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PARTICIPANTS :
CHUNGAG STEPHEN NCHE
DALLE NDOME JENNY CHANCIA
DEFFO DZOUMABOSSI YAN PRIESLEY
DEUGOUE TCHEUKO JOCELYNE LEATICIA
DJAMPOU NONO LIONEL ARMAND
DJENGUE ILONDA LOUISE CAROLE
DJEUTEM ROBERTO CARLOS
DJIOGO KEUBOU DEWILY
DJOMBE SAMBA ARMELLE LAETICIA
DJOMBI NDEDI ASTRID BRUNA
DJONGNOWA DJOGO
DJOUOH RONALD AUGUSTIN
DOMEDJI KAMENI JOREL
DONGMO DEMANOU ALDO YDRIS
DOUYEP KAMENI CABREL GAYUS
Enseignante : Dr ENANGUE
CONCLUSION
Références bibliographiques
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INTRODUCTION
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I- LES ATTITUDES EN COMMUNICATION
Les attitudes en communication correspondent à six façons différentes d’intervenir lors d’un
échange ; répertoriées par le psychologue PORTER.
On en distingue six
1- L’attitude de conseil / soutien
Ex : inutile de t’inquiéter, je vais t’aider; ce n’est pas grave; tu ne peux pas te mettre dans tous
tes états pour si peux
Chacun a forcément un avis sur ce qu’on lui dit et il lui est difficile de ne pas en faire part. On
peut porter un jugement de manière explicite « c’est bien, c’est mal » ou plus souvent implicite
« moi, à ta place, je ne supporterais pas que … », ce qui signifie que l'autre a tort de supporter ce
qu'il supporte.
Ex : c’est nul, c’est bien, je pense que, j’estime que, à mon avis
3- L’attitude de decision (autoritariste)
Consiste à décider ce que l’autre doit faire, à lui imposer une relation autoritaire et le guider par
des solutions
Caractérisée par une communication unidirectionnelle ou l’émetteur impose son point de vue
sans tenir compte des opinions de l’autre
Ex : y a qu’à ; il faut que ; vous devez…
Poser des questions pour mieux comprendre les propos de l’autre; Il s'agit plus de satisfaire notre
curiosité que de s'intéresser sincèrement à l'autre.
C’est lorsqu’on ne cesse de poser les questions qui ne servent qua préciser les points d’intérêt de
la personne qui les pose sans tenir compte des priorités de l’autre
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5- L’attitude interpretative
En permanence, nous interprétons ce que nous entendons ce que nous voyons de l’autre sans
vérifier leur exactitude au travers du filtre de notre personnalité (croyances, valeurs, visions)
L’attitude d’interprétation consiste à partager sa vision des choses avec l'autre, en traduisant
avec ses propres critères les idées et comportements de l’interlocuteur. Peut être considéré
comme un moyen de découverte d'autres perspectives ou d'autres aspects du problème, de lui
proposer des solutions ou des pistes d'action.
Toutefois, ces attitudes ne sont pas toujours adaptées à la situation ou aux attentes de l'autre.
Elles peuvent aussi avoir des effets négatifs sur la communication, si elles sont mal utilisées ou
mal perçues.
a- L’attitude de conseil / soutien
Si son objectif était simplement de s’exprimer, il risque de s’irriter face à ce conseil qu’il n’a pas
demandé. En effet, celui qui conseille se place en situation de supériorité.
Le soutien peut être une bonne attitude pendant un temps. En cas de grosses difficultés,
l’interlocuteur appréciera d’être soutenu et réconforté. Il ne doit toutefois pas durer trop
longtemps, car il finit par ne pas être constructif. Peut avoir des conséquences telles que : le
sentiment d’être pris en pitié, baisse d’estime personnelle, limitation de l’autonomie….
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c- L’attitude de decision/ autoritaire
Cette attitude peut être perçue comme agressive, et peut bloquer la communication et a peut
avoir des effets négatifs tels que l’impression de relation de domination, impression
d’incompréhension ; risque d’opposition et de rejet
L'interlocuteur peut avoir une réaction de gêne, de recul, voire d’hostilité si l’attitude d’enquête
est perçue comme de l’indiscrétion, voire de l’inquisition; peut engendrer des conséquences
telles que : Sentiment d’être à un interrogatoire, d’être pris au piège, confusion ce qui peut
entrainer les réactions (éviter les questions, changer les réponses)
e- L’interprétation
Si l’interprétation est correcte, c’est parfait, la personne va se sentir comprise, elle va dynamiser
la relation et la communication entre les interlocuteurs.
Si l’interprétation est incorrecte (ce qui est assez probable), la personne va sentir qu’on n’a pas
fait l’effort d’essayer de la comprendre. Elle ne va pas se reconnaître dans ce que l’on va lui
dire.
Toutefois, elle peut avoir des conséquences telles que le risque d’erreur d’interprétation,
sentiments d’incompréhension, désintérêt, agressivité
C’est l’attitude qui favorise le plus la communication. L’interlocuteur se sent écouté, compris et
respecter car elle favorise l’expression de l’autre.
La reformulation est donc une attitude positive en communication, qui renforce la confiance et la
coopération entre les interlocuteurs.
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CONCLUSION
Il est important de noter que ces attitudes ne sont pas en soi favorables ou défavorables, mais
leur impact dépend du contexte et des attentes de notre interlocuteur. Dans cette mesure, il serait
judicieux de choisir son attitude en fonction de la situation, de l'objectif et de l'interlocuteur ; de
savoir adapter son mode d'intervention en fonction des réactions de l'autre. Ainsi, la
communication sera plus efficace, plus agréable et plus enrichissante pour les deux partis.
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Références bibliographiques :