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Institut De Formation aux Métiers de la Santé

6, impasse François Verdier

81000 – ALBI

Note de recherche
En vue de la validation de l’UE 3.4 “Initiation à la démarche de recherche”.

BARASCUD Océane
BRU Louanne
CAUCHI Triciane
HAFFOUDI Naouel
Groupe 28, promotion 2021-2024
CABALLERO, K. et TREILHOU, S.
Sommaire

Introduction ....................................................................................................................... 1

I. Situation d’appel ........................................................................................................ 1


II. Questionnements ....................................................................................................... 2
a. Question préliminaire ............................................................................................. 3
III. Intérêts professionnels ................................................................................................ 4
IV. Pôle exploratoire ......................................................................................................... 5
V. Question de départ .................................................................................................... 7
VI. Pôle conceptuel .......................................................................................................... 7

Conclusion ........................................................................................................................ 9

Bibliographie ................................................................................................................... 10
Introduction

Des pratiques aux interrogations et des recherches à l’amélioration, la profession infirmière se


veut réflexive, pensante et novatrice. Ainsi, remettre en question, évaluer et améliorer sa pratique
professionnelle relèvent d’une compétence constitutive et essentielle à la profession.
Au cours de ce travail, dont le but est de partager le cheminement de notre réflexion et d’orienter
la suite de nos recherches, nous nous efforcerons de vous faire part de nos questionnements, de
nos réflexions et des remarques qui nous ont guidé et amené aux recherches présentées.
Au commencement de ce travail de fin d’étude, chacune de nous, élèves infirmières du groupe
28, avons échangé autour de concepts, de pratiques et de problématiques professionnelles
rencontrées nous interrogeant telles que : le rôle infirmier dans le maintien de l’autonomie des
personnes âgées, la violence dans les soins, l’estime de soi… Puis, à la suite du partage de nos
situations et de la rencontre avec un formateur, nous avons choisi la situation présentée dans ce
travail. Dans cette situation, c’est d’abord l’utilisation du placebo dans un contexte de douleurs
chroniques et d’anxiété que nous avons choisi de travailler. Aujourd’hui, nous avons choisi
d’orienter notre travail sur le rôle infirmier dans l’anxiété et les douleurs chroniques d’une résidente
en EHPAD.
Ainsi, nous avons commencé notre travail et nos recherches. Nous nous sommes égarées,
remises en question et avons remodelé notre dossier à plusieurs reprises. Nous prendrons peut-
être, encore, quelques mauvais chemins, mais “Ainsi va la recherche.”
Vous trouverez dans cet humble travail le chemin tortueux que nous avons choisi de suivre…
Pour l’instant.

I. Situation d’appel

Il s’agit d’une patiente de 78 ans résidant en EHPAD. La patiente prise en soins ne présente pas
de troubles cognitifs, son autonomie physique et psychique est globalement préservée. Elle
exprime un sentiment de solitude et le manque de ses proches, malgré la visite de son époux. La
patiente a subi de multiples opérations chirurgicales concernant l’épaule gauche, dont la dernière
en date est de 2020. Depuis celle-ci, la patiente souffre de douleurs chroniques : essentiellement
des scapulalgies gauches. Elle qualifie cette expérience comme mauvaise et dit avoir été
“charcutée”. Sur le plan thérapeutique, des antalgiques sont prescrits pour sa douleur, et des

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anxiolytiques lui sont donnés dans le cadre de ces troubles anxieux. Il y a également la
prescription d’un placebo en si besoin pour “la prise en soin de ses de douleurs” donné lors du
coucher. La patiente est vigilante quant aux soins prodigués et aux possibles écarts de sa prise
en soins, notamment concernant ses traitements. L’étudiante effectue la distribution des
médicaments et l’administration des traitements du secteur auquel elle est affectée. Elle
administre les traitements à la résidente sans donner le “si besoin” n’apparaissant pas sur les
prescriptions courantes. Il est 19 heures lorsque la résidente se présente à l’infirmerie et exprime
des inquiétudes liées à son traitement du soir étant inhabituel (absence du placebo). Elle semble
avoir une agitation psychomotrice et une tension interne. Elle cherche un contact physique, son
discours est rapide et insistant, elle dira avoir des céphalées. La patiente précise la couleur et
l’utilité du médicament manquant dans son pilulier du soir ; elle dira que celui-ci est bleu et agit
contre ses douleurs. Après avoir évalué la douleur de la résidente, à 8/10 avec l’échelle
numérique, l’étudiante lui dit qu’elle s’en occupe et va consulter l’infirmière et la prescription. La
résidente semble comprendre et patiente. L’étudiante constate que l’ensemble des
thérapeutiques courantes ont été administré, sauf le placebo étant prescrit en “si besoin”. L’IDE
précise alors que le placebo est utilisé systématiquement, car la résidente est souvent anxieuse
au soir. Ainsi, l’étudiante apporte le placebo à la résidente, suite à quoi la résidente semble plus
calme et apaisée une fois l’avoir pris. Le lendemain, la résidente remercie l’étudiante pour sa
présence et d’avoir répondu à son besoin. Grâce à cette thérapeutique, ses douleurs se sont “vite
atténuées” et elle a pu “bien dormir”.

II. Questionnements

Suite à cette situation, plusieurs questions nous ont interpellés. Dans un premier temps, nous
nous sommes demandé :
• En quoi une thérapeutique ne contenant aucune propriété pharmacologique peut-elle
atténuer les douleurs exprimées par une résidente, “plus efficacement” qu’un médicament
antalgique propre à cet effet ?
• Que s’est-il joué dans cette situation ? Sur quoi le placebo a-t-il agi, est-ce principalement
sur la douleur ? L’anxiété ? Ou les deux ?
Dans ce cas :

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• N’est-ce pas l’anxiété vécue à cet instant qui a joué un rôle dans la douleur ressentie, au
vu du traitement antalgique existant ?
Ainsi :
• Est-ce qu’un lien existe entre douleur et anxiété ? Si oui, quels sont-ils et comment peut-
on l’expliquer ? Dès lors, peut-on atténuer une douleur en prenant en soins l’anxiété ?

De ces questions et de la situation, nous avons alors questionné notre rôle en tant qu’infirmier
dans la situation.
• Face à ces différentes composantes que sont la douleur et l’anxiété : quel a été le rôle de
l’infirmier à cet instant ? Sa pratique ?

Au lendemain de la situation, la résidente remercie l’étudiante pour “sa présence” et d’avoir


“répondu à son besoin”.
Mais alors :
• La prise en compte de l’inquiétude de la patiente et l’évaluation de son état, ont-ils participé
à son apaisement ?

a. Question préliminaire
De l’ensemble de ces questionnements, et suite à notre première guidance collective qui nous a
permis d’orienter nos réflexions, nous avons élaboré et conclue la question préliminaire suivante.

En quoi l'évaluation de l'anxiété par l'infirmière influe sur les douleurs chroniques
d'un résident en EHPAD ?

De cette première question, plusieurs mots-clés sont ressortis : la douleur (sa perception, son
vécu) et l’anxiété (son influence), de plus chez la personne âgée institutionnalisée et l’existence
des probables liens entre les deux. Puis, l'impact de l’évaluation et de la prise en compte de
l’anxiété d’un patient présentant une douleur chronique.

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III. Intérêts professionnels

Une fois les interrogations réunies en une question préliminaire validée, nous possédons les
éléments fondateurs de nos futures recherches. Mais avant cela, nous avons recherché les
éléments qui appuient l’intérêt de ces recherches et réflexions. Aux prémices de notre exploration,
nous avions certaines représentations concernant les intérêts professionnels de notre question.
En effet, nous avons pensé que les douleurs chroniques étaient prévalentes dans la population
âgée et que celle-ci serait plus touchée et impactée au regard de la population générale. Par
ailleurs, nous nous disions que cette population pourrait être sensible à l’anxiété, d’autant plus,
en institution comme l’EHPAD. Ainsi, nous avons supposé que la pratique de l’évaluation de
l’anxiété, relevant tout d’abord du rôle propre infirmier, serait prévalente du fait du vieillissement
de la population française et de son augmentation.
C’est ainsi que nous nous sommes lancées dans les recherches. Les informations recueillies se
sont avérées confirmer certaines de nos représentations. En effet, la population française est
vieillissante (INSEE, 2024) et la population âgée est régulièrement rencontrée dans les services
de soins. Les professionnels et futurs professionnels de santé seront ainsi amenés à rencontrer
ce type de population de façon plus fréquente dans les années avenirs. Par ailleurs, il y a une
forte prévalence des douleurs chroniques dans cette population notamment en institution
(Dufrene, Debrach, 2019). Il en va de même de leur état psychologique qui pour un tiers de ces
personnes est dégradé avec état anxieux et/ou troubles dépressifs (DREES, 2020). Les
recherches ont aussi dévoilé une prévalence importante de l’anxiété chez le sujet âgé (Bryant et
al., 2008) et principalement chez les femmes. Tout cela n’est pas sans conséquences pour les
personnes âgées dont la qualité de vie en pâtit (Beaudreau et O’Hara, 2008 ; Callacher et al
2009). Finalement, l’évaluation de l’anxiété et sa prise en soin constitue une pratique du rôle
propre et constitutif de la profession infirmière.

En définitive, ces données soulignent l’intérêt principal de notre situation qui, en adéquation avec
les recherches effectuées, vont être rencontrées de plus en plus régulièrement dans nos
pratiques. Par ailleurs, la difficulté à trouver des recherches actuelles concernant les études sur
l’anxiété de nos aînés, nous indique que ce sujet n’est pas, à ce jour, le plus étudié. Cela nous a
d’autant plus motivé à rechercher ce qu’il en était aujourd’hui.

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À la suite de ce premier travail, nous avons débuté les recherches qui constitueront le socle de
notre mémoire.

IV. Pôle exploratoire

Au regard de notre situation, il nous semblait essentiel de commencer par apporter des éléments
théoriques sur la douleur. Nous nous sommes donc naturellement orientées vers la définition de
la douleur (Raja et al., 2020). Au travers des informations récoltées, nous avons compris que
celle-ci était multidimensionnelle. Nous avons saisi son fonctionnement physiologique
(Bouhassira, 2021 et Avet et al., 2006) et les différentes composantes psychologiques impliquées
dans la modulation de l’expérience douloureuse, par le biais des travaux de Marchand, (1998),
repris plusieurs fois (Avet et al., 2006; Humeau et al., 2013) et les observations d’Henri K. Beecher
(1959). Nous avons saisi qu’un lien existait entre l’état psychologique (par exemple l’anxiété) du
patient et la douleur vécue. D’autre part, au fur et à mesure des lectures, nous revenions souvent
sur les différentes formes et mécanismes douloureux existant mais dont l’impact diffère (selon
l’origine de la douleur, la personne et son vécu). En effet, une des comorbidités des douleurs
chroniques s’est avérée être, régulièrement, l’anxiété (Bouckenaere, 2007; McCracken et al.,
1998).

Mesurant les tenants et aboutissants de la douleur, et relevant un lien avec l’anxiété, nous avons
décidé de suivre un procéder de recherche similaire avec l’anxiété. C’est-à-dire, poser les bases
afin de développer la suite notre projet au fur et à mesure des recherches. À cet instant, nous
nous sommes heurtées au manque de nouvelles études et écrits sur l’anxiété de la population
âgée, notamment en institution. Cependant, en travaillant sur l’anxiété (sa définition, ses
manifestations (spécifiques aux personnes âgées), les facteurs anxiogènes et les impacts de
celle-ci sur nos aînés), nous avons relevé de nouveaux liens avec la douleur ainsi que l’importance
d’une prévention et prise en soins efficiente au vu des conséquences sur la qualité de vie des
patients (Bouhassira, 2021; Bouckenaere, 2007 ; Crombez et al., 2005); Gallacher et al., 2009) ;
McCracken et al., 1998 ; …).

Afin d'unir les parties et recherches effectuées en rapport avec notre question préliminaire, nous
avons recherché des écrits et études sur les liens existants entre l’expérience douloureuse et

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l’anxiété. Nous nous sommes appuyées sur les auteurs suivants : Bouckenaere, (2007), Crombez
et al., (2005), Manchikanti, (2002), McCracken et al., (1998) et O’Reilly, (2011).
Au travers de leurs travaux, nous avons saisi l’influence de la douleur sur la survenue de l’anxiété
et inversement.
De ce fait, nous nous sommes demandé quels seraient les moyens pouvant être mis en place par
l’infirmier afin de prendre en soin l’anxiété, et ainsi impacter les douleurs chroniques vécues ?

Suite à l’exposition de ces liens, nous avons recherché les moyens d’évaluation existants et les
différentes thérapeutiques pouvant être mises en pratique par les soignants, et particulièrement
par l’infirmier afin de prendre en soins la douleur et l’anxiété (HAS, 2022 ; Elmer, 2009 ; HAS
2014). Nous effectuions ces recherches en suivant l’idée que : prendre correctement et
globalement en soin l’une pourrait influencer l’autre, et fragiliser, si ce n’est briser, ce cercle sans
fin, qui lie douleur et anxiété. Nous avons constaté que certaines échelles ne peuvent être utilisées
dans un contexte aigu (American Psychological Association, 2020 ; HAL Open Science, 2018 ;
INSPQ, 2019) et ainsi, l’évaluation dépend de l'œil clinique du soignant et donc de sa formation
(théorie et pratique, qui concerne principalement l’anxiété).
Par ailleurs, les recherches effectuées au long de cette partie ont mis en évidence des points
communs de prise en soins entre la douleur et l’anxiété, nous retrouvons : la qualité de la relation
soignant-soigné avec la considération de la plainte et du patient, son accompagnement, l’écoute
et l’information adaptée (Gosset, 2015), puis l’utilisation de psychothérapies (TCC1) ( Anzieu 1991
; Marc, 2017 et Assurance Maladie, 2022) et du placebo (A. Héron et al. 2019). Ces informations
nous ont alors interrogées. Malgré l’utilisation de moyens thérapeutiques médicamenteux, la
relation humaine et les compétences qu’elle mobilise semblent tenir un rôle thérapeutique majeur
dans la prise en soins des problématiques énoncées dans ce mémoire.

Enfin, nous avons remarqué que le placebo et la relation soignant-soigné, entre autres, sont des
thérapeutiques communes. En effet, dans la situation de départ, la résidente remercie d’abord
l’étudiante pour “sa présence et d’avoir répondu à ses besoins”. Dès lors, plusieurs interrogations
ont émergé :
• Quels besoins ? Seule la prise du “traitement” se jouait dans sa demande ?

1
Thérapie Cognitivo-Comportementale.

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• L’effet thérapeutique du placebo ne commencerait-il pas dès la considération de la plainte
de la résidente et son accompagnement au travers d’une relation soignant-soigné de
qualité ?
• La relation du soignant au patient ne constituerait-elle pas, à elle seule, un outil
thérapeutique dans la prise en soins de l’anxiété et/ou de la douleur ?

V. Question de départ

De cette façon, dans la continuité de nos recherches et questionnements, nous proposons une
question de départ.

En quoi l’accompagnement de l’infirmier au travers de la relation soignant-soigné affecte-


t-il l’expérience des douleurs chroniques chez un résident anxieux en EHPAD ?

VI. Pôle conceptuel

Ceci nous ouvre alors de nouveaux horizons à explorer. Afin, de travailler autour de cette
problématique nous avions pensé construire la suite de notre travail axé sur différents concepts
faisant écho à notre situation et recherches effectuées jusqu'à présent, c’est-à-dire : l'accueil de
la plainte (reconnaissance et considération du patient et de ses besoins implicites), la relation
soignant-soigné (se voulant thérapeutique), l’écoute et l’accompagnement.
De fait, afin de découvrir les apports et effets thérapeutiques allant de la relation d’un soignant
avec un soigné aux compétences infirmières y étant mobilisées, nous souhaitons orienter nos
recherches vers les concepts suivants. Ceux-ci nous paraissant pertinents au regard des
recherches précédentes.

La relation soignant-soigné.
Nos premières recherches se basant sur des auteurs tels que W. Hesbeen, M. Formarier, et A.
Manoukian, nous permettent et permettent de saisir des informations essentielles. De l’ordre de
:

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• Relation soignant soigné présenté comme un lien continu existant entre le soignant et la
personne soignée.
• Cette relation s'inscrit dans la notion du prendre soin défini par le docteur Walter Hesbeen,
dans son ouvrage « Prendre soin à l’hôpital » (1997), comme l'intention de « porter une
attention particulière à une personne qui vit une situation qui lui est particulière et ce
dans une perspective de lui venir en aide, de contribuer à son bien-être, à sa santé et à
son autonomie », que nous souhaiterions développer et mieux apprécier au long de nos
recherches. Car prendre soin, c’est aussi reconnaître l’autre dans ce qu’il est et ses
besoins. Comprendre, au mieux, la personne pour lui offrir un espace propice au soin.
• Pour appréhender cette “compréhension” de l’autre, nous avons relevé, le “care” de
Watson (1979) et l’approche perceptuelle de A.W. Combs et G. Kelly (1962) dans l’écrit
« Relation de soin, concepts et finalités » de M. Formarier, 2007.

Au cours des semaines à venir, nous souhaiterions approfondir nos recherches concernant la
relation de soin soignant-soigné. Son essence, ce qu’elle met en jeu et comment elle influence la
prise en soin, notamment de l’anxiété et la douleur. De fait, comprendre de quelles manières cela
peut être thérapeutique dans un contexte d’anxiété et de douleurs chroniques. Puis, repérer les
concepts attenants, tels que la relation de soutien psychologique, l’accompagnement et l’écoute
active.

L’accompagnement acquerra divers sens et explications au travers des auteurs. Nous citerons

et travaillerons, pour commencer, avec les écrits du médecin B. Birmelé et C. Paillard, (2016).

Au travers de ces relations qui s’imbriquent les unes dans les autres, pour devenir une prise en
soin humaniste, la reconnaissance du patient nous semble centrale. En faisant nos premières
excursions littéraires, nous nous sommes rendu compte que la reconnaissance du patient-
personne passe par l’écoute active. “L’écoute nécessite alors pour le professionnel d’être centré
sur le patient et de se rendre disponible afin de lui permettre de se sentir exister et considéré en
tant que sujet (Rogers, 1961).

Enfin, l’écoute active constituera le dernier concept que nous souhaiterions expliciter. Nous nous
appuierons, tout d’abord, sur l’auteur C. Rogers qui a travaillé sur l’écoute dans le soin.

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En effet, il mettra en lumière les bénéfices de l’écoute active dans le soin, « Il est étonnant de
constater que des sentiments qui étaient parfaitement effrayants deviennent supportables dès
que quelqu’un nous écoute. Il est stupéfiant de voir que des problèmes qui paraissent impossibles
à résoudre deviennent solubles lorsque quelqu’un nous entend. ». Ainsi, ce concept nous a
semblé cohérent avec l’ensemble de notre travail au vu de la situation de départ (anxiété, prise
en soin, reconnaissance…).

Conclusion

En définitive, l’ensemble de nos recherches nous ont permis de percevoir les liens entre les
douleurs chroniques et l’anxiété, et de saisir l’influence de l’une sur l’autre. Par ailleurs, nous
avons compris que les professionnels de santé ne sont pas impuissants face à ces situations. En
effet, de nombreux outils existent pour prendre en soin l’anxiété et les douleurs. Parmi ces outils,
les recherches ont mis en exergue le rôle prépondérant de la relation humaine. Ainsi, afin de
poursuivre le cheminement de notre travail, nous pensons explorer les concepts énoncés plus
haut. Nous nous attendons à ce que la prise en soin “humaniste”, au travers de la relation
soignant-soigné et ce que cela implique, comme l’accompagnement et l'écoute active, possèdent
des effets thérapeutiques sur les problématiques relevées dans ce travail. Cependant, la
recherche étant ce qu’elle est, nous nous laissons le droit d’être surprises et de s’enrichir de
découvertes inattendues.
Notre travail n’étant pas encore abouti, nous nous rechaussons pour le reste du chemin à
parcourir.

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