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DE LA COMMUNICATION VISUELLE
BTS 2
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Chapitre I : STRATEGIES DE COMMUNICATION GLOBALE
1. Définition et objectifs
Définition de la communication
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Pour une meilleure communication interne, vous allez pouvoir établir un diagnostic
grâce à la matrice SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats, c’est-à-dire
identifier d’après les éléments observés dans l’analyse, les forces – faiblesses – opportunités
– menaces
Les moyens de la communication interne :
Moyens oraux
Moyens écrits
Moyens permanents
Moyens événementiels
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une bonne image.
- Faire agir : La communication vise à faire acheter.
Nous distinguons deux grands types de relations publiques : les relations publiques
corporate et/ou institutionnelles et les relations publiques marketing.
Elles ont pour objet d’asseoir la légitimité de l’entreprise, de défendre ses intérêts et de
créer à son égard un état d’esprit favorable de l’opinion publique ou d’un public particulier.
Elles promeuvent une marque, un produit tout en démultipliant (facilitant) les efforts
publicitaires.
2 – Fonctions
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fonction expressive: focalisation sur l'émetteur, le locuteur, qui exprime ses émotions
fonction conative: focalisation sur le récepteur, l'interlocuteur, chez qui l'on veut
provoquer un effet quelconque (questions, flatterie, ordres, menaces, etc.)
fonction phatique: focalisation sur le maintien du contact entre l'émetteur et le
récepteur (reconnaissance, courtoisie par téléphone et autres…)
fonction métalinguistique: focalisation sur le code (par exemple, parler du langage
que l'on utilise pour communiquer)
fonction poétique: focalisation sur le message lui-même, par exemple pour la
recherche de nuances et d'effets de style (Tu es beau comme un babouin)
fonction référentielle: focalisation sur l'information transmise (le «contenu»)
Cette taxinomie a pour principal défaut d'être axée sur la communication linguistique,
sans doute parce que pour un linguiste comme Jakobson, le langage est le code par excellence,
celui dans lequel tous les autres peuvent être traduits .Mais on peut assez facilement
généraliser ce classement comme suit:
fonction expressive: l'acte communicatif reflète surtout les caractéristiques, les désirs,
les besoins de l'émetteur, sans que les autres paramètres exercent une influence
déterminante
fonction conative: l'acte communicatif vise surtout à affecter le récepteur, souvent de
façon physique, de lui faire faire quelque chose. Lorsqu'on ordinateur envoie à
l'imprimante qui lui est connectée la commande «imprimer», on peut parler de
communication conative.
fonction phatique: recouvre tout ce qui peut être fait pour assurer le maintien du
contact entre l'émetteur et le récepteur, sans considération particulière pour la forme ni
le contenu des messages. Dire «bonjour» le matin à son voisin de palier n'implique pas
un désir profond et sincère de faire en sorte que celui-ci passe une excellente journée:
il s'agit d'un moyen par lequel on lui fait savoir qu'on le reconnaît, que l'on est en bon
termes avec lui.
fonction métalinguistique: c'est la moins convaincante des propositions de Jakobson,
car il est difficile de concevoir une communication sur un code à l'aide de ce même
code, à l'exception du langage. De plus, parler du langage s'assimile généralement à
l'une des autres fonctions.
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fonction poétique: ici encore, cette fonction peut sembler uniquement valable pour le
langage, mais, à la réflexion, on se rend compte que la recherche de nuances et d'effets
de style existe dans diverses formes de communication, surtout s'il on tient compte de
la dichotomie expression/substance propre à tout signe, et donc à tout message. La
fonction poétique consisterait donc à privilégier l'expression pour donner à celle-ci
valeur de substance. Par exemple, le port d'un certain vêtement (type, coupe, couleur,
etc.) peut servir à signaler son appartenance à un groupe social, culturel ou
professionnel (fonction référentielle, voire conative), plus rarement à exprimer une
esthétique toute personnelle (fonction expressive), mais, au-delà de ces finalités, ce
choix représente la volonté de jouer sur les possibilités offertes par chaque type de
vêtement, sans forcément attendre d'autre résultat que le plaisir offert par la variété, ou
par la satisfaction d'avoir inventé une nouvelle forme. La mode, le stylisme auraient
ainsi une fonction poétique - qu'il vaudrait sans doute mieux nommer esthétique ou
ludique.
Fonction référentielle: c'est pour ainsi dire l'inverse de la précédente, puisqu'elle se focalise
sur le contenu du message, sur l'information transmise.
Formes de communication
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La publicité directe : qui consiste à adresser des messages individuels au membre du
public visé, ces messages peuvent prendre forme de lettre, (il s’agit alors de mailing, ou
publipostage), d’appel téléphonique (phoning) ou des contacts personnels assuré par des
représentant de l’entreprise (vendeur, salon, exposition, congrès…).
II – Niveau conceptuels
1 – Communication institutionnelle
II – Les Outils
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b – Les Actions et Manifestations de reconnaissance
On peut en citer plusieurs comme les repas d'affaires, les séminaires, les conférences
de presse, les expositions, etc. Elles ont pour but de développer et fidéliser la clientèle, de
présenter les produits et services, de connaître les concurrents et de renforcer l'image de
l'entreprise.
B – Le Sponsoring
Il est réalisé par un sponsor et vise à soutenir une activité, une structure, une
manifestation, une émission ou une offre moyennant une contrepartie. Le sponsoring est
négocié entre le sponsor et le bénéficiaire. Egalement appelé "Parrainage", c'est un soutien
financier et/ou matériel apporté par une entreprise commanditaire (sponsor) à un individu ou
à un événement en vue d'en tirer un bénéfice direct. Le sponsoring comme le parrainage ont
pour objectifs de développer l'image de marque et la notoriété en associant la marque à une
réussite, un exploit sportif et à prouver la qualité des produits.
C – Le Mécénat
La marque
La marque est un signe matériel servant à distinguer le produit, objet ou service d’une
entreprise. Le produit est donc tout d’abord identifier par sa marque qui peut prendre l’une
des formes suivantes : « noms patronymiques, pseudonymes, noms géographiques,
dénominations arbitraires ou de fantaisie, formes caractéristiques du produit ou du
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conditionnement : caché, dessin, lettre, signe, combinaison ou disposition de couleurs,
chiffres… »
Marque nominatif : c’est la partie de la marque qui peut être vocalisée ou prononcée,
Mercedes, Peugeot, Avon, Chevrolet…).
Marque figuratif : c’est la partie de la marque reconnaissable, mais imprononçable
c’est-à-dire symbole, dessin, couleur. Exemple : le cheval nominatif et figuratif.
Copyright : c’est le droit légal de l’exclusivité de reproduire de publier ou de vendre
le contenu et la forme d’un travail littéral musical ou artistique.
L’entreprise peut créer son nom elle-même, soit elle peut recourir à des intervenants externes
comme des agences de publicité, des instituts de recherches, des spécialistes u graphisme.
La fonction de la marque :
A l’égard des clients, la marque qui figure sur un produit remplit trois fonctions
principales : l’identification, la sécurisation, et la valorisation.
Quand le fabricant décide d’identifier le produit par une marque, trois possibilités
s’offrent à lui :
Le produit est lancé sous la marque du fabricant ;
Le produit est vendu en masse de l’intermédiaire ou du concessionnaires ;
Une partie est vendue sous la propre marque du fabricant, l’autre est vendu sous
les noms des autres distributeurs.
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consommateur : le nom d'une marque doit, en effet, être disponible juridiquement, mais aussi
déclinable, internationalisable et facilement mémorisable.
Le produit
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forte des citoyens qui permet aussi de formuler des accomplissements souhaitables, et de
sélectionner des éléments de comparaison qui permettent d’identifier et de valoriser le
territoire et ses habitants.
Pour apprendre à gérer des situations imprévues, les entreprises devraient dans l'idéal
réfléchir quelques instants sur des événements possibles et simuler, en conséquence, des
scénarios. Des exercices dont l'objectif est d'arrêter des stratégies de communication précises
en cas de "crise". A ce petit jeu, chaque entreprise, chaque situation implique donc une
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stratégie différente. Néanmoins, on peut discerner trois grandes stratégies de communication
de crise, avec leurs avantages et leurs inconvénients.
La reconnaissance
Cette première stratégie consiste à accepter la crise et ce, le plus rapidement possible.
"Dans cette stratégie, si la presse dévoile la crise en devançant l'entreprise, c'est que la
communication de celle-ci est mauvaise et que la crise ne lui appartient déjà plus. Pour mener
l'opération, l'entreprise doit donc aller vite et être en mesure de déterminer rapidement si elle
est compétente par rapport au moteur de la crise. Ce moteur peut être interne, par exemple lié
aux produits de l'entreprise, ou externe, par exemple lié à un contexte politique. Dans chacun
des cas, l'axe de communication ne sera pas le même."
Encore peu employée, cette stratégie de la reconnaissance est pourtant "l'une de celle
qui fonctionne le mieux".Difficile en effet d'avouer sa responsabilité pour une entreprise.
Mais le faire, c'est jouer la carte de la transparence et acquérir une crédibilité auprès des
différents publics. Cette stratégie permet également d'éviter une remontée ultérieure
d'informations contredisant les premières déclarations. Une situation dans laquelle l'entreprise
a énormément à perdre sur le plan de l'image.
Le projet latéral
Développée par Thierry Libaert dans son livre Communication de crise (Dunod,
2001), cette stratégie cherche à modifier l'angle de vue de la crise. "Mais elle doit pouvoir être
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fondée sur la réalité et des faits concrets pour réussir à déplacer le lieu de débat", précise
Didier Heiderich.
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d’autres moyens de communication tels que les Relations Presse et les Relations Publiques.
C’est un moyen de communication « hors médias » ingénieux.
Une de ses originalités consiste à focaliser l’intérêt des consommateurs et des médias,
en les faisant participer à l’évènement proprement-dit. Ce moyen de communication permet
d’aller a la rencontre des jeunes dans la rue, au lycée, dans leur lieux de pratiques culturelles.
Cela a été le cas, de la cérémonie de lancement de la 3G par Orange CI.
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variés. La base de son savoir-faire, c’est la créativité, l’esprit d’analyse, la capacité de
structurer l’information et le sens de la communication. Il est amené à proposer des solutions
conceptuelles et stratégiques adaptées aux problématiques de ses clients. Il organise le sens
des messages avec des formes graphiques et des éléments linguistiques originaux reproduits
sur différents supports, pour des communications imprimées ou électroniques.
Le graphiste intervient dans des secteurs très différents : entreprises, institutions, collectivités
locales, associations, pour lesquels il réalise des systèmes d’identification visuelle, des
supports de communication corporative et publicitaire, des expositions, des présentations de
produits, des communications multimédias, des sites Web, etc.
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L’exemple du Mali, présenté plus loin, qui propose une stratégie générale pour un ministère de l’éducation
nationale, pourrait paraître une exception ; cependant, avec le programme de formation COMED, on peut espérer
que ce genre de stratégies se généralisera.
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S.Cohen, 2000, p.108. C'est également la conclusion du profil de la Guinée présenté dans ce document.
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2. Le processus de développement et de mise en œuvre de la stratégie de communication
peut être représenté comme suit:
Analyse/audit de la situation
• Problèmeà résoudre
• Contexte de l'intervention
• Parties prenantes
• Population cible
• Contexte de communication
• Problèmes de communication
• Buts et objectifs de la communication
• Groupes cible
• Messages clé
• Canaux, médias et supports médiatiques
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3 – Mise en synergie des moyens de communication
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Chapitre II : COMMUNICATION GRAPHIQUE
I - Etudes mercatiques
Une étude de marché est la mise en œuvre d’un ensemble de techniques de collecte et
de traitements d’informations ayant pour objectif de mieux connaître un marché, dans le but
de réduire l’incertitude des décisions ultérieures. Une étude de marché se décomposent en 5
phases
1. Définition du problème
2. Conception du plan d’étude
3. Collecte d’informations
4. Analyse des résultats
5. Présentation des résultats
Généralités :
Les études marketing doivent permettre d’obtenir des informations sont la finalité est
de réduire, le risque de l’entreprise face à un avenir incertain.
L’obtention d’informations sur les marchés et sur leurs différentes composantes est un
préalable indispensable au choix rationnel et à la mise en œuvre efficace de la stratégie de
marketing de l’entreprise.
La recherche marketing permet aussi a posteriori de porter un diagnostic sur le lien
fondé des politiques commerciales retenues.
Une étude marketing peut concerner des éléments très divers : l’environnement, les
consommateurs, les acheteurs, les prescripteurs, le produit, la concurrence, la distribution, la
publicité, la promotion des ventes, la force de vente, etc.
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- Les sources secondaires : les informations ont été collectées par un organisme
ou par l’entreprise elle-même dans un but général ou particulier différent de
celui de l’étude et sont à la disposition de l’entreprise (à titre onéreux ou
gracieux) pour une deuxième utilisation.
- Les sources externes : l’information est recueilli hors de l’entreprise.( enquête,
interview, bibliothèque etc.…)
- Les sources internes : l’information provient de l’intérieur même de
l’entreprise, exemple : bilan, cpc, étude…
Définition de l’étude de marché : l’étude de marché doit permettre de collecter des
informations afin de connaître le marché et ses acteurs (le producteur et le consommateur) et
de pouvoir prendre les bonnes décisions marketing.
Tableau d’exemples
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L’étude qualitative :
L’approche qualitative est utilisée lorsqu’on veut étudier les motivations profondes
des individus dans le but de mettre à jour les variables qui influencent leurs attitudes et leurs
comportements. C’est pourquoi elle est principalement axée sur les cibles marketing ou sur
les cibles de communication.( axée sur le comportement attitudes réactions sur le produit…)
Cependant, on utilise ce type d’approche dans d’autres cas, comme le montrent les
exemples suivants :
- Pour inventer des concepts, des slogans, des produits…
- En préalable à une étude quantitative (enquête par sondage
notamment pour préciser les thèmes de recherche et dégager des
hypothèses de travail).
Les principales techniques utilisées
Les motivations peuvent se définir comme étant des forces inconscientes poussant
l’individu à réduire un état de tension en orientant son action dans la recherche d’une
satisfaction. En tant que vecteurs dynamiques représentent la cause profonde des
comportements. Les études de motivations ont pour objet d’expliquer comment les individus
choisissent de prendre telle ou telle décision et surtout pourquoi ils font tel ou tel choix.
Certaines techniques mises en œuvre cherchent à atteindre l’inconscient ou le
subconscient du sujet car bien souvent celui-ci ne se rend pas compte des facteurs qui
déterminent en profondeur ses comportements.
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Or, ce sont précisément, ces facteurs explicatifs qui doivent être révélés par l’étude de
motivation. C’est pourquoi des techniques d’approche indirecte sont mise en œuvre, fondées
notamment sur des tests projectifs ou des tests d’association.
Les études de motivation fond largement appel aux méthodes d’entretiens
psychologiques. On distingue ceux-ci :
- Selon le nombre de personnes interviewées simultanément : entretien
individuels ou de groupes.
- Selon le degré de latitude laisse à l’interviewé ; entretient libres (non structurés)
ou semi-directifs.
- Selon l’approche retenue par rapport au sujet étudié : entretien direct ou indirect.
Exemple : une étude d’image pourra utiliser des entretiens de type individuel, demi-
directif ou indirect.
L’étude quantitative :
Ces études consistent à collecter sur le terrain des informations précises et chiffrées sur
la population dont on veut connaître et dénombrer les caractéristiques, les opinions, les
attentes..
Réalisées à l’aide d’un questionnaire, elle sont menées soit :
- Par recensement ou enquête exhaustive qui consiste à interroger toutes les individus
d’une population lorsque celle-ci est peut nombreuses, (en général inférieur à 1000
individus).
Exemple : enquête auprès de tous les commerçants d’un quartier.
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- Par sondage auprès d’un échantillon représentatif lorsque la population mère est
trop importante et/ou les budgets et le délai de réalisation sont limité.
Avant de recourir à ce type d’étude, il conviendra de s’assurer que l’entreprise dispose
du temps et du budget nécessaire pour les mettre en œuvre.
Méthodologie :
Constitution de l’échantillon
Rédaction du questionnaire
Conduite de l’enquête
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Les différentes étapes :
I. La constitution de l’échantillon :
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Il existe deux types de méthode d’échantillonnage : les méthodes probabilistes, et les
méthodes no probabilistes (ou empiriques).
Soit par tirage systématique : cette méthodes très simple ne peut être utilisé que si
les unités de la liste sont classées de manière aléatoire. Exemple : si n taille de la
population est égale à 1000, si n taille de l’échantillon souhaitée, le taux de sondage
n/ n est égale à 100/1000 soit 1/10, on procède de la façon suivante : on tire d’abord au
hasard la première unité comprise entre la première et la deuxième place (hypothèse 3)
on sélectionne ensuite les unités à interroger qui sont dans ce cas les 3e, 13e,23e,…
jusqu’à arriver à 100unités.
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- Choisir au hasard dans la table une ligne et une colonne par exemple 3e ligne
première colonne ;
- De lire par groupe de 4 chiffres les nombres sélectionnés de gauche
à droite.
Dans tel exemple, on retient donc les entreprises ayant les numéros :
1064, 4170, 4304, 2746, 2158, 6993, 3962, 6805, 7921, 4755, 9104.
9104 est supérieur à 8999, don on retient le reste de la division de 9104/8999 soit
0,105 – 2789.
Les numéros qui pourraient se répéter sont simplement éliminés.
Le sondage stratifié :
Ce type de sondage est souvent utilisé lorsque la population mère est divisible en
groupe homogène (appelé strate), dans chaque strate définie préalablement on réalise un
sondage aléatoire. L’addition de ses sous échantillons va constituer l’échantillon total.
Exemple : dans un fichier de 1000 entreprises clientes par exemple que l’on veut
sonder, on définit d’abord 3 strates distinctes : les petits clients, les moyens clients et les gros
clients, puis dans chacune des strates on pratique un tirage eu hasard.
Il existe deux types de sondage stratifié :
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parmi les entreprises à interroger, on peut appliquer aux grandes entreprises un
taux de sondage supérieur à celui appliquer aux petite entreprises.
Cette méthode est utilisée surtout dans les sondages politiques, il consiste à effectuer
plusieurs tirages au sort successif,
exemple : pour estimer les résultats s’un scrutin national, on va constituer l’échantillon
à sonder de la façon suivante : tirage au sort des départements, dans les départements
sélectionnés, tirage au sort au sort des villes, dans les villes retenues, tirage au sort des
bureaux de vote, dans ces bureaux de vote, tirage au sort des électeurs.
Le sondage en grappes :
Cette méthode consiste à choisir aléatoirement des sous groupes (appelés grappes)
parmi la population mère est à interroger toutes les unités de chaque grappe : le nombre de
grappe doit être au minimum 30, lorsque les grappes soient constituées de zones
géographiques, le sondage est dit aréolaire, il consiste à découper le territoire ou l’enquête est
menée en quartier ou zone de taille équivalente, puis à procéder au tirage au hasard de ses
quartiers, il suffit ensuite d’établir la liste des unités statistiques y résidants et de les
interroger.
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(1, 4, 8, 12,…), les personnes habitants le 2ème étage si absente ou inexistante passé au numéro
suivant. Pour le super marché acima, interroger une personne tout les quatre à la caisse 5 de
10h à midi, une personne toute les quatre à 14h à la caisse 8.
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6- Ouvrier : 30 %
7- Retraité : 6 %
8- Autre actif : 4 %
1 2 3 4 5 6 7 8
h f h f h f h f h f h f h f h f
A
B
C
D
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Choisir un seuil de confiance à 99 %, signifie qu’en tirant 100 fois de suite un
échantillon de la population à étudier sur les 100, ainsi retenu il n’y aurait q’un dont les
résultats risquerait d’être différent des résultats des 99 autres. En général, dans les études
marketing on se contente d’un seuil de confiance de 95 %.
Marge d’erreur :
Exprimé en pourcentage représente la précision désirée ou intervalle de confiance
(ainsi dans l’hypothèse ou la marge d’erreur accepté et de 4 %, où les résultats à une question
posée à l’échantillon sont oui 40 %, non 60 % dans la population mère. Les oui seront
comprises entre 36 et 44 %, et les non entre 56 et 64 %. En général, la valeur e retenu est
comprise entre 2 et 6 %.
P : représente la proportion des individus présentant une caractéristique donnée que
l’enquêté est chargé d’estimer et q = 1- P, représente la proportion des individus ne
représentant pas la dite caractéristique.
Quand dans la plupart des cas, cette proportion est inconnu, on prend l’hypothèse la
plus défavorable pour laquelle la population se répartie en part égale soit p = q = 50 %.
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notamment des questions altère la représentativité de
ouvertes appelant la réflexion ou l’échantillon, (sauf à annoncer la
la recherche de la part de visite de l’enquêteur par
l’enquêter ; téléphone ou par courrier) ;
- contrôle plus facile pour - coût.
les enquêteurs.
Par téléphone. - rapidité d’exécution - difficultés d’entrer en
quelque soit la location relation avec l’enquêté (liste
géographique des enquêtés ; rouge, barrage secrétaire) ;
- coût ; - absence d’identification
- absence physique de de la personne interrogée ;
l’enquêteur, ce qui peut favoriser - temps limité de
la sincérité des réponses ; l’enquête (15 minutes
- contrôle aisé des maximum).
enquêteurs.
Par voix postale. - possibilité d’interroger - taux de retour faible (10
des individus très dispersés à 20 %) qui peut être augmenté
géographiquement à moindre par des incitations à répondre
coût ; (cadeaux et bon d’achat) ;
- grande liberté de réponse - représentativité
laissée à l’enquêter ; incertaine de la population mère ;
-possibilité de poser un - délai de réception de
grand nombre de questions. réponses.
Le délai de réalisation :
Si le délai réalisation qu’on on dispose est court, et qui conviendra de choisir un mode
d’administration permettant une collecte rapide d’information, une enquête administrée par
téléphone sera dans ce cas recommandée.
La rédaction du questionnaire
Pour obtenir de bonnes réponses il faut poser les bonnes questions, une question mal
formulée, donc mal comprise par l’enquête. Un questionnaire mal adapté en mode
d’administration ou en mode de traitement retenue est des causes qui peuvent être altéré. La
qualité des information recueilli et leurs interprétations, les questions non indispensables ou
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dans la réponse peut être obtenu par d’autre moyen (exemple : recherche documentaire),
peuvent entraîner un refus de répondre ou des réponses manquants de sincérité.
Types de
Exemples Avantages Inconvénients
questions
Dichotomique Etes-vous - Simple à - Ne permet de
: choix entre 2 marié ? poser à dépouiller et à recueillir que peut
réponses proposées. oui non traiter. d’information.
A choix unique : Etes-vous - Simple à
sélection d’une propriétaire de votre comprendre par - Choix par
réponse parmi un logement depuis ? l’enquêter ; fois limité donc
nombre limité de 1 an 2 ans - Facile à difficile de réponse
réponse possible 3 ans + de poser, à dépouiller et par l’enquêté.
supérieur à 2. 3 ans à traiter.
-simplicité de - la liste
recueil et de proposée risque
Parmi les marques
A choix multiples traitement de d’influencer
suivantes, quelles sont
(qcm) : choix d’une l’information ; l’enquêté ;
celles que vous
ou plusieurs -facilite à - risque de
connaissez ?
réponses parmi comprendre par réponse non sincère,
- marque a
plusieurs réponses l’enquêter, l’enquêté ne souhaite
- marque b
possibles. notamment dans le pas montré qu’il ne
- marque c
cas de questionnaire peut donner aucune
administré par voix réponse.
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postale.
- difficulté
Classer par
pour l’enquêté de
ordre décroissant de
classer au delà de 4
préférences vos Possibilité de
critères ;
Avec critères de choix déterminer le choix
- risque que
classement : d’une grande surface : des enquêtés à partir
l’enquêté ne puisse
demande est faite à -prix + de plusieurs critères
mémoriser tout les
l’enquêté de classer accueil ; (la liste des critères
critères proposés
les différentes - assortiment ; ayant été déterminé
(d’où la nécessité de
réponses possibles - facilité auparavant par une
les lui faire lire et non
dans l’ordre de ses d’accès ; prés enquête
de les énoncer ;
préférences. qualité des qualitative ou par
- l’ordre des
produits ; l’expérience).
critères risque
- autres (à
d’influencer
préciser).
l’enquêté.
- système
Donner une
Avec - grande d’évaluation propre à
note de 0 à10 à
notation : il est liberté d’appréciation chaque enquêté, d’où
chacun des critères
demandé aux laisser à l’enquêter risque d’hétérogénéité
suivants (s’agissant
enquêtés d’attribuer pour chacun des des réponses ;
d’une voiture par
une note (de 0 à 5) critères proposés ; - risque de
exemple) : confort,
ou (de 0 à 10) aux - nombreuse voire les réponses se
esthétique, nervosité,
critères qui leurs exploitation situer à la moyenne
sécurité, agrément de
sont proposés. statistique possible. (autour de la
conduite.
moyenne).
- Les échelles d’attitude : conçues à la base par des psychologues et des sociologues,
elles permettent d’évaluer les niveaux d’acceptation de l’enquêté par rapport à une
proposition qui lui est faite. En mercatique, les échelles les plus souvent utilisées sont celles
de likert et d’osgood.
Mauvais
Bon
1 2 3 4 5 6
36
- moins d’une fois une semaine ?
- plus d’une fois une semaine ? »
« utilisez-vous votre voiture tout les
jours ?
oui non
« utilisez-vous fréquemment votre
« prenez-vous le bus
voiture et prenez-vous souvent le bus ? »
- moins d’une fois par jour ?
- une fois par jour ?
- plus d’une fois par jour ?
« combien gagnez-vous par mois ? « dans quel tranche se situe votre
salaire ?
- de 8000 à 10000 dh
- de 10000 à 12000 dh
-plus de 12000 dh
Pour s’assurer de la sécurité des réponses, il est parfois utile de poser des questions de
couleurs appelées également question piège.
Exemple : pour contrôler la réponse à la question, « combien parcourez-vous de
kilomètre en moyenne chaque année. »
Il est possible de poser des questions de contrôle suivantes : « combien dépensez-vous
de carburant en moyenne par an ? ».
Pour éviter d’interroger des personnes n’appartenant pas à la population mère, il
convient de le prévoir en début du questionnaire.
- Une question filtre : ainsi par exemple, lors d’une étude sur les transports en
commun d’une ville, la population mère est constituée de l’ensemble des habitants.
C’est pourquoi, si on administre le questionnaire dans la rue, il convient de poser la
question filtre suivante : « habitez-vous à …. ? », de façon à ne pas interroger pour rien les
personnes qui sont de passage et qui, de ce fait n’appartiennent pas à la population mère.
II. La structure et la présentation du questionnaire :
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Classer les questions par thème. Pour préparer les questions, il faut suivre la
méthode entonnoir qui consiste à aller du général au particulier ;
Prévoir suffisamment de place pour saisir les réponses aux questions ouvertes ;
Alterner autant que possible les questions ouvertes aux questions fermées ;
Poser à la fois les questions d’identification (catégorie socioprofessionnelle,
niveau de revenu, composition des foyers, types d’habitat) ;
Ne pas oublier une phase de remerciement enfin du questionnaire.
a. Le plan de dépouillement :
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Exemple de codification :
Question : êtes-vous favorable à la mise en place d’un service de livraison à domicile ?
Oui non
Pour cette question, la codification retenue pourra être : livr.
Pour les réponses, la codification retenue pourra être : Oui = 1, non = 2.
pour la saisie informatique, ou aura le choix entre livr1 ou livr2.
pour les questions ouvertes, il convient de regrouper les réponses obtenues et les
classer par thèmes qui seront ensuite codifiés.
b. Le codage :
Une fois le plan de dépouillement prévu initialement mis en place, il faut coder chaque
questionnaire.
Il est donc souhaitable de prévoir, lors de sa conception, une zone de codage pour
chaque question.
Est ce la première fois que vous fréquentez notre point de vente ?
Oui non ……………….
Zone de codage.
La saisie informatique suit la phase de codage. Elle doit impérativement faire l’objet
d’un contrôle rigoureux.
Selon le plan de dépouillement prévu initialement, il peu comprendre : un tri à plat, et,
en fonctions des informations recherchées, un tri croisé, et d’autres traitements statistiques.
a. Le tri à plat :
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Moins de 5 fois par an 250 50
Plus de 5 fois par an 150 30
Total des répondants 500 100
b. Le tri croisé :
Exemple :
Supposons que l’on croise la question : « utilisez-vous le minitel pour passer une
commande ? ».
Avec la question : « exercez-vous une activité professionnelle ?».
Le tri croisé pourrait présenter les résultats suivants :
40
Activité professionnelle Non Oui Total
Utilisez-vous le (inactif) (actif)
minitel ?
Jamais 80 20 100
Moins de 5 fois par an 40 210 250
Plus de 5 fois par an 30 120 150
Total 150 350 500
41
Sur 100 inactifs, 53 % n’utilisent jamais le minitel pour passer commande,
sur 10 actifs, 6 % n’utilisent jamais le minitel pour passer commande…
il faut toute fois se garder de conclure qu’il existe une relation entre ces variables
(dans le cas ci-dessus, on remarque notamment que le fait d’être actif pourrait encourager
l’utilisation du minitel pour passer commande) sans avoir au préalable des tests statistiques
qui permettent :
1. de mesurer la réalité de la dépendance entre ces variables avec le test du khi 2 ;
2. de mesurer ensuite l’intensité de la corrélation entre elles avec le calcul du
coefficient
Pour avoir un impact, l'identité visuelle doit rassembler un certain nombre de qualités.
On pourrait les résumer en trois points :
- Simplicité et clarté : l'identité visuelle doit être identifiable (et mémorisable) en une
seconde.
- Représentativité : elle se rapporte de manière explicite à votre domaine d'activité.
- Cohérence : l'identité visuelle sera la même sur tous les supports de diffusion utilisés.
- Différence : elle est unique et doit permettre de distinguer votre entreprise des autres acteurs
du marché.
42
Créer une identité visuelle : les critères
Selon la complexité de vos besoins (taille de l'entreprise, secteur d'activité), vous pourrez faire
appel à une agence conseil en communication ou à un bureau d'audit. En effet, vous devrez
faire un diagnostic approfondi (positionnement sur le marché, cible de communication, etc)
avant de créer votre identité visuelle.
Pour créer une identité visuelle ou en changer, il est utile d'observer le positionnement de
votre entreprise sur le marché et de tenir compte des nouvelles tendances. En d'autres termes,
le choix du logo doit coïncider avec votre projet d'entreprise. Par exemple, si vous développez
des services/produits liés au développement durable, vous aurez intérêt à prendre en compte
cette donnée pour la phase de création.
L'identité visuelle est destinée à l'ensemble des acteurs avec lesquels vous communiquerez.
Tous ne seront pas réceptifs au même type de logo, de couleurs, etc. Vous devrez toutefois
définir votre identité visuelle en sélectionnant un public en particulier. Par exemple, certains
clients (services à domicile) seront plus sensibles aux informations pratiques (contact, slogan)
contenus dans l'identité visuelle. Il s'agira donc de mettre ces éléments en valeur.
Votre identité visuelle peut être déclinée en autant de supports imaginables : flyer, dossier de
presse, carte de visite, site web, logo, panneau publicitaire, emballages (audit visuel),
véhicules utilitaires. Pour choisir le support le plus pertinent, vous devez prendre en compte
les deux éléments précédents : le public cible et la nature de votre projet de communication.
Le processus de création de l'identité visuelle sera influencé par le type de supports
sélectionnés. Par exemple, si votre activité concerne le commerce en ligne, vous devrez
respecter certaines règles de webdesign.
43
Évaluation des croquis
Charte d'utilisation
Pour l'utilisation de l'identité visuelle dans l'entreprise (impression de factures, courriers) vous
devrez définir des conditions d'utilisation : elles seront consignées dans une charte
communiquée aux collaborateurs. Elle énonce certaines règles (formats requis pour le logo,
supports d'impression autorisés) et pose des restrictions (ex : destinataires interdits).
À l'achat de votre identité visuelle, vous devrez vous assurer que vous devenez propriétaire
des droits de reproduction (par cession, mention figurant dans la facture). Vous devrez
également déposer votre logo auprès du BURIDA. Cette démarche vous fournit une
protection juridique contre le risque de plagiat.
1 – le logotype ou la marque
Notions et définitions
A) Définitions
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Parmi les grandes définitions de la marque, qui figurent encore actuellement comme des
références, on retrouve les spécifications données par Kotler& Dubois et Lendrevie Levy
Lindon.
Une marque est aussi caractérisée par six paramètres majeurs : un ensemble d'attributs,
d'avantages et de valeurs, mais également par une culture, une personnalité et un profil
d'utilisateur. La marque est facilement reconnaissable d'une part par son identité, sa
dénomination et d'autre part, par son logotype et son identité visuelle.
C) Le capital marque
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Cinq grands aspects constituent le capital marque : l'image de marque, la fidélité, l’image de
marque, la qualité perçue et les autres actifs de la marque.
Ces différents concepts vont influencer la perception des consommateursvis-à-vis d'une
marque, et, en conséquence, leur comportement par rapport à celle-ci.
D) L'image de marque
L'image de marque est associée à la représentation mentale que se font les individus
d'une marque. L'image de marque se rapproche de six autres critères : la notoriété, la
réputation, l'attitude, le positionnement, les valeurs et la perception.
L'image de marque est fondamentale pour une entreprise. Une bonne image de marque peut
encourager le développement économique d'une société, et au contraire, une mauvaise image
de marque peut parfois conduire les entreprises au bord de la faillite. Le cas d'Harley
Davidson proposé dans ce document, permet de mesurer l'importance de l'image de marque,
et d'analyser les paramètres qui peuvent la faire évoluer.
46
- marques produit
- marques sous forme de griffe (où la signature est issue d'une création originale)
Les fonctions de marque
La marque remplit plusieurs fonctions, tant pour les consommateurs que pour
l'entreprise. Pour les consommateurs, la marque est un contrat, elle permet de différencier un
produit en lui donnant un sens, elle valorise le consommateur et encourage la connaissance du
produit. Pour l'entreprise, la marque possède une valeur commerciale, étroitement liée à
l'image de marque.
Les marques possèdent également d'importantes fonctions symboliques s'inscrivant dans les
domaines utopique ou pratique et critique ou ludique.
Le logo : Pour une charte graphique solide et efficace, vous devez prendre soin de
détailler un maximum le cadre d’utilisation de votre logo
Principes fondamentaux pour une charte graphique solide et efficace, véritable bible au
service de votre équipe marketing et de vos partenaires
47
identité propre, mais aussi de construire votre image sur le long terme. Mais avant
d’élaborer votre charte graphique, pensez à construire intelligemment votre identité
visuelle.
Première étape : la construction de votre identité visuelle
Pour pouvoir prétendre à une charte graphique facile à utiliser, encore faut-il respecter les
règles de base pour une identité visuelle exploitable. Dans cette optique, votre identité visuelle
doit impérativement répondre aux critères de simplicité, de cohérence et de représentativité, et
de différenciation.
Principe n°2 : une bonne identité visuelle sert à vous distinguer de la concurrence
Enjeu majeur de l’identité visuelle d’une société, se différencier de la concurrence est
non seulement un atout marketing important mais aussi une obligation légale de premier plan.
En effet, vous ne pouvez pas vous calquer sur une société du même secteur d’activité, sous
peine de risquer des actions en contrefaçon ou en parasitisme.
Misez donc sur la différenciation et veillez à construire une identité visuelle distinctive.
Exemple : pour une enseigne de mobilier et de décoration, évitez le code couleur bleu et jaune
emblématique de la marque Ikea !
48
Principe n°3 : l’identité visuelle de votre entreprise dicte le design de l’ensemble de vos
supports marketing via une charte graphique précise
Avant de vous lancer dans l’étape relativement ludique de la création de logo, pensez à
lister de la manière la plus exhaustive possible l’ensemble des supports de communication que
vous envisagez d’utiliser. En effet, les différents éléments de votre identité visuelle – logo,
code couleurs, typographies et pictogrammes – ont vocation à être reproduits tant sur votre
site web que sur du papier en-tête et sur votre signature mail, entre autres. Ils doivent donc
pouvoir s’adapter à toutes formes d’outils marketing. Pour cela une seule règle : la
simplicité.
Plus les éléments de votre identité visuelle sont simples, mieux ils s’adaptent à votre stratégie
de communication : votre charte graphique est d’autant plus facile à élaborer ! En outre, une
identité visuelle simple est lisible, et donc aisément mémorisable et reconnaissable pour le
client consommateur !
Deuxième étape : l’élaboration de votre charte graphique
Votre charte graphique est votre cahier des charges dans l’élaboration de l’intégralité de
vos outils de communication, depuis votre site web jusqu’à votre tampon encreur. Elle établit
les règles d’utilisation des différents éléments de votre identité visuelle. Pour une charte
graphique solide et efficace – en vue d’une stratégie marketing cohérente – veillez à
constituer un document de travail strict et précis, mais aussi facile d’utilisation. En tout état de
cause, gardez à l’esprit qu’une charte graphique utile est une charte graphique respectée.
Logo, couleurs et typographies : bien déterminer le cadre d’utilisation de vos éléments
visuels
Vous avez votre logo, dont vous avez extrait un code couleur, une typographie et des
icônes, reste à délimiter le cadre dans lequel vous autorisez l’utilisation de chacun de ces
différents éléments en vue d’une identité visuelle cohérente. C’est là tout l’objet de votre
charte graphique.
IV – Cahier des charges
1 – définition des tâches
Sous l’autorité du Manager Corporate Communication, vous prenez en charge
l’organisation des événements et l’animation des réseaux sociaux.
A ce titre, vous aurez à :
Organiser les couvertures médiatiques et gérer les relations avec la presse ;
Préparer et superviser la production de brochures et des reportages ;
Faire vivre le site internet et interagir avec les internautes.
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Vous avez une bonne maîtrise des logiciels d’infographie et de la communication via les
réseaux sociaux.Ouvert d’esprit et organisé, vous avez le sens de la créativité, l’esprit
d’initiative et de bonnes capacités rédactionnelles.
En relation étroite avec la Direction et notre Service Commercial, vous participez
activement à la construction de notre identité à échelle nationale/internationale et êtes l'un des
acteurs de notre notoriété et de notre développement économique en créant et homogénéisant
des supports de communication adaptés à nos partenaires et prospects.
V – LES SUPPORTS
Le format 2 pouces (quadruplex) est le premier format qui fut largement utilisé en
télévision. Les magnétoscopes permettant d’enregistrer et lire ce format étaient
50
particulièrement encombrants et sont aujourd’hui rares et difficiles à entretenir. A ce jour la
plupart des bandes 2 pouces ont été migrées sur des supports plus récents.Le format 1 pouce,
plus léger, fut utilisé à partir de la fin des années 1960, jusqu’au années 1980, principalement
en télévision. Différentes normes ont été exploitées : 1 pouce A, B et C.Au cours des années
1970, l’apparition du format U-Matic avec sa bande de ¾ de pouce a permis de démocratiser
plus largement l’enregistrement vidéo grâce à un format compact où la bande est protégée à
l’intérieur d’une cassette. Différentes versions se sont succédées, du low-band initial au SP en
passant par le high-band, apportant des améliorations qualitatives.
Pour succéder à l’U-Matic, la cassette Betacamet sa bande d’1/2 pouce a été introduite au
début des années 1980, apportant un gain de qualité notable, surtout avec l’évolution SP.La
fin des années 1970 a vu éclore le marché de la vidéo grand public, avec le succès de la
cassette VHS (aux dépends du format concurrent Betamax). Offrant une fidélité plutôt
médiocre, le format VHS était très répandu du fait de son coût d’exploitation très faible.
D’une qualité similaire, le format Video8 était destiné aux caméscopes, tandis que la version
améliorée HI-8 était équivalente au format S-VHS.
Dans les années 1990 apparaissent des formats d’enregistrement vidéo numérique,
toujours sur bande magnétique dans un premier temps.Le Digital Betacam évolution
numérique de la Betacam SP, fut jusqu’à très récemment le format privilégié pour la
production et la diffusion de contenus en définition standard (SD).Les différents formats DV
(DV SP et LP ; DVCAM ; DVCPRO ; puis plus tard HDV) ont permis l’enregistrement
numérique sur des caméras de taille réduite, pour une qualité inférieure au Digital Betacam
(compression numérique de l’image).Le format HDCAM, utilisant un format de cassette
similaire au Digital Betacam, marqua l’arrivée de la haute définition dans le milieu
professionnel.Aujourd’hui, de plus en plus, les images tournées sont enregistrées directement
sous forme de fichiers, sur disque dur ou mémoire flash.D’autres formats que ceux cités ci-
dessus, plus ou moins exotiques, ont vus le jour dans les 60 dernières années. Leur utilisation
a été plus confidentielle et il est plus rare de rencontrer ces supports aujourd’hui.
L’analogique et le numérique sont des procédés pour stocker des données. Une cassette
vidéo, une cassette audio ou un disque vinyle sont des supports analogiques. Un CD, ou
compact disk, un fichier sur votre disque dur, sont des supports numériques.
51
Les systèmes sont dits analogiques lorsqu’ils convertissent les informations en une autre
valeur qui varie de façon analogue à la source. Alors que les systèmes dits numériques
convertissent les informations en valeurs comprises dans une liste prédéfinie de valeurs. Les
systèmes analogiques sont particulièrement utiles pour la capture des informations qu’ils
retranscrivent avec fidélité.
Les systèmes numériques quant à eux permettent également de retranscrire des données,
mais avec moins de précision. Le terme numérique signifie la représentation par les
nombres. Les systèmes numériques utilisent des valeurs discontinues pour capturer les
données.
Sur vos cassettes vidéo, les données sont inscrites sur la bande magnétique grâce à la
polarisation des particules magnétiques. Le problème ? La durée de vie d’une bande est en
moyenne de quinze ans, quarante ans dans des conditions parfaites –pas d’humidité, de
chaleur ou de lumière. Et comme le temps passe bien vite, ou que vous ne stockez pas les
premiers pas de vos enfants dans un coffre-fort, il faudra bientôt penser à numériser vos
documents.
52
Chapitre III : COMMUNICATION EDITORIALE
I - Champ d’application
Une agence éditoriale spécialisée dans l'écriture sur le Web est un avantage pour les
créateurs de sites Internet, pour les fournir en contenus intéressants dans le but de développer
la visibilité sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche. Souvent indispensables pour
les e-commerces et les sites Web nouvellement créés, les rédacteurs-Web sont alors chargés
de produire un contenu écrit selon une ligne éditoriale précise (définie par l'agence éditoriale),
afin de donner une image au site et de contribuer ainsi à son développement avec une
communication adaptée
Penser les contenus avant leur création, pour les faire vivre après. Voilà résumé
l’objectif d’une stratégie de communication éditoriale. Plus en détail, l’audit, la définition
d’une ligne éditoriale, l’architecture de l’information, la mise en place d’outils de production
de contenus ou la planification vous permettent de garder le contrôle de votre message et de
votre image. Sur le web, comme ailleurs, le consultant en stratégie de contenus doit non
seulement très bien connaitre les supports de communication et les différents canaux de
diffusion, mais il doit aussi faire preuve de capacités d’écoute, d’analyse et de projection.
Reflets d’un travail rigoureux et méthodique, le consultant en communication
éditoriale met en place des outils indispensables à une production de contenus cohérents et
pertinents.
Le portrait identitaire : il regroupe les informations nécessaires pour construire le
discours, c’est le premier document de référence pour les communicants (intégrés à
53
l’entreprise ou collaborateurs indépendants). Outil sémantique, il regroupe un corpus
d’informations relatives à l’annonceur et à son positionnement stratégique.
La charte éditoriale : c’est le document de référence technique, véritable point de
repère pour tous les contributeurs. On y retrouve la ligne éditoriale et ses déclinaisons
pratiques (ton, champ lexical, gabarits…)
Les rapports de veille éditoriale : pour ajuster et adapter les documents de référence à
un environnement qui change.
Les 5 étapes pour construire une stratégie éditoriale efficace
1. Faire l’inventaire de l’existant et définir vos objectifs.
2. Identifier votre cible.
3. Établir un planning précis.
4. Faire la promotion de vos contenus.
5. Effectuer un suivi et mesurer vos actions.
1. Faire l’inventaire de l’existant et définir ses objectifs
Avant toute chose, ayez en tête que vous écrivez pour un public et non pas pour les
robots de Google. Évidemment, il faut en tenir compte mais, si vos lecteurs n’ont rien de
pertinent à lire sur votre site, ils ne reviendront pas. Il est donc important de décrypter les
attentes de votre lectorat.
Après cette étape de compréhension sur votre lectorat, il est temps de se pencher sur ce
que vous avez déjà mis en place sur votre site et regarder ce qu’il faut ajouter.
Quels sont vos objectifs commerciaux ?
Cherchez-vous à gagner en notoriété, à distraire, informer ou à convaincre pour vendre
?
Quels sont les supports de communication existants ? Sont-ils adaptés ?
Disposez-vous de ressources suffisantes pour apporter du contenu ?
Quelle est votre culture d’entreprise ? Utilisez-vous les réseaux sociaux dans votre
communication ?
Avez-vous des ressources humaines disponibles en interne pour la gestion des
contenus ? Devez-vous faire appel à un rédacteur externe ?
2. Identifier sa cible
Vous avez saisi le sens de la rédaction et vous êtes déterminé à chouchouter votre
lectorat. C’est très bien, mais, la question est de savoir : qui sont-ils ? Quels sont leurs besoins
? Comment se comportent-ils sur Internet ? Où vont-ils ?
54
Vous devez savoir à qui vous vous adressez lorsque vous écrivez : à des
professionnels ou à des particuliers ? Clients ou prospects ? Aidez-vous des critères socio-
démographiques et comportementaux pour compléter leurs profils. Tâchez de savoir où votre
audience s’exprime : sur les réseaux sociaux ? Blogs ? Forums ? C’est simple, plus vous
connaîtrez votre cible, plus votre stratégie sera pertinente et efficace.
N’hésitez pas à créer des persona et des scénarios utilisateurs pour cibler au mieux
votre audience. Cela vous sera d’une précieuse aide pour mettre en place la stratégie de
contenu la plus adaptée à votre cible.
3. Planifier son projet éditorial
Votre entreprise a les ressources nécessaires pour participer à la création et à la
diffusion de contenus ? C’est parfait ! Il vous reste désormais à modéliser le workflow
éditorial (ce qu’il faut faire et qui fait quoi) afin que les choses soient claires pour tous.
Cela consiste à mettre par écrit l’intégralité du processus de production :
Définir un projet éditorial en respectant les objectifs à atteindre et les besoins de
votre lectorat.
Rédiger les contenus, confiez cette tâche à une personne qui est experte dans son
domaine. L’information doit être juste et vérifiée.
Éditer votre contenu, la personne en charge de l’édition va vérifier si les
informations fournies par l’auteur sont compréhensibles et adaptées aux lecteurs.
Publier les contenus, cela peut paraitre simplet mais, mettre en ligne demande de la
rigueur car il faut s’assurer que l’information soit facilement trouvable par les
visiteurs, que les métadonnées soient correctes …
L’idéal serait d’assigner une personne différente pour chacune de ces étapes. Or, nous
savons très bien que dans la réalité, ce cas de figure est très rare. Faute de temps et de
moyens, c’est généralement la même personne qui assure à la fois les rôles d’auteur,
d’éditeur et voire de webmaster.
N’oubliez pas de rester cohérent sur votre site et pour cela pensez à définir une ligne
éditoriale, qui sera votre fil conducteur (cible, grands thèmes, ton, style d’écriture, gestion du
nombre d’articles, type d’illustrations …). La ligne éditoriale doit respecter les objectifs de
votre communication et de votre cible.
4. Promouvoir ses contenus
N’oubliez pas que votre but final consiste à ce que vos articles soient lus et partagés et
qu’ils obtiennent des liens en retour. Vous devez certainement déjà le savoir mais, au cas où
je vous fais un petit récap’ :
55
Dès la publication d’un nouveau contenu, pensez à le partager sur les réseaux
sociaux. En fonction de votre cible et de vos objectifs de communication, vous
privilégierez plutôt les réseaux généralistes tels que Facebook et Twitter ou les
réseaux professionnels comme Linkedin et Viadéo. Pensez à diffuser également sur
Google Plus, bien qu’il soit en perdition, cela reste un bon moyen pour améliorer votre
référencement.
Personnalisez votre message et pensez aux call-to-action sur votre site qui vont
inciter les visiteurs à partager vos articles, à s’inscrire à votre newsletter, etc.
Encouragez votre communauté existante à partager vos contenus, à vous laisser
des commentaires. Envoyez une newsletter à vos clients existants avec une sélection
des meilleures articles du mois.
Veillez à répondre aux commentaires laissés par vos lecteurs, même s’ils sont négatifs,
et ne laissez pas une question en suspens. Cette rigueur vous permettra de renforcer la
relation client que vous êtes en train de créer avec votre lectorat.
. Mesurer ses actions en ligne
On a souvent tendance à oublier cette étape mais il est essentiel d’analyser les
résultats de vos actions. Quel article a été le plus lu, commenté, partagé ? Est-ce que les
KPIs que vous aviez défini au préalable ont été remplis (pages vues, taux de rebond, temps
passé sur le site, taux de clics, nombre de partages …) ?
II - Etudes mercatiques
III - Cahier des charges
1 – définition des tâches
2 - Partage des missions
IV – LES SUPPORTS
1 – les supports analogies
2 – les supports numériques
56
Chapitre IV : COMMUNICATION PUBLICITAIRE
I - Etudes mercatiques
II - Stratégie marketing
III - Stratégie de communication
IV - Copy stratégies
1 – le contenu de la copie
La copy-stratégie est un cahier des charges établit entre un annonceur et les créatifs
d’une agence de publicité. C’est sur ce document que vont travailler les rédacteurs, les
dessinateurs, les média-planners. La copy stratégie indique les propositions de l’agence au
niveau de la campagne pour le produit ou pour l’entreprise.
La copy stratégie indique ce que le message doit être. Elle se présente sous la forme de 4
questions fondamentales à résoudre :
57
La copy-stratégie a pour but d’établir une cohérence entre la stratégie marketing et la
stratégie de communication. Elle est l’expression directe de la stratégie marketing.
Les rubriques d’une copy-stratégie peuvent varier, mais globalement les principales rubriques
sont résumées ci-dessous :
Arrivée en France en 1944, la marque Nescafé conquiert l'Europe mais son goût légèrement
sucré laisse penser que « ce n’est pas un vrai café ». En 1952, un nouveau procédé de
fabrication permet de pré-concentrer l’arôme du café ce qui évite l’ajout de sucre.
Au cours des années 50 et 60, la communication met en avant la praticité du produit, "100%
pur café" (c'est-à-dire sans sucre), et le bénéfice consommateur. Pour l'exprimer, le slogan "Il
y a 43 grains de café dans une tasse de Nescafé" sera repris dans le monde entier
58
La copy stratégie de la campagne publicitaire aurait pu être la suivante :
V – Medias
59
1. Le choix des médias :
La sélection des médias s’opère sur la base de notes attribuées à différents critères. De même
que le segments de marché où les produits étaient choisis en confrontant les solutions
possibles à des CHECKS LISTS, pour le choix entre les médias, une série de critères, qui
présentent de l’importance, sont répertoriés et les médias notés en regard de chacun d’entre
eux.
En général, trois groupes de considérations doivent être pris en compte :
La nature du produit ; certains produits sont mieux annoncés par un média que par un autre :
les parfums d’accommodent bien des magazines de luxe, la lessive et l’alimentation courante
de la télévision. Il faut prendre garde aux habitudes. Parfois, les médias PLANERS donnent
libre cours à leur imagination avec bonheur ;
La nature du média ; les médias se différencient par leur couverture et le degré
d’attention moyen du prospect ;
La nature de la clientèle, il est inutile d’utiliser la télévision pour les jeunes de
vingt-cinq ans : ils la regardent peu. En revanche, pour les mêmes, il est difficile d’éviter la
radio entre 17 heures et 22 heures. Plus la clientèle potentielle correspond à une cible
précise, plus le recours à certains médias est impératif.
Une fois que ces trois critères ont été respectés, il reste à ajuster le choix en fonction du
budget et des objectifs. Une campagne d’image de marque ne nécessite pas l’emploi du
même média qu’une annonce de réduction de prix ; un budget de 3 millions d’euros autorise
un choix plus souple qu’un budget de 1 million. Dans la pratique, un problème important se
pose : celui-ci ne peut travailler seulement avec une bêche ou seulement avec un râteau ; les
deux sont indispensables. Il en va de même pour les médias : la télévision fait connaître, la
presse fait apprécier, la radio et l’affichage font acheter !
61
1- La télévision
La publicité télévisée demeure le média indispensable pour certaines catégories de
produits. Lorsqu’il faut faire appel à une dénomination afin de prouver l’intérêt
d’un produit, seul la télévision le permet.
Exemple :
Une colle puissante, un produit d’entretien n’ont pas de meilleur agent de vente
qu’une démonstration d’utilisation.
De plus, l’écoute de la télévision a lieu dans une ambiance familiale et le mérite
des produits peut être commenté. Pour ces raisons, la télévision occupe le
deuxième rang parmi les médias.
2- La Radio
L’écoute de la radio est, le plus souvent, distraite. La radio, contrairement à la
télévision, constitue facilement un bruit de fond qui accompagne d’autres activités : bricolage,
lecture, ménage, etc.
De plus, elle est très peu sélective. Ainsi, entre 7h30 et 8h30, tout le monde écoute la radio,
alors qu’à 9h30 ou 15h30, l’audience est surtout composée de ménagères.
Enfin, la radio ne peut transmettre tous les thèmes. Par nature, les évocations visuelles lui sont
interdites.
En dépit de tous ces inconvénients ou de toutes ces limitations, la radio bénéficie de
nombreux avantages. Elle est d’une utilisation très souple : une annonce est vite élaborée et la
programmation du temps d’antenne est autrement plus aisée qu’à la télévision. Elle est
relativement peu onéreuse et autorise donc les campagnes de répétition. Au surplus, les
méthodes de communication possibles sont multiples : patronage d’une émission, messages
lus par un animateur, cassettes préenregistrées, cadeaux offerts à l’occasion d’un jeu, etc.
Chaque station a un public différencié.
3- La presse
Elle est depuis toujours le média le plus utilisé ; elle masque une extrême diversité :
a. La presse quotidienne :
Elle couvre presque l’ensemble du pays, il est bien rare de trouver un Français qui ne lise
aucun quotidien. Elle est peu valorisante pour la publicité : mauvaise qualité de papier,
62
difficultés pour diffuser des annonces en couleur, peu de soin accordé au quotidien par le
lecteur. Surtout, par nature, elle est très vite périmée.
b. La presse périodique :
Ce sont les magazines. Ils jouissent d’une sélectivité très variable. Certains sont très peu
sélectifs (Paris Match), d’autres recherchent une selon le style de vie (Vital), le sport pratiqué
(Tennis Magazine), le hobby (Cuisine Gourmande), la catégorie socio- professionnelle (Le
point). La qualité de la reproduction est bonne, voire excellente : les annonces, dans les
magazines, s’accompagnent parfois de véritables photos d’art. Le coût reste cependant
relativement élevé ;
c. Les magazines :
Le magazine est une publication périodique, le plus souvent illustrée qui traite de sujets
divers, grand public, techniques ou professionnels. Le magazine offre une bonne qualité de
reproduction pour les publicités.
Pour l’exportateur, l’utilisation des magazines est souvent problématique. En effet, l’absence
de magazines sur certains marchés ou le nombre excessif de magazines à faible couverture sur
d’autres marchés forcent les exportateurs à désinvestir dans ce média. En Europe, par
exemple, il existe des centaines de magazines grand public mais chacun d’eux a une
circulation très limitée en comparaison avec les magazines nationaux des Etats-Unis. A cause
de leur faible couverture, les magazines sont donc moins susceptibles d’être utilisés pour des
articles de consommation de masse.
Par contre, dans le cas de certains biens industriels ou de bien de consommation qui
s’adressent à une cible riche, les magazines techniques et professionnels peuvent s’avérer
adaptés car ils atteignent des audiences spécialisés et influentes. Dans des pays comme le
Canada, la Grande Bretagne, l’Allemagne et les Etats-Unis, les industriels investissent une
part importante des budgets publicitaires dans les magazines techniques et professionnels
malgré le fait qu’ils soient limités dans beaucoup d’autres pays.
Certains magazines de gestion (Business Week,…) sont lus dans plusieurs pays en plus de
celui d’origine.
63
d. La presse spécialisée :
Dans certaines industries comme l’agriculture, la construction, la chimie, l’automobile,
l’équipement agricole, les surgelés, les produits pharmaceutiques et médicaux, le métal, le
pétrole, le papier, les plastiques, le transport, et biens d’autres, les publications
professionnelles techniques occupent une grande importance.
L’accès à la presse spécialisée permet à une entreprise exportatrice de mobiliser un budget
raisonnable et d’atteindre une cible spécifique sur un marché particulier : les hommes et les
femmes d’affaires, les décideurs internationaux, les acheteurs internationaux.
e. La presse internationale :
La presse internationale rassemble tous les magazines et journaux spécialisés (exemple :
Wall Street Journal, China Daily) ou généralistes publiés en plusieurs langues dans plusieurs
pays avec souvent des versions nationales ou régionales disponibles. De bonnes illustrations
de magazines internationaux sont d’une part le Marie-Claire, magazine féminin français qui
possède plus de 20 versions différentes pour ses marchés étrangers et d’autres part, le Readers
Digest qui atteint plus de 41 pays dans les langues locales. C’est le seul magazine qui ait une
telle pénétration !
Il apparaît que les exportateurs tendent à investir une part relativement faible de leur
budget publicitaire dans les médias internationaux, leur préférant les médias locaux. Pourtant
budget publicité dans la presse internationale dont le lectorat est généralement composé de
groupes socio-économiques plus élevés ou constitués en professionnels spécialisés, permet
d’influencer favorablement le climat local à l’égard de produits neufs. La presse internationale
a parfois un lectorat très étonnamment élevé ainsi qu’une excellente réputation en tant que
source d’information que les produits étrangers.
64
presse féminine pour certains produits comme les cosmétiques, les produits
d’aménagement intérieur de la maison, les meubles…
4- L’affichage
L’affichage bénéficie d’une grande audience. On peut apposer des affiches sur les supports les
plus divers et dans les endroits les plus reculés. Mais, cette audience est fort peu sélective, si
ce n’est sur le plan géographique.
5- Le cinéma l’internet
Le dernier des grands médias est le cinéma. En tant que média exclusif, il ne cesse de
perdre de l’importance, mais il peut rendre de grands services comme média
complémentaires.
Plus simple que la télévision (moins de réglementation), il fait preuve d’une sélectivité assez
réduite, avec cependant une tendance à toucher les citadins et les jeunes, même si tout dépend
de la nature du film présenté. La publicité est reçue dans les conditions idéales : le prospect
est parfaitement attentif.
65
Nombre de clics
Nombre de bandeaux vus
VI - Hors medias
66
la cohérence, d’une part, de tous les moyens utilisés, et d’autre part, de leur programmation
dans le temps.
Dans cette section, bous énumérons successivement les quatre principales techniques de
communication hors média.
1 – le sponsoring et le le mécénat
Intéressant quelque six cents annonceurs, le sponsoring et le mécénat représentent sans doute
un budget de l’ordre de 300 millions d’euros. Son développement est intervenu pour plusieurs
raisons :
♦ La forte réglementation en matière de publicité qui interdit l’accès de certains produits
aux grands médias (tabac et alcool à la télévision, par exemple) ;
♦ Une diminution certaine de l’efficacité de la publicité traditionnelle due à la saturation
des supports et aux habitudes de consommation.
Les relations presse sont l’un des outils de communication les moins chers et les plus
efficaces. Elles sont essentielles aux relations publiques, puisqu’elles permettent de
développer une relation de confiance, d’adhésion entre une entreprise, une marque et les
journalistes. Le but à atteindre est d’occuper au mieux le terrain médiatique en entretenant
une relation durable entre votre entreprise et les journalistes de votre secteur.
Le fichier presse
3
Bepub (les annuaires professionnels de la création et de la communication), Comment mettre en place ses
Relations Presse,http://www.bepub.com/fiches-pratiques/comment-mettre-en-place-des-relations-presse,
consulté le 24/01
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besoins et à jour ! En plus des journalistes, ne négligez pas les blogueurs influents dans votre
secteur car ils sont, à présent, un bon moyen de véhiculer une information.
Le communiqué de presse
Le communiqué de presse est destiné à relayer une actualité factuelle, directement liée
à la vie quotidienne de l’entreprise, dans l’espoir que celle-ci soit suffisamment percutante
pour intéresser les lecteurs. Il doit assurer une promotion neutre et objective et, ne perdez
jamais de tête qu’il doit pouvoir être repris en l’état par le journal.
Le dossier de presse
La conférence de presse
Les journalistes ont un emploi du temps très chargé et sont souvent indisponibles vers
10h du matin pour cause de réunion de rédaction. L’idéal est d’organiser la conférence de
presse en fin de matinée. Le journaliste qui a accepté de se déplacer ne doit pas être déçu.
Préparez votre discours et surtout, surprenez-les ! Prévoyez un cadre agréable avec un
cocktail à la fin de votre conférence afin de discuter dans une ambiance conviviale.
Le voyage de presse
Là encore, ce que vous aurez à présenter devra être suffisamment important pour qu’un
journaliste vous consacre une voire plusieurs journées de son emploi du temps. Le choix de la
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destination et le programme sur place pourront toutefois le convaincre mais attention, l’aspect
professionnel du voyage de presse devra prédominer. Les journalistes risquent sinon de
penser que vous souhaitez les acheter.
Ces rendez-vous personnalisés sont le meilleur moyen de faire passer votre message
auprès du journaliste et d’instaurer un contact convivial entre lui et vous; une initiative
souvent récompensée par une retombée presse. L’idéal est d’y convier le journaliste, le PDG
ainsi que l’attaché de presse.
La revue de presse
La revue de presse regroupera l’ensemble des retombées presse que vous aurez
obtenues et deviendra un excellent outil de communication interne et externe (clients,
partenaires, fournisseurs...). Enfin, feuilletez le Tarifmedia et comparez le prix d’un espace
publicitaire de la même taille que votre retombée presse, vous mesurerez ainsi l’économie
réalisée. Il faut également noter que les relations presse évoluent et le métier de journaliste
aussi par conséquent. D'ailleurs, aujourd'hui, on parle de "Relation Média" et plus forcément
de "Relations Presse".
Ne représentant pour l’heure qu’à peine 10% des investissements de communication, les
relations publiques se définissent comme « l’ensemble des techniques d’information et de
communication pour créer ou entretenir des relations de bonne intelligence, de compréhension
et de sympathie avec les groupes environnant l’entreprise et ceux qui la constituent (publics,
clientèle, fournisseurs, milieux professionnels, banquiers, prescripteurs et formateurs
d’opinion, collectivités locales et régionales, enseignements, personnel, direction) ».
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Toutes les occasions sont bonnes : lancement d’un produit, anniversaire, fusion de sociétés,
changement de direction, début d’une exportation, mais aussi patient façonnage d’une image
d’entreprise, ou rajeunissement d’une image vieillie.
Longtemps considérées comme futiles, inutiles, les relations publiques ont acquis leurs titres
de noblesse et font partie intégrante de la politique de communication.
De nombreux moyens (qui doivent être impérativement coordonnés) sont à la disposition de
l’entreprise : visites d’entreprise (au siège ou sur les lieux de fabrication), visites de chantier,
conférences de presse, communiqués de presse, interviews du dirigeant dans la presse,
simples envois de lettres, cocktails, déjeuner ou petit déjeuner de presse, etc.
Les outils de la communication externe ou des relations publiques
Il serait prétentieux de vouloir dresser une liste exhaustive de ses outils qui visent à installer
une légitimité, à prévenir des critiques, à préserver des intérêts…
- Le lobbying
- La communication événementielle
I- LE PARRAINAGE OU LE SPONSORING
Le parrainage consiste, pour une entreprise, à apporter publiquement son soutien et à associer
ainsi son nom à une manifestation, un projet, une cause ou même des personnes qui lui sont
extérieurs et qui n’ont généralement pas de rapports directs avec ses propres activités.
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1- Objectifs
Il existe plusieurs sortes de parrainage mais seulement quatre pour ce cours vont retenir notre
attention : le sponsoring sportif, le parrainage d’un service public, le mécénat artistique et
culturel et le soutien à une cause.
a- Le sponsoring sportif
Une autre forme de sponsoring consiste, pour une entreprise ou une marque, à financer la
fourniture ou la mise à la disposition du public de certains services qui lui seront utiles.
Ce dernier type de parrainage semble se développer ses dernières années avec la prise de
conscience, par les entreprises, de leurs responsabilités sociales.
Pour être efficace, une opération de parrainage doit satisfaire certaines conditions. Ce sont : le
choix judicieux de l’événement à parrainer, la visibilité du parrain, la durée et la continuité de
l’action ainsi que les relais de communication.
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Un salon professionnel est un évènement thématique qui regroupe sur un même lieu des
prestataires exposants et des visiteurs professionnels du secteur.Un salon peut être dédié à un
secteur d’activité (salon de la restauration, Batimat,..) ou à un type ou famille de solutions ou
prestations (salon du marketing direct, de la formation professionnelle, etc..).Un salon
professionnel comprend généralement une partie exposition (stands prestataires) et une partie
conférences. Un stand sur un salon professionnel est généralement facturé de quelques
milliers à quelques dizaines de milliers de francs CFA selon l’importance du salon et la
surface du stand. Pour l’exposant la participation est un outil de génération de leads, de
relation avec les clients (à un degré moindre), mais également un outil d’image en participant
notamment comme expert aux conférences.
Les foires vous permettent aussi de prendre connaissance des tendances du marché convoité,
d’évaluer vos concurrents et d’obtenir d’autres renseignements qui vous aideront à pénétrer le
marché.Le coût de participation à une foire commerciale peut varier puisque le montant des
contributions est établi selon le principe du partage des frais.
La PLV (publicité sur le lieu de vente) est mal cernée car elle peut comporter des aspects
proches du conditionnement (un groupage de produits sur un présentoir spécial) ou de la
promotion des ventes (une affichette indiquant une promotion). Au sens large, elle
rassemblera toutes les informations données par l’annonceur sur le lieu de vente. Son rôle est
d’informer mais aussi de rappeler un message publicitaire pour déclencher l’achat.
Les prospectus et dépliants, qu’ils soient diffusés dans la rue, dans une galerie marchande ou à
domicile, entrent dans le mix de la communication. C’est surtout dans le domaine des services
(restauration, voyages, réparations, etc.) qu’ils sont utilisés.
Le réseau de vendeurs, les hôtesses d’accueil, la flotte de véhicules, le logo, le siège social, les
agences, les pages Minitel, le site Internet, la plaquette destinée aux actionnaires, la charte
graphique (papier à lettre, etc.), les interviews du président, sont autant de moyen de
communication dont la diversité » ne doit pas effrayer si elle est gérée avec cohérence.
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VII – Media planning
1- LA NOTION DE L ’AUDIENCE
« L’ensemble des personnes en contact avec un support donnée pendant une période
donnée ».
a - AUDIENCE DE LA PRESSE
Définition
Un lecteur est toute personne ayant personnellement lu ou feuilleté chez elle ou ailleurs
pendant la période de référence un journal ou un magazine quelle que soit la façon dont ce
journal ou le magazine est parvenu entre ses mains.
Cette audience est appelée L.D.P. (lecture dernière période)
Effectuée par des institutions indépendantes : En France : CESP (centre d’études des
supports de publicité).
c - L ’AUDIENCE DE LA T.V
Un téléspectateur est toute personne ayant
été exposé à l’image télévisée :
Audience cumulée.
Audience instantanée.
Audience en 1/4 d’heuremoyenne.
La mesure de l’audience T.V.
Médias en France : (Bouton poussoir).
Au Maroc : Audience la veille
d - L’AUDIENCE RADIO
Définition :
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Toute personne ayant déclaré avoir écouté
une station la veille.
e - L’AUDIENCE CINEMA
Définition :
f - L’AUDIENCE DE L ’AFFICHAGE
Définition :
Toute personne ayant effectué au moins un
passage devant un des panneaux de l’ensemble
au cours d’une journée.
La mesure
DIFFICILE
France BVA : Elaboration d’une échantillon 60.000
personnes donnant une base informatique pour en
déduire le potentiel d’audience.
MODELE
La puissance du support :
C’est le nombre de personnes appartenant à la cible de communication qui fréquentent
le support.
La pénétration du support :
Correspond au % de la cible de communication qui fréquente le support.
Le coût au 1000.
Le coût au 1000 contacts utiles est le rapport du coût de la publicité de l’audienceutile.
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- LE TAUX DE COUVERTURE
Effectif de la Cible
L’évaluation d’un film publicitaire, d’une affiche ou d’une copie d’une manière générale ne
se fait pas au hasard.Un processus de réflexion en étapes est vivement recommandé.
Revoir la CopyStrategy (rappel)
Ne jamais se prononcer, ni même avancer la moindre réaction avant de demander à
l’agence de vous faire un rappel précis de la « Copy Strategy ».
Cela permet à l’agence aussi de ne pas négliger l’aspect stratégique.
Penser à « la promesse d’achat » dans la publicité
Si on a le moindre problème pour l’identifier dans la Copy Strategy présentée par
l ’agence, on doit demander de la définir pour vous. Elle-t-elle consistante avec les objectifs
stratégiques ?
Après l’avoir déterminée, et vérifiée si elle « colle » aux objectifs stratégiques on passe à
son évaluation selon des critères préétablis (est-elle nouvelle, distinctive compréhensible,
compétitive etc …).
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