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VALERO Emerys

L'humour dans les soins


Mémoire Professionnel

I.F.S.I Rockefeller
Promotion 2018-2019
Mme. BAUDRY
Sommaire

Introduction

1.introduction à la recherche
1.1 description de la situation d'appel
1.2 Questionnement et question de départ

2. Cadre d'exploitation théorique


2.1 L'humour
2.1.1Définition
2.1.2 type d'humour et contexte
2.1.3 Soignant et humour
2.2 L'humanisme
2.2.1Définition
2.2.2 application et réglementation
2.2.3 Rôle infirmier
2.3 Relation de soins
2.3.1 Le soins et la relation
2.3.2 Construction et entretiens de la relation
2.3.3 l'alliance thérapeutique

3. Cadre d'exploration de terrain


3.1Présentation de la méthode d’enquête
3.2 Analyse des données recueillies
3.3 Conclusion d'analyse
Conclusion
Introduction  :

Dans le cadre de la formation en soins infirmiers, il est demandé de réaliser un travail de


recherche. Ici nous concrétiserons ce travail à travers la composition d’un mémoire
professionnel sur le thème de l'humour en soins infirmiers. Ce thème a émergé au cours
de mon parcours d’études par des questionnements sur la prise en charge dans un but
d'amélioration de qualité des soins ; ce qui a conduit à une recherche sur la prise en
charge soignante, d’une part dans les valeurs qui lui sont propres et d’autre part à la
relation aux patients.
Ce travail découle donc d'un questionnement professionnel né d’une expérience de
formation. Les réponses à ce questionnement ont été tirées d’une situation de soins
vécue. Nous effectuerons alors un travail d'exploration théorique autours des thèmes
soulevés par la situation. Dans un second temps, nous analyserons une exploration de
terrain au cours de laquelle deux infirmières ont été interrogées lors d'un entretien semi-
directif. Cela nous permettra de nuancer notre propos et d'aborder des axes que les
professionnels expérimentés auront éclaircis. Nous réaliserons une comparaison entre
l'exploration théorique et de terrain. Enfin, nous achèverons ce travail de recherche faire
le bilan des connaissances développées.

1. Introduction à la recherche

1.1Description de la situation d'appel  :

La situation se déroule en service de psychiatrie générale en hospitalisation libre, un lundi


à 8h15 après que le petit déjeuner ait été servis auprès des patients à 7h45. L'infirmière
réalise le tour des médicaments de 8h00 et croise un patient dans le couloir. Ce patient
est hospitalisé depuis 1 mois et demi pour traiter un accès maniaque et de la dépression,
il à également des fractures vertébrales T4, T5, T6 et porte donc un corset suite à un
accident de voiture, l'équipe observe également une dépendance au cannabis pour
laquelle il est accompagné. Cela faisais deux jours qu'il n'avais plus son corset car la
société traitant l'état du corset l'avais repris pour réaliser des réglages suite à une irritation
du menton causé par le matériel défectueux, cela induisant des dorsalgies majoré au
réveil. En le croisant dans le couloir, le matin l'infirmière qui possède une relation de
confiance avec le patient utilise l'humour et lui dit avec empathie: «  Ah, voilà le retour de
robot-cop », le patient d'habitude réceptif à l'humour ne répond pas et continue son
chemin pour retourner à sa chambre. A la fin du tour environs 15 minutes plus tard le
patient se livre à l'infirmière qui viens le voir dans sa chambre sur ses problèmes familiaux
arrivé le week-end précédant. Son Ex compagne avec qui il vie encore lui confis qu'elle ne
préférais pas qu'il rentre chez lui et il se sent coupable vis a vis de sa fille pour qui il se
sent absent. Il revient sur son accident de voiture (voiture offerte par son grand père au
quelle il étais très attaché), aux conséquences de l'accident, sur sa vie professionnel et
sur la réduction de ses capacités physiques. Enfin, dans la journée le patient restera dans
sa chambre en état de déprime et se confira sur les douleurs psychologiques causé par
ses événement à chaque passage de l'infirmière avec plus de facilité au cours
d'entretiens. Lors de ces entretiens le patient ce confis à l'infirmière avec laquelle il a un
lien plus fort qu'avec moi. Il se confis profondément sur son état psychique avec facilité. Il
s'exprime avec facilité sans se sentir jugé. A la fin de la journée lors du repas du soir, il ira
même manger en salle commune du fait de l'amélioration de son état mental.
Sur la journée le patient auras vécu un état de déprime profond désamorcer par l'humour
des soignants qui auras donc menée à une meilleure relation et une meilleure écoute par
lequel la prise en charge globale se verra amélioré.

1.2 Questionnement et question de départ   :

L'humour est un outil relationnel qui à pour but de susciter le rire chez l'autre. On peut
alors ce demander si l'humour et la pathologie sont compatibles dut fait de la situation
pouvant être traumatique et donc dénouer d'humour.

Peut-on faire de l'humour à tout les patients/pathologies ?


Quelles pathologies ne permettent pas de faire de l'humour ?
Quelle est l'impact de l'humour sur le patient ou sur la relation ?

Il y a donc une relation entre l'humour et la relation ce qui nous mène à un deuxième
questionnement. C'est celui de la relation et donc de la place du soignant de celle-ci. En
effet, le soignant est à l'initiative de celle-ci ce qui peut nous amener à des réflexions.

Il existe donc un rapport entre l’humour et la relation soignant/patient qui nous mène à un second
questionnement ; celui de la place du soignant dans cette même relation. En effet, le soignant en est
à l’initiative, ce qui amène à certaines refléxions :
L'humour renforce t'il la relation de confiance?
Quelles sont les répercutions d'un échec relationnel dans la relation soignant/soigné?
Quelle est l'effet de la communication sur la relation et la patient ?

Ainsi l'humour, le patient et le soignant sont des acteurs gravitant autour de relation. Ici,
nous pouvons alors nous intéresser à l'humour comme outils communicatif adaptable qui
devra donc être utilisé par le soignant et modelé au patient afin de garantir une prise ne
charge personnalisé. Cela intéroge également les valeurs soignantes.

Quelle impact social peut se jouer autour de l'humour dans une cadre professionnel. ?
A quelle valeur/philosophie l'infirmier se réfère t'il dans sa communication ? Quelles valeurs
sont prises en compte dans la communication de l’infirmier ?
L'humour est-il un outils de communication?
Quels sont les différents types d'humour?
Assembler les questions

Dans un service de psychiatrie le relationnel est au centre de la prise en charge via


différents moyens. Afin d'avoir un relationnel adapté les infirmiers ont différent outil
relationnel en leur possession afin d'atteindre la relation d'aide. L'humour est donc un outil
relationnel utilisé dans la relation d'aide. En revanche, l'humour est également un outil
relationnel utilisé dans les équipes de soignant afin dé dédramatiser des situations. Cette
humour dépersonnalise les patients permettent aux soignants de prendre de la distance,
c'est donc un mécanisme de défense. Ici, le patient se voit dépersonnalisé du fait d'une
comparaison, cela soulèvent alors un questionnement sur ce type d'humour. Ainsi cela
nous permet d'introduire ma question de départ qui est ;

En quoi l'humour réalisé par les soignants, humanise t'il le patient ?

2. Cadre d'exploration théorique

2.1.L'humour

2.1.1 Définition
Le thème de l'humour étant principale pour la suite du mémoire, il faut donc clarifier ce
terme d’abord. Nous pouvons alors voir une définition dans le dictionnaire Larousse ;
« Caractère d'une situation, d'un événement qui, bien que comportant un inconvénient,
peut prêter à rire »
Dans la situations d'appel nous observons alors la présence d'inconvénients. Cela nous
permet de voir que l'humour et un problème ne sont pas à différencier et qu'il existe une
relation entre les deux ici entretenus par le rire. On voit également que l'humour naît de la
situations et non des acteurs. Ainsi on peux dire que l'humour induit une forme
d'interaction sociale afin d'initier la situations. Dans une situation de soins cette interaction
est initier par le soignant par le biais du relationnel.
Selon, Henri Bergson « le rire » :
« le rire doit être quelque chose de ce genre, un geste social »
D'après le philosophe Henri Bergson, l'humour ferais partie de l'interaction sociale entre
individus et à pour but de prendre de la distance vis à vis de situations tabous ou difficile a
vivre. L'humour met également les sentiments réfléchie de coté, dans un contexte de
soins on parle de dédramatisation. Lorsqu'une situation nous mets dans un état de stress
on voit que le rire permet de dédramatisé le contexte. Cela créer un changement des
représentations et le rapporte à quelque chose dont la réflexion peut en être absente.
L'humour est donc un outils sociale exploitable dans une relation de soin par ces bien-
faits sur la représentations des situations difficile et sur le rapport au émotions procurée
par celle-ci. Nous voyons dans le DSM IV, 1995, pg 876  que l'humour est répertorié dans
et reconnue; « L'humour se situe dans le groupe des mécanisme de défense qui
comprend l'anticipation, l'affirmation de soi, l'auto-observation, la sublimation et la
répression », grâce à cette définition nous pouvons voir que l'humour est définit en
psychiatrie. Cette définition nous montre également que l'humour est un atout permettant
la prise de recul sur soi, mais cela montre aussi que son utilisation peut déboucher sur la
répression d'idée ou de personne. Ce type d'humour est un indicateur mais n'aura pas
d’intérêt thérapeutique pour le patient.

2.1.2Types d'humour et contexte

On voit donc que l'humour naît d'une situation interprété de manière humoristique par
l'observateur. Or plus le nombre d'observateur ou d'éléments est important plus la
situation est complexes et est par conséquents, exposé à différentes interprétations.
L'humour est donc un outils qu'il faut adapter pour ne pas en retiré un effets néfaste dans
la relation. En effet, la moquerie ou l'humour noir peuvent nuire à la relation selon
l'interprétation que le patient en fait. L'humour à donc différente nature et d'une situations
peut naître plusieurs forme d'humour, lorsque l'on utilise l'humour à des fins
thérapeutiques il faut alors savoir mettre à distance ce qui pourrais faire rire le soignant de
manière individuel pour permettre au patient de pouvoir bénéficier de celui-ci aussi. C'est
donc au soignant dans sa manière de communiquer d’être vigilant, on le voit dans ;
l'humour en psychothérapie
• Le recadrage peut-il être recadrôle?
• Christophe Panichelli

• Dans Thérapie Familiale 2006/4 (Vol. 27), pages 399 à 418

« il est essentiel de différencier l’humour (tel que défini par le Petit Robert) de tout ce qui
se rapproche de l’agression. Cela consiste à séparer ce qui correspond à rire avec le
patient/la famille, humour joyeux, qui se réjouit d’un moment partagé ensemble, de ce qui
correspond à rire du patient/de la famille, dans une attitude agressive qui tient du manque
de respect, du mépris, etc. »
Les différents type d'humour découle de culture, de l’éducation et des références de
chaqu'un. On voit ici que peut importe le type d'humour employer les conditions
d'utilisation dans un cadre de soins s’articule autour de plusieurs valeur que l'on peut
rattacher aux valeurs soignante. Ainsi cette outils est à adapté individuellement, pour le
soignant utilisé cette outils reste un risque de s'exposer à une impasse relationnelle ce
sera donc à celui-ci d'évaluer la situations pour permettre un humours dans le respect du
patient.

2.1.3 Soignant et humour

Lors d'une hospitalisation le travail du soignant s'articule autours de visite au cours du


quel il va prodiguer des soins. Au cours de ces visites et surtout en service de psychiatrie,
le soin prend une tournure relationnel importante. On peut même parler de soins
relationnel, souvent appliqué de manière plus concrète autour d'entretiens infirmier
d'environs 20 minutes durant lesquelles le professionnel met à disposition du patient ces
compétences relationnels. L'humour est dans ce cas un outils permettent d'avoir une
influence sur le patient, sur la relation et sur le contexte traversé par celui-ci. C'est ici le
professionnel qui fait de l'humour aux patients. Il existe également l'humour entre
professionnel indépendant des patients. En effet, l'humour peut être utilisé pour
désamorcer une situation, pour un professionnel aillant vécu une situation difficile
l'humour entre collègue de travail sur cette situation lui permettra de désamorcer les
ressentie et émotions engagé dans l'événement vécu. On notera que le professionnel à
besoin d'espace de liberté afin de prendre de la distance professionnel c'est ce que nous
voyons dans Une juste distance pour soigner 
• Ou savoir se rendre proche avec respect
• François Blanchard, Isabella Morrone, Louis Ploton et Jean-Luc Novella
• Dans Gérontologie et société 2006/3 (vol. 29 / n° 118), pages 19 à 26
« L’expérience professionnelle permet aussi d’anticiper des situations douloureuses. Alors
que les patients sont dans les plus grandes difficultés ou dans l’impossibilité de
communiquer, il convient de rechercher activement les situations et les conditions qui
provoquent de la souffrance, et d’agir pour les prévenir. » Pour le soignant, l'humour fait
partie des actions possibles permettant de prendre de la distance avec une situation
provoquant de la souffrance. Nous voyons ainsi que le désamorçage et la communication
son des clé de la pratique professionnel, cela permet de garder de la satisfaction
personnel dans l'activité professionnel.

2.2.l'humanisme

2.2.1 Définition (humanitude)

La profession d'infirmier est dans son essence régit par des principe fondamentaux que le
professionnel doit respecter. L'un des principes fondamentale avec la probité et la loyauté
est l'humanité que l'on peut rattacher à l'humanisme.L'humanisme est un concept
philosophique dont le Larousse nous donne une définition selon Larousse :
« Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres
valeurs. »
L'humanisme est donc attribué à la philosophie et aux valeurs humaines, ce que l'on peut
rattacher au monde soignant dans le quel il existe une philosophie soignante et une des
valeurs soignante. Le soignant ce doit donc de respecter des principe fondamentaux dans
l’intérêt du patient. L'humanisme va englober et instaurer un cadre de respect de la
personne qui permettra ensuite d'adapté les soins et les interactions en accord avec ce
principe humanistes. Le code des infirmiers donne les piliers de cette réflexion ; « Art. R.
4312-4. – L’infirmier respecte en toutes circonstances les principes de moralité, de
probité, de loyauté et d’humanité indispensables à l’exercice de la profession. » De ces
principes découle l'attitude du professionnel. On peut donc rattacher à l'humanisme des
valeur comme le respect, l'écoute, la bienveillance... Cela montre aussi que l'infirmier agit
dans l’intérêt de son patient. Cela reste à l'infirmier d'adapter ces principes dans les
actions qu'il réalisera et donc dans ses soins. Nous pouvons alors conclure que l'exercice
de la profession doit d'abord passer par la connaissance de ses principes afin d'assurer la
prise en charge.

2.2 .2 Application et réglementation

Toutes ses valeurs peuvent être appliqué dans un cadre législatif. Cette structuration
permet de définir plus amplement le cadre et les libertés soignantes dans les interactions
proposé. Par ailleurs, ce format permet également de protéger les patients d'éventuel
dérive professionnel. Le patient ou la personne protégeant le patient pourra faire appel a
ses textes et en ordonné le respect de son application.
selon le Décret n° 2016-1605 du 25 novembre 2016 portant code de déontologie des
infirmiers l'infirmier se doit de respecter le devoir d'humanité :
« Art. R. 4312-3. – L’infirmier, au service de la personne et de la santé publique, exerce sa
mission dans le respect de la vie humaine. Il respecte la dignité et l’intimité du patient, de
sa famille et de ses proches. « Le respect dû à la personne continue de s’imposer après
la mort. »
On voit donc que les valeurs humanistes sont un pilier de la profession et que cette
philosophie est un devoir professionnel. Du fait de ces devoirs l'infirmier se doit d'intégrer
dans ses soins des valeurs comme le respects de l'autre et le soins sociales. Ces textes
lui permettent également lors de difficulté de prise en charge de guider ses choix.
L'infirmier peut parfois appuyer une décision ou donner son avis sur la prise en charge
ainsi l'application de ses textes permettent de guider aussi une décision d'équipe.

2.2.3 Rôle Infirmier

En application, l'infirmier de part sa philosophie soignante se rapproche de l'humanisme.


De plus, du fait de son sens éthique précisé par des décrets, il garantit au patient une
prise ne charge adapté et humaine. De cette prise en charge humaine découle les valeurs
de l'humanisme comme le respect de l'autre. Pour la communication, c'est à l'infirmier
d'intégrer une dimension professionnel à travers une relation de confiance. Ainsi il est
possible d'ajouté des comportements tel que l'humour permettant alors au patient de se
reconnaître dans le professionnel ainsi de renforcé la relation grâce à des outils
relationnel. Nous pouvons ici réaliser un parallèle avec l'humanitude créer par Yves
Gineste et Rosette Marescotti. Ces deux professionnel créer un outils d’interactions lié un
des valeurs que l'on appel « humanitude ». Cela appliqué en service donne une façon de
communiqué avec le patient dans les valeurs de l'humanisme et particulièrement adapté en
service de gériatrie. C'est en effet le rôle de l'infirmier que d’être un médiateur entre les
différent professionnel et le patient. C'est à l'infirmier d'assurer cette communication le
plus efficacement et claire possible. Afin de permettre à celui-ci d'y parvenir des outils tels
que la communication positive permettent d’interagir dans de bonne conditions et
permettent à l’interlocuteur de s'exprimer également de manière apaisé.

2.3.Relation de soins (objet de soins)

2.3.1 le soins et la relation

L'infirmier travail en lien avec son patient, a partir de la, le soin s'articule autour d'une
prise en charge de l'infirmier envers son patient. En revanche, cette prise en charge pour
ne pas être unidirectionnelle, doit se créer autour d'une relation que le professionnel va
créer a partir de sa communication. On peut donc voir la la nuance entre ces termes
dans Recherche en soins infirmiers 2013/3 (N° 114), page 92
 « le lien décrit une relation symétrique où se crée une ouverture à soi tandis que la
communication est plutôt unidirectionnelle où l’infirmière est essentiellement tournée vers
l’autre en se fixant des objectifs concrets d’être aidante et thérapeutique. »
Les objectifs étant intégrer à la communication dans le soins, l'entrée en relation et la
construction de celle-ci peuvent en faire partie au vue de leurs importance. Concrètement
la relation soignant-soigné est fondamentale afin de réaliser des soins dans de bonne
conditions. De cette relation nais le respect et la confiance entre les différents individus.
L'infirmier pour atteindre une relation de confiance avec son patient va jouer sur ça
communication et l'organisé autour de certain point comme la posture, on parlera de
posture soignante qui donnera une direction a la relation, et du positionnement qui permet
à la relation, même si elle touche à de l'intime, de rester professionnel. L'IDE joue donc ce
rôle fondamentale de liaisons entre le monde médical et le patient sans importance du
mode de vie suivie par celui-ci.

2.3.2 Construction et entretiens de la relation

Nous avons vue que la relation est le pilier du soin lors d'une prise en charge ce qui
soulève maintenant la question de la création de celle-ci. C'est donc la au soignant
d'utilisé son savoir et sa communication afin de rentrer en relation, dans Recherche en
soins infirmiers 2005/3 (N° 82), pages 43 à 49 on voit une observation de ce travail ;
« Selon Minuchin, « pour s’affilier à un système familial, le thérapeute doit accepter
l’organisation et le style de la famille et s’y fondre  ». Pour s’imprégner de la
représentation du système familial, ou du patient, le thérapeute doit mettre de côté ses
propres représentations. ». Ainsi la création d'une relation est relative au patient avec
lequel on va rentrer en interaction. On pourrais penser que c'est le patient qui va initier la
relation du fait de la problématique de sa venue ou de sa demande, en revanche le
patient est dans une dynamique de consultation d'un système et non d'un individus. On
voit donc que c'est au soignant d'initier cette relation, pour cela comme cité
précédemment c'est a lui de faire transparaître son adaptabilité dans sa communications
afin de rendre possible la confiance nécessaire à l'entrée en relation. Cela demandera au
soignant de connaître la culture et l 'éducation de son patient ainsi que d'appliquer certain
principe fondamentale à la profession.

2.3.3l'alliance thérapeutique

Dans la prise en charge nous avons donc vue la relation soignant-soigné et sa


construction. Nous allons maintenant voir un concept d'objectivité de cette relation,
l’alliance thérapeutique.
Ce concept est définit dans Perspectives Psy 2010/4 (Vol. 49)
« L’alliance thérapeutique peut se définir comme la collaboration mutuelle, le partenariat,
entre le patient et le thérapeute dans le but d’accomplir les objectifs fixés. » 
En effets cette alliance permet, jumelé à la relation de confiance, de permettre au patient
et aux personnels soignants de créer un projet de soin partagé avec le patient dans le
quel il sera acteurs de sa prise en charge grâce à l'intégration de celui-ci à des objectifs
fixé. Dans ce cas le patient et l'équipe médical font front ensemble à une problématique,
l'infirmier ce place comme moteur pour le patient dans le sens ou il est la personne en
charge de clarifier des incompréhensions ou informer son patient dans un cadre de
prévention. Cela va de paire avec l'obligation pour l'infirmier d'informer de manière
intelligible les informations concernant le patient. Ce principe d'alliance permet d'intégrer
une dimension humaine à la relation. Cela permet également d'intégrer une dimension
professionnel, c'est en effet dans l’intérêt du patient mais également avec lui que nous
travaillons. C'est donc le principale interlocuteur pour les professionnel et ses décisions
doivent être prise en compte dans le soins. L'infirmier peut être également dans certain
cas être un médiateur permettant au patient de s'exprimer à travers lui. L’alliance
thérapeutique ainsi que la relation de soin sont donc une structure relationnel entre le
patient et les professionnel permettant au patient d’être informer, et libre de ses choix
mais il permet également une communication facilité basé sur la confiance.
3. Cadre d'exploration de terrain

3.1Présentation de la méthode d’enquête

Au cours de mon premier stage de 3ème année en service de psychiatrie en


hospitalisation libre, j'ai eu l'occasion de côtoyer des soignants utilisant parmi leurs outils
de communications, l'humour. Dans un premier temps ce fut entre professionnels que je
découvrit que c’était un outils soignant pouvant être utilisé de différentes manière. J'ai
alors vu, dans un second temps son utilisation auprès des patients, je me rendis compte
que tout les professionnel ne l'utilisais pas. J'ai donc choisi de réaliser mes entretiens
auprès de l'infirmière la plus expérimenté du service qui l'utilisais dans un but
thérapeutique et une autre infirmières qui l'utilise aussi régulièrement dans les soins.

Voir guide d'entretiens

J'ai dans un premiers temps choisi de posé une question large sur l'utilisation de l'humour
en soins pour laisser la liberté aux soignants dans exposé ses représentations sans être
guidé. Cela me permet d'abordé éventuellement un thème qui m'aurais échappé. J'ai
alors proposé une question pour chaqu'un des thèmes abordés permettant au
professionnelle de développer les liens étudiés en amont. J'ai ensuite guidé l'entretiens a
travers 3 questions pour chaqu'un des thèmes abordés dans le cadre théorique.

Les limites de cet entretiens on été tout d'abord la limite de temps qui permet de
développer partiellement les différent axes de l'échange.
Les entretiens ont été réalisé sur un même jour ou les deux infirmières sélectionnées
étais présente. Le jour et l'heure ont été convenue avec la cadre de santé. Puis grâce à
un échange par mail j'ai put confirmer le rendez-vous dans les alentour de 15 heures au
prêt des infirmières a interviewer, ce qui me permettais d'aller en stage dans la matinée.
Une fois sur place je me suis présenté dans le service ou j'ai été reçu par les infirmière
directement. Elles se sont alors organisé pour maintenir les soins en étant interviewer à
tour de rôle dans une pièce annexe propice à un échange enregistré.

3.2 Analyse des données recueillies

3.2.1Analyse descriptive
Ce que représente l’humour / définition de l’humour

Au cours des deux interviews ont peut voir que l'humour est un outil de communication
autant pour le soignant que pour les patients, selon IDE 2 ; « l'humour pour moi c'est une
forme de respect du patient » Le plus souvent les patients utilise l'humour comme un
mécanisme de défense, c'est ce que nous rappel l'ide 1 «  l'humour c'est un mécanisme
de défense », . En revanche pour les soignants l'humour est un indicateur et un outils qui
permet de soit désamorcer une situation soit d'initier une relation ou encore de nuancé un
propos, on peut alors le qualifier d'outil, c'est ce qu'appuis l'ide 2 « on va prendre en effet
cet humour comme un outil de travail. »

L’humour : un outil d’observation du soignant

L'humour est un outils soignant , et utilisé comme tel il permet d’intégrer une dimension
supplémentaire dans la relation qui permettra au soignant d'évaluer son patient grâce a ce
facteur. Dans les application cela peut permettre de désamorcer une situation, selon l'ide
2 ; « désamorcer la situations a l'hospitalisation » En effet, dans les interactions patient
soignant la réactivité du patient est pour l'infirmer un signe de mieux être comme le cite
l'ide 1 «  Ça c'est un signe pour moi de mieux être, » mais c'est également un paramètre
plus générale comme elle le mentionne ide 1 «  ça permet de voir la réceptivité de l'autre
et ne serait-ce que voir quelqu'un qui agit qui souri »

Critères pour utiliser l’humour dans les soins

L'utilisation de l'humour dépend dans un premier lieu du patient et de son profil, et parfois
on ne peut pas faire d'humour comme nous le montre l'ide 1 «pas avec tous les
patients »  En effet l'ide 1 nous montre la personnalisation comme un critère « C'est aussi
toujours personnalisé. » certaine pathologie ne permette pas de faire de l'humour, c'est ce
que nous présente l'ide 2 «'il y a certaine pathologique que je ne toucherais pas comme
un schizophrène ou un psychotique. » . C'est ensuite au professionnel de jaugé dans
quelle mesure il va pouvoir utilisé cet outil et l'approche par le quel il va amorcer cela,
c'est un point clé sur lequel les deux ide ont exprimées leur ressenti l'ide 1 «vraiment au
feeling, c'est de la spontanéité... en fonction de ce qu'il va m'apporter à l'instant T. » et
l'ide 2 «c'est ton expérience l’expérience où c'est aussi la pathologie des patients qui va te
faire sentir avec quelle densité ou a quel rythme tu peux utiliser » ; c'est donc par son
ressentit que le professionnel va adapté sa communication mais aussi grâce a son
expérience de terrain. Afin de minimisé le risque d'avoir une réaction négative du patient il
va falloir respecter des principes tel que le respect les ide ont bien insisté-es sur cela
dans leur entretiens respectif ide 1 «qui a chaque doit être dans le respect de l'autre il y a
des choses à ne pas amener » , ide2 «le respect du patient qu'elle qu'il soi » . Enfin pour
cela le soignant doit être ouvert à l'humour proposé par le patient lorsque cela a lieu. Enfin
l'humour n'est pas dépendant de la personne avec le quel ont interagit mais les
références comprises et reconnues comme humoristique et donc un critère physiologique
ne permet pas de renoncer à faire de l'humour ide 2 «  Donc il me semble que ce n'est
pas une question d'âge », ce qui illustre notre propos. 

Une définition de l'humanisme :

Grâce à ces entrevues, j'ai put échanger sur le thème de l'humanise. Ainsi j'ai put voir que
cette notion découle de valeurs qui en fait une philosophie soignante. Parmi ces valeurs
on retrouve notamment l'empathie, le respect et l'écoute ce qui est souligné par les
professionnels , ide1 «humanité c'est tout ce qui est partage échange, communication
avec l'autre sur l’empathie » et l'ide 2 « comme l'écoute et donnait un peu de temps à
Chaqu'un ». De ces valeurs découle une attitude et ainsi des actions concrètes. Cela va
donc influencer la façon dont ont aborde un patient. En effet l'humanisme permet de
s'adapter à la personne selon l'ide 2 «s'adapter à chaque patient »  et ainsi d’être dans
une démarche bienveillante et surtout dans le cadre du soin, d'avoir une posture
soignante plus forte avec le patient. Celui-ci grâce à l'humanisme pourra alors se reposer
sur le soignant et ainsi lui accorder sa confiance, ici comme pour l'ide 1 on pourra parler
de lien « c'est comment être en lien avec les autres et bien montrer au patient qu'on est
humains ».

3.2.2Analyse compréhensive/discussion  :

Ce que représente l’humour / définition de l’humour

On peut donc voir que l'humour est présenté comme un outil de travail relationnel par les
deux infirmières. Dans notre cadre théorique nous avons vu que Henri Bergson le
présentais comme un geste social, l'utilisation de l'humour en service est donc possible
dans la communication infirmière. Or, l'expérience des infirmières nous apprend
également le patient peut lui aussi utilisé l'humour mais comme mécanisme de défense.
De ce fait le professionnel doit savoir dans son observation soignante analysé les réaction
s et les mécanisme de défense utilisé par le patient afin de mieux comprendre la situation
de soins. On voit également à travers les entrevues que les infirmières l'utilise pour
désamorcer des situations tant avec les patients qu'avec la distance professionnel, ce qui
confirme le cadre théorique sur l'utilisation de l'humour.

L’humour : un outil d’observation du soignant

Nous voyons que l'humour est un indicateur a prendre en compte pour le soignant. C'est
pour le soignant un signe de volonté d'interaction et ainsi de « mieux être ». Le
professionnel sera donc attentif à l'humour produit par le patient. Comme nous l'avions
vue dans le cadre théorique il est possible que ce soit un mécanisme de défense, c'est
alors à l'infirmier d'interpréter les réactions de son patient afin de lui proposé une écoute
et une prise ne charge adéquat.C'est également pour lui indicateur lorsqu'il en fait.
Lorsqu'un professionnel fait de l'humour à un patient et qu'il à une réponse positive c'est
également un indicateur de receptivité. Cela permet de rentrer en relation avec la
personne et de créer du lien avec celle-ci. Au cours d'une relation de soin plus longue,
dans lequel l'infirmier intègre de l'humour plus tard cela peut être un signe d'amélioration
de la relation ou de l'état psychologique de la personne.

Critères pour utiliser l’humour dans les soins

L'humour est pour le soignant complexe du fait de son utilisation. En effet de part les
effets négatif que l'humour peut provoqué sur la relation, il faut pour le soignant bien
définir les critère d'utilisation de celui-ci. Ces critères vienne dans un premier temps de la
personnalisation de l’interaction. Nous avons en effet vue que c'est ce que le patient voit
comme référence humoristique qui lui provoque le rire. Ainsi, nous savons donc que
l'humour n'est pas dépendant des personnes mais de leur représentation humoristique. A
cela il faut rajouter les valeurs soignantes, ce que nous avons vue dans le cadre théorique
et qui est ensuite confirmé par les professionnels, le respect est par exemple un point
central de ses valeurs. Enfin c'est aussi dépendent du patient, tous les patients ne sont
pas apte à interagir de cette façon et c'est alors à l'infirmier de s'adapter en fonction de
réceptivité de son interlocuteur.

Une définition de l'humanisme :


A travers ce travail, nous nous somme intéressé aux valeurs du soignant et sa
philosophie. Nous avons put définir l'humanisme comme une philosophie soignante. De
cela nous avons montrer que l'humour comme la communication doit se faire dans le
cadre de cette philosophie. Les valeurs, telles que la ,bienveillance, l'empathie et le
respect nous ont été désignées comme les piliers d'une prise en charge réussi. Afin de
travailler en adéquation avec ces valeurs nous avons vue dans le cadre théorique des
applications permettant d'adapté la prise en charge avec une communication approprié.
Nous avons enfin put voir que l'expérience permet une meilleure compréhension et un
meilleur recul des situations , ce qui aurais put être d'avantage développer.

3.4 Conclusion d'analyse

Nous avons donc soulever au cours de cette analyse que l'humour étais un outil
relationnel utilisé par le professionnel au cours de sa prise en charge. On peut noté des
bénéfices sur le patient, lui permettant grâce a ce type d'interaction de montré du recul sur
une situation. Nous pouvons maintenant dire que cet outils peut également être mal utilisé
ou mal reçu menant à des conséquence négative sur la relation. Nous somme donc
maintenant en mesure de questionner notre question de départ. Comme l'humour est un
médiateur de la relation et que c'est dans la façon de l'utilisé quant découle les
conséquences. L'humanisation ne vient pas de l'humour mais des valeurs du soignant qui
les transmettra à travers sa communication. La relation sera alors influencer par la
l'utilisation d'outils relationnel dont fait partie l'humour. Ce qui nous amène à nuancé notre
propos et ainsi a nous demander si la philosophie soignante humanise le patient à travers
la communication du professionnel.

Conclusion générale  :

Nous avons donc vue au cours de ce travail différent aspect de l'humour, de la relation de
soins et de l'humanisme.
Ce travail est née d'une situation de soin vécu en duo avec l'infirmière dans le cadre d'une
journée de soins. Il est possible de s’interroger sur cette situation du fait que ce soit
l'unique situation présenter. En effet la multiplication des expériences permettent de
soulever différents problèmes et ainsi aspects du thème sur le quel l'interrogation est née.
Nous avons alors réalisé différentes recherches autour de l'humour via différentes
référence dans le domaine. Ici la limite est le temps de recherche qui étant limité
demande un travail de sélection des recherches effectuées. En revanche, cela peut être
également intéressant en terme de travail car il permet un travail d’organisation de
sélection de priorisation se rapprochant de la pratique professionnel. Ces recherches
nous ont montré que l'humour est un outils de communications pouvant être utilisé de
différentes façons. Nous avons alors défini l'application thérapeutique de celui-ci. Nous
avons rapporté son utilisation au professionnel et à la relation avec le patient. Ce qui nous
à permis de montrer que l'humour comme le reste de la communication doit être utilisé en
service selon des valeurs soignantes afin d'en retirer des bienfaits optimaux. Nous avons
alors développer les valeurs soignante et fait un parallèle avec l'humanisme. Nous avons
alors put dégager l'essence d'une philosophie soignante. Nous avons enfin réalisé une
exploration sur le relation de soin afin de dégager l’intérêt dans une prise en charge
soignantes. Afin de multiplier la compréhension des thèmes nous avons réalisé une
exploration de terrain. Les professionnels ont put exprimé leur expérience de terrain a
travers un entretiens semi-directif. C'est ensuite en croisant ces entretiens au cadre
théorique que nous avons put dégager une analyse plus profonde du rapport entre
l'humour la relation de soin et la communication. Ont peut alors s'interroger sur l'humour,
car nous avons put voir au cours de ce travail que c'est l'auteur de l'humour qui selon ses
valeurs pourra utilisé cet outil de différente manière. Ont peut donc en conclure que ce
n'est pas l'humour qui humanise le patient mais le soignant qui part une communication
humanistes va utilisé l'humour afin de transmettre un message et des valeurs au patient.
Nous avons put voir également que l'humour est un indicateur pour le soignant et est
même cité comme mécanisme de défense. Ce qui amène a nous demander si il existe
d'autre outils relationnel à système de bénéfice/risque et si l'humanisme dans la
communication aurais une influence sur ses outils.

ANNEXE :

def humour :
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/humour/40668
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/humanisme/40616
déontologie ;
https://www.ordre-infirmiers.fr/assets/files/000/codedeonto_web.pdf
https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2006-3-page-19.htm#
livre :
Henri Bergson « le rire »

type d'humour :
https://www.cairn.info/revue-therapie-familiale-2006-4-page-399.htm#s2n1

relationnel :
https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2013-3-page-92.htm
https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2005-3-page-43.htm#s1n2

Résumé

L'infirmier doit dans sa prise en charge s’efforcer d'intégrer une dimension social et
humaine importante. L'observation de l'humour en service a permis un questionnement
professionnel dont va traiter ce travail. Nous verrons donc a travers le thème de l'humour,
la relation soignant-soigné et les valeurs soignantes. Nous ferrons des liens avec la
communication et la prise en charge. Pour appuyer ce travail une exploration de terrain à
été réalisé afin d’être comparer avec l'exploration théorique et nous permettre de réaliser
des liens.

Mot clés  : humour, humanisme, relation soignant-soigné, communication, valeurs.

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