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Qu'est ce que les styles d'apprentissage? (in NASP, Student learning style)
La distinction entre les deux notions se fait en terme de partie et de tout. Le style
d'apprentissage englobe le cognitif, l'affectif et le physiologique. Le style cognitif est
donc une composante du style d'apprentissage.
-Les styles cognitifs se rapportent aux habitudes, aux façons de l'individu de traiter
l'information.
-Les styles affectifs se rapportent aux processus motivationnels.
-Les styles physiologiques se rapportent aux modes de réponses de provenance
biologique.
Les styles d'apprentissage comprennent les styles cognitifs, les styles affectifs et les
styles physiologiques.
Ce sont les façons caractéristiques d'un individu de traiter l'information relevant des
domaines de la perception, de la cognition, de la mémoire et de la résolution de
problème. Nous distinguerons les différences individuelles (A) quant à leurs façons
préférées de percevoir ou de recevoir l'information d'une part, et (B)quant à leurs façons
préférées de former et de retenir un concept (façon de traiter l'information) d'autre part.
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-préférence pour le canal kinesthésique ou psychomoteur.
-préférence pour le canal auditif ou oral.
-préférence pour le canal visuel ou spatial.
On peut logiquement penser à des différenciations quant aux autres canaux perceptuels
connus (goût, odorat, toucher, cénesthésie).
-champ d'attention pointu (pointillisme): porter attention à un point précis. Une seule
activité à la fois.
-capacité limitée de contrôle face aux distracteurs (rigidité). -capacité élevée de contrôle
face aux distracteurs (flexibilité).
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-la conceptualisation: préférence des tâches nouvelles ou difficiles requérant la
conceptualisation ou la réflexion ( style abstrait).
-la perception: préférence des tâches nouvelles de nature perceptivo-motrice (style
concret).
On distingue:
-largeur des catégories: tendance à inclure beaucoup d'éléments dans ses catégories
conceptuelles avec le risque de se tromper. (Ex.: L'individu qui en met plus que moins
pour être sûr de ne rien laisser de côté).
-étroitesse des catégories: tendance à inclure peu d'éléments dans ses catégories
conceptuelles et à prendre la précaution de ne pas se tromper. (A comme devise: Qui
trop embrasse, mal étreint).
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4. Les différences cognitives liées à la complexité ou à la simplicité conceptuelle
-nivellement conceptuel: tendance à établir des schèmes généraux auxquels sont référés
les expériences ultérieures; tendance à avoir des schèmes de référence et à généraliser à
l'excès. Ex.: Avoir une série de stratégies cognitives auxquelles on refère régulièrement
pour traiter l'information ou résoudre des problèmes particuliers. Le risque dans ce cas
est que des objets semblables mais non identiques s'enchaînent dans la mémoire, ce qui
peut rendre difficile l'évocation d'objets semblables.
Sous cette rubrique, il est surtout question des aspects des styles d'apprentissage liés à la
personnalité des individus, plus particulièrement à leur attention, à leurs émotions et à
leurs valeurs.
On réfère ici au degré de structuration dont une personne a besoin pour mieux
apprendre.
-grande sensibilité aux problèmes: percevoir très facilement les nouveautés, les lacunes,
les problèmes impliqués dans une situation donnée.
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-faible sensibilité aux problèmes: difficulté à percevoir les nouveautés, les lacunes, les
implications d'une situation donnée.
-haut niveau d'anxiété: la personne de cette catégorie performe très peu lorsque
confrontée à des tâches difficiles.
-faible niveau d'anxiété: la personne de cette catégorie performe très bien lorsque
confrontée à des tâches difficiles sujettes à évaluation.
-contrôle interne: tendance à se tenir responsable tant de ses succès que de ses échecs.
("Je contrôle en grande partie mon succès et mon échec").
-contrôle externe: tendance à penser que tout ce qui arrive ne dépend pas de soi mais
d'événements et de personnes qu'on ne contrôle pas. ("C'est à cause des autres si les
choses sont ce qu'elles sont, moi je n'y suis pour rien").
-faible niveau de motivation: tendance à travailler sous l'aiguillon d'autrui et pour les
récompenses qui y sont attachées. (motivation extrinsèque)
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-tendance à subir les événements: croyance que ce qu'il fait ne le concerne vraiment pas.
Certaines personnes sont plus portées à l'imitation d'un modèle que d'autres.
-Tendance au risque: tendance à aimer les situations payantes mais dont la probabilité
de succès est faible.
-Tendance à la prudence: tendance à préférer les situations peu payantes mais dont la
probabilité de succès est grande.
La différenciation des styles dans ce domaine est liée au concept scolaire de soi qui peut
graviter autour de la polarité succès ou échec.
La récompense motive généralement alors que la punition a des effets variés selon
chaque individu.
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-Fort intérêt: fort investissement dans une activité parce qu'elle répond à un besoin
personnel.
-Faible intérêt: faible investissement dans une activité parce qu'elle ne répond pas à un
besoin personnel.
Ces styles sont basés sur des modes de réponses d'origine biologique.
-comportement de type masculin: se caractérise par une plus grande agressivité, une
plus grande sensibilité aux relations spatiales (visuelles et, dans une certaine mesure,
aux mathématiques); se retrouve chez les deux sexes.
-comportement de type féminin: se caractérise surtout par des habiletés verbales plus
grandes et un plus grand contrôle de la motricité fine; se retrouve chez les deux sexes.
-la maladie
-la malnutrition
-la faim
Dans le contexte de nos propos, nous référons aux différences qu'on trouve dans les
heures ou le moment optimum de travail des individus.
On distingue ainsi:
Les très jeunes enfants (filles et garçons) et les garçons en général semblent avoir un
plus grand besoin de mobilité.
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5.Les différences liées aux divers éléments de l'environnement
Partie II: Attitudes à adopter selon les divers degrés de besoin de structuration de la
matière
En résumé:
On peut distinguer les positions suivantes quant aux besoins de structure chez les
apprenants. L'enseignant doit en tenir compte dans la mesure du possible.
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mêmes.
-Leur rappeler de et les encourager à s'intéresser aux autres.
-Les disposer au départ par rangées, puis graduellement les faire travailler deux à deux,
puis en petits groupes.
-Les soumettre à des règles claires et nettes et leur faire savoir sans équivoque ce qui est
attendu d'eux.
-Utiliser le procédé de dramatisation pour encourager chez eux la spontanéité, la prise
de conscience de soi et la coopération.
-Les aider à savoir quoi faire chaque jour.
-Leur fournir des occasions assez détendues où ils peuvent risquer leurs opinions.
-Prévoir pour eux des occasions de succès et de gratification.
-Leur proposer des problèmes en groupes pour les encourager à échanger.
-Leur fournir des opportunités de faire des choix et de prendre des décisions lorsqu'on
sent qu'ils sont prêts.
-Définir clairement et nettement les règles et leur faire savoir ce qu'on attend d'eux.
-Leur fournir des lignes directrices spécifiques et des directives précises, pas à pas; s'il
le faut leur fournir le diagramme du cheminement.
-Formuler les buts, les objectifs, les directives, les exigences et les délais de façon
courte et claire.
-Durant une période de cours, prévoir une variété d'activités et y intégrer si possible des
activités requérant du mouvement.
-Commenter positivement leurs essais; leur fournir du feedback immédiat à chaque
étape; leur donner beaucoup d'assurance et d'attention; les récompenser souvent.
-Disposer d'images et de choses qu'ils peuvent voir, sentir et toucher.
-Les faire travailler immédiatement et changer souvent de cadence de travail.
-Présenter (afficher, commenter) leurs travaux; ils aiment cette forme de renforcement.
-Partir de leurs intérêts, pour les aider à acquérir les habiletés et les compétences en
lecture (s'appuyer sur les intérêts dominants de chaque âge ou de chaque stade de
développement).
-Commencer avec des faits avant d'en arriver à la discussion.
-Passer progressivement du travail individuel à la discussion; donner davantage du
travail de groupe lorsqu'ils deviennent capables de le faire.
-Autant que possible finir avec eux un travail à chaque période en leur fournissant à
chaque fois la satisfaction d'avoir appris quelque chose de neuf et d'y avoir eu du
succès. À la fin d'une leçon ou d'une période, leur annoncer quelque chose de neuf et
d'intéressant pour la suite.
-Leur faire des lectures pour développer leur attention et leur capacité d'écoute.
-Débuter avec de brèves interrogations et/ou des tests objectifs.
-Leur donner des occasions de choisir et de décider lorsqu'on sent qu'ils sont prêts à le
faire.