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Royaume du Maroc

Institut du Technicien Spécialisé


En Mécanique Agricole et Equipement Rurale
Bouknadel / Salé

Option : hydraulique rural et irrigation

Niveau : 2ème année

Rapport de stage

ETUDES DES PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE


Par :

CHOUBOU Ahmed
EL-MANOUZI MOHAMED EL-IMAM

Encadré par :
Mr. ABBOU Abdellghani
LA PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES
AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

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LA PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES
AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

Remerciements

Je tiens à remercier dans un premier temps, tout le personnel avec qui j’ai amené à travailler
et les intervenants, responsables du stage que j’ai vécu au sein de la
Direction Provincial d’Agriculture de GUELMILM, pour avoir fait preuve de disponibilité
et d’attention à mon égard tout au long de mon stage.

Je remercie aussi le chef de service d’aménagement hydro-agricole (SAHA) Mr Othmane


BAKOUCH Et Me Kamil TOUFIK technicien spécialisé génie rurale de m’accueillir dans
son bureau, sa sympathie, son accueil chaleureux et sa disponibilité à rendre le stage en bon
déroulement.

Et pour finir, je tiens formellement à exprimer ma gratitude à la Directrice de l’Institut des


Techniciens Spécialisé en mécanique agricole et équipements rurale Bouknadel ainsi
Nos enseignants qui nous ont permis d’effectuer ce stage afin de développer nos
connaissances théoriques en pratique.

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LA PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES
AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

Exemple de projet d’irrigation réalisé dans le cadre du FDA


dans la zone de Guelmim

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LA PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES
AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

Sommaire

I. INTRODUCTION................................................................................................................6

II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET RESSOURCES NATURELLES...................7


A. Situation de la zone.......................................................................................................................................... 7
1. Cadre géographique...................................................................................................................................... 7
2. Climatologie.................................................................................................................................................. 7
3. Pluviométrie.................................................................................................................................................. 7
4. Température................................................................................................................................................. 8
5. Evapotranspiration........................................................................................................................................ 9
6. Ressources en eau souterraines................................................................................................................... 10

III. FONDS DE DEVELOPPEMNT AGRICOLE................................................................13

IV. PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES


DE L’ETAT RELATIVES AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE..........................16
A. AU NIVEAU DU GUICHET UNIQUE (SAI) :.............................................................................................. 16
1. Examen du dossier déposé :......................................................................................................................... 16
2. Résultat du traitement du dossier :.............................................................................................................. 16
B. AU NIVEAU DU SERVICE TECHNIQUE :................................................................................................. 16
1. Etape de demande d’approbation préalable :............................................................................................... 16
2. L’étape qui suit est la Réalisation................................................................................................................. 18
3. Etape de la demande de la subvention :....................................................................................................... 18
C. FOCUS SUR L’EVALUATION DE L’ETUDE DU PROJET.......................................................................19
1. Vérification du dimensionnement du projet :............................................................................................... 20
2. Les équipements projetés :.......................................................................................................................... 21

V. CONCLUSION................................................................................................................24

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AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

Liste figures

Figure 1:Températures moyennes mensuelles (mm) dans le bassin de Guelmim.....9


Figure 1:Températures moyennes mensuelles (mm) dans le bassin de Guelmim.....9
Figure 2 :Nappes d’eau souterraine inventoriées de la zone du PDAIRE........11

Listes tableau
Tableau 1: Précipitations mensuelles en mm...................................8
Tableau 2:Températures moyennes mensuelles dans la zone de Guelmim...........8
Tableau 3 : Répartition de l'évapotranspiration à Guelmim....................9

ABRÉVIATIONS

MAPMDREF : Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement


Rural, et des Eaux et Forêts.
GU : Guichet Unique.
SAI  : Service des Aides et Incitations.
SAHA : Service des Aménagements Hydro-Agricoles.
SABA : Système de gestion des Aides et Bonifications Agricoles.

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AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

I. INTRODUCTION
J’ai passé ma période de stage au sein de la direction provinciale d’agriculture de
Guelmim, qui m’a permis d’enrichir mes connaissances dans le domaine d'agriculture et surtout
en irrigation localisée.

Ce stage est effectué dans le cadre du programme de formation des techniciens


Spécialisés en hydraulique rural et irrigation à l’institut des Techniciens
Spécialisé en mécanique agricole et équipements rural Bouknadel, qui a pour objectif de
compléter les cours théoriques, préparer et former les élèves dans le domaine professionnel.

Plus largement, ce stage a été mon opportunité d’appréhender plusieurs choses au


domaine de l’agriculture, de compléter et d’approfondir les connaissances acquises au cours de la
formation.

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II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET RESSOURCES


NATURELLES
1. Situation de la zone
2. Cadre géographique
La Région de Guelmim-Oued Noun s’étend sur une superficie de 58268 Km²,
soit 8% du territoire national. Elle est limitée au Nord par la Région de Souss-
Massa, au Sud par la Région de Laâyoune- Sakia el Hamra, à l’Est par l’Algérie
et la République Islamique de la Mauritanie et à l’Ouest par l’Océan Atlantique.
La région Guelmim-Oued Noun est constituée d’un territoire physiquement
hétérogène. On y distingue trois zones géographiques différentes :
 Une zone de montagne qui forme le prolongement de l’Anti-Atlas au nord et
nord-Est ;
 Une zone semi-désertique au centre, qui est constituée de
plaines que traversent des hauteurs à faible altitude ;
 Une zone désertique au sud.
3. Climatologie
Le climat de la région est influencé par plusieurs facteurs : le relief, la côte
atlantique et le Sahara. En général, le climat de la région est semi-aride. En
effet, la situation de la région dans la zone présaharienne fait que le climat est
de type saharien, mais les influences sahariennes sont tempérées par la
proximité de l’océan atlantique.

4. Pluviométrie
La zone d’étude est couverte par plusieurs stations météorologiques dont
certains sont dans des altitudes plus élèves que les périmètres d’épandages des
crues. Ces stations sont en générales dans la zone ouest du bassin du Guelmim
en zones de montagne comme la station de Bouizakarne. Comme il y a des
stations météorologiques plus en avals des périmètres d’étude à des altitudes
inférieures ou similaires.
Les stations les plus proches de la zone d’étude sont : Taghjijt (z= 570m) et Guelmim (z=
300m).
Dans le tableau ci-dessous, sont présentées les précipitations annuelles
moyennes de ces deux stations pour la période considérée.

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Tableau 1: Précipitations mensuelles en mm

Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Année
Taghjijt 6.3 9.66 19.47 33.40 14.72 27.14 19.33 4.08 3.11 1.21 2.29 5.87 146.58
Guelmim 4.88 10.26 17.32 24.94 16.15 15.15 13.01 6.01 4.08 0.32 0.06 1.32 113.5
Source : Actualisation du PDAIRE du bassin hydraulique de Guelmim 2010.

Les précipitations annuelles sont défavorables à une agriculture pluviale, avec


une moyenne de 130 mm.

Figure 2 : Précipitations moyennes mensuelles (mm)

La période pluvieuse se situe entre le mois de Novembre et Mai, avec un


maximum de 33mm enregistré au mois de Décembre dans la station de
Taghjijt et 24 mm dans la station de Guelmim.
La station de Taghjijt montre un deuxième pic en mois de février
5. Température
Dans le bassin versant de Guelmim, l’analyse de la température a été faite
au niveau de 2 stations à l’intérieur du bassin : Guelmim et Taghjijt.
Les températures moyennes pour la zone de Guelmim sont présentées dans le tableau 2 ci-
après :
Tableau 2:Températures moyennes mensuelles dans la zone de Guelmim

Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout

Taghjijt 24,3 21,4 17,8 14,4 13,7 15,5 17,5 19,1 20,1 22,7 26,5 26,1

Guelmim 23 21 18,4 15,5 14,7 16,3 17,8 18,5 19,4 21,2 24,3 24

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La moyenne des températures mensuelles est de l'ordre de 19,5°C dans la zone d’étude, avec une

Figure 1:Températures moyennes mensuelles (mm) dans le bassin de Guelmim

Figure 2:Températures moyennes mensuelles (mm) dans le bassin de Guelmim


température minimale de 13,7°C (en janvier) et maximale de 26,5°C (en Juillet).
La température varie entre 14,7°C et 24,3°C avec une moyenne de 19,6°C et un
écart type de 3,16°C à Guelmim. Les mois les plus chauds sont Juillet et Août.

6. Evapotranspiration
La méthode utilisée pour l’évaluation de l’ETP dans le cadre de notre étude, est
celle de Blaney- Criddle. C’est une formule empirique qui permet d’estimer
l’évapotranspiration de référence ETo à l’échelle décadaire ou mensuelle. Elle
est suggérée dans les contextes où la seule donnée climatique mesurée est la
température de l’air.

ETo  ((0,457 T )  8,128)  p  kf

Avec :
ETo = évapotranspiration potentielle en mm
t = température moyenne en degré centigrade (°C)
Kt = coefficient climatique dépendant de la température moyenne (donné par des tables)
p = durée d'éclairement en pourcentage de la durée totale annuelle (donné par
des tables en fonction de la latitude).Au niveau des périmètres d’étude on est à
28.89°
Tableau 3 : Répartition de l'évapotranspiration à Guelmim

Mois Sept Oct Nov Dec Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juiller Aout Total
Guelmim 127,89 126,20 108,55 98,53 96,76 102,40 123,75 118,26 124,11 124,68 146,74 138,51 1 436,39

L’évapotranspiration annuelle à Guelmim a été estimée à 1436,39 mm. Elle


est maximale aux mois de Juillet et Août et minimale au mois de janvier.

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7. Ressources en eau souterraines


L’essentiel des ressources en eau souterraines est localisé dans l’aquifère
plioquaternaires de la plaine de Guelmim. Elle est formée de dépôts
plioquaternaires d’origines variées répartis de manière hétérogène sur les
formations schisteuses de l’acadien.
Les aquifères les plus importants du point de vue des ressources en eau sont :
 Des schistes à imprégnation calcaire et les calcaires lacustres dans
lesquels on peut capter des écoulements souterrains
particulièrement productifs, correspondant à des chenaux
karstiques.
 Un ensemble de dépôts continentaux constitué de marnes
sableuses, de conglomérat, de limons déposés sur les galcis et les
cônes de déjection en bordure des reliefs et des lits d’Oueds. Ces
formations de faible perméabilité permettent cependant
l’infiltration importante des eaux de surfaces (eaux de crue).
Les schistes d’âge " acadien " qui constituent le sous-bassement de la plaine
sont fracturés et permettent une circulation des eaux. La zone d’altération de
surface de ces schistes a une puissance de 50 cm à 10 mètres, selon le degré de
fracturation.
Sur les reliefs, les formations calcaires et dolomiques du " géorgien " sont
intéressantes du point de vue hydrogéologique. Elles occupent le nord du bassin
versant des Oueds Oum Laachar et Ifrane, et le bord du Jbel Guir au sud. En
bordure de la plaine, elles disparaissent sous le recouvrement d’âge "
plioquaternaire " qu’elles alimentent par abouchement à travers les schistes
fracturés de l’"acadien".
La nappe est caractérisée par des profondeurs oscillant entre 15 et 45 mètres
avant 2010. Actuellement, les profondeurs dépassent les 60 m surtout avec la
succession des années de sécheresses.

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AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

Figure 3 :Nappes d’eau souterraine inventoriées de la zone du


PDAIRE

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FONDS DE
DEVELOPPEMENT AGRICOLE

PRODEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES


DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT

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III. FONDS DE DEVELOPPEMNT AGRICOLE


Suite au lancement de la stratégie agricole du Plan Maroc Vert, l’Etat s’est engagé à
partir de 2010 dans un processus de refonte globale du Fonds de Développement Agricole
(FDA) pour en faire l’outil majeur et incontournable de l’investissement, en canalisant son
intervention sur un système ciblé et efficace des aides et incitations à l’investissement privé,
ainsi que sur la mise en œuvre des contrats programmes des filières de production et la
promotion de l’assurance agricole.

La refonte du système des aides et incitations à l’investissement privé repose sur les
orientations stratégiques suivantes :
- Le ciblage des filières prioritaires du Plan Maroc Vert.
- L’accompagnement du Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation (PNEEI).
- La facilitation de l’accès aux aides au bénéfice de l’ensemble des agriculteurs à travers un
système universel et inclusif.
- Le renforcement du dispositif de gouvernance et de contrôle des aides.
- La rationalisation des investissements éligibles à l’aide de l’Etat.
- L’encouragement de l’agrégation.

Ainsi, et suite à un diagnostic approfondi, le nouveau système des aides a prévu :

- L’introduction de nouvelles aides en adéquation avec les engagements de l’Etat pris dans le
cadre des contrats programmes signés avec les interprofessions.
- Le renforcement de certaines aides existantes, particulièrement en ce qui concerne
l’irrigation localisée pour accélérer la réalisation du PNEEI.
- Une segmentation plus fine des catégories du matériel subventionné et la révision des
plafonds de subventions.
- Un traitement spécial aux projets d’agrégation à travers l’octroi d’aides bonifiées aux
agrégateurs et aux agrégés.

La concrétisation de cette refonte a nécessité la publication d’un nombre important de


textes juridiques instituant et réglementant l’octroi des aides. Quant à la procédure de traitement
des dossiers, elle a constamment évolué pour intégrer les nouvelles subventions et apporter les
améliorations nécessaires sur la base d’un suivi continu et rapproché du système des aides et
incitations.

En matière de procédures et de normes, de nouvelles dispositions ont été apportées dans


l’objectif d’uniformiser le traitement des dossiers, de rationaliser l’octroi des aides et
d’améliorer l’efficacité du contrôle. Il s’agit principalement de :
- La mise en place de normes d’éligibilité pour le matériel agricole et d’élevage.

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AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE
- La généralisation de l’approbation préalable ou de l’accord de principe pour la quasi-
totalité des composantes.
- La détermination précise des pièces constitutives des dossiers pour l’ensemble des
catégories d’aides et l’élaboration de plus de 100 modèles de documents pour l’ensemble
des étapes du processus.
- La détermination des documents justifiant le lien juridique de l’agriculteur avec la parcelle
support de l’investissement, par type de statut et mode de faire-valoir.
- La fixation de délais de traitement et de délais de réalisation de l’investissement
différenciés en fonction des catégories d’aides.

Sur le plan de l’organisation, le système des aides financières de l’Etat a connu une
avancée majeure avec l’instauration des Guichets uniques en 2008 au niveau de l’ensemble des
Directions Provinciales de l’Agriculture (DPA) et des Offices Régionaux de Mise en Valeur
Agricole (ORMVA). Ainsi, 54 Guichets Uniques sont aujourd’hui créés à travers l’ensemble des
régions du Royaume pour servir d’interlocuteur unique des agriculteurs. Cette nouvelle
organisation s’est traduite par une redéfinition des attributions dévolues au Crédit Agricole du
Maroc (CAM) dans le système des aides, son rôle se limitant à partir de 2008 au déblocage des
aides financières de l’Etat sur la base des décisions d’octroi transmises par les DPA et ORMVA.

Pour accompagner la mise en œuvre du système incitatif, le MAPMDREF a également


mis en place à partir de 2010 une application informatique dédiée, baptisée SABA, qui s’articule
autour de 3 principales composantes :
- Un progiciel web pour la saisie de l’ensemble des informations relatives au traitement des
dossiers, le calcul des montants de subvention et la génération automatisée des documents
imprimables.
- Une plateforme de reporting qui permet de générer en temps réel les situations détaillées
des aides accordées et celles en cours de traitement.
- Un portail web dédié aux bénéficiaires pour la consultation en ligne de l’état d’avancement
de leurs dossiers.
Cette application permet d’opérer, à différents niveaux (central et régional), un pilotage
et un contrôle rapprochés et d’assurer une transparence totale dans le processus de traitement
des dossiers.
Enfin, la mise en œuvre du système des aides et incitations a été accompagnée par un
vaste plan de communication visant, à travers de multiples canaux et supports, à informer le plus
grand nombre d’agriculteurs à travers le Royaume.

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AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

FONDS DE
DEVELOPPEMENT AGRICOLE
PRODEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES
AIDES FINANCIERES DE L’ETAT

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AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

IV. PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES


FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES AUX PROJETS D’IRRIGATION
LOCALISEE

A. AU NIVEAU DU GUICHET UNIQUE (SAI) :


1. Examen du dossier déposé :
Le traitement des dossiers consistera à :
- La réception les dossiers des postulants et à la vérifier de leur complétude ; 
- La saisie des dossiers au niveau de l’application SABA ;
2. Résultat du traitement du dossier :
Après examen du dossier, le GUinforme le postulant de la suite réservée à son dossier qui
peut être soit :
1) Un avis favorable sur la complétude du dossier et sa saisie au niveau de SABA ;
2) Une note d'observations relatant les pièces manquantes du dossier comme le stipule
l’instruction conjointe.
Une fois le dossier est saisi au niveau de l’application SABA, il sera transmis au service
technique concerné pour examen et avis.

B. AU NIVEAU DU SERVICE TECHNIQUE :


Le traitement des dossiers de demande de l’approbation préalable et des dossiers de
demande de subvention pour les projets d’irrigation localisée ou de complément se fera
conformément à l’instruction conjointe relative aux modalités de traitement des dossiers de
demande de l’aide financière de l’Etat dans le cadre du FDA et aux textes juridiques
réglementant ces aides.
Les dossiers susmentionnés sont traités comme suit :
1. Etape de demande d’approbation préalable :
L’examen du dossier déposé au niveau du service technique se fait en trois volets : la
première consistera la vérification de l’éligibilité de la demande, la deuxième à la vérification de
la conformité technique du projet, et la troisième au constat des lieux. D’où le service technique
est appelé à :
a. Vérifier la présence et l’éligibilité des pièces constituant le dossier de demande d’approbation
à savoir :
 La demande d’approbation préalable du projet d'irrigation ;
 La copie certifiée conforme de la CIN du postulant ;

 La copie certifiée conforme des statuts et des documents juridiques désignant les personnes
habilitées à agir en leur nom, pour les personnes morales ;

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AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE
 Les pièces justifiant le lien juridique du postulant avec la propriété du terrain support des
investissements du projet ;
 Le dossier technique du projet, qui doit comporter les éléments suivants :
 Une note de calcul du projet ; réalisée par une société agréée par les services
compétents du MAPMDRFF ;
 Une note justifiant le recours à l’aménagement du bassin de stockage d’eau pour
améliorer les conditions d’alimentations en eau des propriétés aménagées en systèmes
d’irrigation localisée ;
 Une note descriptive des équipements existants d’irrigation localisée ou de
complément ;
 Une note de calcul du projet d’aménagement complémentaire comprenant en plus de la
conception et du dimensionnement du bassin, les bases de calcul des équipements
existants ;
 Un plan détaillé de l'installation et du bassin à une échelle appropriée.
 Les devis estimatifs des équipements, des matériels et aménagements ;
 L’engagement du fournisseur à se conformer, dans le cas des projets d’irrigation
localisée, aux dispositions prévues dans le cahier de charges ;
 Les bulletins d'essais des performances hydrauliques des compteurs des organes
d'arrosage et des tuyaux en chlorure de polyvinyle (PVC) et en polyéthylène (PE) ;
 Une copie certifiée conforme du certificat de la qualification ou de l’agrément de la
société ou du bureau d’étude ayant établi et approuvé la note de calcul ;
 Une copie certifiée conforme de la qualification des entreprises ayant élaborées les
devis et qui procéderont à la réalisation des travaux ;
 Pour les bassins de plus de 10 000m3 de capacité : une note de stabilité du bassin, le
procédé de réalisation et les dispositifs de sécurisation ;
 Un plan des abris précisant les dimensions et les matériaux de construction ;
 Un plan côté si le relief est significatif ;
 Les catalogues des groupes de pompage et des filtres prévus par le projet ;
 Pièces justifiant que le postulant est éligible au taux de subvention de 100% pour
l’irrigation localisée et 70% pour l’irrigation de complément.
b. Etudier le dossier technique en vérifiant :
 Que le projet est conçu dans le cadre d'un projet global permettant l'économie d'eau ;

 Que le projet n’entraine pas des prélèvements d’eau additionnels non autorisés ou non
déclarés ;
 La cohérence globale du projet (adéquation besoins /ressources en eau disponibles,
autonomie du bassin, ….) ;

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 La note de calcul et les plans fournis ;
 Les caractéristiques techniques des ouvrages, matériel et équipements projetés, par rapport
aux exigences prévues dans le cahier de charges objet de la Norme Marocaine n° 12.1.100
(Installation d’irrigation localisée – Exigences générales) ;
 Les capacités et les dimensions des ouvrages et équipements proposés, qui doivent être
dûment justifiés ;
 La qualité des devis présentés et les prix unitaires prévus par rapport aux prix de référence
fixés par l’Administration.
 Signaler des insuffisances éventuelles ou des dispositions inappropriées.
 La recommandation de toute modification complémentaire jugée nécessaire par rapport
aux dispositions prévues dans le dossier de demande d’approbation.
c. Réaliser un constat des lieux avant approbation pour :
 Identifier sur les lieux et par GPS, la localisation du terrain support du projet ;
 Identifier sur les lieux et par GPS les points de prélèvement d'eau existants et en relever
tout renseignement permettant d'apprécier leur ancienneté, leurs caractéristiques et leurs
états ;
 Relever les éléments permettant d’apprécier sur les lieux la superficie irriguée à partir des
points d’eau ayant fait l’objet de déclaration, en indiquant la superficie plantée avant la
réalisation du projet.
 Identifier et dresser, le cas échéant, la liste et les caractéristiques des aménagements,
équipements et matériels d’irrigation existants avant la réalisation du projet tout en
distinguant ceux dont le renouvellement est prévu par le projet ;
d. Notifier le résultat du traitement du dossier :

Après examen du dossier, le service technique informe le postulant via le GU de la suite


réservée à son dossier qui peut être soit :
1) Une approbation du dossier ;
2) Une note d'observations relatant les incohérences et/ou les insuffisances du dossier ;
3) Le rejet du dossier dûment justifié.

En cas de notes d’observations, le postulant dispose d’un délai de six mois non
renouvelable, pour satisfaire les remarques soulevées sur son dossier.
2. L’étape qui suit est la Réalisation
La durée d’installation d’un projet d’irrigation localisée qui donné à l’agriculteur est 2 ans.
Si l’installation est incomplète, il faut faire une demande de prolongation de 6 mois pendant la
durée d’installation.
Après la réalisation, le postulant doit faire une demande de subvention

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LA PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES
AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE
3. Etape de la demande de la subvention :
Dans cette étape le service technique procède :
a. A la Vérification de la présence et l’éligibilité des pièces constituant le dossier de
demande de subvention à savoir :
 L’attestation d’approbation préalable du projet ;
 La demande de subvention ;
 Les factures définitives détaillées ;
 L’acte d'engagement du postulant pour conserver l'investissement 
b. Au constat des réalisations :
Le suivi et le contrôle de l’ensemble des opérations d’installation. Pourcertaines
composantes du projet tels que les travaux de terrassement et l’installation de certains groupes de
pompage,le constat est fait au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Ledit constatporte
principalement sur :
 La constatation, sur les lieux du projet, des aménagements et équipements réalisés et des
matériels installés ;
 La vérification de la conformité des aménagements réalisés au dossier technique ayant
reçu l’approbation préalable (quantitativement et qualitativement) ;
 La vérification de la conformité des métrés et des caractéristiques des travaux et des
fournitures à ceux objet des factures présentées par le postulant ;
 La vérification de l’exécution des terrassements ;
 La vérification de la pose des conduites principales, portes rampes et rampes y compris
les distributeurs (goutteurs) ;
 La vérification de la mise en eau et de la pression de l’eau à l’entête des postes et à la
sortie des goutteurs ;
 La réception des équipements après installation sanctionnée par un PV.

c. A la notification du résultat du traitement du dossier :


Après examen du dossier, le service technique informe le postulant de la suite à réservée à
son dossier qui peut être soit :
1) Une approbation du dossier ;
2) Une note d'observations relatant les incohérences et/ou les insuffisances du dossier ;
3) Le rejet du dossier dûment justifié.
En cas de notes d’observations, le postulant dispose d’un délai de six mois, non
renouvelable, pour apporter les corrections nécessaires à son projet, et d’en aviser par écrit
l’administration.

C. FOCUS SUR L’EVALUATION DE L’ETUDE DU PROJET

 Cette partie concerne quelques techniques d’évaluation de l’étude du projet d’irrigation


localisée, sur les plans de sa conception et de son dimensionnement,

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1. Vérification du dimensionnement du projet :
L’évaluation du projet sur le fond concerne essentiellement le dimensionnement du
projet. Elle est réalisée à travers une analyse approfondie.
Cependant, sous certaines conditions, il est possible de fait appel à des techniques de
simplification permettant d’apprécier la cohérence et de vérifier si les éventuelles discordances
ne sont pas exagérées.
Dans ce sens, les principaux paramètres à vérifier ainsi que les techniques d’évaluation
simplifiée sont ci-après présentées.

a) Bilan des ressources en eau


Il s’agit d’un tableau qui établit, par mois, le bilan annuel des ressources en eau par
différence entre les besoins des cultures et les apports à partir des points d’eau autorisés ou
déclarés.
 Les besoins en eau des cultures sont obtenus à partir :

 des données climatiques fournies par les services de la DPA ou ORMVA opérant dans la
zone du projet,
 des fiches techniques des cultures (documentation FAO ou autres)

Le dimensionnement du projet tient compte des besoins en eau de l’année et des besoins du
mois de pointe qui correspond à la période où la demande de la plante est maximale.
 Les apports autorisés ou déclarés
Sont exprimés en termes de volume annuel (M3/AN) ou en débit horaire (M3/H) par jour
(parfois en termes de débit fictif continu en l /s/an).
C’est ce qui ce qui détermine le Débit (en M3/H) qui sera fourni par la station de tête.

Deux règles doivent être observées dans le bilan des ressources en eau :
i. L’apport annuel devra au minimum couvrir les besoins annuels des cultures,
C’est ce qui détermine la superficie qui peut être admise pour l’irrigation ;

ii. Le déficit en eau enregistré durant la période de pointe doit pouvoir être comblé par le
surplus d’eau de la période excédentaire et qui peut constituer une réserve stockable
dans un bassin de stockage.
C’est ce qui détermine le volume utile qui peut être admis pour le bassin.

b) Justification et dimensionnement du bassin


Deux raisons peuvent justifier la nécessité de recourir à un bassin de stockage d’eau
d’irrigation. Un bassin de stockage est justifié dans l’un des cas suivants :
1. L’équilibre entre les apports autorisés et les besoins en eau des cultures est assuré, cependant
la période de pointe de demande en eau connaît un déficit qu’il est possible de satisfaire à
partir des excédents d’eau pompés et pouvant être stockés lors des périodes creuses ou

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LA PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES
AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE
excédentaires ; le volume à stocker est ainsi fonction du bilan des ressources en eau ; C’est la
notion de sécurisation des ressources en eau ;

2. Une réserve d’eau admissible pour palier à d’éventuelles périodes d’arrêt de pompage pour
réparation peut justifier des volumes de stockage correspondant à au besoin en eau des
cultures durant 3 à 7 jours. C’est la notion d’autonomie relative.

c) Dimensionnement du réseau d’irrigation


Le dimensionnement du réseau d’irrigation est déterminé, entre autres, d’après cinq
paramètres clés, à savoir :
1. Le débit fourni au niveau de la station de tête imposé par les ressources en eau
disponibles ou autorisées ;
2. Le débit d’équipement, fonction du choix des caractéristiques d’arrosage à la parcelle ;
3. Le découpage en Secteurs d’irrigation et Postes d’arrosage imposé par le rapport entre les
deux débits ci-dessus définis ;
4. La durée d’irrigation imposée par le rapport entre les Besoins de Pointe en eau des
Cultures et le Débit Fourni ;
5. La puissance des installations de pompage résultant des caractéristiques du pompage
adopté.

En règle générale le réseau est dimensionné pour répondre aux besoins des cultures au
moment de la croisière de leur développement et à la période où l’évaporation, et donc la
demande en eau, est maximale.
2. Les équipements projetés :

Afin de vérifier la cohérence d’un projet d’irrigation localisée, en termes d’équipements


projetés, il est utile de différencier entre les équipements primordiaux, garantissant le bon
fonctionnement de l’installation, et les équipements facultatifs, destinés à accroitre les
performances de l‘installation.

a) Équipements primordiaux :
1. Points d’eau équipésde systèmes de pompage répondants au débit à fournir par
l’installation, et qui doit être conforme aux ressources en eau autorisées ou
déclarées ;
2. Système source d’énergie pour pompage ;
3. Station de tête, avec système de filtration fine et organes de contrôle de débit
(vannes), de volume (compteur) et de pression (manomètre) ;
4. Abri de protection des organes de la station de tête ;
5. Canalisation d’amenée, de liaison et de distribution en PVC- HD ou en PE- HD ;
6. Tuyauterie en PE Basse Densité supportant les émetteurs d’arrosage ;
7. Equipements de commande de la distribution d’eau à la parcelle (vannes,
régulateurs de débit ou de pression, clapets anti retour) ;

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LA PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES
AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE
8. Matériel de sécurisation hydraulique des installations (purges d’air, soupapes de
sécurité) ;
9. Bassin de stockage lorsqu’il est justifié ;
10. Système d’étanchéité en cas de bassin de stockage justifié.

b) Équipements facultatifs :

1. Dispositif de fertilisation ;
2. Système de filtration grossière, adapté aux cas de prélèvement d’eau sur oued ou
bassin ;
3. Equipements d’automatisme ;
4. Abris des systèmes de pompage ;
5. Equipements de mesure pour pilotage des irrigations (humidimètres, …) ;

c) Caractéristiques des équipements admissibles selon la Norme


Marocaine de l’irrigation localisée :

1. Les équipements et matériels qui disposent des Bulletins d’Essai de moins de 2


ans et tels que spécifiés par l’Instruction conjointe, à savoir :
 les conduites en PVC HD et en PE HD,
 les tuyaux en PE BD
 les goutteurs boutons ou intégrés,
 les compteurs
2. Les équipements et matériels qui disposent de fiches techniques et catalogues
répondant aux normes marocaines, tel que spécifié par l’Instruction Conjointe, à
savoir :
 les pompes,
 les filtres,
 les équipements de régulation et de contrôle.

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LA PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES
AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

Taux de subventions :

Pour encourager les agricultures à adopter la technique d’irrigation localisée, l’état marocain a
fixé des subventions dans le cadre des stratégies nationales d’économie d’eau, ses subventions
sont définies par deux pourcentages selon les superficies :
 Subvention à 100 %: pour les agriculteurs qui ont une superficie moins de
5 Ha.
 Subvention à 80 % : pour les agriculteurs qui ont une superficie supérieure
à 5Ha.

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LA PROCEDURE DE TRAITEMENT DES DEMANDES DES AIDES FINANCIERES DE L’ETAT RELATIVES
AUX PROJETS D’IRRIGATION LOCALISEE

V. CONCLUSION

Les efforts consentis par les cadres du Ministère de l'Agriculture à partir de la


promulgation d'un ensemble de lois réglementant le processus de bénéficier des aides financières
de l’Etat, d'une part, ont permis de clarifier les bonnes modalités de traitement des demandes
desdits aides pour les personnes chargées de ce processus, et d'autre part de simplifier la
procédure d'obtention de ces aides pour les agriculteurs, notamment à travers les guichets
uniques et guides publiés sur le site-web du Ministère.

Il est à noter qu'il est possible d'améliorer encore les performances de ce processus en se
tenant sur les points suivants :

 L'absence d'un guide intégré regroupant tous les textes organisant le processus du
traitement des dossiers ;

 L'accès à l'application SABA connaît certains problèmes techniques dont la cause est
inconnu (débit ou serveur) ;

 S'appuyer sur le courrier traditionnel malgré la disponibilité de tous les moyens pour
adopter le courrier électronique entre les différents services ( GU et SAHA).

Pour conclure, nous n’oublions pas que le rôle du facteur humain reste le pilier de la
réussite de chaque processus qui lui est assigné. Par conséquent, certaines incitations pour les
personnes chargées de suivre les dossiers FDA, auront sans aucun doute un rôle majeur dans
l’amélioration de la qualité des services fournis aux citoyens et l’amélioration de l’image de
l’administration auprès des bénéficiaires.

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