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MINISTERE DE LA SANTE
Avril 2020
Table des matières
INTRODUCTION ........................................................................................................................... 1
GENERALITES .............................................................................................................................. 6
THEMATIQUE 1 : SANTE DE LA MERE, DU NOUVEAU-NE ET DE L’ENFANT ........... 7
1.1. SANTE DE LA MERE .............................................................................................................. 7
1.1.1. La lutte contre la mortalité maternelle ....................................................................... 7
1.1.2. La consultation prénatale............................................................................................ 8
1.1.3. L’accouchement assisté par un personnel qualifié ................................................... 11
1.1.4. Le suivi post natal ..................................................................................................... 13
1.1.5. Les soins après avortement ....................................................................................... 15
1.1.6. Incontinence urinaire et fécale (perte urinaire involontaire = fistule ...................... 17
1.1.7. La planification familiale .......................................................................................... 17
1.2. SANTE DU NOUVEAU-NE ET DE L’ENFANT .......................................................................... 56
1.2.1. La vaccination ........................................................................................................... 56
1.2.2. La prise en charge du nouveau-né à domicile .......................................................... 61
1.3. PRISE EN CHARGE INTEGREE DES MALADIES DU NOUVEAU-NE ET DE L’ENFANT................. 63
1.3.1. La diarrhée ................................................................................................................ 63
1.3.2. La fièvre (corps chaud) / Paludisme ......................................................................... 67
1.3.3. La toux et les difficultés respiratoires ....................................................................... 77
THEMATIQUE 2 : EDUCATION, SOINS POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT
......................................................................................................................................................... 83
2.1. IMPORTANCE DE L’INTERACTION ENTRE PARENTS ET BEBE/JEUNE ENFANT........................ 83
2.2. CONSEILS A LA FAMILLE SUR LES PROBLEMES EN MATIERE DE SOINS POUR LE
DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT ................................................................................................. 84
iii
SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS
AQ : Amodiaquine
BK : Explications Référer
CO : Opacité Cornéenne
CP : Comprimé
CR : Commune Rurale
CU : Commune Urbaine
iv
eTME : Elimination de la Transmission Mère et Enfant du VIH
PB : Périmètre Brachial
v
PEC : Prise En Charge
PF : Planification Familiale
SP : Sulfadoxine Pyriméthamine
SR : Santé de la Reproduction
TB : Tuberculose
Td : Tétanos Diphtérie
TF : Trachome folliculaire
TI : Trachome Inflammatoire
vi
TT : Trichiasis Trichomateux
VAC : Vaccination
vii
REMERCIEMENTS
La politique nationale de la santé retient comme vision : « Une Guinée où toutes les populations
sont en bonne santé, économiquement et socialement productives, bénéficiant d’un accès universel
à des services et soins de santé de qualité, avec leur pleine participation ».
Mais, la survenue en mars 2014 de l’épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE), qui a mis en
exergue l’extrême fragilité du système de santé guinéen et les enseignements tirés de la riposte, ont
nécessité de bâtir un système de santé pérenne avec la pleine responsabilisation des communautés.
Ainsi, le Ministère de la santé a décidé de se doter d’une politique de santé communautaire pour
répondre au besoin de la population en vue d’aller vers la Couverture Sanitaire Universelle. Pour y
arriver, un changement de paradigme au niveau des différents acteurs de la santé est indispensable.
En vue de faire face à ces défis, le PNDS 2015-2024 a été élaboré pour renforcer le système de santé
en faisant de la santé communautaire une priorité pour aller vers l’atteinte de la couverture sanitaire
universelle.
Ce Module de formation des relais communautaires amendé, est en harmonie avec le guide du
formateur et le cahier du participant qui viennent d’être élaborés constituent les documents complets
de formation des ASC et des RECO. Ces documents ont été élaborés grâce à la parfaite collaboration
entre le Ministère de la Santé, le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation
Professionnelle et du Travail, les partenaires techniques et financiers notamment le Fonds Mondial,
la Banque Mondiale, l’USAID, l’UNFPA et l’UNICEF et les ONG œuvrant dans le domaine de la
santé et développement intégré de nos communautés, vient faciliter le déroulement de la formation
à travers des activités précises.
Le Ministère de la Santé adresse ses vifs remerciements à l’ensemble des acteurs qui ont contribué
de près ou de loin à la rédaction de ce document.
Le Ministre de la Santé
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Liste des experts de l’atelier de réadaptation des modules des ASC et RECO
Mohamed Faza
2 DNRHS fazamohamedd@gmail.com
DIALLO Directeur 621 687 359
Ibrahima Telly
4 BSD tellybodhewel@gmail.com
DIALLO Chef Division 622 927 617
10 Anne Marie SAGNO Chargée d'études BSD 626 612 886 sagnoanne@gmail.com
11 Alhousseny CAMARA Chef unité DOTS PNLAT 621 176 730 alhoussenycamara@yahoo.fr
ix
19 Mamadi KOULIBALY Point focal CRS 622 248 967 mamadi.koulibaly@crs.org
Conseiller
Bamba Mady Technique Senior bambamamady.camara@jhpi
23 Jhpiego 657 670 029
CAMARA Santé ego.org
Communautaire
Fatoumata Damaro
31 Conakry DNSCMT 628 202 529
CAMARA
Aboubacar Tenin
34 Conakry DNSCMT 625 398 515
OULARE
x
Apollinaire Conakry NPOSR/FO 629 294 513
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DELAMOU
xi
Introduction
1. Définition des concepts clés
a) Acteur Communautaire
Toute personne qui s’engage à prendre part à la réalisation des activités du développement
intégré de sa communauté.
Selon l’OIT, un agent de santé communautaire est une personne ayant une formation
diplômante qui fait de l'éducation sanitaire, de la référence, le suivi, la gestion des cas, les soins
de santé préventifs de base et les services de visites à domicile à des communautés spécifiques.
En Guinée, un agent de santé communautaire est une personne ayant reçu une formation
requise, dans une école accréditée, en soins de santé primaires, et chargée de délivrer un paquet
défini de services de promotion, de prévention, de surveillance et de soins curatifs et ré-
adaptatifs.
c) Relai Communautaire
Ensemble de stratégies utilisées pour identifier les problèmes, élaborer, mettre en œuvre et
évaluer des programmes de santé avec la participation active des populations. Ainsi, l’approche
communautaire est une stratégie d’intervention qui mise sur le potentiel des individus, des
réseaux sociaux, des groupes communautaires d’intérêt économique, social et sanitaire et des
ressources issues d’elles-mêmes, pour prendre en mains leurs problèmes sociaux et de santé.
1
g) Collectivité Locale
Elles s’administrent librement par des Conseils élus qui règlent en leur nom, par les décisions
issues de leurs délibérations, les affaires de la compétence de la collectivité locale. Elles
concourent avec l’État à l’administration et à l’aménagement du territoire, au développement
économique, social, sanitaire, culturel et scientifique, ainsi qu’à la protection de
l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie ».
Organe de gestion du centre de santé qui assure la liaison entre la structure sanitaire (poste ou
centre de santé) et les populations1. Il a le même ressort territorial que les zones opérationnelles
des formations sanitaires ou des districts sanitaires.
Le même code des Collectivités précise, en son article 3, que : « Les Communes urbaines et les
Communes rurales constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la vie
démocratique locale et garantissent l’expression de la diversité. Les quartiers et les districts sont
des sections des Communes urbaines (CU) et des Communes Rurales (CR) ».
j) Décentralisation
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national auxquels il est conféré la personnalité juridique et de pouvoir s’administrer, sous le
contrôle de l’État, par des autorités élues ».
k) Engagement Communautaire
l) Médecine Traditionnelle
m) Participation Communautaire
Processus social par lequel des individus et des familles prennent en charge leur santé comme
celle de la communauté, depuis l’identification des besoins et la définition des priorités jusqu’au
suivi et à l’évaluation des programmes, en assumant les responsabilités des décisions et des
stratégies, dans le but de contribuer à l’amélioration de leur propre état de santé et au
développement de la communauté.
Une personne reconnue par la communauté dans laquelle elle vit comme compétente pour
diagnostiquer des maladies et invalidités et dispenser des soins de santé grâce à des traitements
spirituels, des techniques manuelles et exercices et/ou l’emploi de substances d’origine
végétale, animale ou minérale.
o) Santé Communautaire
Approche de résolution des problèmes de santé fondée sur l’engagement des communautés.
Elle intègre des services de santé promotionnels, de surveillance, de prévention et des soins
curatifs et ré-adaptatifs destinés aux communautés et organisés par les communautés elles-
3
mêmes sous la supervision du personnel de santé publique. Elle vise à étendre les prestations
sanitaires près des communautés, dans leur milieu de vie et renforce la gouvernance sanitaire
locale et le partenariat entre les communautés et les structures de santé. Sa couverture s’étend
du centre de santé jusqu’aux activités de santé dans la communauté (famille, ménage et
individu).
p) La communauté
La communauté est un groupe d’individus qui vivent ensemble dans des conditions spécifiques
d’organisation et de cohésion sociale. Les membres sont liés à des degrés divers par des
caractéristiques politiques, économiques, sociales et culturelles communes, ainsi que par des
aspirations et des intérêts communs. Chaque communauté comme chaque individu possède des
caractéristiques propres et subit les influences du milieu agissant sur son état de santé, dont la
prise en charge requiert une attention particulière du Gouvernement à travers le Ministère de la
Santé.
La prise en charge des populations au sein des communautés se situe au niveau opérationnel du
système national de santé qui permet la mise en œuvre des Soins de Santé Primaires (SSP).
Les interventions à ce niveau sont contenues dans un paquet minimum qui tient compte des
besoins des populations, des priorités de santé existant localement et du rapport coût-efficacité.
En plus, elles impliquent la participation active de la communauté aux activités ou programmes
de santé.
Mais, cela ne se fait généralement pas comme il se doit. C’est de façon sporadique que la
communauté intervient pour apporter son aide au personnel de santé pour la réalisation d’une
quelconque activité. De même, le personnel de santé s’implique faiblement à la vie de la
communauté.
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Cette stratégie peu coûteuse, à haut impact consiste à rapprocher le plus près des communautés
nécessiteuses des services du centre de santé pour la prise en charge des cas. Elle repose sur
trois axes (3) fondamentaux : le choix et la formation des relais communautaires, la mise à
disposition de ressources essentielles en unité de traitement et de prévention et une campagne
de promotion auprès des populations.
La promotion de ces Pratiques Familiales Essentielles ne peut se faire qu'à travers une stratégie
de communication pour le changement de comportement et la disponibilité des services au sein
de la communauté.
Leur utilisation judicieuse et efficace contribuerait sans nul doute à la réduction significative
des taux de morbidité et de mortalité au niveau communautaire.
Le succès des œuvres accomplies par les RECO et les ASC dépend de la qualité du suivi
rapproché et de la motivation.
La mise en œuvre de ces activités permettra au pays de réduire de manière significative le taux
de mortalité encore très élevé des enfants de moins de 5 ans et des femmes.
En effet, les causes de ces décès sont dues à des affections courantes (affections néonatales,
paludisme, diarrhée, pneumonie, rougeole et infections à VIH), ainsi que les problèmes liés aux
soins obstétricaux, lesquelles peuvent être prévenues ou traitées à moindre coût. Plusieurs
facteurs dont la malnutrition, la méconnaissance des signes de danger et le VIH/SIDA
constituent des facteurs aggravant de ces pathologies.
La promotion des PF ne peut se faire qu'à travers une stratégie de communication pour le
changement de comportement et la disponibilité des services au sein de la communauté.
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Généralités
La prise en charge des maladies au niveau communautaire vise à améliorer l’état de santé des
populations particulièrement celui des enfants et des femmes enceintes par la promotion de
bonnes pratiques familiales et communautaires.
La réussite des actions visant à réduire le nombre de décès au sein des communautés, nécessite
un partenariat entre les agents de santé et les familles, avec la pleine participation de ces
communautés.
En effet le personnel de santé et les agents de santé communautaire s'assurent que les familles
peuvent aussi faire des soins appropriés à domicile. Les familles aussi doivent pouvoir réagir
convenablement en cas de maladie en administrant des traitements recommandés. Il est
important que la prise en charge des maladies implique les familles et les communautés.
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Thématique 1 : Santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant
1.1. Santé de la mère
1.1.1. La lutte contre la mortalité maternelle
Qu’est-ce que la mortalité maternelle ?
Il s’agit du décès d’une femme qui survient pendant la grossesse, au cours de l’accouchement
ou dans les 42 jours après l’accouchement.
NB : Pour le RECO, il s’agira de notifier tous décès de femmes en âge de procréer ou de femmes
enceintes survenus dans la communauté.
Les deux (2) retards liés à la communauté par rapport à l’accès aux soins sont :
Rôles du RECO :
• Attirer l’attention de la communauté sur les 2 principaux retards à l’accès aux soins dans
un centre de santé et les « 4 trop » ;
• Sensibiliser la communauté sur les conséquences liées aux décès maternels afin qu’elle
s’engage à accepter la référence à temps ;
• Enregistrer puis signaler à l’agent de santé tout décès de femme en âge de procréer ou
de femme enceinte survenu dans sa communauté ;
• Participer et enregistrer la revue des décès maternels au sein de la communauté ;
• Offrir les soins préventifs et curatifs aux femmes enceintes au niveau du centre de santé.
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1.1.2. La consultation prénatale
Objectif de la formation : Donner les compétences nécessaires au RECO pour contribuer à
l’amélioration de l’offre et l’utilisation des services prénatals dans son secteur/village.
Savoir :
Savoir-faire :
– Organiser une séance de causeries de groupe sur la consultation prénatale (CPN) et les
Infections Sexuellement Transmissibles y compris le VIH/Sida ;
– Retrouver les femmes enceintes perdues de vue, les rendez-vous manqués et les
abandons ;
– Animer une séance de sensibilisation sur le suivi de la grossesse ;
– Orienter les femmes en travail vers les centres de santé ;
– Citer les avantages des consultations prénatales ;
– Identifier les signes de la grossesse ;
8
– Identifier les signes de danger de la grossesse
– Orienter les femmes enceintes vers le centre de santé ;
– Effectuer des visites à domicile pour la promotion de la CPN ;
– Orienter les femmes en travail vers la structure de santé la plus proche
– Administrer le misoprostol en cas d’accouchement à domicile.
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux ;
– Disponible.
C’est la surveillance médicale de la grossesse pour s’assurer que la mère et « l’enfant dans le
ventre » se portent bien jusqu’à accouchement.
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Quels sont les principaux signes de danger pendant la grossesse ?
• Toute perte de sang, par voie vaginale (sang qui coule en bas) ;
• Toute perte des eaux par voie vaginale ;
• Les douleurs abdominales vives en bas de l’ombilic (mal de ventre) ;
• La fièvre/corps chaud ; maux de tête intenses ;
• Le gonflement des pieds (œdèmes) ;
• Le manque de sang (les conjonctives, les paumes, la plante des pieds et le visage sont
blancs) ;
• L’absence de mouvement du bébé depuis des jours ;
• Les convulsions, fatigues intenses.
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– Effectuer des visites à domicile pour assurer le suivi de la CPN, la prise des
médicaments et l’alimentation de la femme enceinte ;
– Informer les femmes enceintes sur les signes de danger liés à la grossesse, à
l’accouchement et au postpartum ;
– Rechercher activement les femmes enceintes perdues de vue, les rendez-vous manqués
et les abandons ;
– Orienter les femmes en travail vers les centres de santé ;
– Rechercher avec la communauté les moyens de référence des cas de complications et
des femmes en travail ;
– Amener les mères à retourner avec leur enfant au centre de santé selon le calendrier de
suivi après accouchement ;
– Vérifier que la méthode contraceptive prescrite est bien suivie ;
– Donner des conseils sur l’allaitement exclusif, la vaccination et la PF ;
– Rechercher toutes les femmes enceintes qui n’ont pas fait leur dernière CPN, les orienter
vers la structure sanitaire pour le rattrapage.
La mère sera informée sur la planification familiale (PF) et l’allaitement maternel exclusif.
Souffrance de la mère ;
Souffrance du bébé ;
Évacuation tardive ;
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Quels sont les principaux signes de danger liés à l’accouchement ?
• Saignement abondant ;
• Vertige ;
• Céphalée ;
• Vision floue ;
• Douleur continue ;
• Arrêt brusque de la douleur et des mouvements du bébé ;
• Sortie du cordon ombilical ou d’un membre (pied, bras) avant la naissance du bébé.
Rôles du RECO :
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Rôle du relai communautaire
Savoir :
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– Connaître les signes de danger de la période postnatale.
Savoir-faire :
Savoir-être
– Accueillant ;
– Disponible ;
– Respectueux.
C’est la surveillance de l’accouchée pour s’assurer que la mère et l’enfant se portent bien.
C’est aussi une consultation qui a lieu dans une structure sanitaire au bout de 24 heures à 8
semaines après l’accouchement.
NB : Devant tout signe de danger, il faut orienter (référer) la femme accouchée à la structure
de santé la plus proche pour des soins appropriés.
Les soins après avortement sont un ensemble de services fournis aux femmes qui ont eu un
avortement spontané ou provoqué.
Les soins après avortement se constituent en trois composantes (la prise en charge de l’urgence,
counseling, offres des méthodes de PF et liens avec les autres services de SR et la communauté)
qui devraient être mises en œuvre de manière systématique.
La forte proportion de complication d’avortement est due au fait que certains avortements ont
donné lieu à des complications (ex : accompagnées d’infection et d’hémorragie).
- Aide à comprendre le contexte dans lequel les femmes et leurs familles vivent
- Révèle les attitudes et les impressions de la communauté concernant l’avortement et les
prestations de santé de haute qualité
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- Détermine l’étendue de la prise de conscience de la communauté concernant la grossesse
non planifiée, l’avortement à risque, la contraception et les services de santé disponibles
- Permet de mettre au point les messages de sensibilisation et d’éducation sanitaire
concernant la grossesse non planifiée, l’avortement à risque, le besoin de prestations liées à
l’avortement et la manière d’identifier les complications liées à l’avortement
- Identifie les obstacles existants aux prestations liées à l’avortement et aux soins de suivi
- Aide à comprendre les opportunités et les contraintes rencontrées lors de la délivrance de
prestations liées à l’avortement dans la communauté
- Aide à identifier l’opposition de la communauté à l’avortement et les moyens de la réduire
- Etablir une interaction étroite et productive entre la communauté et les établissements de
santé pour pouvoir offrir de meilleurs services aux femmes
- Identifie les raisons latentes à une grossesse non désirée et les moyens de les amoindrir
- Renforce l’identification rapide des complications liées à l’avortement
- Identifie les sources des services d’avortement à risque et les moyens de les supprimer
- Permet aux communautés de travailler ensemble vers un changement des politiques en vue
de protéger la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes.
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1.1.6. Incontinence urinaire et fécale (perte urinaire involontaire = fistule
Obstétricale)
La fistule obstétricale il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum due à
un arrêt prolongé du travail en absence des soins obstétricaux.
La femme atteinte de cette maladie perd de façon continue les urines et quelquefois des selles
par le vagin.
• Ces femmes sont refoulées par les siens et des lieux de cultes, à cause de l’odeur des
urines et des selles ;
• Elles sont pour la plupart divorcées et traitées de sorcières ;
• Elles souffrent en silence, se renferment et s’isolent.
Rôles du RECO :
Objectif de la formation : Cette formation vise à aider les RECO à améliorer l’accessibilité et
la qualité de services de planification familiale au niveau de leur communauté, pour satisfaire
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les demandes potentielles, fournir des prestations de qualité à la population cible et collaborer
efficacement avec la communauté et les structures formelles de santé.
1. Fournir des informations correctes de base sur les méthodes de PF en Guinée et celles
disponibles au niveau des RECO conformément aux normes et procédures.
2. Offrir les méthodes de PF mises à sa disposition selon les normes et les critères
d`éligibilité
3. Référer les cas qui dépassent leurs compétences vers les Postes/Centres de santé.
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux.
Selon l’OMS, « La planification familiale permet aux familles d’atteindre le nombre souhaité
d’enfants et de déterminer quel sera l’espacement des naissances. Elle consiste à utiliser des
méthodes contraceptives et à traiter l’infécondité ».
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- Offrir aux couples infertiles la possibilité de procréer ;
- Permettre une prise en charge responsable de la sexualité y compris la prévention et le
traitement des Infection Sexuellement Transmissible (IST) et Virus de l'Immunodéficience
Humaine / Syndrome de l'Immunodéficience Acquise (VIH/Sida).
Ensemble des moyens mis à la disposition des individus (femmes et hommes) pour leur
permettre d'avoir le nombre d'enfants voulus au moment voulu
C'est toute femme qui adopte une méthode contraceptive pour la première fois. Le mot «
Nouvelle » s'applique à la méthode contraceptive et non à la contraception. Par rapport à ladite
méthode, elle est déclarée « nouvelle » une fois et une seule fois. La femme est déclarée
nouvelle, lorsqu'elle change de méthode, en choisissant une méthode jamais utilisée auparavant.
C'est toute femme, auparavant sous méthode contraceptive et qui est venue pour le
renouvellement de la méthode contraceptive. Elle est déclarée aussi « ancienne », lorsqu'elle
change de méthode en choisissant une déjà utilisée auparavant.
Composantes de la PF
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Image 5 : les méthodes contraceptions disponible en Guinée
Avantages de la PF :
En adoptant d'espacer les naissances et de planifier sa famille, le couple et la femme évitent les
décès liés à la grossesse qui sont dues aux :
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Ainsi pour :
La Mère : Permet à son organisme de se reposer suffisamment pour pouvoir porter une
nouvelle grossesse avec le moindre risque ;
Quelles sont les différentes méthodes contraceptives disponibles dans les structures de
santé ?
• Les condoms ;
• Les contraceptifs oraux ;
• Les méthodes naturelles (abstinence périodique, température, glaire cervicale, retrait) ;
• La contraception du post-partum (implants, DIU) ;
• Contraception chirurgicale volontaire (CCV) ;
• Les contraceptifs injectables (DMPA-IM et DMPA-SC).
• Les condoms ;
• Les contraceptifs oraux ;
• Les contraceptifs injectables (DMPA-IM et DMPA-SC) ;
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• Les méthodes naturelles (MAMA, abstinence périodique, température, glaire cervicale,
retrait).
1.1.7.2.Contraceptifs oraux
Les méthodes hormonales
Définition : Ce sont des méthodes qui contiennent des hormones qui ressemblent à celles de la
femme. Les pilules Comprimés qu'on avale tous les jours, pour ne pas tomber enceinte. On
distingue deux (2) types de pilules : les pilules à progestatifs purs ou pilules à un seul produit
(se présente en une seule couleur) et les pilules combinées ou pilules à deux produits (se
présente sous deux couleurs).
Comment ça marche ?
- Bloque l'ovulation ;
- Empêche les spermatozoïdes d'entrer dans l'utérus ;
- Modifie l'endomètre (rendant la nidation plus difficile).
Toute femme qui allaite et dont l'enfant a au moins six (6) mois (pilule à deux couleurs) ;
Les femmes :
Commencer la prise entre le 1er et le 5e jour du cycle. Cependant, on peut commencer la prise
à tout moment si on est raisonnablement sûr que la femme n'est pas enceinte. Si on commence
la prise après le 5e jour du cycle, il faut observer l'abstinence ou utiliser une méthode de barrière
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pendant sept (7) jours car la protection survient après sept jours de prise si on prend la pilule en
dehors des règles. Prendre un comprimé chaque jour en suivant le sens des flèches, sans oublier.
Prendre le comprimé à la même heure, de préférence le soir après le repas ou au coucher, même
en l'absence du mari ou de rapports sexuels.
Avaler une pilule chaque jour, de préférence à la même heure. + ? les plaquettes de pilules
combinées contiennent 3 semaines de pilules actives, 1 semaine de pilules inactives. + ? les
plaquettes de pilules à progestatifs purs contiennent 4semaines de pilules actives. Bien suivre
l'ordre des pilules sur la plaquette puis prendre immédiatement la plaquette suivante. Si la
cliente vomit dans les 30 mn qui suivent la prise d'un comprimé, prendre une autre pilule.
Lorsque la plaquette de 28 cp terminée, commencez immédiatement à prendre les pilules d'une
nouvelle plaquette.
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Pilules PPP Pilules COC
Les PPP sont des comprimés qui ne contiennent que le Les COC sont des comprimés qui contiennent à la
progestatif. fois l'œstrogène et le progestatif.
Avantages Avantages
• Contraception très efficace ; • Contraception très efficace ;
• Efficace immédiatement ; ? • Efficace immédiatement ; ss
• Coût abordable ; • Coût abordable ;
• Régularise le cycle menstruel ; • Régularise le cycle menstruel ;
• Diminue l'abondance des règles (peut améliorer • Diminue l'abondance des règles (peut améliorer
l'anémie). l'anémie).
Limites Limites
• Comprimés à prendre tous les jours • comprimés à prendre tous les jours de préférence à
rigoureusement à la même heure ; la même heure ;
• La cliente peut oublier de prendre ; • la cliente peut oublier de prendre ;
• Ne protège pas contre les IST/VIH. Ne protège pas contre les IST/VIH.
Effets secondaires Effets secondaires
• Nausée/vertiges/vomissements ; • Nausée/vertiges/vomissements ;
• Saignotement vaginal ; Saignement/Saignotement vaginal ;
• Saignements légers en dehors des règles ; • Tension mammaire ;
• Maux de tête ; • Saignements légers en dehors des règles ;
• Aménorrhées. • Maux de tête ;
• Aménorrhées.
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Signes d'alarme Signes d'alarme
Dire à la cliente qu'elle devra se présenter aussitôt au Dire à la cliente qu'elle devra se présenter aussitôt au
centre dès qu'elle présente les signes suivants : centre dès qu'elle présente les signes suivants
• Maux de tête très prononcés ou violents ; • Maux de tête très prononcés ou violents ;
Troubles visuels (vision brouillée) ; • Troubles visuels (vision brouillée) ;
• Douleurs à la poitrine avec ou sans essoufflement • Douleurs à la poitrine avec ou sans
; essoufflement ; Douleurs abdominales
• Douleurs abdominales violentes ; Douleurs aux violentes
membres inférieurs (cuisses ou mollets) • Douleurs aux membres inférieurs (cuisses ou
Que faire si la femme a oublié de prendre ses pilules à mollets).
Progestatifs Purs Que faire si la femme a oublié de prendre ses
Les Femmes ayant des cycles réguliers, allaitantes aussi pilules combinées
et qui a plus de 3 heures de retard dans la prise d'une ou En cas d'oubli de 1 ou 2 pilules ou si la femme
de plusieurs pilules : a débuté une plaquette avec 1 ou 2 jours de
• Doit prendre une pilule dès que possible retard
• Continuer de prendre quotidiennement ses pilules • Elle doit prendre une pilule dès que possible
une pilule par jour à la même heure et continuer ensuite à prendre ses pilules
• Abstinence ou méthode de barrière pendant deux chaque jour, à raison d'une par jour.
jours ; • Elle n'a pas besoin de moyen de contraception
Cependant, l'irrégularité et la mauvaise utilisation supplémentaire.
des pilules constituent une raison majeure de • Si oubli de 3 pilules actives ou plus ou elle a
grossesse non désirée. Il est donc important de débuté une plaquette avec 3 jours de retard ou
prendre les pilules à la même heure : 48 heures plus, il faut la référer vers l'agent de santé.
d'utilisation des PPP pour obtenir l'effet
contraceptif voulu sur la glaire cervicale.
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MAMA (Méthode de l'Allaitement Maternel et de l'Aménorrhée)
La MAMA est une méthode de contraception qui repose sur l'allaitement maternel exclusif
pendant les six (06) premiers mois du post-partum. Elle n'est efficace que si les conditions
suivantes sont réunies :
Avantages de la MAMA
Pour la mère :
Pour le bébé :
• L'allaitement maternel exclusif protège l'enfant contre les maladies pendant les six (06)
premiers mois (risque d'infection réduit)
• Affection mère-enfant renforcée ;
• Meilleur développement psychomoteur ;
• Taux d'efficacité : 1 à 2% de risque de grossesse soit 98% d'efficacité si bien appliquée.
Pour savoir si une femme peut utiliser cette méthode, il faut lui poser une série de questions.
Si elle répond « NON » à toutes les questions, elle peut alors employer la MAMA, si elle le
veut. Mais si elle répond une seule fois « oui », alors elle ne pourra pas adopter cette méthode
parce qu'elle sera inefficace pour elle. Ces questions sont les suivantes :
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• Est-ce que vos règles ont repris ? (Un saignement durant les 8 premières semaines après
l'accouchement ne compte pas.).
• Avez-vous commencé à donner le sein moins souvent (moins de 8 tétées)
NB : la réponse « OUI » à l'une des trois questions fait d'elle une mère non éligible à la méthode
MAMA.
Les méthodes de barrières sont celles qui empêchent le spermatozoïde de rentrer en contact
avec l'ovule, soit en le bloquant, soit en le détruisant. Il s'agit des préservatifs et des spermicides
;
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Les préservatifs ou condoms sont des contraceptifs en latex, ou en produits synthétiques qui
empêchent la pénétration des spermatozoïdes dans le vagin de la femme ;
Expliquer le mode d'utilisation à l'aide d'un modèle anatomique (mannequin) et une fiche
technique Utiliser un langage simple, clair et précis
• Ne pas utiliser les lubrifiants qui peuvent abîmer le caoutchouc (la vaseline, par
exemple). On peut utiliser une mousse, un gel ou un lubrifiant aqueux
• Pour accroître l'efficacité du condom associer un spermicide
• Conserver les condoms dans un endroit frais et non exposé directement à la lumière
• Eviter de les garder trop longtemps dans les poches vestimentaires ou de les exposer à
la lumière ou à la chaleur.
Avant le rapport
28
• Rappeler que le condom se place sur le pénis en érection, avant tout contact avec les
organes génitaux ; Déchirer délicatement, sans utiliser lame ou ciseau, sans déchirer par
les ongles ;
• Tourner le condom dans le bon sens avant de le mettre pour déroulement normal sur le
pénis ;
• Poser le préservatif sur le pénis en érection ;
• Réserver un espace libre sans air à l'extrémité du condom pour recueillir le sperme (en
pinçant le bout du condom).
Après l'éjaculation :
• Retirer le pénis du vagin aussitôt après l'éjaculation (en tout cas avant la diminution de
l'érection) ;
• Se retirer doucement du vagin, en maintenant le condom à la base du pénis, pour ne pas
verser.
Préciser que pour chaque rapport il faut un nouveau condom ; S’assurer de la compréhension
du client et l’encourager à poser des questions ; Répondre aux questions ; Fournir les
condoms selon la demande.
Encourager la cliente à faire part de ses appréhensions et des rumeurs. Dissiper les rumeurs ;
Ecouter la cliente et répondre clairement à toutes ses questions ; S’assurer de la
compréhension de la cliente et l’encourager à poser des questions.
29
Lors de la visite de suivi
30
Prise en charge des problèmes soulevés par la cliente
Déchirure du condom ou glissement dans le Faire un jeu de rôle avec la cliente Faire la
vagin démonstration sur un mannequin
Rôles du RECO :
31
- L’offre de services
o En respectant les étapes de BERCER et en utilisant les supports
IEC/CCC/PF ;
o Donner les informations sur les différentes méthodes contraceptives
disponibles offertes dans la formation sanitaire selon le programme national
(méthode naturelle, COC, COP, CIP SEUL, DIU, Implants et CCV) ;
o Dépister et orienter une éventuelle IST ;
o Aider la cliente à choisir la méthode qui la convient ;
o Faire le counseling spécifique ;
o Négocier la date du prochain rendez-vous avec des repères qui permettent au
client de se rappeler ;
o Référer/Transférer si la méthode choisie n’est pas disponible au niveau de
l’ASC.
o Référer la femme en cas d’effets secondaires (nausées, maux de tête,
vomissements, petits saignements etc.) ;
o Rappeler la femme si elle a oublié de prendre son comprimé, lui dire de
prendre le comprimé oublié dès le rappel puis le comprimé suivant à l’heure
habituelle. Elle doit utiliser le préservatif pendant une semaine et continuer
la prise normalement. Si elle oublie de prendre 2 comprimés et plus, la
cliente n’est pas protégée, alors, elle doit prendre 1 comprimé au moment du
rappel, 1 comprimé à l’heure habituelle et continuer la prise normalement les
jours suivants. Elle doit utiliser le préservatif jusqu’à la nouvelle plaquette.
1.1.7.3.Contraceptifs injectables
Les contraceptifs injectables (DMPA IM et DMPA SC).
Objectifs d'apprentissage
32
Qu'est-ce qu'un contraceptif injectable ?
Ce sont des contraceptifs qu'on injecte pour protéger la femme contre une grossesse non désirée.
Il en existe deux formes : celle qu'on injecte toutes les 8 semaines (Noristerat) et celle de toutes
les 12 semaines (DMPA-IM/Depo provera ou DMPA-SC). Ce sont des méthodes très efficaces,
pratiques et non contraignantes.
• Les contraceptifs injectables progestatifs (DMPA). Ils sont des contraceptifs qui
contiennent des hormones semblables à la progestérone de la femme. Ils sont très
efficaces, relativement durables, réversibles et discrets. Ils sont administrés par injection
dans le muscle de la hanche, de la partie supérieure du bras, ou dans les fesses d'une
femme où ils sont libérés lentement. Leur durée d'action varie entre 8 et 12 semaines.
• Les contraceptifs injectables combinés (non-disponible en Guinée). Ils sont des
contraceptifs qui contiennent à la fois des hormones semblables à l'œstrogène et à la
progestérone de la femme. Leur durée d'action est de 4 semaines.
Le DMPA SC est une nouvelle formule de contraceptif injectable. Il se compose d'une dose
d'un contraceptif en progestatif injectable courant, à usage unique et pré-rempli. Il est injecté
dans les tissus adipeux directement sous la peau (injection sous-cutanée) avec une aiguille
courte (9,5 mm) contrairement à une injection intramusculaire (IM) plus profonde de Depo-
Provera® ou d'autres marques de DMPA.
33
Pourquoi les femmes pourraient aimer le DMPA-SC ?
- Facile à utiliser ;
- Peut être utilisé de manière discrète ;
- C'est sans danger et efficace ;
- Relativement à longue durée d'action et le retour à la fertilité après arrêt ;
- Peut être interrompu sans l'aide d'un prestataire ;
- Ne gêne pas avec les rapports sexuels ;
- Peut être utilisé par les femmes qui allaitent ;
- Il peut être utilisé aussi bien par le personnel qualifié que par les relais communautaires
;
- Il peut être utilisé par les relais communautaires lors des visites à domicile ;
- Il aide à s’assurer qu’une injection soit sûre car il est pré-rempli avec la dose correcte,
stérile et ne peut être réutilisé.
Limites du DMPA-SC
Caractéristiques du DMPA-SC
DMPA-SC est présenté dans un dispositif d'injection à usage unique (Uniject). Il contient
104mg/0.65ml et est :
34
• Petit de taille pour un transport et une destruction facile.
• Le réservoir :
Un médicament injectable est pré-rempli dans le réservoir du DMPA-SC/Sayana Press.
Après que le DMPA-SC/Sayana Press soit introduit sous la peau de la cliente pour une
injection, le réservoir devrait être pressé lentement entre le pouce et l'index pour injecter
le médicament. Avec le DMPA, bien que le réservoir soit seulement rempli au 3/4, il
contient une dose entière de contraceptif. Il est ; normal d'avoir une grande bulle d'air,
mais l'injection devrait être administrée avec l'aiguille pointant à angle droit vers le bas.
Ainsi, moins d'air de la bulle d'air sera injecté.
• La valve : Il y a une valve à l'intérieur de l'Uniject que vous ne pouvez pas voir et qui
empêche l'Uniject d'être rempli de nouveau après qu'il ait été utilisé. Cette
caractéristique autobloquante est similaire pour toutes les seringues à injection de
DMPA et aide à empêcher la propagation des maladies telles que le VIH/Sida causées
par la réutilisation des aiguilles.
• Le porte-aiguille : Lors de l'administration d'une injection, l'Uniject devrait être tenu
par le porte-aiguille lorsque l'aiguille est introduite et retirée (du site d'injection) de la
cliente.
35
• L'aiguille : Puisque l'Uniject pré-rempli de DMPA est une injection sous-cutanée,
l'aiguille est plus courte (9,5mm) que l'aiguille des injections Depo-IM.
• Le capuchon de l'aiguille : Le capuchon de l'aiguille garde la stérilité de l'aiguille
Uniject et aide à empêcher les piqûres d'aiguille avant que l'Uniject ne soit utilisé.
Comme pour d'autres types de seringues, le capuchon de l'aiguille ne devrait pas être
remis après qu'il ait été enlevé.
Quel est l'intérêt d'offrir la méthode injectable en sous-cutané dans les centres de santé ?
36
L'offre initiale de contraceptif injectable
en sous-cutané (DMPA-SC) chez les
relais communautaires aidera à :
Faciliter l'accès à une méthode
injectable très sollicitée par les femmes
qui désirent espacer leurs grossesses;
Permettre aux femmes déjà sous
méthode injectable en sous-cutané de
recevoir leur injection de rappel au niveau
du centre de santé.
C'est pour cela que vous devrez être
attentifs à la formation théorique et au
stage pour pouvoir offrir la méthode dans
des conditions maximales de sécurité et
ainsi aider les femmes de votre localité.
Récapitulatif
Quelles sont les raisons pour lesquelles les femmes peuvent aimer le DMPA-SC ?
37
• Facile à utiliser ;
• Relativement à longue durée d’action et réversible ;
• Peut être interrompu sans l’aide d’un prestataire ;
• Peut être utilisé de manière discrète ;
• Peut être utilisé par les femmes qui allaitent.
Quelles sont les raisons pour lesquelles les femmes peuvent ne pas aimer le DMPA-SC ?
• Peut causer des effets secondaires, principalement les changements du cycle menstruel.
• L’action ne peut pas être arrêtée immédiatement.
• Pourrait nécessiter plus de temps pour tomber enceinte après l’arrêt :
La plupart de femmes tomberont enceinte entre 5 et 6 mois après la dernière injection
C’est possible de tomber enceinte pendant le premier mois après avoir manqué une injection.
• Ne fournit aucune protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST) ou le
virus de
L’immunodéficience humaine (VIH).
Quelle partie de l’Uniject devez -vous tenir au moment où vous le préparez et où vous administrez une
injection ?
• Le porte-aiguille.
Est-il normal de voir une grande bulle d’air dans le réservoir de l’Uniject?
• Oui
Quelle différence y a-t-il quant à la longueur de l’aiguille du DMPA-SC et celle d’une aiguille de Depo-
IM?
• L’aiguille du u DMPA-SC est plus courte qu’une aiguille de DMPA-IM/Depo provera.
38
Quels sont les quelques avantages attendus du DMPA-SC ? (Les participants n’ont pas
besoin de les mémoriser tous, donnez juste quelques suggestions) :
Elargit l’accès :
Plus facile à utiliser ;
Administration plus rapide ;
Peut être utilisé par les Relais Communautaires et les agents de santé.
Contribue à la sécurité :
Pré- rempli avec une dose correcte
;
Assure une injection stérilisée ;
Moins de déchets à jeter.
39
Quelles clientes peuvent utiliser le DMPA SC
Conditions d’utilisation
Pour identifier les femmes qui peuvent prendre l'injectable DMPA-SC, les chercheurs de
l'OMS ont confectionné une liste de questions à poser aux femmes. Cette liste de questions
s'appelle la liste de contrôle. Le relais communautaire devra établir une relation de confiance
avec la cliente avant d'administrer la liste de contrôle des critères d'éligibilité. Il devra lui faire
savoir qu'il est essentiel de répondre aux questions avec précision et franchise pour déterminer
si elle peut utiliser le contraceptif injectable. La liste de contrôle est un ensemble de questions
qui permettent d'identifier les femmes qui peuvent utiliser le contraceptif injectable. La liste de
contrôle comprend 14 questions organisées en 2 étapes.
La première étape compte 8 questions et vise à identifier toutes les contre-indications sauf une
grossesse en cours ou probable. Afin de déterminer si le DMPA-SC est médicalement sans
danger pour la cliente, posez-lui les questions 1 à 8. Dès que la cliente répond OUI à une
question, arrêtez-vous et suivez les instructions figurant après la question 8.
NB : Généralement les femmes qui souffrent de l'une des maladies concernées par les sept
premières questions le savent.
La deuxième étape compte six questions et vise à éliminer les femmes qui pourraient être
enceinte. Avant d'administrer le contraceptif injectable DMPA-SC à une cliente, le relais
communautaire doit lui administrer d'abord la première partie de la grille : si les réponses sont
favorables, il lui administre la deuxième partie de la grille. Chaque question de la 2e partie
décrit une condition de santé qui empêche effectivement une femme de tomber enceinte.
Posez les questions 9 à 14 afin d'être raisonnablement sûr que la cliente n'est pas enceinte. Dès
que la cliente répond OUI à l'une des questions, arrêtez-vous et suivez les instructions figurant
après la question 14.
40
Liste de contrôle illustrée (première partie)
3. Maladie du foie/jaunisse
4. Diabète
7. Rhumatisme ou lupus
41
La liste de contrôle (deuxième partie)
42
13. Avez-vous fait une fausse couche ou
subi un avortement au cours des 7 derniers
jours ?
Les femmes qui peuvent utiliser DMPA-SC sont celles qui ont répondu :
43
Qui ne peut pas utiliser DMPA-SC ?
Les femmes qui ne peuvent pas utiliser le DMPA-SC sont celles qui :
Dans ce cas, le relais doit référer ces femmes vers les centres de santé
Il s'agit des femmes qui après avoir reçu l'injection du DMPA-SC, présentent les affections et
signes suivants
1. Les migraines, des maux de tête (qui ont débuté ou ont empiré après avoir reçu
l'injection) ;
2. Une attaque ou une crise cardiaque
3. Une maladie grave du foie
4. Une hypertension artérielle
5. Un cancer du sein
6. UN lupus (maladie rhumatismale).
Le relais communautaire doit référer les femmes qui présentent ces signes au centre de santé le
plus proche.
➢ La référer au prestataire qui peut lui conseiller sur les options qu'elle peut utiliser avec
sa condition médicale ;
➢ Lui rappeler d'utiliser une « méthode d'attente » comme les préservatifs jusqu’à ce
qu'elle puisse voir un agent de santé.
44
Que devez- vous faire si votre cliente se présente en retard pour sa réinjection ?
Que devrez-vous faire si votre cliente se présente deux semaines en retard pour sa
réinjection ?
✓Elle peut toujours recevoir son injection si elle a déjà eu au moins deux doses le relais
communautaire doit vivement conseiller cette cliente de tout faire pour respecter les délais de
réinjection
✓Si la cliente a reçu une seule dose avant l'oubli, une éventuelle grossesse doit être écartée
avant de pouvoir administrer l'injection
✓Si la grossesse est écartée et que l'injection est administrée, la cliente doit en plus (de
l'injection) utiliser une méthode contraceptive supplémentaire préservatif ou s'abstenir pendant
sept (07) jours
✓Dans le cas où la grossesse ne peut pas être écartée, le relais communautaire doit référer la
cliente vers le centre de santé.
Que devrez-vous faire si votre cliente se présente avec un retard de plus de deux semaines
pour sa réinjection ?
Considérer que la femme n'est plus sous protection, la prendre comme une visite initiale et
respecter toutes étapes d'une visite initiale.
45
➢ Une éventuelle grossesse doit être écartée avant de pouvoir administrer l'injection. Les relais
communautaires utiliseront la liste de contre disponible dans le manuel du participant sur la
réinjection.
➢Si la grossesse est écartée et que l'injection est administrée, la cliente doit en plus de
l’injection, utiliser une méthode contraceptive supplémentaire (préservatif, etc.) pendant sept
(07) jours.
➢Dans le cas où la grossesse ne peut être écartée, le relais communautaire doit référer la cliente
vers le centre de santé.
Fixer la prochaine
Ecrivez la date de sa prochaine injection, et le type d'injection qu'elle vient de recevoir (DMPA-
SC) sur sa carte de rappel.
DMPA-SC Date de reinjection Dernier jour d’injection avec risque d’une éventuelle
administré grossesse
10 Juin 2020 02 Sept 2020 Après le16 Septembre 2020
15Jjuillet 202007 Octobre 2020 Après le 21 Octobre 2020
46
➢ Que devrez-vous faire si la cliente a reçu sa dernière injection le 25-Août 2020 et qu'elle se
présente pour sa réinjection le 24 décembre 2020 ?
• Vous devez exclure la possibilité d'une grossesse avant de lui administrer
l'injection.
• Si la possibilité d'une grossesse n'est pas écartée, la référer vers le centre de
santé.
Avantages du DMPA-SC
Il est très important d'informer vos clientes sur les effets secondaires possibles.
Les femmes qui ne sont pas informées des effets secondaires, sont deux fois plus susceptibles
de cesser l'utilisation des contraceptifs injectables.
Il s'agit de :
Que devez-vous faire si votre cliente présente un ou deux effets secondaires mais veut
toujours continuer avec le DMPA-SC ?
47
Rassurer votre cliente et refaire un autre counseling (expliquer-lui que les effets secondaires
sont normaux, mais s'ils persistent, elle devrait revenir ou se rendre immédiatement au centre
de santé.
Le non-respect des règles au cours d'une injection peut provoquer de graves infections qui
mettent en danger la vie de la cliente et celle du prestataire. Les injections à risque constituent
un puissant facteur de transmission de certains agents pathogènes, véhiculés par le sang comme
le VIH et le virus de l'hépatite.
1. Dans l'immédiat, nettoyer l'endroit avec seulement de l'eau et du savon, ne rien mettre d'autre
sur la blessure ;
DMPA-SC, peut être administré par un prestataire de soins ou par un relai communautaire.
48
Introduction
DMPA-SC est présenté sous forme d'un Uniject (une seringue à usage unique) qui contient une
dose de médicament scellée dans un réservoir. Ces instructions illustrent étape par étape la
manière de préparer et de faire l'injection.
Etape 1 : préparation
49
Etape 2 : le site d’injection
• L’injection du DMPA -SC va se faire
à la face postérieure de la partie supérieure
du bras ;
• Nettoyez la peau à l’eau ou à l’alcool au
niveau du site d’injection.
50
Etape 4 : mélange du médicament
• Maintenez fermement l’injecteur par le
porte-aiguille ;
• Agitez vigoureusement l’injecteur
pendant au moins 30 secondes de manière
à mélanger le médicament ;
• Le médicament doit être blanc et
homogène (uniforme). Dans le cas
contraire, jetez l’injecteur et prenez-en un
nouveau ;
• Si vous voyez que du liquide s’écoule ou
si vous constatez un autre problème, jetez
l’injecteur et prenez-en un nouveau ;
• En cas de temps mort entre le mélange du
médicament et l’injection, vous devez
répéter la procédure de mélange.
51
Expliquer ce qui se passe si l’espace n’est pas
complètement fermé lors de l’activation.
Lorsque l’espace est complètement fermé, le
côté inférieur de l’aiguille est poussé dans le
réservoir. S’il est poussé jusqu’au bout, il
percera une barrière et libérera le médicament
afin que le liquide puisse également traverser
l’aiguille jusqu’à la cliente lors de l’injection.
• L’injection du DMPA-SC
consiste à introduire
dans la partie postérieure du haut du
bras (la partie la plus charnue) el
produit à l’aide d’un dispositif pré-
remplie.
• On peut aussi injecterDMPA-
SC dans la
partie postérieure du bras, l’abdomen,
l’avant de la cuisse.
• DMPA-SC ne
doit pas être injecté au niveau des
fesses, dans le muscle du bras
contrairement à Depo IM/ Depo provera .
52
Technique d’injection en sous-cutané
53
➢ N'injectez pas de dose supplémentaire.
Soins après l'injection :
Dire à la cliente ce qui suit :
➢ Si vous ressentez des symptômes de réaction
allergique (voir rubrique 4 de la notice ci-
dessus), demandez immédiatement une aide
médicale. ? Surveillez l'apparence du site
d'injection jusqu'à l'injection suivante.
➢ Si vous constatez un enfoncement ou un creux
au site d'injection, signalez-le-moi.
54
Rôle du Relai Communautaire :
55
1.2. Santé du nouveau-né et de l’enfant
1.2.1. La vaccination
Objectif de la formation : Donner aux RECO les compétences nécessaires pour promouvoir
la vaccination dans leurs secteurs/villages.
– Recenser les enfants et les femmes enceintes à vacciner contre les maladies évitables
par la vaccination et les orienter vers les formations sanitaires ;
– Expliquer à la communauté pourquoi, comment, quand et où les enfants et les femmes
doivent être vaccinés ;
– Expliquer à la communauté les problèmes de santé qui pourrait arriver après la prise du
vaccin (éventuels effets secondaires) et ce qu’il faut faire ;
– Aider aux préparatifs et participer à la mise en œuvre des activités de vaccination de
routine (fixe, avancée, mobile) et des campagnes ;
– Tenir des dossiers de vaccination dans leur localité.
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux
– Disponible.
56
Ce que le RECO doit retenir :
La mère, le père, la personne à charge de l'enfant fait vacciner complètement l'enfant avant
l’âge de 1 an. Les femmes enceintes se font vacciner contre le tétanos.
Un Vaccin est un médicament très fort qui aide le corps à se défendre contre certaines
maladies.
Pour chaque maladie cible du PEV, il y a un vaccin différent qui se présente sous la
forme de piqûre ou de liquide à prendre par la bouche.
Pour qu’un enfant soit complètement protégé, il faut qu’il reçoive plusieurs
vaccinations.
Pourquoi vacciner ?
Il faut noter que les vaccins contre le papilloma virus humain, la méningite, les infections à
pneumocoque et les diarrhées à rotavirus ne sont pas encore introduits dans le PEV en Guinée,
mais le sera dans le futur.
57
Image 4 : Quelques maladies cibles du PEV
C’est une manifestation médicale (problème de santé) qui survient après une vaccination.
• Rassurez-la mère/gardien(ne) d’enfant en lui confirmant que des effets indésirables sont
choses courantes et indiquent en fait que l’enfant réagit bien au vaccin ;
58
• Dites à la mère/gardien(ne) d’enfant que l’on peut lui donner du paracétamol, en
indiquant le dosage et la fréquence appropriée ;
• Rappelez-la mère/gardien(ne) d’enfant d’éviter de toucher le ou les point(s) d’injection ;
• Expliquez qu’il est possible d’atténuer la douleur, en cas de réaction localisée au point
d’injection, en posant un linge propre, froid et humide sur le site douloureux ;
• Dites au parent ou à la personne qui s’occupe de l’enfant de l’amener au centre de
santé/poste de santé si son état s’aggrave ou si la réaction continue plus d’un ou deux
jours, car il se peut que le nourrisson ait contracté une maladie qui n’a rien à voir avec
la vaccination et qu’il est impératif de soigner.
• La vaccination est un droit pour l’enfant et un devoir pour la mère, le père et la
personne à charge de l’enfant.
• Il faut bien noter le suivi vaccinal dans le cahier de suivi des relais communautaires.
• Toutes les vaccinations sont gratuites jusqu’à l’âge de 1 an.
• Les enfants de 0 -18 mois et les femmes enceintes, pour le PEV de routine ;
• Les enfants de 0 à 59 mois et les femmes en âge de procréer (15 à 49 ans) pour les
campagnes de vaccination.
BCG Tuberculose
A la naissance
Polio 0 Poliomyélite
59
Penta 3 + VPO 3 + Diphtérie, Coqueluche, Tétanos, Hépatite B, méningite et
On vaccine la femme enceinte pour protéger le bébé qui va naître contre le tétanos. La femme
aussi est protégée.
60
- L’intérêt de conserver les carnets de santé de l’enfant et les cartes de
vaccination ;
• Participer à l’organisation des activités de vaccinations (routine et campagnes) ;
• Recenser dans la communauté les enfants et les femmes enceintes non vaccinés et les
conduire au centre de santé ;
• Mobiliser la population cible du village/campement concerné sur le lieu, le jour, la date
et l’heure de la vaccination ;
• Aider l’infirmier(e) du centre de santé/poste de santé, en informant la communauté de
la date du passage de la stratégie avancée ;
• Aider l’agent de santé lors des activités de stratégie avancée, en donnant les gouttes de
VPO, en remplissant les fiches de pointage et en comptant le nombre d’enfants
vaccinés ;
• Animer une séance de sensibilisation sur la vaccination avant la séance ;
• Inciter les mères et les pères à venir vers lui en cas de problème de santé lié à la
vaccination ;
• Orienter les parents vers les centres de santé/postes de santé en cas de manifestations
sévères liées à la vaccination.
• S’impliquer activement sur la surveillance des maladies cibles du PEV (PFA,
Rougeole…)
• Recenser les rumeurs défavorables à la vaccination afin de les anticiper ;
• Contribuer à la gestion des rumeurs et des réticences éventuelles.
61
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux
– Disponible.
Couleur anormale (pâleur ou couleur bleue généralisée, ictère les 24 premières heures)
62
Image 5 : Les signes de dangers chez le nouveau-né
Savoir :
63
- Les 4 règles pour sauver l'enfant qui a la diarrhée ;
- Connaitre les mesures de prévention de la diarrhée.
Savoir-faire :
Savoir-être :
- Accueillant ;
- Respectueux ;
- Disponible.
Définition de la Diarrhée
- La diarrhée est l’émission d’au moins trois selles molles ou liquides par jour ;
- Les selles peuvent contenir du sang ou de la glaire (morve) ;
- Dans ce cas, la diarrhée est appelée diarrhée avec sang dans les selles ;
- La diarrhée est une maladie dangereuse.
- La diarrhée est dangereuse parce qu'elle fait perdre au corps de l’enfant beaucoup d'eau
et de sels minéraux : c’est la déshydratation. Elle peut provoquer la malnutrition et
même entraîner la mort de l’enfant.
64
• Manger des aliments sur lesquels les mouches et les saletés (ou la poussière) se sont
déposées ;
• Non-respect de l’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois ;
• Dysenterie liée à l’alimentation Intoxication alimentaire ;
• Ne pas se laver les mains à l’eau et au savon après les selles ;
• Manger des aliments avariés ;
• Sevrage brusque et mal adapté ;
• Dentition chez l’enfant ;
• Maladies infectieuses, parasitaires et virales (ex : palu, choléra, rougeole, typhoïde, le
sida.
• Fatigue ;
• Yeux enfoncés ;
• Soif ;
• Irritabilité ;
• Lorsque l'on pince et relâche la peau du ventre, le pli s'efface lentement.
Préparation de la SRO
Remarques importantes
• Préparer chaque jour une nouvelle solution de SRO dans un récipient propre. Garder le
récipient couvert. La solution peut être conservée et utilisée pendant une journée (24
heures). Jeter toute solution restante du jour précédent.
• Les boissons gazeuses, très sucrées telles qu’infusions, limonades ou boissons fruitées
du commerce sont à proscrire.
En plus du traitement de la cause de la diarrhée, il faut donner plus fréquemment le lait maternel
à l’enfant avant l’âge de 6 mois, et après 6 mois continuer à donner plus de liquide (y compris
le lait maternel) et plus d'aliments à l'enfant malade.
• Les liquides conseillés sont : soupe, eau de riz (bouillie de riz), jus de coco frais, yaourt
liquide, lait caillé, eau potable, etc.
• Si l'enfant a moins de 6 mois et ne mange pas encore d'aliments solides, augmenter la
fréquence des tétées, lui donner la SRO ou de l'eau potable et non un liquide à base
d'aliments.
Mesures de prévention
67
- Reconnaitre et traiter le paludisme simple ;
- Reconnaitre les signes du paludisme grave et le référer au centre de santé ;
- Réaliser un Test de Diagnostic Rapide ;
- Donner les conseils appropriés aux parents d’enfants pour une bonne prise en charge du
paludisme ;
- Connaitre les facteurs de multiplication des moustiques ;
- Connaitre les moyens de prévention contre le paludisme.
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
- Accueillant ;
- Respectueux
- Disponible.
68
• C’est lorsque la température de l’enfant est supérieure 37,5°C (ajouter 0,5°C à la T°
prise sous les aisselles) ;
• Ou en l’absence de thermomètre, c’est une sensation de corps chaud au toucher.
Le paludisme simple :
Le paludisme grave
Le relai communautaire doit référer au centre de santé en présence d’un des signes suivants :
69
- Troubles de la conscience (somnolence, agitation, coma et hallucination) ;
- Difficultés pour respirer (l’enfant respire lentement ou très vite) ;
- Urines rares ou concentrées (urines coca-cola).
70
N Etapes de réalisation d’un Test de Diagnostic Rapide
b. L’anse de prélèvement
4. c. Le sachet de silicagèle
e. le flacon de diluant
71
N Etapes de réalisation d’un Test de Diagnostic Rapide
72
N Etapes de réalisation d’un Test de Diagnostic Rapide
10. de sang.
12.
73
N Etapes de réalisation d’un Test de Diagnostic Rapide
❑ POSITIF
Traiter le paludisme simple (excepté chez le nourrisson) avec les comprimés de CTA pendant
3 jours après le Test de Diagnostic Rapide positif.
74
- Administrer les conseils pratiques pour l’utilisation des MILDA auprès de la communauté ;
- Faire le TDR, si positif :
o Donner la première dose d’antipyrétique et antipaludique (CTA) ;
o Encourager la personne à charge de l’enfant à suivre correctement le traitement
pendant les 3 jours ;
o Conseiller la personne à charge de l’enfant d’éviter de trop habiller ou de trop
couvrir l'enfant ;
o Conseiller les mesures de prévention à la mère, au père ou à la personne à charge de
l’enfant ;
o Enregistrer les cas de paludisme dans le Registre des relais communautaires.
L'utilisation de la MILDA
Toute la famille en particulier les femmes enceintes et les enfants de 0-5 ans, doivent dormir
toutes les nuits et toute l’année, sous Moustiquaire Imprégnée d'Insecticide à Longue Durée
d'Action (MILDA).
75
Pour ne pas attraper le paludisme il faut :
76
• Jeter l’eau de lavage de la MILDA dans les latrines ou dans une fosse (trou). Ne pas
jeter dans la rue, dans la cour ou dans un marigot ;
• Ne pas sécher au soleil.
o Apprendre aux parents de l’enfant, à lui donner les soins appropriés à domicile contre
la toux ;
o Reconnaître un cas de pneumonie et le référer au centre santé ;
o Animer des causeries éducatives de groupes ou la communication interpersonnelle
auprès des communautés sur la toux et les difficultés respiratoires chez l’enfant
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
o Accueillant ;
o Respectueux ;
o Disponible.
77
- Définition de la Pneumonie : C’est une toux et/ou une difficulté respiratoire avec une
respiration rapide.
On reconnaît une respiration rapide en comptant les mouvements respiratoires par minute.
Pour compter les mouvements respiratoires, le relais communautaire doit déposer un objet léger
(stylo ou crayon) sur la poitrine de l’enfant et compter les montées ou les descentes de l’objet
pendant 1 minute.
Si l'enfant est âgé de 12 mois à 5ans 40 mouvements respiratoires par minute ou plus
• Lorsque l'enfant qui tousse ne présente pas de respiration rapide ou difficile il a une
TOUX ou un RHUME.
• L'enfant qui respire normalement peut être soigné à domicile pour une toux ou un rhume
sans médicament spécifique. Un remède inoffensif à base de miel et de citron est
recommandé.
• Désobstruer (nettoyer) les narines de l’enfant avec de l’eau salée lorsqu’il est enrhumé.
78
Constitution du remède inoffensif
• Dans une demi-tasse d'eau tiède, mettre une cuillère à café de miel et le jus d’un demi-
citron vert pressé.
• Donner cette tisane à boire à l'enfant au moins 3 fois par jour pendant 3 jours.
• Continuer à l'alimenter ;
• Le tenir au chaud mais sans excès ;
• Lui faciliter la respiration (placer l’enfant sur le côté dans un endroit bien aéré et
ventilé).
79
La reconnaissance des signes de danger chez l'enfant :
La mère, le père ou le gardien d’enfant reconnaît les signes de danger ou de gravité afin
d’amener à temps le malade chez le prestataire qualifié au centre de santé pour recevoir les
soins appropriés.
Un signe de danger signifie que l'état de l'enfant exige sa prise en charge immédiate au centre
de santé ou à l'hôpital. N'importe quel enfant avec un signe de danger doit être référé.
Lorsqu’un de ces signes apparaît, l’enfant ne peut plus être traité à domicile, il faut l’envoyer
d’urgence dans le centre de santé le plus proche pour qu’il reçoive les soins appropriés.
Les signes de danger varient en fonction de l’âge de l’enfant. 3 tranches d’âges sont à retenir :
• De la naissance à 1 semaine ;
• De 1 semaine à 2 mois ;
• De 2 mois à 5 ans.
80
• Convulsions ;
• Incapable de s’alimenter ;
• Respiration rapide (>= 60 cycles par minute) ;
• Tirage sous costal grave ;
• Geignement expiratoire ;
• Pas de mouvements même si stimulation ;
• Mouvements seulement si stimulation ;
• Fièvre/corps chaud (≥37,5°C*) ;
• Hypothermie sévère/corps froid (< 35.5°C*).
Devant l’un de ces signes évoqués ci-dessus, le nourrisson doit être conduit immédiatement
au centre de santé le plus proche.
81
4. Ne bouge presque pas, ne s’intéresse à rien autour de lui ou est inconscient ;
5. Devient plus malade.
Devant l’un de ces signes évoqués ci-dessus, l’enfant doit être conduit immédiatement au
centre de santé le plus proche.
Lorsqu’un des signes ci-dessous apparaît au cours du traitement à domicile, la mère, le père ou
le /la gardien(ne) d’enfant doit envoyer d’urgence l’enfant dans le centre de santé le plus proche.
82
Thématique 2 : Education, soins pour le développement de l’enfant
2.1. Importance de l’interaction entre parents et bébé/jeune enfant
Objectif de la formation : Donner aux RECO les outils nécessaires pour promouvoir
l’interaction bienveillante entre les parents et l’enfant.
– Informer les parents et leurs entourages sur l’importance de communiquer avec l’enfant
depuis sa naissance, d’interagir avec lui et d’apporter de l’empathie ;
– Informer que le bébé/enfant est un être fragile dont la tête ne doit pas être secouée et
que la croissance de l’enfant et le développement de son cerveau sont impactés par les
moments de violences physiques/morales et de stress vécus dans le cadre familial. Ces
violences sont dommageables sur le long terme dans sa vie d’adulte (handicap, manque
de confiance en soi, caractère agressif, sensibilité à la dépression, retard de croissance,
…) ;
– Faire comprendre aux parents que l’enfant dès sa naissance ressent l’empathie et
l’amour de ses parents et que plus l’enfant est écouté et réconforté plus il maximise ses
chances de développement et d’apprentissage,
– Indiquer aux parents comment jouer avec son enfant, comment stimuler son bébé/enfant
dès le plus jeune âge.
Savoir :
Savoir-faire :
83
– L’interaction (parler, regarder, toucher, jouer) entre parents/enfant ;
– La conduite à tenir en cas de violence ou de stress intense pour l’enfant (le prendre dans
ses bras, lui parler calmement en le réconfortant).
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Disponible ;
– Respectueux.
- Tous les enfants de 3-5 ans doivent bénéficier d’un encadrement adapté dans les familles
et dans les centres d’éducation préscolaire qui les préparent à l’école ;
- Tous les enfants d’âge scolaire de 6-11 ans en particulier les filles doivent aller à l’école,
être maintenus et achever le cycle primaire ;
- L’interaction bienveillante quotidienne entre les parents et l’enfant est essentielle pour
le développement physique, intellectuel, social et émotionnel de l’enfant.
• Tenir l’enfant très près d’elle en le nourrissant, de regarder l’enfant, de lui parler et de
chanter pour lui.
Si le dispensateur de soins pense qu’il est trop accablé ou stressé pour jouer et
communiquer avec l’enfant :
• Soyez attentif à ce qu’il ressent et l’aider à identifier une personne clé pouvant partager
ses émotions et l’assister pour les soins de l’enfant.
• Donner-lui confiance en lui démontrant sa capacité de mener à bien une activité.
• Orientez-le vers un service local si nécessaire.
84
Si le dispensateur de soins pense qu’il n’a pas de temps pour jouer et communiquer
avec l’enfant :
Si la mère doit laisser l’enfant avec quelqu’un pour une période de temps déterminée :
85
Image 13 : Conseils à la famille sur les problèmes en matière de soins pour le
développement de l’enfant.
86
Thématique 3 : Violences basées sur le genre (VBG)
3.1. Généralités sur les VBG
Qu’est-ce que les VBG ?
C’est une agression physique, morale et/ou sexuelle faite à une personne contre sa volonté.
• Hémorragies ;
• Risque de tétanos ;
• Avortement ;
• Grossesse non désirée
• Prématurité ;
• Faible poids de naissance ;
• Absence de plaisir au cours des
rapports sexuels ;
• Conséquences du viol sont :
-Traumatismes physiques,
psychologiques, sociaux
- Infections (IST/VIH/SIDA)
87
Rôles du relai communautaire :
• Sensibiliser la communauté sur les conséquences négatives des violences basées sur le
genre ;
• En cas de viol le RECO doit identifier la victime et informer les services compétents
pour une bonne prise en charge (centre de santé, centre social…).
a) La maltraitance physique :
Ce sont les coups, les brûlures, les secousses, les morsures, les empoisonnements, les
enlèvements, etc.
Ce sont notamment l’humiliation, l’insulte répétée, la dégradation des affaires de l’enfant, les
demandes excessives ou déplacées.
Un adulte s’engage dans des activités sexuelles avec un enfant, avec ou sans son consentement.
Ce que le RECO doit faire devant un cas de maltraitance et de violence sur les enfants :
Le RECO doit informer l’assistance sociale afin que l’enfant et ses parents soient aidés.
88
Image 15 : exemple de maltraitance des enfants
Rôle de l’éducation sur les MGF/E et le rejet des filles non excisées
1) Sensibiliser les communautés sur l’abandon des MGF/E est un moyen efficace pour aller
vers l’abandon de cette pratique à travers les matériels et supports pédagogiques et
promouvoir les bonnes pratiques comme les camps d’initiation sans excision.
2) Lutter contre toutes formes de rejet des filles et femmes non excisées dans la communauté
(moqueries de la part des filles excisées, refus de jouer avec elles, surnoms négatifs donnés,
refus de les intégrer dans les activités communautaires de leur classe d’âge, etc.)
3) Alerter les autorités compétentes locales sur des cas de MGF/E
Ce rejet peut avoir de graves conséquences sur la vie de la jeune fille non excisée. Citons
notamment l’isolement, la solitude, la difficulté d’intégration dans la communauté, etc.
89
Thématique 4 : Nutrition
4.1. Allaitement maternel exclusif
Objectif de la formation : Donner aux RECO les outils nécessaires pour promouvoir
l’allaitement maternel dans leurs secteurs/villages.
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
90
Définition de l’allaitement maternel exclusif (AME)
Allaiter exclusivement un nourrisson veut dire que sa mère ne lui donne que son lait, sans eau,
ni jus de fruit, ni tisane (sauf les médicaments prescrits par un agent de santé en cas de problème
de santé) jusqu'à l’âge de 6 mois.
91
4.2. Promotion de la supplémentation en vitamine A
Objectif de la formation : Donner les compétences nécessaires au RECO pour faire la
promotion et la distribution de la vitamine A dans son secteur/village.
• Recenser dans la communauté les enfants âgés de 6 à 59 mois absents des séances
antérieures de supplémentation en vitamine A ;
• Mobiliser la population cible du secteur / village au lieu, le jour, à la date et l’heure de
la supplémentation en vitamine A ;
• Informer la communauté de la date de la stratégie avancée ;
• Participer à la mise en œuvre des activités de stratégie avancée ;
• Animer une séance de sensibilisation sur la vitamine A.
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
• Accueillant ;
• Respectueux
• Disponible.
92
Ce que le RECO doit retenir : Promotion de la vitamine A
La mère, le père, le gardien d’enfant fait supplémenter les nourrissons et les enfants (6-59 mois)
en Vitamine A.
1. Origine animale :
• Foie des animaux ;
• Jaune d’œuf ;
• Produits laitiers ;
• Poissons entiers ;
• Graisse de poissons.
2. Origine végétale :
93
• Retard de croissance
• Trouble de reproduction
• Affaiblissement du système immunitaire (Défense).
Définition : La mère nourrit l’enfant à partir de l’âge de 6 mois avec les aliments de
complément fraîchement préparés et équilibrés tout en continuant à l’allaiter jusqu’à 24 mois.
Riz, blé, maïs, sorgho, mil, fonio, pomme de terre, igname, patate
Aliments de force douce, manioc, banane plantain, Huile, beurre, sucre, arachide et
avocat.
94
Comment assurer à l’enfant une alimentation saine et propre ?
95
NB : Commencer l’allaitement dès l’accouchement.
Rôles de l’ASC :
96
4.4. Malnutrition
Objectif de la formation : Doter le RECO des compétences nécessaires pour contribuer à la
lutte contre la malnutrition dans leur secteur/village.
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux ;
– Disponible.
Bien manger, est un besoin essentiel pour un développement harmonieux du corps. La lutte
contre la malnutrition nécessite l’implication de tous y compris les ASC au sein des
communautés.
97
Une bonne alimentation doit s’accompagner de bonnes pratiques d’hygiène :
- La pratique d’une activité physique régulière ;
- Le lavage correct des mains et des ustensiles à l’eau et au savon ;
- La protection des aliments contre les insectes et les animaux ;
- La bonne cuisson des aliments ;
- Le lavage correct des aliments consommés crus (fruits, légumes, salade, …) avec de l’eau
propre et du savon et au besoin de l’eau de javel.
98
- Pour rechercher les œdèmes nutritionnels le RECO doit
Image 18 : Evaluation de l’état nutritionnel
presser le dessus des deux pieds de l’enfant avec les
pouces pendant quelques secondes puis retirer les
pouces. S’il y a l’enfoncement, il y a œdèmes des deux
pieds
- En plus le RECO doit mesurer le périmètre brachial avec
le ruban de Shakir, se fait sur des enfants âgés de 6 mois
à 5 ans. Elle permet de vérifier rapidement et
simplement si un enfant souffre de malnutrition. Un code
de couleur permet de définir rapidement le degré de
malnutrition de l'enfant.
- Tendre doucement le bras gauche de l’enfant et le maintenir droit ;
- Repérer sur le bras de l’enfant le point central entre l’épaule et le coude ;
- Poser l’extrémité la plus large de la bandelette sur ce point central ;
- Enrouler l’autre extrémité de la bandelette autour du bras de l’enfant ;
- Enfiler l’extrémité verte de la bandelette dans la 2ème petite fente de la bandelette en
passant par-dessous ;
- Tirer sur les deux extrémités jusqu’à ce que la bandelette se mette bien en place. La
bandelette ne doit être ni trop serrée ni trop lâche ;
- Appuyer sur l’ouverture sur le côté le plus large de la bandelette et noter la couleur entre
les repères.
99
Image
Image 24: Prise 24 ; Prise duBrachial
du Périmètre Périmètre Brachial
100
A la fin de la formation le RECO sera capable de :
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux ;
– Disponible.
La mère, le père ou la personne à charge de l’enfant lave ses mains avec de l’eau propre et du
savon et observe les bonnes pratiques d’hygiène du milieu :
• Avant de préparer ;
• Avant de manger ;
• Avant de nourrir le bébé ;
• Après la latrine ;
• Et après le nettoyage anal de l’enfant.
101
5.1. Généralité sur l’hygiène
Définition de l’hygiène :
L’hygiène c’est l’ensemble des mesures et de précautions destinées à prévenir les maladies et à
maintenir la santé. Elle se base sur :
102
Les maladies qu’on peut éviter par le lavage des mains
NB : A défaut de savon, la cendre peut aussi être utilisée dans des endroits où les populations
n’ont pas de savon.
Ensemble de procédés permettant de rendre l’eau potable. Il consiste à débarrasser l’eau des
impuretés (débris) et des micro-organismes (Parasites, Bactéries, virus, champignons…)
103
• Prévenir les maladies (la diarrhée, la typhoïde, le choléra, les dermatoses, les
parasitoses…) ;
• Améliorer la santé de la population
Cela permet d’éliminer les principales impuretés solides de l’eau ainsi que les larves d’insectes
susceptibles de s’y trouver. Le tissu utilisé, de préférence du coton, doit être suffisamment épais
pour bien retenir les impuretés. S’il est trop épais, la filtration durera plus longtemps.
104
être réglé en secouant vigoureusement l’eau pour le ré oxygéner ou en y ajoutant un peu de
sel.
NB : Le projet d’ATPC s’applique dans les villages où il n’y a pas de projets de construction
de latrines en cours.
105
Thématique 6 : Lutte contre les maladies
6.1. Surveillance épidémiologique à base communautaire
Objectif de la formation : doter le RECO des compétences nécessaires pour participer
activement à la surveillance épidémiologique des maladies dans son secteur/ village.
Définition :
Une maladie à potentiel épidémique est une maladie qui peut se propager rapidement, d’une
personne malade à plusieurs autres personnes, et qui peut entrainer des conséquences graves
voir des décès.
106
Maladies à potentiel épidémique retenues en Guinée
• Fièvre jaune
• Fièvres hémorragique virale (MVE)
• Maladie à Coronavirus
• Rougeole ;
• Méningite ;
• Cholera ;
• Paralysie flasque aigue (Poliomyélite)
• Rage
• Anthrax ;
• Grippe aviaire
107
Autres évènements inhabituels
En plus de la surveillance des maladies à potentiel épidémique, RECO doit s’intéresser aux
événements sensibles, inhabituels dans la communauté ayant un risque potentiel pour la santé
publique, ce sont :
· Les décès groupés dans la communauté : Groupe de deux décès ou plus survenant
dans une période de 21 jours dans un secteur en zone urbaine ou dans un village en
zones rurale.
· Décès maternel : Toute femme en âge de procréer (entre 15 et 49 ans) qui décède.
· Rumeurs sur les évènements inhabituels de santé
· Les décès groupés chez les animaux : décès de 2 animaux sauvages voir plus dans un
espace bien donné.
- Morsures de serpent
- Morsures de chien
- Inondations
- Eboulements
108
traditionnelles, les crieurs publics, les organisations communautaire de base, Agents
techniques Elevage… etc.) ;
– Conseiller/orienter les familles et/ou les malades à l’utilisation des services de santé ;
– Organiser les causeries éducatives, les visites à domicile et d’autres activités de
sensibilisation pour discuter sur les évènements de santé ;
– Donner les informations exactes pour prévenir ou gérer les rumeurs et les réticences ;
– Assurer la retro information aux communautés
6.2. Tuberculose
Objectif de la formation : Donner les compétences nécessaires au RECO pour contribuer à la
lutte contre la tuberculose dans son secteur / village.
– Définir la tuberculose
– Identifier un cas présumé de tuberculose
– Donner des informations claires sur la tuberculose à la communauté et aux malades ;
– Assurer le suivi du traitement à domicile ;
– Amener les sujets contacts du malade (son entourage) à se faire dépister précocement.
– Assurer le traitement préventif à l’isoniazide (TPI) chez les enfants 0 à 14 ans en
contacts avec un malade tuberculeux
Savoir :
109
– Connaitre les moyens de prévention de la tuberculose.
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux ;
– Disponible.
Définition
La tuberculose est une maladie qui est causée par un microbe appelé bacille de KOCH ou BK.
Elle s’attaque généralement aux poumons, mais elle peut aussi s’attaquer à d’autres parties du
corps.
La tuberculose peut causer des dommages importants si elle n’est pas traitée précocement et
correctement. Un patient contagieux non traité contamine 10 à 15 personnes par an. Un patient
atteint de tuberculose n’est plus contagieux après 15 jours de traitement.
110
Les signes pour reconnaître la maladie :
111
Figure 22 : Quelques moyens pour éviter la propagation de la tuberculose
IL est choisi pour administrer le traitement au malade de la tuberculose, c’est par ce que la
communauté lui fait confiance. Son rôle est très important pour aider les malades à guérir.
Les malades peuvent guérir à condition de prendre chaque jour les médicaments prescrits,
pendant toute la durée du traitement.
Le plus souvent le traitement dure six (06) mois, mais dans certains cas, il peut durer de huit
(08) mois.
Pendant toute la durée du traitement, le malade doit prendre les médicaments tous les jours en
présence de l’agent de santé ; de l’agent communautaire ou d’autres proches du malade.
Rapidement le malade se sent mieux et peut se croire guéri. Il ne doit pas arrêter de prendre les
médicaments, sinon il deviendra à nouveau malade et continuera à transmettre la maladie aux
autres personnes. Le traitement sera alors plus long et il sera plus difficile de le guérir.
Les malades graves doivent être hospitalisés pour une durée limitée et par la suite le traitement
continu à la maison et ils peuvent reprendre une vie normale.
112
Comment administrer les médicaments aux malades ?
Une fois que le diagnostic a été posé, le personnel soignant en fonction du poids des malades
prescrira le nombre de comprimés à prendre par jour. Il demandera au malade s’il peut se rendre
chaque jour au centre de santé pour prendre ses médicaments ; dans ce cas l’agent de santé
conservera ces médicaments et lui demandera de venir prendre sa dose à une heure indiquée.
Dans le cas contraire, il pourra être suivi dans la communauté par un acteur communautaire.
DOT communautaire
Le DOTS est le nom de la stratégie que l’OMS a initiée en 1994 et que les services des soins
de santé primaires utilisent actuellement pour détecter et traiter les cas de tuberculose.
D = directement
O = Observé
T = Traitement
S = Courte durée
113
Rôles du relai communautaire :
- Orienter tout cas présumés (toute personne qui tousse plus de 2 semaines) au centre de
santé ;
- Assurer le suivi du traitement à domicile :
✓ Comptage du nombre de comprimés restants depuis la date du dernier
approvisionnement ;
✓ Demander la couleur de ses urines (la couleur orangée des urines indique que le
malade prend effectivement ses médicaments) ;
✓ Demander au malade s’il a des malaises (démangeaison, trouble de la vision,
yeux jaunes, apparition de boutons sur le corps) ;
- Rappeler les rendez-vous ;
- Donner des informations claires sur la maladie à la communauté et aux malades ;
- Veiller à la mise en pratique des conseils donnés par l’agent de santé :
✓ Bien se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir lors de la toux ;
✓ Eviter de cracher par terre ;
✓ Cracher dans une boîte munie d’un couvercle et contenant de l’eau de javel ;
- Rechercher et orienter les enfants de 0 à 14 ans de l’entourage du malade, au centre de
santé ; (selon les nouvelles directives de l’OMS les enfants contacts c’est de 0 à 14 ans
au lieu de moins de 5 ans)
- Vérifier si les enfants ont fait le BCG.
114
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux ;
– Disponible.
- Manger ensemble ;
- Se baigner ensemble ;
- Se serrer les mains ;
- Partager les mêmes toilettes ;
- Piqure de moustique….
115
Comment attrape – t – on le VIH/Sida ?
Il y a trois (3) façons d’attraper le Sida :
- Par rapport sexuel non protégé ;
- Par contact avec le sang d’une personne infectée par le VIH (aiguille, rasoirs, injections
avec du matériel déjà utilisé et échanges ou réutilisation d’aiguilles, lors des actes tels
- Que la circoncision, le tatouage, l’excision, le piercing ou percer les oreilles, le nez, la
langue, le nombril, etc.) ;
- De la mère à l’enfant (au cours de la grossesse, au moment de l’accouchement et au
cours de l’allaitement).
Comment attrape – t – on l’hépatite ?
- En plus des rapports sexuels non protégées ;
- La sueur ;
- La transfusion sanguine non sécurisée.
116
- Faire la promotion du dépistage des IST ;
- Encourager les maris des femmes enceintes à se faire dépister ;
- Faire la promotion de l’utilisation correcte du préservatif au cours de tout rapport
sexuel ;
- Sensibiliser les populations sur les comportements à hauts risques ;
- Informer les populations sur les pratiques sexuelles à moindre risques ;
- Faire la promotion de l’utilisation des services de CPN et de PF ;
- Distribuer le condom ;
- Référer les cas d’IST ;
- Participer à la recherche des perdus de vue et des patients ayant manqué leur rendez-
vous ;
- Participer au suivi communautaire des PVVIH et leurs familles ;
- Encourager les PVVIH à prendre leurs médicaments en respectant la prescription de
l’agent de santé.
6.4. Lèpre
Définition : La lèpre est une maladie de la peau et des nerfs due à un microbe (bacille de
Hansen) entrainant des mutilations graves (doigt rongé, orteil rongé, nez rongé, etc.) et des
infirmités à vie.
On le contracte en étant en contact direct avec un malade de la lèpre jamais traité quand il
tousse, éternue ou se mouche.
117
Les signes pour reconnaître la maladie
La lèpre débute généralement par une tache claire et insensible (qui ne fait pas mal, qui ne
démange pas) sur la peau. Cette tache unique ou multiple, peut se trouver n’importe où sur le
corps. Il peut également s’agir d’un gonflement des membres (gros nerf douloureux) ou des
boutons.
Image 23 : Signes de la Lèpre
Rougeur de la peau
Gonflement des nerfs
Rôles du RECO
- Orienter tout cas suspect présentant les signes suivants : une tache claire et insensible sur la
peau, unique ou multiple qui peut se trouver n’importe où sur le corps. Il peut s’agir aussi
d’un gonflement des membres supérieurs et inférieurs très douloureux ;
- Assurer le suivi du traitement à domicile ;
- Rappeler les rendez-vous ;
- Donner des informations claires sur la maladie à la communauté et aux malades ;
- Veiller à la mise en pratique des conseils donnés par l’agent de santé (hygiène corporelle,
soins des ulcères, examen de la peau et exercice physique) ;
- Amener les sujets contacts (son entourage) à se faire dépister précocement.
118
6.5. Onchocercose
Définition :
L’onchocercose est une maladie transmise à l’homme par la piqûre d’une mouche noire et
bossue appelée simulie, qui vit au bord des cours d’eau qui coulent rapidement.
Au niveau de la peau :
- Démangeaisons intenses ;
- Éruption cutanée ;
- Décoloration (dépigmentation) de la peau ;
- Peau très sèche ou ridée ;
- Nodules (boules sous la peau qui ne font pas mal).
Au niveau de l’œil
Complications :
119
Mode de transmission
L’onchocercose se transmet à l’homme par la piqûre d’une simulie infectée, mouche noire qui
se reproduit dans les rivières à courant rapide.
Rôles du RECO :
La schistosomiase ou bilharziose est une affection parasitaire due à des vers plats appelés
schistosomes. On distingue deux grands groupes : la schistosomiase urinaire et la
schistosomiase intestinale.
120
Complications
- Anémie ;
- Lésion de la vessie et des reins ;
- Stérilité ;
Mode de transmission
Conséquences :
121
- Porter des bottes et des gants dans les zones marécageuses ;
- Traiter les personnes infestées par le Praziquantel.
Image 27 : Traitement de masse
Rôles du RECO :
122
6.7. Trachome
Objectif de la formation : Donner les compétences nécessaires au RECO pour contribuer à la
lutte contre le Trachome dans les secteurs / villages.
- Définir le Trachome ;
- Identifier les signes cliniques ;
- Citer le mode de transmission ;
- Citer les facteurs favorisant la survenue du trachome ;
- Administrer le traitement ;
- Donner des informations claires sur le Trachome à la communauté et aux malades.
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux.
Définition : Le trachome est une maladie infectieuse de l’œil provoquée par un micro-
organisme, appelé Chlamydia trachomatis. C’est la première cause de cécité évitable dans le
monde.
123
Mode de transmission :
Les mouches jouent le rôle de vecteurs dans la transmission de la maladie d’une personne
infectée à une personne saine. La maladie se transmet essentiellement par les mains sales, le
linge infecté, les sécrétions oculaires et nasales.
Signes cliniques
124
Image 29 : principaux types de Trachome
TF : Trachome folliculaire
C’est le stade de début du trachome. Il est très fréquent
chez les enfants surtout de moins de 10 ans qui
constituent le réservoir de l’infection. Les enfants qui
souffrent de trachome ont le plus souvent les yeux
rouges, collants et des démangeaisons. Mais, rarement
les gens qui souffrent de trachome viennent consulter
pour trachome. Pour dépister le trachome, il faut
retourner la paupière supérieure pour rechercher les
follicules.
On dit qu’une personne est atteinte de trachome,
lorsqu’on note la présence d’au moins cinq follicules
de plus de 0,5 mm de diamètre sur la conjonctive
tarsienne supérieure.
TT : Trichiasis trachomateux
Les Cicatrices déforment la paupière et les cils sont
alors déviés vers le globe oculaire et commencent à
frotter sur la cornée. Au moins, un cil frotte sur le
globe où il existe des traces d’épilation.
125
Le trachome est une maladie liée à l’ignorance, à la pauvreté, à la promiscuité, aux mauvaises
conditions d’hygiène et d’assainissement.
Il s’observe généralement en milieu rural, là où la pénurie d’eau rend l’hygiène plus difficile,
en particulier lorsque le climat est sec et l’environnement poussiéreux.
Les facteurs qui contribuent à aggraver le problème du trachome varient selon les endroits. Ce
sont principalement :
✓ Le manque d’eau ;
✓ La pullulation des mouches ;
✓ La promiscuité (surpopulation) ;
✓ Les irritations oculaires et la poussière.
Prévention du trachome :
- Bonne hygiène individuelle
o Nettoyage du visage surtout chez les enfants
o Lavage des mains
o Nettoyage des linges
- Bonne hygiène collective à travers la propreté de l’environnement.
Traitement :
Les médicaments utilisés pendant les campagnes de traitements de masse sont : Azithromycine
comprimé- sirop et Pommade Tétracycline ophtalmique.
- Identifier les cas suspects de Trachome et les orienter dans un centre de santé ;
- Faire une meilleure sensibilisation au niveau communautaire pour leur adhésion aux
campagnes de traitements de masse (TDM) gratuits ;
- Participer aux campagnes de traitement gratuit de masse ;
- Promouvoir le lavage des mains et l’hygiène environnementale
- Promouvoir le lavage du visage des enfants au moins deux fois par jour.
126
6.8. Déparasitage de masse
Objectif de la formation : Donner les compétences nécessaires au RECO pour le
déparasitage de masse dans son secteur/village.
Savoir :
Savoir-faire :
– Animer une séance de sensibilisation sur l’infestation par les parasites intestinaux et
urinaires ;
– Reconnaitre les signes de manifestation clinique des principaux parasites intestinaux et
urinaires ;
– Prévenir la contamination par les parasites intestinaux et urinaires ;
– Déparasiter les cibles.
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux.
127
Ce que le RECO doit retenir :
Encourager les populations et les parents (la mère, le père, le gardien d’enfant) à faire le
déparasitage des enfants de 12-59 mois et les autres cibles tous les 6 mois au centre de
santé/poste de santé ou lors des stratégies avancées et campagnes de supplémentation.
On déparasite les populations pour éliminer ou tuer les vers intestinaux, urinaires et sanguins.
Par la bouche, à partir de la terre contaminée, des mains sales, de la consommation de l’eau,
aliments souillés, de l’eau de marigot etc. Certains parasites se transmettent par des sols infestés
et les moustiques.
On reconnaît que l'enfant a des vers intestinaux devant les signes suivants :
• Il maigrit
Il est faible ;
Il a mal au ventre ;
Il a le ventre gonflé ;
Il se gratte l’anus ;
Il fait la diarrhée ;
Il devient pâle.
128
Image 30 : Déparasitage de masse
129
6.9. Filariose lymphatique
Définition
La filariose lymphatique encore appelé éléphantiasis est une maladie qui se transmet par la
piqûre du même moustique que celui qui donne le paludisme (anophèle femelle infesté).
Mode de transmission
L’infection est acquise dans la petite enfance, à travers la piqure de l’anophèle femelle infesté
mais les manifestations n’apparaissent qu’après plusieurs années.
130
Comment prévenir cette maladie ?
La lutte contre l’éléphantiasis passe par les mesures suivantes à observer. Il s’agit de :
- Faire une meilleure sensibilisation au niveau communautaire pour leur adhésion aux
campagnes de traitements de masse ;
- Identifier les cas de complications et les référer au centre de santé
- Veiller à la mise en pratique des conseils donnés par l’agent de santé (hygiène
corporelle, environnementale et utilisation des moustiquaires) ;
- Sensibiliser les communautés sur l’hygiène du milieu de vie ;
- Encourager les communautés à dormir sous moustiquaires imprégnées d’insecticide
- Apporter des soins locaux aux personnes atteintes de lymphœdèmes.
131
Thématique 7 : Maladies non transmissibles.
7.1. Diabète
Objectif de la formation : Donner les compétences nécessaires au RECO pour contribuer à la
prévention, le dépistage et la prise en charge non médicamenteuse du diabète dans son secteur
/ village.
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux ;
– Avoir de l’empathie.
132
Ce que le RECO doit retenir :
Nous avons tous besoin de sucre dans notre sang pour donner de l'énergie à notre corps.
La plupart de la nourriture que nous mangeons est transformée en sucre et cela donne de
l'énergie à notre corps.
Le niveau de sucre dans notre sang est régulé par la quantité et le type de nourriture que nous
mangeons et par l'hormone "Insuline". C'est l'hormone que le corps produit normalement pour
utiliser le sucre dans le sang, dans nos muscles et dans nos organes.
ATTENTION !
Le diabète peut exister chez tout le monde et à tout âge (nouveau-né, enfant, femme, homme,
jeune et vieux, riche ou pauvre), sans aucun signe ni symptôme.
Le dépistage du diabète doit donc être systématique.
133
Quels sont les moyens de traitement du diabète ?
Dans tous les cas de diabète, un changement de mode vie est indispensable pour normaliser le
taux de sucre (pratique d’une activité physique régulière, avoir une alimentation variée et
équilibrée, arrêt du tabac, etc.) associé à la prise régulière de médicaments prescrits.
Les 10 recommandations pour le sujet diabétique pour la prévention des lésions (plaies)
et des amputations des pieds :
1. Inspecter tous les jours vos pieds. Signalez immédiatement toute lésion ou coloration
suspecte.
2. Ne marchez jamais pieds nus (ni chez vous et ni à la plage).
3. Lavez-vous les pieds chaque jour à l’eau tiède avec un savon neutre en contrôlant la
température de l’eau avec votre coude. Ne prenez pas de bains de pied car ils font courir le
risque de macération et de mycose (champignons).
4. Essuyez-vous soigneusement les pieds en particulier les espaces entre les orteils avec une
serviette sèche sans mouvements de scie.
5. En cas de peau très sèche, appliquez une crème hydratante. Veillez à ne pas en mettre entre
les orteils. En cas de peau très épaisse aux talons (hyperkératose), utilisez avec précaution
une pierre ponce juste après la douche.
6. Faites très attention à la coupe de vos ongles : coupez-les droit au carré, en utilisant des
ciseaux droits à bouts ronds. Arrondissez les coins de l’ongle au moyen d’une lime en
carton.
7. Changez de chaussettes tous les jours. Evitez les chaussettes élastiques ou à coutures dures.
Préférez les chaussettes en coton.
134
8. Choisissez/achetez dans l’après-midi vos chaussures (pointure exacte, semelle large) et
vérifiez chaque fois que vous vous chaussez, qu’il n’y a pas d’objets étrangers à l’intérieur
en passant la main dans la chaussure.
9. N’utilisez pas de source de chaleur directe (eau trop chaude, fourneaux, radiateurs,
chauffage des voitures…) pour vous réchauffer les pieds.
10. Pas de « chirurgie de salle de bains ». Ne traitez pas vous-même les durillons, cors ou
ampoules. Prévenez votre pédicure que vous êtes diabétique.
- Sensibiliser les populations générales sur les moyens de prévention du diabète et des
MNT associées (HTA, cancers…) ;
- Encourager la population sur la pratique de l’activité physique (marche, vélo, natation,
...)
- Encourager la population à la cessation du tabac ;
- Faire un dépistage du diabète pour les personnes à risques ;
- Référer les diabétiques ayant les signes d’hyperglycémie (uriner beaucoup, boire
beaucoup d’eau, perte de poids, fatigue permanente) et les plaies du pied ;
- Encourager les diabétiques à faire un bilan des complications au moins une fois par an ;
- Accompagner les diabétiques dans leur démarche de soins (auto-surveillance
glycémique, éducations sur l’hypoglycémie, hyperglycémie, alimentation, hygiène des
pieds, …) ;
- Mesure de la glycémie
135
Savoir :
Savoir-faire :
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux
– Disponible.
L'hypertension est une tension artérielle élevée (PAS ≥ 140 et PAD ≥ 90mmHg), ce qui est
mauvais et cause d'autres dommages dans le corps, si elle n'est pas traitée.
Quels sont les signes de l'hypertension artérielle ? Devant une personne présentant des maux
de tête, des vertiges, des bruits dans les oreilles, des douleurs dans la poitrine, des
essoufflements, une vision floue ou double, pensez à l’hypertension artérielle.
ATTENTION !
L’hypertension artérielle peut exister à tous les âges sans aucun signe ni symptôme.
Le dépistage de l’hypertension artérielle doit donc être systématique.
136
– Le manque d’exercice ;
– Consommation d'alcool ;
– Le stress ;
– L’excès de consommation d’aliments gras ;
– Une maladie rénale ou le diabète.
Le traitement de l'hypertension est très important pour prévenir les dommages à l'organisme
(complications) tels que l'insuffisance cardiaque, dommages au cerveau (les paralysies), etc…
L'hypertension peut être traitée avec un changement de mode de vie et des médicaments
prescrits par l’agent de santé compétent.
• Exercice physique ;
• Une alimentation saine et équilibrée ;
• Une alimentation avec moins de graisse (huile), de sel et d’autres ingrédients tels cube
Maggi, Jumbo, etc. ;
• L’arrêt de la consommation de tabac ;
• La réduction du poids ;
• La réduction de la consommation d'alcool ;
• Une alimentation comportant plus de fruits et de légumes ;
• La réduction du stress.
137
Rôle du relai communautaire :
7.3. Cancers
Objectif de la formation : Donner les compétences nécessaires au RECO pour contribuer à la
prévention, le dépistage et la prise en charge des cancers dans son secteur / village.
Savoir :
Savoir-faire :
138
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux
– Avoir de l’empathie
– Disponible.
Devant toute personne se plaignant de sang dans les urines, asymétrie mammaire, une perte de
sang par le mamelon, une croissance ou une ulcération buccale pendant plus de trois semaines,
une plaie qui ne guérit pas, une tuméfaction d’un testicule, penser au cancer et conseiller une
consultation. (Voir plus bas symptômes et signes).
Devant toute femme se plaignant d’une boule dans le sein, plaie de plus de 3 semaines sur le
mamelon ou d’écoulement de sang au mamelon, penser au cancer du sein.
Devant toute femme se plaignant de saignements en dehors des règles survenant brusquement
ou provoqué par la toilette intime et les rapports sexuels penser au cancer du col de l’utérus.
Devant toute femme se plaignant de pertes vaginales sales, malodorantes (qui sent mauvais) et
contenant parfois du sang, pensez aussi au cancer du col de l’utérus ou de l’utérus.
Signes :
139
- Lésion buccale, lésion blanche et rouge, croissance ou ulcération pendant plus de 3
semaines ;
- Perte sanguine par le mamelon (rétraction cutanée) ;
- Asymétrie mammaire (des seins) ou nodule, asymétrie du visage ;
- Augmentation du volume de l’abdomen quel que soit l’âge
En adoptant certains comportements au quotidien, on peut prévenir les cancers. Ces mesures
sont :
- Manger au moins 5 portions de fruits ou légumes par jour (orange, papaye, mangue, banane
douce, concombre, tomate carotte, gombo, feuilles de patate feuilles de manioc, etc.) ;
- Se faire vacciner contre le virus de l’hépatite B (tout sexe) et le virus du papillome humain
(fille de moins de 12 ans) ;
- Eviter d’inhaler les fumées domestiques ;
- Porter des masques en milieu industriel.
140
7.4. Santé bucco-dentaire
Objectif de la formation : Donner les connaissances essentielles au RECO pour contribuer à
la prévention des maladies de la dent et de la bouche au sein de la communauté dans son
secteur/village.
Savoir :
Savoir- faire :
1- Carie dentaire :
➢ Carie = trou dans la dent
- 1er degré : tâche noire sur l’émail ;
- 2ème degré : trou dans la dent sans douleur ;
- 3ème degré : trou dans la dent avec douleur vive ;
141
- 4ème degré : changement de couleur (grisâtre) de la dent avec ou sans trou ;
2- Complications de la carie :
- Gonflement de la joue ;
- Trou dans la joue
3- Maladie de la gencive :
- Gencive rouge ;
- Saignement de la gencive ;
- Pus autour de la dent = abcès ;
- Mauvaise odeur de la bouche.
4- Maladie de la bouche :
- Plaie dans la bouche (gêne à l’alimentation) ;
- Bouton sur la gencive (épulis) ;
- Boule dans la bouche (tumeur) ;
- Difficulté d’ouvrir la bouche (limitation de l’ouverture buccale).
5- Les mesures d’hygiène bucco-dentaires :
Elles consistent à :
- Se brosser les dents au moins deux fois par jour de préférence après les
repas ;
- Utiliser des brosses à poils souples ;
- Renouveler les brosses chaque trois mois ;
- Se rincer la bouche après avoir mangé un aliment.
6- Les méthodes de brossage des dents :
Elles consistent à utiliser la brosse à dent ou cure-dent comme suit :
- De la gencive vers la dent de façon verticale (du rouge au blanc);
- Rotatoire sur la langue et la face occlusale des dents.
7- Importance de l’hygiène bucco-dentaire :
L’observation d’une bonne hygiène bucco-dentaire nous permet d’éviter :
- La carie dentaire ;
- Les complications de la carie (gonflement des joues et abcès dentaire) ;
- Les maladies de la gencive ;
- La mauvaise odeur de la bouche.
8- Les conseils utiles sur les méfaits de la consommation abusive du sucre, bonbon,
caramel collant :
142
La consommation abusive du sucre peut provoquer :
- La carie dentaire ;
- Les maladies de la gencive ;
- La mauvaise odeur de la bouche.
143
Image 5 : Boule dans la bouche Image 6 : Gencive qui saigne
144
Thématique 8 : communications
Objectif de la formation : Donner les compétences nécessaires au RECO pour une bonne
communication des messages clés de prévention et de promotion aux populations dans son
secteur / village.
Savoir :
Savoir-faire :
145
Savoir-être :
– Accueillant ;
– Respectueux ;
– Disponible
8.1. Généralités
Qu’est-ce que la communication pour le changement de comportement (CCC) ?
La CCC est un processus qui consiste à produire/diffuser des messages auprès des populations
cibles en vue d’obtenir leur adhésion et un changement positif de leur comportement pour
l’amélioration de leur bien-être.
146
❖ Communication médiatique (masse) : touche un plus grand public. Il s’agit des
émissions radios, télévision, des journaux.
- Accueillant ;
- Respectueux, poli, courtois ;
- Patient ;
- Tenue correcte et culturellement acceptable ;
- Sensible aux sentiments des autres ;
- Flexible ;
- Dynamique ;
- Créatif ;
- Bien organisé ;
- Disponible.
La personne prend conscience que certaines pratiques de santé peuvent répondre à ses besoins.
Elle a l’intention ou la décision d’essayer
− Etape 5 : Maintenance
La personne effectue une série de comportements ou abandonne après le 1er mois ou 3ème mois.
− Etape 6 : Plaidoyer
147
Ici la personne devient avocat, encourage les autres et soutient les programmes dans la
communauté.
Nous avons généralement des ressources limitées qui ne permettent pas à la portée de tous. Il y
a aussi un compromis entre toucher un public général, et atteindre une audience, avec plus
d'intensité et l'impact potentiellement plus élevés, et surtout, des personnes différentes mais
avoir des informations et des besoins différents de motivation.
148
Il existe trois sortes de cibles /audiences
Les gens qui ont besoin de prendre une décision ou de changement car elles sont les plus
touchées par la santé / problème social
Les personnes qui influencent directement les décisions ou les actions du principal public, que
ce soit positivement ou négativement
Les gens qui jouent un rôle important dans l’élaboration des normes sociales, influencer la
politique, ou d’offrir un soutien financier et logistique.
1. Qui est le plus touché par le problème identifié ? Ce sont nos principaux auditoires
2. Qui influence directement votre public primaire ? Ce sont nos publics secondaires
3. Qui est une influence indirecte sur nos publics primaires et pourraient être les plus sensibles
à la politique ou de changement social norme ?
N.B : Il est important d'examiner non seulement les caractéristiques démographiques, mais
aussi psycho-sociaux, structurelles et démographiques.
Définition :
C’est une présentation brève au cours de laquelle les acteurs incarnent les personnages pour
faire passer un message à un groupe cible sous forme de sketches.
149
Pour organiser le jeu de rôle, il faut :
− Un animateur
− Un message
− Un groupe cible
− Des acteurs
Déroulement
L’animateur commencera d’abord par informer les participants sur les objectifs de la session,
ensuite il fait jouer le jeu de rôle. Après le jeu de rôle, il pose des questions de compréhension.
Il termine par une conclusion sur ce qu’il est important de retenir du jeu. Enfin il fixe
éventuellement un prochain rendez-vous et remercie les participants.
− Définir le counseling ;
− Connaitre les principes du counseling ;
− Identifier les étapes de counseling ;
− Connaitre les techniques d’écoute et d’expression au cours du counseling.
Définition
Le counseling est un entretien en tête à tête, confidentiel au cours duquel une personne aide une
autre à identifier les solutions possibles à son problème, ainsi que les conséquences de sa
décision. Le counseling a pour but de :
150
Les principes du counseling
− Connaître le sujet
− Reconnaître ses limites
− Avoir de l’empathie
− Parler la langue locale
− Rassurer sur le caractère confidentiel de l’entretien.
− Savoir utiliser l’écoute active
− Ne pas juger
− Ne pas faire des commentaires pendant toute la durée de l’entretien
− Laisser le client libre de choisir une solution jugée adaptée à sa situation
− Répéter/résumer les points clefs.
La démarche du BERCER
En général, le counseling est fonction des besoins du client, de la nature et de la gravité de ses
problèmes.
Pour pouvoir traiter des questions sensibles, le conseiller utilise les techniques d’écoute et
d’expression.
151
8.6. Visite à domicile (VAD)
Objectifs spécifiques d’apprentissage : A la fin de la session, le participant sera capable de :
Définition :
La visite à domicile est une visite que l’on rend à une personne ou à une famille en vue de :
Taches du RECO
- Se rendre dans la famille et s’introduire selon les mœurs et les coutumes du milieu ;
152
- Echanger les salutations d’usage ;
- Se présenter si vous n’êtes pas encore connu dans la famille ;
- Etablir un climat de confiance avec les membres de la famille ;
- Dire les motifs de la visite ;
- Laisser la famille expliquer ses soucis/préoccupations ;
- Rassurer la famille de la confidentialité de l’entretien ;
- Expliquer les contenus en relation aux soucis/préoccupations de la famille et compléter
/ donner des informations justes et claires sur le sujet concerné ;
- En discussion avec la famille, poser des questions claires et précises pour recueillir les
opinions de la famille et donner les informations nécessaires à l’atteinte des buts fixés ;
- A travers des informations, des exemples concrets, aider la famille à adopter des
solutions adaptées aux problèmes qui se posent ;
- Tout au long de la visite, le visiteur (l'animateur) doit se montrer disponible, attentif,
courtois, respectueux et patient ;
- Faire des synthèses partielles.
Donner des conseils et des informations Faire une présentation sans les engager
153
Les conditions pour réussir les VAD dans le cadre de la CCC :
L’exécution de la visite telle que décrite également dans les conclusions de l’étape 2 dans “que
faut-il faire pendant la visite”.
Le rôle des images est de créer la réflexion autour du sujet, de permettre l’expression du groupe,
de faciliter la compréhension et de garantir la mémorisation du message.
La boîte à images est donc un aide-mémoire, c’est un résumé du message à faire passer, c’est
un moyen pour éviter la monotonie au cours de l’animation ou pour étayer les propos.
L’utilisation de ces images est donc indispensable au bon déroulement des séances d’animation
et de sensibilisation. Pour une action efficace, la démarche suivante est suggérée :
154
Ranger les images selon l’ordre des idées en rapport avec le sujet, les objectifs et
l’auditoire. (Bien que les images soient reliées, l’animateur peut changer l’ordre en
fonction de ses besoins pédagogiques) ;
- Bien préparer les explications.
- Introduire le sujet ;
- Placer / tenir les images de façon à être visibles par tout le monde (veiller à ne pas se mettre
devant l’image quand on parle) ;
- Demander à tout le monde de regarder l’image attentivement et donner à chacun la
possibilité de bien la voir ;
- Demander aux participants ce qu’ils voient. A leur avis que représentent les images ? les
laissez- réfléchir. (Si des mots sont inscrits sur l’image, demander si quelqu’un dans
l’auditoire sait lire et lui faire lire) ;
- Exposer vos idées selon l’ordre prévu ;
- Poser des questions qui stimulent l’intérêt de l’auditoire (cela permettra de juger de la
qualité des explications) ;
- Susciter des questions ;
- Faire des relances ;
- Faire un bref résumé ;
- Revenir à l’image à la fin de la discussion
- Demander à nouveau aux participants ce qu’ils veulent dire ;
- Demander aux participants de résumer ce qu’ils ont appris pendant la présentation de la
boîte à images ;
- Après qu’ils ont décrit ce qu’ils ont appris, vous devez clarifier les points essentiels et
souligner de nouveau les aspects les plus importants de la boite à images ;
- Clôturer en répétant le message que chaque image véhicule pour aider les participants à s’en
souvenir.
155
8.8. Animation de groupe
Objectifs spécifiques d’apprentissage
Définition
L’entretien est participatif, avec des questions par l’animateur et des réponses collectives aux
questions.
➢ Avant la séance :
- Choisir le thème / le sujet ;
- Choisir le groupe de personnes concernées (cible) ;
- Fixer les objectifs ;
- Préparer le contenu (se documenter et réviser le sujet) ;
- Choisir le lieu ;
- Fixer le rendez-vous (date et heure) ;
- Inviter si possible un autre RECO à sa séance ;
- Choisir les supports (images, contraceptifs, préservatif, etc.) ;
- Rassembler tout le matériel nécessaire ;
156
- Préparer le lieu de la causerie ou la salle (si c'est approprié).
➢ Après la séance :
- Ranger le matériel ;
- Tenir une réunion de synthèse pour évaluer avec réflexion et feed-back la séance par le
collègue invité ;
- Remplir la fiche de suivi des activités d’animation ;
- Revoir son plan de travail si nécessaire.
157
8.9. Mobilisation communautaire
Objectifs spécifiques d’apprentissage
Définition :
158
Donner des informations sur leur
appui dans la planification, la
mise en œuvre et le suivi
Etape4 Les organisateurs principaux sont
Mise en œuvre des activités
RECO les leaders et veillent à la bonne
dans la communauté
marche de la séance
Etape5 - Rendre compte de toutes les
Rédiger les rapports RECO séances au superviseur
- Rédiger un rapport
Définition
159
- Mener des discussions réfléchies, en évitant les disputes émotionnelles ;
- Rassurer la famille ;
- Garder l’esprit ouvert, avoir la capacité d’écoute face aux préoccupations de la famille ;
- Préparer des réponses logiques à tous les arguments que peut présenter la famille.
160
8.11. Rumeurs
Objectifs spécifiques d’apprentissage
- Définir la rumeur,
- Identifier les causes de rumeurs,
- Gérer les rumeurs.
Définition de la rumeur
La rumeur est l’ensemble des informations qui se répandent dans la communauté dont l’origine
est douteuse non vérifiée ou inconnue. Elle se propage de bouche à oreille et de personne en
personne.
Les rumeurs peuvent être l’un des problèmes les plus sérieux pour l’adoption et l’utilisation des
services proposés ou disponibles.
Causes de rumeurs
Les rumeurs proviennent des personnes souvent influentes, réticentes aux changements, bien
ou mal informées et qui s’opposent aux services proposés pour une raison quelconque.
L’information originelle est souvent modifiée.
Les fausses rumeurs doivent être gérées par des personnes crédibles (citoyen, leaders de la
société civile locale, les ressortissants, les décideurs, les notables, les leaders religieux et les
travailleurs du domaine concerné).
161
• Donner d’amples informations sur le domaine de façon à convaincre. Il est cependant
important de garder l’anonymat des gens ;
• Intensifier la communication sur la bonne information auprès de la communauté ;
• Etablir un bon rapport et rassurer les gens sur le domaine.
- Définir la CIP ;
- Citer les types de communication interpersonnelle.
a) Définition
La CIP (avec un seul individu) : discussion avec une seule personne, pour échanger sur un sujet.
Elle permet d’établir un climat de confiance.
b) Types de CIP
162
• le renvoi des sentiments : vous pensez que la personne éprouve de la colère et vous lui
renvoyez ce sentiment, vous avez l'air en colère également.
Pour montrer qu'on soutient l'interlocuteur, utiliser les termes d'encouragement : Oui, bien sûr,
Ah, a bon, Hum …
Pour rechercher l'information, on peut poser des :
o Questions générales : quels ont été les problèmes que vous avez rencontrés ?
o Questions spécifiques : que voulez-vous dire par là ?
o Questions pour poursuivre ou pour amener à développer : pouvez-vous m'en dire
davantage sur ce sujet ?
o Questions pour relancer : il m'a semblé que vous avez …Est-ce bien cela ?
Pour transmettre les informations, utiliser un langage simple et adapté.
163
Thématique 9 : monitorage, suivi et rapportage
Ce module contient 4 parties importantes qui permettent le monitorage, le suivi et le rapportage
des interventions :
• Les données sur le nouveau-né pour les interventions survenues à la naissance et pendant
les 28 premiers jours sont transférées du registre de suivi des femmes enceintes et nouveaux
nés quand l’enfant atteint l’âge de 28 jours.
• Le RECO visite chaque enfant tous les mois jusqu'à l'âge de 5 ans pour s'assurer que l'enfant
a reçu toutes les interventions préventives clés. Le registre est complété mensuellement.
Numéro d'Identification : _____ / _____ / _____ / _____ / _____ / _____ Numéro du Certificat de Naissance : ________________
District Aire de santé Village Famille Mère Enfant
164
• Nom du contact, Numéro de téléphone et lien de parenté : Ecrivez le nom de la personne en
charge de l’enfant responsable de sa santé et son bienêtre, son numéro de téléphone, et son
lien parental avec l’enfant (ex-mère, père, oncle, ...).
Chaque mois, le RECO doit fournir et éduquer le soignant sur certaines interventions clés en
matière de santé et de bien-être des enfants.
Le RECO doit également vérifier si l'enfant est à jour dans le calendrier des interventions
préventives en vérifiant si l'enfant a bénéficié d'interventions préventives spécifiques à son
âge dans l'établissement de santé et s'il adhère aux interventions préventives à domicile :
- Initiation à l'allaitement dès la naissance : Vérifier auprès du registre des femmes enceintes et
des nouveau-nés (ou demander à la mère si l'information est manquante) si l'enfant a été initié à
l'allaitement dans la première heure après la naissance et sélectionner "Oui" ou "Non" en barrant ce
qui ne l'est pas.
- Initiation à l'allaitement dès la naissance : Vérifier auprès du registre des femmes enceintes et des
nouveau-nés (ou demander à la mère si l'information est manquante) si l'enfant a été initié à
l'allaitement dans la première heure après la naissance et sélectionner "Oui" ou "Non" en barrant ce
qui ne l'est pas
- Allaitement exclusif : Demander à la mère si au cours des dernières 24 heures l'enfant a pris en plus
du lait maternel tout autre liquide tel que l'eau, le thé, le lait (en poudre), le jus, ... pour vérifier si
l'enfant a été allaité exclusivement. Seulement si l'enfant n'a pas pris d'autre liquide au cours des
dernières 24 heures, écrivez "O" (pour oui) à côté du mois correspondant (0m, 1m, 2m, 3m, 4m et5m).
Si l'enfant a reçu d'autres liquides au cours des 24 dernières heures, inscrivez "N" (pour non) pour ce
mois particulier.
165
format jj / mm / aa et indiquer les produits administrés ce jour-là en colorant le cercle à côté du nom
du produit. Au cas où l'enfant n'a pas reçu un de ses produits, laissez le cercle vide
- Poudre de Micronutriments Multiple : chaque mois, à partir de 6 mois jusqu’à 23 mois, vérifier
si l'enfant prend plusieurs micronutriments pour compléter ses aliments de sevrage, écrire "O" (oui)
à côté du mois correspondant (6m - 23m) quand les aliments de l'enfant sont supplémentés avec de
la poudre de micronutriments multiples pendant ce mois. Dans le cas où l'enfant n'a pas reçu de la
poudre de micronutriments multiple, inscrire "N" (pour non) pour ce mois particulier.
- Diversité alimentaire : À partir de l'âge de 6 mois, vérifiez si l'alimentation de l'enfant est diversifiée
et contient des produits d’origine animale et des fruits. Demandez à la mère ou la personne
responsable si l'enfant a reçu au cours des 24 heures précédentes des œufs, du foie, du lait animal et
des fruits. Si l'enfant n'a reçu AUCUN de ces produits, inscrivez «0». Si l'enfant a reçu au moins un
des produits d'origine animale (œufs, foie et lait) OU au moins un fruit, inscrire «1 ». Si l'enfant a
reçu au moins un des produits animaux (œufs, foie et lait) ET au moins un fruit, inscrire «2».
- Périmètre brachial : Chaque mois, à partir de l'âge de 6 mois (ou quand l'enfant mesure 65 cm)
jusqu'à 59 mois, prenez le périmètre brachial de l'enfant et écrivez la lettre V, J ou R pour indiquer
s'il est vert (V), jaune (J) ou rouge (R) respectivement à côté du mois correspondant ; Si le périmètre
brachial n’est pas pris pour un mois particulier, n'écrivez rien.
- SRO + Zinc : Le Sel de Réhydratation Oral (SRO) et le Zinc sont donnés à la personne en charge
de l’enfant à titre préventif pour traiter immédiatement la diarrhée dès qu'elle survient chez l'enfant.
Pour chaque trimestre (T1, T2, T3 et T4) de l'âge de l'enfant (en années: A1, A2, A3, A4 et A5),
indiquer si la personne en charge de l’enfant a reçu du SRO + Zinc (Reçu) en barrant ce qui n'est pas
applicable (O = oui/N = non). Indiquer si l'enfant a eu ou non un épisode de diarrhée (Diarr.) pendant
ce trimestre en barrant ce qui ne l'est pas (O = oui / N = non); Dans le cas où l'enfant a eu un épisode
de diarrhée, indiquez si l'enfant a été traité avec du SRO + Zinc (Trait.) en barrant ce qui ne l'est pas
(Y = oui / N = non); Si un enfant n'a pas eu de diarrhée au cours d'un trimestre où il a reçu du SRO +
Zinc, il n'est pas nécessaire de donner une nouvelle dose de SRO + Zinc au trimestre suivant.
166
Dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action : chaque
mois, demandez à la mère ou à la personne en charge de voir la moustiquaire imprégnée
d'insecticide à longue durée d’action (MILDA) utilisée par l'enfant et de vérifier si l'enfant a
dormi dessous la nuit précédente. Ecrivez "O" (pour oui) à côté du mois correspondant
seulement si l'enfant a dormi sous la moustiquaire la nuit précédente. S’il n'y a pas de MILDA
pour l'enfant, ou au cas où il y aurait un lit avec MILDA et que l'enfant n'y ait pas dormi la nuit
précédente, écrivez "N" (pour non).
- Latrine fonctionnelle : Chaque mois, vérifier si le ménage auquel appartient l'enfant utilise
une latrine hygiénique pour l'élimination des excréments et inscrire "O" (oui) à côté du mois
correspondant si c'est le cas. Si ce n'est pas le cas, écrivez "N" (pour non).
- Lavage des mains : Chaque mois, vérifier si le ménage ou vit l'enfant dispose d'installations
de lavage des mains. Vérifier s'il y a un endroit spécifique pour se laver les mains (ou un point
mobile de lavage), de l'eau et du savon. Ecrire "O" (oui) à côté du mois correspondant si les
trois conditions (endroit, eau et savon) sont remplies. S'il n'y a pas d'endroit spécifique (ou de
point mobile) ou s'il n'y a pas d'eau ou de savon disponible, écrivez "N" (pour non).
167
Age Les différents signes avant-coureurs par groupe d'âge
0-1 Mois Le bébé montre peu de mouvement des bras et des jambes, ou peu ou pas de
réaction aux sons forts ou aux lumières vives
0-6 mois L’enfant montre peu ou pas de réponse aux sons, aux visages familiers ou au
sein, ou montre une raideur ou une difficulté à bouger les membres
6-12 mois L’enfant ne regarde pas les objets qui bougent ou montre des signes d'apathie
et un manque de réponse envers la personne en charge de l’enfant
24-36 mois L’enfant montre une perte d'intérêt à jouer, tombe fréquemment et a des
difficultés à manipuler de petits objets
3 à 5 ans Enfant montre une agressivité ou une timidité excessive avec ses amis et sa
famille ou a du mal à communiquer ses besoins et ses pensées ou émotions.
0-1 La personne en charge de l’enfant se met en contact peau à peau, regarde dans
semaine les yeux, et communique avec le bébé.
0-6 mois La personne déplace des objets colorés pour que l'enfant puisse voir, elle lui
sourit, lui parle et fait face aux sons et aux gestes de l'enfant.
168
6-9 mois La personne donne des choses propres et sûres pour jouer, répond aux sons de
l'enfant et appelle l'enfant par son nom pour voir si l'enfant répond.
9-12 mois La personne cache des jouets (peek-à-boo) et dit à l'enfant le nom des objets
et des personnes.
12-24 mois La personne donne à l'enfant des objets et pose à l'enfant des questions simples.
2 ans et La personne fabrique des jouets simples pour l'enfant, enseigne des histoires,
plus des chansons et des jeux à l'enfant.
Numero Telephone : ________________________________ Date prevue accouchement: ___ / ___ / ___ - Enfants vivants : ____
169
• Numéro d’identification : Le numéro d'identification unique de la femme enceinte qui
comprend le code du district, le code de l'aire de sante, le code du village, le numéro de la
maison dans le village ou Quartier/Commune, et le numéro de téléphone de la mère.
• Numéro de téléphone de la femme enceinte.
• Date de naissance : date (Jour, Mois, Année) de la femme utilisant le format JJ/MM/AA
(e.g. 16/12/90).
• Age de la gestation au premier contact (consultation) pour la femme enceinte, exprimé en
mois
• Date prévue pour l'accouchement : utilisez le format JJ/MM/AA.
• Nombre des grossesses précédentes : nombre total de toutes les grossesses (incluant les
fausses couches, mort-nés et naissances vivantes) que la femme a eu (excluant la présente
grossesse).
• Nombre des enfants survivants : Le nombre total d'enfants nés et toujours vivants ".
Interventions spécifiques
Chaque mois l'ASC doit informer, sensibiliser la femme enceinte sur les interventions clés de
la santé et du bien-être. Le RECO doit aussi vérifier si la femme enceinte et le nouveau-né sont
à jour pour les interventions préventives, en vérifiant si ces interventions ont été reçues au centre
de santé, et si la femme enceinte adhère aux interventions à domicile. Elles incluent :
"- Visites CPN mensuelles par le RECO : à partir du moment où la femme sait qu'elle est
enceinte, elle doit être suivie de près. A partir de ce moment et au-delà, le RECO visite la
femme chaque mois.
● encourage la femme enceinte d'aller faire la CPN au centre de santé suivant le calendrier
recommandé : si ceci a été fait, choisir « OUI » et si ça n'a pas été fait, choisir « Non » ;
● informe la femme sur comment reconnaitre les signes de dangers pendant la grossesse,
parmi lesquels : i) douleurs abdominales intermittentes en début de grossesse, ii) maux de têtes
inhabituelles, iii) œdèmes des membres inférieurs, iv) douleur épigastrique, v) saignements, vi)
perte des eaux, vii) contractions avant terme, viii) fièvre/corps chaud (paludisme grave), ix)
pertes blanches vaginales qui sentent, x) sensation de brûlures en urinant. Informez la femme
170
qu'elle doit consulter immédiatement un agent de santé si un de ces signes apparait. Si ceci a
été fait, choisir « OUI » et si ça n'a pas été fait, choisir « Non » ;
● donne des conseils nutritionnels sur son alimentation pendant la grossesse, sur allaitement
précoce et sur l'allaitement exclusif : si ceci a été fait, choisir « OUI », et si ça n'a pas été fait,
choisir « Non » ;
● vérifie si la femme enceinte prend la supplémentation en fer et acide folique (FAF) selon la
prescription : demandez si elle a pris les FAF dans les dernières 24 heures ; si elle a pris les
tablettes dans les 24 heures, cochez "Oui", si elle ne les avait pas pris dans les dernières 24
heures et cochez "Non" ;
Pendant chacune de ces visites suivantes, notez la date à laquelle la visite a eu lieu (en utilisant
le format JJ/MM/AA), prêtez les mêmes interventions et indiquez si elles étaient effectivement
données en cochant "Pas applicable".
● encourage la femme enceinte d'aller faire la CPN au centre de santé suivant le calendrier
recommandé : si ceci a été fait, choisir « OUI » et si ça n'a pas été fait, choisir « Non » ;
● informe la femme sur comment reconnaitre les signes de dangers pendant la grossesse,
parmi lesquels : i) douleurs abdominales intermittentes en début de grossesse, ii) maux de têtes
inhabituelles, iii) œdèmes des membres inférieurs, iv) douleur épigastrique, v) saignements, vi)
perte des eaux, vii) contractions avant terme, viii) fièvre/corps chaud (paludisme grave), ix)
pertes blanches vaginales qui sentent, x) sensation de brûlures en urinant. Informez la femme
171
qu'elle doit consulter immédiatement un agent de santé si un de ces signes apparait. Si ceci a
été fait, choisir « OUI » et si ça n'a pas été fait, choisir « Non » ;
● donne des conseils nutritionnels sur son alimentation pendant la grossesse, sur allaitement
précoce et sur l'allaitement exclusif : si ceci a été fait, choisir « OUI », et si ça n'a pas été fait,
choisir « Non » ;
● vérifie si la femme enceinte prend la supplémentation en fer et acide folique (FAF) selon la
prescription : demandez si elle a pris les FAF dans les dernières 24 heures ; si elle a pris les
tablettes dans les 24 heures, cochez "Oui", si elle ne les avait pas pris dans les dernières 24
heures et cochez "Non" ;
Pendant chacune de ces visites suivantes, notez la date à laquelle la visite a eu lieu (en utilisant
le format JJ/MM/AA), prêtez les mêmes interventions et indiquez si elles étaient effectivement
données en cochant "Pas applicable".
172
-
Analyses : pendant la grossesse, une femme enceinte doit être testée pour le VIH et la Syphilis.
Au cours de chaque visite mensuelle à domicile, demandez si la femme enceinte a reçu ces
tests. Si elle a reçu un ou les deux, cochez "OUI" pour le teste reçu et demandez si pour ce test
elle a reçu les résultats ; si elle a reçu les résultats, cochez. Si la femme enceinte elle dit n’avoir
reçu aucun de ces tests, on ne note rien jusqu'à ce qu'elle en reçoive. Si jusqu'à l'accouchement
les tests n'ont pas été fait, cochez "Non" pour le test en question.
1) Initiation précoce à l'allaitement maternel dans l'heure qui suit la naissance : demandez si le
bébé a été mis au sein dans la première heure après la naissance ; si c'est le cas choisi "OUI", si
ce n'est pas le cas, choisir "NON",
4) Bain 6 heures après la naissance : seulement si l'enfant a pris son bain au cours des 6
premières heures après la naissance, choisir "OUI". Si l'enfant n’a pas pris son bain au cours
des 6 premières heures, choisir "NON".
173
5) Soins des yeux : si les gouttes antimicrobiennes étaient administrées dans les yeux du bébé
après la naissance, choisir "Oui", si l'enfant n'a pas reçu de gouttes, choisir "NON".
6) Vaccination : si le bébé a reçu des vaccins à la naissance, colorez le cercle des vaccins (polio,
BCG et Hépatite B) reçus par le bébé. Si le vaccin n'a pas été donné, ne colorez pas le cercle
pour ce vaccin spécifique.
- Soins postnatals : à des jours spécifiques après la naissance la mère et le nouveau-né doivent
recevoir des soins postnatals et doivent être suivis : Jour 1, Jour 2, Jour 3 jusqu’à J14. Les soins
postnatals sont administrés à la maison par l'agent de santé communautaire ; Jour 7 et jour 42
les soins postnatals sont administrés au centre de santé et les résultats de ces trois visites sont
inscrits dans le carnet et le registre de la mère. Immédiatement après la naissance notez les
dates pendant lesquelles les soins postnatals doivent avoir lieu dans la case ""Planifié"" pour
les visites respective (utilisant le format JJ/MM/AA). Pour chaque visite effectuée (au centre
de santé et par agent de santé), notez dans les cases respectives les dates pendant lesquelles les
visites pour les soins postnatals ont été effectuées.
Les soins postnatals pour la mère incluent la vérification si la mère a 1) forts saignements, 2)
fièvre, 3) forts maux de tête, 4) convulsions, 5) difficultés à respirer, et 6) fortes douleurs
abdominales. Si la mère montre certains de ces symptômes, coloriez le cercle du numéro
correspondant et référer la mère au centre de santé. Si elle ne montre aucun de ces symptômes,
ne coloriez pas les cercles.
Les soins postnatals du nouveau-né consistent à la vérification (pour les visites qui ont lieu au
centre de santé) et à la provision des interventions pendant les visites à domicile. Les
interventions de soins postnatals interventions incluent: 1) application de la Chlorhexidine sur
le cordon ombilical, 2) laisser le cordon séché naturellement à l'air libre sans couvrir, 3)
vérification si l'enfant est exclusivement allaité au sein (en demandant si l'enfant a pris dans les
dernières 24 heures autre fluide, telle que l'eau, jus, lait animal,...; si le bébé a pris autre chose
que le lait maternel cela n'est pas considéré comme allaitement maternel exclusif), et 4) dans
le cas où le bébé est de moins de 2,500 g, vérifiez si le bébé reçoit les soins Mère Kangourou.
Coloriez le cercle correspondant à l'intervention au cas où le bébé a eu ces soins ; si
l'intervention n'était pas administrée ou si plus nécessaire (Ex application de la Chlorhexidine
sur le cordon quand celui-ci était tombé) ne coloriez pas le cercle.
Vérifiez si le bébé présente les signes de dangers suivants : 1) respiration rapide, 2) tirage
intercostal, 3) basse température corporelle (= <35 ° C) ou température élevée (> = 37.5 ° C),
174
4) refus de sucer, 5) ne montre aucun mouvement, ou 6) des convulsions. Si le bébé montre un
de ces signes, coloriez le cercle à côté du signe de danger et referez l'enfant au centre de santé
pour des soins nécessaires. Si l'enfant ne montre aucun signe de danger ne coloriez pas le cercle.
Notez le poids et la température du bébé dans les cases pour les visites spécifiques (ou prenez-
les du carnet du bébé).
- Planification Familiale : notez si la mère a reçu des conseils pour la planification familiale
; dans le cas de oui, Choisir "OUI" ; si la mère a commencé à prendre la planification familiale
au 42eme jour, choisir "Oui", écrivez la date de démarrage de la planification familiale
(JJ/MM/AA) et indiquez la méthode qu'elle utilise en coloriant le cercle à côté de la méthode.
Au cas où elle n'a pas commencé la planification familiale au 42eme jour, choisir ""Non""."
Le Superviseur de Proximité est responsable de compiler les données permettant de mesurer les
indicateurs de résultat relatifs aux RECO et évaluer le nombre de visites à domicile réalisées (1
à 4 ci-dessus).
1- Indicateurs 1 et 2
2- Indicateurs 3 et 4
– RECO doit appeler au moins trois fois par semaine le superviseur de proximité pour lui tenir
au courant des activités menées au cours de la semaine.
– Le Superviseur de Proximité doit noter les appels dans le registre de suivi des supervisions
et des appels transmis par les RECO.
175
– Le Superviseur de Proximité est responsable de calculer :
– La proportion des appels reçus sur les appels attendus (3 appels par semaine) ;
– La proportion de RECO qui remonte des informations complètes (3 appels par semaine) sur
le nombre total des RECO autour du CS.
Pour faciliter le suivi de ces 8 PFE, elles ont été matérialisées par des images insérées dans 8
cadres de différentes couleurs :
Le cadre Marron pour la PFE sur les Soins essentiels aux nouveau-nés et la
176
Le cadre Vert pour la PFE sur la Moustiquaire Imprégnée d’Insecticide à Longue Durée
d’Action (MILDA)
Le cadre Rouge pour la PFE sur la Prise En Charge des cas à Domicile PECADOM)
177
Pour faciliter le suivi de ces 8 PFE, elles ont été matérialisées par des images insérées dans 8
cadres de différentes couleurs :
Le cadre Marron pour la PFE sur les Soins essentiels aux nouveau-nés et la
Déclaration de naissance (NNE/DECLA)
Le cadre Vert pour la PFE sur la Moustiquaire Imprégnée d’Insecticide à Longue Durée
d’Action (MILDA)
178
Le cadre Rouge pour la PFE sur la Prise En Charge des cas à Domicile PECADOM)
179
9.4. Fiche Mensuelle du RECO pour collecte des données relatives à la promotion des PFE lors des visites des ménages
(Exemple)
• Le RECO utilisera la Fiche mensuelle de visites des ménages à chaque visite à domicile. Il/Elle procèdera directement au remplissage des
fiches à l’aide de croix (X) au fur et à mesure des visites à domicile, comme le montre l’exemple ci-dessous. Le RECO doit effectuer des visites
de façon périodique, au moins 1 séance de Causerie éducative par mois, dans tous les ménages dont il a la charge et remplir la Fiche mensuelle
de visites des ménages chaque fois qu’il a réalisé une séance de Causerie éducative (CE) sur les PFE dans un ménage.
• Les parties grises sont à renseigner par le Superviseur du RECO
Nombre de visites (ASC) Séances de Causerie éducative (CE) tenues par PFE (ASC)
Ménage
Ménage ayant reçu
N° du Responsable ayant reçu au moins 2
ménage du ménage 1er 2e 3e
au moins 1 séances de
mois mois mois
visite par CE sur au
VIT-
Avril Mai Juin mois CPNr AME NNE/DECLA MILDA VAC LDM PECADOM moins 4
A
PFE
(Oui/Non)
(Oui/Non)
180
KOUROUMA
1 Xx xx xx Oui xx xx x xx Non
Alfonse
SOUMAH
2 Xxx xxx xxx Oui xx xx xx x xx x Oui
Salimata
TRAORE
3 Xxx xxx xxx Oui xx xx xx xx x x Oui
Kadiatou
TENGUIANO
4 x Non x x Non
Solange
CAMARA
5 X x Non x x x Non
Idiatou
Fatoumata
6 x Non x x Non
CAMARA
DIALLO
7 X x x Oui xx x Non
Nouhou
Ménages visités au moins 1 fois par mois : (D) 04 Ménages ayant reçu au moins 2 séances de CE sur au moins 4 PFE : (E) 02
181
Appréciation de l’adoption des PFE
L’appréciation est faite après une période de trois mois. Cependant, le RECO doit vérifier à toute occasion, l’adoption des PFE par les ménages
éligibles et éventuellement donner des conseils pour un changement de comportement.
Le RECO utilisera les Fiches d’adoption des PFE pour le suivi. Chaque RECO identifiera les PFE applicables au ménage, c’est-à-dire, quelles
sont les PFE pour lesquelles le ménage est éligible (existence d’un enfant en âge d’allaiter, existence de femme enceinte, etc.).
La synthèse des données est faite au niveau de chaque village/quartier par le superviseur du RECO.
Une fois tous les 3 mois, le superviseur devra collecter toutes les fiches des RECO et procéder au remplissage de la partie synthèse (colorée en
gris) de chaque fiche.
Le superviseur (ASC) fera la synthèse des données sur la Fiche de Synthèse de l’adoption des PFE par les ménages
182
9.5. Critères d’appréciation de l’adoption des Pratiques Familiales Essentielles
183
AME colostrum (1er lait de Il y a dans le -Qu’est-ce que vous sans ajout d’autres
couleur jaune qui ménage une lui donnez à manger? aliments ou liquides
constitue la 1ère femme enceinte Et pourquoi?
protection du bébé) dont l’âge de la
-Combien de fois
grossesse est
-Ne pas donner de vous lui avez donné
supérieur ou
l’eau ni d’autres de l’eau à boire ?
égal à 7 mois
aliments ou liquides
-Quel type de
au bébé jusqu’à l’âge
médicament
de 6 mois à
traditionnel vous lui
l’exception des
donnez ?
médicaments
prescrits à l’hôpital -Combien de fois par
jour vous lui donnez
à téter ?
184
santé de la mère et de déclaration des
l’enfant naissances ?
Il y a au moins
un enfant de -Vérifier la -Qu’appliquez-vous
moins de 5 ans déclaration de sur le cordon du
dans le ménage naissance ou bébé ? Pourquoi ?
(pour la l’existence de
-Avez-vous donné la
déclaration des l’extrait d’acte de
prophylaxie ARV à
naissances) naissance
votre bébé ?
-Vérifier les soins du Pourquoi ?
nouveau-né (cordon,
yeux, hygiène
corporelle, maintien
au chaud)
-Vérifier la prise de
la prophylaxie ARV
si bébé issu de la
PTME
185
-Combien y a-t-il de
MILDA dans votre
Il y a une ménage ?
La Femme enceinte, la
La Femme enceinte, femme enceinte
-Qui dort sous femme allaitante, les
Les enfants de 0-5 ans, les la femme allaitante, ou une femme
MILDA installée MILDA ? enfants de 0 á 5 ans du
femmes enceintes et allaitantes les enfants de 0 á 5 allaitante ou au
dans la maison et/ou -A quel moment ménage dorment toutes
dorment toutes les nuits sous ans dorment toutes moins un enfant
occupée par une cible dorment-ils sous les nuits sous MILDA
MILDA les nuits sous de moins de 5
MILDA MILDA ? et ont dormi la veille
MILDA ans dans le
sous MILDA
ménage -Avez-vous dormi
sous MILDA hier
nuit ? Pourquoi?
186
Connaissez-vous les le calendrier
maladies contre vaccinal du PEV
Vérification du
lesquelles votre enfant
statut vaccinal de
doit être vacciné ?
l’enfant
Tous les
La mère lave ses mains avec de Se laver les mains à -A quel moment lavez-
Lors d’une visite
ménages où il -Le dispositif de
l’eau propre et du savon : l’eau courante vous les mains ?
inopinée, l’ASC
ya une femme lavage des mains
- avant de préparer le repas des propre et au savon -Avec quoi vous lavez- constate que la
enceinte ou -Eau propre, savon
enfants en temps opportun vous les mains ? mère lave
LDM allaitante et
187
- avant de nourrir les enfants Tous les -La technique de -Comment lavez-vous les correctement ses
ménages où il lavage des mains mains ? mains
- après la défécation
ya une femme
- après avoir éliminé avec des
correctement les selles des enfants de
enfants moins de 5 ans
sont cibles
188
l’enfant qui fait la -Qu’avez-vous fait ou
fièvre donné à votre enfant
lorsqu’il avait eu :
-Donner les
comprimés de CTA - la diarrhée ?
à l’enfant qui a le
-la fièvre ?
paludisme (pendant
3 jours) -la toux ?
189
9.6. Fiche Synthèse d’adoption des PFE par les ménages (A remplir par le RECO) (Exemple)
Non éligible Eligible mais n’a pas adopté la PFE Eligible et a adopté la PFE
KOUROUMA
1 6 6 Oui
Alfonse
TENGUIANO
4 5 0 Non
Solange
190
5 CAMARA Idiatou 5 2 Non
Nombre de
ménages
Total de ménages éligibles ayant
1 0 1 3 2 4 2 2 04
n’ayant pas adopté la PFE adopté au
moins 3
PFE (F)
Si le ménage est éligible mais n’adopte pas la pratique, il sera identifié avec un rond vide :
Si le ménage est éligible et adopte la pratique, il sera identifié avec un rond plein :
191
9.7. Fiche de synthèse de l’ASC sur la promotion et l’adoption des PFE par les ménages (Exemple)
(T2) = Nombre de ménages éligibles ayant adopté la PFE (T3) = Nombre total de ménages éligibles pour la PFE
PFE
Nombre de
Nombre de Nombre de Nombre de
ménages
ménages ménages ménages
ayant reçu
ayant reçu au ayant adopté ayant adopté
au moins 2
moins une au moins 3 l’ensemble
CE sur au NNE/DE PEC
ASC visite de PFE pour des PFE pour CPNr AME MILDA VAC VIT-A LDM
moins 4 PFE CLA DOM
l’ASC par lesquelles ils lesquelles ils
au cours du
mois sont éligibles sont éligibles
trimestre
(T (T (T (T (T (T (T (T (T (T (T (T (T3 (T (T
(T3)
D E F G 2) 3) 2) 3) 2) 3) 2) 2) 3) 2) 3) 2) ) 2) 3)
RECO
04 02 04 02 2 3 2 2 1 2 4 7 4 6 4 6 2 6 5 7
n°1
RECO
21 17 15 11 6 8 10 17 8 13 20 35 22 32 15 27 7 18 10 35
n°2
192
RECO
30 22 19 8 3 4 5 8 3 7 27 40 30 36 19 32 22 32 29 40
n°3
RECO
13 9 8 3 7 9 3 4 3 8 11 23 12 19 8 15 17 23 14 23
n°4
RECO
27 15 12 7 2 3 1 1 1 2 30 45 27 41 17 37 2 23 26 45
n°5
13 11 15
Total D= 95 E= 65 F= 58 G= 31 20 27 21 32 16 32 92 150 95 61 50 102 84
4 7 0
Proportion de ménages ayant adopté les PFE pour lesquelles ils sont
éligibles 74,07 % 65,63 % 50 % 41,33 % 70,90 % 52,14 % 49,02 % 56 %
= (T2/T3) x 100
193
Thématique 10 : Gestion des médicaments
a) Produits disponibles au niveau des relais communautaires :
1. Test de Diagnostic Rapide (TDR) du paludisme ;
2. SRO/Zinc ;
3. CTA ;
4. Paracétamol ;
5. Contraceptifs oraux ;
6. DMPA IM ;
7. DMPA SC ;
8. Condoms ;
9. Misoprostol ;
10. Mebendazole ;
11. Amoxicilline dispersible 250 mg ;
12. Pommade tétracycline 1% ;
13. Chlorhexidine gel 4% ;
14. Solution chlorée ;
15. Paracétamol 500mg ;
16. Gants ;
17. Boite de sécurité.
194
Références bibliographiques
1. CAHIER DE L’AGENT de SANTE COMMUNAUTAIRE (ASC) ; Guinée 2017 ;
2. Enquête Démographique et de Santé et à Indicateurs Multiples (EDS-MICS) 2012
3. Guinée 2012 Enquête ; 530 pages
4. Le curriculum de formation des agents communautaires, révisé en Août 2008,
MSHP/ESD/JHPIEGO ;
5. Guide de mobilisation en SMNI/PTME/PECP à l’intention de l’intervenant
communautaire au Cameroun 2012 ; 72 pages
6. Guide national de prise en charge communautaire du VIH au Cameroun ; Version de
mai 2013
7. Prise en Charge intégrée des Maladies du Nouveau-né de l’Enfant : Cahier de l’agent
communautaire (AC) Conakry, Février ; 2012 172 pages
8. Guide de Poche PTME / MINSANTE 2010
Documents en ligne
195
Annexes
A. Quelques recettes d’alimentation du jeune enfant.
Ces modèles de recette constituent une orientation pour l’alimentation en référence au
calendrier nutritionnel (tableau……. Page ………)
• Bouillie de céréales (sorgho, mil, mais, fonio, sésame, riz etc…) au poisson
1. Composition
25g 1c à c
5g Pincé
2. Préparation :
- Cuire 10 à 15 minutes,
- Ajouter l’huile,
196
- Rajouter de l’eau en cours de cuisson et si nécessaire à la fin, pour obtenir 1 litre de
bouillie.
3. Apports nutritifs
- Sources vitaminiques, minérales : poisson à arêtes comestibles séchés (Ca, P, Fe, vit B)
1. Composition
2. Préparation
197
- Faire bouillir le lait,
- Incorporer le sucre,
3. Apports nutritifs.
198
• Bouillie de céréale au haricot
1. Composition
Haricot 75 g 6càs
2. Préparation
- Piller les graines de haricot dans une petite quantité d’eau afin d’enlever les
enveloppes, bien les laver puis les faire sécher au soleil, trier les graines et jeter celles qui sont
pourries, faire griller à feu doux pendant environ 45 à 60 mn, moudre en fine farine,
- Diluer la farine de céréale dans un peu d’eau pour en faire une pâte
- Ajouter quelques minutes avant la cuisson une poignée de feuille verte (persil, tomate
e t oignon bien pillés
3. Apports nutritifs.
- Sources vitaminiques, minérales : feuilles vertes (Ca, Fe, Pro vit A, vit B) farine de
haricot (Fe, P, Ca, vit B)
1. Composition
Sucre 45 g 1 œuf
75g 5 c à s ou 15 morceaux ou 15 c à c
2. Préparation.
- Diluer la farine + la pâte de banane plantain dans un peu d’eau pour en faire une pâte,
- Retirer une petite quantité de bouillie et la mélanger au jaune d’œuf pour obtenir une
pâte homogène,
3. Apports nutritifs.
1. Composition
2. Préparation.
- Délayer la farine de maïs dans un peu d’eau pour en faire une pâte,
- Amener à l’ébullition le restant d’eau, (réserver une petite quantité d’eau pour diluer
la poudre de sésame),
201
- Ajouter la pâte de farine de maïs et bien mélanger,
- Incorporer le sucre,
3. Apports nutritifs.
- Sources vitaminiques, minérales : sésame + Feuille verte, Tomate et Oignon (Ca, Fe, vit B,
AGE)
202
• Bouillie de mais au lait
1. Composition
1 gobelet plastic
1000 ml
2. Préparation.
- Délayer la farine de maïs + la pâte de courge dans un peu d’eau pour en faire une pâte,
- Amener à l’ébullition le restant d’eau, (réserver une petite quantité d’eau pour diluer
le lait e t la poudre de pain de singe),
203
3. Apports nutritifs.
- Sources vitaminiques, minérales : pain de singe + courge (Ca, Fe, vit C), lait (Ca, vit
A, vit D, vit B2, Zinc)
Huile 75g
50g 5càs
1000 ml Pincée
204
2. Préparation.
- Délayer la farine de maïs dans un peu d’eau pour en faire une pâte,
- Incorporer l’huile,
3. Apports nutritifs.
- Sources vitaminiques, minérales : poisson à arêtes comestibles séchés + légumes (Ca, Fe, P,
vit B, AGE, Zinc)
205
• Bouillie de mais à la pâte d’arachide
1. Composition
-
Légume verte, persil, Oignon et 100 g
tomate
2. Préparation.
- Diluer la farine de maïs dans un peu d’eau pour en faire une pâte,
- Diluer la pâte d’arachide dans une autre quantité d’eau,
- Amener à l’ébullition le restant d’eau,
- Ajouter la pâte de farine de maïs et bien mélanger,
- Laisser cuire à petit feu pendant 10 à 15 minutes,
- Ajouter la pâte d’arachide diluée,
- Ajouter les légumes préalablement bouillis et écrasés
- Incorporer le sucre et l’huile,
- Rajouter de l’eau en cours de cuisson et si nécessaire à la fin pour obtenir un litre de
bouillie.
3. Apports nutritifs.
206
- Sources vitaminiques, minérales : Légumes, pâte d’arachide (Ca, Fe, vit B, AGE, Zinc)
- Teneur calorique approximative : 171 Kcal/100ml
- Teneur protéique approximative : 6,75 g /100 ml
2. Préparation.
- Diluer la farine de riz dans un peu d’eau pour en faire une pâte,
207
- Rajouter de l’eau en cours de cuisson et si nécessaire à la fin pour obtenir un litre de
bouillie.
3. Apports nutritifs.
- Sources vitaminiques, minérales : Légumes, lait (Ca), riz étuvé (vit B), huile, AGE, Zinc,
1. Composition
Sucre
100 g
Sel iodé
50g
Eau
90g 3càs+1càc
-1 6 c à s ou 18 morceaux ou 18 c à c
1000 ml Pincée
208
2. Préparation.
- Diluer la farine de riz dans un peu d’eau pour en faire une pâte,
- Incorporer l’huile,
3. Apports nutritifs.
209
• Bouillie de fonio au lait
1. Composition
-
Légumes verts + tomate et 100g
oignon
2. Préparation.
- Délayer la farine de fonio dans un peu d’eau pour en faire une pâte,
3. Apports nutritifs.
210
- Sources protéiques : lait,
- Sources vitaminiques, minérales et AGE : Légumes (Ca, Fe, vit B, P), huile (AGE, Zinc) +
lait écrémé en poudre (Ca), fonio (vit B), huile (AGE)
70g 14 c à c -
- 1 Pincée
2. Préparation.
- Délayer la farine de fonio dans un peu d’eau pour en faire une pâte,
- Amener à ébullition le restant d’eau et ajouter la poudre de poisson, le sel et le sucre,
- Ajouter la pâte de farine de fonio et bien mélanger,
- Ajouter les légumes écrasés préalablement bouillies
211
- Laisser cuire à petit feu pendant 10 à 15 minutes,
- Incorporer l’huile,
- Rajouter de l’eau en cours de cuisson et si nécessaire à la fin pour obtenir un litre de
bouillie.
3. Apports nutritifs.
- Sources vitaminiques, minérales et AGE : Légumes (Ca, Fe, vit B, P), huile (AGE, Zinc) +
poisson a arêtes comestibles séchés (Ca, P, Fe, vit B, Fonio, (vit B), huile (AGE)
• Purée de mangue
1. Composition
Mangue et patate (200 et 100g) 300g Moitié d’une mangue et petite patate
212
2. Préparation
5- faire bouillir la patate pendant 15 mn puis ajouter la mangue pour une dizaine de minute
10- le produit obtenu est renversé dans la casserole et mélangé avec l’eau de cuisson y restante
;
11- si la purée est trop épaisse, ajouter alors progressivement l’eau de cuisson préalablement
prélevée pour obtenir une consistance semi solide
3. Apports nutritifs
Sources énergétiques : patate (+++) et huile (+++) Sources protéiques : poudre de poisson (+++)
213
• Purée de courge
1. Composition
2. Préparation
5- faire bouillir le taro, la courge + feuille verte-foncée + Tomate et oignon pendant 15mn dans
un litre d’eau.
214
7- continuer la cuisson en y ajoutant la poudre de poisson, la pâte d’arachide et FVF, jusqu’à
ce que ce mélange se réduire en pâte ;
9- le produit obtenu est renversé dans la casserole et mélangé avec l’eau de cuisson y restante ;
10- si la purée est trop épaisse, ajouter alors progressivement l’eau de cuisson préalablement
prélevée pour obtenir une consistance semi solide ;
3. Apports nutritifs
Sources énergétiques : taro (+++), pâte d’arachide (+++) et huile (+++) Sources protéiques :
poudre de poisson (+++)
215
• Purée de haricot sec
1. Composition
Tomate fraîche, oignon et persil 80g 1 petite, de la taille d’un œuf moyen
576.7Kcal
2. Préparation
1- choisir les ingrédients de bonne qualité (dont haricot de moins d’un an);
2- laver la tomate oignon et persil à l’eau et au savon ; Tremper environ 12h (la veille) dans
1litre d’eau ;
10- le produit obtenu est renversé dans la casserole et mélangé avec l’eau de cuisson y restante
;
216
11- si la purée est trop épaisse, ajouter alors progressivement l’eau de cuisson préalablement
prélevée pour obtenir une consistance semi solide ;
3. Apports nutritifs
Sources énergétiques : poudre de maïs (+++) et huile de palme (+++) Sources protéiques :
haricot (+++)
• Yaourt (collation)
1. Composition
372.2 Kcal
2. Préparation
2- A l’aide d’un bol en plastique ovale et d’une cuillère en aluminium, délayer le lait avec le
contenu de
217
5- Ajouter progressivement les 3 boites de tomate d’eau tiède tout en remuant ;
8- Une fois le Yaourt formé le mettre au frais pour rompre la chaîne de fermentation ;
9- Prélever quelques cuillerées pour en faire votre ferment pour une prochaine préparation.
NB : Le Yaourt est utilisé comme collation, comme enrichissant des repas composés ; sans
sucre comme anti-diarrhéique et pour la réhabilitation nutritionnelle.
1. Composition
3g -
1l -
218
2. Préparation
Sauce :
Les découper
219
B. Registre de suivi quotidien des malades tuberculeux en traitement
Ministère de la Santé
Programme National de Lutte Antituberculeuse (PNLAT)
Registre de suivi quotidien des malades en traitement N°: PHASE:
Mois: JOUR
Nom et
Médicam
N° TB prénoms 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
ent
du malade
220
C. Outils de travail
1) Registre de consultation Adulte du Relais Communautaire
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
221
2) Registre PCIMNE des RECO
Incapable de boire ou de téter Fièvre: OUI NON Toux ou Dif Resp : OUI NON Diar hée : OUI NON Périmètre brachial _________ A jour Référé au centre de santé Dans 24h Plus de 24 h Soins des yeux Continuer l'al aitement et l'alimentation Amélioration
________ ________________________________ ____ mois Vomit tout ce qu’il consomme TDR: POSITIF NEGATIF Depuis _____ Jours Depuis _____ Jours PB moins de 12,5 cm Non à jour Quantité/PrisePrises/Jour Nb Jours Total Donner à boire plus que d'habitude Pas d'amélioration
_________________________________ Convulsions Nuque raide Toux plus de 14 jours Diar hée plus de 14 jours Œdemes des deux pieds Completement vacciné CTA = Quand revenir immédiatement S'aggrave
Garçon Visite init ale Inconscient ou Somnolent Fontanelle bombée Tirage sous-costal Sang dans les selles Statut inconnu Amoxicil ine = Prévention du Paludisme Décès
Fil e Visite de suiv i Respiration sif lante Agité Paracetamol = Prévention des infections respiratoires
Fréquence: _____ par minute Boit avidement SRO et Zinc = Prévention de la diar hée
Respiration rapide Yeux enfoncés Vitamine A = Promotion de la vaccination
Mebendazole = Methode Kangourou
Nombre TDR util sés = Mise au sein
Pommade Tétracycline =
Date de prochaine visite : _____________
Inclusion de 2 signes de
Référence toux persistante Revue des SGD Vitamine A
danger
Précisions sur les signes
Recommendation de la part des AS
spécifiques
222
3) Registre d'Enregistrement des Maladies et Evènements par les RECO
NOTIFICATION DES MALADIES A POTENTIEL EPIDEMIQUE, EVENEMENTS ET CATASTROPHES
Nom du
RECO
Signature
223
4) Registre de Recensement et de suivi des femmes enceintes et de post partum
N° Prénom Age Chef N° Statut CPN réalisée Référé MEBEN MILDA CPoN Réalisé
s et Nom du téléphone
CPN1
CPN2
CPN3
CPN4
224
5) Registre de Recensement et de suivi des enfants de moins de 5 ans
Dat N Préno Sex Ag Chef du Villag BC Poli Poli Poli Poli VP VI MEBE MILD Date de Observati
e ° ms et e e Ménage. e/ G o0 o 1 o 2 o 3 I VA T N A référenc on
Nom N° Secteu Pent Pent Pent A A e
Télépho r a1 a2 a3 VA
ne R
225
6) Registre de Recensement de la population de l’aire de couverture du RECO
Ministère de la Santé République de Guinée
Travail- Justice –
------------
Solidarité
Centre de Santé de :
……………………………
Poste de Santé de :
…………………………………
Secteur ou Village de :
…………………………
Numéro du ménage :
………………………
Statut
N° Prénoms et Nom Sexe Age Contact
Chef ménage Membre
226
7) Aide-mémoire des domaines
Domaines de sensibilisation
Maladies / évènements
Paludisme
Accouchement Cholera
Tuberculose Méningite
Nutrition Naissance
Diarrhée Inondation
Pneumonie Incendie
Tension artérielle
Onchocercose
227
8) Fiche synthèse mensuelle des activités promotionnelles
Activité :
Nombre de personnes
Nombre de cas référés Nombre
touchées
de cas
Date Domaines Thèmes Types d'activités Enfant référés
de dans les
Femmes Hommes Total Femmes Hommes
moins 24 heures
de 5 ans
228
9) Rapport mensuel RECO
Soins du
Toux ou difficulté
nouveau- Total Tot
Nombre Corps chaud/Paludisme Respiratoire/pneum Diarrhée simple Malnutrition
né à Enfan al
d’enfant onie simple
domicile ts
s
N consulté 5 5 dépist
Description 1 2- 12 - 2- 2- 12 - és (PB
° s toutes 0-2ans Femm 12 - 12 - ans 0-2
0-7 sem. 11 59 0-2 2- 11 0-2 11 11 59 <125
causes moi et e 59 59 et moi
jrs à 2 moi moi mois mois mois moi moi moi mm)
confond s plu encei mois mois plu s
mois s s s s s
ues s nte s
F H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F H F H
Nombre de
1 cas reçu par
les RECO
Nombre de
TDR
2
effectué par
les RECO
229
Nombre de
3
TDR positif
Nombre de
4 cas traités
avec CTA
Nombre de
cas traités
5 avec
Amoxicillin
e
Nombre de
cas traités
6
avec SRO et
Zinc
Nombre de
comprimés
7 de
Paracétamol
utilisés
230
Nombre de
cas traités
8
dans les 24
H
Nombre de
visites de
9
suivi
réalisées
Pommade
1
Tétracyclin
0
e
Nombre de
traitement
1 de pré-
1 référence
(RECTOC
APS)
1 Nombre de
2 cas référés
231
Nombre de
1 Périmètre
3 branchial
réalisé
Nombre de
1 Cas
4 Malnutritio
n détecté
Nombre de
1
Cas de toux
5
détecté
Nombre de
1 contre
6 références
reçues
232
10) Morbidité Adulte
N° Problèmes de santé 5- 15- 25– 60ans&+ Total Nombre Nombre Nombre Nombre de Nombre Référés
14ans 24ans 59ans de TDR de TDR de cas cas traités de cas
effectué positif traités avec traités
par les avec Amoxicilline avec SRO
RECO CTA et Zinc
Accidents de la voie
publique
Brûlure
Cas suspects de TB
Choléra
Dermatose
Diarrhée
Ecoulement urétrale
Ecoulement vaginal
Fièvre jaune
Fistule obstétricale
Ingestion
accidentelle de
Produits caustiques
233
Intoxication
alimentaire
Maladies bucco-
dentaires
Malnutrition
Méningite
Morsures de chien
Morsures de serpent
Paludisme
Parasitose
PFA
Rage
Rougeole
Tétanos
Traumatisme
Violences basées
sur le genre
234
11) Fiche de surveillance communautaire et référence
N° Problèmes de santé 5-14ans 15-24ans 25–59ans 60ans&+ Total Référés
1 Malnutrition
2 Parasitose
3 Méningite
4 Fièvre jaune
5 Rougeole
6 Tétanos
7 PFA
8 Choléra
9 Rage
10 Dermatose
11 Cas suspects de TB
12 Maladies bucco-
dentaires
13 Fistule obstétricale
14 Violences basées sur le
genre
15 Ecoulement vaginal
16 Ecoulement urétrale
235
17 Accidents de la voie
publique
18 Morsures de chien
19 Morsures de serpent
20 Traumatisme
21 Ingestion accidentelle
de Produits caustiques
22 Brulure
23 Intoxication alimentaire
24 Lèpre
25 Ulcère de Buruli
26 Filariose lymphatique
27 Conjonctivite
28 Diarrhée rouge
29 Onchocercose
30 THA
31 Pneumonie
32 Shistosomiase
236
12) RMA promotionnel
Rubrique Nbre
Allaitement Autres
Paludisme Vaccination FE/PP PF MPE/Evènements
Rubriques maternel maladies
237
Nombre cas de maladie constatés
lors des VAD
Microgynon
Microlut
Condom
238
DMPA - IM
DMPA- SC
Collier du cycle
Total
239