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UE 1.

1 - Les concepts de base en psychologie


cognitive (3)
I. Introduction :
Qu’est-ce que la psychologie cognitive ?
La psychologie cognitive étudie la façon dont l’être humain acquiert, construit, structure et réutilise l’ensemble de
ses connaissances.
Elle étudie différents processus et fonctions cognitives (fonctions mentales supérieures) telle que : la mémoire, le
langage, l’intelligence, le raisonnement, la résolution des problèmes, la perception, l’attention.

Démarrage = perception.
L’attention se situe plutôt sur la première flèche.

II. Définition
de la

perception :
« Ensemble des mécanismes et des processus qui nous permettent de prendre connaissance du monde et de son
environnement, sur la base des informations recueillies par nos sens, et qui vont nous permettre de construire nos
propres représentations mentales de ce monde ».

Différence entre sensation/perception :


- Perception : une/des sensation(s) interprétées. La perception d’une même image peut être différente d’une
personne à l’autre
- Perception : construction

Extéroceptive : ce qui est amené par nos 5 sens et qui sert à connaitre le monde extérieur.

Proprioceptive : sensibilité musculo articulatoire. Permet de visualiser la position de notre corps dans l’espace.
Exemples : avancer dans le noir par ou croiser nos jambes sans les regarder.

Intéroceptive : fonctionnement et dysfonctionnement du corps. Exemple : la nociception (douleur).


A. Les étapes de la perception : ne pas apprendre

B. Nature des informations transmises et traduites par le cerveau : ne pas apprendre

III. L’attention :
« Tout le monde sait ce qu’est l’attention. C’est quand l’esprit prend possession, sous une forme claire et active, d’un
objet ou d’une pensée parmi d’autres qui se manifestent au même moment. Focalisation et concentration de la
conscience lui sont indispensables » William James.
Permet de sélectionner un évènement ou une pensée et la maintenir à la conscience.

 Fonction cognitive intervenant à TOUTES les étapes du fonctionnement cognitif.

A. Les différentes formes d’attention :

1. Alerte tonique :

Alerte tonique : avoir conscience de sa place dans l’environnement = état de veille avec des fluctuations dans la
journée et des temps de réactions différents. Exemples : alerte tonique un peu après le réveil alors qu’après-
manger = digestion donc pas d’alerte tonique.

2. Alerte préparatoire/alerte phasique :

Attention préparatoire/alerte phasique : se préparer à la survenue d’un évènement. On se met en condition/se


prépare à quelque chose. Exemple : sportifs dans les starting blocks.

3. Vigilance :

Vigilance : surveiller un environnement. Forme d’attention qui peut rapidement être perturbée. Capacité à surveiller
un environnement/porter son attention de manière prolongée. Exemple : chasseur à l’affût.

4. Attention soutenue :

Attention soutenue : traiter de manière soutenue et prolongée une information/un flux d’informations sur une
période longue = suivre un cours. S’investir longtemps. Forte charge de concentration. Exemples : traducteur en
simultané et suivre un cours difficile.

5. Attention sélective/focalisée :

Attention sélective/focalisée : traiter une source d’info aux dépends d’autres sources : focaliser sur une information
précise et inhibant les autres. Centrer son attention sur une information en mettant de côté le reste. Exemple : effet
cocktail.

Test de Stroop :

6. Attention partagée/divisée :

Attention partagée/divisée : traiter simultanément plusieurs sources d’informations. Exemples : répondre aux sms et
écouter le cours / parler en conduisant.

IV. Traitement cognitif :


Lors du TTT cognitif, le cerveau va analyser, identifier et comparer l’information. Permet une identification et une
réaction pour la suite.

Permet de catégoriser et identifier les informations.


Cette information va être stocker en mémoire.

A. Identification et catégorisation :

1. Catégorisation :

Analyser les informations sensorielles en fonction de leurs caractéristiques principales et comparer d’autres
connaissances en mémoire.

Si on prend l’exemple du chien :

2. Identification :

Associer les sensations à des connaissances acquises afin d’identifier/reconnaitre l’objet à percevoir.

V. Mémoire :
3 processus dans notre mémoire/capacité de notre cerveau à :
- Enregistrer/encoder
- Stocker
- Et récupérer des informations, d’utiliser des connaissances acquises antérieurement.

On ne dit pas la mémoire mais «  DES mémoires  » qui sollicitent des régions différentes du cerveau, qui
fonctionnement ensemble, en réseau de neurones.
A. Les différentes formes de mémoire :

1. La mémoire sensorielle (forme de mémoire) :

Mémoire sensorielle : premier niveau de stockage correspondant au maintien de l’information au niveau des
organes sensoriels en vue de la transformation en signal électrique (en millisecondes).

2. Mémoire à court terme/de travail (forme de mémoire) :

Mémoire à court terme/dite de travail : permet le maintien et la manipulation temporaire de l’information,


éventuellement pour l’utiliser dans une tâche de raisonnement (en secondes).
Exemple : mémorisation d’un numéro de téléphone pour le composer.
S’il n’est pas nécessaire de retenir l’information plus longtemps, elle est rejetée mais peut parfois passer en mémoire
à long terme (ce numéro peut être stocker à long terme). Capacité variable en fonction des individus (mesure de
l’empan)

3. Mémoire à long terme (forme de mémoire) :

Mémoire à long terme : permet de retenir, de manière important et longue, une information sur des périodes de
temps très longues.
Elle entre en jeu quand les informations emmagasinées dans la mémoire à court terme sont utiles à retenir.
Elle correspond à l’ensemble des connaissances/souvenirs/apprentissages de l’individu.

a. La mémoire épisodique (type de mémoire) :

Mémoire des informations personnellement vécues situées dans un contexte spatio-temporel d’acquisition.
Ce sont des souvenirs d’évènements personnellement vécus sous forme d’images, de film continu.
Exemple : le moment de mon oral de concours = je me souviens où, quand, comment, avec qui, mes émotions…
C’est celle qui dysfonctionne dans la maladie d’Alzheimer.

b. Mémoire sémantique (type de mémoire) :

Mémoire des connaissances générales sur le monde, acquis scolaires, vocabulaires, concepts.
Sans se souvenir du contexte d’apprentissage : c’est notre encyclopédie en quelque sorte.
Exemple : je sais que Paris est la capitale de la France, mais ne me souviens plus du contexte exact au cours duquel
j’ai appris cette info.
Troubles du type où les personnes n’identifient plus l’environnement : les couverts, la télévision…
Démence sémantique.
c. Mémoire procédurale :

Mémoire des actes qui ont été reproduits de nombreuses fois, que l’on utilise tout le temps sans en avoir
conscience, mais pour lesquels l’apprentissage a été répété et conscient : mémoire des savoir-faire, habilités,
automatismes.
Intervient pour des stratégies cognitives ou acquisitions motrices.
Exemple : l’apprentissage du vélo, de la conduite automobile, écrire : difficiles à apprendre mais deviennent ensuite
automatiques et difficile à expliquer : expliquez moi comment conduire ou vous servir de votre téléphone.

VI. Raisonnement :

Activité mentale par laquelle, à partir des connaissances qu’il possède

Exemple : nous ne sommes pas électricien  coupure d’électricité  on fait des essais/erreurs pour tenter de
relancer le compteur. C’est u exemple de raisonnement.

A. Les différents types de raisonnement : pas à apprendre :

1. Le raisonnement déductif :

Tirer une conclusion particulière à partir d’un ou plusieurs principes généraux.


Exemple : les syllogismes :
- Tous les H sont mortels (principe général)
- Or es rois sont des H
- Donc les rois sont mortels (conclusion particulière)

2. Le raisonnement inductif :

Tirer une conclusion G à partir de faits particuliers (généralisation). Inverse de la déduction.


Exemple : études statistiques à partir d’enquêtes.

3. Le raisonnement par analogies :

Tirer une conclusion à partir de comparaisons entre des phénomènes présentant des ressemblances.
Exemple : je dois conduire une voiture du même gabarit que la mienne. Je suppose que la conduite va être
sensiblement la même.

4. Les méthodes heuristiques :

Méthodes qui visent à atteindre un but sans utiliser de méthode formelle.


Exemple : l’apprentissage par essais/erreurs : compteur électrique.

5. Le raisonnement dialectique :

Articuler 2 propositions contradictoires afin de dégager une proposition.


Exemple : thèse/antithèse/synthèse.

6. Le raisonnement critique :
Critiquer ou réfuter une opinion adverse de celle que l’on défend.
7. Le raisonnement par autorité :

Argumentation s’appuyant sur des citations d’auteurs ou idées communément admises.

VII. La communication :
Quand le sujet raisonne,
Ou veut faire partager une stimulation, Il peut faire appel à la communication
Ou réagit à une perception.

Communication = une des modalités fondamentales de l’activité humaine.


Action d’échanger des informations ou des connaissances avec quelqu’un par le biais d’une relation.

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