Vous êtes sur la page 1sur 4

Année académique : 2017-2018 PIGIER Côte d’Ivoire

UE TECHNIQUES DE COMMUNICATION
Sujet – Analyser les obstacles à une communication efficace

Présentation :
 DANHO VANESSA MARIE-SUZANNE
 ATTO ADOUCHI LORENNE SANDRA
 KAMAGATE ZEINAB

Classe : LPMA 3 - FOAD

PROFESSEUR : DR. KOUTOU


UE TECHNIQUES DE COMMUNICATION– LPMA 3 (FOAD) – PIGIER CI

INTRODUCTION

La communication est l action de transmettre un message à un ou plusieurs individus c'est en effet


un échange entre le récepteur et l émetteur. La communication est importante dans tous les
aspects de la vie (les relations personnelles, les affaires, les activités quotidiennes). Il existe
plusieurs obstacles qui peuvent nuire à la communication interpersonnelle et à son efficacité. On
parle alors d’incompréhensions qui peuvent même aboutir à des conflits. Quels sont ces obstacles ?
Et quels sont les moyens pour les surmonter ?

I/LES OBSTACLES A UNE COMMUNICATION EFFICACE

Les obstacles à la communication sont tous les aspects et conditions qui interfèrent et empêchent
la bonne transmission du message dans le processus de communication. On distingue plusieurs
types d’obstacles:

1-LES BRUITS
Les bruits sont des perturbations qui altèrent à divers degrés la qualité du message transmis
(dénaturé, difficilement perceptible, perte partielle ou totale). On distingue plusieurs types de bruit
qui sont:

-Les bruits physiques (sens littéral) liés à l’environnement extérieur (pluie, ambiance de night-club,
circulation…). Les bruits peuvent prendre d’autres formes :

-Les bruits techniques liés au canal de transmission. Si le canal est mal choisi, la communication ne
passe pas ou passe mal (interférences par exemple)

-Les bruits sémantiques ou linguistiques (sens, signification) liés au message ou au code tel que
l’emploi d’un jargon spécialisé (jargon médical), incompréhension d’une langue (langues
étrangères, la langue des signes, etc.)

-Les bruits sémiologiques liés à l'attitude et à la conduite, c'est-à-dire au comportement du


récepteur et / ou de l'émetteur.

-Les bruits organisationnels liés automatiquement au fonctionnement des réseaux d’informations.


On mesure alors le temps que prend l’information pour qu’elle soit intégrée et assimilée par le
récepteur. Exemple : dans une entreprise où l’organisation est très hiérarchique et dont
l’organigramme est très complexe, les informations ont du mal à remonter et à descendre ou sont
déformées.

2-LES OBSTACLES CULTURELS ET SOCIOLOGIQUES


Les modes de pensée, les intérêts des acteurs de la communication (intérêt individuel ou collectif) :
les valeurs reconnues et acceptées, les opinions, les préoccupations, le langage, diffèrent selon:

-La culture de l'émetteur et du récepteur est généralement liée à la région ou au pays d'origine ou
à une différence d'éducation.

Professeur : M. ACKAH M. Page 2


UE TECHNIQUES DE COMMUNICATION– LPMA 3 (FOAD) – PIGIER CI

-Le milieu socio-économique : suivant l'origine sociale des individus, les préoccupations ou intérêts
peuvent être différents.

-Le niveau de connaissance et l'outillage intellectuel sont très souvent liés aux études, quelquefois
au milieu socio-économique.

-L'âge, les générations, les niveaux de langage peuvent être différents ; il peut être difficile de
trouver des sujets de conversation communs de communiquer.

3-LES OBSTACLES PSYCHOLOGIQUES ET AFFECTIFS


-Les attitudes subjectives de sympathie ou d'antipathie : relations entre personnes qui, ayant des
affinités, se conviennent, se plaisent spontanément: amitié, bienveillance, cordialité, estime,
considération, ou au contraire, aversion instinctive, irraisonnée pour une personne.
La sympathie se voit dans le dialogue (ou se comprend: sourire et gestes de sympathie, etc.);
L'antipathie est marquée par le refus du contact et du dialogue.

-La crainte ou le mépris de l'autre. Par exemple : crainte d’un supérieur hiérarchique ou mépris
d’un subalterne.

-L’ignorance des problèmes d’autrui : on ne se met pas à la place de l’autre, on n’essaie pas de
comprendre sa situation, ce qu’il vit ou ressent.

-L’absence ou insuffisance d’écoute : les interlocuteurs ont du mal à s'écouter, chacun veut
exprimer ses idées sans porter attention à celles de l'autre, positions figées et égocentriques,
situation de blocage.

-Mauvaise préparation du récepteur à recevoir le message : état de fatigue, de stress…

II/COMMENT SURMONTER LES OBSTACLES A LA COMMUNICATION ?

Surmonter les obstacles à une communication efficace consiste à trouver un terrain d'entente sur
lequel communiquer et apprendre à exprimer des opinions et des besoins calmement et
clairement. Certaines mesures peuvent être prises pour surmonter les problèmes de
communication. Nous pouvons citer entre autres :

-l’écoute active : se concentrer sur ce que l'autre personne dit. Poser des questions lorsqu’on ne
comprend pas ce que l'autre partie dit. Enfin, considérer ce qui a été dit avant de répondre.

-Comprendre les styles de communication de son interlocuteur : Différentes personnes


communiquent de différentes manières. Il faut apprendre à déchiffrer le style de l’interlocuteur
pour comprendre ce qu'il dit.

-Interprétation des indices non verbaux : il y a des messages importants du langage corporel non
verbal qu’il faut considérer. Beaucoup de gens communiquent leurs sentiments avec les postures
du corps plutôt que de parler à voix haute, ou leur langage corporel peuvent entrer en conflit avec

Professeur : M. ACKAH M. Page 3


UE TECHNIQUES DE COMMUNICATION– LPMA 3 (FOAD) – PIGIER CI

les mots qu'ils disent. Dans ce dernier cas, il faut faire confiance aux indices non verbaux qui
accompagnent les mots.

-Faire preuve d’empathie et de négociation

-Traiter avec les différences culturelles, sociologiques, linguistiques de nos interlocuteurs.

-Choisir le bon canal, prendre le temps de bien formuler son message, choisir le bon moment
pour être compris et le bon endroit (lieu, environnement)

CONCLUSION

Nous pouvons conclure qu’il existera toujours des obstacles et freins à la communication efficace
qui dépendent non seulement des acteurs (émetteur/récepteur) et mais aussi d’autres facteurs.
Cependant, nous disposons aussi de plusieurs solutions qui nous permettrons de surmonter voire
de vaincre ces obstacles et de mieux nous comprendre les uns et les autres, d’atteindre ensemble
les objectifs commun, de mieux vivre ensemble.

Professeur : M. ACKAH M. Page 4

Vous aimerez peut-être aussi