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Bien communiquer à l’oral, c’est faire passer des messages à l’aide d’un langage
choisi, en utilisant une voix bien placée, en maîtrisant ses émotions et son
comportement non verbal.
Définition
1. La communication verbale
C'est la communication qui nous est la plus naturelle et qui consiste à nous parler.
Communiquer oralement signifie qu'un message doit passer sans être déformé entre
les interlocuteurs. Pour cela il est indispensable de maîtriser les règles de la
communication verbale. Mais avant de maîtriser ces règles, il est indispensable de
maîtriser la langue française, la grammaire, et le vocabulaire technique nécessaire.
1.1 Le vocabulaire
Le langage familier : il est employé surtout à l’oral avec des copains, ou des
proches. Le langage est relâché, avec des fautes, des vulgarités.
Le langage soutenu : il est employé dans une lettre officielle, dans un texte
littéraire ou lorsque l’on s’adresse à une personne à qui on accorde une
grande importance.
1.2 Le style
1.3 La voix
- Le timbre : Selon les individus, le timbre de voix sera très différent. Il est très
utile à un orateur de bien placer sa voix, c'est-à-dire, entre autres, de bien la
timbrer.
-
- Le volume : Une voix trop faible exige du récepteur un effort d’attention tel
que peu à peu il finit par ne plus écouter. De la même façon, une voix trop
forte finit par fatiguer le récepteur.
-
- L’articulation : L’articulation donne de la netteté à la parole. Bien articuler
consiste à détacher et enchaîner correctement les syllabes.
-
- Le Débit : C’est la vitesse à laquelle l’orateur parle. Un débit lent, calme
confère de la gravité aux propos. Un débit précipité signifie agitation,
nervosité.
-
- Les pauses et les silences : Ce sont des moyens efficaces quand ils sont
maîtrisés pour retenir ou attirer une attention défaillante.
-
- L’accentuation, l’intonation : Mettre l’intonation, c’est changer la hauteur de
la voix. En jouant sur ces deux éléments la personne traduit des sentiments.
C'est ce que l'on dit, quand on ne dit rien. En l'absence de paroles, c'est souvent le
corps qui parle pour dire des choses sur l'état d'esprit de notre interlocuteur
(insécurité, écoute, repli sur soi).
2.2 La posture
Il y a quatre postures physiques qui génèrent des attitudes différentes et qui peuvent
marquer l'auditoire. Elles se décomposent en deux familles :
a- Rapport à la verticalité :
L'extension: attitude de domination.
La contraction: attitude de soumission.
b- Rapport au mouvement :
Vers l'avant: attitude de partage et d'ouverture aux autres.
Vers l'arrière: attitude de fuite et de crainte.
L'idéal est d'être dans sa verticalité, ni en extension, ni contracté, tiré vers le haut, le
buste en ouverture.
2.3 La distance
L’émetteur et le récepteur doivent être à une distance ni rapprochée ni éloignée.
Intime : C’est l’espace de la vie privée ou seuls les proches (conjoint, parents,
amis intimes) ont le droit de pénétrer.
Personnelle : Distance utilisée lors de conversations particulières (relations
sociales).
2.4 Le regard
a- Les gestes parasites : Ils n'ont rien à voir avec le contenu. Ils sont le signe
d'une émotivité ou d'un manque d'engagement.
b- Les gestes «fermés» : Ils sont dirigés vers soi ou en « auto contact ». Ils
ne peuvent convaincre et servent uniquement à se rassurer.