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M O D U L E 13

LA R E LATI O N
D’AI D E
Après avoir vu les spécificités du métier de
praticien en Naturopathie, il nous semble
important de détailler ce qu’est la relation d’aide,
la relation entre un « aidant » et un « aidé », et
ses fondamentaux.

La relation d’aide désigne un accompagnement,


généralement sous forme d’entretiens en tête-à-
tête, de personnes en situation de détresse
morale ou en demande de soutien pour surmonter
une situation personnelle ou professionnelle.

Ainsi, de nombreux professionnels sont


concernés par la relation d’aide, qu’ils soient
psychologues, conseillers d’orientation, coachs,
assistantes sociales, art-thérapeutes,
naturopathes, praticiens en sophrologie…

Dans tous les cas, il est important de préciser que


la relation d'aide est une attitude structurée qui
permet à la personne aidée une compréhension
plus claire des situations et de ses ressentis, par
une connaissance accrue d’elle-même. C'est
cette compréhension et cette connaissance qui va
lui permettre d’évoluer vers des comportements
mieux adaptés.

L ES PR INC IPES DE
BASE D E LA R EL AT ION
D ’ AIDE

Un des principes de base de la relation d'aide est


la mobilisation des ressources : la réponse doit
venir de la personne (de l’aidé), non pas de
solutions venues de l'extérieur (de l’aidant). Pour
Carl Rogers, auteur de « La relation d’aide et la
psychothérapie », le but de la relation d’aide
« n’est pas de résoudre tel problème particulier,
mais d’aider l’individu à atteindre la maturité qui
lui permettra de faire face au problème actuel, et
aux suivants, d’une manière mieux adaptée ».

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Ainsi, une relation de type maitre-élève ou médecin-patient n’est pas adaptée, car elle sous-
entend la supériorité, en termes de savoirs et de connaissances, de l’un sur l’autre, ce qui
placerait inévitablement la personne dans une attitude passive vis-à-vis de la résolution de
sa problématique.
La relation d'aide sort de tous les schémas relationnels qu’une personne peut expérimenter
au quotidien. Elle est un espace de liberté et de confiance mutuelle, qui ne laisse pas de
place au jugement.

L ES D IFF ÉR ENT ES ÉT APES DU PROC ESSU S


D E L A R ELAT ION D’ AID E

Avant d’aborder les attitudes qui favorisent la relation de « aidant » à « aidé », il convient
de comprendre les étapes du processus de la relation d’aide. Ces étapes peuvent avoir lieu
à chaque séance ou, dans un processus plus lent, se dévoiler au fil des séances.

• La personne vient chercher une aide


Le processus de relation d’aide suggère que la personne prend la responsabilité de sa
venue en consultation. Ce n’est qu’en acceptant la responsabilité de sa présence que la
personne peut accepter de prendre la responsabilité de s’occuper de sa problématique.

• La situation d’aide est clairement définie


La personne a connaissance du fait que l’aidant n’a pas les réponses, mais que la situation
d’aide peut l’aider à découvrir ses propres solutions. La manière dont l’aide va lui être
apportée est également clairement définie (à travers la Naturopathie, la lithothérapie, le
coaching…).

• L’aidant encourage la libre expression


L’aidant ne doit pas essayer de bloquer les sentiments de l’aidé, mais au contraire, il doit
lui laisser la place de s’exprimer librement.

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• L’aidant accepte, reconnait et
clarifie les sentiments négatifs
L’aidant doit créer une atmosphère
dans laquelle l’aidé peut reconnaitre
lui-même et accepter ses sentiments
négatifs, sans essayer de les
interpréter, mais en reconnaissant
simplement qu’ils existent et que c’est
acceptable. L’aidant doit faire preuve
de permissivité en ce qui concerne
l’expression des sentiments, aucun
sentiment n’est trop coupable, honteux
ou mauvais.

• Quand les sentiments négatifs ont été exprimés et acceptés vient l’expression des
sentiments positifs
Plus les sentiments exprimés sont négatifs, plus ils auront de chances d’être suivis par
l’expression de sentiments positifs.

• L’aidant accepte et reconnait les sentiments positifs de la même manière que les
négatifs
Les sentiments positifs ne sont pas valorisés par rapport aux négatifs, ils ne sont pas
accueillis avec approbation ou éloges. Ils sont acceptés comme une partie de la
personnalité.

• Grâce à cette perception, cette compréhension et cette acceptation de soi, la


personne peut aller de l’avant
C’est grâce à cette ou ces prise(s) de conscience que la personne peut aller de l’avant
et régler sa ou ses problématique(s).

• Le processus de clarification des décisions et des modes d’action possibles


La personne a pris conscience de ses attitudes, comportements, sentiments… et se
demande « et maintenant, qu’est-ce que je fais de ça ? ». L’aidant va pouvoir
l’accompagner dans la clarification des actions à mener.

• L’initiation aux actions positives mineures


La personne commence à effectuer des actions et à avoir des comportements plus
positifs, grâce à ses propres prises de conscience et non grâce à des suggestions de
l’aidant.

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L ES AT T ITUD ES QU I F AVO RISEN T
L A R EL AT ION D ’ AID E

La relation d'aide est favorisée par des qualités ou attitudes de l’aidant vis-à-vis de
l’aidé, qui ont été théorisées par le psychologue humaniste américain Carl Rogers. Elles
permettent à l’aidant de créer un climat favorable à l’émergence des ressources de la
personne.

• La présence à soi et à l’autre


Plus on est présent à soi, plus il est facile de percevoir l’autre. Et lorsque l’on est
réellement présent à l’autre (physiquement et psychologiquement), il est plus aisé de le
comprendre.

• La considération
C’est une ouverture à l’expérience de l’autre, à sa souffrance et à sa manière d’être,
sans exigence de changement. Elle consiste en l’accueil inconditionnel de la personne
telle qu’elle est, sans jugement, sans jamais induire nos propres pensées, sans
chercher à le faire coller à notre propre carte du monde.

• Le respect chaleureux
La relation d’aide repose sur la confiance et le respect. L’aidant reconnait dans l’aidé
une personne unique, capable de prendre ses propres décisions et libre de ses choix et
donc, capable de trouver ses propres solutions.

• L’empathie
L’empathie est fondamentale dans toute relation d’aide. Elle permet de se mettre à la
place de l’autre tout en conservant une certaine distance. L’aidant est capable de se
représenter ce que ressent la personne et lui signifie qu’il comprend ce qu’elle vit sans
s’identifier et sans en vivre les émotions.

• L’authenticité et la congruence
L’aidant doit être capable de rester lui-même dans la relation d’aide, il ne cherche pas
à prétendre être ce qu’il n’est pas. Il montre une harmonie entre ses émotions, ses
pensées et ses actions. Cette harmonie interne lui permet d’exprimer ce qu’il pense de
manière thérapeutique et de faciliter une prise de conscience chez l’aidé ou une
évolution de la perception de sa situation.

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• L’écoute active
L’écoute active consiste à écouter l’autre
attentivement et de façon non directive.
L’aidant accueille ce que dit la personne
aidée, dans une ouverture bienveillante. Il
ne donne pas de conseils, n’émet pas ses
propres idées, n’interprète pas, mais crée
les conditions pour que la personne puisse
régler son problème, trouver ses propres
solutions. Une écoute active et attentive se
perçoit dans le verbal et dans le non verbal :
• Verbal : ton calme, voix posée,
reformulations, demande de
précisions…
• Non verbal : silences, regard, posture,
gestes…

CO M PR ENDR E L ES
ENJ EU X DE
L ’ ÉCOU T E À
T RAVER S L ES 6
AT T ITUD ES
D E POR TER

La manière dont nous écoutons et


communiquons va produire des effets,
positifs ou négatifs, sur notre interlocuteur,
lequel, à son tour, produira ses propres
stratégies de communication. Dans les
années 50, le psychologue américain Elias
Porter a mis en évidence une typologie de
six grandes familles d’attitudes auxquelles
nous avons spontanément recours dans
nos relations interpersonnelles, ainsi que
les effets possibles sur la personne à qui
l’on s’adresse :

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• L’attitude évaluation-jugement
Elle consiste à porter un jugement, positif ou négatif : « C’est nul », « C’est bien », « À mon
avis », « Vous feriez mieux de… » …

Cette attitude nous place dans la position de juge et place notre l’interlocuteur dans la
position du jugé. Elle peut engendrer des réactions violentes et négatives.

• L’attitude d’interprétation
C’est également une attitude de pouvoir vis-à-vis de son interlocuteur, car celui qui écoute
« sait ». Celui qui écoute interprète les propos de l’autre en fonction de ses propres
croyances et valeurs : « Je sais pourquoi vous dites ça » ; « Si vous dites ça c’est parce
que… », « C’est certainement dû à… » …

Avec une bonne maitrise, cette attitude peut être adoptée par un psychologue ou un
psychiatre, mais il y a un risque d’interprétation fausse ou d’interprétation non acceptée,
et donc de réaction négative et violente.

• L’attitude de soutien
Celui qui écoute se place en position de conseiller, de tuteur. Il rassure, conseille : « Ne
vous inquiétez pas », « Ce n’est pas bien grave », « Je vous conseille de… » …
Cette attitude engendre un risque de dépendance ou de réaction négative (sentiment d’être
pris en pitié, baisse d’estime de soi…).

• L’attitude d’investigation
C’est l’attitude de l’enquêteur, de l’inspecteur, celui qui enchaine les questions :
« Pourquoi ? », « Comment ? », « Quand ? », « Qui ? », « Où ? » …

C’est également une attitude de pouvoir et d’autorité sur l’autre qui peut engendrer des
sentiments négatifs comme le sentiment d’être pris au piège, la culpabilité, ou la confusion.
Dans une relation d’aide, on évite le « Pourquoi ? », qui est inquisiteur et qui induit souvent
des réponses basées sur des analyses intellectuelles ou des interprétations.

• L’attitude orientée solutions


« Y’a qu’à », « Faut que » : l’attitude
orientée solutions consiste à dire à
l’autre ce qu’il doit faire. Elle peut
engendrer une relation
domination/soumission et des réactions
négatives fortes (opposition,
agressivité…).

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• L’attitude empathique Les questions de l’aidant doivent rester dans
C’est l’attitude recherchée dans la relation un cadre permettant de définir comment la
d’aide. Elle se traduit par une reformulation personne vit les situations. Les états
sans jugement : « Vous dites que… », émotionnels sont à l'origine des difficultés
« D’après vous… », « Je comprends de la personne, mais ils n'émergent pas à sa
que… », « Si je comprends bien… » … conscience immédiatement. Au départ, la
personne aborde son problème avec une
Celui qui écoute comprend l’autre et ne le vision extérieure. En la guidant vers ses
juge pas. L’interlocuteur se sent écouté et ressentis, l’aidant amène la personne vers
pourra développer et approfondir ce qu'il a à une reconnaissance de plus en plus fine de
dire. Cette attitude est la seule qui favorise ses états intérieurs.
la libre expression et institue un rapport
d’égalité. Elle place l’interlocuteur dans une La reconnaissance de ses émotions et
disposition intérieure favorable. Elle se sensations se fait grâce à une écoute active
manifeste en reformulant de la façon la plus et empathique de la part de l’aidant.
authentique et claire ce que l’interlocuteur Exprimer ce que l'on ressent affectivement
vient d'exprimer, de telle sorte qu'il en en fonction des situations est la base de la
prenne plus nettement conscience. connaissance de soi, et est nécessaire à un
travail thérapeutique constructif.

L ’ IMPORTANC E
D E L A L IBERT É
D ’ EXPR ESSION D ANS
L A R EL AT ION D ’ AID E

Pour toute problématique, il y a un aspect


émotionnel et un aspect intellectuel. Si le
problème ne se situait qu'à un niveau
intellectuel, la personne n'aurait alors pas
besoin d'aide : si la personne consulte, c'est
qu'elle reconnait, intellectuellement,
l’existence d’une problématique.
Cependant, l'aspect émotionnel est masqué
par des considérations mentales. Si l’aidant
aborde les problématiques d’un point de vue
purement intellectuel, il prend le risque de
passer à côté des ressentis de la personne.

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L ’ ART D E PO SER L ES Exemples de questionnements sur les
généralisations :
BONN ES QU EST IO NS « Tout le monde (me regarde, m’en
veut…) »  « Tout le monde ? »,
« Vraiment tout le monde ? »
GR ÂC E AU M ET A-
« Personne (ne m’aime…) » 
« Personne ? », « Vraiment personne ? »
M OD ÈL E
« Tout le temps »  « Tout le temps ? »,
« Vraiment tout le temps ? »
Le méta-modèle est une invention des
fondateurs de la PNL, John Grinder et • Les distorsions
Richard Bandler, qui ont étudié un ensemble Les distorsions, c’est le cheminement
de formulations linguistiques complexe que prennent les pensées d’une
particulièrement efficaces pour comprendre personne en fonction de son état interne au
ou débloquer des situations. Les questions moment présent. Elles viennent asseoir ses
du méta-modèle permettent d’éclaircir croyances sur le monde, sur l’autre et sur
l’expression des ressentis d’une personne. elle-même. Les questionner permet de les
voir sous un autre angle.
• Les omissions
Lorsqu’une personne parle, elle omet
parfois des mots. Le fait de les prononcer lui
permet de prendre conscience de son état
interne.

Exemples de questionnements sur les


omissions :
« Je ne suis pas content »  « À propos de
quoi ? », « De qui ? »
« J’en ai marre »  « De quoi ? », « De
qui ? »
« On m’a dit que… »  « Qui on ? »
« Les gens »  « Qui ? », « Quels gens ? »
« C’est mieux »  « Que quoi ? », « Que
qui ? »

• Les généralisations
Lorsqu’une personne généralise, cela
traduit souvent un état interne négatif. La
verbalisation permet une prise de
conscience de cet état et peut conduire vers
la construction d’une pensée nouvelle.

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Exemples de questionnements sur les distorsions :
La lecture de pensée :
« Je sais bien ce que vous allez dire »  « Comment savez-vous cela ? »
« Je vois bien ce que vous pensez »  « Que voyez-vous ? »
« Elle fait cela parce que… »  « Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? »

La cause et l’effet
« Il m’agace »  « Par quoi êtes-vous agacé ? », « Que fait-il pour vous agacer ? »
« Elle me rend triste »  « Qu’est-ce qui vous rend triste ? », « Est-ce qu’il n’y a jamais eu
un moment où elle ne vous a pas rendu triste ? »

Les équivalences complexes


« Elle me gronde, elle me déteste »  « Est-ce que vous n’avez jamais grondé quelqu’un
que vous ne détestiez pas ? »
« Il n’est jamais content, il ne sourit jamais »  « Est-ce que cela veut dire que s’il souriait il
serait content ? »

• L’origine perdue
L’origine perdue conduit à valider des croyances auxquelles nous n’adhérons pas forcément.
Exemples de questionnements sur l’origine perdue :
« C’est comme ça »  « D’après qui ? », « C’est votre avis ? », « Qui a dit ça ? »
« C’est pas bien »  « Pour qui ? », « En quoi ce n’est pas bien ? »

• Les opérateurs modaux


Les opérateurs modaux sont ces petits mots qui limitent l’action et les croyances positives
sur soi.
Exemples de questionnements sur les opérateurs modaux :
« Il faut », « Je dois… »  « Et que se passerait-il si… ? »
« Ce n’est pas possible »  « Pas possible ? », « Vraiment pas possible ? »
« Je ne peux pas faire ça »  « Qu’est-ce qui vous en empêche ? », « Et si vous pouviez ? »

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L ES L IM ITES À POSER
Si la relation d'aide est une relation de liberté totale pour l'expression de la personne, elle
nécessite des limites qui sont clairement définies et posées par l’aidant. Elles fournissent
un cadre et une structure à l’aide apportée. Cependant, l’aidant doit rester dans une
chaleureuse compréhension du besoin de la personne d’enfreindre ses limites.

• La responsabilité
L’aidant, quel que soit son métier, intervient selon les limites de sa profession et selon le
principe de base de la relation d’aide, qui est que la personne doit trouver en elle les
solutions et qu’elle ne doit pas mettre entre les mains de l’aidant la responsabilité de sa
guérison ou de la résolution de son problème.

• Le temps
Dans une relation d’aide, la limite de temps de la consultation est nécessaire, même si la
personne se sent irritée, souhaite poursuivre la séance ou est arrivée en retard. En
revanche, cette limite de temps doit être comprise et admise en amont par la personne,
pour ne pas être vécue de manière brutale.

• L’affection
L’aidant doit se limiter dans le degré d’affection qu’il témoigne à la personne qu’il reçoit et
maintenir une posture thérapeutique pour que le travail soit efficace. Il fait preuve de
chaleur et d’empathie, mais doit rester vigilant quant à son investissement émotionnel et
garder en tête que la relation d’aide n’est pas une relation ami-ami ou parent-enfant.

Dans une expérience de liberté émotionnelle totale, mais au sein d’un cadre bien défini, la
personne est libre de reconnaitre et d’accepter ses sentiments et comportements positifs
et négatifs.
VERS UNE NOUVELLE même, la dépendance vis-à-vis de
l’aidant diminue. La personne doit être
PERCEPTION DE SOI capable de gérer sa problématique de
manière indépendante.
L’accompagnement amène la personne Vers la fin d'un accompagnement qui a
vers une reconnaissance du rôle de ses porté des fruits, on peut assister à un
ressentis, qui l’amènent vers une effet de panique passager devant
nouvelle perception d’elle-même. Et cette l'imminence de perdre l'aide. La
nouvelle perception la conduit à une personne peut essayer d'apporter
considération des événements par quelques problèmes supplémentaires qui
rapport à l'impact qu'ils ont sur elle. Non n'auront pour but que de prolonger la
plus en fonction de la situation elle- relation. La séparation est également une
même, mais en fonction de la manière étape charnière dans la relation et doit
dont elle l'aborde. être abordée. La personne a besoin de
La prise de conscience est le résultat, par quelques séances supplémentaires pour
la personne, de l'acceptation de ses se préparer à cette séparation, car la fin
ressentis ou comportements non de l’accompagnement intervient lorsque
reconnus jusque là. la personne a pris conscience qu’elle
était capable de trouver les solutions en
Cette conscience nouvelle permet à la elle pour régler sa problématique.
personne de considérer sa part de
responsabilité dans l'émergence, ou le
maintien, des situations qui lui posent
problème. Cette part de responsabilité
peut être masquée par un sentiment
inavoué, lié à de la culpabilité, à une peur
ou à d’autres sentiments bloquants, donc
non reconnus comme tels. La
reconnaissance de ses propres
ambivalences permet à la personne de
rectifier ses comportements, pour
adopter des comportements plus positifs.

L A F IN D’UN
ACCO M PAGN EM ENT

À mesure que la personne aidée acquiert


la conscience et la compréhension d’elle-

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