Module : Approche psychologique au cabinet dentaire Mme HAMOUM

Cours n°01 : la psychologie du patient

Introduction
Aller chez le dentiste est pour beaucoup une source de stress, portant les soins dentaires
sont essentiels pour préserver la santé bucco-dentaire, en améliorant la qualité de vie et
l’estime de soi. D’oµ s’émerge l’importance d’adopter la psychologie du soin dentaire.

1. Définition de la psychologie du patient

Cette discipline s’intéresse aux aspects psychologiques liés aux soins dentaires, tant du
côté des patients que des praticiens. Elle vise à comprendre les besoins, les attentes, les
émotions, les comportements et les représentations des personnes que consulte un
dentiste ainsi qu’à optimiser la relation entre le patient et le professionnel.

2. Objectif de l’approche psychologique

 Favoriser une prise en charge globale et personnalisée du patient.

 Tenir en compte des caractéristiques individuelles du patient ainsi que son
histoire (ses motivations/ses crainte).
 Proposer des stratégies adaptées pour réduire le stresse et la douleur liés aux
soins dentaires.
 Renforcer la confiance et la coopération du patient.

4. Principes de la psychologie du patient au cabinet dentaire

1. L’écoute active et l’empathie

 Le dentiste et l’assistant en fauteuil dentaire doivent être attentifs aux besoins
et aux ressentis du patient, lui expliquer clairement les soins à effectuer, lui
donner des informations rassurantes et le soutenir tout au long du traitement.
2. La communication verbale et non verbale
 Utiliser un langage simple et positif.
 Eviter les termes techniques ou anxiogènes.
 Adopter une posture ouverte et bienveillante, sourire, avoir intérêt à l’égard du
malade.

3. La participation du patient

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 Le dentiste doit impliquer le patient dans les décisions concernant son

traitement, lui demander son avis, son consentement et son feedback, lui donner
des consignes claires et lui laisser un certain contrôle sur le déroulement de la
séance (par exemple, en lui permettant d’interrompre les soins si besoin).

5. Impact des dentistes sur la confiance et le bien être des patients

Les enquêtes réalisées prouvent que l’une des raisons pour lesquelles les patients
renoncent à leurs soins dentaires est le manque de confiance envers leurs praticiens.

Le praticien joue un rôle essentiel sur la confiance et le bien être des patients. En effet
les soins dentaires ne se limitent pas à préserver la bonne santé buccodentaire, ils
contribuent aussi à améliorer l’esthétique du sourire et l’estime de soi.

En prenant en compte la dimension psychologique du soin, il faut également

accompagner le patient dans la gestion de leur émotions, de leur stresse, de leur
douleurs, et de leur offrir une expérience positive et satisfaisante. Ainsi, les dentistes
peuvent aider leurs patients à retrouver le sourire en leur proposant des solutions
adaptées.

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Cours n°02 : Soignant/Soigné

1. Soignant
Etymologiquement : le mot soignant qui rejoint le mot « soigner » vient du latin
qui signifie s’occuper du bien-être et du contentement de quelqu’un et s’occuper
d’établir la santé (ROBERT)

C’est consacrer son activité, son dévouement à la guérison de quelqu’un et s’occuper

avec sollicitude de quelqu’un (LAROUSSE)

Le soignant effectue des soins définis comme étant « un ensemble de moyens

hygiéniques, diététiques et thérapeutiques mis en œuvre pour conserver et rétablir la
santé.

1.1. Définition du soignant

C’est une personne généralement dans le domaine de la santé, qui prend en charge le
bien –être, les soins, le soutiens des individus, malade âgé ou nécessitant une assistance
particulière, cela englobe divers professions tels que les infirmiers, les médecins, les
aides-soignants et d’autres intervenants de la santé.

Un soignant est donc une personne qui s’occupe à la fois de rétablir la santé et
d’apporter du bien être à une autre personne avec toute l’humanité possible. Etre

soignant c’est prendre soins d’autrui.

L’infirmier, l’aide-soignant, le chirurgien-dentiste, le médecin, l’assistant dentaire sont

considérés comme des soignants.

1.2. Le soignant en tant qu’être humain

Le soignant est avant tout un être humain, fait d’une personnalité qui lui est propre, de
qualités et de défauts. Ceci signifie qu’un soignant peut être impatient, de mauvaise
humeur, triste….

Le soignant a aussi une vie privée, mais en tant qu’être humain prend soin d’êtres
humains, il doit respecter et être respecté. Cependant, du fait de sa profession, le
soignant se doit de faire abstraction de ses émotions et bien différencier les soucis
personnels et la vie professionnelle.

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Il doit être attentif à ne pas projeter sa mauvaise humeur sur ses patients. Il doit pouvoir
détecter la souffrance du patient auprès duquel il intervient en étant à l’écoute de ce
dernier.

1.3. Le rôle du soignant

 Dégager le stresse.
 Soigner et aider le patient.
 Communiquer (Orientation).
 Accorder des consignes.
 S’occuper de l’hygiène et veille au confort physique et morale des malades.

2. Soigné

2.1. Définition du soigné

C’est une personne qui reçoit des soins, une personne unique, pour laquelle le soin doit
être adapté et individualisé. Doit être respectée indépendamment de sons sexe, ses
origines, ses croyances

C’est une personne en situation de besoin d’aide pour une durée plus au moins
déterminée. Elle reçoit les soins nécessités par son état de santé selon une planification
adaptée et une organisation efficace.

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Cours n°03 : Relation soignant/ Soigné

1. La relation comme un des éléments de réponse aux besoins des

patients

Les soins infirmiers sont accomplis dans le but d’aider la personne à répondre à ses
besoins, soit en maintenant son indépendance dans la satisfaction des besoins ,soit
en l’aidant ou en la remplaçant quand elle ne peut les satisfaire elle-même. La
relation perd tout son sens si elle limite le soignant à une confidente, incapable de
se situer dans la relation de soins, sans maitrise sur ses finalités.

 La gentillesse
 La disponibilité
 Les bonnes intentions …

Ne suffisent pas pour aider les patients. Ces qualités humaines doivent être optimisées
par un réel savoir professionnel en sciences humaines, centré sur les soins et qui englobe
les différents types de relations les plus souvent rencontrés dans la relation

soignant/soigné.

2. Spécificité de la relation

Soignant actif (soigne), patient passif (soigné).

Dépendance et soumission pouvant avoir des conséquences sur la relation.

Attentes différentes en fonction des rôles de chacun : relation chargée d’affects pour
certains patients, pouvant entrainer discordances, désillusions…

Relation articulée autour de la demande du malade et de l’écho qu’elle suscite chez le

soignant.

Demande, plainte, insatisfaction du soigné peuvent accabler le soignant, le déstabiliser,

le mettre en position d’échec…

Moyen de protection = réactions défensives (banalisation, évitement, rejet…)

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3. Les différents types de la relation soignant/soigné

2.1. La relation de civilité.

2.2. La relation de soins.

2.3. La relation d’empathie.

2.4. La relation d’aide psychologique.

2.5. La relation thérapeutique.

2.6. La relation éducative.

2.7. La relation de soutien social.

La relation soignant/soigné = phénomène complexe.

Différents niveaux et aspects : type d’interaction, système de communication,

composantes affectives et socio émotionnelles, degrés d’influence et satisfaction
réciproque.

Pas toujours facile de trouver bonne distances, bonnes limites : importance de bien
se connaitre, ses représentations, ses potentialités et ses limites.

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Cours 04 : Relation du soignant à son équipe

1. Définition de l’équipe soignante

L’équipe soignante est l’ensemble des personnes (médecins, infirmiers, aides-

soignants…) qui prennent soin du malade à l’hôpital ou à la clinique. Des équipes
différentes se relayent le jour et la nuit. Elles se transmettent les informations grâce au
dossier médical.

1.1. Rôle d’une équipe

Selon Meredith BELBIN, le rôle de l’équipe est définit « une tendance à agir, contribuer
et interagir avec les autres d’une manière particulière ».

1.2. Esprit d’équipe

L’esprit d’équipe permet de fixer un cap commun aux dirigeants et aux collaborateurs
pour travailler en efficacité. Il a un impact positif sur les membres d’une équipe.

2. Définition du travail d’équipe

Le travail d’équipe et de collaboration signifie faire partie du groupe, c’est travailler en

collaboration avec d’autres membres en vue d’atteindre un objectif commun relié au
travail.

2.1. Notion du groupe

Un groupe est composé de deux personnes ou plus travaillant ensemble pour l’atteinte
d’un objectif commun relié au travail.

2.2. Renforcement d’une cohésion d’équipe

Faciliter la communication.

Mettre en place d’une réunion de soutien régulier pour les équipes soignantes.

Verbaliser les ressentis suite à des situations difficiles (permettre de prendre de la

distance et prévenir l’épuisement professionnel).

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2.3. Leadership

Un leadership performant est une caractéristique déterminante pour l’éfficacité d’une

équipe. Un chef d’équipe efficace, facilite, coache et coordonne les activités des autres
membres de l’équipe. Pour ce faire, il doit :

 Accepter le rôle de leader.

 Demander de l’aide le cas échéant.
 Monitorer en permanence la situation.
 Fixer les priorités et prendre des décisions.
 Utiliser les ressources pour maximiser les performances.
 Résoudre les conflits de l’équipe.
 Equilibrer la charge de travail au sein de l’équipe.
 Déléguer les taches ou confier des missions.
 Conduire des briefings des réunions en petit comité et des débriefings.
 Inviter les membres de l’équipe à s’exprimer librement et à poser des
questions.
 Organiser des activités de formations et d’amélioration pour l’équipe.
 Etre une source d’inspiration pour les autres membres de l’équipe de maintenir
une culture de groupe positif.
 Veiller à ce que l’équipe maintienne le cap et obtienne les résultats et
escomptés.

2.4. Implication du malade

Considérer le patient comme un membre de l’équipe soignante est un concept

nouveau. Traditionnellement, il occupait un rôle plus passif, en tant que
bénéficiaire des soins. Mais nous savons que les patients apportent leurs propres
compétences et connaissances sur leur état de santé et leurs maladies.

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Cours 5 :L’accompagnement soignant

Introduction

C'est aider l'être humain malade ou en santé à vivre en harmonie avec lui-même et son
environnement en apportant des réponses en soins personnalisés et adaptés à ses besoins
et ses attentes en tenant compte de ses ressources.

1. Définition du soin

1.1. Le soin

Le soin se définit comme «l'action de porter une attention particulière à quelque chose,
à autrui ou à soi-même» ; l'attention est l'application que l'on met en faisant quelque
chose. Charge, devoir de veiller sur quelqu'un ou quelque chose.

Les soins médicaux sont l'ensemble de connaissances, de compétences et de techniques

relatives à la conception et à la mise en œuvre d'actes de soins. Ils contribuent à
répondre aux besoins de santé d'une personne et/ou d'une collectivité, et font l'objet de
la discipline enseignée au personnel soignant. Ces soins font appel aux sciences
humaines et biologiques.

Selon Walter HESBEEN

Le soin est l'attention particulière portée par un soignant à une personne ou à ses proches
– ou à un groupe de personnes – en vue de leur venir en aide dans leurs situations en
utilisant, pour concrétiser cette aide, les compétences et les qualités qui en font des
professionnels. Le soin s'inscrit ainsi dans une démarche interpersonnelle et comprend
tout ce que les soignants font, dans la limite de leurs compétences, pour prendre soin
des personnes. Au regard de sa nature, le soin permet toujours de faire quelque chose
pour quelqu'un afin de contribuer à son bien-être quel que soit son état.

Le soin est nécessaire à la vie. En effet si l'on ne porte pas une attention p articulière à
la vie et à l'existence du vivant, si l'on en prend pas soin, il s'abîme, il se détériore voire
se détruit et puis se meurt ; le vivant est dépendant de ce qui lui permet de vivre et
d'exister et à ce titre il est fragile.

Selon Yves GINESTE et Jérôme PELLISSIER:

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«Chaque soin doit veiller à ne pas séparer l’inséparable : l'amélioration ou le maintien

de la santé et donc du bien-être et de la qualité de vie. En réalisant des soins sans aucun
respect des attentes de la personne soignée, on participe directement à dégrader la santé,
à signifier à la personne notre refus d'être en relation avec elle, à détruire son bien-être
et sa qualité de vie».

1.2. Faire des soins

Faire des soins, c'est effectuer des actes techniques mettant en œuvre des procédures
spécifiques alliant science et technologie, et font appel à un savoir-faire nécessitant le
plus souvent l'utilisation de matériel approprié.

Ces soins techniques nécessitent de la part du soignant dextérité, habileté, maîtrise et

connaissance impliquant directement sa responsabilité.

1.3. Prendre soin

Ce concept a été expliqué dans un cours précédent. Prendre Soin, c'est s'enquérir de
l'environnement direct de la personne et contribuer à son bien-être. C'est également le
rôle des soins relationnels, qui sont des interventions verbales et/ou non verbales,
fondés sur des techniques de communication visant à apporter une aide psychologique.

Le concept présenté illustre les soins dans 2 domaines différents :

➔ Le domaine technique où le soignant «effectue des soins»

➔ Le domaine relationnel où le soignant «prend soin»

Effectuer des soins ou prendre soin implique une action entraînant une réaction, c'est
ce que l'on nomme «l'acte de soigner»

2. l’accompagnement

2.1. Selon le dictionnaire : Se dit pour une personne qui en aide une autre dans diverses
situations de vie. Selon Walter HESBEEN, C'est faire un bout de chemin avec l'autre
en difficulté de santé. Un mouvement qui porte vers l'autre pour aller à sa rencontre sur
le chemin qui est le sien. Accompagner c'est respecter la personne dans ce qu'elle a à
vivre, c'est reconnaître son existence en tant que telle avec ses différences.
Accompagner c'est tenir compte de la complexité et de l'individualité de chaque
personne ; c'est respecter ses conditions de vie, son entourage, son environnement, sa
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spiritualité, son engagement ou non engagement ; il s'agit surtout de comprendre et de

trouver du sens à cet accompagnement quelque soit la situation de la personne. Il est à
rappeler les valeurs (citées dans notre projet pédagogique) qu'il convient d'appliquer
dans sa pratique professionnelle pour être un accompagnant.

2.2. Selon l'Humanitude:

«Un soignant est un professionnel qui prend soin d'une personne (ou d'un groupe de
personnes) ayant des préoccupations ou des problèmes de santé, pour l'aider à les
améliorer, à les maintenir, ou pour accompagner cette personne jusqu'à la mort. Un
professionnel qui ne doit en aucun cas, détruire la santé de cette personne.»

Il doit être empreint de valeurs personnelles et professionnelles pour pouvoir délivrer

des soins de qualité et travailler au sein d'une équipe.

2.3. Valeurs d’un soignant accompagnateur

• Respect

• Ecoute

• Disponibilité

• Humilité

2.3.1. Le respect

Nous avons développé ce thème précédemment ; cependant il semble important de le

définir à nouveau :

Tout soignant se doit de respecter la personne soignée et la considérer comme un être

humain à part entière : d'une part, respecter la personne c’est :

1. La reconnaître en tant que personne.

2. Lui donner son identité.

3. Reconnaître son égalité sur le plan humain avec le soignant car la personne
soignée peut se sentir différente par sa condition de malade.

Un malade est quelqu'un qui subit un dysfonctionnement interne, des agressions autant
physiques que morales qui peuvent être accentuées par le comportement irrespectueux
de certains soignants. La personne soignée est déjà «étiquetée» en tant que malade
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atteint de telle pathologie. Si le soignant conforte cette personne dans sa position en

adoptant des attitudes de déni, de rejet, d'indifférence, ou au contraire de surprotection,
de maternage excessif.

3. la personne soignée peut-elle se considérer comme un être humain unique ?

D'autre part la personne se sent aussi différente par sa «malchance» ou sa fatalité.

Parfois cette malchance est très mal vécue par la personne. Le soignant peut renvoyer
l'image d'une personne saine, pleine de dynamisme et de vitalité. Cette image que peut
renvoyer le personnel soignant peut renforcer la perte d'identité. De plus la personne
peut ressentir un sentiment d'infériorité par rapport au soignant. Sentiment de toute-
puissance qui crée un rapport de force dans la relation soignant/soigné. Toutes ces
circonstances ne facilitent pas une bonne évolution sur le plan clinique et psychologique
de la personne soignée. Le soignant par ce respect apprend à reconnaître ses limites, à
se mettre sur un pied d'égalité avec la personne et à se respecter soi-même.

2.3.2. L’écoute

Elle prend part entière dans le soin ; on parle d'écoute active. Elle ne consiste pas
seulement en une intégration ou non des paroles de l'autre mais aussi en une écoute de
tout son corps et de tout ce qu'il peut manifester et signifier au-delà du langage verbal
proprement dit. L’écoute c'est aussi savoir ce rendre disponible à l'autre.

2.3.3. La disponibilité

C'est savoir donner une part de soi pour mettre à la disposition de l'autre et de ce qu'il
a envie d'exprimer. La disponibilité demande certaines capacités. Donner une part de
soi à autrui nécessite une mise en veilleuse de ses propres conflits internes. Lorsque ce
phénomène n'a pas lieu, beaucoup d'interférences d'ordre personnelles et/ou
professionnelles peuvent venir perturber l’écoute. Toutefois le soignant est confronté à
sa condition d'être humain ; c'est une réalité qu'il faut reconnaître humblement et
accepter. Sinon le soignant risque de perdre en authenticité et la relation instaurée avec
la personne soignée risque d'être faussée et de conduire au burnout pour le soignant.

2.3.4. L’humilité

Qualité professionnelle que nous avons développée précédemment.

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Cours 06 : Gestion de stress

Introduction

Etre médecin ou infirmier est certainement l’un des métiers les plus stressants au
monde. Les décisions peuvent véritablement sauver la vie du patient ou causer sa mort.
Avoir une telle responsabilité sur les épaules favorise l’état de stress. C’est la raison
pour laquelle, nous donnons quelques conseils pour gérer le stress professionnel à
l’hôpital en vous aidant à mieux gérer cette pression.

1. Techniques de gestion de stress professionnel

1.1. Parler à une personne de confiance

Confier nos problèmes à quelqu’un est très bénéfique .Cela permet d’évacuer la
pression et d’obtenir des conseils d’une tierce personne. Parfois nous pouvons avoir
l’impression d’affronter des dizaines de problèmes seul, mais en parlant à un ami, nous
obtiendrons son avis et nous pouvons exprimer nos ressentis.

1.1.1. Un ami au travail

L’un des avantages de parler à un collègue du même domaine est qu’il comprend ce par
quoi nous passons.il est fort probable qu’il soit également stressé dans une même
situation.

1.1.2. Membre de la famille ou un ami en dehors du travail

Si parler avec un collègue nous met mal à l’aise, un ami proche ou un membre de notre
famille peut être un bon confident, il n’aura certes pas d’expériences en tant que
médecin ou infirmier, mais n’évoluant pas sur notre lieu de travail, nous pouvons nous
laisser aller sans risquer que cela n’arrive jusqu’à l’oreille de l’un de nous collègues.
Une autre bonne raison de parler à une personne n’exerçant pas notre profession et que
nous pourrions avoir un regard extérieur.

1.1.3. Conseiller ou thérapeute

Dans de nombreux hôpitaux, des conseillers et des thérapeutes sont disposées à écouter
le personnel. Si nous avons récemment perdu un patient ou que nous avons vécu des
mois difficiles, il faut parler à un thérapeute, il s’agit d’une excellente solution. Et le
plus important, c’est que tout reste confidentiel.

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1.2. Respirer profondément

Des exercices de respirations profonde sont souvent conseillés aux personnes souffrant
de stress .Il faut effectuer des exercices de respiration profonde contrôlée, ceci nettoie
les poumons et détend le diaphragme (muscle large et mince qui sépare le thorax de
l’abdomen).

1.3. Améliorer et augmenter le rythme cardiaque

Exercices physique, pratiquer quelques exercices pour aider à détendre les muscles et
les zones tendues, comme le cou ou les épaules. L’avantage est que nous pouvons
pratiquer ces exercices au niveau de notre lieu de travail.

En étant debout, soulever les talons, ça ressemble à des pompes mais pour les pieds.
Tenez-vous debout sur une surface plane puis mettez-vous sur la pointe des pieds, puis
redescendez lentement sur le sol, cela aide à détendre les chevilles et les muscles des
jambes.

Prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur.

1.4. Se procurer une balle anti-stress

Les balles anti-stress sont de petites balles en mousse que nous pressons pour aider à
évacuer le stress. Avant de se moquer de cette petite balle, il faut savoir qu’il s’agit d’un
évacuateur de stress très populaire. En gardant une balle anti-stress dans les poches,
nous pouvons la presser chaque fois que nous sommes frustrés ou contrarié. Et comme
elle est de petite taille, personne ne remarquera qu’elle se cache dans nos poches.

Cette balle peut aussi être utilisée pour réaliser des exercices et nous détendre la main,
notamment si nous souffrons de crampes après une chirurgie éprouvante.

1.5. Porter des chaussures sanitaires

Avoir mal aux pieds au travail peut avoir un impact significatif sur la façon dont nous
nous sentions au travail, pour les praticiens de la santé il est important de porter les
bonnes chaussures sanitaires antidérapantes. Car elles leur offrirent le soutien dont ils
ont besoin au travail pour ne pas avoir mal au dos ni aux pieds à cause de rester debout
durant leur service de huit heures ou de douze heures.

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Cours 7 : Burn out

1. Définition du burnout

Fatigue générale qu’apparait suite à une tension physique ou un stress de longue durée.
Pas d’origine systématique dans le travail. La fatigue émotionnelle est associée aux
deux autres composantes :

 dépersonnalisation.
 Perte d’accomplissement personnel au travail.

Le terme «burnout » qualifie à l’origine une construction sociale et scientifique apparue

dans les années 1970, pour décrire l’épuisement au travail de professionnels de l’aide
et du soin. Conceptualisé pour la première fois par le psychiatre américain
Freudenberger en 1975, il a fait l’objet de nombreux travaux.

Exemple : Cas d’un employé d’une agence de communication

« Mon métier, je l’aime, je l’ai choisi, j’ai tout fait pour y arriver… Depuis plusieurs
semaines, j’ai l’impression d’être vidé de l’intérieur. Je n’ai plus d’énergie pour me
lever le matin, plus envie…

J’ai trop de projets en cours, je passe de l’un à l’autre et je n’en vois jamais le bout. J’ai
l’impression de n’avoir jamais le temps de faire correctement mon travail. Je supporte
de moins en moins mes collègues, les demandes de mon responsable. On accepte des
projets qu’on ne devrait pas accepter. Le chiffre, le chiffre, toujours le chiffre… Je n’ai
pas choisi de faire ce métier pour ça.

Je me dis qu’être graphiste ici n’est pas aussi valorisant, gratifiant que cela…»

Le burnout se traduit alors par un «épuisement physique, émotionnel et mental qui

résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le
plan émotionnel ».

2. Caractéristiques du burnout

 Le sentiment d’avoir perdu en efficacité au travail.

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 Le manque de concertation à la mémorisation et à l’expression.

 Etat d’épuisement physique.
 Dégradation du rapport qu’un salarié peut avoir à son travail.
 Stress professionnel chronique.
 Epuisement émotionnel.
 Dépersonnalisation/distance.
 Sentiment d’incompétence.
 Sentiment d’échec.
 Ruminations.
 Tension.
 Incapacité de recharger ses batteries.
 Le cynisme, L’attitude de l’individu devient négative, dure, détachée, vis-à-vis
de son travail et des personnes (collègues, encadrement, clients, patients).
 perte de l’accomplissement personnel, une dévalorisation de soi.
 perte de contrôle, peut se manifester émotionnellement par des peurs mal
définies.
 un sentiment de tensions nerveuses

3. causes d’épuisement professionnel

 conditions de travail très exigeantes.

 manque de ressources et d’appui pour y faire face, etc.).
 Les temps de repos habituels (sommeil, week-end, congés, etc.) ne suffisent
plus à soulager cette fatigue qui devient alors chronique.
 Surcharge du travail.
 Faible contrôle sur son travail.
 Faibles récompenses.
 Manque d’équité.
 Conflits de valeurs, demandes contradictoires.
 Manque de clarté dans les objectifs, les moyens.
 Troubles et des douleurs physiques.

4. Traitement de burnout

 Un arrêt de travail.
 Une psychothérapie.
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 Traitement antidépresseur.

5. Stratégies de prévention

 Revoyez vos priorités.

 Arrêtez-vous un moment pour établir une liste des exigences liées à votre
travail.
 Actualisez vos compétences.
 Cherchez une façon plus simple pour accomplir vos taches.
 Choisir les taches qui peuvent être déléguées ou partagées avec des collègues.
 Prenez vos pauses.
 Etablissez des relations.
 Ne limitez pas votre vie au travail.
 Faites de l’activité physique.
 Evitez de vous critiquer inutilement.
 Nourrissez votre esprit de moments de prière et de réflexion en silence.

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