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ambassadeurs VBG
Aider les participants à comprendre l’importance de la PEC psychosociale des victimes de VBG dans le circuit de
prise en charge afin d’éviter qu’elles décompensent davantage ;
Apporter une PEC complète aux victimes de VBG pour leur permettre de reprendre contrôle sur leur vie future;
Renforcer la résilience des survivant(e)s de VBG dans la communauté afin qu’ils/elles puissent réaliser des AGR
du point de vue économique pour leur autonomisation;
Aider les participants à faire la PEC psychologique individuelle (à travers le counselling) et groupale à travers les
séances de groupes de parole et soutien, psychoéducation, etc.
Faire connaitre les notions de traumatisme et de la relation âme et corps pour une PEC des bénéficiaires qui
tient compte de la dimension du psychique et du physique;
aider les participants à gérer les émotions, pensées et sentiments des victimes si bouleversées de façon
empathique sans passionnellement se substituer à elles.
OBJECTIF DU MODULE
Expliquer lors du premier entretien que le patient est libre de parler et que toutes les
choses qui sont partagées durant la séance ne vont pas être transmises à d’autres
personnes, sauf si le patient en est préalablement informé et donne son consentement.
La personne doit avoir le sentiment que l’on reconnaît ce qu’elle a subit. Cette
reconnaissance est essentielle pour gagner sa confiance.
Suite3
L’écoute compréhensive et attentive ou écoute active:
• Elle implique d’établir le silence en soi-même et de se déconnecter quelques
instants de ses réactions internes pour permettre de rejoindre l’autre
• Face au récit que fait le/la survivant (e) au travailleur social, conseiller,
psychologue, la conduite à tenir du prestataire pendant l’écoute est de:
• Etre disponible;
• Ecouter la victime sans interruption et sans a priori théorique (écoute
empathique);
• Inviter la victime à parler et non l’interroger;
• Lui donner la possibilité de se « vider »;
• Poser quelques questions d’éclaircissement;
Suite4
• Utiliser un langage adapté;
• Reformuler le récit pour éviter les interprétations;
• Apporter un complément au discours du sujet (complémentation), c’est-à-dire
placer des mots sur ce qu’il n’arrive pas à nommer sans exagérer et prendre sa
place;
• Donner la signification de ce qu’il dit (clarification);
• Eviter les formules qui prêtent à confusion; Identifier ou évaluer les effets
immédiats (blessé, angoissé, traumatisé…);
• Informer sur les conséquences et incidences juridiques de la violence
(Travailleurs sociaux);
• Référer la victime dans les structures spécialisées de prise en charge.
Suite5
L’acceptation
L’acceptation est une attitude fondamentale dans le counselling
• Communiquer son acceptation implique que toutes les attitudes et le
comportement non verbaux du conseiller indiquent à son bénéficiaire que
quelqu’un est en train d’essayer de le comprendre, de l’accepter dans sa totalité
• La personne a besoin avant tout d’être acceptée comme elle est, comme elle se
sent avant même de pouvoir explorer les changements. Souvent à l’occasion d’un
événement comme la maladie, la personne découvre que l’acceptation qu’elle
croyait acquise de tel ou tel membre de son entourage n’était pas réelle
• Le degré d’acceptation se manifeste en aidant la personne à restaurer son image et
son estime de soi; en l’aidant à développer une plus grande acceptation d’elle
même
Suite 6
Cohérence/communication
La communication non-verbale, le regard, le langage corporel, synchronisation
des mouvements, Communication verbale.
La manière d’utiliser notre parole peut avoir des significations différentes. Ainsi
parler d’une voix calme douce et basse est préférable pour renforcer la
confidentialité, le respect et la compréhension de la personne.
Suite 3
L’absence de jugement
Le jugement est un obstacle à la relation d’aide patient-aidant. Il bloque
les capacités de l’autre à se responsabiliser puisqu’il le maintient dans la
dépendance
La relation de conseil doit s’établir sans jugement de valeur et sans apriori
théorique. Il est donc important de comprendre que le counselling n’est
pas:
Une conversation, Un échange d’informations/opinions; Une intérrogation
Une confession – (le patient n’est pas en train d’être moralement
pardonné pour quoi que ce soit), Une recherche de diagnostic,une prière,
une prédication.
Suite 7
L’empathie
L’empathie est un profond sentiment de compréhension de l’aidant(e) qui saisit la
difficulté de l’aidé comme si elle pénétrait dans son univers, comme si elle se mettait
à sa place pour se rendre compte de ce qu’il vit et de la façon dont il le vit, et qui lui
apporte le réconfort dont il a besoin, mais sans s’identifier à son vécu et sans en vivre
elle -même les émotions.
Ce la veut dire :
• se mettre dans la position de l'autre
• essayer de comprendre comment le patient se sent à l'intérieur
• Le conseiller se met à la place de la victime mais ne se laisse pas envahir par ses
problèmes
• garder une distance
Suite 8
L’acceptation/ respect
Acceptation
L’acceptation est une attitude fondamentale dans le counselling
Communiquer son acceptation implique que toutes les attitudes et le comportement non
verbaux du conseiller indiquent à son bénéficiaire que quelqu’un est en train d’essayer de
le comprendre, de l’accepter dans sa totalité
La personne a besoin avant tout d’être acceptée comme elle est, comme elle se sent
avant même de pouvoir explorer les changements. Souvent à l’occasion d’un événement
comme la maladie, la personne découvre que l’acceptation qu’elle croyait acquise de tel
ou tel membre de son entourage n’était pas réelle
Le degré d’acceptation se manifeste en aidant la personne à restaurer son image et son
estime de soi; en l’aidant à développer une plus grande acceptation d’elle même
Suite 9
Respect
Par le respect, l’aidant(e) reconnait dans l’autre une personne humaine investie
d’une dignité et d’une valeur très grande. Il la perçoit comme un être unique et libre,
capable de prendre ses propres décisions, même si c’est parfois avec de l’aide.
Le respect est une attitude qui fait considérer les individus ayant besoin d'aide
comme des personnes et non comme des problèmes. Ce qu’il faut faire ici, c’est de :
Avoir une écoute active:.
Capacité de refleter les émotions et sentiments /reconnaissance des souffrances des
personnes.
Savoir poser des questions (questions ouvertes)..
Capacité de bien faire le résume/syhtétiser (effectuer de reliance)
Suite 10
Absence de jugement
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