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I La présentation de ma situation d’appel 

1 . Description de la situation d’appel/point de départ 

Dans cette première partie de mon mémoire je vais commencer par vous exposer ma
situation d’appel celle qui m’a poussée à écrire, à rechercher et à passer du temps sur ce
sujet. Pour cela je vais vous faire part d’une situation que j’ai rencontrer en stage.

J’entame mes études qui me conduiront à mon futur métier par un stage en médecine
gériatrique, c’est un service gériatrique ce qui me plait d’autant plus. Cela ma confronté à
une situation comme tel. J’ai pris en charge madame R, 75 ans , veuve, avec 3 enfants, en
service de médecine gériatrique. Celle-ci été atteinte de la maladie d’Alzheimer stade
modérer. C’est une dame présente un déclin cognitif mental et cognitif léger, elle rencontre
des difficultés pour la communication verbale, ainsi que pour les actes de la vie quotidienne
pour faire sa toilette, se vêtir ou bien s’alimenter. Cependant sa marche n’est pas altérée elle
est autonome pour la marche.
J’entre dans ma 2 ème semaine de stage donc l’objectif était pour moi de prendre une
patiente en soins toutes seule pour la toilette. C’est une patiente pour laquelle en
collaboration avec l’aide-soignante j’ai déjà effectuer l’aide aux soins d’hygiène. Je toque à
sa porte de chambre et entre une fois l’autorisation donnée, elle qui était souvent éveillé
avant que l’on viennent pour effectuer ses soins et rester toujours compliante aux soins, ce
jour était différemment.
Je demande à cette patiente si elle as bien dormie cette nuit et lui annonce que nous somme
le 3 octobre 2020 qu’il est 7h30 et que c’est le moment de faire sa toilette.
Elle commence à être agressive en me disant « je n’ai pas envie de me lever ce matin, je
n’irais pas dans la douche laissez-moi tranquille » en fronçant les sourcils. J’essaie de
l’interroger pour comprendre pourquoi elle ne veut pas prendre sa douche et elle ne me
répond plus. Je n’ai pas plus insisté et je me suis dit que c’était préférable d’aller voir
l’infirmière que je nommerais Mme K pour lui expliquer la réaction de cette patiente.

Mme K a donc pris la décision d’aller la voir. Elle entre dans la chambre et essaie de
comprendre ce qui lui arrive en lui demandant si elle se sentais bien, si elle a compris
pourquoi quoi somme nous la, si elle est triste ce jour et pourquoi ou si elle a des douleurs
ou sont ces douleurs ? et à ce moment la patiente a essayé de nous parler mais sans
vraiment réussir à nous localiser cette douleur au niveau anatomique. L’infirmière a très vite
diagnostiquer une douleur, c’est alors de par son agressivité verbal qu’elle nous l’exprimer...
Mme K lui as donc administrer des antalgiques sur prescription médicale et à essayer de la
rassurer puis quelques heures après la patiente commencer à se calmer. L’effet de
l’antalgique a permis à la patiente d’être soulagé et de ce fait son agressivité c’est dissipé.
C’est à ce moment que l’infirmière m’explique alors que cette patiente malgré son altération
de la parole et son déclin cognitif et mental, pouvait éprouver des douleurs qu’elle soit
chronique ou aigue mais qui pour elle sont compliquées à verbaliser d’où l’importance d’une
vraie connaissance sur ce sujet.

2. Contexte, Analyse
Cette situation que je regarde aujourd'hui avec 2 années d'expériences en tant qu’élève
infirmière, m'a interpellé. Je me rend compte que je n’est pas utiliser d’échelle qui aurait pu
m’aider a se diagnostic de la douleur et donc que je n’est pas su faire.

Suite à cette situation, j’ai lu un livre d’Août 2022 de Colette ROUMANOFFF «Alzheimer
accompagner ceux qu’on aime (et les autres) » et le guide de novembre 2018 de C.
BERLERMONT, S. MONCAYO les Bonnes pratiques infirmières « Prise en charge de la
douleur » ce que j’ai retenu dans ses deux support qui m’ont aidé à faire mon analyse c’est
qu’une évaluation adaptée est le point de départ inévitable pour une prise en charge au plus
près de la douleur de la personne âgées démentes. Qu’il ne faut pas négliger cette étape
chez les personnes atteinte de démences et donc de trouble cognitif et mental. Car leurs
altération de la parole peut nous faire passer au-dessus de ce diagnostic qui pourtant
touches chacun d’entre nous à différents moment de la vie, et touche plus de 50 millions de
personnes dans le monde.
L’évaluation de la douleur est régie par le code de la santé publique article R4311-2 :
« Concourir à la mise en place de méthodes et au recueil des informations utiles aux autres
professionnels, et notamment aux médecins pour poser leur diagnostic et évaluer l'effet de
leurs prescriptions ; […]De participer à l'évaluation du degré de dépendance des personnes ;
[…] De participer à la prévention, à l’évaluation et au soulagement de la douleur et de la
détresse physique et psychique des personnes, particulièrement en fin de vie au moyen des
soins palliatifs, et d'accompagner, en tant que de besoin, leur entourage.»

L’article L110-5 du Code de la santé publique nous dit « Toute personne a le droit de
recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance
prévenue, prise en compte et traitée ».
J’ai choisi ce sujet car durant tous mes stages, j’ai été confronté au moins une fois à des
patients déments. Lorsque la maladie atteint un stade sévère où terminale, les personnes
rencontrent des difficultés à exprimer leur douleur, c’est un symptôme fréquent mais sous
diagnostiquée, chez les patients déments en raison d'une altération de la communication.
J'aimerais en découvrir plus sur l'expression de la douleur chez les patients atteints de la
maladie d'Alzheimer, car je trouve que la douleur n'est pas assez prise en charge dans les
services qui ne sont pas spécialisée dans les pathologie démentiels.
La douleur à un retentissement important à la somatique sur les troubles du sommeil,
les pertes d’appétit, psychologique sur la dépression et comportementale sur l’isolement ,
cela nécessité une prise en charge adaptée et pluridisciplinaire.

3.Questionnement :

Tous d’abord les personnes atteints de la maladie d’Alzheimer ont besoins d’être rassurer, et
ont besoin d’un accompagnement spécifique. je me suis alors questionné sur comment les
personnes atteints de la maladie d’Alzheimer pouvait nous transmettre leurs douleurs sans
communication verbale ? Et comment les soignants pouvait eux interpréter les expressions
de ces personnes atteint de cette maladie ?

D’autres questionnement :
- En quoi les patients atteints de démences nécessitent-ils l'utilisation d'échelles
spécifiques ?
- Quels peuvent être les conséquences d'une mauvaise évaluation de la douleur chez
la personne âgée ?
- La communication verbale dans les soins est-elle obligatoire ?
- Peuvent-ils imposer un soins que le patient refuse ?
- Existe-il des formations spécialisée dans la prise en charge de la douleur

Toutes ces questions m’ont amené à la question de départ :

Quel est le rôle infirmier dans l'évaluation et la prise en charge de la douleur d'une personne
âgée démente ?

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