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COMMUNICATION

ET
DEVELOPPEMENT PERSONNEL

Par: Rachid El Hadari

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SOMMAIRE

Introduction
I )- Les bases de la communication
II)- Communication et entreprise 
III)-La communication interpersonnelle
IV) - Les règles pour mieux communiquer
V)- La prise de parole
VI)- La connaissance de soi
VII)- Prise de parole et gestion du trac
VIII- Prise de parole : récapitulatif

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Introduction

A- Dans la vie professionnelle ou personnelle, se développer, c’est-à-dire savoir s’affirmer


est une clé du succès. C’est le moyen indispensable pour se faire écouter et respecter dans
toutes les circonstances et pour trouver son équilibre dans une relation réussie avec les autres.
Or il existe une véritable méthode d’entraînement à l’affirmation de soi pour tous ceux qui
éprouvent des difficultés ou doutent de leurs capacités relationnelles. Cette méthode rigoureuse
se fonde sur les acquis des recherches en psychologie et en communication. Elle permet à
chacun d’effectuer un diagnostic de ses lacunes éventuelles et d’améliorer ses performances
grâce à des techniques éprouvées. Le Développement personnel renvoie à toutes les activités
proposant de développer une connaissance de soi, de valoriser ses talents et potentiels, de
travailler à une meilleure qualité de vie, et à la réalisation de ses aspirations et de ses rêves.
Alberti et Emmons (1970), qui ont écrit le premier ouvrage sur le sujet ont ainsi défini le
développement personnel: « c’est un comportement qui permet à une personne d’agir au mieux
de son intérêt, de défendre son point de vue sans anxiété exagérée, d’exprimer avec sincérité et
aisance ses sentiments et d’exercer ses droits sans dénier ceux des autres » . La démarche du
développement personnel et de l’affirmation de soi est une méthode qui vise à changer les
comportements et à mieux communiquer avec les autres. Ses objectifs principaux sont les
suivants :
 fournir les moyens de comprendre et de surmonter la timidité et l’anxiété
 présenter les diverses techniques du développement personnel, techniques qui
répondent à différentes situations problématiques : défendre son point de vue,
demander, refuser, critiquer, gérer les conflits, négocier…, bref savoir communiquer
dans différentes situations de la vie courante qu’il faut savoir affronter grâce à une
stratégie relationnelle efficace.
 Proposer des démarches thérapeutiques (eg. gestion du stress)qui peuvent aider au
développement personnel et à l’affirmation de soi . Cela est destiné plus spécialement
aux professionnels de la communication, mais il peut être suivi avec bénéfice par
chacun.
Le développement personnel et l’affirmation de soi peuvent se résumer à sept messages
principaux :

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 1 – Soyez respecté par les autres.
 2 – Affirmez vos droits.
 3 – Ne cherchez pas à être toujours aimé par tous.
 4 – Ayez une image positive de vous-même.
 5 – Luttez contre la dépression en agissant.
 6 – Affrontez les autres.
 7 – Peu importe l’échec, l’important est de s’affirmer.

B- Qu’est- ce que communiquer ? C’est connaître les techniques de mise en valeur de


l’image et du discours. C’est comprendre que l’autre existe et qu’il faut aller vers lui.
L’entreprise est un lieu où doit se développer cette empathie (connaissance et
compréhension de l’autre) ; quand l’autre n’y est pas pris en compte, il n’y a plus de client.
La communication est un état d’esprit de l’entreprise : là tout y est communication.

Cependant, on se heurte à une difficulté quotidienne : Savoir dire quelque chose à


quelqu’un pour le convaincre ; d’où ce séminaire dont l’objet premier est le décryptage d’un
certains nombre de points- clés sur lesquels on doit faire porter ses efforts pour favoriser cette
atmosphère.

Voici quelques exemples : 


1- Votre directeur vous annonce que vous devez représenter votre institution à un
congrès international.
2- Votre rendement baisse dangereusement et on vous conseille d’améliorer vos
performances
3- Vous venez de rater plusieurs entretiens et réunions auxquels vous avez pris part.
4- Une chaîne télé s’intéresse à votre entreprise et elle vient pour faire une interview.

La solution : savoir communiquer : c’est le mot d’ordre, et communiquer, c’est aller vers
l’autre, c’est écouter pour pouvoir répondre . Hors de l’écoute, point de Communication. C’est
la première leçon qu’il faut retenir.

Nous devons aussi apprendre comment tuer le trac, nous relaxer, poser notre voix,
articuler. Parler est un sport.

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Ceci dit, plus de 75% de notre communication est non verbale. Le corps n’obéit pas à
une rhétorique absolue, mais en connaître quelques règles nous aidera à comprendre autrui :
"quand la bouche dit oui, le regard dit peut-être ".
Toute connaissance qui ne trouve pas d’application pratique est vaine. Nous analyserons
des situations de prise de parole et nous indiquerons la marche à suivre . pour cela, Vous serez
appelés à faire un exposé, à répondre à des interpellations, à mener un débat …………

Communiquer, c’est vendre. Et pour vendre, il faut communiquer convenablement,


correctement, de façon convaincante. Vous devez parler . et la prise de parole, c’est la prise du
pouvoir.

Communiquer vient du latin communicare qui signifie « être en relation avec ».


La relation est-elle alors de la communication? Dans « relier », n’entendons-nous pas « lier par
deux fois»? «Je me suis lié d’amitié» : suis-je libre d’être ami ou suis-je asservi ?
«Ce n’est pas un ami, c’est une relation…» : n’avons-nous pas un certain nombre de
coordonnées de«relations»dans nos répertoires? Il y a fréquemment dans la notion de relation à
l’autre une notion d’intérêt et c’est souvent la raison des échanges en entreprise. Dans une
relation, l’information n’est pas forcément partagée, elle peut être imposée par l’émetteur et
subie par le récepteur. Le passage de l’information compte alors plus que les individus
présents.

 Communiquer, c’est aller au-delà, c’est mettre en commun. C’est partager. La notion
d’intérêt disparaît au profit de la notion du respect de l’autre. L’information est proposée par
l’émetteur et reçue par le récepteur qui l’accepte (ou non). L’individu devient plus important
que l’information : voilà un vaste programme.

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I- Les bases de la communication
Toutes les formes d’expression orale ou écrite de personne à personne :
_ Formuler des opinions ;
_ Fournir ou demander des informations ;
_ Transmettre des messages ;
_ Manifester des sentiments, les faire partager ;
_ porter des jugements ;
_ Négocier, convaincre, persuader, réfuter….

se servent d’un véhicule unique dont le parcours connaît de multiples itinéraires, allant du plus
simple au plus complexe.
Ce véhicule est celui de la communication.

Il faut souligner que de multiples interférences( parasites) peuvent perturber ce schéma.

Le schéma de la communication

REFERENT

EMETTEUR MESSAGE RECEPTEUR

Retroaction
( Feed – Back)

CANAL

1 . L’émetteur

C’est L’initiateur du processus. Il choisit le code lui paraissant le plus approprié pour
formuler son message et obtenir le résultat escompté.
La notion de code n’intéresse pas seulement la dynamique des mots, en fonction du climat
psychologique et de l’environnement mais recouvre aussi tout un assortiment de signaux
conventionnels en usage à un moment donné dans une société donnée.

2 – Le canal de transmission

Le canal est la voie de circulation des messages.


Cette voie peut être :

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_ écrite ( tout document rédigé, lettre, prospectus, etc.) ;
_ orale( face-à-face, échange téléphonique, etc.) ;
_ visuelle ou audiovisuelle (photo, image, film, etc.).

3-Le message

← Le contenu

Le terme désigne les mots employés, dits ou écrits, ainsi que la construction logique des
idées, des arguments ou informations…. Mise en forme et structuration doivent être soignées
afin de satisfaire au critère d’intelligibilité et de bonne réception de la part du destinataire.

← Le contenant
Le mot renvoie à la manière dont le message est transmis (rôle du poids affectif, de
l’intonation, du comportement gestuel, des mimiques, du regard…..), en conformité avec le
contenu et les usages du savoir –communiquer (psychologie appliquée).

4- Le récepteur

Destinataire du message élaboré par l’émetteur, le récepteur est supposé se trouver en


phase d’écoute active. Perçue d’abord dans sa globalité, l’information est immédiatement
décodée, livrée à un premier processus de pensée analytique.
Cette séquence revêt une grande importance en position de face-à-face. Elle a pour
objet de cerner les contours du message, d’en dégager les traits essentiels (intérêt, ou
inversement lacunes/ critiques). 

Le travail de synthèse qui s’ensuit immédiatement est facilité par la prise simultanée de
notes. Repère ou jalons servent d’armature à une réponse (interaction) conduisant
éventuellement à une reformulation de la part de l’émetteur.

Outre la perception des mots véhiculés interviennent les autres facteurs que sont
l’attitude des partenaires, le comportement gestuel, l’intonation, la charge dynamique ou
émotionnelle des mots.

5- Le référent

C’est tout ce qui renvoie au contexte culturel, situationnel, textuel, psychoaffectif ou


social de l’émetteur et du récepteur.

6- Le code
C’est le système de signes commun à l’émetteur et au récepteur ; il peut être sous forme
de gestuelles (langage des sourds-muets) ou de langue (langue française par exemple, écrite ou
parlée)

7 – La rétroaction

Ce phénomène est également appelé feed back, ou « effet en retour ». Analysé, décortiqué,
le message retourne à l’émetteur par un jeu de questions et réponses qui a souvent pour but
d’approfondir, de mieux comprendre.

La rétroaction intervient quand s’instaure le dialogue et que le récepteur devient acteur à


son tour. Elle se nourrit des réflexions des parties en présence, des arguments concomitants ou
antagonistes, des critiques formulées ou non.

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En cas de « négociation coopérative », la rétroaction s’exerce pleinement. Dans le
respect des convictions de l’autre, par L’observation des réflexes psychologiques. Et des
mécanismes de pensée, chacun s’efforce de trouver un terrain d’entente.
Le choix et le poids des arguments s’avèrent déterminants, au même titre que l’enthousiasme,
l’élan, la force de conviction.
La communication réussite, même en l’absence d’une conclusion immédiate, doit
laisser à chacun le sentiment d’avoir été écouté, compris, ainsi que le désir de continuer le
dialogue.
Le non-réponse, explicité ou non, implique l’existence de barrière ou de freins.
C’est également une forme de rétroaction sans échange et sans suite immédiate.
La communication se trouve reportée à une conjoncture plus favorable, ou à une
nouvelle action mieux préparée.

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II- Communication et entreprise 
Lorsque l’information circule entre un &émetteur et un récepteur partageant le même système
de référence et le même cadre professionnel, lorsque le message est émis dans un code
commun, lorsque le canal est approprié, et lorsque le feed-back permet d’assurer la continuité
du processus, on peut parler de communication.

1- différentes communications

Généralement, on distingue deux sortes de communications : opérationnelle et


stratégique.
- une communication est dite opérationnelle lorsqu’elle permet le fonctionnement de
l’entreprise par la transmission des informations d’un poste de travail à un autre. Elle peut être
soit interne, soit externe selon les cas.
- une communication est dite stratégique lorsqu’elle permet de favoriser le
développement de l’entreprise comme stimuler les salariés et les motiver (communication
interne), ou développer une image favorable de l’entreprise vis-à-vis de ses partenaires et de
ses collaborateurs (communication externe).

2- mode de circulation

On distingue deux types de communication à ce niveau : une communication formelle


et une communication informelle
- une communication est dite formelle lorsque les informations circulent de façon
officielle d’après un circuit et des procédures préétablies.
- une communication est dite informelle lorsqu’elle prend la forme de bruits ou de
rumeurs ; elle ne passe pas par les circuits officiels

3- localisation des partenaires : interne ou externe.

Suivant la localisation des partenaires, deux types de communications sont à distinguer :


la communication interne et la communication externe.

- la communication interne : elle concerne la circulation de l’information à l’intérieur de


l’entreprise ; autrement dit, tous les partenaires appartiennent à la même entreprise (ex. :
actionnaires, associés, salariés, représentants du personnel…). Elle prend quatre formes
différentes :
- communication descendante : l’information va des supérieurs hiérarchiques vers les
subordonnés
- communication ascendante : l’information remonte des subordonnés vers les
supérieurs hiérarchiques
- communication latérale : l’information circule entre des personnes ou des services de
même niveau hiérarchique
- communication en réseau : l’information circule entre tous les collaborateurs sans
contrainte hiérarchique.

Cette communication se fait par plusieurs moyens :

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* moyens écrits : panneaux d’affichage, livret d’accueil, notes de service, lettres
circulaires, journal d’entreprise, boîte à idées…
* moyens oraux : entretien ( face à face, téléphone…), réunion, séminaire, groupe de
travail, cercle de qualité, conférence…
* moyens audio-visuels : journal téléphoné, visioconférence, montage audio-visuel,
journal vidéo…

- la communication externe : lorsque un ou plusieurs partenaires appartiennent à une


entreprise, et les autres à son environnement proche (ex. fournisseurs, clients,
administrations…) ou élargi (ex. journalistes, officiers de justice, avocats, …), on parle de
communication externe. Pour atteindre ses objectifs, l’entreprise communique avec plusieurs
partenaires :
*les fournisseurs et les prestataires
*les clients
*le grand public
*les prospects
*les organismes publics

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III- La communication interpersonnelle
La personnalité transparait dans la communication. La manière dont elle est perçue de
l’exterieur revêt deux aspects complémentaires : la parole, le geste. Il n’échappe pas à tout
individu désireux de s’affirmer dans la conduite des relations sociales, privées publiques,
professionnelles, que le moyen d’y parvenir est de cultiver l’art de parler et de parfaire la
perception de lui-même qu’il offre à ses semblables. En particulier, le vendeur ne saurait
apporter trop de soin à la maîtrise de l’expression verbale et non verbale.

Toute communication est langage, c’est-à dire mode de la pensée de sentiments à porter à
la connaissance d’autrui. Pour s’accomplir cette fonction a besoin de deux catégories de
véhicules :
_ les besoins(« sons ou groupes de sons correspondant à un sens entre lesquelsse
distribue le language » --- le Robert) ;
_ les gestes («mouvements du corps volontaires ou involontaires _ bras, mains, tête_
révélant un état psychologique »__ le Robert).

1- la communication verbale

Le vocabulaire est un vivier dans lequel tout un chacun a loisir de puiser, en fonction
de sa nature profonde, les mots qui lui paraissent les plus aptes à faire connaître sa pensée. Une
somme considérable de vocables est à notre disposition ; une première sélection s’opère à partir
du support( écrit ou oral), les même mots n’étant pas forcément transposable d’un mode de
l’autre.

1- L’importance des mots


À la différence des métiers de l’écriture ( littérateur, rédacteurs…).
La vente est une profession de la parole. À l’instar de tous ceux qui ont à convaincre,
persuader, influencer ( professeurs, avocats, conférenciers, prédicateurs…), le vendeur est un
grand utilisateur de mots. Ceux-ci sont, en grande partie, puisés dans des argumentaires qui
proposent un vocabulaire technique et commercial précis.
Cet emploi du language de la vente est utilement soutenu par une mise en forme
personnalisée, adaptée à l’interlocuteur et aux conditions du contexte.
La psychologie du vendeur joue un rôle de premier plan pour :
_ déterminer la marche à suivre ;
_ diriger l’entretien ;
_ choisir les mots qui retiennent l’attention, font naitre avec une bonne capacité
d’écoute le désir d’en savoir plus, éveillent la sympathie et entrainent l’adhésion de
l’inerlocuteur ;
_ adopter mentalement une attitude positive, pratiquer l’emphatie, dont le mérite
essentiel est de faire venir spontanèment à l’ésprit les mots porteurs.
 Mots et expressions à éviter
 Tout ce qui traduit la négation( non, ne pas….) ou le doute
 Tout ce qui peut suciter l’inquiétude( panne, risque, problème….)
Ou évoquer l’infériorité.
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 Les redondances, le verbiage.
Toutes les formules qui contredisent ouvertement les propos de l’interlocuteur (vous
avez tort, c’est faux….)

2. l’art de la parole*

C’est l’enchaînement des mots dans un discours logiquement construit et chargé du


transfert de la pensée en direction de l’interlocuteur. En d’autres termes, c’est une des formes
de la communication réussie.

 Quelques suggestions
 Se cultiver.
 Lire beaucoup.
 Noter les mots nouveaux avec leur sens précis
 Employer des mots clairs, significatifs.
 S’entraîner à dialoguer à prendre la parole.
 Utiliser des images, des analogies.
 Parler au présent de l’indicatif.
Enfin, l’aisance, la confiance en soi, sont des atouts nécessaires pour une prise de parole
efficace et heureuse en toutes circonstances.

3- les registres de langue

Un bon communicateur est celui qui connaît tous les registres de langue et qui sait les
choisir avant la situation de communication. Ces registres sont les suivants 
• langue soutenue : utilisée dans un entretien d’embauche → on veut faire bien

• langue standard : utilisée à la radio, TV, journaux, … → on se surveille

• langue familière : conversation en famille, entre copains → on se laisse aller

• langue populaire : conversation relâchée, dans les cafés → on se défoule


+cela m’importune !
+cela m’ennuie !
+ça m’embête !
+ça m’emmerde !

4- La voix, l’intonation

1. Limportance de la voix

La voix est l’organe qui véhicule la parole ; elle donne à cette dernière : vie, couleur,
chaleur, plénitude. C’est assez dire quel soin le vendeur, professionnel de la parole, doit
apporter à s’écouter, à s’autocritiquer, à découvrir ce quiest encore perfectible dans tous les
domaines qui la concernent :
_ articulation ( prononcer distinctement) ;
_ élocution ( enchainer les phrases, contrôler son débit) ;
_ registre(pour la hauteur du son, choisir de préférence le registre
Moyen) ;
_ modulation ( infléchir le ton, l’intensité) ;
_ rythme ( adopter un tempo régulier, un accent harmonieux…)

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2. Quelques conseils

 Maitriser la respiration (yoga).


 S’enregistrer.
 Effectuer des exercices.
 Se faire auditionner, etc.

Sans oublier, condition essentielle, que la voix doit véhiculer la conviction, la


confiance,l’élan vers autrui.
En conclusion, parler vrai, authentique.

2- La communication non-verbale

Dans tout dialogue, les attitudes, le comportement gestuel, les mimiques, le regard, bien
sûr, ouvrent tout grand l’accès - souvent à l’insu de l’interessé - à sa personnalité profonde,
parfois à son domaine de pensée ( «  ce qu’il comprend, ce qu’il sent, ce qu’il veut »).
Ces divers élément constituent le champ de la communication non verbale ( 55% de la
communication).

1. Le rôle de la communication non verbale

Etape importante dans la découverte psychologique de l’autre, elle apporte à


l’observateur attentif des points de repère et d’ancrage en prévision d’une action immédiate ou
à terme : meilleure approche, conduite mieux adaptée, instauration d’un climat de confiance
réciproque,etc. Elle rend également possible l’évaluation du degré de sincérité de
l’interlocuteur.

2. Le comportement gestuel

Tous ces éléments facilitent la compréhension de l’autre. Réciproquement, ils


permettent à autrui de mieux vous comprendre.
Le vendeur sait adopter un comportement qui soutient, confirme, authentifie son
discours ( langage verbal), son attitude ( communication gestuelle). C’est ainsi qu’un regard
direct, une poignée de main franche, un pas assuré, des gestes calmes et mesurés, un sourire qui
ne soit pas seulement de commande, suscitent la sympathie et contribuent à entretenir un climat
de compréhension mutuelle.

Tendances

Le regard Il peut exprimer toutes les facettes de la personnalité :


« miroir de l’âme » Détermination, droiture, franchise, inclinations de l’âme ….

Le visage Le sourire, les moues, la coloration, la transpiration, les


mimiques….. constituent autant d’indications
Les gestes
 les mains Les mouvements observés peuvent trahir :
 Les bras La soumission, l’attitude défensive, l’ennui, la peur, l’énervement,
 Les jambes l’inattention, l’hostilité, la timidité, la vanité, l’orgueil, la douceur,
 Les pieds la passivité….
 Le buste

La posture
A travers des gestes, des attitudes, nous envoyons et recevons un
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grand nombre de messages. Ex : la façon dont une personne est
assise sur sa chaise ( au biord, au fond, jambes croisés, …) peut
donner une impression de timidité, de désinvolture, de confiance,
etc.

La distance C’est la distance entre soi et les autres appelée « la proxémique » :
la distance intime varie entre 0 et 45cm, personnelle entre 45 et
1m20, sociale entre 1m20 et 2m10 et publique entre 4m et 8m

3- Langage corporel

La communication purement verbale n’intervient donc que pour une très faible part
dans l’impression que vous faites sur les autres personnes ?
L’impact crée sur tout individu est en fait dû à ce qu’on appelle les messages non
verbaux. Ceux-ci comprennent toutes sortes de formes de communication autres que les mots
eux mêmes et leur signification. En voici une liste :
 accent et ton de voix,
 débit de parole,
 respiration,
 posture/ attitude,
 expression du visage,
 contact des yeux,
 mouvements des yeux,
 taille de la pupille,
 distance/ territoires ;
 gestes/ mouvements,
 habillement/ tenue,
 Marques de standing/autres objets,
 Choix des mots/ des expressions.

Les facteurs prédominants de la communication non verbale sont le langage corporel (vu) et la
voix (entendu).

4- communication orale et comportement

Les neufs techniques de comportement menant à une communication


efficace avec les autres :

1- une bonne communication oculaire : regarder l’autre personne de façon sincère et


constante
2- un bon maintien «  apprendre à se redresser et à se mouvoir naturellement, et avec
aisance.
3- Des gestes naturels : «  apprendre à être détendu et naturel quand vous parlez
4- Des vêtements et une apparence dans la note «  vous vetir, soigner votre toilette et avoir
une apparence qui convient aux circonstances autant qu’à vous-même.
5- Voix et modulation vocale : » apprendre à utiliser votre voix comme un instrument
riche et sonor.
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6- Un bon usage du language et des pauses et en évitant les mots bouche-trous. »
7- Implication active de l’auditeur : «  preserver l’intérêt actif et la participation de chaque
personne avec laquelle vous communiquez »
8- Un bon usage de l’humour  « servez vous de l’humour pour créer un lien entre vous-
même et vos auditeurs. »
9- Soyez vous-même : etre authentique.

5- Verbal / non-verbal : le rapport

La communication non verbale vient appuyer le discours verbal pour apporter des
éléments d’information complémentaires au récepteur, pour renforcer le message transmis.
Mais parfois le paralangage ( la communication non verbale) a l’effet inverse : certains gestes
peuvent parasiter la parole et sont perçus par le récepteur au détriment du message transmis.
Par exemple, un visage ferme ou un regard fuyant peut entraîner la rupture de la
communication ou altérer sa qualité.
Il importe de souligner aussi qu’il n’est pas nécessaire de recourir à des gestes quand le
message est très clair ( le fait de redondance)
De manière générale, on peut dire que celui qui communique bien, qui convainc bien a
des outils physiques, des gestes, une allure, une respiration, une posture, un regard, des façons
de bouger, une voix, un langage bien particuliers.

IV – Les régles pour mieux communiquer 

1- les aptitudes (naturelles ou acquises)

Ce sont les prédisposition naturelles présentent dés le plus jeune âge, fortifiées,
développées par un entrainement à la fois théorique et pratique, fécondées par l’expérience, la
fréquentation de ses semblables, l’examen lucidedes succées ou des échécs.

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S’il est souhaitable de disposer au départ d’un terrain propice à l’aquisition du savoir-
communiquer, on pourra cependant remédier à l’absence de ce terrain par un effort de
développement, d’approfondissement personnel, et le goût affirmé du dépassement de soi.
En fait, le domaine de la communication est accessible à tous. Il s’agit d’acquérir,
d’accroître et de mettre en action une synergie de diverses qualités.

Qualités morales :
 sociabilité,
 altruisme,
 respect et écoute des autres,
 loyauté
 enthousiasme,
 générosité,
 confiance en soi et dans autrui,etc.

Qualités intellectuelles :

 culture générale, rigueur de pensée,


 esprit d’observation,d’analyse et de synthèse,
 curiosité d’esprit,
 faculté de remise en question,
 adaptabilité,
 sens de l’organisation, etc.

2- l’empathie

Ce terme, nouvellement adopté par les psychologues, désigne une faculté inhérente à la
nature humaine( à condition qu’on la laisse s’exprimer), qui consiste à se mettre à la place de
l’autr.
L’empathie suppose la mise en pratique d’un certain nombre d’attitudes :
_ approfondissement de la connaissance de son semblable, par l’observation de son
comportement, de son language, de sa manière de s’exprimer ;
_ questionnement d’autrui dans dans le respect de ses opinions ;
_ extériorisation d’un intérêt vrai, conduisant à l’établissement d’une situation de
confiance ;
_ découverte de l’angle d’approche en vue du dialogue ;
_ écoute attentive des problèmes ;
_ participation à leur solution,

Avec, pour objectifs, une meilleure communication, profitable aux deux parties, une
compréhension mutuelle et le partage d’un certain dépassement de soi.

III- le dialogue

La mise en pratique de l’empathie conduit tout naturellement à l’instauration du


dialogue comme partage et échange, que se soit à des fins privées ou non. Le dialogue se
développe sur un terrain d’entente.

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Une fois cernée la personnalité de l’interlocuteur et identifiéesses tendances
profondes, il est encore souhaitable de lui laisser l’initiative de la parole et d’une conclusion,
soit à terme, soit immédiate, souscrite en toute connaissance.

S’entrainer à communiquer* =
 Acquérir ou développer des aptitudes
 Pratiquer l’empathie
 Trouver les clés du dialogue

3- L’écoute active

«  Parler est un besoin , écouter est un art ». Goethe.

1- Votre directeur vous annonce que vous devez représenter institution à un congrès
international.
2- Votre rendement baisse dangereusement et on vous conseille d’améliorer vos
performances
3- Vous râtez les réunions et les entretiens auxquels vous prenez part.
4- Une chaîne télé s’intéresse à votre institution et elle vient pour faire une interview.

La solution : savoir communiquer : c’est le mot d’ordre, et communiquer, c’est aller vers
l’autre, c’est écouter pour pouvoir répondre . Hors de l’écoute, point de Communication. C’est
l’une des plus importantes leçons qu’il faut retenir. Comment écouter alors ?

- Cesser de parler ( même mentalement)


- Etre détendu
- Montrer qu’on écoute
- Mettre l’interlocuteur à l’aise
- S’efforcer de comprendre.
- Laisser de coté ses préjugés.
- Etre patient et d’humeur égale.
- Utiliser ses sentiments.
- Deviner ce que l’interlocuteur ne dit pas
- Se Forcer à reformuler
- Ne pas perdre de vue le fait que les gens réagissent souvent en fonction de notre propre
comportement.
- Pratiquer le questionnement
- Observer et interpréter le non-verbal ( gestes, expressions, silences, paralangage….).

Ecouter, c’est se laisser aller à la curiosité, c’est être disponible aux êtres et aux choses.
N’écoutant plus, les communicateurs s’unterdisent l’essentiel : l’échange. Ecouter, c’est
s’appliquer à entendre. Entendre, c’est comprendre. Ecouter , c’est donc s’efforcer de
comprendrere. Cette notion d’effort montre la difficulté de l’écoute. C’est pourquoi nous
parlons d’écoute active car le rôle de l’écouteur n’est pas passif. Au contraire sa participation
est indispensable ( reformulation, feed-back, etc.).

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4- la proxémique
L’espace communique quelque chose, ou plutôt nous utilisons l’espace pour communiquer. Le
territoire où l’on communique doit être pris en compte dans les relations communicatives : pour
des rapports égalitaires, aller au café ou dans son bureau. Le contenu d’une communication est
déterminé par les conditions naturelles où il est produit (ex : fauteuil plus haut que celui de
l’interlocuteur ou un siège de même niveau ), une table ronde plutôt que rectangulaire dans son
bureau, c’est plus équilibré .
Les distances entre les communicateurs sont aussi fonctions des relations :

-0 à 50 cm : confidence, échanges personnels, contact physique possible


-50 à 1 m 20 : personnes dans la rue, sujets neutres
-1 m 20 à 2 m 40 : distance administrative (bureaux, guichet)
-Jusqu'à 8 m : prof et élèves, soutenances de mémoire.
-Plus de 8 m : théâtre et acteurs par rapport aux spectateurs.

5- Quelques règles supplémentaires

1 – Soyez respecté par les autres.


2 – Affirmez vos droits.
3 – Ne cherchez pas à être toujours aimé par tous.
4 – Ayez une image positive de vous-même.
5 – Luttez contre la dépression en agissant.
6 – Affrontez les autres.
7 – Peu importe l’échec, l’important est de s’affirmer.

V- La Prise de parole

I- La prise de parole

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Bien communiquer à l’oral, c’est faire passer des messages à l’aide d’un langage choisi, en
utilisant une voix bien placée, en jouant de ses émotions, en utilisant intelligemment son corps
pour que son public, respecté et pris en compte, accepte le message émis et y adhère.

1. Avant la prise de parole

- Préparer des fiches par ordre chronologique d’utilisation, une fiche par question
abordée, chacune comportant une liste ordonnée de mots- clefs

2. Au début de la prise de parole

- Pour maîtriser le trac, mémoriser les premières phrases à prononcer


- Pour mettre l’auditoire en situation d’écoute, trouver une entrée en matière (raconter
une brève anecdote apporter un témoignage, poser une question provocatrice).

3. Pendant l’exposé

- Maitriser le débit oral.


- Ne pas lire constamment ses notes.
- Contrôler ses gestes, mais ne pas être statique ( changer de position
physique plusieurs fois ).
- Etre attentif à soi, à l’autre, à l’environnement .
- Eviter l’emploi abusif de certaines formules
- Faire des phrases courtes.
- Varier le rythme d’élocution.
- Prévoir des transitions : « considérons maintenant » «  nous avons vu jusqu’ici…..
nous allons maintenant voir » .
- Surveiller son temps de parole
- Ne pas se noyer dans les détails

4. A la fin de l’exposé

- Susiter des réactions chez les auditeurs : poser des questions, interpeller.

VI- LA CONNAISSANCE DE SOI

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Découvrir nos points faibles et nos points forts est indispensable pour développer une
motivation maîtrisée et réaliste. En partant du principe que nous sommes les maîtres du jeu, il
va falloir apprendre à bien se connaître et surtout à déterminer :
-ce que nous savons faire,
-ce que nous faisons moins bien,
- et ce que nous sommes incapables de faire.
Autrement dit, il s’agit pour nous d’identifier nos ressources.
On croit souvent bien se connaître ; d’où des formules du genre « moi, je me connais ;
moi, je suis comme ça ; c’est un caractère, je n’y peux rien ; etc. ». et puis un jour, une
rencontre, un regard, un échange nous font prendre conscience que les autres portent un regard
différent sur nous. C’est dérangeant. Remède ?
Aborder ici la connaissance de soi au travers des relations interpersonnelles.

1- Qui suis-je ?
1.1- Comment je fonctionne ?

Croyances Attitude mentale ressenti émotionnel


(Coutumes, us (perception, avis (sentiments, haine
Traditions, religion, conception, points amour, anxiété,
etc.) de vue, etc.) etc.)

COMPORTEMENTS

1.2- La construction de la personnalité

La personnalité est fondée sur des éléments innés et des éléments acquis dès la première
enfance, dans les relations établies avec les parents et l’entourage proche. Elle va se construire
tout au long de la vie en fonction des relations affectives (avec les parents et la famille, les
amis, le conjoint ou le compagnon) et sociales (école, vie professionnelle, rencontres…).
C’est dans la relation aux autres, grâce à la communication, que l’être humain, parce
qu’il est un animal social et ne peut vivre sans les autres, va se construire, progresser dans sa
connaissance de soi, et par là même dans la connaissance des autres.
Quand je communique, je parle de moi, j’envoie une image de moi qui n’est pas
forcément celle que les autres perçoivent de moi.

2- Comment les autres me voient

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On distingue deux images :

- l’image que je crois que les autres ont de moi


- l’image de moi que perçoivent les autres

Ces deux images sont parfois très différentes, et c’est en prenant conscience de leurs
différences que nous apprenons à mieux nous connaître, à nous apprécier et à nous améliorer
dans nos relations aux autres. Dans ces relations, nous avons deux cercles :
- le cercle vicieux : je pense être peu intéressant et je pense que les autres me voient
comme peu sociable. Ils ne viennent pas vers moi et m’évitent. Je les évite alors et par
conséquent je les pousse à me rejeter
- le cercle vertueux : je décide que j’ai des choses à dire, à partager ; je vais alors vers
les autres dont l’attitude à mon égard évolue forcément. Ils s’intéressent à moi et
recherchent un contact.

3- Comment évoluer

Je suis le propre acteur de mon évolution, et cette évolution s’effectuera au travers de


ma communication avec les autres. A partir de cette idée, je me dote d’un plan d’action qui me
permettra de contrôler mes atouts, de suivre mon évolution et d’optimiser ma réussite
professionnelle.

3.1- Faire son inventaire personnel

A partir d’une liste de traits de personnalité, nous pouvons déterminer ceux qui font
partie de notre comportement et ceux qui ne correspondent pas à mon caractère. Pour rendre cet
inventaire performant, je peux le réaliser en deux temps :
- je le fais seul et je réponds
- je demande à une personne (que je connais et qui me connais) de répondre à partir de ma
façon de communiquer.
Voici les quatre grilles des critères de personnalité :

Grille1 :
- adaptabilité au changement
-aisance dans la prise de décision
-aisance devant un groupe
-ambition
-aptitude à rédiger et à s’exprimer.

Grille 2 :
-communication avec autrui
-concentration de l’attention
-degré de culture générale
-dynamisme, optimisme
-équilibre psychique

Grille3 :
-esprit d’équipe
-goût du risque
-sens de l’humour
-imagination
-esprit d’initiative

Grille4 :

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-maîtrise de soi
-méthodologie
-sens de responsabilité
Sens d’organisation
-stabilité émotionnelle.

3.2- se fixer des objectifs d’évolution


Une fois la connaissance de soi établie, on peut se fixer des objectifs d’évolution en
posant 3 grandes questions :
- Quoi ? quels objectifs ? (sont-ils du domaine de l’être : par exemple, je veux être plus
ouvert aux autres ; du domaine du savoir : je veux apprendre à m’exprimer
correctement à l’oral) ;
- Comment ? les moyens pour atteindre c et objectif ; par exemple prendre
systématiquement la parole dans des exercices de communication
- Quand ? se fixer des délais et des dates pour y parvenir.

3.3- Multiplier les rencontres : s’ouvrir aux autres, accepter la contradiction


3.4- Etre créatif, imaginatif.

VII- La gestion du stress


Le stress est une réaction de l’organisme à une situation de l’environnement considérée par le
sujet comme une agression à son encontre. Le corps et l’esprit se mobilisent alors pour lutter
contre cette agression et les manifestations physiques et psychiques qui accompagnent cette
mobilisation constituent le stress.

22
Qu’est ce que le stress ?

1. l’apparition du stress

Le système nerveux perçoit dans l’environnement une agression corporelle qui peut aller
de la simple sonnerie du téléphone agressant le système auditif jusqu’à la véritable agression
physique ou émotionnelle comme une réprimande ou une mauvaise nouvelle. Le stress
déclenche alors toute une série de processus physiologiques qui ont pour but de mettre le corps
et l’esprit sous tension afin de répondre vite et efficacement à l’agression . Le cœur bat plus
fort, le sang circule plus rapidement dans les muscles. Le cerveau est mieux irrigué pour réagir
plus vite Les sécrétions hormonales s’intensifient pour renforcer la vigilance . Tous les moyens
physiques et psychiques sont mobilisés pour répondre à la situation.
A partir de cette mise en alerte une alternative existe :

- soit le sujet lutte contre l’agression et toutes les forces mobilisées, toute l’énergie
accumulée sont investies et brûlées dans l’action pour ramener le corps et l’esprit à un
fonctionnement normal.
- Soit le sujet ne peut réagir, il se sont coincé et incapable de lutter. L’organisme reste
alors mobilisé, l’énergie accumulée ne peut se dépenser et cela même si l’agression
originelle disparaît.

Le stress n’est donc pas un phénomène nocif, c’est une stimulation qui accroît notre capacité de
réaction et d’adaptation et qui nous permet d’agir, il ne devient gênant qu quand le sujet va être
soumis à des agressions répétées et que la mobilisation de ses ressources au lieu de servir à
lutter va perdurer et finir par se déverser contre l’organisme lui-même.

Agressions
corporelles et/ou
émotionnelles

Oui gestion non


du stress Trouble
physiques et
psychologiques

B. Les manifestations du stress

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Les doses de stress trop importantes et trop fréquentes vont entraîner des manifestations
physiques, émotionnelles et intellectuelles qui sont autant de clignotants avertissant le sujet
qu’il doit gérer son stress.

Trois types de manifestations du stress

Physiques Emotionnelles intellectuelles


-difficultés à trouver le - Crises de cafard, crises - Difficultés à se
sommeil,sommeil d’angoisse concentrer
perturbé - irritabilité , agressivité - Manque
-sensation de - Culpabilité, doute de soi ou d’attention et
fatigue surtout au réveil paranoïa d’écoute
-douleurs lombaires - Perte du goût de l’action, du - Perte de mémoire,
( mal travail perte de créativité
aux reins)ou cervicales - Fixation sur le
-accélérations temps,les
cardiaques échéances à court
-perte d’appétit ou terme
boulimie - Report constant au
lendemain
- Négativisme

2. Apprendre à gérer son stress


Le stress, comme toute manifestation de l’organisme, dépend de notre perception du
monde extérieur, de nos attitudes mentale vis-à-vis des situations de notre vie
professionnelle. Le stress se nourrit d’une attitude mentale négative vis-à-vis de soi
même des autres, de l’environnement professionnel ou personnel en général.
Changer cette attitude mentale négative, c’est changer notre perception des
situations difficiles, des agressions et donc trouver les solutions les mieux adaptées
pour faire face. Cette attitude conduit à gérer le stress plutôt qu’à le subir.

Conseils pour gérer le stress

-reconnaître ses sources de stress


-prendre en compte les signes du stress et les traiter
-percevoir positivement les situations difficiles, relativiser les événements
-savoir que l’on dispose toujours d’une marge de manœuvre pour agir
-se réserver des moments de détente, se faire plaisir

Exemple : je me rends à un entretien avec un responsable d’entreprise. je suis au


volant de ma voiture, coincé dans un embouteillage. J’évalue mon retard à plus de
20 minutes

1. je pense que ce retard va donner une mauvaise opinion de moi, le responsable


refusera peut- être de me recevoir, je vais manquer le RV.
2. J’ai des palpitations cardiaques, je transpire, je râle, je fais alors quelques
exercices de respiration pour me calmer physiquement et psychiquement, pour
avoir l’esprit clair et trouver des solutions.
3. je relativise en me disant qu’il y a plus grave, je revois à mentalement le plan de
ce que j’avais prévu de dire pour être plus synthétique et précis au cours de
l’entretien qui risque d’être plus bref.
4. je décide de sortir de l’embouteillage pour téléphoner et prévenir de mon retard

24
5. je profite de mon immobilisation forcée pour écouter un programme musical et
visualiser l’entretien de façon positive.

B. Une forme de stress:le trac


Les manifestations du trac sont les mêmes que celles du stress et apparaissent à
chaque fois que l’on doit se mettre en scène devant un public. Les acteurs et les
comédiens le connaissent à chaque représentation
La prise de parole devant la classe, l’exposé à réaliser, la soutenance d’un oral
d’examen devant un jury, la première entrevue avec un client, autant d’occasions
de faire connaissance avec les mains moites, l’accélération cardiaque, les tics
nerveux et le bafouillage. Apprenons simplement à apprivoiser notre trac.
Sachez donc que :
- le trac est normal, comme le stress il nous rend plus performant en mobilisant toutes nos
capacités ;
- les manifestations du trac peuvent être atténuées par la concentration et des exercices
respiratoires
- le trac est peu apparent extérieurement ; si l’on sourit et que l’on regarde l’auditoire, il
devient imperceptible.
- Les exercices oraux requièrent peu la perfection. Nos silences,qui nous paraissent durer
des heures, sont perçus comme des pauses les petites bafouillages rendent l’exposé plus
humain et les sourires ou mimiques de votre auditoire ne sont pas des moqueries à votre
égard

A. Trouver ses propres ressources

C’est en nous-mêmes que nous pouvons trouver les ressources les plus
adaptées pour mieux se connaître modifier nos comportements et évoluer, les
techniques suivantes de respiration, relaxation, visualisation et ancrage sont
toutes fondées sur un retour sur soi, une mise en écoute de son corps et une
utilisation de ses potentialités mentales.

1. Respirer
Nos poumons ont une capacité de 5 litres d’air. Au cours d’une respiration,
expiration notre appareil respiratoire utilise au maximum 1 litre d’air et nos
poumons contiennent en permanence à peu près 3 litres d’air. Nous utilisons
donc rarement toute notre capacité respiratoire. L’oxygène, qui est l’un des
principaux carburants de notre corps, permet le bon fonctionnement de notre
organisme aux niveaux physique et mental.
Apprendre à maîtriser sa respiration et à respirer pleinement c’est donc 

Accroître ses capacités physiques par l’oxygénation des muscles


accroître ses capacités intellectuelles par l’oxygénation du cerveau
s’exprimer avec plus d’aisance à l’oral en maîtrisant les temps
d’inspiration et d’expiration en fonction de notre prise de parole.
Maîtriser son trac en ralentissant le rythme cardiaque et en supprimant le
souffle court.

Pour être efficace un travail sur la respiration doit se pratiquer régulièrement et au calme
afin de favoriser la concentration. Lorsque l’on a pris l’habitude de ces exercices, la respiration
abdominale devient presque un acte automatique qui régule le trac à chaque fois que le besoin
s’en fait sentir.

25
2- Se relaxer

La relaxation et la respiration sont toujours associées et les exercices de relaxation sont souvent
précédés d’exercices de respiration
La relaxation est issue de technique du yoga qui vise à réconcilier le corps et l’esprit par des
exercices qui mêlent toujours le travail musculaire avec le travail respiratoire et la
concentration sur soi
En cas de stress ou de trac la tension ressentie est à la fois physiquement et mentalement c’est
donc
 améliorer le contrôle de soi en se concentrant sur soi, sur son
corps, son
fonctionnement et ses réactions et en utilisant son mental de
façon positive avec un objet de mieux être.
 Supprimer les effets de la fatigue en agissant sur la décontraction
physique et mentale. L’état de relaxation est souvent très proche
du sommeil( situation de rêve éveillé). La relaxation peut aussi
être utilisée pour favoriser l’endormissement en supprimant les
pensées négatives qui le bloque
 Maîtriser son trac par les bienfaits de la respiration et en
diminuant les effets de l’émotivité
 Améliorer sa concentration puisque la relaxation permet de se
débarrasser des pensées polluantes et des bruits parasites en se
concentrant sur soi
 Se placer dans une logique positive puisque décontracté, détendu
bien dans son corps et son esprit, on peut aborder les situations
personnelles et positif.

Comme pour la respiration, l’efficacité de la relaxation dépend d’une pratique


régulière dont on prend vite l’habitude tellement elle apporte de bien-être .
La relaxation est le préalable à des exercices d’autosuggestion douce comme la
visualisation ou l’ancrage.

3-Visualiser

Proche des technique héritée du yoga ou de la sophrologie, la visualisation est


aujourd’hui utilisée dans des domaines variés comme la psychologie, la santé la
créativité ou le sport. Nous avons tous déjà vu le skieur qui sur la ligne de départ, ferme
les yeux, se concentre et semble vivre la descente en épousant avec son corps les détails
du parcours. Il visualise la descente et se visualise dans l’action.
La visualisation consiste donc pour l’individu à utiliser ses facultés mentales et sa
pensée comme une ressource pour créer des images mentales positives aussi précises
que possible d’événements futurs dans lesquels il sera acteur. Cette représentation
mentale d’une situation future et d’un état positif conduit ensuite à appréhender la
situation réelle avec un état d’esprit de réussite
Pratiquer la visualisation c’est donc :

Se projeter dans le futur puisque nous envisageons dans la visualisation des


situations à vivre visualiser c’est se créer son propre futur et le concrétiser ensuite :
Modifier son comportement car la visualisation est facteur de changement. Elle
s’inscrit dans un projet de réussite et entraîne de mobiliser ses capacités et ses qualités
pour atteindre son objectif
Préparer l’action en répétant mentalement l’état d’esprit ,le comportement et les
réactions qui seront les nôtres dans la réalité. En revanche la visualisation ne remplace
26
pas l’action. Elle implique donc de bien réfléchir aux buts que l’on se fixe et aux autres
moyens matériels dont on doit se doter pour réussir.

Se créer un état d’esprit positif en renforçant la confiance en soi et en prenant de


l’assurance dans ce qui va être accompli.

Pratiquer l’empathie puisque dans la visualisation de situations de


communication il y a obligation d’envisager l’autre, de le positionner lui aussi dans la
situation et de prévoir son état d’esprit, son comportement et ses propres objectifs dans
la relation.

4- Ancrer

la technique de l’ancrage est issue de la PNL. Elle représente l’utilisation d’une image
positive, d’une sensation agréable liées à un événement ou à une situation de réussite que l’on
va ancrer dans notre esprit pour ensuite la rappeler, la « réactiver » dans une autre situation.
L’ancrage est basé sur cette faculté mentale de reproduction des émotions ( une odeur
d’épice, de parfum, de fleur,…). Il permet de se créer un état d’esprit, de modifier son
comportement, d’améliorer la connaissance de soi.

VIII- LA PRISE DE PAROLE :


RECAPITULATIF

1- LA PRISE DE PAROLE EST UN IMPORTANT


GENERATEUR DE TRAC. ET LE TRAC N’EST
PAS NECESSAIREMENT UN HANDICAP

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Sarah Bernhardt recevant une élève comédienne :
Mon petit, lui dit-elle, avez-vous le trac ?
- Non, Madame, répondit la jeune fille étonnée.
- Rassurez-vous, cela viendra avec le talent.

C'est la prise de conscience d'un enjeu qui engendre le trac et la prise de parole en
est un : il faut convaincre, s'exprimer clairement, séduire, sans quoi la teneur du
propos, aussi intéressant soit-il, n'atteindra pas l'auditoire; dans le jargon des
artistes : ne passera pas la rampe .

Le Trac source d'énergie : un trac bien négocié est un trac utile. Il mobilise
l'énergie dont on a besoin pour faire face à une situation inhabituelle ou
déstabilisante, il permet le passage à l'acte de la prise de parole qui, lui-même,
fait disparaître le trac.
La Respiration, la décontraction et les autres points abordés sur ce site aident à
bien utiliser l'énergie libérée par le trac.

2- LES DEUX TEMPS IMPORTANTS DE LA RESPIRATION  :


EXPIRATION ET INSPIRATION

Il existe trois types de respiration :


claviculaire, thoracique et abdominale.
Celle qui sollicite les muscles abdominaux est adaptée à l'expression orale, qu'elle
soit parlée ou chantée.
Cette respiration par le ventre est la première que nous connaissions. Elle est
innée. C'est celle des bébés, des petits enfants, des personnes qui ont pu conserver
un rythme de vie proche de leur rythme biologique.

Régulièrement et sans précipitation, travaillez-la, vous parviendrez à respirer de


cette façon à volonté. Il faut vous rééduquer.
En dormant, vous respirez par le ventre, c'est donc que vous savez le faire.
Une main sur le ventre, soufflez profondément et, ensuite, relâchez
progressivement la tension abdominale.
Il faut décompresser !

3- LA DECONTRACTION, UNE INTERACTION


MANIFESTE ENTRE LES GESTES ET LA PAROLE/ LES
TENSIONS PARASITES ENTRAVENT VOTRE EXPRESSION
ET VOTRE LIBERTE DE MOUVEMENT

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Votre attitude physique générale, vos mains, ou d'éventuels tics nerveux, sont
autant de signaux que perçoit votre interlocuteur et qui le renseignent à votre
insu.
Plus votre corps sera libre, plus votre parole coulera avec aisance

Comme un sportif, travaillez la détente du corps pour le rendre disponible


et plus fort.
Une méthode simple : contractez une partie du corps puis relâchez
progressivement la tension, faites le pour les muscles du visage et jusqu'au bout
des orteils, petit bout par petit bout.
Plus forte sera la tension plus forte sera la détente ! (commencez doucement)

4- TROIS GRANDES APPROCHES POUR SE PREPARER A


DES EVENEMENTS IMPORTANTS : LA VISAUALISATION,
L’AUTOMOTIVATION ET LE CORPS STARTER DE
L’EMOTION

1°) La visualisation
Elle s'utilise de deux manières :
Premièrement, se visualiser en train de faire une prise de parole brillante, dans le
lieu et face au public prévu. Comme au cinéma vous devenez l'acteur d'un film à
succès !
Deuxièmement : visualiser des images personnelles qui vous mettent dans un état
positif, agréable et disponible.

2°) L'auto-motivation :
La méthode Coué et la pensée positive ont fait leur preuve. N'en minimisez pas
les résultats. A consommer sans modération, abus conseillé !

3°) Le corps starter de l'émotion


Développée par le Studio Pygmalion pour le training de comédiens professionnel,
cette approche a fait ses preuves : vous pouvez par le corps créer des émotions
positives pour aborder la prise de parole.

L'utilisation des gestes, des postures et de la respiration vont vous aider à


exprimer par le corps vos émotions.

6- LA PAROLE EST D’ARGENT, LE SILENCE EST D’OR


Le silence est un bon moyen de reprendre sa respiration et de ménager ses effets.
Dans le jargon du spectacle, il est dit que le public respire comme "le plateau".

29
Alors, comme en musique, faites des silences, des respirations et laissez respirer
votre public.
Le silence est aussi un outil pour être à l'écoute du public.

En prenant votre temps, vous prendrez votre place et gagnerez en assurance.


Faites des pauses et posez vous !

7- LE SOURIRE EST UN SIGNE D’OUVERTURE ET


DISPONIBILITE
Le sourire pour Soi : le corps starter de l'émotion, vous pouvez décider de votre
humeur, choisissez d'être gai.
Le sourire pour le public : l'humeur possède la particularité de déteindre sur votre
interlocuteur, vous l'avez sûrement constaté, et cela s'appelle l'empathie. Profitez-
en pour lui insuffler une humeur positive. Il n'en sera que mieux disposé à votre
égard.

Comme toute émotion, le sourire à besoin d'être respiré et se construit plus


particulièrement sur l'expiration. Soupirez d'aise et souriez.
Souriez vous êtes filmé !

8- L’ARTICULATION, LA PUISSANCE DE LA DICTION

La diction est un élément fondamental de l'expression orale, étymologiquement


c'est l'art de dire, qui se décompose en articulation et prononciation.
Dans un premier temps, c'est le minimum de la politesse que d'articuler pour bien
se faire comprendre. Au-delà de ce premier constat, articuler c'est aussi se donner
les moyens d'être plus fort et plus efficace.
L'appui sur les voyelles et les diphtongues donne de l'amplitude et renforce la
notion de plaisir et de "gourmandise" des mots.
En s'appuyant sur les consonnes, vous donnerez du poids aux mots et vous
consoliderez votre impact et votre conviction.
Entraînez vous régulièrement, et avant une prise de parole "rodez la machine".

Quelques phrases à prononcer et à articuler :


 Dis-moi gros gras grand grain d'orge quand te dégros gras grand grain
d'orgeras-tu ? Je me dégros gras grand grain d'orgerai, quand tous les gros
gras grand grain d'orge se seront dégros gras grand grain d'orgés.
 Le fisc fixe exprès chaque taxe fixe excessive exclusivement au luxe et à
l'exquis.
 Qui crut croquer une crevette crue croqua une croquette croquante.

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L'huile de huit huiliers huile sans bruit les huis de huit huissiers.

9- L’EMOTION EST LE SEL DE LA PAROLE


Extérioriser vos émotions diminuera de beaucoup le risque de vous laisser
déborder par votre émotivité et de perdre vos moyens ( le corps starter de
l'émotion).
De plus, vous y gagnerez en capital "sympathie" parce que vous ‘humaniserez’
votre intervention.
Instinctivement les gens se sentiront plus proches de vous.
Votre message convaincra parce que vous vous y serez investi émotionnellement.

Votre public ressent des émotions, quelle émotion souhaitez-vous véhiculer ?


Il faut la prévoir et la travailler.

10- JOINDRE LE GESTE A LA PAROLE ? C’EST


RENFORCER L’IMPACT DE SA COMMUNICATION
Mettre le corps en mouvement, c'est déjà être dans l'action. Je bouge donc je suis
!
Votre interlocuteur ressent votre investissement grâce à vos gestes et aux
expressions de votre visage, de votre regard. Parler avec ses tripes, c'est parler
avec son corps. Comme un chef d'orchestre et comme un comédien, il faut
"mouiller la chemise". Vous devez vous donner à votre public.

Laissez la liberté à vos mains de s'exprimer : conservez vos mains devant vous,
en ouverture.
Faites des gestes hauts, des gestes assumés, c'est-à-dire au-dessus du coude.
(Evitez les attitudes de compensations que sont les mains dans le dos ou les bras
croisés) .

11- LA FORCE EST LA STABILITE PASSENT PAR DES


APPUIS PHYSUIQUES
La position du corps : contraction, extension, en avant ou en arrière, chacune de
ses positions exprime ou résulte d'un ressenti différent. Bécassine et Obélix
amoureux ont tous les deux les pieds en dedans. Pour travailler la déprime, le
malheur, le comédien va travailler vers la contraction : corps voûté, tête penchée,
yeux au sol.
Travailler l'assurance nécessite de se redresser, de relever la tête, de tenir le
regard et d'ouvrir le corps.
(corps starter de l'émotion).
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Pour ne pas être déstabilisé, soyez stable sur vos appuis, soyez grand, soyez
ouvert.
Pieds écartés à la largeur des hanches et effectuez une légère bascule du bassin
vers l'avant, comme dans les arts martiaux.

12- 5 ACTIONS POUR BIEN COMMENCER ET ETRE PLUS


SEDUISANT

Il n'y a pas de baguette magique et, pourtant, en appliquant quelques trucs les
résultats sont immédiats. Voici cinq actions à respecter pour renforcer l'impact de
votre arrivée face à un interlocuteur ou face au public.

Le club des cinq :

 Aller vers le public : avancer.


 Geste d'ouverture : accueillir.
 Entrer en relation : regarder.
 Posez-vous : expirer/souffler.
 Faire plaisir : sourire.

Appliquez cette approche en cinq éléments.

Quinté dans l'ordre ou dans le désordre, à chacun de faire sa cuisine !

13- JE COMMUNIQUE UN MESSAGE, J’AI UN OBJECTIF ET


J’AI UNE INTENTION CLAIRE

Votre message exprime ce qui est essentiel pour vous, ce que le public doit
retenir.

Ce qui doit rester après votre intervention doit pouvoir se résumer en une phrase.

Exemple : « Hier, j’ai vu un film.»

Votre objectif : c’est ce que vous attendez que votre public fasse. Cette attente
doit pouvoir se traduire pour le public en une action précise qui doit pouvoir
s’exprimer par un verbe d’action.

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Dans notre exemple : aller voir le film ou ne pas y aller.

Votre intention est la traduction de votre investissement dans le message. Elle


désigne ce que vous ressentez, c’est votre point de vue. Elle fait naitre un ressenti
chez votre public.

Dans notre exemple : plaisir ou dégoût induisent un désir ou un rejet de votre


public.

Il ira (ou n'ira pas) voir ce film si votre intention est claire.

Seule une intention claire permet d’atteindre l’objectif.

Définissez clairement votre M.O.I. (Message, Objectif, Intention)

Dans le doute, vous pouvez verbaliser votre M.O.I. comme un process de


communication :

Dites votre message « Hier, j’ai vu un film. »,


puis « mon intention, c’est de vous faire partager mon plaisir »
et ajouter « mon souhait (objectif), c’est que vous alliez voir ce film.»

14- CE QUE L’ON CONCOIT BIEN S’ENONCE CLAIREMENT,


ET LES MOTS POUR LE DIRE VIENNENET AISEMENT
Vous communiquez pour trois raisons: faire savoir, faire comprendre, faire
partager.

Structurez votre discours à l'aide d'un message essentiel et de quatre à six sous
messages, en les hiérarchisant. L’essentiel est dit au début.

Commencez par des faits, puis donnez votre opinion. Faites part de vos
sentiments et tirez-en les conséquences. Validez ce que vous attendez de votre
public et tirez-en une conclusion tournée vers l’avenir.

Il faut choisir entre être utile ou se faire plaisir. Ne garder que le nécessaire et
conserver « des cartouches » pour les réponses aux questions.

15- PRENDRE LE TEMPS RENFORCE L’IMPACT


Il existe deux leviers pour prendre son temps : le silence et le débit.

Voici les outils pour faire jouer ces leviers :

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Le Silence :

 Respirer
 Regarder
 Faire des gestes
 Occuper l’espace

Le débit :

 Articuler (donner de la valeur à ce qui est dit)


 Faire des gestes en parlant (permet de se freiner)
 Regarder votre public les yeux dans les yeux
 Scander les mots ou idées importantes
 Répéter ce qui doit être souligné

A partir de votre première répétition (et oui il faut répéter!)


ajouter 20% à 30% de temps en plus pour dire la même chose, vous renforcerez
votre présence.

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