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Chapitre 2 – La programmation neurolinguistiques (La PNL)

La PNL est né en 1972, de l’association de 2 américains, l’un mathématicien, Richard Bandler et l’autre linguistique, John
Grinder.

En quelques mots, la PNL permet de : - modéliser l’excellence – communiquer efficacement – apprendre à apprendre –
développer les capacités cérébrales – éliminer les obstacles internes et de révéler les talents.

Ses applications sont nombreuses : dans la vie quotidienne – dans le milieu professionnel – dans le milieu sportif – dans le
domaine de la pédagogie – dans le domaine de la psychothérapie et thérapie comportementale.

22- Définition de la PNL

La PNL est un ensemble de connaissances et de pratiques dans le domaine de la psychologie, visant à améliorer la
communication entre individus. Contrairement à d’autres techniques, la PNL s’intéresse aux solutions en décrivant « comment
faire pour que ça fonctionne » plutôt qu’à l’analyse des problèmes « pourquoi ça ne fonctionne pas ».
Pourquoi ce nom ? Un programme le terme de "programmation" est emprunté au langage informatique. Toute notre vie nous
nous programmons pour éviter de tout réapprendre à chaque fois que des difficultés se présentent. Neuro – Nous
programmons et nous codons grâce à notre système nerveux. Linguistique – Le langage est le moyen par lequel nous
communiquons, il est le reflet de notre pensée. Notre langage structure notre pensé.

23- Les 7 principes de base de la PNL

1- La carte n’est pas le territoire (Alfred Korzybski)


Métaphore qui traduit qu’il y a un écart entre les mots et la réalité, Les mots peuvent traduire plusieurs réalités.
Chacun est en droit de voir les choses comme il le souhaite. Chacun de nous a sa vision du monde. On accepte l’image
que les autres en fait de sa vision du monde, et on ne lui impose pas le notre. On fait preuve de compréhension. On
est tolérant.
2- Les ressources sont en soi (Virginia Satyr – Fritz Perls – Milton Erikson) Ce deuxième principe donne une vision très
positive des potentialités humaines et constitue un excellent ‘’booster’’ pour bien vivre. Il n’y a pas de limite à nos
possibilités et nous n’avons que les limites que l’on se fixe
3- L’erreur est une source d’apprentissage. (Alfred Korzibsky) Il n'y a pas d'échec, l'erreur est une étape sur le chemin de
la réussite. L’échec comme la réussite permettent d’apprendre à avancer
4- On ne peut pas ne pas communiquer. (Paul Watzlawick) ‘’on est obligé de communiquer’’ Que l'on parle ou que l'on
se taise, et que ce soit conscient ou inconscient, tout comportement est une communication. la communication est
plurielle.
Para verbale (en relation avec la voix et le son),
Non verbale (correspond au langage du corps),
Verbale (rapport avec le langage)
C’est à travers nos cinq sens que nous captons les informations. Nous pouvons voir, entendre, toucher, sentir et
goûter.
Ces 5 canaux sensoriels sont codés sous le terme VAKOG :
Visuel : tout ce que vous pouvez voir (la vue)
Auditif : tout ce que vous pouvez entendre (l’ouïe)
Kinesthésique tout ce que vous ressentez physiquement et émotionnellement
Olfactif : ce que vous sentez (l’odorat)
Gustatif : ce que vous goûtez (le goût)
5- La relation prime sur l’échange d’information. La communication a une dimension informationnelle et une dimension
relationnelle. Si l’on veut optimiser l’échange d’information, il est indispensable de penser de créer, d’établir la
relation en s’intéressant sincèrement à l’autre.
6- L’attitude ‘’gagnant/gagnant’’ facilite les relations humaines. Elle consiste à adopter une attitude de confiance et de
respect vis-à-vis de soi-même et d’autrui. Cette attitude, basée sur les notions de coopération et de réciprocité, est
très utile pour établir et maintenir une relation constructive et atteindre ses objectifs.
7- Tout comportement à une fonction positive. Ce principe doit nous inciter à considérer les comportements d’autrui et
de soi-même d’un œil bienveillant en recherchant la bonne intention qui se cache derrière le méchant comportement
(comprendre la motivation de la personne). Cela aide à progresser soi-même. Il ne s’agit pas de dire ce qui est vrai ou
ce qui ne l’est pas. Il s’agit de se demander qu’elle est la façon la plus efficace et la plus constructive de communiquer
avec quelqu’un.

24- Les outils de la PNL.

Il est possible de répertorier à ce jour une cinquantaine de techniques largement utilisées dans le monde. Nous allons
en explorer les plus important l’on pratique la PNL
1 Etablir le rapport – La synchronisation. Etablir le rapport c’est donc créer une relation, un climat de confiance, de
reconnaissance mutuelle et de sécurité. C’est la condition préalable à toute communication. Comme chacun de
nous a une vision des choses et des façons de communiquer qui lui sont propres, la création d’un contexte
relationnel positif passe par la capacité à reconnaître et valider la vision du monde de l’autre. L’un des outils pour
créer ce rapport est la synchronisation.
La synchronisation est un phénomène naturel qui se produit chaque fois que deux ou plusieurs personnes sont en
accord. Pour établir le rapport on doit donc travailler pour nous synchroniser avec notre interlocuteur. Il y a plusieurs
niveaux de synchronisation :
La synchronisation non verbale sur la posture et les gestes.
La synchronisation para verbale sur le volume, le ton et le rythme de la voix.
La synchronisation verbale sur les mots et le langage de l’interlocuteur.
Le but de la synchronisation est de faire un pas vers l’autre pour lui montrer qu’on a envie sincèrement de le
comprendre et communiquer avec lui, tout en restant soi-même.
2 L’écoute active. L’écoute est un processus essentiel pour bien communiquer. Ecouter c’est être en état de
réceptivité. Nous comprenons bien si nous écoutons bien. Notre écoute devient sélective, nous éliminons les
informations qui pourraient heurter nos croyances et nos préjugés.
L’écoute active, elle sert à créer un climat de confiance et de respect mutuel, à faire en sorte que son interlocuteur se
sente compris, à recueillir des informations.
3 Le méta modèle et le questionnement. Le méta modèle permet tout simplement de voir ce qu’il y derrière les
mots. Le méta-modèle est ’art de poser de bonnes questions. Les trois grandes catégories du méta-modèle sont :
- La sélection/omission / suppression ;
- La distorsion ;
- La généralisation
Omissions :
L’omission est un processus par lequel nous prêtons attention uniquement à certains stimuli de notre expérience
sensible, et nous en ignorons d’autres.
Nous faisons des omissions quand Il manque quelque chose dans la phrase pour que l'information soit complète.
Quand nous disons des phrases comme "le client est informé", ou encore "je suis frappé par...",
Question : "Informé de quoi ?", "frappé comment ? Par un coup de poing ? De stupeur ? D’étonnement ?"
Distorsion :
Qui consiste à modifier la réalité afin de faire rentrer dans notre point de vue et conforter notre idée
‘’Il ne me rappelle pas ; il ne m’aime pas’’ Comment le sais- tu ?
Généralisation :
Est mécanisme qui consiste à tirer une conclusion à partir d’une expérience, et à généraliser cette conclusion à
d’autres contextes
Généralisation peut conduire un être humain à établir des croyances limitantes telles que
« Je ne dois pas exprimer mes sentiments » Qui t’a dit ça ?
« Personne ne me comprend ». Qui ne te comprend ?
« Personne ne m’aime » Qui ? Personne de ta famille, collègue… ?
4 La reformulation Afin de préserver le rapport établi, de préserver la synchronisation, on utilise la reformulation qui
est un outil de l’écoute active.

On distingue la reformulation par la reformulation en écho : répétition mot pour mot ce que l’on vient de dire. Et la
reformulation de synthèse qui consiste à traduire avec ses mots ce que l’on vient de comprendre. ‘’ Autrement dit, tu veux dire
que …’’ ‘’Si je comprends bien tu veux dire que’’’’ Tu me dis donc que…’’

5 Le recadrage en positivant. Le recadrage est un processus qui consiste en une reconnaissance d’une situation
selon un point de vue différent de celui qui avait été adopté initialement. Lorsque le cadre est modifié, la
signification est transformée. Alors l’état interne se modifie aussi, et un changement de comportement est alors
possible.

Le recadrage positif consiste à énoncer de façon positive quelque chose que notre interlocuteur envisage sous un angle
négatif.

Exemple:

«Les enfants courent au soleil, ils vont avoir mal àla tête. »
A = « Les enfants courent au soleil »

B = « ils vont avoir mal àla tête. »

Le recadrage propose C à la place de B :

C = « les enfants vont se revitaliser en vitamine D. »

[Homme] – Ma femme met toujours un temps fou à prendre une décision et ça m’horripile, je ne supporte pas ça.

Elle met des heures pour choisir entre deux paires de chaussures, des robes du soir, ou encore elle pèse le pour et

le contre dans les différentes activités de nos enfants, sur les sorties que l’on va faire, et j’en passe. C’est en tout, et

tout le temps!

[Consultant] – Ah alors votre femme fait partie de ces rares personnes, qui choisissent avec le plus de discernement

possible pour avoir le meilleur. Vous êtes certainement vraiment quelqu’un de bien Monsieur, car parmi tous les

hommes de la Terre, c’est avec vous qu’elle a choisi de vivre.

(Fin du recadrage)

[Homme] – Euh… oui c’est vrai. Il faut dire que je m’emporte un peu pour rien alors que j’ai une femme avec

beaucoup de qualités. Le fait qu’elle choisisse avec beaucoup d’attention est une bonne chose dans la vie après tout.

6 Le feed-back. permet aussi nourrir l’interlocuteur d’informations précieuses sur son comportement et sur les
conséquences de ce comportement. Ceci a la vocation de favoriser une prise de conscience qui pourrait bien
susciter chez lui l’envie de faire évoluer son comportement. C’est la manière élégante et en douceur de réaliser et
d’envoyer le message.

La technique du sandwich à feed-back (en trois séquences)

Commencez par énoncer de manière positive les faits que vous avez observés, puis suggérez une ou deux pistes
d'améliorations et terminez par une évaluation globale positive.

Exemples :

"Ecoute j'ai lu ton dossier, ça va il est bon MAIS le deuxième paragraphe de la page 10 est pas top, faudrait peut-être que tu le
retravaille parce qu’il n’est pas clair du tout"

"Ecoute j'ai vraiment beaucoup apprécié ton travail, il est clair, on sent que tu cherches à aller au but, on comprend bien ce
que tu veux dire ET il sera encore mieux si tu peux revoir et modifier juste le paragraphe 2 en page 10, sinon super boulot"

Faire une critique efficace (quatre étapes)

Décrire les faits  Exprimez votre ressenti (Informez l’autre de l’impact des faits sur vous)  Suggérez des solutions 
Conséquences positives

Exemples

Félicitation

- Faits : « J’ai lu vos propositions dans les conclusions de votre rapport….»


- Expression des sentiments : « j’en suis enchanté »
- Associer : « Je trouve que vous êtes un bon professionnel »
- Pont vers le futur : « je sais maintenant que je peux compter sur vous pour »

Reproche- Faits : « voici les faits »


- Expression des sentiments : « je n’en suis pas content.. »
- Dissocier : « c’est de votre comportement X dont il s’agit, ceci ne vous remet pas en cause personnellement »
- Suggérer une modification : « je pense possible de faire autrement »
- Pont vers le futur : « cette mise au point va vous aider à.. »

7 L’appel aux mentors. Les mentors est outil majeur du coach qui utilise la PNL. Il est particulièrement
recommandé lorsque l’on souhaite retrouver la motivation.
Nos mentors sont des personnages emblématiques qui ont (ou qui ont eu) une forte influence dans la
construction de notre système de valeurs (de notre personnalité, de notre tempéramment). Ils sont nos repères,
nos guides, et représentent symboliquement chacune des valeurs et nous permettent de rentrer en ‘’résonance’’
avec elles.
Un mentor peut être un membre de la famille, un ami, un professeur, un collègue, un patron, un personnage
célèbre, quelqu’un qu’on admire.
On fait appel à lui, pour retrouver une ressource que l’on souhaite développer
8 La détermination de l’objectif. (ou la gestion du changement)

Contraintes (4)
Etat présent (1) Etat désiré (2) But(3)

Moyens (5)

On part de l’état présent (1) (situation problématique) et on tâche par soi-même (ou on se fait aider) pour atteindre l’état
désirée (2) (l’objectif) et atteindre le but (3). Les contraintes (4) peuvent être internes ou externe et il en est de même des
moyens (5).

Etat présent : Pour bien le cerner on se pose les questions suivantes et on essaye d’y répondre. Quelle est la situation ? Qui
est-ce ce qui pose problème ? En quoi c’est un problème ? Quels sont les inconvénients ? Qui sont les personnes impliquées ?
Quel est leur point de vue ? Dans quelles circonstances cela se produit ? Depuis combien de temps ? Combien de fois ?

But : Ce Que l'on cherche à atteindre. Pour atteindre un but, on se fixe un ou des objectifs pour l’atteindre.

Contraintes : Qu’est ce-qui pourrait vous empêcher d’atteindre cet objectif ? Quels sont les obstacles ?

Moyens : Qu’est-ce qui pourrait vous aider à atteindre cet objectif (Etat Désirée) .

Etat désirée : on peut utiliser La grille SMART pour définir des objectifs de façon précise.

Répondre aux questions suivantes :

L’objectif est-il :

Spécifié (est-il bien défini ?)

Mesurable (y a-t-il un indicateur lié ?)

Acceptable (d’un point de vue légal, moral, sécurité, ...)

Réaliste (il est possible de l’atteindre)

Temporel (situé dans le temps)

Cet outil s’utilise dès que l’on parle d’objectif !

Exemple

Objectif non SMART :

"Nous devons améliorer notre qualité de vie"

Objectif SMART :

« Dans deux ans nous allons construire notre propre maison »

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