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Attitude envers le sujet/le client par laquelle le thérapeute se refuse à orienter le client, à
penser ce que le client doit penser, agir, sentir d’une manière déterminée. Attitude où la
centration est essentielle. Cette attitude est prônée par Carl Rogers dans la relation d’aide. Elle
implique que le thérapeute ait confiance en son patient et dans ses capacités d’autodirection,
Respect
psychologues.
Cela concerne le respect des droits fondamentaux des personnes, de leur dignité, de leur
Attitude envers le sujet/le client par laquelle le thérapeute se refuse à orienter le client, à
penser ce que le client doit penser, agir, sentir d’une manière déterminée. Attitude où la
centration est essentielle. Cette attitude est prônée par Carl Rogers dans la relation d’aide. Elle
implique que le thérapeute ait confiance en son patient et dans ses capacités d’autodirection,
Respect
psychologues.
Cela concerne le respect des droits fondamentaux des personnes, de leur dignité, de leur
Acceptation inconditionnelle de ce qui est dit, de la manière dont cela est exprimé et du fait
Neutralité bienveillante
l’égard du sujet. Elle n’est pas fondée sur une neutralité passive fondée sur un refus de
bienveillance. Elle est un engagement positif reposant sur l’intérêt porté à l’autre, ie sur une
Il s’agit de comprendre de manière exacte le monde intérieur du sujet dans une sorte
d’appréhension intuitive. Il s’agit selon Rogers « non pas de se mettre à la place de l’autre
mais d’essayer de savoir comment on se sent si l’on est l’autre, afin de ressentir non
seulement les choses superficiellement mais aussi accéder à des significations plus profondes.
Si ce climat est crée, alors pourra se mettre en œuvre la capacité que tout individu a de se
efficacité.
Authenticité ou congruence
l’intérêt permet d’être disponible pour lui, par rapport à ce qu’il dit. Elle est la condition
absolue d’une écoute compréhensive. Cette authenticité peut aller jusqu’à devoir exprimer ses
Disponibilité
L’Ir doit se rendre disponible, trouver un lieu approprié, être dégagé momentanément d’autres
Si l'interviewer s'aperçoit (notamment vers la fin du temps prévu pour l'entretien) que des points ne sont
pas abordés spontanément par l'interviewé, il peut alors intervenir directement par une question ouverte
pour obtenir l'expression désirée.
L'interviewer laisse la personne libre de choisir les thèmes à aborder et adopte une attitude d'empathie
(essayer de comprendre l'« autre » « comme si » on était à sa place... sans oublier toutefois qu'on ne l'est
jamais vraiment...). Ce qui ne signifie pas approuver (ce n'est pas de la sympathie) mais désir et volonté de
comprendre (pas seulement rationnellement mais aussi affectivement ou émotionnellement) la personne
qui est en face de nous.
Dès lors toutes les attitudes et les interventions de l'interviewer reflètent la volonté authentique
d'écouter, de saisir et de comprendre dans leur vérité immédiate et directe les paroles et les silences de
l'interviewé : reprise ou répétition d'un mot ou d'une expression pour relancer et approfondir l'expression,
proposition de reformulation de ce qui a été dit (ou non-dit), bref résumé, etc. Le but est toujours d'aider
la personne à exprimer, au maximum et en la respectant totalement, tout ce qu'elle peut dire et ressentir
à propos de ce qui fait l'objet de l'entretien.
Dans cette perspective « non-directive » il y a un profond respect par rapport à ce qu'exprime la personne,
sans aucune manifestation de jugement, d'autorité, d'influence ou d'interprétation.
L'entretien « non-directif » est utilisé par les psychologues cliniciens mais aussi par de nombreux autres
professionnels dans des contextes différents : orientation, recrutement, études de motivation, études sur
les représentations, campagnes publicitaires, etc.
Une solide formation et une expérience personnelle et technique sont requises avant d'être qualifié pour
mener des entretiens dits « non-directifs ».