Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ouvrage précédemment paru sous le titre : Manuel de diététique, de nutrition et d’alimentation saine
Crédits photos :
1 : Adobe Stock : © aamulya ; 2 : Adobe Stock : © Maksymiv Iurii ; 3 : Adobe Stock : © Kittiphan ;
4 : Adobe Stock : © M.studio ; 5 : Adobe Stock : © nblxer
Introduction
1re PARTIE
Qu’est-ce qu’une alimentation saine ?
2- L’équilibre acido-basique
Les aliments acidifiants et alcalinisants
Les maladies dues à l’acidose
2e PARTIE
Alimentation et maladie
3e PARTIE
Les deux grandes approches thérapeutiques
1- La diététique
Définition
Buts de la diététique
Exemples de diètes restrictives
Exemples de produits diététiques
Durée des cures
Crises curatives et diète
Thérapies accompagnatrices
Personnes concernées par les diètes
Erreurs à ne pas commettre
2- La nutrition
Définition
But de la nutrition
Exemples de régimes nutritionnels
Exemples de produits nutritionnels
Durée des cures
Crises curatives et régimes nutritionnels
Thérapies accompagnatrices
Personnes concernées par les régimes nutritionnels
Erreurs à ne pas commettre
4e PARTIE
Connaissance des nutriments et des aliments
1- Les protéines
Définition
Synthèse des acides aminés
Le rôle des protéines
Sources de protéines
Les besoins organiques en protéines
Aspects nutritionnels : les carences en protéines
Aspects diététiques : les surcharges en protéines
2- Les glucides
Définition
Rôle des glucides
Sources de glucides
Les besoins en glucides
Aspects nutritionnels : les carences en sucres
Aspects diététiques : les surcharges en sucres
3- Les lipides
Définition
Le rôle des lipides
Sources de corps gras
Les besoins en lipides
Aspects nutritionnels : les carences en lipides
Aspects diététiques : les surcharges en lipides
5e PARTIE
L’art des réglages alimentaires
Notes
Index
Le saviez-vous ?
Bon à savoir
Pistes de réflexion
Attention
Introduction
Manger varié
Il n’existe pas d’aliment qui, à lui tout seul, donne tous les
nutriments nécessaires au corps humain. Ces nutriments sont, au
contraire, répartis dans de nombreux aliments.
Si un aliment « universel » existait, il faudrait que la nature le mette à
disposition sur toute la surface du globe, pour qu’aucun peuple n’en soit
privé. Mais à part le lait maternel il n’en existe pas. L’être humain doit donc
consommer plus d’un aliment. En fait, il doit en consommer toute une
variété.
Ceux que nous offre la nature se répartissent en différents groupes selon
leur genre. Nous les avons classés ci-après en débutant avec les plus riches
en protéines qui, de manière générale, se trouvent aussi être ceux d’origine
animale. Certaines personnes s’étonneront d’y voir figurer la viande. Mais,
au-delà des discussions que l’on peut avoir sur la légitimité de la viande
pour nourrir l’être humain, celle-ci fait partie du mode d’alimentation
actuel. Elle doit être prise en considération, car l’être humain, au cours de
son évolution, s’est habitué à fonctionner avec. L’adaptation à la viande est
telle que, désormais, sa suppression totale et définitive ne réussit qu’à une
infime minorité, comme l’ont constaté et signalé des grands naturopathes
tels que le docteur Paul Carton et Robert Masson.
Les grands groupes d’aliments que nous offre la nature et que l’être
humain s’est habitué à utiliser avec le temps, sont donc :
la viande ;
le poisson ;
les fruits de mer ;
les œufs ;
les produits laitiers ;
les céréales ;
les légumineuses ;
les légumes ;
les fruits.
Les produits Lait, lait caillé, fromage blanc (séré), fromages à pâte
laitiers molle, fromages à pâte dure, yogourt, crème, beurre…
Les céréales Blé (froment), seigle, orge, avoine, maïs, riz, millet,
sarrasin, épeautre…
Manger du terroir
Un autre point à respecter pour manger sainement est de manger du
terroir. Déjà Hippocrate, qui traitait principalement ses malades en
corrigeant leur régime alimentaire, était attentif au fait que les
caractéristiques des aliments variaient en fonction de leur provenance.
Qu’il existe une liaison étroite entre les hommes et le sol sur lequel ils
naissent se voit déjà dans la multitude des races et ethnies qui peuplent les
différentes régions du globe. Chacune d’entre elles possède des
caractéristiques physiques : taille, couleur de la peau, forme des yeux, du
nez…, qui sont adaptées aux conditions de vie de leur environnement et qui
leur permettent d’y prospérer. Mais dans chacune de ces régions, la nature
offre également aux êtres humains qui y vivent les aliments qui leur sont
nécessaires : de la viande et des poissons gras dans le grand nord pour
permettre aux Esquimaux de résister aux rigueurs du climat ; des fruits
concentrés en sucre dans les zones tropicales, comme apport énergétique
facile à digérer dans la chaleur ambiante…
Les conséquences néfastes sur la santé que peut avoir une alimentation
qui ne provient pas du terroir s’observent le plus facilement chez les
personnes qui ont quitté leur pays d’origine pour s’installer durablement à
l’étranger, dans une autre zone climatique. Les aliments qu’ils consomment
désormais sont d’une nature très différente.
Au début, ces personnes conservent une relative bonne santé en se
nourrissant des aliments de leur nouvelle patrie (un peu comme nous,
lorsque nous partons quelques semaines en vacances à l’étranger). Mais
avec le temps, et s’ils ne mangent que la nourriture de l’endroit, leur vitalité
diminue et leur résistance à la maladie s’amenuise. Malgré tous les efforts
qu’elles effectuent pour vivre sainement et manger le plus équilibré
possible, elles ne parviennent pas à conserver le niveau énergétique et l’élan
qu’elles possédaient en arrivant. Les aliments ne leur correspondent pas
suffisamment et leur corps a de la peine à trouver en eux ce dont il a besoin
pour fonctionner correctement.
Le besoin de manger des aliments de leur propre terroir se manifeste tôt
ou tard chez toutes les personnes qui ont émigré et cela avec d’autant plus
d’intensité que les changements de conditions de vie sont importants.
Il est d’ailleurs significatif que lorsqu’elles reçoivent des visites de
parents ou d’amis, ce qu’elles souhaitent le plus souvent qu’on leur amène
de chez elles, ce sont… des aliments du pays !
Est-ce à dire, en admettant que cela soit possible, qu’un émigré devrait
manger exclusivement de son terroir ? Non. Son alimentation est soumise à
un double impératif. D’une part, manger local parce que cette alimentation
est adaptée aux conditions de vie de l’endroit, d’autre part conserver une
partie de la nourriture de la région où il est né puisque c’est celle qui
convient le mieux à son corps.
Le terme terroir ne doit pas être pris dans un sens trop restreint : on peut
consommer d’autres aliments que ceux de son jardin !
Cela dit, les méthodes commerciales actuelles font que de plus en plus
d’aliments provenant de pays éloignés sont disponibles en plus de ceux du
terroir. S’il n’est pas mauvais de manger de temps à autre, pour le plaisir,
quelque chose d’« exotique », la base de l’alimentation quotidienne doit
cependant être composée de produits du terroir, si l’on veut se nourrir de
manière optimum pour la santé.
Manger non-dénaturé
Étant donné que la nature nous offre des aliments ayant une
composition bien précise et nécessaire pour notre santé, il va de soi que
les aliments devraient être consommés tels quels, c’est-à-dire sans
modification de leur composition. Au plus, ne devrait être effectuées que
des transformations minimes et naturelles : la cuisson, la panification, le
caillage du lait pour obtenir du fromage, le barattage de la crème pour faire
du beurre…
Les procédés de dénaturation des aliments – ceux qui leur font perdre
leur caractère naturel – sont de deux sortes :
ceux qui soustraient quelque chose à l’aliment ;
ceux qui additionnent quelque chose à l’aliment.
Les substances vitales les plus précieuses se trouvent donc, avant tout,
dans l’enveloppe et le germe. Par contre, l’amidon – substance beaucoup
moins précieuse, car se trouvant abondamment dans la nature et pouvant
être synthétisée par l’organisme à partir d’autres nutriments – se trouve
surtout dans la partie centrale de la graine.
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, la farine utilisée pour faire du pain, des
pâtes ou des biscuits était foncée et contenait toutes les parties de la graine,
excepté les plus dures de l’enveloppe. La farine renfermait donc la totalité
des précieux nutriments dont l’être humain a besoin.
Avec l’apparition des meuneries modernes, il est devenu de plus en plus
facile de séparer les différents constituants de la farine et, ainsi, d’obtenir de
la farine blanche. Celle-ci a été de plus en plus préférée pour la fabrication
du pain. Elle se conservait plus longtemps et était plus facile à travailler.
Elle donnait une texture plus légère et, à cause de sa couleur, offrait un
attrait supplémentaire pour la vente. Sa composition cependant est très
différente de celle de la farine complète. Elle est beaucoup moins riche en
nutriments, comme le montre le tableau ci-dessous.
L’étape suivante, qui dans le mode naturel de traitement des huiles n’était
qu’un simple filtrage, est remplacée ici par toute une série d’opérations de
raffinage qui débarrasse l’huile de ses ferments, vitamines et minéraux.
Parmi celles-ci, le décantage, la désacidification, la décoloration, la
désodorisation et l’hibernation. Le but visé est de supprimer toute
possibilité de rancissement. L’huile devient ainsi un corps gras parfaitement
pur, se conservant alors longtemps. Il s’agit cependant d’un aliment mort,
car privé de ses nutriments à cause de leur destruction par la chaleur
(vitamines E, oméga-3, 6…) ou de leur élimination lors du raffinage
(minéraux).
Un autre procédé qui dénature les corps gras est celui qui consiste à
durcir les huiles.
Le raffinage de sucre
Analyse comparée des trois sucres pour 100 g, selon les travaux du
Dr Béguin
Pour distinguer les aliments restés naturels de ceux qui ont été dénaturés
par addition, on parle d’aliments biologiques ou non ; ou sous forme
abrégée d’aliments bio.
Aliments bio. Par le terme bio, on entend : qui est resté tel que
la nature le donne ; ou encore : produits en accord avec les
cycles biologiques.
Bio signifiant vie, la désignation « aliments bio » sous-entend
donc que de tels aliments sont porteurs de vie pour ceux qui les
consomment.
La culture biologique
La culture biologique s’efforce de respecter la vie (bio) du sol, c’est-à-
dire la vie des micro-organismes, des insectes, des vers de terre, etc. qui
contribuent à donner sa valeur à la terre.
Conscients que la couche d’humus est l’intermédiaire indispensable entre
la plante et le sol, et qu’elle est aussi une source de substances nutritives,
les agriculteurs biologiques s’efforcent de recréer et d’entretenir la
couche d’humus de leur milieu de culture. Ils le font par l’apport de
compost, de fertilisants naturels (fumier, poudre de roche, etc.) et en
couvrant le sol d’une fine couche de débris végétaux.
Lorsque les conditions normales de développement d’une plante ont pu
être recréées dans le milieu de culture, la plante prospère bien et est
suffisamment résistante pour lutter contre les agressions (parasites,
mousses, champignons…). Ses qualités alimentaires (goût, odeur…) sont
excellentes, ce qui se traduit aussi par sa richesse minérale et vitaminique.
Manger de saison
Manger de saison est un autre point à respecter pour manger sainement.
La nature offre toute une variété d’aliments végétaux et animaux, mais elle
ne les met pas tous à disposition en même temps. La disponibilité de ceux-
ci varie d’une période de l’année à l’autre, c’est pourquoi on parle
« d’aliments de saison ». Par cette expression, il ne faut pas comprendre que
chaque aliment appartient à une saison précise, printemps, été, etc., mais
que chacun d’eux a sa saison. Cette dernière est la période de temps où,
arrivé à maturité, il donne le meilleur de tout ce qu’il a à offrir en
nutriments à l’être humain. Il est prêt à être consommé et il devrait, par
conséquent, l’être à ce moment.
Un abricot, par exemple, est en saison lorsqu’il est mûr. Cette saison est
courte, elle ne dure que quelques semaines seulement. Très vite l’abricot
dépasse l’état de maturité pour pourrir et se décomposer. Sa saison peut
cependant être prolongée si on le sèche. D’autres aliments ont une saison
plus longue. Une fois arrivé à maturité, le blé par exemple, est bon à être
consommé tout de suite, parce qu’il est à l’optimum de ses possibilités,
mais son temps de conservation va au-delà s’il est stocké dans de bonnes
conditions. Du blé récolté en juillet ou en août est donc prévu par la nature
pour être consommé au cours des mois de la saison froide qui suit et jusqu’à
la prochaine récolte. Il est donc « de saison » pendant toute cette période.
Un aliment est de saison à partir du moment où il est arrivé à maturité et
pendant tout le temps qui suit et au cours duquel il conserve sa vitalité et ses
propriétés. Cette période se trouve être aussi celle où le corps humain en a
le plus besoin, ce qui constitue une raison de plus de manger de saison.
Fruits Légumes
Fruits Légumes
Fruits Légumes
Airelle Artichaut
Argousier Aubergine (dès août)
Châtaigne Brocoli
Coing Carotte
Cynorrhodon Céleri branche
Noisette Céleri pomme
Noix Champignons
Poire Chicorée
Pomme Chou
Pruneau Chou de Bruxelles
Raisin Chou-fleur
Côte de bette
Courge
Endive
Fenouil
Haricot
Laitue
Oignon
Petits pois
Poivron
Rampon (ou doucette ou mâche)
Roquette
Tomate (septembre-octobre)
Topinambour
Fruits Légumes
Châtaigne Cardon
Noix Carotte
Poire Carotte jaune
Pomme Chou
Chou de Bruxelles
Chou rouge
Chicorée
Courge
Endive
Oignon
Petits pois
Poireau
Radis
Rampon
Scorsonère
Topinambour
Test du pH urinaire
À l’aide de papier test vendu dans les magasins
spécialisés, mesurez votre pH urinaire de chaque
miction de la journée et cela pendant deux à trois jours.
Normalement, le pH urinaire devrait se situer entre 7 et
7,5, sauf pour la première urine du matin qui est acide.
Si au cours de la journée votre pH urinaire est
régulièrement en dessous de 7, votre terrain est acide.
2E PARTIE
Alimentation et maladie
1- Le cycle des aliments dans le corps
Que nous soyons en bonne santé ou malade dépend beaucoup de ce que
nous mangeons. De quoi cela provient-il ?
Le transformateur d’énergies
Notre organisme peut être comparé à un transformateur qui reçoit des
énergies de son environnement, les modifie et les utilise. Il fonctionne en
trois étapes. Dans la première étape ont lieu les apports d’énergies
extérieures nécessaires au corps (l’air, les aliments). Au cours de la
deuxième étape, ces énergies sont transformées pour être rendues
utilisables (digestions, assimilation). Dans la troisième étape, elles sont
dépensées et éliminées ; par là, elles quittent le corps. En résumé : apports
– transformations – éliminations.
Ces trois étapes vont maintenant être abordées successivement. Les
différents éléments qui les composent seront mis en évidence. Cela
permettra de se rendre compte combien, organiquement parlant, beaucoup
de choses tournent autour des aliments et en dépendent. La relation entre
notre santé et l’alimentation en deviendra ainsi d’autant plus évidente.
Les voies respiratoires n’ont été mentionnées ici que pour être complet.
N’appartenant pas directement à notre sujet, nous n’en reparlerons plus.
Deuxième étape :
la transformation des énergies extérieures
Les digestions
L’assimilation
Les digestions une fois achevées, les nutriments sont prêts à être
employés par l’organisme. Ceux-ci se trouvent cependant dans l’intestin,
c’est-à-dire encore loin du lieu de leur utilisation : les cellules. Ce n’est en
effet pas le tube digestif qui mange, mais les cellules dont sont construits
tous les tissus du corps.
Pour gagner les cellules, les nutriments traversent d’abord les muqueuses
intestinales et pénètrent dans les capillaires sanguins qui sont à l’intérieur
de celles-ci. Portés par le courant sanguin, les nutriments sont conduits au
foie. De là, ils sont emportés dans l’ensemble du système circulatoire. Ils
quittent ensuite les capillaires et pénètrent dans le sérum extra-cellulaire,
c’est-à-dire le liquide qui entoure les cellules. Pour gagner l’intérieur de la
cellule, ils ne leur restent plus qu’à traverser les parois de ces dernières. Ce
n’est qu’à ce moment que les nutriments sont incorporés à la matière
vivante en tant qu’éléments constructeurs ou réparateurs, ou utilisés pour le
fonctionnement des organes cellulaires.
Troisième étape :
Les dépenses et les éliminations
Jusqu’à présent, nous avons vu que le cycle des aliments à travers le
corps avait consisté en des apports d’aliments (1re étape), puis en la
transformation et l’assimilation de ceux-ci (2e étape). Dans l’étape qui suit,
le cycle va se clore. Les substances alimentaires ressortent de l’organisme.
Elles le font de deux manières différentes : soit en étant dépensées soit en
étant éliminées.
Les dépenses
Les éliminations
Quelle est l’action des différents émonctoires et quels sont les signes
qu’ils fonctionnent correctement ?2
Les reins : ils filtrent le sang des déchets protéiques (acide urique,
urée, créatinine) et des minéraux usés (phosphore, sodium…). Ceux-ci
sont ensuite éliminés, dilués dans un liquide : l’urine. Des reins
fonctionnant correctement évacuent en moyenne 1,5 litre d’urine
par jour, ce qui se fait en cinq à six mictions. L’urine doit sa couleur
jaune citron et son odeur caractéristique à la présence de toxines. Une
urine claire ou limpide comme de l’eau ainsi qu’un faible volume
d’urine dénotent une filtration et une élimination insuffisantes des
déchets par les reins.
Le transformateur d’énergie
La suralimentation
Comme nous allons le voir dans un instant, la suralimentation conduit
à une surproduction de toxines. Ne pouvant pas toutes être éliminées
hors du corps, une partie plus ou moins importante de celles-ci restera
fatalement en lui. En s’y accumulant, elles le conduisent aux maladies
de surcharges.
Par maladies de surcharge, il ne faut pas seulement comprendre prise de
poids et obésité. Ce sont certes des conséquences possibles de la
suralimentation, surtout lors d’une surconsommation de graisses et de
glucides. Quelqu’un peut cependant ne pas prendre de poids, mais
accumuler beaucoup de toxines dans ses tissus et son sang, et faire une
maladie de surcharge. Il ne faut pas imaginer non plus qu’il faille manger
des quantités énormes de nourriture pour être en suralimentation. Celle-ci
débute sitôt que les apports dépassent quantitativement les capacités et
besoins organiques. Quelqu’un qui mange peu en soi, mais toujours juste un
peu trop pour lui se surchargera de toxines, sans qu’il ne donne l’impression
de trop manger.
La sous-alimentation
La deuxième grande cause des maladies est la sous-alimentation. Des
apports alimentaires inférieurs aux besoins de l’organisme ne
permettent pas à celui-ci de fonctionner correctement. Les substances
manquantes empêchent les organes de faire leur travail. Par là, elles
engendrent des maladies de carences. L’organisme fonctionne, en effet,
exclusivement avec les substances qu’il reçoit des aliments. Étant incapable
de les produire lui-même, sauf quelques rares exceptions, il est donc dans
l’impossibilité de substituer quoi que ce soit aux nutriments manquants.
Une carence engendre donc inévitablement des troubles fonctionnels ou
lésionnels. Ils sont d’autant plus importants que la carence est grande. De
plus, ils durent jusqu’à ce que les nutriments manquants soient à nouveau
fournis.
Lorsque les substances qui font l’objet de la carence ne sont pas des
substances nécessaires à la construction et à la réparation d’un organe, mais
à son fonctionnement, ce dernier s’en trouve altéré. D’abord, un
ralentissement des fonctions concernées par la carence prend place. Qu’il
s’agisse de la production d’énergie, de la synthèse de protéines, de
l’oxygénation des cellules, etc., ces différentes fonctions diminueront
d’intensité au fur et à mesure que dure la carence. Elles ne se feront ensuite
plus que par intermittence, pour finalement s’interrompre complètement si
la carence n’est pas comblée. Des troubles de santé apparaissent ainsi, qui
se transforment en maladies bien établies, dans toutes les parties du corps
concernées par la carence.
Même une carence en une unique substance peut avoir de multiples
conséquences. En effet, les nutriments ne sont pas chacun responsables
d’une transformation biochimique seulement, mais participent à de
nombreuses d’entre elles. Certains interviennent dans des dizaines de
fonctions organiques. Que l’un d’entre eux vienne à manquer et c’est
tout une cascade de troubles qui en résulte.
Des découvertes récentes sur le rôle des vitamines, minéraux, etc. ont
montré que de nombreuses maladies avaient pour cause une carence en un
ou plusieurs nutriments ou que la carence était un facteur aggravant. Parmi
ces maladies figurent des troubles bénins : chute de cheveux, ongles
fragiles, peau sèche… mais aussi des maladies plus conséquentes : eczéma,
bronchite, allergie, varices, rhumatismes, dépression…, voire des maladies
graves comme les maladies cardio-vasculaires, les polyarthrites, le cancer,
la sclérose en plaque…
Les maladies de carences sont donc nombreuses et courantes. Leur
origine, répétons-le, provient d’une alimentation insuffisamment pourvue
en nutriments.
Alimentation et terrain
Tout ce qui vient d’être dit à propos des méfaits que peuvent avoir, sur le
corps, les surcharges en toxines et les carences en nutriments, peut être
répété à propos du terrain.
Le terrain est aux cellules ce que notre environnement est à nous, êtres
humains. De la qualité du milieu dans lequel nous vivons (qualité de l’air,
de l’eau, des conditions de travail, du logement, etc.) dépend la qualité de
notre état de santé.
Or, il existe une composition idéale de notre terrain qui permet aux
cellules, aux organes et au corps dans son ensemble, de fonctionner de
manière optimale et par conséquent d’être en bonne santé. Dans cet
état, nous nous sentons bien, nous avons de l’énergie et de la joie de vivre.
Cette composition n’est pas connue précisément, mais ce dont l’on est sûr
est que toute modification qualitative trop importante de cette
composition conduit à la maladie.
Il y a deux manières dont cette composition peut se modifier.
Soit des substances qui s’y trouvent normalement sont présentes en
trop grandes quantités ;
Soit des substances qui devraient y être ne s’y trouvent pas ou pas en
assez grande quantité.
Définition
Buts de la diététique
La diététique peut aussi être définie comme la science des apports
maximums. Les directives qu’elle donne sont du type : « Ne consommez
pas plus que… » Son but est de diminuer le volume des apports, d’où les
limites qu’elle définit.
Les restrictions peuvent viser deux buts :
ajuster les apports aux capacités organiques ;
volontairement sous-nourrir dans un but thérapeutique.
Dans le cas de l’ajustement, on cherche à adapter les apports
alimentaires aux besoins réels de l’organisme. Trop élevés, ils ne sont pas
entièrement utilisés. Ils produisent également beaucoup de toxines. Celles-
ci peuvent dépasser les capacités éliminatrices du corps. La restriction
nutritive vise à ajuster les apports aux besoins, c’est-à-dire donner au corps
juste ce qu’il lui faut, pas plus. Elle peut porter sur un produit, si l’on est en
présence d’un excès en un aliment spécifique (le sucre, le pain…). Elle peut
aussi porter sur plusieurs denrées, le sucre et les biscuits par exemple, ou la
viande, les sauces et les farineux.
(pour 100 g)
Céréales 2 à 20 mg
Fruits 1 à 30 mg
Légumes 2 à 80 mg
Œufs 95 mg
Viande 60 à 200 mg
Le sel consommé par l’être humain provient, avant tout, de celui qu’il
rajoute à ses aliments.
Thérapies accompagnatrices
Lors de diètes, les efforts que le corps fait pour purifier le terrain
peuvent être soutenus par différentes thérapies. Nous ne ferons que les
mentionner sans entrer dans leur pratique, car cela sortirait du cadre de ce
livre consacré à l’alimentation5.
La combustion des déchets et des résidus métaboliques peut être
augmentée par la pratique d’exercice physique, de sport et de bains
hyperthermiques. Ces trois thérapies élèvent la température du corps, créant
une fièvre artificielle qui active le « feu » dans lequel les toxines seront
brûlées.
La filtration et l’élimination des toxines par les cinq émonctoires (foie,
intestins, reins, peau et poumons) peuvent être grandement stimulées par la
prise de plantes médicinales (plantes hépatiques, laxatives, diurétiques,
sudorifiques et expectorantes). En soutenant et activant le travail de ces
organes, elles favorisent l’élimination des déchets vers l’extérieur du corps.
Une autre erreur d’interprétation peut survenir après une diète. Au cours
de celle-ci, le tube digestif reçoit des quantités bien moindres d’aliments et
il s’habitue à travailler sur un volume réduit de nourriture. Lorsque la diète
arrive à son terme et que les apports sont à nouveau augmentés, il
arrive, qu’au départ, les organes digestifs ne soient pas en mesure d’y
faire face. En effet, au temps de désadaptation qui s’est installé au
cours de la diète, il faut maintenant opposer un temps de réadaptation.
Celle-ci permet au tube digestif de se réhabituer à digérer davantage
d’aliments à la fois, ou certains aliments en particulier qui avaient été
supprimés complètement. Si ce temps de réadaptation n’est pas respecté, les
problèmes digestifs qui surviendront peuvent conduire certaines personnes
à de fausses conclusions. Par exemple, qu’elles ne peuvent plus digérer un
volume d’aliments aussi grand qu’auparavant, que leur manière de
s’alimenter doit rester au bas volume d’aliments consommés pendant la
diète.
Une telle personne mange ainsi trop peu, non parce qu’elle est
intrinsèquement incapable de manger plus, mais parce qu’elle ne se donne
pas le temps de se réhabituer à le faire. Mangeant insuffisamment, elle est
en manque et passe ainsi des maladies de surcharges à celles de carences.
Définition
La nutrition est l’art des apports alimentaires, autrement dit l’art de
fournir au corps tous les aliments et nutriments dont il a besoin. L’apport
peut se manifester sous la forme d’un simple accroissement des quantités
déjà consommées ou, carrément, de l’adjonction de nouveaux aliments.
L’accroissement est effectué lorsque les aliments ou nutriments sont déjà
consommés, mais en quantité trop faible. Il sera, par exemple, recommandé
à quelqu’un qui ne mange qu’épisodiquement des fruits, d’en manger un
tous les jours ; à quelqu’un qui ne mange que des quantités minimes de
légumes cuits d’en consommer des rations plus importantes et plus
régulièrement.
L’adjonction consiste à introduire dans le menu d’une personne un
aliment qu’elle ne consomme pas habituellement, afin qu’il puisse lui
fournir les nutriments qui lui manquent. Certaines personnes ne mangent
jamais de pain complet ou de céréales complètes et, pour cette raison, sont
carencées en vitamines du groupe B. La réintroduction de ces aliments,
sources principales des vitamines B, est donc indispensable et constitue une
démarche nutritionnelle. D’autres personnes se carencent en vitamines en
général, car elles ne mangent jamais de fruits ni de crudités ; en calcium, en
laissant de côté les produits laitiers ; en minéraux, en négligeant les
légumes, etc..
But de la nutrition
La nutrition est la science des apports minimums. Les recommandations
qu’elle donne sont du genre : « Ne consommez pas moins de… » Voulant
accroître la consommation ou garantir un certain apport, elle parle des
limites inférieures au-dessous desquelles il ne faut pas descendre et
encourage vivement une consommation supérieure pour combler d’autant
plus sûrement les carences.
Parfois, la nutrition ne cherche qu’à ramener les apports
alimentaires à la normale. Quelqu’un mange juste un peu moins que ce
qui lui serait bénéfique. En ajustant vers le haut les entrées, on garantit à
l’organisme un apport suffisant de tous les nutriments dont il a besoin. En
tant que tels, il s’agit plus d’une mesure d’hygiène générale que de thérapie.
Elle portera sur un accroissement général de l’alimentation (en cas de sous-
nutrition générale) ou seulement sur un ou deux aliments spécifiques (en
cas de carences spécifiques). Par exemple, elle fera passer la prise
quotidienne d’huile végétale de première pression à froid d’une demie à
deux cuillères à soupe, pour assurer un apport suffisant d’oméga-3 et 6 ; ou
le passage de 100 g à 300 g de céréales ou de pommes de terre pour réaliser
un apport adéquat de sucre retard sous forme d’amidon.
Dans d’autres cas, les mesures nutritionnelles préconisées ne visent
pas à revenir à la normale, mais à dépasser la norme. En apportant
davantage que ce qui est habituellement nécessaire non seulement le corps
est pourvu en nutriments dont il a besoin quotidiennement, mais également
de ceux nécessaires pour combler les carences.
Dans tous les cas de carences, il faut donc aussi s’assurer d’un apport
suffisant de protéines, afin que la trame des tissus soit de bonne qualité et
que les différents nutriments puissent bien s’y fixer.
Dans tous les exemples donnés ci-dessus, il était chaque fois question
d’élever les quantités consommées d’un ou de plusieurs aliments au cours
des repas. Cette mesure est facile à exécuter par les personnes qui sont
fortes sur le plan digestif, ce qui est rarement le cas pour les personnes
carencées. Au contraire, celles-ci ont souvent des capacités digestives
faibles et ne peuvent faire face à des augmentations quantitatives
importantes d’aliments.
Dans de tels cas, la solution ne consiste pas à pousser ces gens à manger
plus à la fois, mais de rajouter un repas. De cette manière, bien que
survenant plus souvent, chaque repas restera en accord avec les capacités
digestives du sujet.
Une autre manière de procéder, qui est très similaire, consiste à
augmenter la fréquence des prises. Au lieu de manger des céréales
complètes une fois par semaine, une personne carencée en consommera
trois fois par semaine, voire tous les jours.
Argousier Vitamine C
Thérapies accompagnatrices
Différentes mesures d’hygiène peuvent être introduites pour soutenir les
cures nutritionnelles. Le repos après les repas permet à ces derniers d’être
bien digérés et, par là, favoriser la mise à disposition des nutriments
contenus dans les aliments. Dormir en suffisance permet également de
conserver assez d’énergie pour que les processus de digestion se fassent
bien, mais aussi ceux responsables de l’assimilation et de la fixation des
nutriments dans les tissus. L’activité physique est également nécessaire.
Elle active la circulation sanguine et les échanges cellulaires. Les
nutriments sont mieux transportés jusque dans les profondeurs des tissus et
mieux assimilés par ceux-ci. Faire de l’exercice n’est pas une
recommandation contradictoire avec celle de se reposer, mais
complémentaire. Tous deux sont nécessaires pour le bon fonctionnement de
l’organisme.
Mais comment le lecteur peut-il savoir quels sont les aliments qu’il doit
diminuer ou augmenter ?
Définition
Les protéines sont aussi désignées par le terme de protides, d’albumines
ou de substances azotées. Les protéines sont construites à partir d’un certain
nombre d’éléments de base que l’on appelle des acides aminés. À l’heure
actuelle, on a réussi à identifier une trentaine d’acides aminés, mais sur ce
nombre, seule une vingtaine se rencontrent régulièrement dans les
protéines.
Ainsi, bien que nous mangions des protéines, ce ne sont jamais des
protéines qui pénètrent dans le sang, mais des acides aminés. Si une
protéine pénétrait dans le sang, le système immunitaire la détruirait
immédiatement. N’ayant pas un « alliage » d’acides aminés conforme à
celui du corps, elle serait considérée par lui comme étrangère et, par là,
dangereuse.
Sources de protéines
Bien que pratiquement tous les aliments contiennent au moins quelques
protéines, certains en sont beaucoup plus richement pourvus. Pour cette
raison, ils sont appelés « aliments protéinés ».
Ce sont principalement les chairs animales (viande, poisson…), les sous-
produits animaux (œuf, lait, fromage…) ainsi que quelques aliments
végétaux : les légumineuses et les céréales. Mentionnons encore deux
compléments alimentaires particulièrement riches en protéines : la spiruline
et la levure de bière.
Dans le tableau ci-dessous, les aliments protéinés sont divisés selon leur
origine animale ou végétale. Leur teneur en protéines est exprimée en
pourcentage. Ces aliments ne sont donc pas entièrement composés de
protéines. En consommant 100 g de viande, par exemple, on n’absorbe
pas 100 g de protéines, mais seulement 20 grammes.
Aliments protéinés
Origine animale
Viande 20 à 25 %
Poisson 20 à 26 %
Fromage 20 à 25 %
Œuf 12,8 %
Yogourt 3,4 %
Lait 3,3 %
Origine végétale
Légumineuses 20 à 40 %
Oléagineux (noix…) 15 à 20 %
Champignon 2à3%
Spiruline 65 à 71 %
Levure de bière 50 %
Les aliments ne contenant que peu de protéines sont les légumes et les
fruits.
Si, dans les pays pauvres, la cause des carences en protéines réside
avant tout en un apport quantitativement insuffisant d’aliments, dans
notre société elle est plutôt due à des apports qualitativement mauvais.
Cet aspect qualitatif est en relation avec l’existence d’un « facteur limitant »
lors de la production des protéines.
Facteur limitant pour la synthèse des protéines
La distinction faite plus haut entre les acides aminés essentiels, semi-
essentiels et non-essentiels était fondamentale à effectuer, car la
construction des protéines par l’organisme est aisée ou non, en fonction des
acides aminés à disposition.
Lorsqu’un genre d’acide aminé essentiel manque – par exemple la
leucine – sur les huit nécessaires à l’élaboration d’une protéine non
seulement la protéine en question ne peut être construite, mais les sept
autres acides aminés présents sont inutilisables.
Lorsque les carences en protéines sont dues aux diètes mentionnées ci-
dessus, le comblement des carences ne passe pas par une consommation
plus grande de protéines végétales. Celles-ci étant, en effet, soit incomplètes
soit pauvres en acides aminés essentiels, elles ne sont pas une base sûre sur
laquelle on peut se reposer. La solution passe par la consommation de
protéines d’origine animale, à savoir fromage, œuf, poisson, viande.
Il est à noter que le régime végétarien qui, selon les systèmes, tolère les
œufs, les produits laitiers et même, pour certains, le poisson, n’est pas
carencé en protéines animales. Des carences par manque d’acides aminés
essentiels n’apparaissent donc pas.
Le premier d’entre eux est l’acide urique. Les protéines qu’apportent les
aliments et que nous n’utilisons pas doivent être éliminées. Dans ce but,
elles sont d’abord transformées en purines, puis en acide urique. L’acide
urique se présente sous forme de petits cristaux aux arêtes vives. Leur
action est très agressive sur les tissus.
À cet acide urique s’ajoute encore celui issu des purines déjà présentes en
tant que telles dans les aliments. Certains aliments présentent, en effet, une
teneur assez élevée en purines. Par exemple, le chocolat en contient
620 mg, le bœuf 155 mg pour 100 g, alors que le fromage blanc seulement
1 mg et les pommes de terre 3 mg. Ces purines, pour être éliminées, doivent
être transformées en acides urique.
Selon le Dr Möller
Remarque
Troubles gastriques
Acidification du terrain
Troubles articulaires
Maladies rénales
Les déchets protéiques sont conduits aux reins par le sang. Lorsque les
quantités transportées sont trop importantes, les toxines finissent par
s’accumuler et boucher le filtre rénal, ce qui diminue ses possibilités
d’élimination (insuffisance rénale, urémie…). Cela conduit également à
une agression de ses muqueuses. Le filtre endommagé laisse alors passer
des substances qu’il ne devrait pas (albuminurie…). Ces lésions sont des
lieux privilégiés pour la fixation des microbes dont la multiplication est
favorisée par les nombreux déchets qui congestionnent l’organe et
diminuent sa résistance. L’infection qui en résulte porte le nom de néphrite.
Une fois filtrés, les déchets quittent les reins dilués dans l’urine. Lorsque
celle-ci devient trop concentrée, les déchets en suspension précipitent. Il se
forme alors du sable ou des calculs, au niveau des reins ou de la vessie
(lithiase rénale ou urinaire). Les microlésions que les cristaux et acides
engendrent sur les parois du système urinaire, et spécialement dans la
vessie, favorisent les infections (cystite).
La congestion des reins par les déchets obstrue partiellement cet organe.
Cela oblige le cœur à pomper avec plus de vigueur pour que le sang passe
malgré tout à travers le filtre rénal pour être purifié de ses déchets. Il en
résulte une augmentation de la tension (hypertension) et, à la longue, une
fatigue cardiaque. Cette dernière va engendrer une déficience
d’élimination. Les liquides ingérés ne seront pas entièrement éliminés et ils
s’accumuleront dans les tissus (rétention d’eau, œdème).
Troubles cutanés
Définition
Les termes de glucides ou d’hydrates de carbone sont utilisés pour
désigner les différentes sortes d’aliments contenant des sucres.
Les monosaccharides
Ce sont les sucres dont la structure chimique est la plus simple : ils ne
sont composés que d’une seule molécule (mono).
Le glucose ou dextrose est présent en grande quantité dans les fruits et
le miel. On l’appelle « sucre de raisin ». Attention : tout sucre ayant
une structure chimique identique à celle du glucose peut être appelé
« sucre de raisin », même s’il ne provient pas de ce fruit.
Le fructose ou lévulose : il se trouve abondamment dans les fruits
doux et le miel. Même remarque que précédemment : tout sucre ayant
une structure chimique identique à celle du fructose peut légalement
être appelé « sucre de fruit », même si celui-ci est extrait de l’amidon
d’une céréale.
Le galactose est un sucre provenant du lait (gala).
Les disaccharides
La forme sous laquelle le sucre circule dans le sang et est employé par les
cellules est celle d’un monosaccharide : le glucose. Les disaccharides et les
polysaccharides ne peuvent pas pénétrer dans le courant sanguin. C’est
pourquoi les processus digestifs visent à les dissocier en monosaccharides
pour les rendre utilisables par l’organisme.
Les monosaccharides obtenus par le processus digestif vont être absorbés
par les capillaires sanguins qui tapissent les parois intestinales. De là, ils
gagneront le foie par la veine porte. Arrivés au foie, deux situations peuvent
se présenter. Soit la teneur en sucre du sang (glycémie) est insuffisante et
alors le foie laissera s’écouler dans le courant sanguin la quantité de glucose
nécessaire pour ramener la glycémie à la normale. Soit le sang contient
suffisamment de glucose, auquel cas le foie transformera le glucose en
glycogène, qu’il stockera dans ses tissus comme réserve. Le même
processus de stockage a lieu dans les cellules musculaires. Si ces réserves
sont déjà pleines, le glucose est alors transformé en graisses qui seront
stockées surtout dans les tissus adipeux (ce qui conduira à l’obésité) mais
également dans le foie.
Sources de glucides
Les sucres rapides et les sucres lents proviennent d’aliments différents.
Les aliments qui procurent des sucres rapides ou semi-rapides sont
sucrés au goût. Ce sont les fruits frais, les fruits secs, le miel, le sirop
d’érable et des préparations spéciales comme les concentrés de poires ou de
dattes, conçues spécialement pour être tartinées.
En extrayant le jus sucré de la canne à sucre ou des betteraves sucrières,
et en concentrant et desséchant ce jus, on obtient du sucre cristallisé. Il est
dit complet s’il contient encore tous ses minéraux et vitamines et blanc
lorsqu’il n’en contient plus.
Les aliments qui sont une source de sucres lents n’ont pas un goût
sucré, mais donnent au corps du sucre une fois qu’ils sont digérés. Il
s’agit des pommes de terre, des céréales et des légumineuses. Les céréales
sont consommées sous forme de grains cuits, de flocons, de semoule
(grains, plus ou moins concassés), de farines, de pâtes (spaghetti), de pain,
de biscottes et de biscuits. Ces différentes denrées alimentaires sont
complètes ou non, selon qu’elles ont été raffinées ou pas.
L’hypoglycémie
Une autre sorte d’hypoglycémie est traitée à la page 163 dans les aspects
diététiques des glucides.
Constipation
Hypercholestérolémie
Fermentations intestinales
De manière générale, les sucres ont une forte propension à fermenter. En
été, un fruit trop mûr, donc très sucré, pourrit rapidement à cause des
fermentations qui s’y déclenchent. C’est à cause de sa haute teneur en sucre
que le jus de raisin peut fermenter pour devenir du vin.
Normalement, la consommation d’aliments sucrés n’aboutit pas à des
fermentations, car ils sont digérés avant que celles-ci ne puissent débuter.
Cependant, en cas d’abus de sucres rapides, mais également de céréales, les
transformations digestives peuvent être trop lentes et incomplètes. Les
sucres se mettront alors à fermenter.
Les méfaits de ces fermentations sont la production de gaz
(ballonnements) et de toxines diverses qui agressent les parois intestinales
(entérite) et encrassent le terrain. Une détérioration de la flore intestinale
peut aussi en résulter ainsi qu’une perturbation permanente des processus
digestifs (indigestion chronique).
Hypoglycémie et boulimie
Le diabète
Le diabète est une maladie caractérisée par un taux de glucose trop élevé
dans le sang. Normalement, une hyperglycémie ne se présente que
passagèrement, après la consommation d’aliments sucrés. Dans le diabète,
cette situation dure. Elle est même permanente. La raison en est une
déficience du pancréas au niveau de la sécrétion d’insuline.
Obésité
Chaque fois que le taux de sucre sanguin est abaissé par les
sécrétions d’insuline, le sucre ne se volatilise pas, mais est transformé
en glycogène ou, lorsque les réserves sont pleines, en graisse.
Ainsi, plus la consommation de glucides sera importante, plus le
stockage des sucres sous forme de graisse sera conséquent. La prise de
poids qui en résulte est favorisée par le manque d’utilisation de ces sucres
de réserve, utilisation qui se ferait si les dépenses énergétiques engendrées
par l’exercice physique étaient suffisantes.
Acidose
Fatigue hépatique
Amygdalite, otite…
Leucorrhée
Les pertes blanches, au niveau vaginal, sont également des déchets de
genre colloïdal.
Définition
Le terme lipide désigne ce que l’on appelle communément les graisses ou
les corps gras.
De manière générale, on parle de graisses pour les lipides d’origine
animale (le gras de la viande ou des produits laitiers) et d’huiles pour les
lipides d’origine végétale (huile d’olive, de tournesol… et celle contenue
dans les fruits oléagineux).
Les graisses et les huiles sont composées par des molécules de glycérine
sur laquelle se lient trois acides gras
Rôle énergétique
Les corps gras stockés dans les réserves organiques ou ceux qui viennent
d’être amenés par les aliments sont dégradés dans les cellules ou dans le
foie pour fournir de l’énergie. La valeur énergétique des graisses est
nettement supérieure à celle des sucres ou des protéines, puisque 1 g de
graisse dégage 9,3 calories, alors qu’aussi bien les sucres que les protéines
n’en dégagent que 4,1. Les lipides, une fois transformés, et ils le sont sous
forme de glucose, fournissent un apport énergétique pour les muscles et le
fonctionnement des différents organes. En outre, la chaleur dégagée par la
combustion des graisses contribue à maintenir la température corporelle.
Les graisses qui auront un rôle énergétique à jouer sont stockées comme
réserve dans des poches spéciales, appelées adipocytes, situées à l’intérieur
des cellules. Elles sont aussi stockées dans certains tissus spéciaux sous le
revêtement cutané (graisses sous-cutanées). En cas de besoins énergétiques
supplémentaires à ceux fournis par les glucides, ce sont ces graisses qui
sont utilisées et non pas les lipides de structure dont nous allons parler.
Rôle structurel
Truite 2,1 %
Yogourt 3,8 %
Œuf 11 %
Saumon 13,6 %
Viande 20 %
Crème 20 %
Lard 70 %
Beurre 84 %
Olive 12 % à 20 %
Avocat 23 %
Cacahuète 40 %
Amande 54 %
Noisette 60 %
Noix 62 %
Margarine 83 %
Les huiles 99 %
Les acides gras saturés (par exemple acides palmitique, stéarique…) ont
des atomes de carbone dont toutes les valences sont exploitées. Les corps
gras fabriqués à partir d’acides gras saturés sont beaucoup plus difficiles à
employer par l’organisme, justement à cause de leur état de saturation.
Toutes leurs valences étant utilisées, ces corps gras ne se combinent pas
facilement avec d’autres substances. Ils sont, par conséquent, plus difficiles
à digérer, à dégrader et à éliminer. Ce sont eux, par exemple, qui se
déposent sur les parois de vaisseaux sanguins.
Les corps gras saturés sont ceux utilisés pour leur rôle énergétique, ils
sont stockés dans les réserves graisseuses. D’ailleurs, le glucose transformé
en graisse donne des graisses à acides gras saturés.
Les acides gras insaturés sont des acides gras dont les valences de
l’atome de carbone ne sont pas toutes utilisées. Les valences non-exploitées
sont reliées entre elles et forment une double liaison. La valence unique qui
reliait les atomes C des acides gras saturés, est ici remplacée à différents
endroits de la chaîne par une liaison double. Les acides gras contenant une
double liaison sont dits insaturés. Suivant le cas, c’est-à-dire le nombre de
doubles liaisons, un acide gras est dit mono- ou poly-insaturé.
La liaison par la double valence est une liaison instable. Cette instabilité
confère à ces acides gras des caractéristiques très différentes de celles des
acides gras saturés. En effet, l’instabilité chimique permet des
transformations aisées du corps gras. Ainsi, celui-ci sera beaucoup plus
facile à digérer et à utiliser par l’organisme. Les acides gras insaturés se
combinent facilement avec des éléments déjà présents dans les tissus, c’est
pourquoi les lipides de structure sont avant tout des corps gras insaturés.
Il existe trois acides gras que le corps est incapable de synthétiser lui-
même. Ces trois acides sont des acides gras poly-insaturés :
l’acide arachidonique ;
l’acide linoléique (ou oméga-6) ;
l’acide linolénique (ou oméga-3).
Ils sont des acides gras dits essentiels car ils sont indispensables à la vie.
Il est donc impératif que l’organisme consomme quotidiennement des
aliments qui en contiennent, comme les huiles pressées à froid (carthame,
tournesol…) et les oléagineux.
Huile de carthame 76 %
Huile de tournesol 65 %
Huile de maïs 59 %
Margarine diététique 35 %
Huile de colza 30 %
Huile d’arachide 26 %
Huile d’olive 9%
Beurre 1%
Les acides gras insaturés sont très fragiles. Ils sont sensibles à la chaleur,
à la lumière et à l’air. Par exemple, lorsqu’une huile riche en acides gras
insaturés est cuite ou stockée dans un flacon mal fermé, ou encore dans un
endroit trop chaud et exposé à la lumière solaire, les acides gras insaturés
qu’elle contient perdent leurs doubles liaisons en se combinant avec de
l’hydrogène. Ce processus, appelé hydrogénisation, transforme l’acide gras
insaturé en acide gras saturé. Il donne également à l’huile une consistance
plus solide, qui est le propre des lipides riches en acides gras saturés.
La fabrication des margarines est basée sur ce principe. Des huiles bon
marché, comme l’huile de palme, de coco… sont rendues solides par
hydrogénisation artificielle. Ces margarines, mauvaises pour la santé, ne
doivent pas être confondues avec les margarines diététiques qui sont
fabriquées par un autre procédé et qui, elles, sont riches en acides gras
insaturés. De nos jours, la teneur ou non en acides gras insaturés est
mentionnée sur l’emballage de la margarine.
Maladies dégénératives
Maladies cardio-vasculaires
Les carences en acides gras insaturés ont aussi une forteincidence sur le
développement des maladies cardio-vasculaires. Normalement, les acides
gras insaturés se combinent aux acides gras saturés et à d’autres substances
lipidiques, comme le cholestérol, et les transforment en des substances
faciles à utiliser par le corps. En cas de carence, cela n’est pas le cas. La
conséquence en est que les lipides mal transformés vont épaissir le sang et
se déposer sur les parois des vaisseaux. Ils finissent par en réduire le
diamètre (hypertension) et les boucher (infarctus, attaque cérébrale).
Insuffisance hépatique
Constipation
Calculs biliaires
Mis à part leur rôle limité de lipides de structure, le destin qui attend les
graisses pénétrant dans l’organisme n’offre que deux possibilités :
l’utilisation immédiate comme carburant énergétique ou le stockage dans
les tissus de réserve.
Les quantités de corps gras immédiatement utilisées comme carburant
dépendent des dépenses énergétiques. Si celles-ci sont basses, tout
l’excédent de corps gras est stocké. La suralimentation en lipide conduit
donc, nécessairement, à une prise de poids. Celle-ci est d’autant plus
importante que les apports dépassent les besoins.
Maladies colloïdales
Acétone, acides
Si les lipides sont, avant tout, des producteurs de déchets colloïdaux, ils
peuvent aussi donner des déchets cristalloïdaux.
Normalement, l’utilisation des graisses par l’organisme ne donne que peu
de déchets et des déchets peu nocifs. Après la libération d’énergie, il n’y a
plus que du gaz carbonique (CO2) à éliminer par les poumons et de l’eau
par les reins et la peau.
Les graisses, cependant, ne sont une énergie « propre » que si leur
utilisation se fait correctement. Or, lors de suralimentation lipidique, les
transformations que subissent les graisses dans l’organisme se font mal. Au
lieu d’être menées jusqu’au bout, elles s’interrompent en cours de route. À
ces stades intermédiaires, les substances formées sont acides. Ce sont, par
exemple, l’acétone, les acides acétylacétique et béta-hydroxybutyrique qui
sont dangereux pour l’organisme lorsque leur présence dans le sang et les
tissus augmente trop. Ils modifient l’équilibre acido-basique du corps, dans
la direction de l’acidose avec tous les troubles de santé que cela peut
engendrer. Dans les cas graves, cela conduit aux crises d’acétone.
Lignes directrices pour les diètes hypolipidiques
Les vitamines
Définition
Vitamine A ou rétinol
Rôle
Carence
Lors de carence, les yeux deviennent très sensibles aux lumières vives
(soleil, reflet du soleil sur la neige, les phares des voitures la nuit). Ils
s’adaptent également difficilement lors des passages de la lumière à
l’obscurité. Il y a donc baisse de vision nocturne et fatigue générale des
yeux.
Se régénérant mal, la peau en manque de vitamine A devient sèche,
rugueuse et en « chair de poule » au niveau des coudes, des genoux… La
desquamation augmente, car les cellules sous-cutanées meurent trop vite,
d’où la congestion des glandes sébacées (boutons, acné, peau en chair de
poule). Autre conséquence de la carence, les muqueuses s’affaiblissent
(vessie, poumons) et deviennent réceptives aux infections.
Source
Les sources animales de vitamine A sont le foie, les œufs, l’huile de foie
de flétan ou de morue. Les aliments végétaux riches en provitamine A sont
les carottes, le cardon, les courges, le chou, les épinards et les légumes verts
en général. Parmi les fruits, les abricots, le melon, les tomates…
Surcharge
Rôle
Carence
Source
Surcharge
Rôle
Carence
Source
Surcharge
Vitamine F (oméga-3, 6)
Carence
Source
Surcharge
Les vitamines B
Une quinzaine de vitamines appartiennent au groupe des vitamines B.
Elles forment un groupe car, d’une part, elles se retrouvent ensemble dans
les mêmes aliments et, d’autre part, elles agissent en étroite synergie. De
plus, la carence de l’une d’entre elle entraîne la carence des autres.
Rôle
Carence
Source
Surcharge
Rôle
Carence
Source
Les aliments riches en vitamine C sont les fruits en général, mais surtout
les agrumes, le cassis, les kiwis et les fraises ; parmi les légumes, tous les
légumes crus, mais avant tout les poivrons, les choux, les épinards, le persil,
le brocoli…
Surcharge
Les minéraux
Définition
Le calcium
Rôle
Son rôle principal est de donner rigidité et solidité aux os et aux dents.
Sans calcium, le cartilage de l’os est mou et souple. Le calcium concourt
également au cheminement des pulsations nerveuses le long des nerfs et au
processus de contraction des muscles.
Carence
Source
Les sources les plus généreuses en calcium sont les produits laitiers,
c’est-à-dire les fromages, le yogourt, le lait. Deux autres aliments d’origine
animale qui en sont riches sont les sardines et le saumon. Sont aussi une
source de calcium, mais dans une moindre mesure, les aliments végétaux
comme les carottes, les épinards, les légumes verts, les amandes…
Surcharge
Le phosphore
Rôle
Carence
Source
Surcharge
Le soufre
Rôle
Carence
Le soufre se trouve dans toutes les chairs animales et dans les œufs. Il y
en a aussi dans les légumes sulfurés : poireau, oignon, ail, radis, navet,
asperge, cresson, chou.
Surcharge
Le magnésium
Rôle
Carence
Source
Le potassium
Rôle
Carence
Source
Surcharge
Fer
Rôle
L’oxygène nécessaire au fonctionnement cellulaire est transporté des
poumons aux cellules, fixé à une particule de fer appartenant à un globule
rouge. Le fer est donc indispensable pour la respiration cellulaire et, par là,
pour le bon fonctionnement des cellules et la production d’énergie.
Carence
Source
Le fer se trouve dans les céréales complètes, les épinards, le foie, les
œufs, les abricots, les choux, les carottes.
Surcharge
L’eau
Rôle
Carence
Un manque chronique d’eau empêche les enzymes de travailler
correctement. Cela engendre une diminution de la production d’énergie et,
par là, rend fatigué et sans tonus. Les combustions ralentissent, d’où une
possible prise de poids. L’élimination des toxines se fait moins bien, à
cause de l’absence d’un support suffisant pour les transporter. Apparaissent
alors, entre autres, de la constipation, de l’eczéma, des cystites et des
rhumatismes.
Surcharges
Le lait
Rôle
Carence
Surcharges
Chez les enfants, l’abus de lait conduit à une prise de poids trop
importante, accompagnée d’une fatigue du foie et des troubles digestifs. Les
colles qui en résultent encombrent les voies respiratoires hautes (rhumes) et
les ganglions lymphatiques de la gorge (amygdalites, otites…).
Chez les adultes la consommation de lait, surtout en grande quantité,
engendre des troubles digestifs car le lait non-caillé qui stagne dans
l’estomac dilue les sucs digestifs, empêchant les aliments d’être digérés
correctement. Le lait consommé sous forme de café au lait est spécialement
nocif. Non seulement ce mélange est indigeste, mais il produit aussi
différents poisons.
Rôle
Surcharges
La viande
Rôle
Surcharges
Les poissons
Rôle
Carence
Les œufs
Rôle
Carence
Surcharges
L’abus d’œuf conduit surtout à une fatigue du foie qui est surmené par les
apports lipidiques et à des problèmes cardio-vasculaires par dépôt d’acides
gras saturés et de cholestérol dans le système circulatoire. Contrairement à
la viande, les œufs ne contiennent pas d’acide urique et d’urée. La
production de toxines protéiques est donc moins grande lors de la
consommation d’œufs que de viande. Elle peut néanmoins avoir lieu
lorsque beaucoup d’œufs sont ingérés, ce qui conduira à une fatigue rénale,
une accumulation de cristaux dans les articulations et des eczémas.
Les céréales
Rôle
Les céréales sont des aliments énergétiques, apportant des sucres lents,
sous forme d’amidon, de nombreuses vitamines, mais en particulier celles
du groupe B et la vitamine E. Elles sont aussi une source de minéraux et de
protéines (mais pauvres et incomplètes) et de cellulose sous forme de son.
Carence
Surcharges
Les légumineuses
Rôle
Les arachides, les lentilles, les pois, le soja, etc. sont des aliments
extrêmement concentrés en protéines, lipides, glucides et minéraux. Ce
sont des aliments difficiles à digérer. De plus, leur teneur en purines est
élevée.
Carence
Surcharges
Les légumes
Rôle
Les légumes sont riches en sels minéraux. Ils apportent des glucides et
des vitamines, mais sont très pauvres en protéines et lipides. L’abondance
de fibres qu’ils contiennent favorise le transit intestinal et l’assimilation des
nutriments au niveau des intestins.
Carence
Surcharges
Les troubles de santé qui surviennent lors d’une trop grande
consommation de légumes sont, avant tout, dus à l’excès de fibres.
L’abondance de cellulose, qui en partie est rêche, irrite, blesse et enflamme
les muqueuses intestinales, ce qui peut provoquer des entérites et des
colites. Le transit a tendance à s’accélérer fortement et à engendrer de la
diarrhée. Parfois, la masse de cellulose ingurgitée remplit fortement les
intestins, ce qui comprime les organes voisins. En fermentant, la cellulose
produit des gaz (ballonnements) qui vont désagréablement gonfler
l’abdomen.
Consommées en trop grande quantité au début du repas, les crudités ont
un effet refroidissant sur le tube digestif de certaines personnes, ce qui peut
ralentir son fonctionnement.
Les fruits
Rôle
Les fruits sont une source de sucre rapide, ainsi que de vitamines
diverses, mais surtout de vitamine C. Ils contiennent aussi des minéraux,
mais en comparaison avec les légumes, cet apport est moindre. C’est
pourquoi, de manière générale, on dit que les fruits apportent des vitamines
et les légumes plutôt des minéraux. Les fruits apportent également des
fibres et des mucilages (pectine) qui ont un effet « stimulant » sur le
péristaltisme intestinal. Ils contiennent aussi de nombreux acides faibles,
qui peuvent être transformés en bases par ceux qui arrivent à les
métaboliser correctement.
Carence
Surcharges
Un excès de fruits peut avoir un effet trop stimulant sur les intestins. Les
selles se liquéfient et le transit s’accélère. Il en résulte de la diarrhée et
parfois une irritation des muqueuses intestinales (entérite, colite). L’apport
massif de sucre rapide, surtout lorsque les fruits sont secs, n’est pas
intégralement assimilé par le corps. En stagnant dans l’intestin, ces sucres
causeront des fermentations intestinales. Mangés au cours des repas, les
fruits ont tendance à perturber les digestions, car leurs acides
neutralisent les sucs digestifs alcalins.
Normalement, les acides faibles des fruits sont oxydés par le corps et
transformés en bases. Chez les personnes ayant une insuffisance
métabolique envers les acides faibles, cette transformation ne se fait pas
et les acides restent sous leur forme acide. La consommation de fruits
en excès conduira donc à l’acidification de l’organisme. Les symptômes
les plus rapides à apparaître sont les chutes soudaines d’énergie,
l’agacement des dents, la frilosité, l’hypotension et une trop grande
réceptivité aux infections hivernales.
Rôle
Carence
Surcharges
Une consommation trop élevée d’huiles conduit à un surmenage du foie
et de la vésicule biliaire. À la longue, un état d’hypofonctionnement
s’installe, avec difficulté à digérer les graisses, nausées, indigestions…
Le sel de cuisine
Rôle
Carence
Le manque de sel rend fatigué, sans élan, hypotendu, avec une tendance
aux crampes musculaires.
Surcharges
Un excès de sel dans les tissus retient trop de liquide, d’où la rétention
d’eau et des œdèmes.
L’excès de sel fatigue les reins, les agresse (inflammation) et bouche le
filtre rénal (lithiase rénale). L’hypertension s’installe, d’une part parce que
le sang circule moins bien à travers les reins, d’où la nécessité d’augmenter
la tension et, d’autre part, parce que le sel a une action tonifiante sur les
vaisseaux.
Rôle
Carence
Surcharges
Étant carencé en vitamines, le sucre blanc est, dès le départ, mal
métabolisé par le corps et, à plus forte raison, lorsqu’il est consommé en
grande quantité. Cela conduit à une forte production d’acides qui vont
agresser et déminéraliser les tissus. En résulteront les différents troubles
typiques de l’acidification du terrain, comme les caries dentaires,
l’inflammation des articulations, les eczémas…
L’abus du sucre blanc conduit à la longue au diabète. Le pancréas
s’épuise à sécréter de l’insuline pour maintenir la glycémie dans les normes
et, finalement, ne peut plus en produire assez. Le sucre blanc perturbe les
digestions, il cause des fermentations intestinales et détériore la flore
intestinale.
5E PARTIE
L’art des réglages alimentaires
1- Un outil indispensable : le menu standard
Pour corriger l’alimentation de quelqu’un, il est indispensable de
savoir exactement ce qu’il mange. En effet, il ne s’agit pas de lui faire
adopter un régime idéal sans relation avec ce qu’il consomme
habituellement, mais de réformer son alimentation. Sa manière effective
de se nourrir est donc la base sur laquelle il faut travailler. Pour savoir en
quoi elle consiste, il faut établir son menu standard.
Quel que soit le menu standard d’une personne, la question est de savoir
si, au point de vue quantitatif, elle mange un volume d’aliments normal ou
si ce volume se situe très en dessous ou en dessus de la moyenne. Certaines
personnes peuvent manger qualitativement très bien, mais en quantités
très réduites. Elles tombent donc en sous-alimentation et se carencent.
D’autres, mangent peut-être très sainement, mais en quantités si
élevées qu’elles se suralimentent. Elles se surchargent en toxines, quand
bien même les aliments sont sains en soi.
Une fois que l’on a trouvé les aliments qui pourraient être responsables
des troubles, il faut encore vérifier s’ils sont vraiment à la base du
problème, afin d’éviter de diminuer l’apport d’un aliment qui n’est pas le
véritable responsable. Cette vérification se fait en se reportant au menu
standard et en contrôlant si les aliments sont réellement consommés en
quantité trop importante.
Les troubles rhumatismaux sont dus à un excès de protéines. Certaines
personnes, cependant, souffrent de rhumatismes, mais ne mangent pas trop
de protéines. La cause est donc ailleurs. La personne consomme peut-être
beaucoup d’aliments acides (vinaigre, noix…) qui agressent ses
articulations, ou c’est une grande mangeuse de sucre blanc et de sucreries,
ce qui conduit au même résultat. Il se peut aussi qu’il ne s’agit pas de
surcharge en toxines, mais plutôt de carences. Dans ce cas, la personne ne
mange pas assez de protéines et la trame osseuse de ses articulations est
trop faible, ou c’est une carence en vitamine D qui est la cause d’une
décalcification trop importante du tissu osseux.
1. Lire du même auteur, L’équilibre acido-basique et Gérez votre équilibre acido-basique, Éditions
Jouvence, respectivement en 2019 et 2018.
2. Lire du même auteur, Manuel de détoxication, Éditions Jouvence, 2019.
3. Lire du même auteur, Les cures de santé, Genève, Éditions Jouvence, 2004.
4. Pour plus de détails, lire le chapitre XX dans Les cures de santé, Christopher Vasey, Éditions
Jouvence, 2017.
5. Lire à ce propos du même auteur, Manuel de détoxication, Éditions Jouvence, 2019.
6. Lire du même auteur, Les compléments alimentaires naturels, Éditions Jouvence, 2012.
7. Lire à ce propos du même auteur, Se libérer de la constipation, Éditions Jouvence, 2015.
8. Lire à ce propos du même auteur, Sucre et Santé, Éditions Jouvence, 2017.
9. Lire à ce propos l’ouvrage du Dr Catherine Kousmine, Soyez bien dans votre assiette, Paris,
Éditions Tchou, 1980 et de l’Association médicale Kousmine, La méthode Kousmine, Éditions
Jouvence, 2011.
10. Lire à ce propos du même auteur, Je détoxique mon foie, c’est parti !, Éditions Jouvence, 2016.
11. Lire à ce propos du même auteur, Quand le corps a soif, Éditions Jouvence, 2014.
12. Lire à ce propos du même auteur, Je reconstruis ma flore intestinale, c’est parti !, Éditions
Jouvence, 2019.
Index
A
Acide aminé 135
Acide gras insaturé 180, 184
Acide gras saturé 180, 184
Acide urique 68, 70, 76, 140, 143, 144, 216, 217, 218, 239
Acidose 56, 146, 169, 194
Additifs alimentaires 35, 41
Aliments acides 54, 55, 240, 241
Aliments acidifiants 53
Aliments alcalinisants 53, 54
Aliments bio (biologiques) 36
Aliments complets 52
Aliments dénaturés 23
Aliments naturels 23
Assimilation 61, 66, 67, 71, 74, 97, 98, 116, 119, 121, 146, 154, 161, 222
Autolyse 88, 89, 90, 91, 92, 93, 97, 98, 100, 105, 121
B
Boisson 17, 61, 71, 164, 211, 231, 232, 233, 234
Boulimie 163, 164, 165, 174, 175
C
Calcium 27, 34, 38, 79, 80, 107, 112, 118, 124, 199, 205, 206, 212, 213, 214, 235
Carence 8, 14, 15, 39, 73, 78, 79, 80, 81, 83, 97, 100, 101, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113,
115, 119, 120, 122, 123, 124, 126, 128, 133, 134, 136, 137, 138, 139, 160, 180, 185, 187, 188,
195, 198, 199, 201, 202, 203, 204, 207, 208, 213, 214, 215, 217, 218, 219, 221, 222, 226, 228,
234, 235, 236, 238, 239, 242, 243
Cellulose 20, 69, 153, 154, 159, 219, 223
Céréales 14, 15, 16, 24, 26, 27, 28, 39, 44, 49, 50, 61, 79, 95, 96, 97, 104, 105, 107, 108, 112, 114,
115, 130, 131, 136, 146, 151, 152, 156, 159, 161, 162, 163, 165, 166
Chair animale 16, 19, 39, 40, 50, 80, 87, 94, 95, 130, 136, 145, 183, 185, 198
Champignon 17, 37, 39, 47, 131, 141
Colle 170, 171, 172, 173, 174, 193, 212, 220, 240, 241
Compléments alimentaires
• algues marines 118, 119
• Argousier 47, 118
• germe de blé 117, 118, 138, 200, 202, 206
• Huile de foie de flétan 118, 198, 199
• Huile de lin 118, 183
• Levure de bière 117, 118, 122, 130, 131, 136, 138, 203
• Mélasse noire 33, 34, 35, 118
• Pollen de fleurs 117, 118, 119, 122
• Spiruline 118, 119, 130, 131, 136, 138
Crise curative 103
Cristaux 140, 148, 173, 216, 218, 240, 241
Crudivorisme 51
Cuisson 15, 22, 24, 30, 33, 50, 51, 64, 194, 197, 222, 232
Cure de Breuss 99
D
Décalcification 199, 205, 213, 242
Déchet 37, 56, 60, 62, 68, 69, 70, 71, 72, 75, 76, 77, 82, 89, 93, 96, 101, 102, 103, 131, 140, 142,
143, 146, 147, 148, 149, 169, 170, 171, 172, 173, 174, 186, 192, 193, 194, 201, 214, 215, 216,
217, 220, 239
Dénaturation 23, 24, 35, 36, 39, 41
Dent 57, 64, 77, 199, 205, 206, 213, 225
Diabète 96, 167, 168, 228
Diètes 79, 84, 86, 90, 91, 92, 93, 95, 97, 98, 103, 104, 111, 112, 115, 120, 138
Diététique 8, 83, 84, 86, 87, 88
Digestion 61, 63, 64, 66, 67, 71, 75, 88, 90, 97, 98, 101, 115, 116, 121, 129, 144, 145, 153, 163, 165,
170, 171, 189, 214, 220, 222, 225, 228
E
Eau 17, 20, 32, 44, 61, 70, 82, 93, 96, 119, 148, 169, 187, 193, 194, 197, 210, 211, 214, 226, 227,
233, 234
Élevage 23, 39, 40
Éliminations
• foie 64, 65, 66, 69, 71, 76, 89, 96, 101, 102, 103, 129, 130, 153, 154, 155, 171, 172, 173, 177,
186, 187, 189, 190, 191, 192, 197, 207, 212, 214, 218, 220, 221, 226, 240
• intestin 51, 64, 65, 66, 68, 69, 70, 71, 75, 95, 102, 103, 116, 122, 139, 145, 146, 153, 154, 159,
160, 186, 189, 190, 216, 220, 222, 223, 224, 225, 226, 240
• peau 15, 18, 56, 57, 69, 70, 71, 77, 81, 89, 101, 102, 103, 129, 159, 173, 193, 197, 198, 200,
201, 202, 210, 214, 220, 239
• poumon 70, 71, 102, 103, 162, 171, 172, 193, 198, 209, 240
• reins 69, 70, 71, 76, 89, 96, 101, 102, 103, 143, 144, 147, 148, 149, 167, 178, 193, 211, 214,
216, 221, 227, 239, 240
Équilibre acido-basique 52, 53, 146, 194, 238
F
Facteur limitant 132, 134, 135, 136
Farines 16, 24, 26, 27, 28, 136, 156, 168
Féculents 17, 114, 173
Fer 14, 29, 34, 38, 110, 112, 118, 209, 210, 218
Fermentation intestinale 97, 162, 221, 225, 228
Fibres 50, 51, 113, 153, 154, 159, 160, 161, 206, 215, 220, 221, 222, 223, 224, 240
Flétcherisme 94
Flore intestinale 113, 162, 214, 216, 222, 224, 228
Foie (voir éliminations)
Friture 30, 185, 188, 189, 194
Fruitarisme 95, 137
Fruits de mer 14, 16, 208, 217
Fruits frais 17, 35, 114, 155, 159, 228, 233
Fruits oléagineux (voir oléagineux)
Fruits secs 17, 54, 155, 228
G
Ganglions lymphatiques 173, 193, 212
Glucides 49, 50, 62, 65, 71, 74, 88, 93, 117, 121, 150, 154, 156, 157, 159, 161, 163, 164, 165, 166,
167, 168, 172, 173, 174, 175, 177, 180, 191, 193, 202, 212, 213, 215, 220, 221, 227, 228
Gluten 87, 94, 99, 146
Glycémie 154, 155, 156, 157, 158, 159, 162, 163, 164, 165, 166, 167, 228
Graines de santé 17
Graisses 16, 28, 31, 40, 64, 65, 68, 69, 70, 74, 76, 88, 96, 101, 104, 105, 114, 116, 135, 155, 158,
167, 168, 171, 173, 176, 177, 178, 179, 181, 184, 187, 188, 189, 190, 191, 192, 193, 194, 214,
215, 217, 220, 226, 232, 234, 240, 241
Groupe d’aliments 14, 16, 126, 127, 236, 243
H
Huile de première pression 188, 237
Huile végétale 108, 226
Hypercholestérolémie 161, 191, 201, 220
Hyperglycémie 163, 164, 165, 166, 167
Hypoglycémie 157, 158, 159, 161, 163, 164, 165, 166, 174, 175, 224
J
Jeûne 90, 92, 93, 94, 98, 103, 131
L
Légumes feuilles 16
Légumes fleurs 17
Légumes fruits 17
Légumes racines 17
Légumes sulfurés 17, 207
Légumes tiges 16
Légumineuses 44, 49, 51, 130, 131, 136, 152, 156, 206, 221, 240
Lipides 20, 49, 50, 62, 71, 76, 117, 121, 176, 177, 178, 179, 180, 182, 184, 187, 188, 189, 190, 191,
192, 193, 202, 212, 213, 218, 221, 225, 239
Lumbago 57, 147, 241
M
Magnésium 14, 27, 34, 39, 110, 115, 118, 124, 207, 208
Maladies
• acidose 56
• articulations 57, 77, 96, 101, 147, 149, 199, 214, 216, 218, 228, 239, 241, 242
• cheveux 57, 80, 81, 134, 207, 239
• circulatoires 134, 167, 192
• cœur (cardio-vasculaires) 67, 89, 148, 171, 191, 193, 209, 241
• dépression 81, 134, 202
• estomac 64, 65, 145, 212
• hypertension 76, 87, 148, 187, 216, 227
• intestins (voir éliminations)
• nerfs 57, 77, 147, 160, 167, 178, 202, 205, 207, 241
• ongles 57, 80, 81, 129, 134, 207
• peau (voir éliminations)
• reins-vessie (voir éliminations)
• squelette (os) 56, 80, 112, 134, 199, 205, 213, 241
• surcharge 8, 73, 74, 76, 81, 83, 89, 90, 100, 106, 120, 123, 140, 163, 170, 171, 174, 188, 195,
196, 198, 199, 200, 201, 204, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 212, 214, 216, 217, 218, 220, 221,
223, 224, 226, 227, 228, 234, 236, 237, 239, 241, 242, 243
• tendinite 57, 147
• voies respiratoires 61, 62, 69, 71, 77, 171, 172, 173, 193, 212, 214, 220
Margarines 31, 184
Mélangisme 115, 116
Menu standard 230, 231, 232, 234, 235, 236, 237, 238, 239, 241, 243
Monodiète 92, 94, 98, 99, 100, 103
N
Nutrition 8, 82, 83, 84, 86, 106, 107, 109, 110, 111, 116
O
Obésité 74, 96, 155, 168, 177, 190, 191
Œdème 96, 148, 209, 211, 227
Œuf 14, 16, 39, 40, 43, 49, 87, 95, 96, 97, 112, 113, 130, 131, 136, 138, 150, 161, 178, 184, 187, 197,
198, 199, 207, 210, 218, 231, 232, 234, 236, 240
Oléagineux 17, 28, 29, 50, 107, 114, 117, 131, 176, 179, 182, 183, 184, 185, 200, 208
Oligo-élément 24, 32, 33, 49, 110, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 195, 204, 205
Oméga-3 et 6 29, 30, 107, 225, 226
Ostéoporose 15, 57, 112, 199, 205, 213
Otite 77, 173, 174, 212
P
Péristaltisme intestinal 113, 134, 154, 159, 220, 222, 223
Phosphore 34, 38, 70, 118, 124, 206
Poisson 14, 16, 19, 49, 50, 95, 96, 97, 113, 116, 130, 131, 136, 138, 145, 149, 183, 184, 194, 195,
197, 199, 217, 232, 233, 240
Potassium 27, 34, 38, 118, 208, 209
Produits laitiers 14, 16, 79, 87, 94, 95, 104, 105, 107, 112, 136, 138
Protéines 13, 14, 15, 20, 24, 43, 49, 50, 62, 64, 65, 68, 70, 76, 79, 80, 88, 96, 97, 101, 111, 113, 114
Protéines complètes 112, 136
Purines 87, 140, 141, 143, 217, 221
R
Raffinage des céréales 24
Raffinage des huiles 28, 30
Raffinage de sucre 32
Régime basses calories 94
Régime dissocié 97, 98, 115
Régime hyperprotéiné 113, 114
Régime hypoglucidique 94, 96, 174
Régime hypolipidique 94, 96, 194
Régime hypoprotéiné 94, 96, 100, 149
Régime pesé 94
Régime sans sel 96
Régime végétalien 79, 95
Régime végétarien 91, 95, 138
Rétention d’eau 96, 148, 211, 227
S
Sang (épaississement) 170, 200, 216, 220
Sel 17, 56, 87, 94, 96, 99, 114, 208, 209, 226, 227, 232, 240
Sels minéraux 20, 24, 34, 210, 217, 221
Soja 16, 107, 136, 138, 201, 221
Son 26, 117, 159, 161, 219
Soufre 207
Sous-alimentation 73, 78, 100, 237
Sous-produits animaux 16, 95, 130, 136
Sous-produits des céréales 16
Sucre 17, 19, 24, 32, 33, 34, 35, 68, 79, 88, 99, 108, 114, 150, 151, 152, 153, 154, 155, 156, 157,
158, 159, 162, 163, 164, 165, 166, 167, 168, 169, 174, 175, 215, 223, 224, 225, 227, 228, 237,
241
Sucre direct 151
Sucreries 90, 167, 174, 175, 227, 228, 231, 240, 241
Suralimentation 73, 74, 143, 144, 145, 161, 168, 169, 170, 172, 175, 177, 188, 189, 190, 191, 193,
194, 240, 241
Surcharges (voir maladies)
Synergie 109, 117, 202
T
Terrain 36, 56, 77, 81, 82, 89, 101, 103, 104, 126, 140, 142, 144, 146, 149, 160, 162, 169, 172, 208,
220, 228
pH urinaire (test) 57
Toxines 8, 50, 62, 67, 68, 69, 70, 73, 74, 75, 76, 77, 81, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 97, 99, 100, 101, 102,
103, 104, 120, 121, 140, 142, 143, 144, 147, 148, 149, 150, 160, 162, 175, 186, 203, 210, 211,
214, 215, 216, 218, 221, 237, 239, 240, 241, 242, 243
Tube digestif 50, 51, 63, 65, 66, 101, 103, 105, 114, 116, 138, 145, 212, 223
U
Urée 68, 70, 76, 143, 144, 216, 217, 218, 239
V
Viandes 14, 16, 87, 95, 136, 184, 194, 215, 216, 217
Vitamines
• vitamine A 115, 118, 187, 197, 198, 242
• vitamine C 35, 38, 109, 118, 203, 204, 223, 224, 242
• vitamine D 198, 199, 213, 242
• vitamine E 29, 118, 199, 200, 219
• vitamines B 15, 79, 107, 118, 124, 192, 202, 218, 219
Y
Yeux 18, 57, 167, 189, 193, 198, 234, 242
www.editions-jouvence.com