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Le contexte
• Accélération des changements sociaux, économiques, démographiques, technologiques,
climatiques
o Pertes de repères sociaux (famille, groupe,religion)
o Société post industrielle à ultralibéralisme à mondialisation
o Dépendance face à la technologique
§ Plus d’effort pour s’adapter
o Incertitude de l’environnement
o Flux démographiques
• Quid du covid ?
o Changement d’habitude
• Société de plus en plus anxiogène
Conséquences :
Le counseling
Activité professionnelle qui se base sur une
relation interpersonnelle et des méthodes
scientifiquement éprouvées afin d’aider
l’individu à développer sa connaissance de soi, à
résoudre un problème, et/ou à opérer un
changement souhaité.
Activité professionnelle :
Relation d’aide
• Compétences intra-interpersonnelles
La compétence
Définition
La compétence est le produit d’un savoir combiné dans un contexte donné, duquel on est en droit
d’attendre un résultat. On parle souvent de trois types de savoir :
Son développement
Sa transmission
• Programmes de développement des compétences de conduite d’entretiens psychologiques
• Introduction progressive dans le curriculum universitaire
• Approche inspirée de la théorie de l’apprentissage social : Instruction, observation de
modèles, pratiques & feedback
• Évaluation des effets :
o Hétéro-évaluation (experts/clients)
o Auto-évaluation : l’efficacité personnelle en tant que prédicteur (modéré) de la
performance
Son évolution
Sa fonction
20 étudiants de master (22 à 48 ans), en formation pratique sous supervision (100h) ( focus group)
Son acquisition
• Être dans la pratique
• Pas être avec des clients fictifs
• Pas dans un groupe compétitif
à pas une logique de
performance
• Se permettre de pouvoir se
tromper
Quand on fait des TPs à idiographique car on est en one bye one, on veut connaitre l’individu en
face.
Réduire l’individu à des concepts
Quelques pièges ! Permettre d’identifier des lois
Théories implicites, stéréotypes et biais générales mais pas des lois
Stéréotypes universelles !!
• Attribution de caractéristiques à un individu sur la base
de la connaissance présumée d’un groupe auquel il appartient (Davis, 1975)
• Conventions et croyances pour refuser d’interagir sur un plan individuel (smith, 1977) et qui
se fondent en général sur des observations peu scientifiques
o Dans une première approche -> on va se faire une idée avec ce que l’on perçoit
• « Bénéfice cognitif » : simplification d’un environnement trop complexe et tendance
générale à confirmer des hypothèses
• « Bénéfice affectif » : la discrimination intergroupe et la maximisation des différences sert à
renforcer l’estime de soi et le sentiment d’appartenance
è On ne peut pas ne pas avoir de stéréotypes
è Les stéréotypes permettent de réduire les données à traiter
Biais de la perception
• L’erreur fondamentale d’attribution (Roos, 1977) : tendance générale des observateurs à
sous-estimer le rôle des causes situationnelles au profit des causes dispositionnelles pour
expliquer les comportements
o Pour les autres on fait des raccourcis alors que pour nous même on est plus
indulgent et on regarde le contexte
o Quand on fait les premiers entretiens, on en ressort plus des résultats
psychologiques alors qu’il faut inclure le contexte avant tout
• Effet Halo : l’extension d’un trait perçu sur le jugement total
• Biais de confirmation d’hypothèse
• Self fulfilling prophecy, voir aussi effet pygmalion : hypothèses qui suscitent leur propre
confirmation
o La première impression peut affecter notre comportement et valider une hypothèse
de départ
Ancrage théorique
Modèle humaniste et cognitivo-comportemental du counseling
• Coupure avec la posture autoritaire et experte de l’aidant
• Capacitéss d’auto-détermination et de développement malgré les influences
environnementales : expérience sociale vs compréhension de soi
• Les comportements humains sont orientés vers des buts (besoins de congruence et de
reconnaissance) et plastiques
o Sans juger comprendre la raison à seule manière d’être empathique
o Plastique = capable de désapprendre et réapprendre
• Observation systématique de la relation d’aide (Rogers,1942) et identification des attitudes
et des comportements facilitant l’auto-actualisation
Avantages
• Paradigme salutogénétique (Antonovsky, 1974) : la santé comme un état de bien-être
complet physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de
maladie ou d’infirmité (oms, 1946, P.100)
• Paradigme du praticien-chercheur : mise à l’épreuve des interventions
• Compétences transférables à un pluralité des domaines de pratique
• La prise en compte du contexte et des diversités culturelles
Limites
• Surpsychologisation : la double herméneutique
• Accentuation de la reponsabilité individuelle et sous-évaluation des contraintes
contextuelles : Yees we can ?
o Chacun doit s’occuper de soi en ignorant le contexte
• Dérives économiques et tendances narcissiques : le culte du bonheur et la course au
développement personnel
Modèles théoriques
Counseling
• Relational tool to help people help themselves
• Les transitions de vie et l’adaptation psychologique
• Compréhension de soi, autonomie et développement
• Perspective salutogénétique et développementale
• Approche non directive et orientée vers le présent et le futur
Logique de formation
Skilled counselor training model
Phase 1 : Exploration, première rencontre, développer la capacité d’écoute pour connaitre une
personne
Compétences relationnelles
• Impact de la qualité de la relation entre le conseiller et le client sur les résultats de
l’intervention (Massoudi, 2008)
o La qualité de la relation est un ingrédient essentiel du succès
• Le premier but de l'analyse est d'attacher l'analyse à son traitement et à la personne du
praticien --> créer un lien (Freud, 1913)
• Greenson (1976) distingue l’alliance de travail (entente entre le client et le conseiller sur les
objectifs de l’intervention) de l’alliance thérapeutique (associé au lien affectif les unissant )
Despland, 2000)
o L’alliance de travail est factuel
o L’alliance thérapeutique : lien affectif
• Bordin (1979) décrit 3 composantes de l’alliance
o Accord sur les objectifs
o Accord sur les tâches L’alliance de travail = les 3 composantes
o Lien affectif
L’évaluation de l’alliance
• Auto-évaluation vs hétéro-évaluation
• Exemple : Working Alliance Inventory (Horvath & Greenberg, 1989): 36 items, 3 sous-
échelles, echelle de Likert en 7 points ( de 1 points « jamais » à 7 « toujours ») à évalue
l’état de l’alliance
• La relation se construit aux premiers moments d’entretien ensuite on a une stabilisation de
la relation
L’impact de l’alliance
Études sur les effets du counseling de carrière
Compétences cognitives
• Capacité de conceptualisation de la situation du client avec précision à travers la formulation
d’hypothèses cliniques
• L’hypothèse clinique représente
o Un modèle conceptuel et une vision empathique de la situation-problème :
professionnalisme et chaleur
o Une synthèse opérationnelle des informations obtenues : évaluation et mise à
l’épreuve des hypothèses
o Un guide d’action : les compétences cognitives augmentent l’efficacité des
interventions en les structurant en les individualisant
• Questionner les hypothèses personnelles de l’autre personne à souvent la personne sait ce
qui devrait être discuter lors de l’entretien
«Psychology first discovered behavior, then embraced cognition, and finally in the 1980s, recognized
the central importance of affect in human experience” – Watson & Clark, 1997
è Les modèles deviennent plus complexes car on traite plus d’éléments en même temps
Attitudes
Sentiment de cohérence :
Ressources environnementales
Soutien social
Stimulation et sens
Les tâches stimulantes contribuent à
l’engagement, surtout lorsque l’autonomie est élevée.
La communication
Processus par lequel un organisme modifie l’état d’un autre grâce à une production de signaux, qui
impliquent un travail de codage et de décodage (interprétation de la communication) :
• La relation se fait très vite alors faut être bon dans ces étapes car un malentendu peut faire
une mauvaise relation
• Instinctivement : on va se dire la jeune a des mauvaises notes et se révoltes mais on doit se
décentrer de la fille et se dire que le contexte scolaire est peut être à prendre en compte
o Le contexte culturel : on est dans une société où les branches scolairs sont genré ex.
les sciences pour les garçons
• Il faut nuancer l’approche au lieu de rentrer en opposition à être compréhensif et valider les
opinions de l’autre
« Multicanalité »
5. Tout échange de communication est symétrique ou complémentaire selon qu’il se fonde sur
l’égalité ou la différence.
a. Minimisation ou maximalisation de la différence
b. Négociation permanente des enjeux relationnels
centraux : niveau d’affiliation et niveau de contrôle
c. Co-évaluation de la complémentarité interpersonnelle
au cours des séances
• Relation complémentaire up-down -> ne veut pas dire
domination/imposition de l'un ou l'autre ex. médecin-patient,
parent-enfant
è Problème lorsque la complémentarité ne suit pas la relation ex. une mère qui traite son
enfant à 50 ans comme un bébé
• Au début d'une relation, on ne devrait pas avoir d’hostilité entre conseiller/consultant mais il
y a une complémentarité à le conseiller dirige la discussion avec le client et donne des
conseils
• Avec le temps on veut ramener une symétrie et plus une relation d'un expert qui impose
• Moins de directivité du conseiller et plus d'autonomie du client
Communication non-verbale
Les comportements non-verbaux offrent de précieuses informations sur trois niveaux (DePaulo &
Friedman, 1998) :
Dans une relation d’aide, les comportements non-verbaux du client offrent des informations sur :
Il ne faut pas prendre les canaux séparément mais prendre en compte leur modes d’interactions.
• Taille et poids
o La taille au centimètre près joue un rôle dans le recrutement pour un travail
• Hygiène et soin
• Style vestimentaire
• Traits physiques : couleur de peau, des cheveux, des yeux
• Signes particuliers (cicatrices, handicaps physiques, prothèses, …)
è L’apparence donne une impression dans la vie de tous les gens, dans les entretiens
Indices kinesthésiques
• Expressions faciales
• Contact visuel
• Comportement moteur
• Réponses autonomes
o Ex. rougissement / ce qui n’est pas directement contrôlé
Indices paralinguistiques
Aspects non-verbaux et métacommunicationnels liés à la voix et au discours :
Indices spatiaux
• Distance
• Position
Indices temporels
• Cadre temporel
• Rythme / régulation des échanges
Capacité d’écoute
• Orateurs vs auditeurs
• « In general, people in the western world talk better than they listen”
• “Tu as deux oreilles et une bouche : tu devrais donc écouter deux fois plus que tu ne
parles… »
• L’écoute inadéquate
• L’écoute évaluative
o Ecoute tout en jugeant, structurant -> la personne vient à peine de parler et on se dit
« elle a l’air du genre à se plaindre beaucoup »
• L’écoute sélective
o On écoute ce qui valide nos hypothèses, nos théories
• L’écoute factuelle
o ex. médecin retient juste que le genou ne va pas bien sans prendre en considération
les émotions
• L’écoute anticipative
o on écoute et on pense déjà à la prochaine question, on écoute pas vraiment la
réponse et son développement
• L’écoute sympathique
o =/= empathique on trouve qqn de sympathique car elle nous ressemble, il y a une
identification à l'état émotionnel de l'autre, il y a un jugement // l'empathie s'est se
mettre à la place de l'autre mais sans vivre les émotions de l'autre on met une
distance dans l'empathie afin de rester aidant
o On vise l'empathique en tant que psychologue
L’écoute : son expression
EXERCICE :
« Mes parents ont toujours rêvé que je devienne médecin, mais j’ai échoué aux premiers examens. Je
ne me sentais pas capable de réussir les études… (soupir) Finalement, j’ai opté pour la
psychologie… » Quel est votre première réaction ?
Le conseiller reprend le contenu, ou la partie cognitive du message, mais ignore les sentiments.
• « Vous avez de la peine à satisfaire les attentes de vos parents (reflet de la situation). »
Le conseiller reprend le contenu (situation) et les sentiments du client, mais ne tient pas compte de
leur signification pour lui.
• « Vous vous sentez découragé (reflet du sentiment) car vous avez l’impression d’avoir déçu
vos parents ... (reflet de la situation). »
Le conseiller reprend non seulement les sentiments du client, mais il tient compte de leur
signification en dépassant ce qui est explicitement formulé (comportement non-verbal).
• « Vous vous sentez découragé (reflet du sentiment) car vous n’arrivez pas à satisfaire vos
parents (reflet de la situation). Vous aimeriez qu’ils soient moins exigeants à votre égard. »
• « Vous vous sentez impuissant et sous pression, et vous aimeriez que vos parents soient
moins exigeants...Un premier pas pourrait être d’en parler à vos parents... »
L’écoute active
Etape 1 : on pose le cadre, on dit ce qu'on sait et on insiste sur le fait que le burnout fait suite à un
contexte difficile et que la personne n'est pas une personne fragile qui est tombé malade du jour au
lendemain
Conséquences
• Déstandardisation, désinstitutionnalisation et déchronologisation desparcours de vie et de
carrière;
• Centralité de la responsabilité individuelle et des ressources d’adaptabilité;
• Instabilité, imprévisibilité, inégalités et précarité
Accélération
• On n’ a pas besoin du stress même si on est programmé d'avoir du stress
• On nous fait croire qu'on doit être toujours en mouvement
• "sortir de sa zone de confort" "le challenge" "bon stress" => faux
• Si on est addict au stress il faut faire soigner !
Le mystère suisse : des indicateurs objectifs au beau fixe et des indicateurs subjectifs qui
clignotent
Indicateurs de performance
Indicateurs de bien-être
Coûts
• Troubles musculo-squelettiques: Lésions dites par
efforts répétitifs ou d’hypersollicitation, affectant les
mains, les poignets, les membres supérieurs et la
colonne vertébrale;
• Troubles cardiovasculaires;
• Troubles psychologiques: Anxiété, dépression;
• Troubles cognitifs: Troubles du cours de la pensée, du jugement, de la mémoire, régressions
cognitives, désorientation spatio-temporelle;
• Violence dans les rapports professionnels;
• Burn-out (Freudenberger, 1974; Maslach & Jackson, 1981): Epuisement émotionnel,
dépersonnalisation et perte du sentiment d’accomplissement;
• Karôshi (Meek, 2004): « Mort subite par accident vasculaire d’hommes de 25 à 40 ans ne
présentant aucun antécédent cardiovasculaire et aucun facteur de risque sauf la surcharge
de travail » (Dejours, 2000, p. 20)
Historique
• « Flight-fight-response » (cannon, 1932)
• « syndrome général d’adaptation » : Mobilisation du
système neuro-endocrinien de l’organisme pour faire
face à une agression ; Effets néfastes sur la santé suite
à une surexposition aux hormones du stress
(hypertension, troubles cardiovasculaires,…)
Définitions
• Un déséquilibre (perçu) important entre l'exigence et la capacité à y répondre, dans des
conditions ou I’impossibilité de satisfaire cette exigence a des conséquences (perçues)
importantes »
• “Psychological stress is a particular relationship between the person and the environment
that is as taxing or his or her and endangering his or her well-being » (Lazarus & Folkman,
1984, p.19);
• L'approche la plus efficace du stress serait de s'y référer non pas en tant que variable, mais
en tant que rubrique comprenant de nombreuses variables et processus
Approche psychologique
Le modèle transactionnel (Folkman. Lazarus, Gruen et 1986) met l'accent sur les éléments cognitifs,
émotionnels et comportementaux en jeu dans la perception d'une situation par un individu, et sa
tentative de s'y adapter :
Évaluation et analyse
è Il y a un impact sur
notre corps, lors de stress
prolongé
Stress et coping
Méta-modèle
Aider à identifier les
ressources laissé de côté
pas directement
observables
Le bien-être au travail
Souvent réduit à la satisfaction professionnelle (Rothmann, 2008), le bien-être au travail représente
un construit multidimensionnel:
è Dimension cognitive : les attitudes face au travail et les jugements de satisfaction qui
résultent de la comparaison entre les attentes de l’individu et la réalité de son travail
(extrinsèque-intrinsèque);
è Dimension affective : le degré de plaisir ou de déplaisir éprouvé au travail;
è Dimension comportementale : le niveau d’enthousiasme et d’énergie dans l’approche du
travail qui contribue à un fonctionnement optimal et des performances positives;
Attentes personnelles
Corrélation positive = la satisfaction augmente pour ceux qui
trouve que les motivations intrinsèques est le plus important
dans leur travail.
Corrélation négative = la satisfaction diminue pour ceux qui
trouve que les motivations extrinsèques est le plus important
dans leur travail
à en général, ces gens ont un travail de merde qui ne fait pas
sens donc ils ne veulent pas en plus se faire avoir avec le salaire
et/ou l'horaire
à Une sorte de désenchantement
Facteurs environnementaux
Transformations de l’organisation du travail
• Introduction massive des technologies de l’information;
• Complexification du travail;
• Raccourcissement des délais d’exécution (Just in time management);
• Fonctionnement avec un minimum d’effectifs (downsizing);
• Processus d’évaluation des résultats et de la qualité totale;
• Précarisation de l’emploi et augmentation de l’insécurité;
• Augmentation de la charge et accélération du rythme;
• Augmentation des «risques psychosociaux»
Selon kharaz, quand a utilisé son questionnaire, on a demandé aux gens à quel niveau il se sentait
chargé et puis on a demandé aux gens à quel point il se sentait libre et quel l'autonomie pour faire ce
qu'ils avaient à faire et puis ensuite on a considéré la pression. Puis la tension au travail, le stress au
travail. Ces résultats montrent que quand on a subdivisé par domaine professionnel ici on a pris des
managers, des gens qui ont des responsabilités de conduite d'équipe, de responsabilité de budget
etc. et puis ensuite on a pris des gens dans différents domaines professionnels.
Caractéristiques du travail
La pression est plus grande quand on manque de ressourceà le niveau de marge de manœuvre
Le travail (post)moderne ?
Moins reconnu moins accepté à les gens qui s'ennuientà passifà ils font semblant de faire
qqchose à fatiguant
Effort/Reward Imbalance (Siegrist, 1996,2002)
• Ce qu'il donne au travers vs ce qu'il reçoit en
retour dans ce travail
• Une rétribution injuste impacte l'organisme et
pas seulement émotion àsur le long terme
cela peut provoquer une maladie
Conceptions récentes
Job demands/ressources model (Demerouti et al.
2001)
Comprendre de manière détaillée
Facteurs individuels
Prédispositions
• Type A behaviour pattern (Rosenman et al., 1964) : Schéma comportemental défini par des
traits tels que l’impatience, l’agressivité, l’irritabilité, la recherche de compétition et de lutte,
l’engagement professionnel et le besoin de contrôler les contingences environnementales.
• Le Névrosisme (Digman, 1990): Décrit des individus en proie à la détresse psychologique,
centrés sur leurs échecs et lacunes, ayant une perception générale négative du monde et une
faible estime de soi. Cette dimension représente un facteur de vulnérabilité dans le
processus de stress, aussi bien lors de la perception des stresseurs (Differential exposure
hypothesis), qu’en ce qui concerne les réactions face au stress (Differential reactivity
hypothesis) (Bolger & Zuckerman, 1995).
• Le Caractère consciencieux (Digman, 1990): Décrit des individus volontaires et déterminés,
portés sur la réflexion, l’exactitude et le sens de l’organisation. Cette dimension joue un rôle
immunogène dans le processus de stress en modérant le lien entre les stresseurs et la
détresse psychologique (Massoudi,2009)
Dispositions
• Self-Esteem (Rosenberg, 1965); Locus of Control (Rotter, 1966); Self-efficacy (Bandura, 1986)
• Sense of coherence (Antonovsky, 1987; 1993), croyance que:
o Les stimuli internes et externes sont structurés, prévisibles et explicables
o Les ressources sont disponibles pour faire face aux exigences des situations
rencontrées
o Ces exigences représentent des défis dignes d’investissement et d’engagement
• Capital psychologique (Luthans, Youssef, & Avolio, 2007), l’état de développement
psychologique positif de l’individu, caractérisé par:
o La confiance en ses capacités à engager et maintenir les efforts nécessaires pour
venir à bout de tâches exigeantes (efficacité personnelle) ;
o L’attribution positive des causes des succès actuels et à venir (optimisme) ;
o La persévérance dans la poursuite des objectifs afin de réussir (espoir);
o La capacité à rebondir et dépasser les difficultés pour réussir (résilience)
Sense of cohérence
• Disposition générale à comprendre les attentes
de l’environnement, à y attribuer du sens et à se
sentir capable d’y répondre;
• Un environnement professionnel structuré, qui
offre les ressources nécessaires et des activités
valorisées contribue à ce sentiment;
Stratégies
Pistes d’intervention
Murphy (1996) identifie trois niveaux d’intervention :
• Prévention primaire : réduction des stresseurs à leur source (ex. redéfinition des tâches et de
l’organisation du travail)
o Rendre les conditions de travail/ l’environnement plus favorables
• Prévention secondaire : réduction des symptômes avant l’occurrence des problèmes de
santé (programmes de gestion de stress)
o Là que les premiers problèmes apparaissent à la que le counseling apparait
o Pas encore une pathologie, pas encore sévère ni chronique
• Prévention tertiaire : plutôt un traitement que de la prévention vise à soulager la souffrance
ou à s’adapter aux problèmes de santé (counseling et thérapie)
o Plus de l’ordre du traitement
o Médicament/psychothérapie à vivre avec la difficulté
Prévention primaire
• Intervention sur l’organisation du travail : recrutement, formation continue, communication
et feedback
• Intervention sur les rôles et statuts : participation aux décisions, autonomie et feedback,
« holacratie »
• Intervention sur les tâches : réduction des tâches répétitives, répartition des charges,
augmentation du contrôle sur la tâche, job design et job crafting
Prévention secondaire
• Renforcement des formes actives d’ajustement :
o Amélioration des compétences sociales : techniques d’entrainement à l’affirmation
(assertiveness training ; Ulrich de Muynck & Ullrich, 1976)
o Apprentissage de méthodes d’organisation et de planification
o Apprentissage de méthodes de résolution de problèmes
• Réduction des conduites d’évitement :
o Stress inoculation training(Meichenbaum, 1985)
o Gestion in sensu (par imagerie mentale) de situations stressante, notamment par
l’application de techniques d’exposition cognitive comme la « décastrophisation
« (Reicherts, 1994)
o Passage progressif à une gestion in vivo, avec une évaluation suivie des résultats des
nouveaux modes d’ajustement
• Amélioration de la régulation émotionnelle
o Méthodes de décontraction corporelle : décontraction musculaire progressive
(jacobson, 1938), méditation
o Niveau cognitif : l’auto-verbalisation positive (Meichenbaum, 1977), restructuration
cognitive
Historique et évolution
• Thérapie comportementale de l’anxiété sociale (Salter, 1949 ; Wolpe, 1958)
o L’anxiété sociale vient d’expériences négatives à les personnes vont donc ensuite se
retirer et il faudrait un entrainement pour réduire l’anxiété
• Approche humaniste : années ‘60
o Accent sur l’authenticité, la liberté émotionnelle
o Chacun a une valeur et doit être accepter pour ce qu’il est
• Légitimation culturelle à partir des années ’70 (Your perfect right. Alberti & Simmons, 1970)
o A mis l'accent sur l'importance de l'individu de s'exprimer/ de faire valoir ses droits
• Double herméneutique
o Accentuer ce besoin chez les gens d’affirmation de soi à problématique
o Double relation entre le chercheur et son sujet à en étudiant un sujet on va
impacter sur son sujet
• Intrapersonnel
• Interpersonnel
• Adaptabilité
• Gestion du stress
• Humeur générale
Comportements relationnels
Coûts et bénéfices
- Un comportement inhibé a des
bénéfices en terme social --> on
laisse de la place aux autres
Par contre un coût en terme de
droit personnel
- Le comportement passif-
agressif / agressif --> mes droits
s'impose bénef mais on va nuire
aux autres
Bénéfices instrumentaux vs coûts sociaux (Ames & Flynn, 2007)
à Lié au taux d’affirmation
Différentes études montrent que l’affirmation de soi modère l’intensité des réactions au stress :
• Estime de soi (Petrie & Rotheram, 1982) et sentiment de contrôle (Williams & Stout, 1985)
qui à leur tour réduisent le stress psychologique et augmentent le bien-être (Taylor & Brown,
1988)
• Recours au soutien social et réduction de symptômes (Elliott & Gramling, 1990) à sortir de
l’isolement
• Stratégies de coping (Lee & Swanson-Crockett, 1994) et mécanismes de défense (Massong et
al., 1982)
Situations cibles
Situations positives :
Situations négatives :
Outils et techniques
Fry (1983) identifie 3 types de comportements qui constituent des compétences de protection face à
la manipulation ou les critiques :
• Le disque rayé (broken record) : Répéter avec calme, clarté et fermeté ce que l’on veut ou ce
que l’on ne veut pas. Peut être utilisé pour faire ou refuser une demande
o Redire la même chose jusqu’à ce que l’autre comprenne
• L’écran de brouillard (fogging) : se montrer tenace face à des reproches, tout en ne
présentant pas de résistance, en donnant des réponses du type : c’est possible, sans doute
c’est vrai, c’est exact, tu as sans doute raison, etc… Surtout utile en cas de reproches ou
d’agressivité
• Méta-affirmation (metalevel) : A partir d’une situation particulière, remonter à des
perspectives plus générales. Utile en cas de désaccords ou de conflits récurrents
o Se baser sur l’historique qu’on a avec la personne pour montrer que ca ne va pas
Éléments importants
o Choisir le moment de l’interaction
o Trouver un moment approprié
o Accepter la responsabilité de l’interaction (je vs tu, on)
o Distinguer le problème de l’interlocuteur (vous vs votre comportement )
o Ce n’est pas la personne qu’on attaque
o Éviter la généralisation (toujours, jamais,…)
o Être concret, précis et direct (éviter l’humour, l’ironie, les digressions)
o Éviter les détours
o Ne pas laisser s’accumuler un contentieux
o Traiter un sujet à la fois
o Pas de justification
o Se référer au système de référence de son interlocuteur
o Choisir un objectif réaliste
o Décrire les conséquences négatives des problèmes non résolus
o Décrire les conséquences positives du changement
Limites
o Indication
o Relations simples et ponctuelles
o Contacts isolés
o Relations impliquant des rôles formels
o Contre-indication
o Relations intimes à ne fonctionne pas
o Avec les personnes excessivement sensibles à se sentent très vite accuser
o Lorsqu’une personne corrige d’elle-même une situation de manière appropriée
o Lorsqu’il y a des circonstances atténuantes
o Avec les manipulateurs et les incorrigibles
Diversité culturelle
Contexte
o Arguments démographiques
o Fortes augmentation des flux migratoires depuis les années 1990
o 4% de par le mondre, 25% en Suisse
§ La richesse économique de la Suisse
§ Les conditions matérielles et la stabilité politique
§ Le taux élevé d'étranger --> à cause de la politique difficile de la
naturalisation -> couteux en temps et en argent
o Pouvoir travailler avec des personnes de cultures et de diversité --> différentes
visions du monde, approches, vécues du monde
o Arguments épidémiologiques
o Plus forte prévalence de la détresse psychologique dans les minorités issues de
l’immigration
o Facteurs de risque liés aux conditions de vie pré-, per et post migratoires
§ Prémigratoire : situation difficile ex. Ukraine
§ Per- migratoire : ce que sa coute de traverser l’Europe la méditerranée pour
arriver en suisse
§ Post-migratoire : vivent des diff. Au travail et d'intégration
Défis
Défi scientifique
Les interventions existantes sont souvent validées sur des populations homogènes et issues de la
majorité, puis généralisées sans garantie de leur efficacité pour des minorités culturelles > équilibre
entre validités scientifique et écologique, fidélité et sensibilité, efficacité et efficience;
à Ce qui est valide scientifiquement n'est pas forcément adapté à la population plus hétérogène
à Choisir des patients qui suit ce qu'on veut faire à Validité écologique au niveau réelle
à Efficience = proposer à des institutions réelles et il faut faire face aux budgets --> tenir compte
rapport/bénéfices
Défi clinique
La prévalence, le contexte d’apparition et le mode d’expression de la détresse psychologique varient
à travers les cultures > remise en question de l’étiologie ethnocentrique;
Défi éthique
Accès limité des minorités au système de soins > dénoncer et combattre les inégalités sociales et les
obstacles institutionnels;
à La population qui a besoin d'aide a moins accès aux services d'aide -> pour des raisons:
économique, situationnel, culturelle
« In our evolutionary history, differentiating between ingroup and outgroup others was probably
related to our survival since out-group members may have been rivals for food and mates or sources
of disease that could not be warded off. Such proclivities may be at the root of ethnocentrisme
stereotyping, and prejudice, which may also be universal “
Conceptions scientifiques
Modernismes (Gonzalez,1997) : épistémologie caractérisée par une approche rationnelle, linéaire,
positiviste et empirique :
Multiculturalisme :
• Postmodernisme
• Socioconstructivisme
• Relativisme culturel
• Contextualisme
Rapports de pouvoir
Minorité = « un groupe de personnes qui, de par leurs caractéristiques physiques ou culturelles, se
distinguent dans une société et subissent par ce fait un traitement discriminatoire » (Wirth, 1945)
à A un moment, ces minorités se retrouvent dans une position de vulnérabilité
Privilèges et discriminations
Amnésie sociale (Jacoby, 1975) / Déni idéologique (Strous, 2003) :
Culture
• Un ensemble complexe qui comprend la connaissance, les croyances, l’art, la morale, le droit,
les coutumes et les autres capacités ou habitudes acquises par l’homme en tant que membre
de la société
• Configuration de comportements appris dont les composantes sont partagées et transmises
par les membres d’une société donnée
• Un mode de vie et un ensemble de réponses à un environnement partagé par les membres
d’un groupe
• Conditionnement mental (programming) collectif qui distingue des groupes ou catégories de
gens
o La culture est une personnalité collective
o La culture n’est pas héritée mais est acquise dans l’éducation
o Ex. les manuels d’histoire
Culture et personnalité
Le premier but de la culture = une manière de
vivre et de s’adapter au lieu où on vit
La personnalité est qqch appart mais est quand
même lié à la culture
« A cultural meaning system acts as a grammar that defines how interpersonal transactions should
be carried out” (Minoura, 1992)
• La structure grammaticale a un impact sur les relations sociales
• Ex. les Allemands placent le verbe à la fin et doivent donc attendre que l’autre finisse pour
répondre
• En francais, le verbe est au milieu/début de phrase, on peut donc comprendre ce que l’autre
veut dire sans attendre la fin
• Les allemands vont trouver les francais malpolis de couper la parole à quelqu’un
• Pour les francais les allemands semblent froids
Cultures et valeurs
Les valeurs sont sous-tendues par des besoins et visent des « renforcements » disponibles dans le
milieu. Pour Schwartz (1992, 2006), les valeurs ont six caractéristiques principales :
Similitudes et différences
Problèmes communs (Inkeles & Levinson, 1969) :
1. Rapport à l’autorité
a. Normer , hiérarchie sociale
2. Conception de soi (Self) : individu-groupe ; masculinité-féminité ;
a. Le soi vs le groupe l’accent sur l’individu, accent sur les normes du groupe
3. Gestion des conflits (contrôle de l’hostilité et expression des émotions)
a. Contrôler l’expression de l’hostilité, a quel point il est bon d’exprimer les émotions
• Distance au pouvoir : degré d’inégalité que les membres d’une culture considèrent comme
acceptable
o La culture diffèrent selon la distance dans la hiérarchie / l’accessibilité au pouvoir
o Accepter l’autorité ou laisser une marge où on peut la remettre en question
• Individualisme vs collectivisme
• Masculinité vs féminité : stéréotypes sexuels (affirmation et compétivité vs chaleur et
collaboration)
o Met en avant de cette culture des caractéristiques
o Les cultures masculines vont valoriser les différences de genre en termes de rôle
alors que les cultures féminines vont les minimiser, prôner l’égalité
• Aversion à l’incertitude : degré de préférence pour des situations structurées (rigidité des
règles sociales)
o Plus il y a des aversions à l’incertitude, plus la culture va vouloir transmettre des
traditions et des manières de faire bien codifiées
• Orientation long-terme vs court-terme « horizon temporel », gratification postposée
(persévérance, persistance et patience) ou immédiate (consommation et compétition)
Approche psychologique
Notre système de valeurs est tellement ancré qu’elles deviennent automatiques. On remarque nos
valeurs lorsqu’on est dans un groupe qui n’est pas le notre à il peut y avoir un choc et il faut
s’adapter au choc.
Facteurs d’influence
• Individuels : capital humain
• Collectifs : capital social à support social
• Contextuels : transition « socio-politico-culturelle »
o Par ex. si on vient d’un pays en voie de développement d’un petit village et qu’on
arrive dans un pays post-industriel à il va y avoir un gros gap
Stratégies individuelles
A un niveau individuel, l’acculturation psychologique est vue comme :
• Une dépense psychologique exigée chez le migrant pour son adaptation à la culture et aux
valeurs du milieu d’accueil, qui est en position dominante par rapport à lui, avec ses
conséquences psychopathologiques possibles
• La manière dont l’individu négocie avec deux cultures et jongle entre le maintien ou
l’abandon de sa culture d’origine face à un conflit de valeurs
• Changements identitaires dus à la migration(camilleri, 1989)
• Principe de coupure : « … l’intelligence peut-être déjà occidentalisée alors que l’affectivité
reste indigène ou réciproquement « (Bastide, 1970)
Les stratégies déployées sont soumises à des différences interindividuelles mais également
dépendantes des politiques des sociétés d’accueil
Politiques nationales
Bourhis et al. (1997) proposent une typologique des idéologies adoptées en matière d’immigration et
d’accueil :
1. Intègre les individus dans la société en fournissant des aides pour qu'ils gardent leur culture
ex. Canada
2. Exemple la France --> identité républicaine (commune) mise en avant même si on accepte la
religion diverse ou autres éléments différents
3. Accueille les étrangers mais font tout pour faire épouser les cultures d'arrivée ex. Suisse
4. Exclue si pas d'appartenance de sang ex. le japon difficile de s'intégrer si on n’a pas les traits
japonais / Israel --> donne accès seulement aux descendants juifs