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1.

La congruence
La congruence ou encore l’authenticité du thérapeute. Cela concerne sa capacité à être correctement en
contact avec la complexité des sentiments, des pensées, des attitudes qui sont en train de circuler en lui
tandis qu’il cherchera à suivre à la trace les pensées, les sentiments de son client. Il revient au thérapeute
de discerner quand et comment communiquer ce qu’il éprouve pour autant que cela puisse être approprié
pour le client dans la relation thérapeutique.

2. La considération positive inconditionnelle


La considération positive inconditionnelle : acceptation totale et inconditionnelle du client tel qu’il
apparaît à lui-même dans le présent. Elle ne dépend en aucune façon de critères moraux, éthiques ou
sociaux.

3. La compréhension empathique
La compréhension empathique est issue de la préoccupation du thérapeute pour le monde perceptif et
subjectif du client. Le thérapeute essaie de percevoir le monde du client sans se laisser submerger par
celui-ci. Il en accepte toutes les colorations, les contradictions, en faisant abstraction de tous ses préjugés,
de toutes ses valeurs. Il aura pour objectif de transmettre au client sa compréhension de ce qui se passe à
un moment précis. Le thérapeute vérifie sa compréhension du monde du client à travers les réponses
reflet, la synthèse, la reformulation, …
La relation de confiance peut être instaurée en établissant les objectifs, et en expliquant ce que l’on va
faire, avec la personne. Le sujet doit être à l’aise, savoir que l’entretien est un moment privilégié, pour qu’il
puisse exprimer sa souffrance, ses problèmes et ses différences. Il doit savoir que le psychologue est là
pour l’écouter. La mise en confiance s'accompagne d'un code déontologique et du fait que le psychologue
est tenu au secret professionnel.

Le respect de la personne qui vient consulter est de rigueur : le psychologue n’est pas là pour juger, il doit
respecter le contenu du discours, ce qui peut par ailleurs aider à créer un climat de confiance.

L’empathie, selon la définition qu'en donne Rogers, est la capacité d’un individu à se mettre à la place de
l’autre, essayer de comprendre la situation, du point de vue de l’autre. Il faut essayer de comprendre
l’attitude, les comportements ou les émotions d’autres personnes. Cette capacité est largement sollicitée
dans l’entretien clinique puisqu’il faut comprendre ce qui est dit et le sens que cela a pour le sujet.

Le clinicien est un interlocuteur vivant au cours de l’entretien, il participe à ce qui est dit, est bienveillant et
neutre (aucun jugement). Il a forcément un avis, mais le contrôle.

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