1 Les Fondamentaux de La Communication

DEVELOPPEMENT COMMERCIAL
42
S U
1 Les fondamentaux de la
communication AS
T S
B
2022-2023 / Jc Chebance Communication 1
Sommaire
42
 Définition
S U
Les schémas de communication
Les freins à la communication
AS
T S
B
2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023
42
S U
S
Définitions
A
T S
B
Définition
Qu’est ce que communiquer ?

42
S
Communiquer (communication), c’est transmettre une
information, U
S
c’est échanger un message.
A
T S
B
Définition
Communication et Information
42
S U
Quelle est la différence entre Communication et Information ?
S
Information et communication sont deux notions étroitement liées.
A
L’information est un renseignement quelconque qui, pour un acteur donné,
prend toute sa signification par le fait d’être communiqué.
S
T
La communication est un processus interactif, qui intègre une dimension relationnelle.
B
Définition
42
S
La communication n'est donc pas un processus où un émetteur
envoie un message à un récepteur.
U
●
S
Ce qui n'est alors qu'une information (ex. : la «note de service»).
A
La note de service ne tient pas compte de la réponse de l'interlocuteur,
●
S
ni de l'influence de cette réponse sur la nature même du message envoyé par «l'émetteur».
B T
Définition
42
S
Supposons que vous annonciez une nouvelle ( information)
U
que vous croyez banale à un de vos amis et que, dès vos premières paroles,
S
il montre des signes de détresse, d'agitation ou d'hilarité.
A
Il est à peu près certain que vous allez vous interrompre (interaction)
pour demander ce qui se passe ou, tout au moins, modifier la façon
S
dont vous vous exprimiez.
B T
2022-2023 / Jc Chebance
Donc ….
Communication Année 2022 /2023
Définition
Pourquoi communiquer ?
42
S U
On communique pour informer, s’informer, connaître, se connaître,
comprendre, se comprendre, expliquer, s’expliquer, négocier, etc…
AS
T S
B
Définition
Pourquoi communiquer ?
42
Le processus de communication est une boucle de rétroaction :
S U
- chacun des interlocuteurs exerce une influence sur l'autre, et ce, de façon continue,
S
consciemment ou non.
A
- il est nécessaire d'être attentif à la réponse de son interlocuteur.
S
-Il est nécessaire d'exercer son sens de l'observation et de le développer,
T
de telle façon que des signes minimaux puissent être perçus.
B
- se montrer flexible et tenir compte de ce qui a été perçu, en modifiant sa façon
de communiquer au fur et à mesure des retours d'information (ou feed-back).

42
S U
Schémas de communications
AS
T S
B
Schémas de communication
42
Modèle de Riley
S U
Ce schéma d’une situation de
communication illustre le
modèle de Riley et Riley.
AS Il peut s’appliquer à toute

forme de communication :
homme-homme, homme-
S
animal, homme-machine,
T
machine-machine, …
B
Schéma de communication
Schéma de la com selon Riley et Riley

42
U
L’émetteur : c’est celui qui envoie le message, qui écrit, qui parle, qui envoie l’info… Ce peut être une
S
entreprise, une collectivité, une association…
S
Le récepteur : c’est celui qui reçoit le message, qui le lit, qui l’entend… Ce peut être un client ou client
potentiel (la cible).
S A
Le message : c’est l’information transmise selon une certaine forme, ce qui est écrit, ce qui est dit,…
Le référent : c’est le sujet du message, ce dont on parle.
T
Le canal ou média : c’est le support du message entre l’émetteur et le récepteur. Le sens premier du
B
terme – media, pluriel du mot latin medium signifie “intermédiaire” : radio, télé, presse, affiche, web…


42
U
Le code : le message est codé par l’émetteur et décodé par le récepteur. Il faut connaître le code. Si
S
l’émetteur parle anglais il faut que le récepteur comprenne l’anglais.
S
Le bruit : c’est tout ce qui perturbe la communication : les parasites dans une communication radio,
le bruit de la rue pendant une conversation, une mauvaise qualité de papier ou d’impression qui ne
A
permet pas de bien lire un texte…
Le feedback : c’est la possibilité du récepteur de répondre à l’émetteur . Le récepteur n’est plus
S
passif mais devient actif, il devient à son tour émetteur : répondre au téléphone, entamer un
T
dialogue, renvoyer un coupon réponse... L’absence de feedback peut parfois entraîner la fin de la
communication.
B
Le contexte : c’est l’environnement dans lequel a lieu la communication : le lieu, le moment, les
rapports sociaux, l’actualité,…

42
U
Dans le modèle de communication ci-dessus, les auteurs considèrent qu’un
S
individu appartient à des groupes. 
Le communicateur (émetteur) et le récepteur sont donc intégrés dans des groupes
S
primaires sociologiques tels  que la famille ou un autre groupe social restreint
(groupe d’amis par ex.). 
que de penser ou de juger.
S A
Ces groupes ont une influence sur leurs membres tant dans leur façon de voir,
T
On introduit donc la notion de contexte (environnement) dans lequel se déroule la
B
communication  – et d’appartenance à un groupe. De plus, ils émettent l’idée que le
récepteur peut aussi communiquer avec l’émetteur par le biais d’une “boucle de
rétroaction” ou feedback.
42
Modèle de Lasswell
S U
Pour Lasswell la propagande
médiatique proposée remplit
trois fonctions sociales :
S
surveillance, corrélation,
A
transmission.
Lasswell pensait que les
S
médias pouvaient avoir un
T
impact sur ce que les
téléspectateurs pensaient des
B
informations présentées.

42Modèle de Lasswell
U
La communication Lasswell modèle porte le nom du politologue américain et théoricien de la
communication Harold Lasswell.
S S
Lasswell, un ancien professeur de l'Université de Yale, a développé le modèle en 1948 pour
analyser la communication de masse et l'effet de la propagande médiatique dans divers pays et
entreprises.
S A
À cette fin, il a proposé que la propagande médiatique remplisse trois fonctions sociales :
Surveillance – qui donne aux consommateurs de médias un aperçu de ce qui se passe autour
T
d'eux.
Corrélation – il s'agit de l'interprétation et de l'explication par les médias d'événements d'actualité
B
spécifiques.
Transmission – où les médias transmettent les idées sociales et le patrimoine culturel aux
générations futures de consommateurs de médias.

U
Lasswell pensait que les médias pouvaient avoir un impact sur ce que les téléspectateurs
pensaient des informations présentées.
S S
Cette notion peut être étendue à tout communicant, qu'il s'agisse d'une personne, d'un
groupe ou d'une entreprise.
A
Indépendamment du contexte, cependant, l'entité communicante a une certaine intention
d'influencer le récepteur par le biais de la messagerie.
S
Cela signifie que Lasswell modèle considère la communication
T
comme un outil de persuasion.
B
U
Lorsque Lasswell a développé sa théorie en 1948, il avait accès à un très petit nombre de médias.
S
Mais le postulat reste le même aujourd'hui, avec un média qui analyse et détermine le support le plus
approprié pour envoyer un message à un public particulier.
AS
Introduction à la notion de ciblage !
Pour les entreprises modernes, les résultats peuvent être atteints

presque instantanément.
S
Par ex, une entreprise de commerce électronique saura
T
combien de temps un consommateur passe sur son site avant d'acheter.
B
42
Modèle de Lasswell
U
La principale critique de Lasswell modèle c'est qu'il ne tient pas compte du feedback.
Le modèle visait à étudier la communication par les médias de masse.
S
En conséquence, il ne considère pas que le récepteur peut souhaiter retransmettre un
S
message à l'expéditeur.
S A
T
De plus, Le modèle de Lasswell ne tient pas compte de l'impact du bruit.
B
Cela peut être défini comme tout facteur interne ou externe
qui perturbe le processus de communication.

42
S U
Les freins à la communication
AS
T S
B
42
Les obstacles
On distingue trois types d’obstacles à une situation de communication :
U
Les bruits
S
●
● Les obstacles culturels et sociologiques

Les obstacles psychologiques et affectifs
S
●
Or il existe de nombreux obstacles à l’écoute active :
obstacle physique : surdité
A
l’ esprit rêveur qui se déconnecte de l’environnement immédiat
S
l’environnement peu favorable : bruits, chaleur, distractions extérieures…
T
les préjugés : opinion toute faite, cause « jugée d’avance »
…
B
Des chercheurs américains ont montré que le taux de déperdition d’une communication
verbale peut atteindre 90 %, le récepteur ne percevant alors plus que 10 % du message initial.

42
Les bruits
U
Les bruits sont des perturbations qui peuvent altérer la qualité de la communication,
dénaturer le message communiqué, rendre difficilement perceptible l’information ou
S
causer sa perte partielle ou totale.
S
Les bruits peuvent prendre quatre formes :
A
●Les bruits techniques (liés au canal de diffusion)
●Les bruits sémantiques (sens, signification)
S
●Les bruits sémiologiques (comportement)
●Les bruits organisationnels (fonctionnement)
B T
42
Les bruits techniques
U
Ce sont des bruits liés au canal de transmission.
S
Si le canal est mal choisi, la communication ne passe pas ou passe mal. Ce type de
bruit est lié à l’environnement extérieur, aux conditions techniques « physique et
S
matérielle » : moment mal choisi, endroit mal choisi.
A
Certaines informations passent mieux à l’oral que par écrit, un schéma est préférable
à une longue description…
T S
Exemples : friture ou grésillement sur une ligne téléphonique, coupure lors d'une
communication téléphonique, message complexe transmis par téléphone.
B
fonctionnement des réseaux d'informations.

42
Les bruits sémantiques
U
Ce sont les bruits liés au message ou au code :
S
Message peu claire, explications confuses, imprécises, incomplètes.
Code langage trop spécialisé, emploi de mots à double sens, mauvaise définition
S
des termes de base.
A
Exemple : emploi d’un jargon spécialisé comme le jargon médical.
S
Définition : Sémantique Étude du sens, de la signification
des signes, notamment dans le langage.
B T
42
Les bruits sémiologiques
U
Les bruits sémiologiques sont nécessairement liés à l'attitude et à la conduite, c'est-
S
à-dire au comportement du récepteur et / ou de l'émetteur.
S
Exemples : le récepteur ne s'intéresse pas au message ; il n'écoute pas. Parler à
quelqu’un en lisant un journal ou en regardant la télévision.
A
Definition : La sémiologie ou séméiologie est l'étude des signes.
S
B T
42
Les bruits organisationnels
U
Les bruits organisationnels sont les perturbations liées automatiquement au
fonctionnement des réseaux d'informations.
par le récepteur.
S S
On mesure alors le temps que prend l’information pour qu’elle soit intégrée et assimilée
A
Exemple : dans une entreprise où l’organisation est très hiérarchique et dont
l’organigramme est très complexe, les informations ont du mal à remonter et à
S
descendre ou sont déformées.
B T
42
Les obstacles culturels et sociologiques
U
Certains obstacles sont d'ordre culturel et sociologique : ils touchent les modes de
pensée, les valeurs reconnues et acceptées (inconscient collectif), les opinions, les
S
préoccupations, le langage.
S
Ces obstacles diffèrent en fonction de :
A
●La culture de l’émetteur et du récepteur
●Le milieu socio-économique
S
●Le niveau de connaissance
●L'âge, les générations
B T
La culture de l'émetteur et du récepteur
42
U
généralement liée à la région ou au pays d'origine ou à une différence d'éducation. La
différence culturelle peut, donner lieu une mauvaise interprétation et donc provoquer à un quiproquo
S
qui peut causer une situation conflictuelle.
S
Le milieu socio-économique
A
Selon l'origine sociale, l’éducation et les préoccupations peuvent être différentes.
Le niveau de connaissance
T S
Le niveau de connaissance et l'outillage intellectuel très souvent lié aux études, quelquefois au
milieu socio-économique, peuvent être aussi un obstacle à la communication.
B
Exemples : utilisation de mots trop compliqués ou non adaptés à l’auditoire. Les participants d’une
conférence n’ont pas compris les explications du conférencier.

42
U
L’âge
S S
L'âge, les générations, les niveaux de langage peuvent être différents ; il peut être
difficile de trouver des sujets de conversation communs.
A
Exemple : Il est difficile de trouver des sujets communs de discussion entre des
personnes appartenant à des générations différentes (grands parents et petits enfants).
T S
B
42
D'autres obstacles sont d'ordre psychologique et affectif. Les
U
interlocuteurs ne communiquent pas vraiment ou
communiquent mal. Ces obstacles se traduisent sous formes
S
de :
S
●Attitudes subjectives de sympathie ou d'antipathie
A
●L'antipathie
●Crainte ou mépris de l’autre
●Ignorance ou méconnaissance des problèmes mutuels
S
●Absence ou insuffisance d’écoute
T
●Peur du silence
●État de fatigue, de stress...
B
●Rapports de force
●Peur de l’autre

42
U
Attitudes subjectives de sympathie ou d'antipathie
La sympathie se voit dans le dialogue : on se comprend, sourire et
S
gestes de sympathie, amitié, bienveillance, cordialité, estime,
considération
L'antipathie
AS
est marquée par le refus du contact et du dialogue : aversion instinctive,
irraisonnée pour une personne.
Crainte ou mépris de l’autre
T S
On peut être contraint de garder le silence soit par crainte d’un
B
supérieur hiérarchique soit mépris d’un subalterne

42
U
Ignorance ou méconnaissance des problèmes mutuels
Une personne de 50 ans peut avoir du mal à comprendre les problèmes
S
ou les préoccupations d'une personne plus jeune; l'inverse est également
vrai. L'empathie peut résoudre ce problème.
S
Absence ou insuffisance d’écoute
A
Les interlocuteurs ont du mal à s’écouter ; personne ne prête attention à
ce que les autres disent. Chacun veut exprimer ses idées sans
réellement porter attention à celles de l'autre.
S
Peur du silence
T
Quand on a peur du silence, on parle pour ne rien dire, le dialogue reste
superficiel. Le silence est parfois nécessaire (moments de réflexion,
B
communication non verbale).

42
U
État de fatigue, de stress...
Exemple : on demande une augmentation à son supérieur hiérarchique alors
S
qu’il vient de s’accrocher avec son supérieur.
S
Rapports de force
Chacun des interlocuteurs va chercher à imposer son point de vue en faisant
A
pression sur son interlocuteur, ce qui entraîne des blocages ou des
résistances.
S
Peur de l'autre et des jugements
Les interlocuteurs peuvent hésiter à communiquer réellement, de peur de
T
révéler des aspects de leur personnalité qui donneraient un certain pouvoir à
l'autre, ils peuvent avoir peur du jugement de l'autre.
B

1 Les Fondamentaux de La Communication

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

1 Les Fondamentaux de La Communication

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

DEVELOPPEMENT COMMERCIAL

Qu’est ce que communiquer ?

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

AS Il peut s’appliquer à toute

Schéma de la com selon Riley et Riley

Le référent : c’est le sujet du message, ce dont on parle.

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

Schéma de la com selon Riley et Riley

Le feedback : c’est la possibilité du récepteur de répondre à l’émetteur . Le récepteur n’est plus

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

que de penser ou de juger.

Lasswell pensait que les

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

Pour les entreprises modernes, les résultats peuvent être atteints

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

● Les obstacles culturels et sociologiques

Or il existe de nombreux obstacles à l’écoute active :

obstacle physique : surdité

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

●Les bruits organisationnels (fonctionnement)

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

●L'âge, les générations

La culture de l'émetteur et du récepteur

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

●Crainte ou mépris de l’autre

●Ignorance ou méconnaissance des problèmes mutuels

●État de fatigue, de stress...

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

Crainte ou mépris de l’autre

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

2022-2023 / Jc Chebance Communication Année 2022 /2023

Vous aimerez peut-être aussi