnes, comment ne voit-on pas clair à
travers toutes ses manières?
Elle arrive toujours à faire quelque chose et tout le monde admire la manière dont elle le fait. Je ne peux pas la
souffrir! Cela me rend malade! Elle a tout ce qu'elle veut! Elle a eu ma place, elle a eu Rachid, elle l'a
littéralement détourné de moi, et ensuite elle a nié ; quand je l'ai mise devant le fait, que je lui ai dit ce que je
pensais, elle a dit: «mais je regrette! « Mais ... Eh bien! ... Je vais lui faire voire ».
1 - Ressemble-t-elle à quelque autre jeune fille avec laquelle vous vous êtes déjà trouvée en relation?
2 - Vous estimez qu'elle obtient ce que vous-même, en réalité, devriez avoir.
3 - On dirait que vous prenez une attitude un peu violente à son égard. Nous avons tous des préjugés contre les
gens, mais il bien rare que nous en tirions quelque chose de bon.
4 - C'est un cas typique de jalousie, bien connu, provoqué par la présence d'une personne qui est peut-être un
peu plus capable, puis plus adroite que vous.
5 - Pourquoi n'essayez-vous pas d'observer ce qu'elle fait et de la battre sur son propre terrain? Si c'est une
bluffeuse, vous devriez avoir le dernier mot.
6 - A votre âge, on est naturellement très sensible à toutes ces déceptions, mais on a l'avantage d'être plus
raisonnable et d'avoir plus d'expérience de la vie.
7 - Entre avoir la classe et avoir du style c’est la même différence qui existe entre la gastronomie et un fastfood
franchisé.
Cas n° 9 - (Dialogue entre le Médecin du Travail et Martin, nouvel employé) –
1 - Voyons, Martin, tâchez de faire le point! Cette histoire est-elle si grave? Il suffit de ne pas dramatiser !
2 - Autrement dit, dès qu'on vous critique, vous avez tendance à vous trouver coupable?
3 - Vous aviez fait de votre mieux, mais on a trouvé une erreur, et du coup, vous vous mettez à penser que vous
ne valez pas grand-chose.
4 - Voyons, mon vieux, si vous vous laissez démonter par quelque chose comme ça, c'est là que vous serez
sûrement un bon à rien.
5 - Dites-moi, Martin, est-ce seulement à cause de cet ennui personnel que vous en êtes venu à douter de
vous-même?
6 - Vous devez prendre en considération désormais tout ce que vous avez réussi et ne plus vous obnubiler sur
vos imperfections. Faites le bilan de vos succès.
7 - Ne pas confondre un « bon à rien » et un homme à tout faire. Une question de polyvalence.
Cas n° 10 - Fragment de dialogue entre un étudiant et le Directeur des Etudes.
1 - Si je vous ai bien compris, vous estimez qu'il s'agit de quelque chose qui a besoin d'une aide extérieure,
quelque chose que vous ne pouvez pas décider par vous-même.
2 - Voulez-vous parler de la section dans laquelle vous voulez entrer et de ce que vous allez prendre comme
matière à option?
3 - Voyons, si vous vous en rapportiez un peu plus à vous-même quant à ce que vous pouvez faire et sur ce que
vous voulez faire au lieu de vous en rapporter à ce que disent les autres ... Peut-être vous en trouveriez-vous
un peu mieux.
4 - Là, je me demande si la solution à vos difficultés ne consisterait pas plutôt à développer votre confiance en
vous-même plutôt qu'à opérer un choix entre les cours.
5 - Certainement, nous allons y réfléchir. Il est parfois un peu dur de trouver sa place dans la structure du
Collège.
6 - Avez-vous déjà fait le bilan des matières à apprendre et celui des heures de travail dont vous disposerez?
7 - La valeur n’attend pas forcement le nombre des années, dit-on.
Exploitation des résultats:
Commencez par reporter le numéro de votre réponse à chaque
fragment, sur le tableau ci-dessous, par exemple en colorant en
rouge (ou en hachurant) la case qui, par cas, contient le numéro
de votre réponse spontanée, sans vous occuper des lettres qui
sont dans la première colonne à gauche.
Jugement A 2 1 5 6 6 2 5 3 4 3
Interprétation B 4 2 1 5 2 6 1 4 2 2
Soutien C 6 5 6 1 5 4 3 6 1 5
Enquête D 1 4 3 3 1 5 6 1 5 6
Décision E 3 6 4 2 4 1 2 5 6 4
Reformulation F 5 3 2 4 3 3 4 2 3 1
Information G 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7
Les effets peuvent être positifs en tant qu’ils sont la conséquence d’acquisitions
intellectuelles nouvelles.
Les effets peuvent être négatifs lorsqu’elles sont orientées ou insuffisamment
précises.
Les effets peuvent être positifs (donner de l'espoir, diminuer l'inquiétude...). Mais
décider à la place d’autrui peut donner l'impression à l’interlocuteur de ne pas
être écouté ou compris.
Les phrases types : Ex : « Moi à ta place, je… » « Ce que tu dois faire, c’est… »
Un conseil négatif: peut conduire au ressentiment.
Un conseil positif: peut « momentanément » stimuler.
Consiste à porter une évaluation sur le comportement de l'autre, son avis, ses
options, ses réalisations, etc. .
Effets possibles :
- jugement positif, on va complètement dans le sens de la personne (séduction).
- jugement négatif, la personne cherche à se rattraper, elle peut se sentir en faute
et culpabiliser. Elle peut se bloquer et ne rien vouloir dire par la suite.
« Attitude assez dangereuse ».
Les phrases types : « Tu n’es pas le seul », « Mon pauvre.. », « Je vais t’aider… »,
« nous compatissons », « avec nos félicitations », « ça va s’arranger »…
Effet négatif : liée à notre propre système de valeurs qui peut déformer un peu la
réalité.
Cela peut aussi faciliter la communication, mais aussi engendrer des résistances
défensives.
Les phrases types : « Je sais ce que tu penses, tu penses que.. » « En fait, ce que
tu… »: conséquences possibles:
- interprétation négative : peut conduire au blocage
- interprétation positive : nous comprenons trop bien la personne, ce qui risque
de la bloquer encore plus, car capable de crée une soumission (l’autre en connaît
trop), une relation de dépendance.
Consiste à essayer de formuler en effet miroir ce que l’autre a dit ainsi que les
sentiments qu’il éprouve.
DECISION 6 5INTERPRETATION
7
REFORMULATION
1 4 2
JUGEMENT ENQUETE
SOUTIEN
© Patrick Kalason
⚫ INFORMATION. On présente de faits,
des notions.
⚫ DECISION. On indique à l’autre de qu’il
doit faire.
⚫ JUGEMENT. On estime par rapport à
une norme morale ou rationnelle. On
évalue.
⚫ SOUTIEN. On rassure, on minimise, on
valorise.
⚫ ENQUETE. On cherche de
l’information, on questionne.
⚫ INTERPRETATION. On tente une
explication / cause connue.
⚫ REFORMULATION – EMPATHIE. On se
place du point de vue de l’autre pour
montrer que l’on a compris.
© Patrick Kalason
© Patrick Kalason
70
INTERPRETATION
60
RESPECTER
ENQUETE
50
40 SOUTIEN
30
JUGEMENT
20
10
DECISION
10 20 30 40 50 60 80 90
IMPOSER
« Dis Maman (Papa).. à l’école tous les enfants ont un
skateboard! » :
Un enfant triste…
Décision
Jugement
Soutien
Enquête
Interprétation
Reformulation
Décision
Jugement
Soutien
Enquête
Interprétation
Reformulation
PlaidoyerpourlaltruismeMatthieuRicardTEDxParis--BnSRVqKZ6g
MAHAKALA
Déconcertante à première vue
dans une culture bouddhique
et pacifique que l’on voudrait
exempte d’agression, la
divinité Mahalaka exprime
pourtant la compassion.
1. Questions ouvertes
Les questions ouvertes donnent à la personne interrogée une grande latitude pour répondre. Elles
commencent par un adverbe interrogatif (pourquoi, pour qui, comment, etc.) et l’on ne peut y répondre
par «oui» ou par «non». Les questions ouvertes conviennent particulièrement bien lorsqu’on cherche à
obtenir un maximum d’informations. Mais elles sont également très utiles pour lancer la conversation
lorsque, par exemple, vous avez devant vous un collaborateur timide.
2. Questions fermées
Les questions fermées commencent par un verbe ou un verbe auxiliaire. On ne peut en principe y
répondre que par «oui» ou par «non». Les questions fermées sont pratiques pour guider des entretiens
et prendre des décisions. Trop de questions fermées posées à la chaîne
peuvent en revanche susciter chez votre collaborateur une attitude de refus,
ce dernier pouvant avoir l’impression de subir un interrogatoire.
Exemple: Comment la question des heures supplémentaires était-elle réglée dans votre ancienne
entreprise?
4. Questions alternatives
Les questions alternatives donnent à la personne interrogée plusieurs
possibilités de répondre. Bien utilisé, ce type de questions vous permet
de toujours obtenir une réponse positive.
5. Questions de contrôle
Les questions de contrôle servent à vérifier si les partenaires ont bien suivi votre raisonnement ou si
certaines informations spécifiques ont bien été comprises. Elles conviennent également pour terminer
un entretien.
Exemple: Nous sommes donc bien d’accord, vous commencerez d’abord dans le groupe de projet A?
6. Questions de diversion
Les questions de diversion détourne l’attention sur un autre aspect et passe sous silence ce qui a été
affirmé ou contesté auparavant. Elles permettent ainsi – si nécessaire – d’éviter des discussions avec le
partenaire ou de corriger les affirmations de ce dernier.
Exemple:
Le collaborateur: Je suppose que je peux utiliser le véhicule de l’entreprise à titre privé également!
Le supérieur hiérarchique: Que conduisez-vous comme voiture en privé?
7. Questions provocantes
Les questions provocantes sont censées faire sortir l’interlocuteur de sa réserve et donc lancer la
discussion. Elles sont également utilisées pour obtenir du partenaire des informations qu’il n’aurait peut-
être pas fournies autrement. Compte tenu de l’influence négative sur l’atmosphère de l’entretien et la
situation particulière, les questions provocantes devraient être évitées dans la mesure du possible.
Exemple: Deviez-vous vraiment prendre des décisions dans le cadre de votre dernier emploi?
8. Questions motivantes
Les questions motivantes (ou questions stimulantes) sont censées être perçues comme des louanges ou
des compliments et donc influer positivement sur le climat de l’entretien. Elles sont toutefois souvent
considérées comme autant de manipulations, malhonnêtes ou ironiques.
9. Questions suggestives
Les questions suggestives contiennent déjà une opinion et
sont censées faire en sorte que la personne interrogée
adhère à cette dernière. Les mots utilisés seront notamment
«bien sûr», «certainement », «aussi», «de même», etc. En raison de leur caractère manipulateur, les
questions suggestives suscitent plutôt le rejet et devraient donc être évitées.
Exemple: Vous n’avez certainement rien contre de faire des heures supplémentaires de temps à autre?
10. Réponse interrogative (Question en retour)
Une réponse interrogative (ou question en retour) ne répond pas à la question du partenaire, mais est
elle-même une question. Cela permet à tout le moins de gagner un peu de temps, voire également, de
modifier la question initiale, voire de la faire complètement oublier. Il arrive souvent que la réponse
interrogative permette d’obtenir des informations supplémentaires, sur lesquelles pourront reposer les
réponses ultérieures. La réponse interrogative a un caractère partiellement destructeur ou sera perçue
comme impolie, raison pour laquelle elle ne devrait être posée que dans des situations extrêmes.
Les deux formes les plus simples de réponses interrogatives montrent que vous faites comme si vous
n’aviez pas entendu ou compris la question de votre partenaire.
FUITE
DECISION REFORMULATION INTERPRETATION
INHIBITION
AGRESSION
soi Autre
Moi Autrui
JUGEMENT ENQUETE
Sympathie
SOUTIEN
PHASE 1
CONTACT
© Patrick Kalason
Avantages à mettre en Risques encourus en cas
application d’inobservation
Wassat Burn out
Son utilité: être en mesure, contextualisation: les styles sont des modes
dans toutes négociations, de d'expressions verbaux (voire non verbaux)
faire que, qui correspondent idéalement à certaines
par leur bon usage, la variété normes formelles . Ils illustrent l’état
des traits expressifs en sa d’esprit d’une personne et permettent d’en
possession comprendre les effets sur le climat des
permette le barycentrage vers interactions ainsi que sur les résultats
la meilleure décision possible transactionnels.
partagée.
Vous avez ci-après 10 situations prises dans la vie courante. Pour chacune d’elles,
on vous propose 6 attitudes. Il vous est demandé de choisir, pour chaque
situation les 2 attitudes qui représentent ou encadrent le mieux ce que vous
faites. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses.
Pour chaque situation, pensez à choisir 2 attitudes que vous privilégiez et qui
représentent ou encadrent le mieux de que vous feriez ou penseriez en ces
circonstances.
© Patrick Kalason
I- La palette des moyens de communication à notre disposition est large. Lorsque vous
voulez vous assurer auprès d’une personnalité officielle, haut placée, de la confirmation
d’un rendez-vous important pour votre établissement scolaire, pris deux mois auparavant,
pour vous par votre Directeur, (la personne est très occupée), comment procédez-vous?
A- Vous faites parvenir courrier, avec entête de votre établissement, en rappelant l’objet de
l’entretien.
B- Vous préférez attendre jusqu’au dernier moment que votre prospect reprenne contact
avec vous pour être assuré de l’importance qu’il lui. En étant trop insistant on se met en
position de faiblesse.
C- Vous téléphonez directement sur son cellulaire pour confirmer votre venue.
D- Vous vous rendez à l’accueil de son adresse professionnelle pour que lui soit remis,
préalablement à votre entretien, votre carte de visite avec une brochure de votre
établissement en rappelant l’objet de votre futur entretien. C’est toujours du temps gagné
pour l’entretien.
E- Vous envoyez un courriel (@mail) en indiquant que vous soit la mention « lu » afin de
garder une trace.
F- Vous préférez passer par la secrétaire de votre prospect car il ne faut jamais négliger son
éventuelle influence.
II- Pour être à l’aise dans la négociation quelles démarches préalables privilégiez-
vous personnellement :
A- Aux magasins où les produits sont d’un bon rapport qualité/prix. Vous
faites une large utilisation des coupons de réduction. Il n’y a pas de petits
profits.
B- Aux établissements auxquels vous êtes fidèles parce que vous connaissez
bien les vendeurs.
C- Aux établissements réputés qui mettent un point d’honneur à ne jamais
décevoir.
D- Aux établissements en libre service.
E- Aux établissements qui savent spontanément faire des remises ou des
petits cadeaux sans que l’on ait à les demander.
F- Aux établissements qui sont fortement concurrencés auprès desquels il est
possible d’obtenir des remises importantes lorsque l’on est bon client.
V- Alphonse Allais disait que « pour vivre heureux, il faut coucher sur la paille
que l’on voit dans l’œil de son voisin et se chauffer avec la poutre qu’on a
dans le sien ». Pour moi, le regard que je porte sur les autres se fonde sur:
A- On mesure le chemin qui reste à parcourir entre ce qui est réalisé et ce qui
doit l’être, en répartissant la charge de travail équitablement entre tous les
membres d’une équipe.
B- On valorise chacun en tenant compte de ses atouts et de ses progrès.
C- On reconnaît les résultats à la mesure des engagements pris au départ.
D- On est informé des résultats de sa classe et de sa position par rapport aux
autres.
E- On en profite pour échanger de part et d’autre sur les expériences des uns
et des autres pour dégager une logique commune.
F- On met en valeur les succès.
IX- La concurrence a ses lois. Elles ne sont écrites nulle part et
pourtant tout le monde s’y réfère. Pour vous, la libre
concurrence permet de:
Total par
colonne :
Totaliser le nombre de choix placé dans chaque colonne : 1= 2= 3= 4= 5= 6=
Additionner les colonnes 1 et 4 : 1= + 4= on obtient une valeur P=
Additionner les colonnes 2 et 5 : 2= + 5= on obtient une valeur A=
Additionner les colonnes 3 et 6 : 3= + 6= on obtient une valeur S=
Puis, diviser la valeur A (l’autre) par la valeur S (soi-même) :
A= , S= A/S= et pointant votre le résultat sur la réglette numérotée de
0, 05 à 10 (base du triangle), point que vous reliez par une droite au sommet P du
Trikãla ci-après.
REVELATEUR
INSTIGATEUR Qui est chargé de signification,
Qui pousse l’autre vers une qui donne du sens, de
décision, une action, un acte l’importance, ou exprime des
qu’il justifie probant au regard réalités profondes.
de sa propre vision HEURISTICIEN
Qui procède par approches
successives en éliminant
progressivement les
alternatives et en ne
conservant qu'une gamme
restreinte de solutions tendant
EGOTISTE vers celle qui est optimale.
Qui fait constamment ATTENTIONNE
référence à soi – Relation Qui concentre son esprit avec
centrifuge effort en identification –
Relation centripète
ENJOLEUR
Qui attire par son côté
séduisant, engageant
© Patrick Kalason
LES 7 STYLES DE VENTE
(Trikãla des styles de vente)
PRODUIT
(Sujet)
Technicien
Forcing Révélation
Conseil
VENDEUR CLIENT
(Soi) ( Autre)
© Patrick Kalason
LES 7 STYLES D’ACHAT
Profils de clientèles
(Trikãla des styles d’achat)
PRODUIT
(Sujet)
Spécialiste
Profiteur Impulsif
Expansif
CLIENT VENDEUR
( Autre) (Soi)
© Patrick Kalason
Le communicant « Vedette » agit en conquérant qui sait se glorifier de ses succès. Les
refus venant de son entourage sont perçus comme méprisantes à son égard. Il soigne
sa présentation et sait s'introduire dans les groupes et se mettre en valeur avec
aisance. Hautain et parieur, le communicant « vedette » ramène tout à lui. Ses
productions ne sont jamais le fruit d'une production collective, d'une équipe, mais sa
propriété. Il a conscience de ses atouts avec une tendance à en jouer avec excès. Ses
réalisations et ceux qui y ont contribué lui servent de faire-valoir. Il parle plus qu'il ne
dialogue et agit en censeur et en juge. C'est un dominateur enthousiaste qui déteste
l'échec. Hâbleur, il multiplie les contacts et collectionne les cartes de visites. Il aime
Brillant Vedette
l'argent pour la puissance que cela procure tout comme il aime le signes extérieurs
de richesse et les honneurs. Ce sont d'excellents ambassadeurs qui « ouvrent des
portes » mais leur narcissisme est un lourd handicap lorsqu'ils sont confrontés à des
tâches à réaliser. Ils sont rassurants pour les indécis dans des éthosystèmes fragiles.
Ce qui est important pour lui, c'est lui. Il n’agit pas au bénéfice de l‘organisation, mais pour
se faire valoir au travers de ses expériences. Il est difficile de lui présenter des idées
nouvelles car il connaît tout à l'avance. Son égocentrisme, son narcissisme, en font une
personne arrogante et suffisante. Nous avons ici affaire à des personnages de même nature
que les communicants « Vedettes ». Ils sont une proie facile pour les flatteurs qui, comme le
dit la fable, vivent à leurs dépens.
Selon des comportements plus nuancés, ce sont des acteurs qui s'impliquent et qui peuvent
contribuer à trouver, avec un partenaire souple, des solutions originales. Ce sont
d'authentiques partenaires actifs, mais difficiles à canaliser, et exigeants.
En revanche, s'impliquant peu dans la négociation, le communicant « Identification»
est bien positionné pour faire s’exprimer son interlocuteur. Dans ce contexte, souvent
mal maîtrisé lorsque l’identification est l’expression d’une certaine timidité, le client
s'exprime plus que le communicant au point de prendre l'ascendant. Le produit,
entraperçu sous un angle très peu technique, est pratiquement absent de l'entretien.
Il n'est valorisé que par les avantages que peut en détecter le prospect à condition
Adepte Identification que l’interlocuteur en fasse la demande auprès du communicant. Le
communicant « identification » fonctionne d'une façon diamétralement opposée au
communicant « vedette ».
Pour des raisons de stratégie ou parce qu'il se sent dominé par plus fort que lui, le
communicant s'identifie au client qui prend ainsi la direction de la négociation par
absence d'implication du communicant et de présentation précise de son produit.
Pour ces raisons les communicants « identification » gèrent mal le temps.
Ce sont des interlocuteurs qui jouent volontiers sur les points communs qu'ils peuvent
avoir avec le communicant: antécédents similaires, même formation, relations
communes, etc. Ils sont attentifs et respectueux d'une bonne communication
interpersonnelle. Celle-ci, croient-ils, sera pour eux, une garantie supplémentaire de
qualité de service et de mobilisation des énergies pour le respect des accords qui
pourraient être passés. Le lieu privilégié de leurs négociations est le restaurant,
autour d'une bonne table, où l'on peut mieux se connaître.
Pour traiter avec eux, il faut appartenir au même monde: les références sont des
preuves de crédibilité. Ils sont, de par leur style d'achat, assez peu attentifs aux
caractéristiques techniques et à l'innovation
La communication « Révélation » se caractérise par la liaison effectuée entre le
produit et le client. A travers ce style, le client prend conscience de l'importance
du produit qui se révèle à lui par rapport à son besoin. Le communicant n'émet
pas d'opinion personnelle. Il reste discret et se contente de faire s'exprimer son
interlocuteur par de judicieuses questions ainsi que de présenter son produit en
relation aux réponse obtenues.
Discrets, parfois effacés, les communicants « Révélation » s'impliquent peu. Ils
considèrent que faire s'exprimer l'interlocuteur et bien présenter le produit
Impulsion Révélation
suffisent à faire prendre conscience de son utilité. Ils sont désintéressés et
quelque peu démobilisés. En ne s'imposant pas, ils évitent les situations
conflictuelles et les objections auxquelles ils n’osent répondre. Ils n'osent pas
décider et préfèrent en laisser le soin aux autres.
Ils favorisent ce que les spécialistes de la perception appellent un « gestalt
switch », un changement de regard.
d'aboutir en font des gagneurs. Compétents et soucieux d'une réelle maîtrise de leur
produit, ce sont des communicants nés. Malheureusement leur domination excessive
et leur précipitation à conclure les font négliger leurs interlocuteurs. Ils ont des
difficultés d'écoute, donc de détection des réelles préoccupations de leurs
interlocuteurs.
Leur entourage les définit comme des requins. Ce sont de redoutables négociateurs
mais qui offrent l'avantage de connaître leurs besoins avec une précision relative et
ne gaspillent pas le temps. Leurs précipitations les conduisent à acheter dans
l'immédiat sans trop envisager l’intérêt d’une relation durable moyen terme.
La communication « Conseil » unit dans un certain équilibre les communications
« vedette », « identification » et « technique » (donc leurs interactions) dont elle
résulte en synergie. Des sept styles de communication, la négociation « Conseil » est
la plus complexe et la moins aisée à pratiquer, car le communicant doit, dans un
équilibre dynamique, mettre en relation ses compétences avec les besoins de son
interlocuteur afin de définir ou élaborer avec lui la solution la mieux adaptée et
conclure par un accord. C’est, d’une certaine façon l’établissement d’un partenariat.
La formule de la communication - conseil est donc la suivante:
Moi, avec mes compétences, que je sais exprimer;
+ Vous, avec vos besoins, que je sais détecter =
Expansif Conseil
Technicien Spécialiste
© Patrick Kalason
Communicant interlocuteur
Vedette Technicien Identification Sympathie
Brillant
Spécialiste
Adepte
Forcing Révélation Conseil Catégorie
Brillant
Spécialiste
Adepte
Forcing Révélation Conseil
Bienveillant
Profiteur
Impulsion
Module 12 - Constructalité
Bienveillant
Profiteur
Impulsif
Vedette Technicien Identification Conseil
Expansif
Expansif
Les 7 styles
de vente &
d’achat
Le jeu des complémentaires
et des contraires
Styles de
vente
Styles
d’achat
0 60 60 30 120 30 180
60 0 60 30 30 120 180
60 60 0 120 30 30 180
30 60 120 0 90 90 240
120 60 60 90 0 90 240
60 120 60 90 90 0 240
81
LES 7 STYLES DE MANAGEMENT
LES 7 STYLES DE Compléments en ANNEXE PDF 1
MANAGEMENT
Se connaître Objectif
(Sujet)
Absolutiste
Intérêt pour
Intérêt pour les l’adhésion à
résultats l’objectif
Technocrate Démocrate
Constructaliste
MANAGER COLLABORATEURS
(Moi) ( Hommes)
© Patrick Kalason
© Patrick Kalason Intérêt pour le développement collectif
LES 7 STYLES D’ENGAGEMENT
Compléments en ANNEXE PDF 1
Objectif
(Sujet)
Partisan
Constructif
VENDEUR MANAGER
( Autre) (Soi)
© Patrick Kalason
© Patrick Kalason Intérêt pour l’esprit d’équipe solidaire
Les 7 formes participatives à la vie de l’entreprise &
solidarité commerciale (Trikãla des styles de collaboration)
ORGANISATION (S)
Solidaire
Actionnaire Producteur
Partenaire
Dr Patrick Kalason
© Patrick Kalason
© Patrick Kalason
Avantages à mettre en Risques encourus en cas
application d’inobservation
Son utilité: A partir des formes cognitives en action, comprendre et savoir agir sur les
formes d’apprentissage, de traitement des problèmes ainsi que sur les réactions
socioculturelles des organisations et institutions .
contextualisation: La cognition est l'ensemble des processus mentaux qui se
rapportent à la fonction de connaissance et mettent en jeu la mémoire, le langage, le
raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problèmes, la prise de
décision, la perception ou l'attention. Aujourd'hui, le terme cognition peut également
être utilisé pour désigner non seulement les processus de traitement de l'information
dits «de haut niveau» tels que le raisonnement, la mémoire, la prise de décision et les
fonctions exécutives en général mais aussi des processus plus élémentaires comme la
perception, la motricité ainsi que les émotions.
La différence entre l’érudit et le savant tient au fait que le premier, « l’érudit », affirme à partir
d’idées ou de connaissances accumulées selon un cadre de référence académiquement reconnu,
tandis que le second, « le savant », agrandit le cadre de référence par le doute lequel doute ouvre
sur un nouveau paradigme à partir d’une idée originale qui donne naissance par synergie à une
pensée nouvelle plus congruente et opérante. Là réside toute la différence entre le chercheur et le
découvreur.
Consignes : Dans cet exercice vous êtes placés dans 16 situations simples de la vie
courante. Pour chaque situation vous devrez choisir une ou deux réponses qui
correspondent au plus près à ce que vous pensez ou ce que vous feriez dans ces
circonstances. Il n’est pas obligatoire d’en choisir deux lorsqu’une seule vous parait
évidente.
Soyez spontané, ne cherchez pas la bonne solution, il n’y en a pas, toutes sont possibles et
acceptables. Vous disposez de 10 minutes pour faire l’exercice.
TEST
I- Ordinateur :
L’informatique est devenue indispensable. Des logiciels arrivent régulièrement
sur le marché pour répondre aux besoins sans cesses croissants des utilisateurs.
Cela a aussi pour corollaire qu’il faille nous y adapter. A votre avis, pour former
des jeunes à leur bonne utilisation il faut :
1/ Qu’ils fassent d’abord les exercices pratiques (souvent interactifs) proposés par
le concepteur avant toute tentative d’utilisation personnelle ?
2/ Leurs expliquer préalablement selon quelle logique le concepteur a travaillé
pour décliner les utilisations possibles ?
3/ De s’être préalablement formé soi-même dans la perspective de leurs montrer
les modalités opératoires pour qu’ils les effectuent ensuite eux-mêmes ?
4/ De faire appel à leurs expériences antérieures des logiciels pour faciliter
l’acquisition des fonctions nouvelles ?
II- Livres :
Malgré les technologies nouvelles de l’information et de la communication, le
livre reste un support privilégié. Mais ranger une bibliothèque n’a rien de
forcément conventionnel. Lorsque vous devez faire cette opération pour votre
usage personnel, effectuez-vous ce classement :
1/ Par ordre alphabétique des titres ou des noms d’auteurs ?
2/ Par collections thématiques ?
3/ En mettant à portée de mains les livres qui vous sont le plus utiles
fréquemment ?
4/ Sans classement particulièrement rigoureux ayant une bonne mémoire des
utilisations faites précédemment.
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée
théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle le monde sensible
est considéré comme un ensemble de réalités participant de leurs
modèles immuables. La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le
Bien, tantôt le Beau. La philosophie politique de Platon considère que la
Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi.
III- Sport :
Les vedettes du sport inondent les écrans des télévisions. Sans que les
perspectives de l’éducation sportive soient destinées à cela, l’enseignement des
disciplines sportives à l’école doit à votre avis viser à :
1/ Faire connaître les règles des différentes disciplines pour les apprécier et les
pratiquer avec intelligence.
2/ A connaître et maîtriser les gestes, les stratégies et tactiques pour optimiser
ses chances.
3/ Etre en mesure au moins de savoir arbitrer une partie, un match ou une
épreuve de façon équitable.
4/ Connaître ses capacités et ses limites pour gérer au mieux l’effort.
En éthique, le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien est le
plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur ». En logique
ou épistémologie, Épicure considère que la sensation est à l'origine de
toute connaissance et annonce ainsi l'empirisme.
IV- Histoire :
Chaque pays s’est construit son histoire souvent dans la perspective de mettre
en avant ses particularités, son originalité, ses atouts. Pour vous,
l’enseignement de l’histoire à l’école doit-elle avoir pour objectif :
1/De faire mémoriser les dates importantes permettant de situer les grands
événements fédérateurs.
2/ De constituer d’une certaine façon un album de famille à l’intérieur duquel on
visualise l’évolution du pays au développement duquel chacun doit contribuer à
sa mesure?
3/ De démontrer, documents à l’appui, l’existence des faits présentés.
4/ Une compréhension des mécanismes qui animent et mobilisent une
collectivité par rapport à une autre.
Diogène avait l'art de l'invective et de la parole mordante. Les
apostrophes les plus connues qui lui sont attribuées sont : « Je cherche
un homme » - phrase qu'il répétait en parcourant la ville avec sa lanterne
et « Ôte-toi de mon Soleil » (formules au roi de Macédoine, Alexandre, qui
était venu s’enquérir de ses éventuels besoins).
V- Sciences :
On évalue souvent une société à son niveau de performances technologiques.
L’enseignement scientifique est donc de toute première importance. Pour que
cet enseignement soit efficace, à votre avis il faut :
1/ Développer le sens de l’expérimentation pour acquérir des savoir faire
capables d’extraire des connaissances.
2/ Faire mettre en application un démarche scientifique rigoureuse.
3/ Faire acquérir l’esprit critique.
4/ faire se référer à des connaissances théoriques solides.
La logique, quant à elle, n'est pas considérée par Aristote comme une
science mais comme l'instrument qui permet de faire progresser les
sciences. Exposée dans un ouvrage maintenant connu sous le titre
d'Organon, elle repose sur deux concepts centraux : le syllogisme, qui
marquera fortement la scolastique, et les catégories (qu'est-ce ? où est-
ce ? quand est-ce ? combien ? etc.)
VII- Matériel :
Vous venez d’offrir une console de jeux à un adolescent. Lors de sa mise en
fonctionnement vous:
1/ Lisez en tout premier lieu la notice d’utilisation avec lui.
2/ Lisez attentivement avec lui les règles du jeu.
3/ Essayez de comprendre avec lui les moyens de jouer gagnant par exemple en
cherchant à connaître les routines utilisées dans le logiciel.
4/ Le laissez faire, après tout il s’appuiera sur l’expérience acquise.
Mot-clé de l’humanisme, le « Connais-toi toi-même »
socratique assigne à l’homme le devoir de prendre
conscience de sa propre mesure. Avant Socrate et la
construction du temple de Delphes, Héraclite
d'Éphèse aurait bien exprimé la même idée, car,
disait-il, « avoir recherché soi-même et apprendre
tout de soi-même » et « Se connaître et être sain
d'esprit est propre à tous les hommes. »
VIII- Professeur :
Il est toujours heureux d’avoir, dans sa jeunesse, rencontré un professeur qui a
pu être à l’origine d’une vocation professionnelle. Pour moi le respect envers un
professeur repose sur :
1/ Sa capacité à décliner le savoir pour le rendre accessible.
2/ Son érudition qui en fait un exemple à suivre.
3/ Les méthodes éprouvées qu’il sait mettre à la portée de ses élèves.
4/ Sa capacité à mettre en contact le savoir avec la vie.
Comme Spinoza, il voudrait enseigner une vision de toutes choses sub
specie aeterni. Pour Plotin le bienheureux n'est pas celui qui « quitte un
lieu pour un autre », mais celui qui, sans « invocations » ni grâce, devient
le « dieu » qu'il est (III, II, 8). Ainsi en philosophe païen, Plotin, a-t-il fourni
les bases conceptuelles de la pensée chrétienne. Plotin offre une vision du
principe supérieur, l'ordre spirituel, qui se reflète dans la matière en la
formant.
IX- Dirigeants :
Qu’ils soient issus d’une lignée, l’expression d’une élite
ou du suffrage des électeurs, ceux qui nous dirigent ont
pour mission de mener à bien des hommes vers des objectifs. Pour être
respectés dans cette fonction importante il faut à votre avis :
1/ Maîtriser les processus de concertation avant d’imposer quoi que ce soit de
nouveau.
2/ Se référer au droit qui est un fil conducteur qui évitera les déviances
fâcheuses.
3/ Disposer d’un bagage intellectuel qui permette le diagnostic.
4/ Etre entouré de personnalités expérimentées.
Euclide. L'œuvre euclidienne est couronnée par les
Éléments, traduits dans toutes les langues anciennes
et modernes, monument mathématique qui a
représenté, pendant plus de deux millénaires, un
modèle d'exposition déductive d'une science exacte à
partir de quelques définitions et propriétés admises
sans démonstration.
X- Expérimentation :
C’est dit-on en forgeant qu’on devient forgeron. Pour vous l’expérimentation
sert d’abord à :
1/ Acquérir plus de souplesse, moins de fatigue et plus d’efficacité en utilisant
moins d’énergie.
2/ S’améliorer en comprenant aussi comment les autres travaillent.
3/ Valider les connaissances initiales.
4/ Développer les savoirs par déduction.
En créant un empire unifié qui a aboli, pour un temps, toute notion de
frontière nationale ou de culte local, Alexandre a permis une nouvelle
perception de la civilisation à l'échelle du monde: "Alexandre a inspiré à
Zénon la vision d'un monde dans lequel tous les hommes seraient les
citoyens d'un Etat unique, sans distinction de race ou d'institutions,
assujettis seulement, et en harmonie avec elle, a la loi commune de
l'Univers."
XI- Mythologie :
Les contes et les légendes animent les consciences collectives. Au-delà des
croyances ils sont :
1/ Des vecteurs de connaissances sur la façon dont les gens perçoivent ce qui les
environne.
2/ Des façons de donner un sens à l’existence.
3/ Une déclinaison des attitudes à adopter dans des circonstances particulières.
4/ Un enseignement au-delà du savoir académique.
La biographie traditionnelle (telle qu'elle figure dans
les portions les plus récentes de l'Avesta) fait de
Zarathushtra (1000 av. J.C.). un réformateur des
cultes archaïques (mazdéisme) : il aurait proscrit les
sacrifices sanglants, le culte orgiaque des devas
(fondé sur les féeries procurées par le haoma) et
aurait fondé le culte monothéiste d'un Seigneur Sage
(Ahura Mazda): dieu suprême, régnant sur la création
entière et favorisant les entreprises de l'Esprit Saint
(Vohu Manah, la Bonne Pensée) en lutte contre
l'Esprit Mauvais (Angra Mainyu).
XII- Salutations :
Chaque grand corps de métier a sa façon de saluer : on s’incline devant le roi,
on porte la main droite ouverte vers la tempe dans l’armée, on se lève quand le
professeur entre dans la classe. Dans tous les cas le salut est :
1/ Une manifestation qui correspond à des codes qui ont une raison d’être et qui
s’expliquent.
2/ Une manifestation constante dans tout le monde du vivant lorsqu’il y a
hiérarchie.
3/ Un processus d’entrée en contact.
4/ Le signe d’un classement.
Œuvre très étendue que celle de Ptolémée, sorte
d'encyclopédie des connaissances d'une époque et
qui s'est enrichie avec le temps au point de rendre
difficile l'appréciation de son état originel. Œuvre
sans cesse recopiée au cours des siècles, passant
du grec à l'arabe et au latin, transmise à travers
tout le bassin méditerranéen et dominant le Moyen
Âge occidental après avoir conquis l'Islam.
XV- Pédagogie :
Enseigner est un art difficile. Pour moi la pédagogie c’est l’art de :
1/ Faire comprendre par analogie les mécanismes de la vie, de la pensée et le
monde dans son unité.
2/ Faire acquérir des méthodes qui permettent d’accéder aux bonnes solutions.
3/ faire que l’autre s’enrichisse de mes connaissances.
4/ Faire que l’élève devienne supérieur au maître.
Scientifique avant la lettre, Léonard de Vinci écrivit : "Le plaisir le plus
noble est la joie de comprendre". "Ne pas estimer la vie, toute la vie, c'est
ne pas la mériter". Il était curieux de tout, passionné de musique, de
poésie, de philosophie, de science, d'astronomie, de botanique, de
géologie, de technique, d'urbanisme, et même d'anatomie. Léonard de
Vinci représente un idéal européen d'excellence.
XVI- Académie :
Si j’avais une définition sur ce que doit être une académie ce serait :
1/ Une organisation dont l’objet est de faire connaître les moyens et méthodes à
employer pour divulguer les connaissances dont elle est garante.
2/ Un organisme de validation des savoirs et de sélection de ceux qui doivent être
à la portée du plus grand nombre dans un monde qui évolue.
3/ Un lieu qui fait le lien entre les savoirs et les pratiques.
4/ Un point de contact entre la vie économique et la vie intellectuelle.
Situations Réponse 1 Réponse 2 Réponse 3 Réponse 4
I M L M A
II L A M A
III M M A L
IV L A M A
V A M A L
VI L A M L
VII L A M A
VIII L L M A
IX M M L A
X M A L L
XI L A M L
XII L A M L
XIII M A L L
XIV L A L M
XV A M L A
XVI M L A A
Après avoir reporté vos choix sur la grille de dépouillement ci-dessus, vous faites
maintenant le total des L, des A, des M puis la somme des réponses
L + A + M= S.
Enfin vous calculez au dixième après la virgule,
L / S=L’ puis M / S= M’ puis A / S= A’
Ensuite sur le triangle (trikãla) qui suit :
On porte le rapport L’/ A’ = x sur la réglette du côté du triangle L - A
On relie par une droite, ce point x au sommet M du triangle (appelé Trikãla)
On porte M’ / A’ = y sur la réglette du côté du triangle A - M
et on relie par une droite ce point y par une droite au sommet L du triangle (appelé
Trikãla)
Les deux droites se coupent en un point qui illustre votre façon d’aborder les situations
pédagogiques: en somme le point qui indique le biais cognitifs par lequel vous faites
passer les apprenants pour qu’ils intègrent votre enseignement.
Logique
Par exemple pour un résultat [L]
M/A= 0,37 (exemple) on porte
le résultat obtenu en le
pointant sur la ligne M-A puis
en reliant ce point par une ligne
droite au sommet L du Triangle
ci-après.
Enfin, pour L/A= 3 on porter le
résultat obtenu en le pointant
sur la ligne L-A en reliant ce
point par une droite au sommet
M du triangle ci-après. X
Analogique Méthodique
Y (Normative)
[A]
[M]
© Patrick Kalason
Le résultat Logique [L]
/Analogie [A] est à relier par
une droite vers Méthode [M]
Le résultat Méthode [M] / [A]
est à relier par une droite vers
logique [L]
Vous obtenez ainsi au point de
jonction entre les deux droites
la situation probable de la
forme cognitive qui est votre
porte d’entrée vers l’usage des
autres formes cognitives dont
l’ensemble favorise
l’innovation (Heuristique) … si
vous avez été authentique.
L= A= L= M=
L+A+M=S=
L/A= M/A=
LES FORMES
COGNITIVES
LOGIQUE
DEDUCTIVE INDUCTIVE
HEURISTIQUE
© Patrick Kalason
Induction: En mathématiques, le
LES FORMES Logique. Capacité naturelle en vertu
de laquelle l'intelligence discerne dans raisonnement par récurrence est
COGNITIVES: les phénomènes de la nature des
une forme de raisonnement visant à
POSITIONS ET démontrer une propriété portant sur
rapports de causalité, des lois, des
tous les entiers naturels. Le
DEFINITIONS effets.
raisonnement par récurrence
consiste à démontrer les points
LOGIQUE suivants :
Cognition déductive, procédant de
Hypothèse La propriété est satisfaite par l'entier
0;
la logique formelle, est l'opération la Si cette propriété est satisfaite par
plus rigoureuse et la plus
un certain nombre entier naturel n,
économique. A ce titre, c'est celle alors elle est satisfaite par son
qui se trouve de loin la plus successeur.
privilégiée et la plus développée
dans l’enseignement... DEDUCTIVE INDUCTIVE
On peut définir la pensée déductive
l'induction est une démarche
comme implication et application d'un
intellectuelle qui consiste à procéder
acte ou d'une affirmation à partir d'une HEURISTIQUE par inférence probable. PROBABILITES
règle logique générale. Exemples : “A” Congruence
étant un ensemble de nombres, si “3”
appartient à “A”, alors “3” est un
nombre. ANALYSE Ce qui se fait, ce qui fait,
comment cela fonctionne.
ABDUCTIVE
ANALOGIQUE Enoncé NORMATIVE
Assertion ou Prémices empirique Inférence
L'analogie est un des processus organisateurs de la pensée, en
Cognition normative
ce sens qu'il permet de catégoriser des concepts, de les En psychologie cognitive,
(Inférence)
organiser en schémas ou d'en extraire des nomenclatures, des l’abduction est une forme de
C'est une opération cognitive
définitions, des catégorisations, schématisations. Une raisonnement empirique qui
qui permet de passer d'une
assertion représente un énoncé considéré ou présenté comme consiste à supprimer les
ou plusieurs assertions, des
vrai. solutions improbables. Cette
énoncés ou propositions
notion s’oppose à une
affirmés comme vrais,
logique d’exploration
appelés prémisses, à une
© Patrick Kalason systématique;
nouvelle assertion qui en est
STATISTIQUES
la conclusion empirique.
Induction: En mathématiques, le
LES FORMES Logique. Capacité naturelle en vertu
de laquelle l'intelligence discerne dans raisonnement par récurrence est
COGNITIVES: les phénomènes de la nature des
une forme de raisonnement visant à
POSITIONS ET démontrer une propriété portant sur
rapports de causalité, des lois, des
tous les entiers naturels. Le
DEFINITIONS effets.
raisonnement par récurrence
consiste à démontrer les points
La déduction LOGIQUE
logique se suivants :
Cognition déductive, procédant de
fonde sur des Hypothèse
axiomes ou La propriété est satisfaite par l'entier
des définitions, et ne produit 0;
la logique formelle, est l'opération la Si cette propriété est satisfaite par
que des résultats
plus rigoureuse et la plus
tautologiques, c'est-à-dire un certain nombre entier naturel n,
économique. A ce titre, c'est celle alors elle est satisfaite par son
qui se trouve de loin la plus déjà inscrits dans les
prémisses, des successeur.
privilégiée et la plus développée
dans l’enseignement... DEDUCTIVE
conséquences de la loi. La
INDUCTIVE
valeur de ces résultats est
On peut définir la pensée déductive bien entendu fonction de la l'induction est une démarche
comme implication et application d'un
rigueur avec laquelle ils ont intellectuelle qui consiste à procéder
acte ou d'une affirmation à partir d'une
été obtenus,HEURISTIQUE
contrairement à par inférence probable. PROBABILITES
règle logique générale. Exemples : “A”
étant un ensemble de nombres, si “3” l'induction qui Congruence
en revanche
appartient à “A”, alors “3” est un génère du sens en passant
nombre. ANALYSE des faits à la loi, du Ce qui se fait, ce qui fait,
particulier au général. comment cela fonctionne.
En ce sens, ABDUCTIVE
la déduction
ANALOGIQUE logique ne produisant
Enoncé NORMATIVE
aucune nouvelle
Assertion ou Prémices connaissance, empirique
au sens où
Inférence
L'analogie est un des processus organisateurs de la pensée, en les propositions déduites
sont virtuellement contenues Cognition normative
ce sens qu'il permet de catégoriser des concepts, de les En psychologie cognitive,
(Inférence)
organiser en schémas ou d'en extraire des nomenclatures, des dans leurs axiomes,
l’abduction est elle est de
une forme
C'est une opération cognitive
définitions, des catégorisations, schématisations. Une raisonnement
par conséquent empirique
analytique ; qui qui permet de passer d'une
assertion représente un énoncé considéré ou présenté comme au contraire, consiste à supprimer les
l'induction ou plusieurs assertions, des
vrai. enrichit solutions improbables.
la conscience de Cette énoncés ou propositions
notion s’oppose à une
nouveaux faits; affirmés comme vrais,
logique d’exploration
appelés prémisses, à une
© Patrick Kalason systématique;
nouvelle assertion qui en est
STATISTIQUES
la conclusion empirique.
Les comportements premiers déclinent toutes les formes
communicationnelles et la pensée innovante et sereine (wassat)
FUITE
AGRESSION INHIBITION
Avantages à mettre en Risques encourus en cas
application d’inobservation
La pensée est de nature En traitant des
triadique et la loi constructale communications, dont
permet de comprendre l’enseignement en est une
comment elle agit sur les des disciplines, sur une
comportements. 6 formes approche duelle, binaire,
cognitives sont nécessaires à cartésienne seuls les 2/3 du
l’heuristique: capacité à champ observable sont
prendre en compte la totalité perçus et souvent de façon
d’un champ observable. moralisante. Des dérives
scotomisées peuvent
apparaître allant à contre
courant des espoirs.
Son utilité: La pédagogie c’est contextualisation:
l’art de l’accompagnement -« Va toujours par le chemin le plus court, et
vers l’heuristique (niveau le plus court est le chemin tracé par la
professionnel le plus élevé nature et la tradition »…
[Ingénierie]. - « ainsi la pédagogie est l’art de
l’accompagnement le plus droit sur le
chemin du savoir vers les compétences»…
-Trop de sinuosités est l’expression d’un
manque de visibilité donc de lisibilité ou
alors le fait d’intellectuels qui préfèrent la
recherche à la découverte.
FUITE
INNOVATION
AGRESSION INHIBITION
© Patrick Kalason
N. B. La taxonomie de Bloom
omet de prendre en compte
l’interprétation (résultant de
l’interaction entre les
sommets triadiques
pratiquer et connaitre),
raison pour laquelle
l’heuristique est
ontologiquement absente de
la démarche et n’ouvre donc
pas sur l’innovation.
KNOW RECONIZE APPLY ANALYSE EVALUATE INTERPRET
CREATE
Devise
N. B. Une clarification épistémologique prenant en compte l’interprétation ouvre le champ de vision sur une approche
constructale (trifontionnelle) plus opérationnelle [ +30% du champ de vision].
KNOW
ANALYSE INTERPRET
INNOVATE
EVALUATE
RECONIZE APPLY
CONNAITRE
Pensée
Logique
Pensée Pensée
Déductive Inductive
HEURISTIQUE
Pensée Pensée
Analogique Normative
RECONNAITRE Pensée APPLIQUER
Conductive
© Patrick Kalason
Abaque constructale de CONNAÎTRE
l’évaluation de la nature des Pensée Logique
compétences atteintes à l’issu
d’une formation
NIVEAU
HEURISTIQUE
Pensée innovante
RECONNAITRE APPLIQUER
Pensée Analogique Pensée Normative
© Patrick Kalason
ETONNEMENT CONNAÎTRE DOUTEUX LISIBLE
Les sentiments © Patrick Kalason Originalité Pensée
de l’apprenant Nouveauté Logique
durant et au OBJECTIF SIGNE
LOGIQUE DES
terme d’une PROCEDURES
formation (et EQUIVOQUE
stratégies de
EVOLUER
compensation) PRODUIRE INFORMER
ANALYSER INTERPRETER
Pensée CONFORMISME
Pensée
Déductive ENCOURAGER CONCEVOIR Inductive
PRONOSTIQUE DIAGNOSTIQUE
DECEPTION
DECOURAGEMENT VACUITE
VIDE
INNOVER CONSOLIDER
IMPLIQUER
Satisfaction
ENNUI OPPOSITION
MOTIVER ORGANISER
STIMULATION APPETENCE
APATHIE
Talent Désir
Admiration Espoir
© Patrick Kalason
MANAGEMENT COLLABORATION
EXEMPLARITE LIBERTE D’EXPRESSION
RASSURER CONTROLER ADMINISTRER
RECONNAITRE APPLIQUER
Pensée Analogique Pensée Normative
SIGNIFIE ESTIMER - Pensée Adductive - GNOSIQUE SIGNIFIANT
NEANT
David Kolb (1984)
explique que
l’apprentissage s’effectue
par l’expérience. Il
propose à ce sujet un
cycle d’apprentissage
Le cycle d’apprentissage
est formé de 4 étapes :
Divergent
Assimilateur
Convergent
Accommodateur
Schéma de présentation :
A partir de cette liste, il convient de préciser que chaque profil (comme l’indique le
schéma plus haut) prend en compte un des composantes majeurs des 2 axes donc soit
le process continuum (EA – OR) ou le perception continuum (CA – EC). Voici pour
chacun des profils leurs composantes majeures :
Divergent :
Expérience concrète – Observation réfléchie
Accommodateur :
Observation réfléchie – Conceptualisation abstraite
Convergent :
Conceptualisation abstraite – Expérimentation active
Assimilateur :
Expérimentation active – Expérience concrète
Le panneau «Début
de sens unique à
double voies»
indique, sur un
chemin public à
double sens, la fin
de la circulation à
double sens et le
début de la
circulation dans un
sens seulement.
… Ou l’intelligence pratique
La culture générale désigne les
connaissances en tout genre d'un
individu, sans spécialisation. Elle fait
partie du projet humaniste, trouvant
ses origines dans l’éducation grecque,
traduite par Cicéron sous le terme
d'humanitas, puis se mêlant lors de la
Renaissance aux arts libéraux. Le
projet d’une culture générale est
intrinsèquement lié à des réflexions à
propos de l'humanité, qu'elle soit
conçue comme nature humaine ou
encore comme dépassement de la
nature par la culture, celle, durant la
Renaissance, elle forme l'idéal de
l'« honnête homme ».
DEDUCTIVE INDUCTIVE
Le Quadrivium
L’Arithmétique HEURISTIQUE La Géométrie
qui compte qui pèse
L’ASTRONOMIE
SPECIFICITE
Approche heuristique
(Innovation) phénoménologique
LOGIQUE
CONCEPT NOVATION
Approche Approche
cartésienne Approche
Math. Congruence cybernétique
systémique
ANALOGIQUE CONDUCTION NORMATIF
CONSENSUS Math. Statistiques CONSTANTE
MODELE
© Patrick Kalason
Approche empirique
Vers une pédagogie heuristique
constructale
La théorie constructale d'optimisation globale des formes
sous des contraintes locales explique de manière simple
l'émergence de nombreuses formes naturelles.
© Patrick Kalason
LOGIQUE
PHASE
PHASE33 PHASE22
PHASE
Apprenti Conscience
DEDUCTIVE INDUCTIVE
HEURISTIQUE
PHASE 4
Expert
PHASE 1
© Patrick Kalason
Enseignant Apprenant
Absolutiste Besogneux
concertation Coopératif
© Patrick Kalason
▪ 1. - SENSIBILISATION. Je ne sais pas
que je ne sais pas. Logique Référence -
▪ 2. - EVOCATION DES ATTENTES. (fuite) modèle
▪ Je sais que je ne sais pas. (savoir)
▪ 3. - CLASSEMENT (Taxonomie). Je veux
savoir là où je ne sais pas.
▪ 4. - APPORTS DE CONNAISSANCES. Je
sais, mais ne sais pas encore faire. Déduction Induction
▪ 5. - PRATIQUE SIMPLE. Je sais
Analogique
▪ faire en cas simple. (agression)
▪ 6. - PRATIQUE COMPLEXE. Conduction
(savoir être)
▪ Je sais faire en cas complexe.
▪ 7. - INNOVATION HEURISTIQUE. Créer
devient un réflexe.
© Patrick Kalason
EMPATHIE
▪ 1. – INFORMATION. On présente de
faits, des lois, des notions.
▪ 2. – DECISION. On indique à l’autre de Référence -
qu’il doit faire. modèle
▪ 3. – JUGEMENT. On estime par rapport Apports
à une norme morale ou rationnelle.
▪ 4. – SOUTIEN. On rassure, on
minimise, on valorise.
▪ 5. – ENQUETE. On cherche de Cas complexe Cas simple
l’information, on questionne.
▪ 6. – INTERPRETATION. On tente une
explication / cause connue. Classement Sensibilisation
▪ 7. – REFORMULATION – EMPATHIE. On
régule en montrant que l’on a compris. Evocation
© Patrick Kalason
© Patrick Kalason
90
80
DEVELOPPEMENT
PHASE 2
70 PHASE 4
60 Maître Elève
Régulatrice
50
40
Maïeutique
ACQUISITION
30
PHASE 1 PHASE 3
20
Maître Elève
10 Didactique
10 20 30 40 50 60 80 90
CONTENU RESULTATS
Avantages à mettre en Risques encourus en cas
application d’inobservation
Le résultat d’une pédagogie Etre soumis à diverses
« heureuse » provient d’une innovations
maîtrise de son processus en épistémologiquement
sachant mettre en phase les fragiles.
styles pédagogiques (et L’enfant n’est pas un terrain
attitudes verbales) et les d’expérimentations.
étapes de son déroulement On est dans l’alchimie à la
vers l’heuristique. C’est ainsi recherche du phlogiston
que les diverses formes
cognitives des apprenants
seront concernées et
impliquées.
Son utilité: point de contextualisation: la culture communautaire
désaccord, point d’évolution. est par essence réfractaire au désaccord et
Point d’évolution, du préfère la pauvreté du consensus qui
conservatisme… Une affaire malheureusement la prive de la richesse de
de date de péremption! la synergie. Objections et désaccords sont
des facteurs primordiaux de l’évolution et de
la croissance.
Dans une équipe aux activités variées, les désaccords relatifs au contenu
des tâches ne présentent pas de caractère préjudiciable.
Le plus souvent, ils sont même plutôt bénéfiques, car ils réduisent le
risque de grégarisme.
Respect de l’intégrité
(Diagramme des formes d’évolution
d’un désaccord)
3ième VOIE
Réunion 6 5 Réunion
descendante ascendante
7
Réunion de travail
1 4 2
MANAGER COLLABORATEURS
Réunion Réunion de Réunion
décisionnelle concertation syndicales ou de
© Patrick Kalason
recherche
1 - Une boîte d’allumettes
2 - De la nourriture concentré
3 - 50 mètres de corde en nylon
4 - Un parachute en soie
5 - Une batterie fonctionnant sur l’énergie solaire (groupe électrogène)
6 - 2 pistolets calibre 45
7 - Une caisse de lait en poudre
8 - 2 réservoirs de 50 kg d’oxygène chacun
9 - Une carte céleste des constellations lunaires
10 - Un canot de sauvetage auto-gonflable
11 - Un compas magnétique
12 - 25 litres d’eau
13 - Une trousse médicale et des seringues hypodermiques
14 - Des signaux lumineux
15 - Un émetteur-récepteur fonctionnant sur l’énergie solaire (fréquence moyenne)
Feuille à distribuer pour le classement individuel après lecture des consignes avec documentation
technique sur les objets
JE DONNE MES IDEES
DONNER
Pour obtenir cette performance il faut que le groupe bénéficie de la présence d’un animateur chargé de
dynamiser positivement la participation en coordonnant les échanges entre les membres du groupe dans
la perspective de forger une pensée collective génératrice d’idées originales. L’animateur a pour fonction
de coordonner les échanges d’idées entre les participants, de faire que chacun défende ses idées (sans
obstination), de faire que chacun écoute les idées de chacun et si possible les enrichisse.
Au final d’un travail en groupe qui respecte ces principes, l’efficacité obtenue est supérieure à toutes
décisions prises par un de ses membres.
La formule d’efficacité synergique du travail en groupe ( le nombre de participants d’un groupe de travail
doit se situer entre 5 et 12 personnes) est la suivante: nombre de participants multiplié par ce même
nombre moins 1 (chacun des membres du groupe entrant au moins une fois en relation avec chacun des
membres du groupe). Ainsi l’efficacité potentielle théorique d’un groupe constitué de 10 personnes sera
de 10 X9 = 90. Ce niveau d’enrichissement nécessitera une durée de travail d’environ 90 minutes.
Avantages à mettre en Risques encourus en cas
application d’inobservation
La nature d’une réunion 1. Gaspillage de temps
définit ses modalités de 2. Fonctionnement
fonctionnement qui en anarchique.
garantissent le succès. 3. Se contenter du
Le groupe de travail a pour consensus au mépris de la
objet de trouver une synergie qui nécessite
solution à un problème. On l’expression initiale des
sait qu’il est plus désaccords.
performant qu’une prise
de décision individuelle.
FIN DE LA PARTIE 2