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Sciences économiques, juridiques et de

gestion - Mons :
Correspondance, rapport et
communication en langue française I
BLOC 1

Titulaire : Madame L. HONSALI


Année académique 2022-2023
Table des matières
La communication verbale/non verbale …………………………………………2

Les fonctions du langage ………………………………………………………. 4

Les registres de langue ………………………………………………………….10

Les belgicismes …………………………………………………………………12

Les signes de ponctuation ………………………………………………………14

Les organisateurs textuels ………………………………………………………18

Vocabulaire …………………………………………………………………….. 26

Les principes de lisibilité ……………………………………………………… 35

Le résumé ……………………………………………………………………… 47

Les pléonasmes …………………………………………………………………52

Le rapport ……………………………………………………………………… 55

Le compte rendu ………………………………………………………………. 59

La note de service ………………………………………………………………64

Bibliographie ………… ……………………………………………………….68

1
Quelle est la différence entre la communication verbale et non
verbale ?

Il existe deux types de communication dans des relations interpersonnelles. Nous avons,
d'une part, la communication verbale, et d'autre part la communication non verbale ou
la gestuelle.
Instructions :
1- La communication verbale est peut-être la première que nous apprenons à contrôler ;
car avant d'apprendre les mots et à former des phrases, les humains commencent à
communiquer par des sons, tels que des cris, des pleurs, des rires ou des grognements.
C'est quelque chose de presque inné qui se modifiera progressivement et en s'adaptant
grâce aux enseignements que nous recevrons à l'école maternelle et primaire.

2- La communication non verbale est complètement liée au langage corporel des


personnes; souvent, notre corps communique avec les autres de façon involontaire, par
certains gestes ou des positions qui sont difficiles à contrôler.
Selon les études, presque septante pour cent de ce que nous communiquons est fait par le
langage non verbal. À travers des regards, des expressions et des gestes. C'est pourquoi,
il est très important d'en tenir compte.
Notre langage corporel peut soutenir notre langage verbal ou au contraire le
contredire, il est donc très intéressant d'avoir des connaissances sur ce sujet. Nous
saurons ainsi identifier les gestes les plus typiques lorsque quelqu'un ment, lorsque
quelqu'un se sent attiré, etc.
Quels signes peuvent être considérés comme du langage non verbal ? Il y en a
énormément: le ton de la voix, la couleur de notre visage, la position des mains, des bras
ou du tronc et même la direction vers laquelle nous regardons lorsque nous racontons
quelque chose.
Tout est susceptible d'être étudié, et même si cela semble complexe, ces signes peuvent
être contrôlés. Ainsi, nous pouvons essayer d'adapter notre langage corporel pour nous
montrer plus sûrs de nous-mêmes lors d'un entretien d'embauche, par exemple.
Le langage corporel est l'un des instruments les plus puissants de l'être humain. Nous
pouvons essayer de cacher nos sentiments, nous pouvons même mentir, mais notre
langage corporel nous trahira immédiatement. 73 % de la communication est non
verbale : les sourires, les regards, les accolades, l'indifférence, tous ces gestes sont de
l'ordre du langage corporel. Jour après jour, nous communiquons avec le monde par nos
gestes et nos comportements et, souvent, il nous est difficile d'interpréter ce que les autres
veulent transmettre.
Langage facial : le regard, le sourire, le mouvement des sourcils et de la tête font
passer diverses émotions. C'est ainsi que nous pouvons exprimer l'amour, la tristesse
et la colère, sans que la communication verbale ne soit nécessaire. L'expression sur
notre visage parle pour nous et expose au monde nos véritables sentiments

Les mains : Les mouvements que nous réalisons avec les mains en disent beaucoup
sur nos sentiments et notre personnalité. Par exemple, si nous jouons avec les objets
présents autour de nous, avec notre cravate, etc., nous montrons que nous sommes
nerveux. Si, par exemple, nous nous frottons les mains, nous montrons de

2
l'impatience, et si nous tournons les mains en montrant les paumes, nous exprimons
sécurité et sincérité. En outre, poser les mains sur sa taille est signe de défi et
d'agressivité.
Les bras, les jambes et les pieds : Les bras croisés et une posture raide peuvent
dénoter d'une attitude défensive. Au contraire, si une personne a une posture souple
cela peut vouloir dire qu'elle est détendue. C'est la même chose avec les jambes. En
revanche, les pieds croisés tendent à révéler timidité et méfiance.
Manière de s'asseoir : Si nous nous asseyons sur le bout de la chaise, nous montrons
notre attention mais, en même temps, nous révélons la soumission et le manque de
confiance. Si nous nous asseyons droits avec les jambes écartées, nous exprimons
que nous sommes détendus et ouverts. Lorsqu'une personne est assise avec les
jambes fermées et les mains derrière la tête, elle exprime de la sécurité et de la
supériorité.

3
Les fonctions du langage

Toute communication orale ou écrite utilise un ou plusieurs types d’énonciation pour


traduire des intentions différentes du locuteur. Ces intentions peuvent être
conscientes, avouées ou appartenir au subconscient du locuteur, ou encore faire partie
d’une stratégie non dévoilées au récepteur (par exemple, dans les techniques de
persuasion)

Les différents types d’énonciation constituent les fonctions du langage et reflètent des
opérations mentales différentes. Ces fonctions sont axées chacune sur l’un des éléments
du schéma de communication :

Les 6 fonctions du langage


La fonction expressive : Il s'agit de la fonction relative à l’émetteur. Elle est utilisée par
le destinateur pour informer le récepteur sur sa propre personnalité ou ses propres pen-
sées.
Exemple :
J’ai réussi mon examen  ! Hourra !
Je rougis de satisfaction.

La fonction conative : La fonction conative permet de centrer la portée du message sur


les effets produits chez le destinataire ou le récepteur. Les ordres, les défenses et les
conseils en sont des illustrations.
Exemple :
Formez des équipes de travail.

4
Défense d’entrer.

La fonction métalinguistique : elle met l’accent sur le code, la langue quand l’émetteur
et le récepteur jugent nécessaire de vérifier s’ils utilisent bien le même code.
Exemple :
Je ne vous comprends pas, que voulez-vous dire exactement ?
La sémiotique est la science particulière qui étudie le fonctionnement des signes dans un
système particulier.

La fonction référentielle : Cette fonction du message est centrée sur le monde (un objet
ou un évènement extérieur). Elle décrit une réalité objective.
C'est une fonction extrêmement utilisée puisque la plupart des discussions et des textes
contiennent une information.
Exemple :
Didier écrit au tableau
Le gouvernement a décidé d’augmenter le prix du carburant.

La fonction phatique : Cette fonction met l’accent sur le contact. Elle vise à attirer ou à
soutenir l’attention de l’interlocuteur de façon à établir ou prolonger le contact.
Exemple :
Allô !
Écoutez bien.

La fonction poétique : cette fonction met l’accent sur le message lui-même, sur son
aspect esthétique (couleurs, images…) , sur le côté palpable des mots (sonorité, figures de
style,…)
Exemple :
Ne me bois qu’avec les yeux et je m’engagerai avec les miens.

5
Exercices
I. Identifiez les différentes fonctions du langage dominantes dans ces extraits en
soulignant ce qui les exprime :

1.Hoederer : [...] Tu n’en fais pas une affaire de principe ? Bon. [...] Il sait qu’il est perdu
et il se battra comme un chien enragé ; des centaines de milliers d’hommes y laisseront
leur peau. Qu’en dis-tu (un silence.) Hein ? Qu’en dis-tu ? Peux-tu rayer cent mille
hommes d’un trait de plume ?
J.-P.Sartre, Les Mains sales

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

2.Interdiction de fumer dans les locaux

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

3.Bérénice ne comprend pas qu’au nom de la raison d’État, Titus puisse renoncer à leur
amour.

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

4.SURRÉALISME, n.m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’expri-


mer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de
la pensée. Dictée de la pensée en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.
André Breton, Manifestes du surréalisme

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

5.28 août 1855.Je me rappelle mon enfance, des parties de charades chez Philippe de
Courmont, rue du Bac, quand il était avec Bonne Amie – la femme qui l’a élevé, Mlle
Boileau, qui l’appelait Fifi, la petite Sainte-Edme, etc. Je me rappelle une charade. Le
mot était marabout. On le fit avec Marat dans son bain, à qui on versait de l’eau trop
chaude. Où diable nos intelligences d’enfant avaient-elles été chercher Marat et ce calem-
bour ingénieux ? Il y avait aussi, là, des meubles couverts en personnages chinois, brodés
en soie, qui m’amusaient beaucoup.
Edmond et Jules de Goncourt, Journal

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

6.LE BOURREAU, au Juge : Rampez !


Jean Genet, Le Balcon

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

7.Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle. Assise auprès du feu, dévidant et
filant, direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :« Ronsard me célébrait du temps
que j’étais belle !»

6
Ronsard, Sonnets pour Hélène

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

8.Bon dieu de bon dieu que j’ai envie d’écrire un petit poème[...]
viens ici que je t’entube
dans le comprimé de mes œuvres complètes
viens ici que je t’enpapouète
et que je t’en rime
et que je t’en rythme
et que je t’enlyre
et que je t’enpégase
et que je t’enverse
et que je t’enprose [...]
Raymond Queneau, « Bon dieu de bon dieu», L’Instant fatal

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

9.« Centenaire de la coupe Gordon-Bennett du 2 au 5 juin 2005 à Clermont-Ferrand »


Journal régional

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

10.Communicatif, ive, adj. 1. Qui se communique facilement aux autres. Rire communi-
catif.2. Qui communique, exprime volontiers ses pensées, ses sentiments ; expansif. Vous
n’êtes pas très communicatif.
Le Petit Larousse illustré, édition 2005

La fonction …………………………………, centrée sur …………………………………

II. .Après avoir lu chacun de ces textes consacrés au thème du pain, remplissez le
tableau
1
La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panora-
mique qu'elle donne : comme si l'on avait à disposition sous la main les Alpes, le Taurus
ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée
pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondu-
lations, crevasses... Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces
dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la
mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la
mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs
siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et
se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient
friable...Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect
que de consommation.

2
Quand je repense à mon enfance, je ne peux manquer d'y associer l'odeur et le goût du
pain. Les villages tout entiers étaient, à cette époque, organisés autour du boulanger et
comme réglés par lui dans l'ordonnancement des rites quotidiens. Ah ! délicieux

7
matins d'hiver où nous descendions encore tout engourdis mais guidés vers la grande
table par la fragrance du pain blond ! Tièdes après-midis d'été où notre mère récompen-
sait nos expéditions dans la campagne par de larges tranches toutes dégoulinantes de
confiture ! Et c'est le pain, encore, qui commande mes souvenirs pour retrouver la tendre
solennité du repas du soir où nous faisions fondre quelques croûtons dans la brûlante
soupe aux choux.
3
C'est à Athos que j'ai découvert le pain grec. Tu sais, chez nous, on ne réfléchit pas au
pain qu'on mange. Le pain a l'air de se fabriquer comme des allumettes, c'est devenu une
denrée banale et industrialisée. Eh bien, figure-toi qu'à Athos, les moines font leur
pain une fois par semaine, dans des fours chauffés au feu de bois. Eh bien, ce pain, crois-
moi si tu veux, tout noir et dur et qu'il faut manger un peu mouillé, jamais je n'en ai man-
gé de meilleur. Tu sais, lorsqu'on se trouve comme ces moines, dans des ermitages très
retirés, avec rien d'autre, souvent, qu'un peu d'huile d'olive et
quelques oignons, ce pain est comme un cadeau de Dieu.
4
Boulangerie : transformation de la farine en pain. La farine est hydratée avec de l’eau sa-
lée et de la levure " boulangère ", délayée auparavant dans de l’eau sucrée pour la réacti-
ver. Le pétrissage consiste à créer un réseau de gluten afin de former une structure qui re-
tienne le gaz développé au sein de la masse par la fermentation. Les pâtons fermentés
sont cuits au four vers 200°C, en présence de vapeur d’eau. La surface brunit, les gaz font
gonfler la pâte donnant la mie. Le pain ordinaire a une structure alvéolée résultant de la
production de gaz carbonique par la fermentation panaire provoquée par la levure. Il est
présenté sous des aspects et des formats très variés : baguette, ficelle, bâtard, gros pain,
couronne.... La formule des pains spéciaux peut éventuellement comporter du sucre, des
matières grasses, de la poudre de lait et quelques additifs interdits pour le pain normal.
Citons, parmi les pains spéciaux : le pain viennois, le pain de gruau, le pain de mie, le
pain de seigle, le pain dit de campagne, le pain bis, le pain complet, le pain au son.

5 pain n. m.• 1050; pan980; lat. panis1. Aliment fait de farine, d'eau, de sel et de levain,
pétri, fermenté et cuit au four (le pain, du pain); masse déterminée de cet aliment ayant
une forme donnée (un pain).2.(Dans des loc.)Symbole de la nourriture, de la subsistance
(le pain).Du pain et des jeux (II, 1o).« L'homme ne vit pas seulement de pain, mais il vit
aussi de pain » (Renan). Gagner son pain à la sueur* de son front. Ôter, retirer à qqn le
pain de la bouche, le priver de sa subsistance. Ôter à qqn le goût du pain, le maltraiter, le
tuer. Le pain quotidien : la nourriture de chaque jour ; fig. ce qui est habituel. « on le trai-
ta de séditieux parce qu'il prononça un peu haut, Donnez-nous aujourd'hui notre pain quo-
tidien.» (Voltaire)
.
6 Coupez le pain rassis en tranches épaisses. Laissez-les tremper quelques minutes dans
un litre de lait additionné de 10 grammes de cannelle en poudre et d'un sachet de sucre
vanillé. Battre les œufs, badigeonnez-en chaque tranche des deux côtés. Faites fondre 50
grammes de beurre dans une large poêle, où vous disposerez les tranches de pain que
vous laisserez dorer à feu moyen. Saupoudrez de sucre les tranches tiédies et consommez
tout de suite.

7
J'ai le respect du pain. Un jour je jetais une croûte, mon père est allé la ramasser. Il ne m'a
pas parlé durement, comme il le fait toujours.« Mon enfant, m'a-t-il dit, il ne faut pas jeter
le pain; c'est dur à gagner. Nous n'en avons pas trop pour nous ; mais si nous en avions

8
trop, il faudrait le donner aux pauvres. Tu en manqueras peut-être un jour, et tu verras ce
qu'il vaut. Rappelle-toi ce que je te dis là, mon enfant.» Je ne l'ai jamais oublié. Cette ob-
servation, qui, pour la première fois peut-être dans ma vie de jeunesse, me fut faite sans
colère, mais avec dignité, me pénétra jusqu'au fond de l’âme ; et j'ai eu le respect du pain
depuis lors. Les moissons m'ont été sacrées, je n'ai jamais écrasé une gerbe, pour aller
cueillir un coquelicot ou un bluet ; jamais je n'ai tué sur sa tige la fleur du pain !

Texte 1 Texte 2 Texte 3 Texte 4 Texte 5 Texte 6 Texte 7

Qui parle ?

À qui ?

De quoi ?

Pourquoi ?

Type de texte ?

Fonction du langage ?

III. Relevez dans le texte de votre choix les différentes fonctions du langage.

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9
LES REGISTRES DE LA LANGUE

Pour reconnaître les divers usages de la langue, on distingue cinq registres auxquels cor-
respondent des traits linguistiques repérables qui vont varier selon les époques et les
lieux. Ces registres présentent la réalité sous un angle ou une couleur particulière. Les
premiers énumérés ci-dessous sont plus fréquemment retenus à l’écrit ; les derniers carac-
térisent plutôt une communication orale, et c’est souvent pour signifier un tel usage qu’on
les retrouve dans des écrits.
Le registre soutenu est celui des situations exceptionnelles : grands discours, textes de
haut niveau scientifique, philosophique ou religieux, certains textes littéraires. Les mots
et expressions sont recherchés et mentionnés généralement comme tels au dictionnaire ;
la syntaxe est recherchée.
- Mon véhicule, mon compagnon de route, un préposé l’a conduit au cimetière en
raison de l’irréparable outrage du temps.
Le registre courant ou standard est celui de la communication entre des personnes qui
n’ont pas de liens de familiarité (la correspondance dans la vie professionnelle ou sociale,
l’enseignement, le journalisme) ; son vocabulaire est celui des dictionnaires usuels, la
syntaxe est correcte.
- Ma voiture est une perte totale ; je l’ai vendue pour les pièces.
Le registre familier est celui de la vie quotidienne (parents, amis, collègues de travail) ;
il comprend beaucoup de mots ou expressions employés oralement que l’on n’utilisera
pas dans un texte écrit standard. Quand il est inscrit au dictionnaire usuel, ce vocabulaire
est accompagné de la mention « fam. », mais il peut aussi être consigné dans un diction-
naire spécialisé. Font partie de cette catégorie des expressions imagées (ex. : le mot joual
employé pour désigner une façon de parler), le tutoiement, des répétitions, des mots
passe-partout, des enchaînements implicites.
- Mon auto est finie, j’l’envoie à la casse.
Le registre populaire est également celui de la vie quotidienne pour une couche de la so-
ciété ou moins scolarisée ou qui en fait un choix pour des raisons particulières. Outre
l’usage des mots ou expressions déjà notés au registre familier, on note l’emploi fréquent
d’interjections, de mots anglais, de mots tronqués, des prononciations dites relâchées, de
phrases brisées.
- Mon char, j’l’ai scrapé.
Remarque : La connotation populaire attribuée aux mots anglais dans la langue usuelle
est particulière au Québec et ne s’observe pas ailleurs dans le monde francophone. Par
contre, en France, des mots anglais connoteront un certain snobisme. Ainsi, dire « un
job» fait snob en France, alors que dire « une job » fait populaire au Québec.
Le registre vulgaire utilise des termes qui choquent : jurons, sacres, expressions scatolo-
giques ou sexuelles, et privilégie les interjections en guise de structure de phrases.
- Mon christ de bazou ! À scrap ! I vaut pas d’la marde !

10
Exercices

Le texte suivant est une transcription (approximative) d’une intervention orale en-
registrée.
Récrivez-le en supprimant toutes les maladresses et à l’intention du destinataire pré-
cisé ci-dessous.
Un de vos amis vous a raconté le petit « accrochage » qui a endommagé sa voiture ;
faites, à sa place, la déclaration d’accident sous forme d’une lettre adressée à un assu-
reur.

« J’t’ai pas raconté mon accident d’samedi 7. C’était au parking X, j’étais en train d’cir-
culer, j’ai senti un choc à mon arrière côté droit c’était’c’ bonn’femme qui en rculant
pour s’dégager m’avait touché. Elle a sorti tout d’suite, elle m’a dit qu’elle avait pas
r’gardé en arrière, L’plus fort c’est qu’elle avait même rien à son pare-chocs, elle s’est
pas même excusée la vache ! mais moi qu’est-ce qu’elle m’a mis dans la porte hein si tu
‘oyais est complètment faissée, rien à faire pour l’ouvrir…. »

Texte initial Texte à rédiger


Émetteur
Destinataire
Canal
Code
Message
Référent
Fonction du langage

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11
Les belgicismes

Belgicisme {n. m.} — Mot couramment adopté en Belgique et à l’étranger pour désigner
les particularités (lexicales, sémantiques, phonétiques ou syntaxiques) du français de Bel-
gique. »

Nouveau dictionnaire des difficultés, Joseph Hans

1. Trouvez l’équivalent en français standard

A éviter A préférer
A-fond
Assiette profonde
A tantôt
Bande de circulation
Bic
Bourgmestre
Cailler
Carrousel
Couillon
Déjeuner
Dîner
Souper
Drache
Echevin
Escabelle
Essuie
Filet américain
Jatte
Kot
Lavette
Logopède
Loque
Pensionné
Postposer

12
Pistolet
Baptême
Blocus
Faire la queue
Clignoteur
Valves
Brosser (un cours)
Faire de son nez
Il gagne autant par mois
Je ne saurai jamais porter cette
valise
Baxter
Bisser
Compte courant
Crolles
Cru
Toquer
Farde
Goulafre
Pain français

2. Reliez chacun des mots de gauche à son correspondant dans la co-


lonne de droite

Belgicisme Français standard


Clenche o o Faire briller
Sacoche o o Baguette
Donner une baise o o Serpillière
Faire blinquer o o Espadrilles
Tenir la chandelle o o Accompagner deux personnes à un
rendez-vous amoureux
Prendre les poussières o o Poignée
Torchon o o Embrasser
Slaches o o Sac à main

13
Pain français o o Épousseter

Les signes de ponctuation en français

Les signes de ponctuation Les exemples

Le point marque la fin d’une phrase ou d’une abrévia- Les enfants dorment.
tion. Etc.

Le point d’interrogation marque la fin d’une phrase in- Que dit-elle ?


terrogative directe. Non ?

Le point d’exclamation marque l’étonnement, la peur, Ho !


la joie, etc. C’est possible !
Il est employé après une interjection, une interpellation, Silence !
un ordre.

La virgule sépare les mots, les groupes de mots ou les On a échangé des livres, des disques, des cassettes. (entre
phrases de même fonction. propositions ou termes juxtaposés)
Elle doit être utilisée lorsqu’elle :
- sépare les éléments déplacés dans la phrase qui ne sont Avant le déjeuner, Anne lit le journal.
pas suivis d’une inversion du sujet (complément de Au centre de l’île se trouve un trésor. (inversion, pas de
phrase) ; virgule)

- est devant les conjonctions de coordination mais et car Je vais vérifier immédiatement ce point, car il me semble
(à moins que ces propositions ne soient brèves) douteux.

- est devant et et ou quand il s’agit de sujet différents, M. Meilleur organise la campagne, et les médias devraient
quand la 2e proposition renforce la1re ou exprime une la couvrir.
conséquence, une opposition ; Ce projet sera réalisé, et ce sera une réussite.
Ce plan sera suivi par notre équipe, ou il devra être revu.
(opposition)

- sépare les mots mis en apostrophe ; Jean, va chercher du bois !

14
- sépare les formes verbales comme dis-je, dit-il, etc. du Paul, avoue-t-il, en a perdu son âme.
reste de la phrase (phrase incise) ;

- encadre et ce ; L’opération s’est avérée un succès, et ce, malgré un budget


réduit.

- est avec ni quand il est répété trois fois ou plus, ou Je n’ai ni sagesse, ni patience, ni persévérance.
quand la longueur des éléments le justifie ;

- est devant comme et ainsi que s’ils équivalent à une L’ordinateur, ainsi que le télécopieur, est un appareil utile.
comparaison ;

- est devant les propositions subordonnées circonstan- Je vous suggère de lire cet article, bien qu’il n’aborde pas
cielles avec quoique, puisque, bien que, alors que, etc. le sujet directement.

- est devant les propositions relatives (qui, que, quoi, Ces machines, que nous venons de recevoir, sont supé-
dont, où) explicatives, non indispensables au sens de la rieures aux autres.
phrase ;

- remplace un mot sous-entendu ou en ellipse du verbe Les chefs seront convoqués à 10h ; les employés, à 11h
.

Le point-virgule sépare des propositions indépendantes, Cette lettre doit partir, car le temps presse ; tout retard se-
juxtaposées et étroitement unies par le sens. rait fâcheux.

Il sépare deux parties d’une phrase : quand elles sont as- Le serpent ne se dérobait pas, il prenait goût à ce jeu; il
sez longues ou quand l’une d’elles contient déjà une vir- avalait lentement le roseau.(C.Laye)
gule. Il faut mettre dans cette valise :
-un pantalon ;
Il est aussi utilisé dans une énumération verticale. -deux chandails ;
-une jupe.

Les deux points introduisent un exemple, une citation, Le ruisseau, nous l’avions : c’était le petit rio des prés. (J.-
une conclusion, une explication, une énumération, une Giono)
définition, un discours direct (se place avant les guille- Cette réunion confirme notre décision : il faut mettre l’ac-
mets) cent sur cet aspect du développement régional.
Elle dit : « Viens. »

Les parenthèses permettent d’intercaler une remarque Il n’y a qu’un fleuve jaune (je ne sais toujours pas où il
ou une observation dans une phrase, d’amener un choix, est).
d’encadrer sic (crochets permis aussi) Le ministre n’y est pas allé de main morte (sic).
.

Les points de suspension indiquent une interruption, Vous avez vraiment renoncé à ... ?
une emphase, un passage de texte non repris (à placer Le Petit Prince[...] aima cet allumeur […].
entre crochets). (St-Exupéry)

Les crochets peuvent parfois remplacer les parenthèses, Il s’agit bien de laisser-faire [en français dans le texte]
marquent des interventions autres que celle de l’auteur, .

15
indiquent la prononciation d’un mot et une citation.

Les guillemets encadrent une citation, une mise en évi- Il importe, selon elle, de « réexaminer le projet. C’est ce
dence, un écart orthographique, un mot étrange ou étran- qu’indique l’étude de faisabilité ».
ger, des paroles rapportées. Au sens de « prospectus », le mot pamphlet est un angli-
Dans un texte imprimé, le titre d’une œuvre s’écrit en cisme. Le journaliste a dit « aréport » !
italique, tandis que dans un texte manuscrit, il se place
entre guillemets.

Le tiret indique le changement d’interlocuteur dans un Voici -ce n’est qu’un début -la liste du matériel nécessaire.
dialogue, met en valeur un court passage (peut remplacer Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent
les parenthèses), se met dans une énumération, verticale
et dans les toponymes composés
.
L’astérisque indique un renvoi vers une note, remplace Ce montant est inférieur à 1000*
un nom que l’on ne désire pas citer (simple ou triple). .
Mademoiselle B***, Monsieur C*.

Exercices

1- Ponctuez le texte :a) de façon à ce que le cycliste ait tort


b) de façon à ce que le cycliste ait raison
Le cycliste a tort

Un automobiliste roulait en ville à faible allure  à droite survint un cycliste qui traversa la
rue sans avoir regardé l'automobiliste sentit le danger le choc était inévitable après
l'accident l'automobiliste dit le cycliste est un imprudent qui ignore tout du code de la
route les gendarmes me donneront raison on ne circule pas sans regarder à droite j'avais
la priorité les dégâts étaient seulement matériels heureusement l'automobiliste présenta
ses papiers en règles les gendarmes l'interrogèrent pour eux le responsable était bien celui
qui n'avait pas respecté la priorité à droite

Le cycliste a raison

Un automobiliste roulait en ville à faible allure à droite survint un cycliste qui traversa la
rue sans avoir regardé l'automobiliste sentit le danger le choc était inévitable après
l'accident l'automobiliste dit le cycliste est un imprudent qui ignore tout du code de la
route les gendarmes me donneront raison on ne circule pas sans regarder à droite j'avais
la priorité les dégâts étaient seulement matériels heureusement l'automobiliste présenta
ses papiers en règles les gendarmes l'interrogèrent pour eux le responsable était bien celui
qui n'avait pas respecté la priorité à droite

2- Ceci est une lettre d'amour qui se transforme en lettre de rupture selon la
ponctuation (dans un premier cas, Gaston épouse Aglaé ; dans le second cas,
il épouse Charlotte et abandonne Aglaé) :
Gaston épouse Aglaé

Mon Aglaé

16
J'ai pris une grande décision j'ai eu hier une violente discussion à propos de notre ma-
riage maintenant tout est fini entre nous ils se sont montrés odieux papa a dit grand père
te tuera si tu épouses cette fille mais non a ajouté maman je saurai te défendre tu as com-
pris ils veulent que j'épouse Charlotte la fille de la charcutière qui est laide comme toi je
la trouve grotesque mais elle est riche il n’y a plus à hésiter et mon choix est fait t’oublier
moi jamais je serais un sale type en épousant Charlotte c'est avec toi que je me marierai

Ton Gaston

Gaston épouse Charlotte

Mon Aglaé

J'ai pris une grande décision j'ai eu hier une violente discussion à propos de notre ma-
riage maintenant tout est fini entre nous ils se sont montrés odieux papa a dit grand père
te tuera si tu épouses cette fille mais non a ajouté maman je saurai te défendre tu as com-
pris ils veulent que j'épouse Charlotte la fille de la charcutière qui est laide comme toi je
la trouve grotesque mais elle est riche il n’y a plus à hésiter et mon choix est fait t’oublier
moi jamais je serais un sale type en épousant Charlotte c'est avec toi que je me marierai

Ton Gaston
Ponctuez les textes suivants :

Premier texte :

Le bébé naquit dans le réfrigérateur on rangea sa nourriture à ses côtés on mit ses couches
près du lait en boîte dans le freezer on plaça des médicaments pour lutter contre la diar-
rhée sur les pieds on lui enfila des chaussons sur la tête on lui mit un bonnet cousu avec
des planches de sapin on lui fabriqua un landau avec sa grand-mère il pourrait faire de
grandes promenades sur la voiture son père colla fièrement une affiche soyez prudent
j’aime mon enfant

Second texte :

Passe à la maison avec ta femme dans le frigo il y a tout ce qu’il faut pour faire un bon
gueuleton jusqu’à minuit on regardera la télé et après on sortira en boîte si on n’est pas là
à votre arrivée vous trouverez la clé chez le voisin faites comme chez vous et servez-vous

17
un verre s’il vous embête enfermez le chien dans les toilettes avec la femme de ménage
qui en a peur il y est habitué

18
LES ORGANISATEURS TEXTUELS

Dans le texte qui suit, souligne les organisateurs textuels qui marquent la
progression et précise leur nuance

Le traitement des eaux

Pour commencer, les eaux passent à travers un tamis qui arrête les gros déchets
(bouteilles, morceaux de bois, feuilles d’arbre, bouts de tissu, de plastique, …)
Ensuite, on amène l’eau dans un premier bassin où on la laisse reposer. Les grains de
sable et de terre vont tomber au fond.
Par après, on amène l’eau dans un deuxième bassin. Ce bassin contient des milliers de
bactéries qui vont digérer la pollution.
Pour éviter que les bactéries ne respirent tout l’oxygène en travaillant, on insuffle de l’air
dans ce bassin. Dans ce deuxième bassin, l’eau est nettoyée par des organismes vivants,
les bactéries. Voilà pourquoi on parle de traitement biologique.
Après ce deuxième bassin, l’eau contient encore des germes de maladies (virus,…) et des
substances chimiques toxiques comme les nitrates et les phosphates. Ils seront détruits
dans un troisième bassin désinfectant.
Enfin, l’eau devenue suffisamment propre est rejetée dans la rivière.

Reprends dans l’ordre les organisateurs qui introduisent un rapport logique

Afin de plaire à une clientèle portée à la paresse intellectuelle, on a commencé par faire
du fait divers une rubrique « noble » et l’on s’est aperçu que ce culte du fait divers
donnait d’heureux résultats commerciaux. On est ainsi entré dans un véritable cercle
vicieux : le lecteur demande du fait divers, on lui en donne et on lui en donne de plus en
plus. On recherche même le fait divers scandaleux : le « sang à la une » est une formule
qui a fait ses preuves et qui n’a pas fini de faire du mal. On recherche le fait divers à
scandales et s’il ne se présente pas, on lui en fournit. On tripote l’événement, on donne un
coup de pouce à la réalité, on falsifie la vérité, on met en évidence, dans le titre ou dans le
premier paragraphe, celui qui doit accrocher le lecteur, un détail absolument sans
importance, peut-être même inexact, mais qui aura joué son rôle : celui de parler à
l’imagination.
D’après J. Guyau. La pensée et les hommes. Ed de l’homme

Organisateurs Rapport logique


1
2
3
4
5
18

De façon générale, on juge qu’un texte est cohérent si, en le lisant, on perçoit une suite
dans les idées et si on comprend le contenu dans son ensemble. Afin de marquer la pro-
gression des idées et les transitions entre chacune ; les organisateurs textuels et les mar-
queurs de relation deviennent utiles, voire essentiels.

Les organisateurs textuels sont des mots ou des groupes de mots, voire des phrases com-
plètes. Ils servent à faire le lien entre les grandes parties du texte. Voici les quatre grandes
catégories de liens que l’on peut établir ainsi que quelques exemples pour chacun.

 Temps : Les organisateurs textuels qui marquent le temps permettent de faire une
progression chronologique, par exemple dans un récit, une description ou une ex-
plication. Cela permet de bien suivre les événements, pour s’y retrouver. On peut
s’en servir également pour déterminer la durée de l’action.
o à cette époque / autrefois / auparavant / jadis / en 1900 / il était une fois / à
l’avenir / quelques jours plus tard / à dix heures / ce jour-là / l’an
prochain / tout à coup / etc.
 Espace / lieu : Les organisateur textuels qui marquent l’espace permettent de faire
une progression spatiale, par exemple dans la narration d’un récit ou dans des ex-
plications. La description des lieux devient utile pour bien s’imaginer la situation
vécue par les personnes ou les personnages.
o À côté / devant / en face / à l’intérieur / près de / un peu plus loin / derrière
/ au cœur de / etc.
 Ordre : Les organisateurs textuels qui marquent l’ordre permettent de faire une
progression par ordre de priorité. Ils sont essentiels par exemple dans une procé-
dure, dans des consignes, pour une explication ou une argumentation. Ils peuvent
être employé également dans la description.
o avant tout / d’abord / à première vue / dans un premier temps / bref / en ré-
sumé / pour conclure / etc.
 Suite / transition : D’autres organisateurs, qui assurent la suite ou la transition
entre les parties, peuvent marquer une progression ou les étapes d’un raisonne-
ment. Ils peuvent marquer la continuité des idées, par exemple, du général au par-
ticulier, par comparaison ou mise en parallèle, par causes et effets, par problèmes
et solutions, par opposition. Ils sont particulièrement employés dans la descrip-
tion, les explications et l’argumentation.
o à ce sujet / quant à / sur le plan de / en général / à vrai dire / en fait / d’une
part… d’autre part / dans un autre ordre d’idée / il faut admettre que / etc.

LES MARQUEURS DE RELATION

Les marqueurs de relation servent à faire des liens dans et entre les phrases. Ce sont des
adverbes, des prépositions ou des conjonctions qui, par leur sens, expriment une relation
établie entre deux unités. Par exemple, ils pourraient unir deux groupes ou deux phrases
coordonnées. Ils pourraient aussi permettre d’enchâsser une subordonnée (unir la proposi-
tion subordonnée conjonctive à la proposition principale).
19

À noter que certains peuvent être utilisé dans plusieurs sens ; tout dépend du contexte
dans lequel on l’emploie. D’autres sont autant utilisés comme organisateurs textuels afin
d’indiquer les grandes partie d’un discours que comme marqueurs de relation lorsqu’ils
relient deux phrases ou deux groupes de mots. Voici quelques exemples pour chaque sens
que peuvent prendre ces marqueurs :

 Addition : Un marqueur d’addition permet d’unir des idées qui s’ajoutent les unes
aux autres, dans un même sens. Les groupes de mots ainsi reliés jouent générale-
ment le même rôle (sujet, prédicat, complément, …) Attention, on peut addition-
ner seulement des éléments semblables, il faut s’assurer de les utiliser de manière
appropriée et efficace afin de bien structurer le texte (respect de la syntaxe).
o et / de plus / en outre / ainsi que / de même que / etc.
 But : Un marqueur de but permet d’insérer le but d’une action, d’une parole,
d’une idée, d’un projet, d’une événement… en indiquant l’intention de la per-
sonne par exemple.
o pour / afin de / afin que / dans le but de / pour que / etc.
 Cause / justification : Un marqueur de cause ou de justification vient introduire
une explication de quelque chose (événement, action, réaction, effet, émotion,
etc.)
o parce que / car / en effet / puisque que / à cause de / vu que / en raison de /
étant donné que / etc.
 Choix / restriction : Ce type de marqueurs indique que l’on a un choix à faire,
qu’on est restreint à certaines alternatives précises. Il peut aussi indiquer une alter-
natif qui n’est pas envisageable , qu’on ne doit pas prendre en compte (restric-
tion).
o ou / ou bien / ou encore / soit… soit / sauf / sauf que / sinon / excepté / etc.
 Comparaison : Ce type de marqueurs permet d’établir une comparaison entre
deux éléments ou plus en les mettant en parallèle. C’est très utile pour expliquer
quelque chose ou créer un contraste particulier.
o comme / de même / autant / plus / moins / aussi / plus que / etc.
 Condition : Cela indique qu’il existe une condition pour que l’événement, l’ac-
tion, le sentiment se concrétise. On utilise souvent le verbe au conditionnel dans la
deuxième partie de la phrase et l’imparfait de l’indicatif (ou le présent) dans la
condition elle-même.
o si / à condition de / sinon / pourvu que / etc.
 Conséquence : Ici, on indique les conséquences de quelque chose (événement,
action ou geste, parole, idée, émotion, réaction, etc.)
o ainsi / alors / de sorte que / donc / par conséquent / etc.
 Explication / précision : Cela vient tout simplement ajouter une précision ou une
explication à un élément.
o c’est pourquoi / comme / c’est-à-dire / soit / à savoir / par exemple / ainsi /
autrement dit / surtout / etc.
 Opposition : Un tel type de marqueur permet d’apporter une idée contraire ou une
nuance dans les idées.
o par contre / cependant / malgré / en revanche / tandis que / alors que / tou-
tefois / etc.
20

 Concession : case entraînant un fait contraire à celui attendu, C’est très utile pour
introduire une réfutation par exemple.

o certes ….mais / bien que/ quoique/

 Ordre / succession : Ces marqueurs peuvent assurer la continuité, la progression


des idées.
o d’abord / ensuite / puis / après / enfin / bref / etc.
 Temps : Cela permet de se situer dans le temps, d’assurer la chronologie des évé-
nements, d’indiquer la durée de l’action, etc.
o avant de / après / quand / alors / pendant que / lorsque / au moment où /
dès que / avant que / etc.

* Attention ! Certaines erreurs sont dues à l’emploi de deux marqueurs ou deux organi-
sateurs ou plus dans une même phrase. Souvent, il vaudrait mieux séparer les éléments
en plusieurs phrases indépendantes, isolées. D’autres fois, il faut choisir lequel on retient
parce que les deux expressions veulent dire la même chose, donc on se répète. L’expres-
sion « comme par exemple » est incorrecte et redondante : il faut choisir entre les deux,
soit « comme » soit « par exemple ».
21

Exercices :

1. Définissez le sens correct de l’organisateur utilisé dans la phrase en indi-


quant dans la colonne la lettre qui correspond à la nuance adéquate parmi
celles proposées ci-dessous :

A temps F concession K manière


B lieu G opposition La conséquence
C cause H restriction M but
D hypothèse I addition/extension N comparaison
E condition J moyen
Avant de mourir, il a découvert le secret qu’il cherchait.

Où le gel est trop fort, la végétation est peu abondante.

Bien que le temps lui manquât, il réussit à dégager l’essentiel de ses re-
cherches.

Il se concentre de sorte qu’il réussit.

Les voyages forment la jeunesse sauf qu’ils sont parfois dangereux.

Les végétaux craignent le gel car ils contiennent de l’eau.

Si le vent persiste, il y aura des dégâts.

Au cas où tu te perdrais, téléphone-moi.

Il peint comme un maître italien le faisait à la Renaissance.

Outre sa taille, il possède aussi une grande force morale.


Afin de terminer ses recherches, il a vendu tous ses biens.

Il communique avec ses amis suisses par le biais d’Internet.


Il a diffusé cette nouvelle à la manière de l’Agence Belga.

Sa sœur travaille alors que lui, il s’amuse.

La voiture est encore en panne malgré l’intervention du garagiste.

Tu viens ? Sans quoi je pars sans toi.

Il lit beaucoup, c’est pourquoi il connaît des tas de choses.

Puisque tu le veux, achète-le.

Il lave, repasse, fait la vaisselle, etc.

Puisque je suis arrivé plus tôt, commençons la réunion.

2. Complétez le texte au moyen des organisateurs textuels proposés.

Pour finir, lors, à propos de, en raison de, tout d’abord, aujourd’hui, en haut,
ensuite, là.
……………………………… , ………… de votre excursion à Bruxelles, vous visiterez de
nombreux monuments.
…………………………… , la Grand-Place. …….., ………………… de l’hôtel de ville, vous
apercevrez Saint-Michel terrassant le dragon. …………………... de Saint-Michel, sa-
chez qu’il est le saint patron des Bruxellois.
………………………….., vous vous rendrez dans le quartier du Heysel.
………………………….., vous pourrez admirer l’Atomium, vestige de l’expo 58.
Fermée durant 2 ans …………………………… travaux de rénovation, elle est aujour-
d’hui rouverte au public.
………………………………., vous pourrez vous promener et faire du shopping en
centre-ville.
23

3. Complétez chacune des phrases suivantes à l’aide :


 d’un organisateur qui introduit une explication, un exemple,
 d’un organisateur qui introduit une conséquence,
 d’un organisateur qui introduit une opposition,
 d’un organisateur qui introduit une information qui s’ajoute à la précé-
dente.
Exemple : La voiture de mon voisin est extraordinaire,
En effet, elle est électrique.
C’est pourquoi tout le quartier l’envie.
Mais il faut huit heures pour recharger les batteries.
En outre, elle n’est pas très chère.

A. Les constructeurs de cycles qui ont tablé sur le vélo tout terrain font actuelle-
ment de bonnes affaires.

En effet,
…………………………………………………………………………………

C’est pourquoi,
………………………………………………………………………….

Malgré cela,
…………………………………………………………………………….

De plus,
………………………………………………………………………………….

B. Mon petit frère déteste les épinards.

En effet,
…………………………………………………………………………………

C’est pourquoi,
………………………………………………………………………….
24

Malgré cela,
…………………………………………………………………………….

De plus,
…………………………………………………………………………………

C. La montagne en hiver coûte très cher.

En effet,
…………………………………………………………………………………

C’est pourquoi,
………………………………………………………………………….

Malgré cela,
…………………………………………………………………………….

De plus,
………………………………………………………………………………….

4. Les énoncés suivants sont présentés dans le désordre. En vous aidant des liens sé-
mantiques exprimés par les marqueurs de relation, reconstruisez un texte cohérent.
Vous pouvez, si vous le jugez préférable, regrouper deux énoncés dans une même
phrase.

1. L’une des obligations morales de Loto-Québec devrait être, en effet, de préve-


nir ses usagers de l’extrême dépendance que peut engendrer le jeu et des dangers
qui guettent le joueur compulsif.

2. Cette pub constitue donc une véritable imposture.

3. La récente publicité de Loto-Québec est indigne d’un organisme gouvernemen-


tal.

4. Puisqu’elle berne honteusement son public-cible, les joueurs pathologiques.

5. Bien au contraire, sa plus récente publicité présente aux auditeurs une sé-
quence dramatique où « des millionnaires du jeu » vivent des instants de pur bon-
heur.
6. De plus, probablement pour se déculpabiliser, notre « institution du jeu » ter-
mine son message par un faible (et surtout très bref !) « Misez sur vous ».

25

Vocabulaire
Les mots qui vous sont proposés conviennent pour une ou des phrases. Ils vous sont pro-
posés à l’infinitif ou au masculin – singulier. A vous de les conjuguer ou de les accorder.

SERIE A

réfuter – diffus – digression – circonstancié – glose – loquace – concision – succinct –


circonlocution – oiseux – tendancieux – lapidaire – prolixe – exhaustif – déjuger – didac-
tique.

SERIE B

Les mêmes (série A) et incohérent – inepte – volubilité – lapidaire – disert – concept – ré-
torquer – objectif.

SERIE C

ménager – favoriser – déprécier – déparer – s’immiscer – prédisposer – exiger – requérir


– abstraire – se défaire – se séparer – imbriquer – activer – ménager – se prévaloir de –
s’ingérer – pressentir – improviser – se singulariser.

SERIE D

Découvrez le terme correspondant à la définition

SERIE E et F

circonvenir – méprise – subterfuge – crédibilité – se déjuger – spolier – infléchir – s’im-


proviser – transiger – expédient – exactions – activer – se prévaloir – prétendu – omni-
scient – tronquer – insidieux – contrefaire – stratagème – suborné – succédané – lésé – fa-
vorise – dénaturer – ingérence – ménager – se ménager – réfuter – spécieux – passible –
requérir – délictueux – déprécier – abstraire – faillible – confus – factice.

SERIE G

lucratif – évoquer – désuet – onéreux – successif – consécutif – prématuré – réminiscence


– opulence – lucre – fugace – obérer – sporadique – prébende – anticiper – devancer.

SERIE H
dithyrambique – laxisme – surestimer – se multiplier – se résorber – profusion – abon-
dance – faramineux – fabuler – appauvrir – fatuité – atténuer – suffisance – mirobolant –
pléthore – utopique – velléitaire – dilatoire.

26

SERIE A

1) J’ai sous les yeux un compte rendu bien détaillé de la réunion du 20 mars.

2) François s’est empêtré dans des détours qui n’exprimaient qu’à demi sa pen-
sée et qui ont agacé l’auditoire.

3) D’une formule brève mais brutale et expressive, Marc a résumé la situation.

4) La conversation m’a profondément ennuyé. Elle n’a été faite que de propos
sans intérêt et inutiles.

5) Parlant volontiers et souriant, le jeune champion a répondu aux questions des


journalistes.

6) J’essaie d’entraîner Louis à l’art de dire exactement en peu de mots ce qu’il


veut dire. Mais c’est difficile. Il en dit toujours beaucoup trop ! (il est tou-
jours………)

7) Je serai navré de faire de la peine à Brigitte, mais je ne reviendrai pas sur mes
déclarations. Mes amis ne le comprendraient pas.

8) J’ai établi une liste des ouvrages que vous pouvez lire pour vous documenter
sur la question. Elle n’est pas complète ; vous êtes invités à l’enrichir.

9) Philippe a pris la parole inutilement. Il a fait un long développement qui sor-


tait du sujet et qui a agacé l’assistance.

10) N’utilise pas cette édition. Les commentaires y sont si nombreux que le texte
original n’apparaît pas.

11) L’exposé de Benoît avait un caractère nettement enseignant.

12) Cette émission était orientée vers une finalité politique. Je ne l’ai pas suivie
jusqu’au bout.

13) Je n’ai rien compris à l’intervention de Régis. Son développement a été à ce


point noyé dans les détails et les mots inutiles qu’il en a perdu toute clarté de
bout en bout.

14) Paul m’a fait une réponse réduite à quatre mots.


15) J’ai eu beaucoup de peine à démontrer la fausseté des arguments de mon ad-
versaire. Ils étaient présentés de façon subtil

27

SERIE B

1. Gilles est influençable. Aux premières paroles de Remi, il est revenu sur ses prises de
position antérieures et les a annulées.

2. Il m’a fallu deux heures pour lire le rapport de Benoît. Comme à son habitude, il en a
dit beaucoup trop. (Il a été……) Il ne sait pas se limiter.

3. l’article de Francis est si long et si peu clair qu’il m’a fallu plusieurs lectures pour en
dégager les idées principales.

4.Jean-Marc avait tort. Son argumentation était dépourvue de logique. J’ai fermement dé-
montré que ses arguments étaient faux.

5.Le sermon du prêtre était visiblement inspiré par une idéologie politique. Il y a eu des
réactions.

6. Jacques a perdu son sang-froid. Son compte rendu fut marqué par son appréciation per-
sonnelle des faits, et a déformé parfois la réalité. (Son compte rendu ne fut pas…)

7.Paul a fait des commentaires superficiels et sans importance à propos des peintures de
notre local. La réunion s’est prolongée inutilement.

8.L’article de Gisèle est purement écrit à des fins enseignant. Il n’a nulle visée politique.

9.Son raisonnement est idiot. Je n’ai pas la patience de discuter avec lui.

10.D’une formule brutale, brève mais expressive, Georges a contré son adversaire.

11.Anne nous a fait un compte rendu bien détaillé du congrès de Toulouse.

12.Il a dit avec les seuls mots qui convenaient mais d’une façon très claire ce que nous
pensions du stage. (IL a dit avec … )

13.Tu m’avais décrit Jean-Michel comme un personnage taciturne or il a parlé volontiers


et aimablement pendant tout le repas. (Or il s’est montré……. pendant le repas).

14.Jeannine a évoqué l’incident en parlant abondamment et très vite ( avec …. )

15.Au lieu de présenter clairement le problème, Pierre s’est empêtré dans des détours qui
tournaient autour du sujet sans oser l’aborder nettement. Il n’a pas été convaincant.
16.C’est un esprit très réaliste. Le monde des idées, des abstractions lui est étranger. Il ne
théorise jamais.

17.Jean-François arguait que la ceinture de sécurité évite l’éjection et Philippe répondait à


cet argument qu’elle fait des carbonisés.
28
SERIE C

1.La marche à pied fait du bien à la digestion.

2.Le texte est astucieux et vivant. Malheureusement, deux lourdes fautes de syntaxe al-
tèrent sa beauté.

3.La proximité bruyante de l’autoroute enlève de sa valeur à cette habitation.

4.Marc est un incorrigible original. Par sa tenue vestimentaire, son comportement, ses dé-
clarations, il faut toujours qu’il fasse autrement que les autres.

5.Nous n’accepterons pas qu’un pays étranger mette le nez dans nos affaires.

6.Le principal témoin de l’affaire ne dira rien. Il va mettre en avant l’immunité diploma-
tique.

7.Les enfants vietnamiens amené en occident doivent faire l’objet d’une surveillance mé-
dicale attentive. Le changement de climat et la sous-alimentation dont ils ont souvent été
victimes, font qu’ils attrapent facilement la tuberculose.

8.Le maniement de cet engin ne peut être confié au premier venu. Sa sensibilité fait qu’il
faut nécessairement beaucoup de doigté.

9.Va doucement avec la sensibilité de Françoise. Elle est en période dépressive. Un rien
la bouleverse. Il faut la …….

10.Mes amis ont porté sur Roland des appréciations convergentes. J’avoue qu’elles m’ont
influencé au moment de la décision. Je ne suis pas parvenu à m’en évader.

11.Les ruches de Louis devenaient gênantes pour ses voisins. Il a dû s’en débarrasser.

12.Tes intérêts et ceux de Jacques sont étroitement mis les uns dans les autres. Il vous
faut adopter une position commune.

13.Ne peux-tu intervenir à la préfecture pour faire aller plus vite l’aboutissement de ma
démarche ?

14.Mon fils m’a ramené quelques camarades à dîner. J’ai dû réaliser un repas sans avoir
eu le temps de le préparer.
15.Je crois savoir qu’on a fait des avances à Régis pour le poste de sous-directeur. (Que
Régis a été…)

16.Peux-tu nous trouver une entrevue entre deux rendez-vous ?

29
SERIE D

Verbe : rendre moins beau, nuire à la qualité esthétique de quelque chose.

Adjectif : se dit d’une personne qui parle ou écrit trop abondamment par rapport à ce
qu’elle exprime.

1.Verbe : démontrer la fausseté de ce qu’un autre a affirmé ; prouver que ses arguments
sont faux.

2.Verbe : traiter quelqu’un ou quelque chose de façon à l’avantager.

3.Verbe : mettre quelqu’un par avance dans certaines dispositions.

4.Verbe : revenir sur son jugement, sur sa décision, changer d’opinion.

5.Adjectif : se dit d’une formule composée d’un minimum de mots, d’une concision bru-
tale et expressive.

6.Adjectif : Se dit d’une personne qui parle avec facilité et agrément, souvent parce
qu’elle possède bien son sujet et a plaisir à en parler.

7.Adjectif : qui ne sert à rien à cause de son caractère superficiel. (se dit surtout de pro-
pos, de commentaire, de conversation)

8.Adjectif : qui est d’une grande bêtise.

9.Nom : développement étranger au sujet d’un discours, d’un compte rendu, d’une
conversation.

10.Verbe : ôter à une chose de sa valeur, ou rabaisser le mérite, la valeur de quelqu’un.

11.Adjectif : se dit de ce qui est répandu en tous sens ; ou de ce qui manque de netteté, de
concentration ; de ce qui est trop abondant en mots.

12.Adjectif : se dit d’un exposé, d’un rapport, etc., qui détaille les circonstances.

13.Adjectif : se dit de ce qui exprime un enseignement.


30
SERIE E

1.On a fait appel à des dactylos de « Manpower » pour pallier l’absence des employées
malades. C’est un procédé qui nous tire momentanément d’affaire mais qui n’est pas sé-
rieux et qui ne satisfait personne. L’ampleur de notre institution nécessite, en effet, que
nous formions notre propre personnel intérimaire.

2.J’ai tapoté familièrement l’épaule d’un passant, pensant qu’il était Jacques. Quand j’ai
réalisé l’erreur que j’avais faite sur cette personne. J’étais bien confuse. (Quand j’ai réali-
sé ma ……)

3.On a enlevé à ma déclaration toute une partie essentielle. Je vais protester auprès du
journal. (On a …ma déclaration.)

4.Ma jeune nièce essaie de m’amadouer habilement pour que j’intervienne en faveur de
son projet. Mais ce dernier manque de netteté (est…). Je ne le soutiendrai pas.

5.Il a profité de la crise du logement et du désarroi de ce jeune ménage pour se livrer à


des abus consistant à exiger de ces locataires beaucoup plus qu’ils ne lui devaient.

6.Pour pénétrer chez moi, ce représentant s’est servi d’un petit scénario qui était une
ruse : il a déclaré faire une enquête pour le compte de la préfecture.

7.Méfie-toi des produits de remplacement qui imitent les caractéristiques des produits
d’origine. Qu’il s’agisse de sucre, de café ou de chocolat, ces articles sont toujours des
composés chimiques dont les effets sur l’organisme sont mal connus.

8.Paul est trop revenu sur ses opinions antérieures. Les gens n’ont plus confiance en lui.
Ses déclarations manquent à présent d’un caractère de vérité.

9.Il a usé de raisonnements qui avaient l’air cohérents et honnêtes mais qui ne reposaient,
en fait, sur rien de sérieux pour nous convaincre. Mais Paul les a refusés en démontrant
leur fausseté.

10.En prenant cette décision en l’absence de Michèle, nous la dépossédons de force des
avantages qu’elle a acquis.

11.Tu as complètement changé le sens de mes propos.

12.Je n’ai pas le don d’ubiquité et je ne sais pas tout (je ne suis pas …). Je suis exposé à
l’erreur comme tout le monde. (Je suis …)
13.Son histoire est peu croyable. La conversation qu’il affirme avoir eue avec le Premier
ministre sonne faux. (Sa … conversation avec le Premier ministre.)

31

SERIE F

1.Méfie-toi de Bernard. C’est un personnage qui, sans qu’il y paraisse, par des questions
ou des remarques habiles, t’amène où il le veut et souvent dans un piège.

2.Nous avons réalisé une soupente fausse dans cette chambre afin de lui donner un air ro-
mantique.

3.Il a imité la signature de ses parents sur un chèque bancaire. C’est une action qui est un
délit. Il est susceptible d’avoir deux mois de prison.

4.On a graissé la patte du chef de travaux pour qu’il propose le nom de cet entrepreneur.

5.Dans cette affaire, j’ai été victime car mes intérêts ont subi un injuste préjudice.

6.Paul a établi tout un calendrier de rencontres entre les différentes Instances de la Mai-
son. Cela va aider les liaisons entre les services à se développer et à se passer bien.

7.Il change le cours de sa politique vers des solutions de conciliation. Il va certainement


mettre de l’eau dans son vin en ce qui concerne les horaires.

8.On ne devient pas sans préparation, mécanicien automobile. Il y a des connaissances de


base et toute une pratique en garage qu’il faut avoir. (On ne ….. pas mécanicien.)

9.Tâche de nous trouver une possibilité d’avoir une entrevue avec Michel.

10.Toute tentative pour s’introduire dans nos affaires sera dénoncée et refusée.

11.Jean doit veiller à ne pas trop se fatiguer après cette mauvaise grippe.

12.Cet appareil est tellement sensible que son réglage demande nécessairement du doigté.

13.Un début d’incendie s’est déclaré chez moi la semaine dernière. Il a été rapidement
maîtrisé mais mon mobilier a quand même souffert. L’un de mes fauteuils, en particulier,
est inutilisable. Cela me désole car mon salon a désormais perdu de sa valeur. (Est désor-
mais …)

14.Les prédictions pessimistes de Louis freinent mon ardeur. Je voudrais n’en pas tenir
compte, mais je ne peux m’en évader.

15.Il peut bien mettre en avant ses titres, il ne m’impressionne pas.


16.Notre projet piétine dans sa phase de préparation. Il faut absolument que nous fassions
aller plus vite le cours des choses.

32
SERIE G
1.Il a rappelé à voix haute des souvenirs d’enfance qui nous sont communs. Cela m’a
émue.

2.L’imparfait du subjonctif et le 2è passé du conditionnel me semblent des temps démo-


dés, qui disparaissent de l’usage.

3.Le témoignage de Jacques ne fera pas avancer l’enquête. Les circonstances de l‘acci-
dent lui échappent complètement. Il n’en a que des souvenirs vagues.

4.L’intervention de Paul a été faite trop tôt.

5.Les propriétaires de cette maison de retraite sont fermés à toutes considération hu-
maine. Seule l’envie de gagner beaucoup d’argent par n’importe quel moyen les anime.
(Seul, le goût … les anime.)

6.L’extraction du pétrole représente un véritable pactole pour le Koweït. Dans ce pays,


les habitants ne paient pas d’impôt et vivent dans une grande richesse.

7.Je voulais lui téléphoner la nouvelle mais Bernard a fait cela avant moi.

8.Ne réalise pas, avant la date, les choses que nous avions prévues à notre programme. Ce
serait malencontreux. (N’…… pas sur notre programme).

9.Ce chef de service a été démasqué. Il accordait un dépannage prioritaire à certains


clients qui lui donnaient de l’argent. Il percevait ainsi de véritables revenus en marge de
son salaire.

10.Il a décidé d’acheter un appartement. Les modalités de paiement seront très élevées. Je
crains que cela n’accable son budget d’une charge trop lourde.

11.Jusqu’ici, les mouvements de revendications des laborantins se sont produits isolé-


ment et de temps en temps. (Jusqu’ici, les mouvements ont été…) . Mais la situation est
en train de changer.

12.Les bonnes résolutions d’Yves ont été de courte durée. Il est retombé dans son apathie.

13.Il a eu deux lapsus à la suite l’un de l’autre.

14.Les dégâts qui sont la conséquence de cet accident sont considérables. La devanture de
la boucherie a été complétement défoncée.
15.Jean s’est acheté une chaîne Hi-Fi. C’est un achat très coûteux, il faut à présent qu’il
soit raisonnable et économise.
16.Ce travail est intéressant. Il n’a qu’un inconvénient, c’est qu’il ne rapporte pas grand
argent. Un père de famille ne saurait s’en satisfaire. (Il n’a qu’un inconvénient, c’est qu’il
est peu…)
33

SERIE H

1.Les conditions de l’épreuve ont été définitivement arrêtées. Aucune interprétation trop
large du règlement ne sera tolérée.

2.Les incidents deviennent de plus en plus nombreux à la frontière.

3.Comme il n’avait pas encore pris de décision, il m’a fait une réponse destinée à gagner
du temps.

4.Le pus disparaît peu à peu. La blessure va se cicatriser.

5.On dit que la télévision diminue la qualité des conversations familiales. C’est un point
de vue contestable.

6.Pour diminuer le choc que nous cause l’annonce de son départ. Georges a promis de
passer Noël avec nous.

7.Il a parlé de sa situation en faisant étalage des avantages qu’elle comporte et en affi-
chant la bonne opinion qu’il a de lui. Cela fut déplaisant. (Il a parlé de sa situation avec
….)

8.Elle conçoit toujours des projets trop beaux pour être réalisables mais elle en reste inva-
riablement au stade de l’intention. Il est dans son naturel, de toute façon, d’être incapable
de réaliser ce qu’elle conçoit. (Il est dans son naturel d’être …)

9.Actuellement, il y a trop de maîtres auxiliaires dans l’Éducation Nationale.

10.Il prétend avoir vu des O.V.N.I., il croit à l’arrivée imminente des extra-terrestres. Il
bâtit là tout un monde imaginaire et peu vraisemblable. (Il …)

11.La plupart des tableaux de Picasso seront vendus prochainement. Il paraît que la vente
atteindra des sommes tout à fait extraordinaires.

12.Dans ce magasin, à l’approche de Noël, il y a une immense quantité de lumière ; à ce


point que c’en est presque excessif. (Il y a une …. de lumière.)

13.Le buffet de leur soirée de mariage était charmant. Il y avait du pain paysan, de la fine
charcuterie et du vin du pays en grande quantité.
14.Il a fait une évocation, excessivement élogieuse, de cette maison de vacances. Cela
m’a agacé.

15.Il a manqué cet examen pour s’être cru meilleur qu’il n’était. Il s’est insuffisamment
préparé.
34
Les principes de lisibilité

Allégez vos phrases


Plus une phrase est courte, fluide, mieux elle est perçue par son lecteur. Les phrases les
plus fréquemment employées dans les écrits professionnels dépassent rarement deux ou
trois lignes. Or, il n’est pas toujours aisé de construire spontanément des phrases courtes,
les «qui» et les «que» s’enchaînant malgré nous.
L’impression de lourdeur provient surtout de l’emploi abusif des pronoms relatifs et des
conjonctions.
Quelques subordonnées, introduites par des pronoms ou des conjonctions particulière-
ment lourdes, seront donc à éviter.
Afin de vous faciliter cette tâche, une partie de ce chapitre traitera de la suppression des
subordonnées relatives tandis que, dans la seconde partie, seront envisagés les différents
moyens susceptibles de supprimer ou d’alléger les autres subordonnées.
Les lourdeurs liées à l’emploi des pronoms relatifs
Quels sont les pronoms relatifs ?
Évitez le pronom quand un adjectif Ces modalités de paiement pré-
suffit sentent des avantages qui sont recon-
nus par l’ensemble de nos clients.

Ces modalités de paiement pré-
sentent des avantages reconnus par
l’ensemble de nos clients.

Évitez le pronom relatif à l’aide d’une Cet employé qui est un ancien élève
apposition (phrase entre virgules) d’une école de commerce a demandé
à participer à la réorganisation du ser-
vice commercial.

Cet employé, ancien élève d’une
école de commerce, a demandé à
participer à la réorganisation du ser-
vice commercial.

Évitez le pronom relatif à l’aide d’un Les démarches qu’il a effectuées n’ont
adjectif possessif pas eu un rôle déterminant lors de
l’instruction de l’affaire.

Ses démarches n’ont pas eu un rôle
déterminant lors de l’instruction de
l’affaire

35
Attention
Ce remplacement modifie parfois le sens de la phrase.
Toutefois, ne cherchez pas à éliminer les pronoms relatifs trop systématiquement. En ef-
fet, dans de nombreux cas, le pronom relatif ne peut être supprimé :
Vous nous renverrez, à nos frais, toutes les machines que vous voudrez bien nous
confier pour cette révision.
Le pronom relatif permet de rendre même la phrase beaucoup plus précise :
Il s’agit de sommes qu’il a perçues illégalement.
Le pronom relatif désigne le responsable de l’action. Grâce au pronom relatif le coupable
est, dans ce cas, nettement désigné. La phrase serait moins forte si nous écrivions :
Il s’agit de sommes perçues illégalement. (Le coupable n’est ici pas désigné).
Le pronom relatif éloigné de son antécédent amène une ambiguïté. Quand vous souhaitez
tout de même le conserver, l’éloignement du pronom relatif et de l’antécédent peut obs-
curcir le sens de votre phrase.
Je vous envoie ces articles de la part de M. Durand que vous ne connaissez pas.
La phrase n’est pas claire : est-ce les articles ou M. Durand que vous ne connaissez pas?
Il aurait mieux valu écrire :
Je vous envoie, de la part de M. Durand, ces articles que vous ne connaissez pas.
Dans certains cas, il est possible de remplacer les pronoms « qui » ou « que » par le pro-
nom « lequel » qui offre l’avantage de marquer le genre (masculin ou féminin) et le
nombre (singulier ou pluriel) et permet d’éviter l’équivoque :
Il rencontra la fille du directeur qui avait participé au projet.
Est-ce la fille ou le père qui a participé au projet ?
L’équivoque est évitée en écrivant :
Il rencontra la fille du directeur, laquelle avait participé au projet.
Cependant, il existe, bien sûr, des cas où le pronom relatif peut être éloigné de son anté-
cédent car le sens du texte est sans ambiguïté :
Nous vous confirmons les termes de notre accord du 18 septembre dernier qui marquera,
nous l’espérons, le début d’une longue collaboration.
La confusion due à l’écart excessif entre le pronom relatif et son antécédent tient à une
tendance fréquente à suivre son idée, sans tenir compte du lecteur.

Les lourdeurs liées à la répétition des conjonctions

Principales conjonctions
Les conjonctions sont très nombreuses, en voici quelques-unes :

Quoique De manière que Étant donné que


Parce que Malgré que Puisque
Bien que Dès que Attendu que
Lorsque Alors que Tandis que
Pendant que Afin que Pour que, etc.

36

Remarque
Bien que l’on trouve « malgré que » sous la plume d’écrivains, cette locution suscite
nombre de discussions opposant grammairiens et auteurs. Il vaut donc mieux l’éviter. On
ne peut l’employer qu’avec le verbe avoir et dans les expressions malgré que j’en aie,
malgré qu’il en ait...Que, précédé d’un antécédent est un pronom relatif ; sans antécé-
dent, c’est une conjonction.

Comment éliminer les conjonctions ?


1.Transformez la proposition subor- Il ne peut vous rendre visite à cette
donnée en proposition juxtaposée à date parce qu’il sera en mission.
l’aide de deux points (vous exprimez 
alors un rapport de cause) Il ne peut vous rendre visite à cette
date :il sera en mission.

2.Remplacez la proposition subordon- Nous ne pouvons admettre qu’il ait


née par un nom échoué à cet examen.

Nous ne pouvons admettre son échec
à cet examen

3.Remplacez la proposition subordon- Nous réussirons à mener à bien cette


née par un verbe à l’infinitif entreprise sans que nous vous em-
pruntions de l’argent.

Nous réussirons à mener à bien cette
entreprise sans vous emprunter de
l’argent.

A retenir
Pensez à ces moyens chaque fois que les conjonctions s’accumulent dans la même phrase
ou lorsque vous en rencontrez un trop grand nombre dans l’ensemble du texte.
Cependant, comme pour les subordonnées relatives, dans certains cas, vous ne pourrez
pas supprimer la conjonction. Cette suppression changerait le sens de la phrase ou intro-
duirait une maladresse d’expression.

37

Quelques cas faciles d’allégement de la phrase

Évitez les participes présents ou les gérondifs (participes présents précédés de « en ») en


trop grand nombre, surtout en tête de phrase. Les participes présents, surtout multipliés,
donnent au style une lourdeur d’ensemble. Évitez-les donc le plus souvent possible.

1.Employez à la place du participe Un malentendu s’étant produit au su-


présent le même verbe mais conjugué jet de ce règlement, nous vous accor-
dons, en conséquence, un délai sup-
plémentaire.

Un malentendu s’est produit au sujet
de ce règlement. Nous vous accor-
dons, en conséquence, un délai sup-
plémentaire.

2.Employez à la place du participe Il le contredit ne comprenant pas vrai-


présent ment ses arguments.
’infinitif du même verbe 
Il le contredit sans comprendre ses ar-
guments

3.Employez à la place du participe Nous désirons que vous vous munis-


présent le participe passé d’un verbe siez d’un document portant votre si-
de signification voisine gnature.

Nous désirons que vous vous munis-
siez d’un document revêtu de votre si-
gnature.

4.Employez à la place du participe Son avocat, présentant des preuves,


présent une expression de même a prouvé la fausseté des accusations
sens portées contre lui.

Son avocat, preuves en main, a prou-
vé la fausseté des accusations por-
tées contre lui.

5.Substituez ayant + participe passé Ayant appris vos difficultés actuelles,


(ayant accepté) par un participe passé nous acceptons de vous accorder un
de sens voisin délai de paiement.

Informés de vos difficultés actuelles,
nous acceptons de vous accorder un
délai de paiement.

6.Mettez le complément en tête de Ayant atteint son objectif, il a accepté


phrase. de nous parler de son nouveau projet.

Son objectif atteint, il a accepté de
nous parler de son nouveau projet
7.Évitez « ce qui » très employés à Ce qui nous semble intéressant dans
l’oral. ce marché est la possibilité, enfin of-
Remplacez-les par un nom ferte, de nous diversifier.

L’aspect intéressant de ce marché est
la possibilité, enfin offerte, de nous di-
versifier.
Ce que je crains ne se réalisera peut-
être pas.

Mes craintes ne se réaliseront peut-
être pas.

8.Évitez les «si » dans les lettres. Il Si nous ne recevons pas de nouvelles
est d’usage de remplacer une phrase de votre part, nous...
commençant par «si» par une expres- 
sion équivalente plus courte Sans nouvelles de votre part, nous...
Si nous ne recevons pas votre paie-
ment avant le 10 janvier, nous...

Faute de paiement avant le 10 janvier,
nous..
39
EXERCICE 1

Allégez les phrases suivantes en utilisant les moyens proposés dans


ce chapitre.

1) Cet objectif qui est primordial pour notre entreprise doit être réalisé en 5 ans.

…………………………………………………………………………………………
………….

2) Les solutions qu’il a trouvées sont l’aboutissement de longues recherches.

…………………………………………………………………………………………
………….

3) Il semble qu’il est impossible de sélectionner les marchandises qui doivent être en-
voyées à l’étranger.

…………………………………………………………………………………………
………….

4) Ce qu’il oubliera, dans ce cas précis, ne sera pas grave.

…………………………………………………………………………………………
………….

5) Nous ne l’avons pas pris au sérieux jusqu’à ce qu’il réussît son examen.

…………………………………………………………………………………………
………….

6) Nous ne voulons pas envisager l’application de ce projet parce que son coût finan-
cier est trop élevé.
…………………………………………………………………………………………
………….

7) Ils choisissent d’intervenir dans cette affaire afin que leurs clients se montrent sa-
tisfaits.

…………………………………………………………………………………………
………….

40

8) Cette collaboration, qui nous a beaucoup apporté, nous a semblé un élément capital
dans la réussite de ce projet.

…………………………………………………………………………………………
………….

9) Nous vous rendons responsable du dommage qu’a causé à notre client ce retard.

…………………………………………………………………………………………
………….

10) Ces critiques qui sont pertinentes ne peuvent pas changer le cours de mon travail.

…………………………………………………………………………………………
………….

11) À notre vif regret, nous ne pouvons vous donner d’informations précises sur cette
entreprise qui n’existe que depuis peu de temps.

…………………………………………………………………………………………
………….

12) Les craintes qu’il a formulées n’étaient pas fondées.

…………………………………………………………………………………………
………….

13) Cette machine qui a toujours été peu entretenue est actuellement en panne.

…………………………………………………………………………………………
………….

14) Nous attirons votre attention sur le fait qu’il est nécessaire de très bien préparer ce
stage.
…………………………………………………………………………………………
………….

15) Ce client offre des garanties qui sont excellentes.

…………………………………………………………………………………………
………….

16) Cet événement qui est la cause du changement politique de cette époque n’a pu
être oublié par les contemporains.

…………………………………………………………………………………………

41

17) Les critiques qu’il a faites ne sont pas justifiées.

…………………………………………………………………………………………
………….

18) Les hommes de loi ont évoqué cette affaire au cours de la réunion qui était alors
très avancée.

…………………………………………………………………………………………
………….

19) Il ne pouvait vous rencontrer à cette époque puisqu’il est de 20 ans votre cadet.

…………………………………………………………………………………………
………….

20) Nous attendrons qu’il revienne de son voyage pour lui poser cette question.

…………………………………………………………………………………………
………….

21) Toutes les dispositions sont prises pour que nous envoyions ces articles à la date
prévue.

…………………………………………………………………………………………
………….

22) Les personnes qui sont actuellement reçues par le directeur feront prochainement
partie du personnel.

…………………………………………………………………………………………
………….
23) Ce fait, qui est la preuve d’un changement de stratégie publicitaire de leur part,
nous étonne beaucoup.

…………………………………………………………………………………………
………….

24) Les recherches qu’il a menées ne l’ont pas conduit à des découvertes extraordi-
naires.

………………………………………………………………………………………

42

25) Les matières premières qui sont indispensables nous parviendront sous peu.

…………………………………………………………………………………………
………….

26) Cette société qui est le leader du marché a obtenu cette année des résultats très
peu concluants.

…………………………………………………………………………………………
………….

27) Je ne me suis pas rendu à l’étranger comme prévu parce que j’avais renoncé à ce
marché.

…………………………………………………………………………………………
………….

28) Vous nous remettrez ce projet avant qu’il ne soit nommé à ce poste.

…………………………………………………………………………………………
………….

29) Nous attachons une importance primordiale à ce que notre clientèle soit satisfaite.

…………………………………………………………………………………………
………….

30) Devant partir en mission, je ne pourrai vous soutenir au cours de cette affaire.

…………………………………………………………………………………………
………….
31) Nous estimons que nous portons la responsabilité d’une telle erreur.

…………………………………………………………………………………………
………….

32) La manipulation de ce matériel provoque des pertes de temps qui sont préjudi-
ciables à notre rendement.

…………………………………………………………………………………………
………….

43

33) Ces chaises qui sont effectivement inadaptées à nos besoins vous seront retour-
nées dans les plus brefs délais.

…………………………………………………………………………………………
………….

34) Les déboires qu’il a connus ont affecté très profondément sa personnalité.

…………………………………………………………………………………………
………….

35) Cette affaire provoque un malaise chez notre client qui est pénible à affronter.

…………………………………………………………………………………………
………….

36) Il ne l’a pas vu, bien qu’il fût vigilant.

…………………………………………………………………………………………
………….

37) La solution serait que l’on installe une nouvelle machine à la place de l’ancienne.

…………………………………………………………………………………………
………….

38) La réparation qui a été faite a nécessité 10 minutes de travail.

…………………………………………………………………………………………
………….

39) Des personnes s’étant présentées, il a accepté de les rencontrer.


…………………………………………………………………………………………
………….

40) Je souhaite que vous soyez convaincu de ma bonne foi dans cette affaire.

…………………………………………………………………………………………
………….

41) Nous oublierons volontiers que ses raisonnements antérieurs présentaient des fai-
blesses.

…………………………………………………………………………………………
………….

44

42) Nous passons une commande qui est importante, car vos conditions de paiement
nous ont paru intéressantes.

…………………………………………………………………………………………
………….

43) Il s’agit de plusieurs voleurs arrêtés par les gendarmes qui avaient déjà des me-
nottes.

…………………………………………………………………………………………
………….

44) Nous ne sommes pas en mesure de vous fournir cet article étant donné qu’il n’est
actuellement plus fabriqué.

…………………………………………………………………………………………
………….

45) Ayant admis votre point de vue, il n’a pu ensuite revenir sur son vote.

…………………………………………………………………………………………
………….

46) Ces articles, offrant des imperfections, nous ont été retournés.

…………………………………………………………………………………………
………….

47) Cette modification d’échéance nous surprend, puisque nos accords prévoient un
règlement par traite acceptée à 30 jours fin de mois.

…………………………………………………………………………………………
………….
48) Afin de vous être agréables, nous demandons à l’usine s’il est encore possible
d’annuler les articles qui ne seraient pas encore en production et faisons tout notre
possible dans ce sens, en comptant sur vous pour accepter cependant toute marchan-
dise qui ne serait pas passée en annulation.

…………………………………………………………………………………………
………….

49) Il s’agit d’une démarche qui est indispensable pour le devenir de l’entreprise.

…………………………………………………………………………………………
………….

45

EXERCICE 2
Améliorez la qualité de cette lettre.

Monsieur,
Nous sommes particulièrement sensibles à la confiance que vous nous témoignez au
travers du courant d’affaires que nous développons avec votre société dans un esprit
de collaboration technique et commerciale auquel nous souhaitons apporter tous nos
soins.
C’est la raison pour laquelle nous souhaiterions attirer votre attention sur les condi-
tions de fonctionnement de nos services de production.
En effet, depuis un an environ, nous avons constaté un accroissement important du
nombre d’ordres, qui s’accompagne d’une augmentation des quantités unitaires à li-
vrer dans des délais très courts. Ce changement se répercute directement non seule-
ment sur les coûts de production, mais également sur les délais de mise à disposition
de vos ordres. Nous voudrions donc par la présente vous confirmer les deux points qui
suivent :
1.les délais moyens d’exécution de vos commandes sont actuellement de 4 semaines
minimum pour des produits de consommation régulière qui peuvent atteindre 6 à 8 se-
maines pour des produits spéciaux ;
2.les frais d’expédition étant également fonction des quantités unitaires commandées,
nous serons conduits à les facturer pour toutes livraisons unitaires inférieures à 100
articles.
En conséquence, nous vous invitons à tenir compte de ces deux points, en vous effor-
çant de grouper vos ordres dans la mesure du possible. Nous sommes persuadés de
votre compréhension et vous en remercions par avance.
Veuillez agréer, Monsieur, nos sentiments les meilleurs.

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………
46

Le résumé : exercices
Comment écrire un résumé ?
Etape 1 : trouver les informations importantes dans un texte (et les souligner).
Etape 2 : les séparer des informations secondaires (les exemples, les répétitions, …)
Etape 3 : éventuellement (seulement si c’est nécessaire), regrouper les informations qui traitent
d’un même thème, afin de les rassembler, les généraliser.
Etape 4 : reconstruire un texte cohérent et original, c'est-à-dire sans reprendre les termes du
texte de départ.
Etape 5 : vérifier que le texte d’arrivée appartient à la même catégorie que le texte de départ
(texte narratif, argumentatif, explicatif…)

Etape 1 : exercices

1. a) Lis le texte suivant et détermine les cinq caractéristiques principales de ce pro-


duit.

« Un tiroir spécial pour les couverts… Une certaine idée de la perfection. C’est connu, Miele
est en avance. Prenez cette idée de mettre un tiroir supérieur pour les couverts dans un lave-
vaisselle. Pour l’inventer, il fallait recalculer toute l’utilisation de l’espace. Et trouver une fa-
çon intelligente de ranger plus. Plus aisément.
Autre idée exclusive : trois bras d’aspersion – et non deux comme d’habitude – lavent à la per-
fection. Ils savent se faire doux pour vos verres et vigoureux pour vos poêles et casseroles.
Et le turbo-séchage est si rapide qu’aucune trace ne vient ternir l’éclat de votre vaisselle.
Miele vous offre plus de place en utilisant moins d’eau et d’électricité. Décidément, le G595
SC a tout pour faire du bruit. Même s’il est le plus silencieux des lave-vaisselle.
Miele
La tranquillité pour très longtemps. »
- Caractéristique 1 :
- Caractéristique 2 :
- Caractéristique 3 :
- Caractéristique 4 :
- Caractéristique 5 :

b) Souligne dans le texte les phrases importantes, qui parlent de ces cinq caractéristiques.

c) Trouve un titre qui résume ces cinq caractéristiques, tout en faisant la publicité de Miele. 

……………………………………………………………………………………………………

47
2. Trouve un titre d’une seule phrase pour résumer ce fait divers.

« Tout aussi traditionnels que les embrassades sous le gui, les accidents mortels de la Saint-
Sylvestre fêtée avec trop d’exubérance à Manille et en Italie ont été trop nombreux. En Italie,
ce sont les pétards et les feux d’artifice tirés dans la rue qui furent à l’origine de plusieurs
drames dont l’un a vu la mort d’un enfant de 11 ans, brûlé par l’explosion d’une fusée. A Ma-
nille, dans les Philippines, onze personnes au moins ont été tuées par des explosions de pé-
tards. »

 Ton titre :
………………………………………………………………………………………...

Etape 2 : exercices

1. Lis ce texte, puis sépare dans le tableau chaque idée présentée et l’exemple qui lui
correspond.

Les bulletins météo


« Depuis l’apparition des présentateurs spécialisés, la place accordée aux dernières

nouvelles du climat s’est accrue considérablement. C’est Antenne 2 qui, en ce do-

maine, affiche le plus beau score : huit bulletins quotidiens en 1986 contre trois hebdo-

madaires il y a six ans ! Désormais, le déroulement du journal télévisé est ponctué par

l’entrée en scène de deux « stars ». Le ou les présentateurs, qui conservent toujours le

premier rôle, et celui ou celle qui vous indiquera si cela vaut vraiment la peine de par-

tir en week-end. La magie du petit écran offre un surcroît de popularité aux journa-
listes « de plateau », ceux dont le visage apparaît quotidiennement. Or un même jour-

naliste météo présente plusieurs bulletins dans une seule journée.

Un bon présentateur de journaux se déplace, autant que possible, avec son spécialiste

des alternances d’éclaircies et de passages nuageux. Ainsi le 8 août, à l’occasion du

deux centième anniversaire de la première ascension du Mont Blanc, Claude Sérillon

était-il installé avec Laurent Boussié sur les pentes de la plus haute montagne de

France pour présenter en direct le « 20 heures » sur Antenne 2. »

48

(C. Vilain, Le Monde, 17


août 1986).

Idée présentée par le texte Exemple

Idée présentée par le texte Exemple

Etape 3 : exercices

Résume ces descriptions en une seule phrase.


a) Pierre décrocha lentement le combiné, porta l’écouteur à son oreille gauche, attendit la to-
nalité, dès que celle-ci eut retenti, de son index droit, à la fois tendu et souple, il fit sept fois
tourner le cadran, minutieusement, comme s’il accomplissait un travail délicat…

…………………………………………………………………………………………………
………
b) « M. Craik prit dans sa paume toutes les pièces du tiroir caisse et les étala sur le comptoir.
Il déchira une bande de papier du rouleau et leva la main pour prendre son crayon. Puis il
se pencha sur le comptoir et entreprit d’additionner les recettes de la journée. » (J. Fante)

…………………………………………………………………………………………………
………

c) « Dans le train vers Paris, au rythme des secousses infligées par les roues, les images des
jours écoulés me revenaient à l’esprit (…) La douane de mer à Venise, qui s ‘encadrait si
bien entre les deux colonnes de la Piazzetta, le château de l’œuf à Naples, les Faraglioni de
Capri, le Capitole de Rome, le Ponte Vecchio à Florence, (…) Je fermais les yeux. » (J.
d’Ormesson).

…………………………………………………………………………………………………
………
49
d) « Les écuelles avaient été posées sur la table de la cuisine, à côté des fourchettes et des
cuillereks en fer. Une odeur de soupe à la graisse de porc traînait dans la maison. » (C. Le-
monnier).

…………………………………………………………………………………………………
………

e) « Elle n’était pas habillée comme les autres juives du bourg que l’on reconnaissait à leurs
longues tuniques noires et à leurs fichus blancs. Baïla portait une tenue très colorée de pay-
sanne, mais son linge était immaculé et fraîchement empesé. Autre bizarrerie, ses cheveux
bruns tressés en grandes nattes débordaient d’un petit foulard de soie noué sous le men-
ton. » (S. Lentz).

…………………………………………………………………………………………………
………

Etape 4 : exercices

Quels sont les trois idées principales de ce texte ? Résume-les en utilisant tes propres
mots.

Les stars de l’écran sur les planches


« La rentrée théâtrale à Paris est placée sous le signe des stars. De Jean-Paul Belmon-
do à Michel Serrault, de Jeanne Moreau à Nathalie Baye, les locomotives réputées de
l’écran se bousculent sur les planches. Rien d’étonnant à cela. La crise du cinéma,
crise des auteurs, crise financière, précipite au théâtre comédiens et comédiennes, qui
l’avaient un peu oublié ou même jamais fréquenté. Les femmes trouvent là des rôles
qu’aucun producteur ou distributeur n’ose plus leur offrir tant la machine cinématogra-
phique est frappée de misogynie. Les hommes de plus de trente ans sont désormais des
personnages non gratae sur le grand écran. Celui-ci veut et exige des jeunes pour satis-
faire les appétits des quinze-vingt-cinq ans, qui forment le gros des rangs de ses spec-
tateurs. »
(C. Godard, O. Schmitt, Le Monde, 14 août 1986)
 1e idée :
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………

 2e idée :
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
50
 3e idée :
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………
51
Les pléonasmes

Qu’est-ce que c’est qu’un pléonasme ?

C’est une erreur qui consiste à exprimer deux fois la même idée sans s’en rendre compte.
Lisez la phrase qui suit. Quels mots ou parties de mot expriment la même idée ?

Il faut reconstruire encore notre vie.

Le préfixe re- veut dire la même chose que encore. Il suffit de dire : « Il faut reconstruire
notre vie »

N’écrivez pas Écrivez


Accumuler les erreurs les unes sur les autres Accumuler les erreurs
Après autorisation préalable Après autorisation
Au reçu de votre lettre qui nous est bien parvenue Au reçu de votre lettre
Ainsi, par exemple Ainsi ou par exemple
C’est réciproque de part et d’autre C’est réciproque
Collaborer ensemble Collaborer
Comme convenu précédemment Comme convenu
Comme par exemple Comme ou par exemple
Comparer entre eux Comparer
Confronter mutuellement Confronter
Continuer encore Continuer
Des perspectives d’avenir Des perspectives
Devenir par la suite Devenir
Différer à une date ultérieure Différer
En une heure de temps En une heure
J’ai ajouté de plus J’ai ajouté
J’ai été forcé malgré moi de quitter cet emploi J’ai été forcé de quitter cet em-
Joindre ensemble ploi
Les travaux actuellement en cours Joindre
Par suite d’un hasard imprévu Les travaux en cours
Pendant la durée de mon absence Par suite d’un hasard
Se réunir ensemble Pendant mon absence
Une erreur involontaire Se réunir
Un travail complètement achevé Une erreur
Un travail achevé

52
EXERCICE

Dans les phrases suivantes, soulignez les éléments qui répètent la même idée, puis suggé-
rez une meilleure version.

1. Il est sorti dehors.


………………………………………………………………………………………………
…….

2. Aujourd'hui, les gens de notre siècle veulent de la sécurité.


………………………………………………………………………………………………
…….

3. La réponse est plutôt individuelle à chaque personne.


………………………………………………………………………………………………
…….

4. Les ordinateurs, vont-ils réduire les rapports mutuels entre les gens ?
………………………………………………………………………………………………
…….

5. Le vieil homme était âgé de 84 ans et la petite fille n'en avait que huit ans.
………………………………………………………………………………………………
…….

6. Ses enfants partagent leurs croyances l'un avec l'autre.


………………………………………………………………………………………………
…….

7.Cette bourse me donnerait l'occasion de pouvoir poursuivre mes études.


………………………………………………………………………………………………
…….

8. Dans les rues ce jour-là, on n'y voyait absolument personne.


………………………………………………………………………………………………
…….

9. L'anglais et le français sont deux langues essentielles dans le monde commercial des
affaires.
………………………………………………………………………………………………
…….

10. Le film raconte l'histoire de la vie d'un cinéaste célèbre.


………………………………………………………………………………………………
…….

53
11. Le hasard imprévu décidera.
………………………………………………………………………………………………
…….

12. Elle s'habillait simplement, mais cependant avec goût.


………………………………………………………………………………………………
…….

13. Le maire inaugurera l'ouverture de l'exposition de mon fils Christophe.


………………………………………………………………………………………………
…….

14. Il a porté une culotte courte jusqu'à 18 ans.


………………………………………………………………………………………………
…….

15. Ce modèle est inutile, voire même dangereux.


………………………………………………………………………………………………
…….

16. C’est Mathieu qui est le protagoniste central.


………………………………………………………………………………………………
…….

17. l’élève donna un faux prétexte pour expliquer son absence.


………………………………………………………………………………………………
…….

18. Tu gaspilles inutilement ton argent.


………………………………………………………………………………………………
…….

19. Il pourrait éventuellement vous rencontrer cette semaine.


………………………………………………………………………………………………
…….

20. Ce restaurant est tellement connu qu’il faut toujours réserver d’avance.
………………………………………………………………………………………………
…….

21. Plusieurs extraits tirés des lettres de ces prisonniers sont très émouvants.
………………………………………………………………………………………………
…….
22. Les recherches actuellement en cours n'ont abouti à aucun résultat.
………………………………………………………………………………………………
…….
54
Rapport
A. Définition
Le rapport est un document qui :

 Expose des faits, une situation


 Les analyse, les critique
 Et propose des solutions d’action.

 But
Il a donc pour objet l’étude approfondie d’un sujet en vue d’une décision à
prendre par l’autorité compétente.

Exemple :

 Fonctionnement défectueux d’un appareil


 Réorganisation d’un service
 Résultats d’enquête…

 Qui rédige le rapport ?


Une personne mandatée par l’autorité responsable (ex. chef de service, chef comptable,
ingénieur, secrétaire de direction…)

 Réalisation du rapport

Le rapport sera réalisé sur papier blanc, format A4.


La marge de gauche sera suffisamment importante que pour pouvoir classer le document
(perforation, agrafage, etc.)

B. Présentation
Le rapport sera présenté de préférence sous forme de plan.
Exemple :

Introduction Situe le contexte et l’objectif du rap-


port
1ère partie Description de la situation actuelle
2ème partie Analyse et critique
3ème partie Proposition d’une ou de plusieurs so-
lutions
Conclusion Le rapporteur peut y faire figurer son
avis sur le choix d’une solution
55

 En-tête
Le rapport peut être encodé sur papier en-tête ; il comporte :
La mention « rapport » suivie du nom du ou des rapporteurs.
On peut y ajouter la fonction et le service, la mention « destiné à » suivie du nom du ou
des destinataires. On peut y ajouter et le service.

Exemple :

Rapport de : M. L. DURANT Chef comptable


Destiné à : MM. L. BISQUES Directeur
B. LOSSON Chef du service Achats

Remarques :

o Respecter en premier lieu les catégories hiérarchiques


o Classer ensuite les dames
o Classer les noms par ordre alphabétique
o Les noms peuvent être précédés ou non de l’appellation abrégée.
Exemple :

Rapport de : M. A. DEPREZ Directeur commercial


Destiné à : Mme J. LAUMIOT Déléguée
MM. R. DEAUMET Délégué
M. FERMON Déléguée

 Date

Le rapport est toujours daté et dans certains cas, est précédé du lieu. Si l’entreprise pos-
sède plusieurs sites par exemple)

 Objet
Parfois le plan du rapport est indiqué dans l’objet. Dans ce cas, il faut dans le développe-
ment du rapport respecter scrupuleusement l’ordre donné.
L’objet ne doit en aucun cas contenir la conclusion du rapport.
Exemple :

56
Instauration d’un nouveau système de classement

ET NON

Inconvénient du nouveau système de classement

 CORPS

Le plan doit être apparent grâce à :


 la numérotation des paragraphe, parties ou sous-parties
 la mise en forme tant des police
 la séparation des paragraphes par des interlignes plus ou moins importants ou des
retrais de lignes…

 Pagination

Toutes les pages du rapport sont numérotées (choisir de préférence la numérotation « nu-
méro de page / nombre de pages »). Le numéro est placé soit dans l’en-tête, soit dans le
pied-de-page.
Toutes les pièces du rapport sont numérotées (annexes, plans, photos, dossiers, échan-
tillons, etc.)

 Signature et copie conforme


Tout rapport doit être signé par son auteur.

 Annexe
Au rapport lui-même sont souvent jointes des pièces dont l’origine et la nature peuvent
être très variées.
Quelles que soient les pièces annexées au rapport, mention en est faite dans le document,
à la fois :

 Dans le texte à l’endroit même où la consultation de cette annexe peut être utile.
 Sur la dernière page, où les pièces sont désignées succinctement mais aussi exac-
tement que possible.

Si le rapport est long, il faudra prévoir un sommaire et un résumé d’une page ou deux au
début du document.
Le rapporteur doit tenir compte du (des) destinataire (s)
Le rapport doit donc être :
Clair, précis, complet et facile à lire.
Un rapport bien fait constitue une étape de la décision.

57
C. Exemple de rapport
Charleroi, le 00/00/2000
Réf.kl54 Dossier 145

Rapport de : M. L. DURANT, Comptable


Destiné à  : M. C. COREMANS, Directeur administratif
Mme. B. LOSSON, Chef comptable
MM. R. HONNEBIEN, Chef du Service Achats
W. WILLEBEUCQ, Chef du Service Financier
Modification du traitement de l’information dans le service comptable
1.Objectif :

Le 00/00/00, lors d’une réunion, vous m’avez demandé de faire un rapport sur la modification du
traitement de l’information dans notre service comptable ; voici les résultats de mon étude.

2.Description de la situation :

Après enquête auprès du personnel de service et des utilisateurs du service, j’ai pu observer
que….
Le service qui compte 15 personne et passe 350 écritures, est actuellement doté d’un réseau…
Certains utilisateurs affirment être satisfaits par :
….
….
En revanche, certains pensent que…

3.Analyse de la situation :

Actuellement, chaque 20 du mois, notre service est débordé, ce qui implique régulièrement un re-
tard dans l’établissement des résultats que nous devrons fournir le …
4.Solutions proposées :

L’ordinateur que nous avons actuellement est saturé et ne permet plus un traitement des données
susceptibles de respecter les délais exigés par le service financier.
Plusieurs solutions s’offrent à nous :
La première : description, argumentation, mise en place…
La deuxième : description, argumentation, mise en place…
Le modèle… offre des extensions possibles et permet une adaptation souple à nos besoins ulté-
rieurs…
En outre, …

5.conclusion :

Il me semble donc, compte tenu des projets d’expansion du service dont vous avez parlé lors de
votre réunion de coordination du 00/00/00, (cf. compte rendu joint), que la solution 2 paraît ré-
pondre à nos préoccupations actuelles.
L. DURANT
Comptable
Pièces jointes : 3
58

Compte rendu
A. Définition
Le compte rendu résume une réunion, un événement, un fait.
Il consiste en une transmission objective, exacte et précise.
Il ne peut en aucun cas formuler des propositions et interpréter les faits.
On note plusieurs sortes de comptes rendus :

 Le compte rendu de réunion


 Le compte rendu d’événement
 Le compte rendu d’activité
 …

 But
 Permettre aux participants de se rappeler clairement ce qui s’est dit
 Mettre au courant, donc informer
 Etre classé pour garder une preuve

Exemple :

 Réunion mensuelle
 Accident de travail
 Démarches administratives
 ….
 Qui rédige le compte rendu ?
Une personne ayant nécessairement assisté à la réunion, l’événement, …

 Quand rédiger le compte rendu ?


Le compte rendu est rédigé le jour même ou dans le plus bref délai possible.

B. Présentation
Le compte rendu sera présenté de manière chronologique.

 En-tête
Comporte :
o L’en-tête de la société ( papier à lettre par exemple)
o Le titre
o La mention « compte rendu de » suivie de la réunion, de l’activité, … suivie de la
date.

Exemple : compte rendu de la réunion du 00/00/00


59
 Ouverture de la séance et présidence
Exemple :
La séance est ouverte à 00 heures sous la présidence de M. J-M DUFRESNE, Directeur
Commercial…

 Personnes (présentes, excusées, absentes) 


Exemple :

Compte rendu de la réunion du 00/00/00

La séance est ouverte à 00 heures sous la présidence de J-M DUFRESNE, Directeur


Commercial.

Etaient présents : M. L. LADRIERE, Chef de District


Mme J. PAQUE
MM. B. LEGRAND
N. WILLEMS
Etait excusée : Mme R. RASEMIND
Etait absent : M. W. MECHOR

 Date et référence (voir rapport)


 Ordre du jour
L’ordre du jour énonce tous les points abordés dans le compte rendu.
Exemple :
Ordre du jour :

1) Réorganisation des secteurs – situation géographique


2) Répartition des secteurs
3) Activités à réaliser
4) Divers

 Clôture
Le compte rendu sera terminé par la mention suivante :
Exemple :
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 00 heures.

Le compte rendu doit donc répondre aux qualités de neutralité,


clarté et précision dans le détail.
C.Exemple de compte rendu
Charleroi, le 00/00/2000
Réf. JMD/sd 34

Compte rendu de la réunion du 00/00/2000

La séance est ouverte à 00 heures sous la présidence de M. J-M DUFRESNE, Directeur


commercial

Etaient présents : M. L. LADIRERE, Chef de District


Mme J. PAQUET
MM. B. LEGRAND
N. WILLEMS
Etait excusée : Mme. R ; RASEMOND
Etait absent : M. MELCHIOR

ORDRE DU JOUR

1. Réorganisation des secteurs – situation géographique


2. Répartition des secteurs
3. CA à réaliser
4. Divers

1.Réorganisation des secteurs – situation géographique


………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
2.Répartition des secteurs
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………
3.CA à réaliser
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………
4.Divers
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 00 heures.

Pièces jointes : 00
Exercice :

Lisez cette transcription intégrale d’une réunion. Rédigez en le compte rendu. Vous adop-
terez un plan thématique.

Une réunion se tient dans une université pour évaluer une formation en informatique par
la voix de l’alternance. Assistent à la réunion :
1) Trois étudiants : Claire Patient, Fabien Viot, Jérôme Cuisinier.
2) Trois enseignants : M. Leroy qui anime la réunion, M. Dugay et Mme Fabre.
3) Trois responsables d’entreprise, tous trois maîtres d’apprentissage d’étudiants du
groupe. Mme Hervé, Mme Combes et M. Louis.

M. Leroy – Il y a maintenant quatre mois que les étudiants ont commencé la formation.
Je crois que nous pouvons faire le point. Je dois dire d’emblée qu’on ne m’a pas signalé
de difficultés particulières pour l’instant. Bon. Donc je crois qu’aujourd’hui nous devons
voir comment ça s’est passé ici, à l’université, et dans l’entreprise. Voir ce qui a bien
fonctionné et ce qu’on peut améliorer peut-être. Je propose que nous fassions un tour de
table. Monsieur Louis, si vous voulez commencer.
M. Louis – Alors en ce qui me concerne, tout va bien. J’ai regardé les contenus de forma-
tion et je trouve ça très complet. Il manque peut-être quelque chose de plus approfondi
sur les réseaux, parce que nous, on a un intranet qu’on développe et, c’est vrai qu’il y a
des besoins, maintenant, importants, en réseaux, dans toutes les entreprises.
Mme Fabre – Si je peux intervenir… Je voudrais préciser tout de suite que nous sommes
conscients de ces besoins. Cela n’est pas visibles sur la brochure parce que c’est nouveau
cette année, mais nous renforçons l’enseignement des réseaux. Vous le savez sans doute,
mais nous avons créé un e-mail pour chaque étudiant. Bref, vous rattrapons le temps per-
du.
M. Leroy – Nous continuons le tour de table. Claire ?
Claire Patient – En tant que déléguée étudiante, je voudrais dire que pour la plupart
d’entre nous, il y a un problème lié à la densité des cours. Huit heures par jour, tous les
jours, c’est très lourd. D’autant que nous n’avons pas de vacances.
M. Dugay – Vous le saviez en venant ici. C’est un choix que vous avez fait.
M. Leroy – Si vous le voulez bien, laissons Claire finir. Oui, vos camarades se
plaignent ?
Claire Patient – Nous souhaiterions qu’on puisse revenir sur le système des après-midis
bloqués. 4 heures de suite d’algo ou de bases de données, c’est très lourd. Est-ce qu’on ne
pourrait pas fractionner ?
M. Leroy – Cela semble difficile. Mais nous allons y réfléchir pour la prochaine session.
Fabien Viot – Si je peux intervenir aussi… Il y a, dans la formation, des étudiants qui ont
fait des classes préparatoires scientifiques ou qui ont un DEUG. Ils sont très à l’aise en
mathématiques et pour nous qui venons de BTS ou d’IUT, ça n’est pas toujours facile.
Est-ce qu’on ne pourrait pas prévoir en soutien ?
M. Leroy - -Alors là, je vous rassure tout de suite. Il va y avoir, oui, à la prochaine ses-
sion, un soutien, 2 heures par semaine.
Claire Patient – cela ne va pas alléger l’emploi du temps.
62
M. Leroy – Ecoutez, c’est sur la base du volontariat. Je crois que ça ne vous concerne
pas et vos camarades verront s’ils veulent assister à ces séances.
Nous allons continuer notre tour de table. Madame Combes…
Mme Combes – Pour ma part, je n’ai pas rencontré de difficulté. L’étudiant qui est chez
nous donne toute satisfaction. Je voudrais dire quand même que je m’étonne de ce que le
COBOL (langage de programmation) soit si peu enseigné.
M. Dugay – Reconnaissez qu’un informaticien principalement formé en COBOL rencon-
trerait des difficultés d’ici quelques années. Et puis, si vous regardez nos contenus d’en-
seignement, vous verrez que nous veillons avant tout à la polyvalence. C’est à l’entreprise
de donner, selon ses besoins, un complément de formation.
Mme Combes – C’est ce que nous faisons…
M. Leroy – Vous vouliez dire autre chose, Madame Combes ?
Mme Combes – Non. Si ce n’est, comme l’a dit l’étudiante, que les sessions à l’université
sont très chargées. Alors je crois qu’il faudrait éviter de donner des mémoires à préparer
aux étudiants parce qu’ils n’ont pas le temps et qu’ils y travaillent pendant les sessions en
entreprise.
Mme Fabre – C’est un travail de recherche qu’ils préparent à deux ou trois. Donc apriori,
ils ne devraient pas pouvoir s’en occuper en entreprise. Nous le leur rappellerons. Et
d’ailleurs, ils auront un après-midi libre chaque semaine lors des prochaines sessions pour
travailler aux mémoires.
M. Leroy – Madame Hervé, si vous voulez ajouter quelque chose…
Mme Hervé – Ecoutez, nous sommes très satisfaits. Je voudrais quand même dire …, oui,
à propos des sessions. En ce qui nous concerne, ces sessions de deux mois ne sont pas
idéales. Elles ne permettent pas à l’étudiant de suivre les projets. Dans certaines forma-
tions, les étudiants sont trois jours en entreprise puis trois jours à l’université. C’est un
rythme qui permet d’impliquer davantage les apprentis.
M. Leroy – C’est une remarque qui nous a déjà été faite, mais nous ne pouvons pas mo-
difier le rythme de l’alternance. Jérôme, on ne vous a pas encore entendu…
Jérôme Cuisinier – je n’ai rien à ajouter. J’étais d’accord avec Claire et c’est bien que
vous reveniez sur le principe des après-midi bloqués.
M. Leroy – Bon. Je crois que nous nous sommes tous exprimés. Il y aura une nouvelle
réunion de suivi le 20 mars. D’ici là, n’hésitez pas à nous contacter, si vous rencontrez
des difficultés.

63
La note de service

1- Définition

Écrit très court sous forme fixe.


Elle a pour objectif d’informer, d’ordonner ou de corriger.

2- Objet de la note

Pour les communications au sein de l’entreprise, que ces communications s’adressent à


une personne, à un service, à une catégorie de personnes, voire à l’ensemble du personnel
et, spécialement, lorsqu’il s’agit de transmettre des instructions, des informations, selon
une hiérarchie descendante, le moyen normal est la note ; elle remplace la lettre dans
presque tous les cas où le destinataire et le signataire appartiennent à la même collectivité
de travail.
La note sert aussi dans les relations entre services.
Enfin, elle peut être utilisée pour exposer aux supérieurs hiérarchiques des questions
simples, courantes et, le cas échéant, provoquer des instructions.
Les faits, les situations qui peuvent donner lieu à la rédaction des notes sont les plus di-
vers : modification d’un horaire de travail, consignes en cas d’incendie, ouverture d’une
cantine et condition d’accès, règles à suivre pour la réception des marchandises des four-
nisseurs, notification d’une mutation de service, demande de communication d’un dos-
sier, demande d’éléments de réponse à une lettre reçue, instructions générales ou dé-
taillées pour la préparation d’une manifestation, convocation à une réunion, invitation à
une formation, etc. …

3- Remarques
La note n’exige pas de forme épistolaire (ni appellation, ni formule de politesse). Lors de
la convocation à une réunion, elle peut comporter un ordre du jours. Dans les entreprises,
une formule-type est évidemment prévue dans le traitement de texte.

4- En-tête de note

 Origine : nom du rédacteur et de son service


 Destinataire : services ou personnes
 Objet : désignation éventuelle de l’affaire concernée
 Date :
 Numéro de référence :
 Ordre du jour : éventuellement

Puis le texte de la note. La note est signée par la personne responsable du contenu de
celle-ci.

64
Exemple :

Note de service

A : Tous les services de distribution


De : Marguerite Bon
Date : le 5 mars 20016
Objet : Activités

Nous organisons le 20 mars, une petite kermesse dont les bénéfices iront aux activités
sponsorisées par note compagnie.
Veuillez donner à nos employés la possibilité de prendre les pauses nécessaires pour se
renseigner sur les manifestations prévues.
L’association recrute actuellement de nouveaux membres. Nous espérons que votre ser-
vice sera largement représenté. Si aucun de nos employés ne se déclarait spontanément
intéressé ou volontaire, merci de les encourager à se manifester et à participer ;
Je serais heureuse de recevoir toutes les suggestions que vous pourrez faire à ce sujet.

M.B.

65
Exercice n° 1

Note de service à disposer

Date / Note pour le personnel / Objet : le pointage / Nous espérons pouvoir compter sur la
bonne volonté de chacun pour respecter au mieux ce principe d'organisation. / L’attention
des membres du personnel est attirée sur le fait que chacun doit pointer lors du commen-
cement et de la fin de la journée de travail. Seuls sont exemptés, les membres dont le
contrat d'emploi s'écarte de cette règle. /Au personnel / La direction. / En cas d'oubli répé-
té, le chef de service préviendra la direction qui se verra dans l'obligation d'appliquer les
sanctions prévues à l'article II des contrats. / Le pointage est un moyen de contrôle de la
durée du travail. La personne qui n'a pas pointé ou qui constate une erreur lors du poin-
tage avertira immédiatement son chef direct. C'est ce dernier qui fixera le temps de travail
à prendre en considération. /

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Exercice n° 2
Vous travaillez pour la société Toys Jouets qui possède 3 magasins de vente de jouets à
Mons et sa région.
Avec l’arrivée des fêtes de fin d’années les horaires des magasins sont modifiés pour
faire face à l’accroissement de travail.
Habituellement les horaires des magasins sont les suivants
Lundi : fermé
Mardi : ouverture de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h
Mercredi : ouverture de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h
Jeudi : ouverture de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h
Vendredi : ouverture de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h
Samedi : ouverture de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h
Dimanche : fermé
A l’occasion des fêtes de fin d’année les horaires d’ouverture des 3 magasins vont être
modifiés du 1er au 24 décembre. Les horaires seront les suivants :
Lundi : ouverture de 9 h à 19 h sans interruption à midi
Mardi : ouverture de 9 h à 19 h sans interruption à midi
Mercredi : ouverture de 9 h à 19 h sans interruption à midi
Jeudi : ouverture de 9 h à 19 h sans interruption à midi
Vendredi : ouverture de 9 h à 19 h sans interruption à midi
Samedi : ouverture de 9 h à 19 h sans interruption à midi
Par ailleurs les dimanches 7, 14 et 21décembre seront travaillés de 9 H à 19 h
L’effectif de chaque magasin sera complété par l’embauche de 3 personnes à temps plein.
Les contrats iront du 25 novembre au 24 décembre.
Votre travail
1- Vous devez rédiger la note de service au personnel qui leur indiquera les nou-
veaux horaires du mois de décembre et les dimanches travaillés
2- Vous devez saisir et mettre en forme cette note de service.
Emetteur
Société Toys-Jouet
85 rue de la Paix
7000 Mons
tél. :0472875756
courriel :Direction@toys-jouet.com
PDG : M. Paul Duvignon
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BIBLIOGRAPHIE

 Antonia, M., & Baschwitz, B. (2010). Comment me documenter ? Bruxelles : De


Boeck.

 Clémentz, F. (s.d). 4 règles efficaces pour éviter le plagiat. En ligne : http://ecrire-


et-senrichir.com/4-regles-efficaces-pour-eviter-le-plagiat/, consulté le 26/9/16.

 Université du Québec à Montréal (UQAM). (2016). FLS - Compétences informa-


tionnelles - Le plagiat. En ligne: http://guides.bibliotheques.uqam.ca/themes/160-
FLS---Competences-informationnelles---Le-plagiat?tab=937, consulté le 26/9/16.

 Université de Montréal. (s.d). Déterminer la fiabilité de l'information. En ligne :


http://guides.bib.umontreal.ca/disciplines/74, consulté le 03/10/2016.
 ource :https://lacroiseefr.wordpress.com/2010/05/19/organisateurs-textuels-et-les-
marqueurs-de-relation/
 http://outils-educ.uqar.ca/documents/Signes_Ponctuation.pdf
 DUBOIS, Caroline. Recueil d’exercices, « Révision de textes – CRM 143 »,
Université de Sherbrooke, automne 2008, p. 49.

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