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Etude individuelle
Terminologie medicale
LA SOUFFRANCE PHYSIQUE
LA SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE
LA SOUFFRANCE SPIRITUELLE
Exemple :
Faire appel à un notaire pour la rédaction d'un testament,
demander à rencontrer un planificateur financier pour les
questions d'argent, demander à un travailleur social ou un
psychologue de parler avec le malade s'il y a des tensions dans la
famille.
Les pleurs sont le premier moyen que notre corps possède pour
exorciser la souffrance et la douleur. Pleurer peut permettre une
amorce de soulagement et le fait de pleurer constitue une
réaction normale, mais pas la seule, à l'annonce d'une mort
prochaine. D'autres réactions sont toutes aussi normales.
Le choc émotif :
Exemple :
Après avoir encaissé un grand choc émotif, la personne
retourne à la maison. Une fois rendue à destination, elle ne se
souvient plus du tout où elle a garé sa voiture quelques instants
plus tôt.
Example :
Toujours après un grand choc émotif, la personne n'a aucun
souvenir de ce qui s'est passé durant son trajet de retour.
Exemple :
Certaines personnes vont se comporter comme si rien n'était
arrivé. D'autres diront que les médecins se sont trompés. D'autres
encore, se retrancheront dans un mutisme complet et il sera
interdit d'aborder ou de discuter de cette question avec elles ou
en leur présence. Le sujet sera dorénavant tabou, car trop
souffrant!
La colère ou la révolte :
Exemple:
Le malade vous dira : «Pourquoi moi? Qu'ai-je donc fait pour
mériter cela?» Il sera en colère, et pourrait refuser de revoir le
médecin ou tout autre professionnel de la santé (ou une personne
en particulier) qu'il juge responsable de sa maladie. Certains
vont même reprocher à leurs familles de ne pas les comprendre
car eux, ils ne sont pas malades.
Exemples :
Certaines personnes tenteront des cures miracles, voudront
recevoir des traitements expérimentaux ou «essaieront» des
potions d'herbes naturelles réputées pour lutter contre le cancer.
D'autres iront de promesses comme d'assister à la messe chaque
dimanche si Dieu les guérit! Ou encore, elles fonderont de grands
espoirs dans une éventuelle découverte scientifique qui les
guérira ou dans la mise au point d'un nouveau traitement
aboutissant au même résultat.
Le désespoir ou la dépression :
Exemple :
Le malade pleure souvent et exprime sa volonté d'en finir au
plus vite. Il argumentera le plus souvent sur sa situation
inhumaine et pourrait même aller Jusqu'à réclamer l'euthanasie. Il
avouera à des proches qu'il sait qu'il ne s'en sortira pas et qu'il
pense mourir bientôt.
La résignation ou l'acceptation :
Exemple :
Le malade dira : «Je suis prêt à partir, tous mes papiers sont
en règle», ou encore : «Je suis content de la vie que j'ai eu et je
pars en paix», ou même : «La mort ne me fait plus peur et je
souhaite mourir à la maison avec mes enfants à mes côtés».
Certains aidants cheminent très bien et lors du décès de leur proche, ils ressentent une paix
bienfaisante et un sentiment de sérénité apaisant. Peu de pleurs et de tristesse au point de s'en sentir
coupables : «Suis-je normal? Je ne ressens que peu de peine! ». En fait, leur
deuil est déjà à moitié fait, car leurs émotions face à la perte ont déjà été vécues au fil des semaines,
mais il restera toujours l'absence concrète et réelle à apprivoiser.