Vous êtes sur la page 1sur 21

TERMES DE REFERENCE POUR

L´évaluation externe du

Projet d’appui au recouvrement des besoins d’urgence et au renforcement


de la résilience des populations vulnérables dans la région du Guidimakha

Financement: USAID - FOOD FOR PEACE

Référence du Contrat : AID-FFP-G-16-00097

05 Septembre 2018
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

1. DETAILS CONTRACTUELS DE L’EVALUATION

1.1. Dates clés de l’évaluation

Date de départ prévue


Date de fin prévue
Soumission du Rapport Provisoire
Soumission du Rapport Final

1.2. La Langue de l’évaluation

Langue requise pour effectuer l’évaluation Français


Langue du Rapport Français

1.3. Plan de travail et calendrier

Activités Jours de Travail Lieu


Préparation de l’évaluation
5 A distance
(Revue documentaire, conception des outils, agenda)
Briefing du Siège d’Action Contre la Faim 1 Madrid
Voyage Vers la Mission Action Contre la Faim Mauritanie
1 Nouakchott
(Nouakchott)
Briefing Mission, entretien Mission et préparation du voyage
1 Nouakchott
de terrain vers Sélibaby (Région du Guidimakha)
Collecte des données secondaires 2 Nouakchott
Voyage de Nouakchott à Sélibaby par la route
1 Sélibaby
(transport assuré par Action Contre la Faim Mauritanie)
Rencontre avec le staff du projet 1 Sélibaby
Collecte de données dans les communautés 3 Sélibaby
Rencontre avec les partenaires et les autorités dans la région
2 Sélibaby
du Guidimakha
Analyse des données collectées 2 Sélibaby
Atelier de restitution des résultats 1 Sélibaby
Voyage retour de Sélibaby vers Nouakchott
1 Nouakchott
(avec le véhicule d’Action Contre la Faim Mauritanie)
Débriefing 1 Nouakchott
Voyage retour au siège 1 Madrid
Debriefing HQ 1 Madrid
Edition et finalisation du rapport 3 A distance
Finalisation du rapport sur la base des feedbacks reçus,
3 A distance
soumission des documents et clôture de la mission.
Nombre de jours - Total 30

Page 2 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

1.4. Budget pour l’évaluation

Libellé de l’item Euros


Montant Total Disponible
Contrat et Projet

Remarque :
Le Consultant sera responsable de son assurance personnelle et celle de son équipe pendant
l’évaluation.
Le consultant devra avoir ses propres équipements nécessaires à l’évaluation (ordinateur,
etc.).
Tous les frais induits par les activités de collecte des données et/ou de la diffusion des
résultats - ateliers, réunions, entretiens, etc. - seront à la charge exclusive de l’équipe
d´évaluation. Les frais de repas et logement, de visa d’entrée (si nécessaire) et de transport
international mais aussi à l’intérieur du pays seront à la charge du consultant. Au cas où le
consultant utiliserait les logements, véhicules ; et équipements d’Action Contre la Faim, un
payement adéquat pourra lui être demandé en remboursement. Tout personnel additionnel
recruté ou utilisé en dehors de l’équipe Action Contre la Faim sera à sa charge.

2. DETAILS DU PROGRAMME

Projet d’appui au recouvrement des besoins d’urgence et au


Titre de Programme: renforcement de la résilience des populations vulnérables dans la
région du Guidimakha (Phase II)
Localisation Région du Guidimakha, République Islamique de Mauritanie
Début: 01/08/2016
Fin: 31/12/2017

2.1. Vue d’ensemble du Programme

Le projet d’appui au recouvrement des besoins d’urgence et au renforcement de la résilience


des populations vulnérables dans la région du Guidimakha se veut être une réponse aux
besoins nutritionnels et alimentaires immédiats des foyers vulnérables, grâce aux bons
alimentaires à la fin de la saison creuse de 2017. Il s’agit de renforcer la sécurité alimentaire
pendant la saison des cultures (novembre 2016 - mai/juin 2017) au moyen des modalités
Argent contre Travail (Cash for Work ou CFW) et de Transferts Monétaires Inconditionnels
(Unconditional Cash Transfer ou UTC). Ces actions ont été mises en œuvre dans les
communautés ciblées par des infrastructures hydro-agricoles afin d’assurer une couverture
élargie et un plus grand impact dans la région. Ces activités ont consisté en : (i) une
distribution d’un bon alimentaire à 100% des foyers vulnérables/très pauvres à la fin de la
saison creuse de 2017 (septembre) ; et ii) deux transferts de cash (CFW+ force de travail
CFW+UTC ou non dans le foyer) pendant la saison des cultures. Les principaux moyens de
subsistance des communautés vulnérables ont ainsi été renforcés et soutenus par la
disponibilité améliorée de nourriture, le renforcement des capacités et des systèmes d’accès
et de gestion de l’eau. Les infrastructures de collecte d’eau (petits barrages) et les systèmes
de clôtures ont été construits ou réhabilités à partir de juin sous le programme CFW afin de
soutenir l’agriculture pluviale des communautés. Les participants aux activités du CFW ont
été les foyers très pauvres/vulnérables des villages concernés. La réhabilitation de puits
équipés de systèmes d’irrigation a soutenu 6 coopératives. Le Ministère de l’Agriculture a été
intégré aux différentes formations qui ont été données et des formations additionnelles ont
été organisées sur la conservation et le traitement des produits maraîchers.
Page 3 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Des activités de sensibilisation ont également été fournies afin de stimuler l’évolution des
comportements, notamment dans les bonnes pratiques nutritionnelles et hygiéniques.

La valeur ajoutée de ce projet repose sur : (i) l’approche communautaire pour le renforcement
de la résilience et l’autonomisation, (ii) le partenariat avec les collectivités locales et les
services techniques des ministères pour une amélioration durable de l’action et de la gestion
locale des crises, (iii) une approche holistique intégrant la sécurité alimentaire, la nutrition,
l’Eau, l’Assainissement et l’Hygiène et la Communication pour le Changement de de
comportement pour le renforcement de la résilience.

2.2. Carte de la Zone du Programme

2.3. Objectif Général

L'action proposée a pour but d’apporter des solutions durables à la problématique de la


sécurité alimentaire et nutritionnelle en soutenant les producteurs et des organisations
communautaires. L'action aborde la question de (i) la production agricole d’un point de vue
technique par ‘ l’amélioration des infrastructures productives pour augmenter des
rendements agricoles et diversifier la production à travers l’appui au jardinage (ii) le soutien
aux ménages agro-pastoraux les plus vulnérables (pauvres et très pauvres) en leur apportant
un support à leurs moyens de subsistance pendant la saison de soudure. Dans sa conception
et ces principes de mise en œuvre, l'action vise à améliorer l'accès à la nourriture pour les

Page 4 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference
ménages agro-pastoraux par le Cash For Work (CFW), le transfert monétaire inconditionnel
(UCT) et les Coupons Alimentaires (Vouchers).

Page 5 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Le CFW vise à augmenter la production agricole et donc la disponibilité alimentaire, par la


sécurisation de terres agricoles et l’amélioration de la disponibilité en eau pour la nourriture
en rénovant des infrastructures hydrauliques traditionnelles, des barrages pour le stockage
de l’eau, etc. Les travaux de rénovation au niveau du captage de l'eau augmenteront la
capacité de production agricole par l’intensification des cultures et entraîneront le
rechargement de la nappe souterraine (phréatique), fournissant ainsi de l'eau pour le bétail et
une restauration des sols. Un accent particulier est mis sur le renforcement des capacités des
communautés à entretenir les infrastructures rénovées, la gestion de leurs ressources en eau
et l’adoption de pratiques d'agriculture améliorées. Le projet a soutenu aussi les coopératives
féminines pratiquant le maraichage.

Le maraichage peut contribuer à diversifier le régime alimentaire du ménage et aussi générer


des revenus. Le projet a appuyé des coopératives de femmes existantes en améliorant leur
accès à l'eau (rénovation et amélioration de puits, équipement en systèmes d’exhaure et
d’irrigation) et en sécurisant des jardins (clôtures/barrières). En parallèle, les capacités
techniques et organisationnelles (gestion) des coopératives ont été renforcées pour la
gestion de l'eau, le contrôle des parasites, la production de semences.

L'intervention proposée fait partie d'une stratégie globale pour la nutrition et la sécurité
alimentaire mise en œuvre par Action Contre la faim dans le Guidimakha.

2.4. Objectifs spécifiques & Résultats

Résultat 1 : Amélioration d’une couverture appropriée des besoins nutritionnels et alimentaires


des foyers vulnérables pendant la saison creuse.
Le choix des modalités (UCT et CFW) est justifié par la présence ou non d’une force
de travail dans le ménage et la pertinence des travaux. Selon les besoins de travaux
hydro-agricoles, les pauvres et très pauvres identifiés comme ayant une force de
travail ont été dénombrés en prenant en considération les catégorisations socio-
économiques de l’ Analyse de l’Economie des Ménages (AEM)des foyers, en utilisant
des critères d’inclusion.
Le CFW et l’UCT : Le cash a permis aux ménages bénéficiaires sans biens, capables ou
non de fournir une force de travail, d’intégrer le programme CFW et de bénéficier de
ressources additionnelles afin d’avoir accès à la nourriture pendant la période de
soudure de 2017 - sachant qu’au début de la saison creuse, les marchés sont toujours
biens fournis en nourriture.
La distribution de bons alimentaires : les bons constituent une ration alimentaire de
base de 50 kg de céréales, 05 Kg de légumineuses et 05 Kg d’huile végétale ; ils ont
été distribués aux bénéficiaires pendant le dernier mois de la saison creuse de 2017
(septembre) afin d’atténuer les déficits des foyers vulnérables dans la zone du projet.
Cette distribution, via des vouchers, a vue l’implication des commerçants pour
booster leurs commerces.

Résultat 2 : Les principaux moyens de subsistance des communautés vulnérables sont


consolidés et soutenus par le renforcement des capacités et l’amélioration des systèmes
d’accès et de gestion de l’eau
L’équipement des puits en système solaire, le matériel horticole et les intrants ont été
fournis aux coopératives ciblées afin de soutenir la mise en œuvre et/ou le
renforcement des activités de maraichage. Les coopératives ciblées sont composées
en majorité de femmes travaillant dans le maraichage et ayant des terres cultivables
substantielles.
Trois puits appartenant à des coopératives de femmes ont été réhabilités et équipés
avec des systèmes de pompes solaires afin de faciliter l’irrigation. Ces points d’eau
ont été équipés avec une pompe solaire et un système d’irrigation (petit réseau
Page 6 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference
d’adduction en eau, petits bassins ouverts où les femmes peuvent puiser de l’eau
pour l’irrigation).

Page 7 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Pour assurer la durabilité de ces infrastructures, le projet a créé et formé des comités de
gestion d’eau au sein de la coopérative pour assurer la gestion adéquate des installations.
Pour tous les puits, les membres du comité sont composés de membres issus de la
coopérative maraichère des femmes :
La production de légumes par les coopératives de villages constitue le premier intérêt
des femmes dans la zone et reste une activité presque exclusivement féminine. Cette
production de légumes fait face aux difficultés suivantes : manque
d’approvisionnement en équipement, corvée du transport de l’eau, déficit de moyens
de transport, etc. L’action a eu pour but de fournir un soutien technique et des
équipements permettant aux femmes d’améliorer leur production, de diversifier leur
régime alimentaire et d’accroître leurs revenus. Des sessions de formation sur les
techniques de conservation des légumes comprenant l’assèchement des légumes ont
été également organisées en partenariat avec le représentant technique local et des
visites d’échanges inter coopératives ont été menées au profit des nouvelles
coopératives. La consommation de légumes dans les communautés locales où le
maraichage a été mis en œuvre a été valorisée par des sessions de sensibilisation sur
l’importance nutritionnelle des légumes et par des sessions de démonstration
culinaire.
Pour réduire la dépendance aux pluies, des infrastructures hydro-agricoles telles que
des digues, des barrages, etc. ont été restaurées pour renforcer les systèmes de
production agricole des ménages pauvres. Ce travail a été lié à l’activité du CFW. Ces
activités ont permis un accroissement important du rendement et de la superficie
emblavée : ce qui a contribué au renforcement de la résilience des populations
pauvres. Ce programme a permis aussi de répondre au besoin immédiat des
populations vulnérables : 850 bénéficiaires CFW ont été impliqués dans les activités
de sécurisation des cuvettes et de réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles
dans 6 sites différents ; 75 autres n’ayant pas de force de travail ont bénéficié de
l’UCT.

2.5. Activités du Programme

• Ciblage des bénéficiaires : CFW et UCT.


Les autorités locales ont été impliquées pendant tout le processus. Toutes les équipes
ont respecté les différentes phases de ciblage, nommément :
1) enquêtes exhaustives des différents ménages par les enquêteurs ;
2) catégorisation des ménages par les différents comités cibles (comités d’hommes et
comités de femmes) ;
3) analyse des données par le département suivi et l’évaluation d’Action Contre la
faim ;
4) correction des incohérences identifiées dans certains villages cibles en visitant les
communautés sur le terrain.

Assistance alimentaire par le CFW (850 foyers) et l’UCT (75 foyers) pour 925 foyers/ 7400
personnes pendant la saison des cultures.
• L’assistance alimentaire a touché 925 ménages vulnérables qui ont bénéficié des
distributions de bon alimentaires et de cash pendant quatre mois. Au cours des
premiers mois les ménages ont reçu chacun une somme de vingt-deux mille
Ouguiya pendant deux mois. Les ménages ont bénéficié également d’une
distribution de vivres pendant deux mois composé de 50 kg de céréales, 5kg de
légumineuses et 5 L d’huile.

• Choix des modalités :

Page 8 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference
- Le Cash : Au début des saisons creuses les marchés étaient bien approvisionné et les
co^t des denrées relativement abordable. Le montant a permet au ménages de
s’approvionner en produit de base et de couvrir leur besoin alimentaire.
- Les bons alimentaires : ils sont basés sur la volonté de contrer les risques d’inflation
des prix alimentaires, ainsi que tout risque d’isolation pendant la saison des pluies.
Ces bons ont été distribués aux foyers vulnérables et ont été échangés contre une
ration alimentaire par des hommes d’affaire locaux ayant préalablement consenti à
participer à cette opération. En effet, des accords de partenariat ont été signés entre
ACF-E et les hommes d’affaire afin de les amener à accepter les bons des
bénéficiaires en leur donnant l’équivalent en biens alimentaires (céréales, légumes,
huile). Une fois les bons collectés, les marchands les transmettent à l’ACF-E pour
remboursement.
- ACF-E a de l’expérience dans la distribution de bons alimentaires dans le Guidimakha.
Un contrôle de la qualité et de la quantité de ces produits a été réalisé sur la base du
suivi d’un panier de nourriture pendant la première distribution de nourriture. Par
ailleurs, un suivi post-distribution (PDM) a été mis en œuvre après la dernière
distribution pour collecter des informations sur le processus de distribution et évaluer
la pertinence de l’intervention, son appréciation et son impact immédiat sur la
situation alimentaire des foyers. Les facilitateurs d’ACF-E ont assuré le suivi de la
qualité et de la quantité de nourriture fournie par les magasins et ont évalué l’impact
indirect de l’activité sur la disponibilité des aliments de base tout au long du projet.

Soutien de 14 coopératives pour des activités maraichères et des systèmes agricoles


fonctionnels.
• L’équipement et le matériel agricole ont été fournis aux six coopératives cibles afin de
soutenir la mise en œuvre et/ou le renforcement des activités de maraichage. Les six
(6) coopératives ciblées étant composées en majorité de femmes travaillant dans le
maraichage et ayant des terres cultivables substantielles. Ces structures ont reçu un
kit comprenant : des semences, des arrosoirs, des pulvérisateurs, des houes, des
brouettes et de l’équipement d’irrigation pour revitaliser l’activité maraichère.

Réhabilitation de six puits traditionnels existant, équipement des pompes solaires et d’un
système d’irrigation.
• Trois puits appartenant à des coopératives de femmes ont été réhabilités et équipés
avec des systèmes de pompes solaires afin de faciliter l’irrigation. Ces six points d’eau
ont été équipés avec une pompe solaire et un système d’irrigation (petit réseau
d’adduction en eau). Pour assurer la durabilité de ces infrastructures, le projet a créé
et formé des comités d’utilisateurs d’eau pour assurer la gestion adéquate des
installations d’eau. Pour tous les puits, les membres du comité sont composés de
membres issus de la coopérative maraichère des femmes.

Formation et renforcement des capacités (amélioration des pratiques techniques du


maraichage, gestion des ressources en eau, utilisation/maintenance des points d’eau à
utilisation multiple et des systèmes d’irrigation) pour diversifier les moyens de subsistance des
bénéficiaires.
• La production de légumes par les coopératives de villages constitue le premier intérêt
des femmes dans la zone et reste une activité presque exclusivement féminine. Cette
production de légumes faisait face au problème d’eau, au manque
d’approvisionnement en équipements, aux corvées du transport de l’eau, au déficit de
moyens de transport. Le soutien technique et les équipements mis en place ont
permis aux femmes d’améliorer leur production, de diversifier leur régime alimentaire
et d’accroître leurs revenus. Des sessions de formation sur les techniques de
conservation comprenant l’assèchement des légumes ont été également organisées
en partenariat avec le représentant technique local. Un système de gestion a été mis

Page 9 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference
en œuvre pour fixer et assurer la maintenance des installations : ce qui contribuera à
garantir la durabilité.

Page 10 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Sensibilisation sur l’importance des légumes en termes de nutrition et de bonnes pratiques


nutritionnelles ainsi que sur les bonnes pratiques d’hygiène pour l’amélioration de la santé.
• La consommation de légumes dans les coopératives et dans les communautés locales
où le maraichage a été mis en œuvre a été valorisée par des sessions de
sensibilisation sur l’importance nutritionnelle des légumes et par des sessions de
démonstration culinaire.

Rétablissement de 6 parcelles de terres agricoles (construction et/ou réhabilitation de 5


infrastructures hydro-agricoles et de 5 systèmes de clôture) à travers le CFW combiné à des
formations et activités de renforcement des capacités.
• les champs ont été sécurisés par des clôtures en haies (branches et/ou piquets de
bois). Ce système de sécurisation, classé parmi les causes de l’accélération de la
dégradation des ressources naturelles, est interdit par les services nationaux de
protection environnementale. C’est pourquoi ce type de sécurisation a été remplacée
par un type de sécurisations innovant en poteau béton armé, des cornières chaque
2,5 mètres et cinq (5) lignes en barbelés. Ce travail a été lié à l’activité du CFW : un
total de 925 foyers a bénéficié d’activités de transferts monétaires (850 pour le CFW
et 75 pour l’UCT). Un Suivi Post Distribution (PDM) a été effectué après chaque
distribution pour collecter des informations sur les processus de ciblage et de
distribution (pour la première distribution), ainsi que l’utilisation des transferts reçus.
Pour la dernière distribution, le PDM a permis d’évaluer l’appropriation de
l’intervention et son impact sur la couverture des besoins alimentaires des foyers.

3. BUT DE L’EVALUATION

3.1. Les utilisateurs cible(s) de l’Evaluation

Action Contre la Faim Mission Mauritanie


Siège commanditaire Madrid
Au Niveau de la Chef de Mission, Coordination Technique, CdB Sélibaby, CdP
Mission SAME
Autres Bailleur principal FFP/ USAID

3.2. Objectif(s) de l’Evaluation

Cette évaluation finale a pour objectif de mesurer le niveau d´atteinte des objectifs et
résultats du projet à la fin du programme du Projet d’appui au recouvrement des besoins
d’urgence et au renforcement de la résilience des populations vulnérables dans la région du
Guidimakha phase II.

Le Consultant évaluateur devra évaluer les changements obtenus dans les moyens d’existence
des communautés qui peuvent être attribués à l’intervention ainsi estimé la durabilité de ces
changements dans le moyen terme. A l’issue de cette évaluation, l’évaluateur devra donc
formuler des recommandations spécifiques visant à l’apprentissage organisationnel afin
d’améliorer la pertinence, l’efficacité, l’efficience, l’impact et la durabilité de futurs
programmes.

3.3. Champs de l’Evaluation / Questions d’évaluation proposées

L’évaluateur utilisera les procédures et critères d’évaluation mentionnés au point 3.4 suivant.
Cependant, il devra fournir des réponses aux questions suivantes :

Page 11 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Performance :

Ouvrages hydro-agricoles:
Quels sont les principaux résultats observés chez les agriculteurs par rapport aux
réhabilitations et réalisations des ouvrages de mobilisations des eaux de surface ?
Quels sont les résultats des sensibilisations sur les changements de
comportements des bénéficiaires par rapport à la prise en charge de l’entretien
et à la maintenance des ouvrages hydro-agricoles ?

Appuis aux ménages/groupes vulnérables :


Quels changements les appuis du projet (aux transferts monétaires et aux
coupons alimentaires) ont-ils eu sur l’amélioration des conditions de vie des
ménages plus vulnérables?
Comment les appuis du projet ont-ils eu un effet positif sur les conditions de vie
des femmes pratiquant les activités maraichères ?

Maraîchage :
Y-a-t-il eu des changements sur la diversité alimentaire et sur les revenus des
ménages qui peuvent être attribuables aux installations d’exhaure et d’irrigation
installées dans les périmètres maraîchers ?
Quel est le résultat de l’appui en maraîchage en terme d’amélioration du régime
alimentaire chez les enfants en bas âge (<5 ans) issus des ménages bénéficiaires ?

Sécurisation mécanique de sites de production céréalière :


Comment est perçue la sécurisation des cuvettes par les bénéficiaires ?
Y-a-t-il eu des changements attribuables à la sécurisation des cuvettes agricoles
sur la production agricole et sur la réduction des conflits entre agriculteurs et
éleveurs ?

Viabilité/durabilité :
Quelles sont les facteurs de viabilité et de durabilité identifiés et les
recommandations à faire ?
i. Au niveau technique : Est-ce que les bénéficiaires ont la capacité technique de
maintenir en état les systèmes / infrastructures / techniques introduits par le
projet ? Les intrants / pièces de rechange et les artisans réparateurs…
nécessaires sont-ils disponibles localement ?
ii. Au niveau financier : Quelle est la volonté et la capacité des bénéficiaires à
payer ou à investir dans l’entretien et la maintenance des infrastructures (ex.
pour ouvrages de retenue, infrastructures d´irrigation, périmètres maraichers,
etc.)?
iii. Au niveau social : Quelles sont les améliorations en termes de structuration des
organisations de femmes, des comités de gestion des points d’eau et
l’implication des femmes dans les différentes interventions ?
iv. Au niveau environnemental : Quelles sont les impacts des activités sur les
ressources en eau, les pâturages et les conflits d’usage des ressources
naturelles ?

Quels sont les principaux points forts et faibles des activités du programme en
matière de structuration des comités de gestion des ouvrages hydro-agricoles et
infrastructures mis à la disposition des coopératives par le projet ?
Quels mécanismes d’appropriation des activités du programme par les autorités
locales (Service techniques de l’Etat et Communes) ont été mis en œuvre par le
projet ?

Page 12 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference
Complémentarités et synergies :
Comment se complémentent les différentes interventions d’ACF dans la zone
d’intervention avec le projet cible de l’évaluation ?
Quels sont les synergies créées par la mission entre les différentes interventions
d’ACF ?

Efficience :

Est-ce que toutes les activités mises en œuvre ont été nécessaires pour l’achèvement
des résultats/objectifs du projet ?
Y a-t-il des activités auxquelles le programme n’a pas accordé une importance
suffisante, voire pas du tout prises en compte, et qui auraient été essentielles pour
atteindre les objectifs du projet ?

Participation :
La participation des bénéficiaires, des partenaires et des institutions locales a-t-elle été
suffisante ?
Quels sont :
o les points forts et les points faibles du programme ?
o les leçons apprises ?
o les activités à capitaliser ?

Apprentissage :
Quelles sont les recommandations / pistes d’amélioration pour une mise en œuvre plus
efficace d’une éventuelle suite de programme en termes de stratégie, d’approche
globale et de partenariat ?
Quelles améliorations sont à privilégier par rapport aux activités mises en œuvre
(aménagement hydraulique des périmètres maraîchers, sécurisation des sites de
production agricole, réhabilitation et réalisation des ouvrages hydro-agricoles,
communications pour le changement de comportement en Sante, Nutrition et Eau -
Assainissement) ?

3.4. Critères d’évaluation

Action Contre la Faim souscrit aux critères du Comité d’Assistance au Développement (DAC)
pour les évaluations : impact, durabilité, cohérence, couverture, pertinence, efficience et
efficacité.

Action Contre la Faim promeut également l’analyse systématique du système de suivi et des
questions transversales (genre, VIH/SIDA, etc.).

Toutes les évaluations externes d’ACF doivent utiliser les critères du DAC dans l’analyse des
données et le rapportage. Plus particulièrement, l’Equipe d’évaluation doit compléter le
tableau ci-dessous pour apprécier l’intervention et sa mise en œuvre en utilisant les critères
du DAC. Le tableau devra présenter dans une annexe du rapport final.

Notation
Critères (1=Faible, 5=Elévée) Justification
1 2 3 4 5
Conception
Pertinence
Cohérence
Couverture
Efficience

Page 13 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference
Efficacité
Durabilité
Potentialité d’impact

Page 14 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Guide de notation des critères d’évaluation:

Note Définition
1. Insatisfaisant La performance a été constamment inférieure aux attentes dans la
plupart des domaines d'étude liés aux critères d'évaluation. La
performance globale pour les critères d'évaluation n’est pas
satisfaisante en raison de graves lacunes dans certains des
domaines. Des améliorations considérables sont nécessaires. Le
rapport d’évaluation contient des recommandations visant à
améliorer la performance et Action contre la Faim surveillera les
progrès enregistrés dans ces domaines.
2. Amélioration La performance n’a pas toujours été à la hauteur des attentes dans
nécessaire certains domaines de l’évaluation - la performance n’a pas répondu
aux attentes dans un ou plusieurs domaines d'étude essentiels. Il
faut faire des améliorations dans un ou plusieurs de ces domaines.
Le rapport d'évaluation contient des recommandations visant à
améliorer la performance et Action contre la Faim surveillera les
progrès enregistrés dans ces domaines clés.
3. Dans l'ensemble, Dans l’ensemble, la performance a répondu aux attentes dans tous
répond aux attentes les domaines essentiels de l’évaluation et la qualité globale du travail
était acceptable. Les éventuelles recommandations sur les domaines
pouvant être améliorés se trouvent dans le rapport d'évaluation.
4. Répond aux La performance a constamment répondu aux attentes dans tous les
attentes domaines essentiels de l’évaluation et la qualité globale du travail
était assez bonne. Les attentes les plus importantes ont été
satisfaites.
5. Exceptionnel La performance a constamment répondu aux attentes grâce à la
haute qualité du travail fourni dans tous les domaines essentiels de
l’évaluation, et la qualité globale du travail a par conséquent été
remarquable.

3.5. Bonnes pratiques

L’évaluation doit fournir un (1) exemple clé de bonnes pratiques du programme/projet


concerné. Cet exemple doit être lié à la dimension technique de l’intervention, soit en termes
de démarche, soit en termes de dispositifs, et qui doit pouvoir potentiellement être réutilisé
dans d’autres contextes où Action Contre la Faim / USAID/FFP opère. Cet exemple de
bonnes pratiques doit être présenté dans le résumé exécutif, dans le corps du texte du
rapport ou dans une annexe.

Titre de la bonne pratique


(Max. 30 mots)

Elément novateur & caractéristiques clés


Qu'est-ce qui rend la bonne pratique sélectionnée différente ?
Contexte de la bonne pratique
Quelle était la justification de cette bonne pratique ?
Quels facteurs/idées/développements/événements ont mené à l'adoption de cette bonne
pratique?
Pourquoi et en quoi était-ce préférable à d'autres alternatives ?

Page 15 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Page 16 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Explication supplémentaire sur la bonne pratique choisie


Elaborer sur les caractéristiques clés de la bonne pratique choisie. Comment celle-ci fonctionne
dans la réalité ?
Qu'est-ce que cela implique ?
Comment a-t-elle été reçue par les communautés locales ?
Quelles étaient certaines de ses plus importantes/pertinentes caractéristiques ?
Qu'est-ce qui l'a rendue unique ?

Recommandations pratiques/spécifiques pour la reproduire


Comment la pratique sélectionnée peut-elle être reproduite de manière plus vaste ?
Cette pratique peut-elle être répliquée (partiellement ou complétement) par d'autres projets
Action Contre la Faim ?
Qu'est-ce que cela demanderait au niveau pratique ?
Qu'est-ce que cela demanderait au niveau des politiques ?

Comment la bonne pratique peut-elle être développée à l'avenir ?


Présenter les étapes à suivre pour améliorer la pratique et pour que la mission puisse encore tirer
meilleur parti de cette bonne pratique

3.6. Méthodologie

3.6.0. Préparation de l’évaluation : revue documentaire, conception de l’évaluation, élaboration


des outils et agenda

Avant que l’évaluation commence sa phase de terrain, l’évaluateur devra faire une revue des
documents les plus significatifs du projet, stratégiques et de contexte qui seront transmis par
Action Contre la Faim en majorité. Cette étape permettra à l’évaluateur de préciser le cadre
de l’évaluation (afin de permettre de mieux cerner l’attribution des changements observés à
l’intervention), d’élaborer les outils à utiliser et de planifier/organiser l’agenda des activités
sur le terrain au préalable.

A l’issue de cette étape, l’évaluateur fournira le Livrable n0 1 constitué des documents relatifs
à la méthodologie de l’évaluation, à l’échantillonnage, aux outils de collecte et à l’agenda
définitif.

3.6.1. Briefing et collecte des besoins en information

L’évaluateur devra être briefé par siège au départ et à l’arrivée à la mission d’Action Contre la
Faim. La possibilité de briefings téléphoniques/skype doit être discutée et accordée au
préalable.

Afin de recueillir les besoins en information du bailleur, une réunion avec le point focal du
bureau technique FFP/ USAID est souhaitable.

L’équipe évaluatrice recueillera les informations nécessaires - questions de l´évaluation -


auprès des acteurs en général et des partenaires nationaux (Délégations Régionales du
Ministère de l´Agriculture et de l’Hydraulique) au début de l´évaluation.

3.6.2. Activités de collecte des informations sur le terrain

Page 17 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference
L´équipe évaluatrice devra collecter une série de données. Cela inclut (mais n’est pas limité
à) :
• des informations directes : entretiens avec les bénéficiaires, visites du projet et revue
des commodités offertes aux bénéficiaires.
• des informations indirectes : entretiens avec les représentants locaux ; entretiens
avec l’équipe du projet et du bailleur ; réunions avec les autorités locales, groupes de
bénéficiaires, agences humanitaires, représentants des bailleurs de fonds et autres
parties prenantes. Pour la collecte de données indirectes, des méthodes d’évaluation
standards et participatives doivent être utilisées (entretiens avec les unités familiales
et focus group discussion avec les bénéficiaires, non-bénéficiaires, informateurs clés,
relais communautaires, enseignants et leaders).
• l’analyse des informations secondaires : cela comprend l’analyse des données du suivi
du projet ou de toute autre donnée statistique pertinente.

3.6.3. Présentation des résultats préliminaires de l´évaluation: atelier de participation et


consultation

L´équipe évaluatrice réalisera une présentation des résultats préliminaires (Livrable n02) aux
principaux acteurs de l´intervention (représentants des communautés ayant bénéficié du
projet, des communes, d’Action Contre la Faim, de USAID/FFP de Nouakchott ; des
Délégations Régionales des Ministères de l’Agriculture et aussi de l’Hydraulique et
Assainissement. A cette occasion, seront recueillies les contributions des participants qui
seront intégrées à l’analyse et au rapport final. Cette présentation se fera selon les modalités
suivantes :
• Deux sur le terrain lors d’un Atelier Régional réunissant les principaux acteurs et une
réunion avec USAID/ FFP et Action Contre la Faim à Nouakchott.
• Une au siège (en personne ou par téléconférence).

3.6.4. Rapport d’Evaluation (Livrable n03)

Le rapport devra suivre le format suivant :


• Page de garde.
• Table des matières.
• Liste des sigles et acronymes
• Résumé exécutif : il devra pouvoir être utilisé en tant que tel, décrivant le programme,
les conclusions et les principales recommandations de l’évaluation. Cette partie sera
de deux (2) pages maximum.
• Corps du rapport : le rapport développera les points listés dans le résumé exécutif. Il
inclura la référence à la méthodologie utilisée pour l’évaluation et le contexte de
l’action. Par ailleurs, la recommandation correspondante sera attachée à chaque
conclusion clé. Les recommandations doivent être réalistes, opérationnelles et
pragmatiques autant que possible, prenant en compte avec précaution les
circonstances exceptionnelles du contexte de l’action et des ressources disponibles
pour ce dernier tant sur le terrain qu’au siège exécutif concerné.
o Le format du corps du rapport est le suivant :
Contexte
Méthodologie
Résultats, Constats, Analyses & Discussions
Conclusions & Recommandations
• Annexes : listées et correctement numérotées
o Annexe I : Bonne pratique
o Annexe II : Classification de l’évaluation du projet selon les critères DAC
o Autres

Page 18 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Le rapport doit être soumis dans la langue spécifiée dans les TDRs. Le rapport ne doit pas
excéder 30 pages (Annexes non comprises). Le rapport préliminaire ne devra pas être soumis
plus de 10 jours calendaires après le départ du terrain. Le rapport final ne devra pas être
soumis plus tard que la date de fin du contrat de consultance. Les Annexes du rapport seront
acceptées dans la langue requise pour effectuer l’évaluation conformément au point 1.2.

3.7.5. Débriefing avec le siège d’ACF

L’évaluateur devrait effectuer un débriefing avec le siège d’Action Contre la Faim concerné
sur son rapport préliminaire, les principaux résultats, constats, conclusions et
recommandations de l’évaluation. Les retours et commentaires pertinents devraient être
inclus dans le rapport final.

3.8. Gestion de l´évaluation

La gestion directe de l'évaluation sera menée par le Département de Suivi et Evaluation de la


mission d’ACF en Mauritanie. Cependant, toutes les activités qui seront développées dans le
cadre de l'évaluation seront de l'entière responsabilité de l'équipe d'évaluation engagée à
cette fin. Un comité de suivi composé du personnel d’Action Contre la Faim, de USAID/FFP
de Nouakchott et du Ministère du développement rural se chargera de superviser le travail
de l'équipe d'évaluation. Le Département de Suivi et Evaluation de la mission d’Action Contre
la Faim en Mauritanie facilitera l’accès à la documentation du projet, appuiera la bonne
organisation de l’agenda, la coordination des activités de collecte de données et la
communication des résultats préliminaires. De son coté, Action Contre la Faim Madrid sera
responsable de la coordination des commentaires, des corrections au rapport et de la
validation finale.

3.9 Zone géographique

La zone géographique de cette évaluation sera circonscrite aux Départements de Selibaby et


Ould Yenge.

3.10 Période couverte par l´évaluation

L´évaluation couvrira la période comprise entre le 21/05/2018 et le 30/06/2018,


correspondant au début et à la fin de la convention.

3.11 Plan de travail provisoire

Période/Semaine
Activités
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8
Etude documentaire, préparation du travail de terrain et
X X
préparation du Rapport préliminaire
Entretiens avec le personnel de la coordination de
X X
Nouakchott

Entretiens avec le siège X X X X

Partage du rapport préliminaire/initial X

Lecture & Validation du rapport préliminaire/initial X

Préparatifs & Voyage sur le terrain X

Page 19 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

Entretiens avec le personnel du projet et partenaires X

Visite terrain, collecte des données et analyse des données


X
secondaires et réunion avec les parties prenantes

Débriefing avec l’équipe projet X

Voyage de retour l’évaluateur (trice) sur Nouakchott X

Débriefing avec la Coordination 1 X

Débriefing avec le siège2 X

Rapport provisoire de l’évaluation X X

Atelier de restitution avec les parties prenantes X

Rapport final sur la base des commentaires des parties


X
prenantes, de la mission et du siège

4. PROFIL DE L’EVALUATEUR

• De préférence l´équipe d’évaluation - composée ou non de plusieurs membres -


comprendra au moins un professionnel de nationalité mauritanienne ayant une
expérience pertinente dans la conduite d'évaluation de projets d’urgence de sécurité
alimentaire et de transferts monétaires.
L’équipe d’évaluation doit en outre démontrer les aptitudes suivantes :
• Connaissance et expérience démontrées/attestées en sécurité alimentaire, programmes
d’appui aux producteurs, appui aux éleveurs, formation des groupes locaux de
production.
• Connaissance et expérience démontrées/attestées en interventions nutritionnelles, en
eau, hygiène et assainissement et développement des capacités locales.
• Expérience significative dans le domaine de l’évaluation de projets humanitaires, de
transferts monétaires et de développement.
• Expérience de l'utilisation et de la conduite de méthodes de recherche qualitative (Entretiens collectifs
(Focus Group), Entretiens individuels, Observation directe et indirecte, etc.)
• Aptitude à intégrer efficacement les données quantitatives aux résultats de la recherche qualitative
• Connaissance et expérience du contexte de sécurité alimentaire de l'Afrique de l'Ouest ou d'un contexte
similaire
• Connaissance des règles de l'USAID en matière d'évaluation et d’élaboration de rapports d'évaluation
• Bonne capacité d’analyse et d’élaboration de rapports d’évaluationDiplôme pertinent liée à
l’évaluation.
• Expérience considérable dans la coordination, la conception, la mise en œuvre, le suivi et
l’évaluation de programmes dans différents pays du Sahel et/ou de la sous-région.
• Capacités communicationnelles et expérience dans la facilitation d’ateliers.
• Maitrise du Français (Hassanya, Soninké et le Poulaar serait un plus).

1
Un document Power Point (ou autre support) doit être envoyé au moins un jour avant le débriefing avec la coordination.
2
Un document Power Point (ou autre support) doit être envoyé au moins un jour avant le débriefing avec le siège ce document devra être
dans la mesure du possible révisé des commentaires émis par la coordination pays
Page 20 of 21
Politique d’évaluation & ses lignes directrices Annex I. Termes de Reference

5. DROITS

La propriété du rapport (préliminaire et final) appartient exclusivement au siège


commanditaire et au bailleur concerné. Le document, ou une publication liée à ce dernier, ne
sera partagé qu’avec Action Contre la Faim avant qu’Action Contre la Faim ne transmette le
document final au bailleur de fonds.

ACF est le destinataire principal de l’évaluation et ses résultats pourraient avoir un impact sur
les stratégies tant opérationnelles que techniques. Ceci étant dit, il est probable qu’Action
Contre la Faim partage les résultats de l’évaluation avec les groupes suivants :
• Donateur(s) ;
• Partenaires gouvernementaux ;
• Entités de coordination variées.

Droits de propriété intellectuelle

Tous les documents liés à l’évaluation (dans le cadre ou non des taches de l’évaluateur),
doivent demeurer la propriété seule et entière d’Action Contre la Faim.

6. ETHIQUE

Action Contre la Faim accordera une attention particulière au respect des valeurs éthiques
dans le déroulement de l'évaluation et en particulier :
• à l'indépendance de l'équipe d'évaluation ;
• au respect de l'anonymat et de la confidentialité des personnes interrogées ou des
sources de vérification ;
• à l´attention particulière portée à l'intégrité des membres de l'équipe d'évaluation, la
rigueur et le respect de l'exactitude des données utilisées pour l'analyse et les
résultats du rapport.

7. Composition du dossier de candidature


- CV détaillé de l´évaluateur
- Méthodologie
- Proposition d´une matrice d´évaluation
- Plan de travail
- Estimation du budget pour la réalisation de l´évaluation

Le budget disponible est de 8 464 euros.

Les dossiers sont à envoyer à msdiallo@mr.acfsapin.org

Copie à : dtraore@mr.acfspain.org; nnajma@mr.acfspain.org

La date limite pour la réception des propositions techniques et économiques


complètes a été fixée au 18 Septembre 2018 (heure locale de Mauritanie).

Page 21 of 21

Vous aimerez peut-être aussi