Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd
fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx
cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq
wertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyui
LA COMMUNICATION
INTERPERSONNELLE
opasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfg
QUEL INTERET POUR L’ENTREPRISE ?
hjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzxc
Par : Pr. Naoual ZAKI
vbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq
wertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyui
opasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfg
hjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzxc
vbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq
wertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyui
opasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfg
hjklzxcvbnmrtyuiopasdfghjklzxcvbn
mqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwert
yuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopas
dfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklz
xcvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnm
qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty
SOMMAIRE
- Préliminaire…………………………………………………………………… 03
Spécificité de la communication orale professionnelle
Pour une communication orale professionnelle efficace
- Les composantes de la communication……………………………………… 07
- La communication non verbale……………………………………………… 10
- Caractéristiques non verbales et leurs effets………………………………… 11
- Les obstacles à la communication…………………………………………… 12
- Pour une communication orale efficace…………………………………….. 14
- Les comportements facilitateurs de la communication……………………… 14
17
Préliminaire :
La communication orale est aussi importante pour l’entreprise que la communication écrite.
L’importance d’une bonne circulation de l’information ainsi que le rôle de la communication
interpersonnelle ne sont plus à démontrer.
Selon l’auteur du livre Management, aspects humains et organisationnels paru chez P.U.F.
«[…] la communication est tout à fait fondamentale et spécifique au fonctionnement de
l’entreprise. C’est elle qui fait que les différents systèmes de l’entreprise échangent et vivent à
la fois de manière interne et entre eux […].
La communication assure l’interaction des différentes parties de l’entreprise. C’est l’une des
fonctions de l’encadrement de veiller à la mise en place, au maintien de ce système de
communication. Mais ce système concerne bien évidemment les individus dans leur
spécificité et dans leur psychologie. Tout ce qui touche à la communication est donc
nécessairement impliquant au niveau personnel… ».
- L’information doit circuler vite et le mieux possible ; elle doit être efficace.
Elle consiste à faire référence à des valeurs morales. Cette attitude fausse la relation
interpersonnelle.
2/ Attitude d’interprétation :
Elle est vérifiée lorsque l’interlocuteur donne son explication personnelle sous une forme
interrogative « ai-je bien compris ?» qui constitue un premier pas vers la compréhension
ou sous une forme affirmative « voici ce que je comprends » qui peut engendrer des
blocages.
Le cas où celui qui écoute cherche à réconforter, à encourager. Le risque qui guette cette
attitude c’est que la dépense affective qu’elle entraîne peut éloigner l’interlocuteur de la
vraie connaissance de ses problèmes.
4/ Attitude d’enquête :
C’est la recherche d’informations supplémentaires par des questions. Dans ce cas il faut
privilégier les questions ouvertes.
17
5/ Attitude d’autorité et de décision :
C’est le cas où l’un des protagonistes dicte à l’autre ce qu’il doit faire et décide pour lui
(conseils…). C’est une manière sûre de former des irresponsables.
6/ Attitude de séduction :
Cette attitude a été négligée par Porter. Cependant, elle semble de plus en plus courante
dans les relations interpersonnelles. Elle devient dangereuse lorsqu’elle devient
manipulation. Mais elle peut constituer un auxiliaire efficace lorsqu’elle permet de
détendre le climat, de valoriser un timide et de résoudre un blocage.
7/ Attitude de compréhension :
- Permettre aux collaborateurs d’adhérer aux objectifs tracés, de s’identifier aux visions
et aux philosophies nouvelles. Dans ce sens le responsable au sein d’un groupe doit
être en mesure de communiquer à tous ces visions et ces philosophies.
- Persuader et convaincre les autres en leur présentant les objectifs, les démarches et les
tâches à accomplir de façon claire et convaincante. Ceci permet de stimuler leur
enthousiasme et assure leur dévouement.
17
LES COMPOSANTES DE LA COMMUNICATION
On parle de communication orale, chaque fois qu’une personne (ou groupe de personnes)
entre en contact oral avec une autre partie (personne ou groupe) en vue de lui transmettre une
ou des informations.
17
Pour illustrer, de façon simple, l’évolution des approches de la communication orale, on
utilisera le schéma de LASSWELL et les modèles développés par la théorie de l’information
et par la cybernétique.
En 1948, LASSWELL propose d’aborder l’acte de communication à partir de cinq questions
fondamentales agencées ainsi dans le schéma suivant :
En 1949, SHANNON, ingénieur travaillant dans les télécommunications propose une théorie
de l’information avec de nouveaux concepts :
CANAL
CONTEXTE
Bruits Bruits
17
CANAL
L’émetteur désigne celui qui transmet le message, et le récepteur, celui à qui il est destiné.
Chacun des deux sujets dispose naturellement d’un cadre de référence qui va orienter (à des
degrés divers) sa façon de communiquer (émettre et/ou recevoir) avec l’autre.
Dans la communication orale, en milieu professionnel, le cadre de référence peut être
constitué par les facteurs suivants :
Statut : position dans la hiérarchie, nature des relations formelles entre les parties...
Compétence : les savoirs, la technicité par rapport au contenu de la formation
Expérience : l’ancienneté, les savoirs empiriques, la formation sur le tas…
Personnalité : la structure ou l’équilibre de la personne (rigidité, ouverture,
impulsivité…)
Etat psychologique : état émotionnel, de disponibilité, de fatigue (…) pendant la
communication…
Cultures : culture nationale, régionale, langues, habitudes, croyances, traditions…
Cette liste des facteurs référentiels n’est pas exhaustive, elle peut être complétée, voire
affinée, en fonction du contexte et de la nature de la communication orale.
L’émetteur procède à un assemblage d’idées et d’informations qui vont constituer son
message.
Ce processus d’assemblage et de constitution du message est appelé : opération de codage, à
travers laquelle l’émetteur anticipe sur les possibilités de compréhension ou de traduction
(opération de décodage) du message déchiffré en idées ou informations par le récepteur.
Le canal : est le moyen par lequel est véhiculé le message (l’air en face à face, le
téléphone).
Les bruits : représentent les éléments d’interférences, extérieurs à l’émetteur et au
récepteur, qui viennent parasiter ou altérer le processus de circulation des
informations.
Remarques :
Les modalités d’interaction entre ces différentes composantes dans un contexte
professionnel donné, vont définir la qualité du processus de la communication orale.
17
La prise en compte du feed-back et sa maîtrise sont des conditions fondamentales pour
assurer une communication orale efficace en milieu professionnel.
Dans toute communication orale, il y a coexistence des éléments verbaux et non verbaux.
L’expressivité du corps dans la communication orale est une donnée à la fois naturelle et
culturelle qui accompagne l’acte de parler et d’écouter. Cette expressivité du corps peut se
manifester par les gestes, les mimiques faciales, la posture, la respiration, la tonalité de la
voix…
Canal auditif et
EMETTEUR visuel RECEPTEUR
MESSAGE
Emet des signes non Traduit les signifiants
Verbaux (gestes+regard+voix) de E et les intègre
= LES SIGNIFIANTS = LES SIGNIFIES
FEED-BACK
17
Si les signifiants et les signifiés procèdent du même registre référentiel ou du même
code de ce qui est énoncé, le feed-back est immédiat et facilite la communication
orale.
Si les signifiants ne correspondent pas harmonieusement à ce qui est énoncé :
l’émission de E aura un effet parasité ou paradoxal sur le récepteur.
Un geste en mettant en mouvement différentes parties du corps peut signifier l’idée
d’une action ou l’expression d’un sentiment d’une manière consciente, intentionnelle
ou inconsciente à l’insu de son auteur.
Les gestes qui parasitent ou qui ont des effets paradoxaux sont les gestes répétitifs ou
dysharmoniques avec le discours : ils vont perturber chez le récepteur son attention, sa
compréhension ou l’assimilation du contenu du discours.
17
La mimique faciale
Joues gonflées Indifférence, désapprobation
De nombreux obstacles peuvent nuire à la bonne circulation du message. Ces facteurs peuvent
être décelés dans le processus de transmission de l’information ou dans la situation de
communication elle-même.
LES BRUITS
BRUITS CARACTERISTIQUES
17
Bruits sémantiques Inhérents au message ou au code
- Message : explications confuses,
imprécises, incomplètes.
- Code : jargon trop spécialisé, emploi
de mots à double sens, mauvaise
définition des termes de base
La qualité de la transmission peut être également diminuée par les facteurs suivants :
Mauvais choix du canal : l’information passe très mal si le canal est inadapté.
Ex : explications orales au lieu d’un schéma.
Oublis
Déformation de l’information
Lenteur de la transmission
L’information a du mal à remonter (blocage)
17
Les facteurs psychologiques :
On ne communique pas vraiment, ou mal lorsque des facteurs affectifs, émotifs entrent en
jeu :
Il est indispensable pour mieux communiquer, de connaître ces problèmes afin d’apporter des
solutions techniques ou de lever les blocages affectifs dans le but de réaliser une
communication efficace.
Par ailleurs une bonne communication doit se doter de moyens de contrôle du processus
de communication.
Voici une grille qui peut faciliter cette opération à la fois complexe et nécessaire :
Le récepteur peut-il
interpréter positivement
LES CONFLITS OU LES le message ? Négociation
LIMITES Ai-je compris sa
position, ses réticences,
ses arguments ?
B/ L’ECOUTE
Active : par mes gestes, ma posture, mon regard, je lui signifie mon attention.
17
Neutre : je lui signifie que je ne suis influencé ni positivement ni négativement.
Empathique : je lui signifie mon attention sur ce qu’il éprouve.
C/ LE QUESTIONNEMENT
ILLUSTRATION
J’ai besoin d’un nombre important d’informations dont dispose un collègue en rapport avec
un problème difficile à cerner.
ERREURS POSSIBLES :
Poser des questions trop précises qui peuvent faire dévier sur des détails
Se presser de poser plusieurs questions qui peuvent embrouiller le problème. Il est
préférable de commencer par une question ouverte (large), attendre que l’autre finisse
sa réponse, puis formuler d’autres questions complémentaires (y-a-t-il autre chose ?...)
jusqu’à ce qu’il confirme l’exhaustivité des données.
A partir de là, on peut avoir une vision globale sur le problème et procéder à des
questions précises (ou de détails) et ordonnées selon les informations reçues
initialement.
Types de questions :
Les questions ouvertes : elles portent sur l’ensemble du sujet et induisent des
réponses libres sans orienter l’interlocuteur. « Que pensez-vous de … ? »
17
Les questions fermées : limitées et précises, elles permettent des réponses
alternatives de type oui ou non. « Etes-vous d’accord ? » - « Est-ce que le dossier est
complet ? »
Les questions relais : elles permettent d’enchaîner sur une information passée ou
récente. « suite à… que pensez-vous de… ? »
Les questions informatives : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Combien ? Formule QQOQCP
Les questions orientées : elles influencent l’interlocuteur en portant le sens de la
réponse. « Ne pensez-vous pas que… ? »
17
D/ LA REFORMULATION
La reformulation est un outil efficace pour avoir un bon feed-back avec son
interlocuteur. Elle consiste à dire autrement les propos de l’interlocuteur.
Remarque :
17