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DEVELOPPEMENT PERSONNEL
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SOMMAIRE
Introduction
I )- Les bases de la communication
II)- Communication et entreprise
III)-La communication interpersonnelle
IV) - Les règles pour mieux communiquer
V)- La prise de parole
VI)- La connaissance de soi
VII)- Prise de parole et gestion du trac
VIII- Prise de parole : récapitulatif
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Introduction
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1 – Soyez respecté par les autres.
2 – Affirmez vos droits.
3 – Ne cherchez pas à être toujours aimé par tous.
4 – Ayez une image positive de vous-même.
5 – Luttez contre la dépression en agissant.
6 – Affrontez les autres.
7 – Peu importe l’échec, l’important est de s’affirmer.
La solution : savoir communiquer : c’est le mot d’ordre, et communiquer, c’est aller vers
l’autre, c’est écouter pour pouvoir répondre . Hors de l’écoute, point de Communication. C’est
la première leçon qu’il faut retenir.
Nous devons aussi apprendre comment tuer le trac, nous relaxer, poser notre voix,
articuler. Parler est un sport.
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Ceci dit, plus de 75% de notre communication est non verbale. Le corps n’obéit pas à
une rhétorique absolue, mais en connaître quelques règles nous aidera à comprendre autrui :
"quand la bouche dit oui, le regard dit peut-être ".
Toute connaissance qui ne trouve pas d’application pratique est vaine. Nous analyserons
des situations de prise de parole et nous indiquerons la marche à suivre . pour cela, Vous serez
appelés à faire un exposé, à répondre à des interpellations, à mener un débat …………
Communiquer, c’est aller au-delà, c’est mettre en commun. C’est partager. La notion
d’intérêt disparaît au profit de la notion du respect de l’autre. L’information est proposée par
l’émetteur et reçue par le récepteur qui l’accepte (ou non). L’individu devient plus important
que l’information : voilà un vaste programme.
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I- Les bases de la communication
Toutes les formes d’expression orale ou écrite de personne à personne :
_ Formuler des opinions ;
_ Fournir ou demander des informations ;
_ Transmettre des messages ;
_ Manifester des sentiments, les faire partager ;
_ porter des jugements ;
_ Négocier, convaincre, persuader, réfuter….
se servent d’un véhicule unique dont le parcours connaît de multiples itinéraires, allant du plus
simple au plus complexe.
Ce véhicule est celui de la communication.
Le schéma de la communication
REFERENT
Retroaction
( Feed – Back)
CANAL
1 . L’émetteur
C’est L’initiateur du processus. Il choisit le code lui paraissant le plus approprié pour
formuler son message et obtenir le résultat escompté.
La notion de code n’intéresse pas seulement la dynamique des mots, en fonction du climat
psychologique et de l’environnement mais recouvre aussi tout un assortiment de signaux
conventionnels en usage à un moment donné dans une société donnée.
2 – Le canal de transmission
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_ écrite ( tout document rédigé, lettre, prospectus, etc.) ;
_ orale( face-à-face, échange téléphonique, etc.) ;
_ visuelle ou audiovisuelle (photo, image, film, etc.).
3-Le message
← Le contenu
Le terme désigne les mots employés, dits ou écrits, ainsi que la construction logique des
idées, des arguments ou informations…. Mise en forme et structuration doivent être soignées
afin de satisfaire au critère d’intelligibilité et de bonne réception de la part du destinataire.
← Le contenant
Le mot renvoie à la manière dont le message est transmis (rôle du poids affectif, de
l’intonation, du comportement gestuel, des mimiques, du regard…..), en conformité avec le
contenu et les usages du savoir –communiquer (psychologie appliquée).
4- Le récepteur
Le travail de synthèse qui s’ensuit immédiatement est facilité par la prise simultanée de
notes. Repère ou jalons servent d’armature à une réponse (interaction) conduisant
éventuellement à une reformulation de la part de l’émetteur.
Outre la perception des mots véhiculés interviennent les autres facteurs que sont
l’attitude des partenaires, le comportement gestuel, l’intonation, la charge dynamique ou
émotionnelle des mots.
5- Le référent
6- Le code
C’est le système de signes commun à l’émetteur et au récepteur ; il peut être sous forme
de gestuelles (langage des sourds-muets) ou de langue (langue française par exemple, écrite ou
parlée)
7 – La rétroaction
Ce phénomène est également appelé feed back, ou « effet en retour ». Analysé, décortiqué,
le message retourne à l’émetteur par un jeu de questions et réponses qui a souvent pour but
d’approfondir, de mieux comprendre.
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En cas de « négociation coopérative », la rétroaction s’exerce pleinement. Dans le
respect des convictions de l’autre, par L’observation des réflexes psychologiques. Et des
mécanismes de pensée, chacun s’efforce de trouver un terrain d’entente.
Le choix et le poids des arguments s’avèrent déterminants, au même titre que l’enthousiasme,
l’élan, la force de conviction.
La communication réussite, même en l’absence d’une conclusion immédiate, doit
laisser à chacun le sentiment d’avoir été écouté, compris, ainsi que le désir de continuer le
dialogue.
Le non-réponse, explicité ou non, implique l’existence de barrière ou de freins.
C’est également une forme de rétroaction sans échange et sans suite immédiate.
La communication se trouve reportée à une conjoncture plus favorable, ou à une
nouvelle action mieux préparée.
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II- Communication et entreprise
Lorsque l’information circule entre un &émetteur et un récepteur partageant le même système
de référence et le même cadre professionnel, lorsque le message est émis dans un code
commun, lorsque le canal est approprié, et lorsque le feed-back permet d’assurer la continuité
du processus, on peut parler de communication.
1- différentes communications
2- mode de circulation
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* moyens écrits : panneaux d’affichage, livret d’accueil, notes de service, lettres
circulaires, journal d’entreprise, boîte à idées…
* moyens oraux : entretien ( face à face, téléphone…), réunion, séminaire, groupe de
travail, cercle de qualité, conférence…
* moyens audio-visuels : journal téléphoné, visioconférence, montage audio-visuel,
journal vidéo…
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III- La communication interpersonnelle
La personnalité transparait dans la communication. La manière dont elle est perçue de
l’exterieur revêt deux aspects complémentaires : la parole, le geste. Il n’échappe pas à tout
individu désireux de s’affirmer dans la conduite des relations sociales, privées publiques,
professionnelles, que le moyen d’y parvenir est de cultiver l’art de parler et de parfaire la
perception de lui-même qu’il offre à ses semblables. En particulier, le vendeur ne saurait
apporter trop de soin à la maîtrise de l’expression verbale et non verbale.
Toute communication est langage, c’est-à dire mode de la pensée de sentiments à porter à
la connaissance d’autrui. Pour s’accomplir cette fonction a besoin de deux catégories de
véhicules :
_ les besoins(« sons ou groupes de sons correspondant à un sens entre lesquelsse
distribue le language » --- le Robert) ;
_ les gestes («mouvements du corps volontaires ou involontaires _ bras, mains, tête_
révélant un état psychologique »__ le Robert).
1- la communication verbale
Le vocabulaire est un vivier dans lequel tout un chacun a loisir de puiser, en fonction
de sa nature profonde, les mots qui lui paraissent les plus aptes à faire connaître sa pensée. Une
somme considérable de vocables est à notre disposition ; une première sélection s’opère à partir
du support( écrit ou oral), les même mots n’étant pas forcément transposable d’un mode de
l’autre.
2. l’art de la parole*
Quelques suggestions
Se cultiver.
Lire beaucoup.
Noter les mots nouveaux avec leur sens précis
Employer des mots clairs, significatifs.
S’entraîner à dialoguer à prendre la parole.
Utiliser des images, des analogies.
Parler au présent de l’indicatif.
Enfin, l’aisance, la confiance en soi, sont des atouts nécessaires pour une prise de parole
efficace et heureuse en toutes circonstances.
Un bon communicateur est celui qui connaît tous les registres de langue et qui sait les
choisir avant la situation de communication. Ces registres sont les suivants
• langue soutenue : utilisée dans un entretien d’embauche → on veut faire bien
4- La voix, l’intonation
1. Limportance de la voix
La voix est l’organe qui véhicule la parole ; elle donne à cette dernière : vie, couleur,
chaleur, plénitude. C’est assez dire quel soin le vendeur, professionnel de la parole, doit
apporter à s’écouter, à s’autocritiquer, à découvrir ce quiest encore perfectible dans tous les
domaines qui la concernent :
_ articulation ( prononcer distinctement) ;
_ élocution ( enchainer les phrases, contrôler son débit) ;
_ registre(pour la hauteur du son, choisir de préférence le registre
Moyen) ;
_ modulation ( infléchir le ton, l’intensité) ;
_ rythme ( adopter un tempo régulier, un accent harmonieux…)
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2. Quelques conseils
2- La communication non-verbale
Dans tout dialogue, les attitudes, le comportement gestuel, les mimiques, le regard, bien
sûr, ouvrent tout grand l’accès - souvent à l’insu de l’interessé - à sa personnalité profonde,
parfois à son domaine de pensée ( « ce qu’il comprend, ce qu’il sent, ce qu’il veut »).
Ces divers élément constituent le champ de la communication non verbale ( 55% de la
communication).
2. Le comportement gestuel
Tendances
La posture
A travers des gestes, des attitudes, nous envoyons et recevons un
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grand nombre de messages. Ex : la façon dont une personne est
assise sur sa chaise ( au biord, au fond, jambes croisés, …) peut
donner une impression de timidité, de désinvolture, de confiance,
etc.
La distance C’est la distance entre soi et les autres appelée « la proxémique » :
la distance intime varie entre 0 et 45cm, personnelle entre 45 et
1m20, sociale entre 1m20 et 2m10 et publique entre 4m et 8m
3- Langage corporel
La communication purement verbale n’intervient donc que pour une très faible part
dans l’impression que vous faites sur les autres personnes ?
L’impact crée sur tout individu est en fait dû à ce qu’on appelle les messages non
verbaux. Ceux-ci comprennent toutes sortes de formes de communication autres que les mots
eux mêmes et leur signification. En voici une liste :
accent et ton de voix,
débit de parole,
respiration,
posture/ attitude,
expression du visage,
contact des yeux,
mouvements des yeux,
taille de la pupille,
distance/ territoires ;
gestes/ mouvements,
habillement/ tenue,
Marques de standing/autres objets,
Choix des mots/ des expressions.
Les facteurs prédominants de la communication non verbale sont le langage corporel (vu) et la
voix (entendu).
La communication non verbale vient appuyer le discours verbal pour apporter des
éléments d’information complémentaires au récepteur, pour renforcer le message transmis.
Mais parfois le paralangage ( la communication non verbale) a l’effet inverse : certains gestes
peuvent parasiter la parole et sont perçus par le récepteur au détriment du message transmis.
Par exemple, un visage ferme ou un regard fuyant peut entraîner la rupture de la
communication ou altérer sa qualité.
Il importe de souligner aussi qu’il n’est pas nécessaire de recourir à des gestes quand le
message est très clair ( le fait de redondance)
De manière générale, on peut dire que celui qui communique bien, qui convainc bien a
des outils physiques, des gestes, une allure, une respiration, une posture, un regard, des façons
de bouger, une voix, un langage bien particuliers.
Ce sont les prédisposition naturelles présentent dés le plus jeune âge, fortifiées,
développées par un entrainement à la fois théorique et pratique, fécondées par l’expérience, la
fréquentation de ses semblables, l’examen lucidedes succées ou des échécs.
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S’il est souhaitable de disposer au départ d’un terrain propice à l’aquisition du savoir-
communiquer, on pourra cependant remédier à l’absence de ce terrain par un effort de
développement, d’approfondissement personnel, et le goût affirmé du dépassement de soi.
En fait, le domaine de la communication est accessible à tous. Il s’agit d’acquérir,
d’accroître et de mettre en action une synergie de diverses qualités.
Qualités morales :
sociabilité,
altruisme,
respect et écoute des autres,
loyauté
enthousiasme,
générosité,
confiance en soi et dans autrui,etc.
Qualités intellectuelles :
2- l’empathie
Ce terme, nouvellement adopté par les psychologues, désigne une faculté inhérente à la
nature humaine( à condition qu’on la laisse s’exprimer), qui consiste à se mettre à la place de
l’autr.
L’empathie suppose la mise en pratique d’un certain nombre d’attitudes :
_ approfondissement de la connaissance de son semblable, par l’observation de son
comportement, de son language, de sa manière de s’exprimer ;
_ questionnement d’autrui dans dans le respect de ses opinions ;
_ extériorisation d’un intérêt vrai, conduisant à l’établissement d’une situation de
confiance ;
_ découverte de l’angle d’approche en vue du dialogue ;
_ écoute attentive des problèmes ;
_ participation à leur solution,
Avec, pour objectifs, une meilleure communication, profitable aux deux parties, une
compréhension mutuelle et le partage d’un certain dépassement de soi.
III- le dialogue
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Une fois cernée la personnalité de l’interlocuteur et identifiéesses tendances
profondes, il est encore souhaitable de lui laisser l’initiative de la parole et d’une conclusion,
soit à terme, soit immédiate, souscrite en toute connaissance.
S’entrainer à communiquer* =
Acquérir ou développer des aptitudes
Pratiquer l’empathie
Trouver les clés du dialogue
3- L’écoute active
1- Votre directeur vous annonce que vous devez représenter institution à un congrès
international.
2- Votre rendement baisse dangereusement et on vous conseille d’améliorer vos
performances
3- Vous râtez les réunions et les entretiens auxquels vous prenez part.
4- Une chaîne télé s’intéresse à votre institution et elle vient pour faire une interview.
La solution : savoir communiquer : c’est le mot d’ordre, et communiquer, c’est aller vers
l’autre, c’est écouter pour pouvoir répondre . Hors de l’écoute, point de Communication. C’est
l’une des plus importantes leçons qu’il faut retenir. Comment écouter alors ?
Ecouter, c’est se laisser aller à la curiosité, c’est être disponible aux êtres et aux choses.
N’écoutant plus, les communicateurs s’unterdisent l’essentiel : l’échange. Ecouter, c’est
s’appliquer à entendre. Entendre, c’est comprendre. Ecouter , c’est donc s’efforcer de
comprendrere. Cette notion d’effort montre la difficulté de l’écoute. C’est pourquoi nous
parlons d’écoute active car le rôle de l’écouteur n’est pas passif. Au contraire sa participation
est indispensable ( reformulation, feed-back, etc.).
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4- la proxémique
L’espace communique quelque chose, ou plutôt nous utilisons l’espace pour communiquer. Le
territoire où l’on communique doit être pris en compte dans les relations communicatives : pour
des rapports égalitaires, aller au café ou dans son bureau. Le contenu d’une communication est
déterminé par les conditions naturelles où il est produit (ex : fauteuil plus haut que celui de
l’interlocuteur ou un siège de même niveau ), une table ronde plutôt que rectangulaire dans son
bureau, c’est plus équilibré .
Les distances entre les communicateurs sont aussi fonctions des relations :
V- La Prise de parole
I- La prise de parole
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Bien communiquer à l’oral, c’est faire passer des messages à l’aide d’un langage choisi, en
utilisant une voix bien placée, en jouant de ses émotions, en utilisant intelligemment son corps
pour que son public, respecté et pris en compte, accepte le message émis et y adhère.
- Préparer des fiches par ordre chronologique d’utilisation, une fiche par question
abordée, chacune comportant une liste ordonnée de mots- clefs
3. Pendant l’exposé
4. A la fin de l’exposé
- Susiter des réactions chez les auditeurs : poser des questions, interpeller.
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Découvrir nos points faibles et nos points forts est indispensable pour développer une
motivation maîtrisée et réaliste. En partant du principe que nous sommes les maîtres du jeu, il
va falloir apprendre à bien se connaître et surtout à déterminer :
-ce que nous savons faire,
-ce que nous faisons moins bien,
- et ce que nous sommes incapables de faire.
Autrement dit, il s’agit pour nous d’identifier nos ressources.
On croit souvent bien se connaître ; d’où des formules du genre « moi, je me connais ;
moi, je suis comme ça ; c’est un caractère, je n’y peux rien ; etc. ». et puis un jour, une
rencontre, un regard, un échange nous font prendre conscience que les autres portent un regard
différent sur nous. C’est dérangeant. Remède ?
Aborder ici la connaissance de soi au travers des relations interpersonnelles.
1- Qui suis-je ?
1.1- Comment je fonctionne ?
COMPORTEMENTS
La personnalité est fondée sur des éléments innés et des éléments acquis dès la première
enfance, dans les relations établies avec les parents et l’entourage proche. Elle va se construire
tout au long de la vie en fonction des relations affectives (avec les parents et la famille, les
amis, le conjoint ou le compagnon) et sociales (école, vie professionnelle, rencontres…).
C’est dans la relation aux autres, grâce à la communication, que l’être humain, parce
qu’il est un animal social et ne peut vivre sans les autres, va se construire, progresser dans sa
connaissance de soi, et par là même dans la connaissance des autres.
Quand je communique, je parle de moi, j’envoie une image de moi qui n’est pas
forcément celle que les autres perçoivent de moi.
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On distingue deux images :
Ces deux images sont parfois très différentes, et c’est en prenant conscience de leurs
différences que nous apprenons à mieux nous connaître, à nous apprécier et à nous améliorer
dans nos relations aux autres. Dans ces relations, nous avons deux cercles :
- le cercle vicieux : je pense être peu intéressant et je pense que les autres me voient
comme peu sociable. Ils ne viennent pas vers moi et m’évitent. Je les évite alors et par
conséquent je les pousse à me rejeter
- le cercle vertueux : je décide que j’ai des choses à dire, à partager ; je vais alors vers
les autres dont l’attitude à mon égard évolue forcément. Ils s’intéressent à moi et
recherchent un contact.
3- Comment évoluer
A partir d’une liste de traits de personnalité, nous pouvons déterminer ceux qui font
partie de notre comportement et ceux qui ne correspondent pas à mon caractère. Pour rendre cet
inventaire performant, je peux le réaliser en deux temps :
- je le fais seul et je réponds
- je demande à une personne (que je connais et qui me connais) de répondre à partir de ma
façon de communiquer.
Voici les quatre grilles des critères de personnalité :
Grille1 :
- adaptabilité au changement
-aisance dans la prise de décision
-aisance devant un groupe
-ambition
-aptitude à rédiger et à s’exprimer.
Grille 2 :
-communication avec autrui
-concentration de l’attention
-degré de culture générale
-dynamisme, optimisme
-équilibre psychique
Grille3 :
-esprit d’équipe
-goût du risque
-sens de l’humour
-imagination
-esprit d’initiative
Grille4 :
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-maîtrise de soi
-méthodologie
-sens de responsabilité
Sens d’organisation
-stabilité émotionnelle.
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Qu’est ce que le stress ?
1. l’apparition du stress
Le système nerveux perçoit dans l’environnement une agression corporelle qui peut aller
de la simple sonnerie du téléphone agressant le système auditif jusqu’à la véritable agression
physique ou émotionnelle comme une réprimande ou une mauvaise nouvelle. Le stress
déclenche alors toute une série de processus physiologiques qui ont pour but de mettre le corps
et l’esprit sous tension afin de répondre vite et efficacement à l’agression . Le cœur bat plus
fort, le sang circule plus rapidement dans les muscles. Le cerveau est mieux irrigué pour réagir
plus vite Les sécrétions hormonales s’intensifient pour renforcer la vigilance . Tous les moyens
physiques et psychiques sont mobilisés pour répondre à la situation.
A partir de cette mise en alerte une alternative existe :
- soit le sujet lutte contre l’agression et toutes les forces mobilisées, toute l’énergie
accumulée sont investies et brûlées dans l’action pour ramener le corps et l’esprit à un
fonctionnement normal.
- Soit le sujet ne peut réagir, il se sont coincé et incapable de lutter. L’organisme reste
alors mobilisé, l’énergie accumulée ne peut se dépenser et cela même si l’agression
originelle disparaît.
Le stress n’est donc pas un phénomène nocif, c’est une stimulation qui accroît notre capacité de
réaction et d’adaptation et qui nous permet d’agir, il ne devient gênant qu quand le sujet va être
soumis à des agressions répétées et que la mobilisation de ses ressources au lieu de servir à
lutter va perdurer et finir par se déverser contre l’organisme lui-même.
Agressions
corporelles et/ou
émotionnelles
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Les doses de stress trop importantes et trop fréquentes vont entraîner des manifestations
physiques, émotionnelles et intellectuelles qui sont autant de clignotants avertissant le sujet
qu’il doit gérer son stress.
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5. je profite de mon immobilisation forcée pour écouter un programme musical et
visualiser l’entretien de façon positive.
C’est en nous-mêmes que nous pouvons trouver les ressources les plus
adaptées pour mieux se connaître modifier nos comportements et évoluer, les
techniques suivantes de respiration, relaxation, visualisation et ancrage sont
toutes fondées sur un retour sur soi, une mise en écoute de son corps et une
utilisation de ses potentialités mentales.
1. Respirer
Nos poumons ont une capacité de 5 litres d’air. Au cours d’une respiration,
expiration notre appareil respiratoire utilise au maximum 1 litre d’air et nos
poumons contiennent en permanence à peu près 3 litres d’air. Nous utilisons
donc rarement toute notre capacité respiratoire. L’oxygène, qui est l’un des
principaux carburants de notre corps, permet le bon fonctionnement de notre
organisme aux niveaux physique et mental.
Apprendre à maîtriser sa respiration et à respirer pleinement c’est donc
Pour être efficace un travail sur la respiration doit se pratiquer régulièrement et au calme
afin de favoriser la concentration. Lorsque l’on a pris l’habitude de ces exercices, la respiration
abdominale devient presque un acte automatique qui régule le trac à chaque fois que le besoin
s’en fait sentir.
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2- Se relaxer
La relaxation et la respiration sont toujours associées et les exercices de relaxation sont souvent
précédés d’exercices de respiration
La relaxation est issue de technique du yoga qui vise à réconcilier le corps et l’esprit par des
exercices qui mêlent toujours le travail musculaire avec le travail respiratoire et la
concentration sur soi
En cas de stress ou de trac la tension ressentie est à la fois physiquement et mentalement c’est
donc
améliorer le contrôle de soi en se concentrant sur soi, sur son
corps, son
fonctionnement et ses réactions et en utilisant son mental de
façon positive avec un objet de mieux être.
Supprimer les effets de la fatigue en agissant sur la décontraction
physique et mentale. L’état de relaxation est souvent très proche
du sommeil( situation de rêve éveillé). La relaxation peut aussi
être utilisée pour favoriser l’endormissement en supprimant les
pensées négatives qui le bloque
Maîtriser son trac par les bienfaits de la respiration et en
diminuant les effets de l’émotivité
Améliorer sa concentration puisque la relaxation permet de se
débarrasser des pensées polluantes et des bruits parasites en se
concentrant sur soi
Se placer dans une logique positive puisque décontracté, détendu
bien dans son corps et son esprit, on peut aborder les situations
personnelles et positif.
3-Visualiser
4- Ancrer
la technique de l’ancrage est issue de la PNL. Elle représente l’utilisation d’une image
positive, d’une sensation agréable liées à un événement ou à une situation de réussite que l’on
va ancrer dans notre esprit pour ensuite la rappeler, la « réactiver » dans une autre situation.
L’ancrage est basé sur cette faculté mentale de reproduction des émotions ( une odeur
d’épice, de parfum, de fleur,…). Il permet de se créer un état d’esprit, de modifier son
comportement, d’améliorer la connaissance de soi.
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Sarah Bernhardt recevant une élève comédienne :
Mon petit, lui dit-elle, avez-vous le trac ?
- Non, Madame, répondit la jeune fille étonnée.
- Rassurez-vous, cela viendra avec le talent.
C'est la prise de conscience d'un enjeu qui engendre le trac et la prise de parole en
est un : il faut convaincre, s'exprimer clairement, séduire, sans quoi la teneur du
propos, aussi intéressant soit-il, n'atteindra pas l'auditoire; dans le jargon des
artistes : ne passera pas la rampe .
Le Trac source d'énergie : un trac bien négocié est un trac utile. Il mobilise
l'énergie dont on a besoin pour faire face à une situation inhabituelle ou
déstabilisante, il permet le passage à l'acte de la prise de parole qui, lui-même,
fait disparaître le trac.
La Respiration, la décontraction et les autres points abordés sur ce site aident à
bien utiliser l'énergie libérée par le trac.
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Votre attitude physique générale, vos mains, ou d'éventuels tics nerveux, sont
autant de signaux que perçoit votre interlocuteur et qui le renseignent à votre
insu.
Plus votre corps sera libre, plus votre parole coulera avec aisance
1°) La visualisation
Elle s'utilise de deux manières :
Premièrement, se visualiser en train de faire une prise de parole brillante, dans le
lieu et face au public prévu. Comme au cinéma vous devenez l'acteur d'un film à
succès !
Deuxièmement : visualiser des images personnelles qui vous mettent dans un état
positif, agréable et disponible.
2°) L'auto-motivation :
La méthode Coué et la pensée positive ont fait leur preuve. N'en minimisez pas
les résultats. A consommer sans modération, abus conseillé !
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Alors, comme en musique, faites des silences, des respirations et laissez respirer
votre public.
Le silence est aussi un outil pour être à l'écoute du public.
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L'huile de huit huiliers huile sans bruit les huis de huit huissiers.
Laissez la liberté à vos mains de s'exprimer : conservez vos mains devant vous,
en ouverture.
Faites des gestes hauts, des gestes assumés, c'est-à-dire au-dessus du coude.
(Evitez les attitudes de compensations que sont les mains dans le dos ou les bras
croisés) .
Il n'y a pas de baguette magique et, pourtant, en appliquant quelques trucs les
résultats sont immédiats. Voici cinq actions à respecter pour renforcer l'impact de
votre arrivée face à un interlocuteur ou face au public.
Votre message exprime ce qui est essentiel pour vous, ce que le public doit
retenir.
Ce qui doit rester après votre intervention doit pouvoir se résumer en une phrase.
Votre objectif : c’est ce que vous attendez que votre public fasse. Cette attente
doit pouvoir se traduire pour le public en une action précise qui doit pouvoir
s’exprimer par un verbe d’action.
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Dans notre exemple : aller voir le film ou ne pas y aller.
Il ira (ou n'ira pas) voir ce film si votre intention est claire.
Structurez votre discours à l'aide d'un message essentiel et de quatre à six sous
messages, en les hiérarchisant. L’essentiel est dit au début.
Commencez par des faits, puis donnez votre opinion. Faites part de vos
sentiments et tirez-en les conséquences. Validez ce que vous attendez de votre
public et tirez-en une conclusion tournée vers l’avenir.
Il faut choisir entre être utile ou se faire plaisir. Ne garder que le nécessaire et
conserver « des cartouches » pour les réponses aux questions.
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Le Silence :
Respirer
Regarder
Faire des gestes
Occuper l’espace
Le débit :
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