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LE MINISTRE DE LA SANTE,
ARRETE:
Chapitre premier
Normes de construction, d'installation et de sécurité
ARTICLE PREMIER.- La clinique doit, autant que possible , être implantée sur un
site indépendant qui doit être d'accès et d'évacuation faciles.
Elle doit être située à l'écart des sources de pollution , de bruit et de toutes sortes
de nuisances . A défaut, toutes les précautions doivent être prises en vue de la
prévention contre ces nuisances.
Le sol, les murs et les cloisons des locaux doivent être réalisés avec des matériaux
résistants et revêtus de produits permettant un lavage fréquent à grand eau et aux
désinfectants usuels.
ART. 5- La clinique doit être branchée au réseau d'égoûts publics. A défaut , elle
doit disposer de son propre système d'évacuation et de traitement des eaux usées
conforme aux normes d' hygiène en vigueur.
Normes techniques des cliniques - Arrêté n• 1693·00
M.S- Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES
ART. 6. - toute clinique doit pouvoir être reconnue rapidement par une
signalisation adéquate et de panneaux indiquant " Silence Hôpital ,, .
ART. 7.- Toute clinique doit comporter des unités distinctes en vue de répondre
aux quatre fonctions essentielles suivantes :
• L'hébergement ;
• lie bloc médico-technique ;
• Les services généraux ;
• La consultation
ART. 8.- Outre les unités définies à l'article 7 ci-dessus, toute clinique doit
disposer de structures d'accueil et d'administration.
ART.9.- La clinique doit ré)pondre aux normes fixées par les règlements relatifs
à la lutte contre l'incendie. A ce titre, elle doit disposer notamment :
ART.1 0.- Outre les mesures de sécurité prévus à l'article 9 ci-dessus, la clinique
doit prévoir un groupe électrogène d'une puissance capable d'assurer, en cas de
coupure de courant, l'alimentation en énergie au moins, des ,, ~entres vitaux , :
le ou les blocs opératoires, la réanimation et les soins intensifs ainsi que les
appareils et installations de soins fonctionnant à l'energie électrique y compris
l'ascenseur (monte malade).
ART.13.- Lorsque la clinique assure tous ses services généraux, elle doit disposer
obligatoirement, outre des locaux visés à l'article 11 ci-dessus, des locaux
suivants :
Normes technique s des cliniques - Arrêté n• 1693·00
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M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES
• une cuisine qui assure les fonctions et dont l' importance et la dimension
doivent être proportionnelles à la capacité litière et au nombre de repas à
préparer;
• des magasins de stockage des produits et matériels ;
• une buanderie dont la dimension et l'équipement sont fonction du type et
du poids du linge à nettoyer quotidiennement ;
• um incinérateur.
Chapitre Il
Normes se rapportant
Aux unités d'hospitalisation
ART.1 5.- L'hospitalisation doit permettre l'hébergement des malades dans des
conditions de confort convenables en vue de leur administrer des soins au lit.
A cet effet, les locaux d'hospitalisation doivent répondre aux conditions et normes
prévues aux articles ci-dessous.
ART.16.- L'hébergement des malades doit se faire soit dans des chambres
individuelles, soit dans des chambres à deux lits.
ART.17.- Toute clinique doit disposer d' une chambre individuelle par fraction de
dix (1 0) lits permettent d'isoler les malades contagieux.
ART.18.- Les chambres doivent être disposées de telle sorte qu'elles reçoivent une
luminosité naturelle suffisante.
Elles doivent être éclairées par des fenêtres dont la surface ouvrante est suffisante
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M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES
ART. 20.- Chaque chambre doit être munie d'une literie complète, placée
parallèlement aux façades . Pour les chambres de deux lits, l'écarCentre les lits ne
doit pas être infér-ieur à un mètre .
ART.22. - Chaque fois que la clinique est construite sur plus d ' un niveau, elle doit
être équipée d'un monte-charge pouvant recevoir un malade alité.
ART.23.- Les couloirs et les portes doivent être d'une largeur qui permet le libre
passage d' un malade transporté sur un lit, chariot roulant ou un brancard à
porteur. _____________ ·· · -
/
1
fART. 24.- Il est nécessaire de prévoir au moins, \POUr 10 lits:
-------------
\ • une ~lle de soins, un office pour l'alimentation , un local de Çfébarras et
'·'-...... une lingerie.
--- - - ---- - -·- ----- -
Chapitre Ill
Normes se rapportant
A l'unité Cie consultation
L'unité de consultation doit être dotée d'un ~ox sanitaire (WC ~lavabos )
L' accès à l'unité de consultation doit être clairement identifié. Il doit permettre
des liaisons rapides et simples avec les unités médico-techniques.
Chapitre IV
{Normes d ' équipement
Qes unités médico-technique
ART. 26. - Quelles que soient les activités qu'elle assure, la clinique doit être
équipée, au moins, d'une salle pour soins, Qansement et plâtres.
Normes t echniques des clin iques - Arrêté n' 1693-00
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M.S- Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES
ART.27.- Dans tous les cas et quelle que soit la capacité de la clinique, le bloc
opératoire doit être obligatoirement équipé d' un monitoring cardiaque avec
défibrillateur.
• ?U moins deux salles d'opération avec un sas avant l'accès à chaque bloc;
• une ~lle de réveil ;
• one unité de stérilisation.
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M.S- Direction de la réglementation et du contentieux- BASE DE DON NEES
• avoir une IJàuteur sous plafond égale ou supérieur à trois mètres et une
surface minimale utile et --suffisante pour la pratique de la spécialité qui y
est exercée ;
• être dépourvue de rideaux et de tentures ;
• être éclaire de façon à pouvoir y opérer aussi bien de jour que de nuit. Un
éclairage de secours doit être nécessairement installé pour palier aux
pannes d'électricité ;
• avoir une climatisation stérile et être chauffé. Un chauffage de renfort ou
de secours doit permettre d' obtenir rapidement une tempér,gture d'au moins
zz oc ;
• ~résenter des murs et unplafond recouverts de peinture, d'enduits spéciaux
ou de matériaux li-sse~ et imperméables ainsi qu'un sol antistatique.
ART. 33.- Il' équipement d'une salle de travail dans- le bloc obstétrical doit
comprendre-au moins :
ART. 34. - Pour les besoins de l ' activité obstétricale, la clinique doit avoir
notamment en réserve, enfermés dans des boites métalliques stérilisées, les
instruments nécessaires à l'accouchement, à une suture périnéale et aux soins à la
mère et à l'enfant.
ART. 35. -Toute clinique doit disposer d'un système de rangement, fermant à clé,
destiné au produits pharmaceutigues.
Une partie de l'installation doit être spécialement aménagée pour les substances
vénéneuses et les stupéfiants.
Chapitre V
Normes relatives au personnel
Dans le cas d ' activités d'anesthésie réanimation, la présence à plein temps, d'au
moins un médecin de c-ette spéciali té est obligatoire.
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M.S- Direction de la réglementation et d u contentieux - BASE DE DONNEES
Les infirmiers et les sages-femmes doivent être titulaires d' une autorisation
d'exercice délivrée dans les conditions et selon les modalités prévues par la
législation et la réglementation en vigueur.
• Pour les soins : d' un (e) "nfirmier (ère) diplômé (e) d' Etat et d' un (e)
ipfirmier (ère) auxiliaire pour 10 lits;
• eour l'accouchement: d'une sage-femme pour 10 lits;
• Pour le loc opératoire et par salle d'opération d'un (e) infirmier(ère)
diplômé (e) a'Etat (panseur ou panseuse), et d'un (e) infirmier (ère)
diplômé (e) d'Etat (aide opératoire) et, à défaut de médecin anesthésiste,
d'un (e) infirmier (ère) diplômé (e) d'Etat (anesthésiste) ;
• Pour la réanimation : t-Jn (e) infirmier (ère) diplômé (e) d'Etat pour quatre
malades,- et par tranche d'horaire.
Chapitre VI
Dispositions diverses
ART. 39.- lorsqu' une clinique envisage d'intégrer une activité de radiologie ou de
biologie médicale, elle est tenue de se conformer aux dispositions législatives et
réglementaires en vigueur en la matière.
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Avant-Projet d'arrêté du ministre de la santé n° ...................du ............ ................... .
fixant les normes des clinique.s
ARRETE:
Chapitre premier
Normes de construction,
d'installation et de sécurité
ARTICLE PREMIER
La clinique doit être implantée sur un site indépendant qui doit être d'accès
et d'évacuation faciles ; en dehors de tout immeuble à usage d'habitation,
commercial ou de bureau.
Elle peut être située dans le même bâtiment qu'une autre clinique ou
établissement assimilé sous réserve que le bâtiment réponde aux exigences
d'implantation sus mentionnées et que les plans d'architecture soient
respectés. Toutefois, chaque établissement doit disposer de ses propres ;
entrées indépendantes, cages d'escaliers principales et de secours,
ascenseurs et montes malade.
Elle doit être située à l'écart des sources de pollution, de bruit et de toutes
sortes de nuisances et risques (proximité d'une station d'essence, de
décharge de déchets, zone inondable, zone ou unité industrielle... etc.).
A défaut, et uniquement dans le cas où les nuisances ne sont pas majeures,
l'implantation du bâtiment sera étudiée avec la prise en compte de toutes
les précautions en vue de la prévention contre l'impact et les effets de ces
nuisances.
1
ARTICLE 2
ARTICLE 3
La clinique doit prendre en compte les besoins des personnes à mobilité réduite
notamment en terme de :
• accès extérieurs (rampes);
• bancsd'accueil et guichets ;
• sanitaires ;
• circulations verticales ;
ARTICLE 4
Toute clinique doit pouvoir être reconnue rapidement par une signalisation adéquate et de
panneaux indiquant « Silence Hôpital ». Ainsi, qu'une signalisation interne claire et lisible
permettant l'identification des locaux et services, ainsi que l'orientation des usagers.
ARTICLE 5
2
• L'efficience énergétique et la pérennité du bâtiment par rapport aux matériaux de
qualité, adapté à l'environnement immédiat (climat).
ARTICLE 6
Les circulations de la clinique doivent être aménagées comme suit :
Circulations horizontales:
Ces circulations doivent être dimensionnées afin d'être compatibles avec les différents flux:
usagers, PMR, lits, chariots, matériel. .. etc.
• Les circulations principales de l'accueil, des secteurs de soins, etc ... doivent être
d'une largeur utile d'au moins 2,20m à 3m et équipées de mains courantes
formant également une protection des murs.
• Les circulations du plateau médico-technique doivent être d'une largeur ~ 2,6m
· ~
à 3m (2,6m est l'espace minimum pour croiser 21its) -=--
• Pour les autres circulations :
- Espace minimum pour croiser un lit et des chariots dans une circulation est
d~~~~
-Les autres circulations doivent être de 1,60m de largeur minimale sauf les
couloirs de dégagements.
• Rayon minimum pour faire entrer un lit dans un local est de 2,40m .
Circulations verticales:
Appareils élévateurs
- Ascenseurs des usagers : Chaque fois que la clinique est construite sur plus d'un niveau,
elle doit être équipée au minimum d'un ascenseur pour ses usagers, conforme aux
normes d'accessibilité des personnes à mobilité réduite.
Montes malades : Chaque fois que la clinique est construite sur plus d'un niveau, elle doit
être équipée au minimum d'un monte-malade pouvant recevoir un lit appareillé, un
chariot d'équipements et 2 accompagnateurs avec une ouverture libre minimale de
l,lOm.
Escaliers :
• Escaliers principaux de circulation implantés dans chaque noyau de circulation
vertical doivent avoir une largeur de palier ~r;4omfi~4(fm les exigences de
..
dimensionnements, des marches, contre marches, giron, ... doivent répondre aux
normes en vigueur.
• Escaliers de secours doivent répondre à la réglementation en vigueur.
3
- 1,20 m (un vantail) pour les locaux utilités (ménage, etc .. ) sauf pour les
r
dépôts de matériel lourd ou grand stockage.
r
ARTICLE 7
La clinique doit prendre en compte dans le choix des revêtements, les spécificités
suivantes:
• Zone 1 : dédiée aux circulations et parties communes (couloirs, escaliers,
salles d'attente, consultations externes ... ):
Elle se caractérise par un fort passage, elle doit être revêtue d'un sol résistant,
facile à entretenir et esthétique.
ARTICLE S
4
La clinique doit répondre aux normes fixées par la règlementation en vigueur relative à la
détection et à la lutte contre l'incendie. Elle doit disposer notamment :
5
• Des issus de secours (portes, escaliers et dégagements) par niveau ;
• Des plans d'évacuation d'urgence.
ARTICLE 9
Les activités médicales d'une clinique doivent être classées en trois niveaux de criticité par
rapport au temps de coupure admissible pour l'alimentation électrique des activités
concernées .
• Niveau 1 : équipements ne supportant pas de coupure de courant doivent être
alimentés depuis des unités de production sans coupure de type statique (onduleurs), pour
secours de deuxième niveau après le groupe électrogène, notamment les équipements des :
- salles d'opération ;
- salles de surveillance post interventionnelle (salle de réveil) ;
- réanimations.
• Niveau 2 : équipements qui acceptent des coupures d'une durée inférieure ou égale à 15
secondes et alimentés depuis le groupe électrogène. Ce dernière doit être équipé d'un
démarrage automatique et d'une puissance capable d'assurer, en cas de coupure de courant,
l'alimentation en énergie au moins, des :
• Niveau 3 : équipements pouvant supporter des coupures qui ne remettent pas en cause
leur activité : réalimentés suivants leur niveau de priorité entre lSs et 30 minutes, et
alimentés depuis le réseau du distributeur ou poste de transformation.
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• Le régime de neutre utilisé pour les installations Basse Tension de l'établissement
est IT pour les zones médicales sensibles, et TT pour les autres circuits, y compris
le réseau de sécurité ;
• Chaque salle d'opération, doit être dotée d'un transformateur d'isolement et d'un
Contrôleur Permanent d'Isolement(CPI), par salle d'opération ou local
d'intervention ;
• Une liaison équipotentielle adéquate au niveau des sanitaires, des canalisations
métalliques des fluides divers, des chemins de câbles et de toute ossature
métallique;
• Le système de protection contre les décharges atmosphériques ;
• Le système de mise à la terre ;
• Les prises électriques au niveau des services généraux et au niveau des locaux à
ambiance humide doivent être de type étanche.
ARTICLE 10
Locaux électriques
../ Les locaux de service électrique doivent être identifiés et faciles à atteindre par les
services de secours .
../ Le groupe électrogène, doit être disposé dans un local de service électrique
répondant aux exigences suivantes :
• L'isolement doit être réalisé par des parois verticales et plancher haut coupe-
feu de degré 2 heures et des dispositifs de franchissement coupe-feu de degré
1 heure sans communication directe avec les locaux ou dégagements
accessibles au public.
• Il doit être doté de moyens d'extinction adaptés aux risques électriques et
placé au voisinage immédiat de la porte d'accès avec un dépôt d'au moins 100
litres de sable et une pelle.
• Il doit disposer d'un éclairage de sécurité constitué par un ou des blocs
autonomes ou luminaires alimentés par la source centralisée, d'une part, et
par un ou des blocs autonomes portables d'intervention, d'autre part.
• Doit être largement ventilés sur l'extérieur.
Si le réservoir de fuel alimentant le groupe électrogène n'est pas intégré à
l'installation, il doit être dans ce cas, enterré ou installé dans un local autre
que celui abritant le groupe.
7
• Les emplacements extérieurs doivent être situés au moins à 3 mètres de toute
zone accessible au public ou zone de circulation et de stationnement de
véhicules autres que celles nécessaires au fonctionnement du magasin ou de
la centrale.
• Le local doit être accessible de plein-pied, d'un quai ou par l'intermédiaire d'un
appareil élévateur, aux véhicules ou chariots de transports utilisés pour
l'approvisionnement et la distribution.
• Le local doit comporter une ventilation indépendante et permanente, donnant
sur l'extérieur ;
• Les locaux destinés au stockage et à la production des fluides médicaux
doivent être équipés des dispositifs électriques et d'éclairage type
antidéflagrant ;
• Les locaux destinés au stockage et à la distribution des fluides médicaux
notamment l'oxygène, le protoxyde d'azote et l'azote, doivent être séparés
des locaux réservés à la production d'air comprimé médical et du vide,
• Ces installations fixes doivent être distantes d'au moins 3 mètres pour l'azote
et d'au moins 5 mètres pour l'oxygène, des ouvertures des bâtiments et des
espaces fréquentés.
• Les réservoirs fixes d'oxygène et d'azote liquide, doivent être installés en plein
air et leurs équipements de commande être protégés des intempéries.
La zone considérée doit être entourée d'une clôture, d'une hauteur minimale
de 1,75 m. Ils ne doivent pas être implantés sur une toiture terrasse.
• Il est interdit d'incorporer une canalisation dans des éléments de gros œuvre
ou assimilés. Il est interdit d'encastrer une canalisation de gaz médical dans
un mur ou une cloison ainsi que dans les espaces creux des éléments de
construction.
L'encastrement des prises est interdit dans les parois.
• Soit en applique sur les murs, les cloisons ou les éléments de construction ;
• Soit dans une gaine avec façade démontable, saillante ou affleurant la paroi
finie.
Dans ce dernier cas, le cheminement de la gaine doit être visible sur tout son
parcours. La traversée d'une paroi doit s'effectuer sous fourreau .
• Toutes les canalisations des fluides médicaux doivent être identifiées par des
couleurs conventionnelles représentant la nature de chaque gaz. Le sens
d'écoulement de ces fluides doit être représenté par des flèches sur les
canalisations
CHAPITRE 2
8
Exigences spécifiques de conception et de composition
ARTICLE 11
ARTICLE 12
Le bloc opératoire doit être contigu :
• A l'Unité technique d'accouchement (le sas de sortie de la zone accouchement
sera d'une proximité immédiate avec le sas de transfert des patients du BO) ;
• Aux urgences (circuit déchoquage : de façon à ce que le transfert des
patients des urgences au BO se fasse de façon rapide et protégée et sans
confusion avec toute circulation ou zone publique) ;
• Aux réanimations et soins intensifs ;
• A l'hospitalisation, de la chirurgie et de l'obst étrique.
Si l'ensemble de ces contigüités ne sont pas possibles par contrainte architecturale, et que
les soins intensifs, la réanimation, l'hospitalisation,de chirurgie et d'obstétrique ne peuvent
pas être placés au même niveau que le bloc opératoire, alors ces activités peuventêtre
placées à un niveau directement supérieur ou inférieur au bloc opératoire avec un monte
malade directe et dédié à ce lien sans croisement avec aucune circulation publique ou
ambulatoire.
• Le plateau médico technique doit êtred'un accès aisé et protégé depuis l'ensemble
des entités de soins et de logistiques
• Les unités ambulatoires doivent être facilement accessibles depuis le hall principal et
les admissions. Les consultat ions et hôpitaux de jour (si l'hôpital du jour est intégré)
seront en lien avec la radiologie.
• La radiologie et les urgences doivent être contiguës, s'ils existent.
• Aucun service de consultation, d'hospitalisation, de réanimation, de soins intensifs ou
d'hôpital du jour ne doit être placé dans un sous-sol ou demi-sous-sol.
CHAPITRE 3
EXIGENCES SPECIFIQUES
9
AUX ADMISSIONS ET A L'ADMINISTRATION
ARTICLE 13
L'unité d'admission doit être composée de deux zones :
• Les admissions: Ce secteur est partagé en 2 parties :
• L'accueil,doit contenir des salles d'attente avec des sanitaires (F/H) et un
hall principal.
• Les admissions; (admissions 1 facturation 1 régie) doivent être positionnés
à proximité de l'accueil. ellespermettent la prise en charge administrative des
patients et accueille également la facturation.
• L'administration : doit être conçueen fonction de la taille de la clinique et doit
prévoir au minimum les locaux suivants :
• bureau du directeur ;
• secrétariat/accueil ;
• Attente;
• bureau (x) du personnel administratif ;
• Archives centrales.
CHAPITRE 4
EXIGENCES SPECIFIQUES
AUX SERVICES GENERAUX
ARTICLE 14
Lorsque la clinique assure elle-même tous ses services généraux, elle doit disposer
obligatoirement, des locaux prévus dans les articles ci-après :
ARTICLE 15
10
• Une fosse à graisse pour la séparation des graisses des eaux usées de la
cuisine avant le rejet vers le réseau public d'assainissement ;
• L'alimentation en gaz de la cuisine doit se faire selon la réglementation en
vigueur;
La cuisine doit être conçue de manière à respecter la marche en avant depuis la livraison des
denrées alimentaires jusqu'à la distribution des plats, avec une séparation de la dite
distribution de la zone retour chariot sale;
Si la cuisine est implantée dans le même bâtiment que la clinique, elle doit être située de
manière à ceque les malades n'en éprouvent pas de gêne, plus particulièrement sur le plan
des odeurs. Elle doit également tenir compte des possibilités de transport.
ARTICLE 16
11
ARTICLE 17
Les prestations fournies par les services généraux, notamment l'alimentation et le nettoyage
du linge peuvent être sous traitées avec des entreprises de services spécialisées. Dans ce
cas, la clinique doit prévoir au minimum:
ARTICLE 18
ARTICLE 19
La morgue doit avoir un accès extérieur indépendant du bâtiment et un lien interne avec la
circulation médicale sas croisant avec la circulation ambulatoire et publique.
ARTICLE 20
Le traitement des déchets médicaux et pharmaceutiques doit faire l'objet d'une convention
de sous-traitance avec une société agréée et spécialisée en la matière selon la
réglementation en vigueur.
Dans ce cas, la clinique doit prévoir un local de 6 m 2 au minimum accessible au personnel de
collecte ; aéré, clos, disposant d'un point d'eau, un secteur de lavage chariot et disposant
des moyens appropriés de conditionnement des déchets. La clinique doit prévoir également
un local indépendant de celui d'entreposage des déchets médicaux pour les déchets
ménagers et divers. Le local doit disposer d'un accès intérieur et extérieur indépenda nt de
l'entrée principale de la clinique.
12
' ARTICLE 21
En plus des locaux prévus ci-dessus, toute clinique doit disposer au minimum des locaux
communs suivants :
Locaux du personnel :
• Vestiaires/ sanitaires pour homme/Femme (selon le nombre du personnel et la taille de la
clinique) ;
• Deux espaces repos ;
• Un espace office pour le personnel (avec point d'eau et paillasse). La clinique peut
intégrer également un espace réfectoire personnel.
Locaux de soutien :
• Un local (4m 2 minimum) d'entreposage des poubelles à ordures qui doit être aéré, clos
et facilement nettoyable et accessible au personnel de collecte ;
• Un local (3m 2 minimum) conçu pour le stockage des produits d'hygiène et de matériel de
nettoyage ;
Locaux visiteurs :
• Des espaces d'attente dotés des sanitaires au niveau de chaque unité de la clinique
(ambulatoire, accouchement, hospitalisation, urgences).
CHAPITRE 5
EXIGENCES SPECIFIQUES
AUX UNITES D'HOSPITALISATION
ARTICLE 22
L'hospitalisation doit permettre l'hébergement des malades dans des conditions de confort
convenables en vue de leur administrer des soins au lit.
A cet effet, les locaux d'hospitalisation doivent répondre aux conditions et normes prévues
aux articles ci-dessous.
ARTICLE 23
L'hospitalisation des malades doit se faire soit dans des chambres individuelles, soit dans des
chambres à deux lits maximu m.
13
Chaque chambre d'hospitalisation à un lit doit disposer d'une surface utile~
carrés minimale, inclus bloc sanitaire comprenant WC, douche et lavabo avec possibilité d'un
canapé pour accompagnons.
Chaque chambre d'hospitalisation à deux lits doit disposer d'une surface utile de 24 mètres
carrés minimale inclus bloc sanitaire comprenant WC, douche et lavabo.
canapé accompagnons, la surface est à agrandir.
La clinique doit disposer au minimum d'une chambre d'une surface respectivement de 20m 2
et 26m 2 minimum, individuelle ou double pour PMR incluant, bloc sanitaire comprenant WC,
douche, lavabo et accessoires PMR.
ARTICLE 24
Toute clinique ou établissement assimilé doit disposer d'une chambre individuelle d'isolement
Rar fraction de 10 à lSiits accessible à travers un sas permettant d'isoler les malades
contagieux.
ARTICLE 25
Les chambres doivent être disposées de telle sorte qu'elles reçoivent une luminosité et une
aération naturelle suffisante (un apport d'air neuf naturel ou mécanique est nécessaire).
Une attention toute particulière doit être apportée à la température, au degré d'hygrométrie,
et à l'isolation phonique.
Les chambres doivent être éclairées par des fenêtres dont la surface ouvrante doit
êtresuffisante sans être inférieur à 1/6ème de la surface du mur.
ARTICLE 26
14
Le système d'appel infirmière doit être composé essentiellement de :
ARTICLE 27
L'encombrement de la chambre d'hospitalisation doit respecter les spécificités suivantes :
• La literie doit être complète accessible des trois côtés, placée parallèlement aux
façades. "->-> i t.>
.f\,-o \
• L'écart entre les lits ne doit pas être inférieur à 1,2 m ; \
• La distance minimum entre un lit et un mur latéral est de 1,00m ; \------;--l__.j_J.
) V'<) '
• L'espace requis entre un pied de lit et un mur est de 1,3m au minimum ; jwo
• Le niveau inférieur des gaines têtes de lit 1,60m au minimum ;
• La hauteur libre minimum utile de la chambre (sous faux plafond si faux plafond
existant) est de 2,8m. (sans dépasser 3m)
ARTICLE 28
Chaque niveau d'hospitalisation doit disposer par fraction de 15 lits au maximum des locaux
suivants :
• Un salon familial avec des sanitaires visiteurs H/ F ;
• Une salle de soins aménagée de préférence au centre de l'unité (réservée
aux gestes aseptiques), équipée d'un point de lavage des mains (9m 2 au
minimum) et d'un point de chauffage;
• Un office pour l'alimentation (6m 2 au minimum);
• un local pour linge sale et débarrât (4m 2 au minimum) ;
• une lingerie (4m 2 au minimum);
• Un poste infirmier pour surveillance sous forme de comptoir, paillasse avec
une zone de préparation des médicaments (12m 2 au minimum).
CHAPITRE 6
EXIGENCES SPECIFIQUES
AUX UNITES AMBULATOIRES
ARTICLE 29
15
• l'accueil /secrétariat avec placard intégré pour les archives vivantes ;
• l'attente avec sanitaire (homme/femme) ;
• deux salles au minimum de consultations (inclus zone de consultation et zone de
bureau) de 16m 2 chacune minimumclimatisées contenant les équipements suivants:
• Un bureau avec une chaise du médecin et deux sièges pour le malade et son
accompagnateur;
• Un placard pour les médicaments, les dispositifs médicaux et les livres
r scientifiques ;
• Un porte manteau;
• Une poubelle à pédale/ à pieds;
• Une table d'examen des malades équipé d'un marchepied à deux marches,
avec un nombre suffisant de draps propres ;
• Un tabouret mobile;
• Un guéridon pour matériel médical ;
• Un paravent à panneaux mobile/sur roulettes ;
• Un lavabo médical ;
• Pèse personne ;
• Négatoscope ;
• Un dynamape.
2 ème zone comportant au moins une salle pour les pansements et plâtres équipée de :
• Un lavabo médical ;
• Une table d'examen ;
• Pèse personne ;
• Chariot à plâtre ;
• Rangement pour consommables de suture et de plâtre;
• Chariot pour instruments ;
Les salles de consultation, la salle de soins et plâtre, doivent avoir un apport d'air et de
lumière, naturel suffisant.
ARTICLE 30
ARTICLE 31
Dans le cas où la clinique dispose d'un hôpital de jour cette unité doit prodiguer des soins
polyvalents dans la journée.
16
r
1
r
1
• L'hôpital de jour médecine doit être contigu au secteur ambulatoire (consultations,
explorations fonctionnelles ... ).
A cet effet, les locaux d'hospitalisation doivent répondre aux conditions et normes prévues à
l'article ci-dessous.
ARTICLE 32
L'hôpital de jour doit fonctionner comme une unité complète avec une capacité de 6 lits au
minimum jusqu'à 15 lits maximum, dans le cas où la clinique dispose de piÛs que 15 lits, il y
a lieu de diviser l'unité en deux sous unités.
• Zone Accueil : composée d'un secrétariat, accueil avec archives, d'une attente
valide, d'une salle d'examen et des sanitaires patients ;
• Poste de soin 9m 2 au minimum;
• Poste infirmier (12m 2 minimum) avec une zone de préparation des soins, une réserve
de médicaments et une zone de décontamination (6m 2 ) ;
CHAPITRE 7
EXIGENCES SPECIFIQUES
AUX UNITES MEDICO-TECHNIQUES
ARTICLE 33
Le bloc médico-technique est composé des salles d'opération, unité de stérilisation, unité de
réanimation et des soins intensifs, unité technique d'accouchement (en cas de présence de
l'activité obstétricale), et les urgences si elles existent.
ARTICLE 34
17
• deux salles minimum ou plusieurs salles d'opération pour les spécialités polyvalentes ;
• une salle d'opération au minimum ou plusieurs salles supplémentaires pour l'activité
de chirurgie cardiaque, neurochirurgie et traumato-orthopédie ou toute autre
spécialité qui nécessite des normes particulières, si l'une de ces activités est intégrée.
• Une salle au minimum supplémentaire dédiée à la césarienne ou à la chirurgie
obstétricale urgente, si l'activité obstétricale est intégrée.
• Une salle au minimum supplémentaire dédiée à l'activité des urgences si la clinique
prévoit un service des urgences.
• Une salle de réveil dont la taille est proportionnelle à l'activité du bloc opératoire : Il
est à prévoir 1,5 place minimum par salle d'intervention.
ARTICLE 35:
La conception du bloc opératoire doit respecter le circuit de la marche en avant, en allant du
plus sale vers le plus propre (concept de l'asepsie progressive), depuis l'extérieur du bloc
opératoire jusqu'à la table d'opération (sas vestiaire, sas de transfert et sas de
décartonnage).
ARTICLE 36
18
- Il est important de pouvoir disposer d'un poste au minimum de Javage des ~ns ; _
- La majorité des équipements est disposée en hauteur afin de faciliter les soins et
l'entretien des sols ;
r - L'organisation de la salle est primordiale en privilégiant une forme en U plus ou
moins allongée, autour d'un poste de surveillance central, ce qui favorise la vision des
patients et réduit les déplacements.
r·
- Dépôt propre ;
- SAS de transfert de sortie des opérés d'une surface minimum de 6m 2 : Sa fonction
. ~--~--~--~~~~~~~
est de transférer le malade de son plateauàpératoire à son lit après son réveil (sans
confusion avec l'accès des patients au bloc opératoire).
• La zone3/ zone interventionnelle est la zone protégée du bloc, elle intègre : (1:, ~'\
• Zone de préparation des patients à opérer, conçue sous forme de ® de
préparation avec accès sur le couloir interne du bloc et un autre sur la salle
d'opération ou sous forme d'une salle conçue pour chaque 2 à 4 salles
d'opération au maximum, d'une superficie d~à 10m 2 par salle;
• Lavabo aseptiqu~our le lavage des mains de l'équipe chirurgicale, qui
doivent être situés dans un dégagement aménagé au plus près de l'entrée des
salles d'opération et équipés de filtres permettant l'obtention d'une eau
stérile;
• Les salles d'intervention ;
• Dépôt d'arsenal stérile ;
• Une zone réanimation pour nouveau-né,Si l'activité césarienne est intégrée.
_Un couloir ~iphérigue doit être aménagé tout autour des salles d'opération qui permet la
séparation entre, circuit salle et circuit propre, permettant la collecte du sale (instruments,
linge et déchets) de toutes les salles d'opération à travers qes guichets à double couverture,
___
à défaut un système de mise en quantenaire hermétique doit être envisagé .
....
•
,:
--- --
•
•
- ~ -
Des locaux de stockage doivent être mise en place selon la taille et l'activité de la
ARTICLE 37
Quel que soit la capacité de la clinique, le bloc opératoire doit être obligatoirement équipé du
matériel minimum suivant :
• Un défibrillateur ;
19
• Un accélérateur de transfusion de sang :
l 1
Article 38
• Avoir des prises de courant de 16A, 20A et 32A } en nombre suffisant pour
l'alimentation de l'ensemble des appareils utilisés au cours de l'acte opératoire. Ces
prises doivent être antidéflagrantes de type hygiénique soit mural ou intégré dans le
bras chirurgien et d'anesthésie. (l'utilisation des rallonges électriques est strictement
interdite).
• Avoir ç!es Interphones pour permettre d'assurer une communication privilégiée et
directe ~ilégiés tels que la stérilisation ou le laboratoire.
• Avoir du Matériel inform~ pour permettre la gestion courante du bloc opératoire
et assurèr la liaison avec le système d'information médicale (dossiers des patients,
données des analyses de biologie, images diagnostiques, ... ).
• Etre doté de~ya~ts lumineux qui permettront de contrôler à tout moment, pour
chaque salle, l'état de l'éclairage, de la ventilation ou de l'alimentation en fluides
médicaux.
20
• L'installation et le nombre des fluides médicaux doivent répondre à la réglementation
en vigueur;
• prévoir un système de climatisation et de traitement d'air, pour assurer un air
hygiénique et stérile en garantissant les paramètres suivants : Températu e, humidité)
relative, pression (graalient des pressions du plus propre au plus sai§!), vitesse- <fair,
niveaa acoustique, etc ....
Les salles d'opérations sont considérées des zones à risque 3 ou 4 suivant les normes
prévues pa r la réglementation en vigueur relative aux « Etablissements de santé », (voir le
tableau su ivant relatif à la classification des niveaux de risque suivant le type d'activité).
Classe
Classe de risque Zone de risque Locaux
particulaire
• Greffes d'organes
..., • Grands brulés
-=
Risgue niveau .4 ·J
• Chirurgie cardiaque *Sa lles d'opération
~·
ISO 5
très haut risque
• Neurochirurgie
infectieux
• Tra umato-orthopéd ie
• Ophta lmo avec
implant/greffe
• Chirurgie viscéra le,
* Sa lles d'opération
digestive et urologie
Risgue niveau 3 1 * Préparation
• Chirurgie ophta lmo + ORL
chirurgiens
• Chirurgie obstétrique et
gynécologie ISO 7
haut risque • Endoscopie * salle d'Endoscopie
Infectieux • Chirurgie plastique et
esthétique
• Arthroscopie
* Préparation
• Sal le de travail-
chirurgiens
Endoscop ie
Risgue niveau 2 *Cou loirs propres du
i • Révei l - Urgences
bloc opératoire ISO 8
• Salle de soins pré
Risque opératoire
1- --
infectieux moyen • Cond itionnement * Conditionnement
Stérilisation stérilisation
~----- - '-- -·~
• Chaque salle d'opération doit être dotée de son propre système de traitement
'
d'air;
21
• La reprise d'air haute et basse doit être disposée de façon à assurer un balayage
d'air correct dans toute la salle, afin de réduire au maximum la présence des
zones mortes et d'assurer une évacuation maximale des contaminants. Elle doit
être assurée par des caissons ou grilles avec filtration opacimétrique ;
• Les filtres sélectionnés doivent être conformes aux normes en vigueur pour les
filtres de ventilation générale (fins, moyens et grossiers) et pour les filtres à très
haute efficacité.
ARTICLE 39
Quel que soit le nombre des salles d'opération existant au niveau du bloc opératoire,
l'équipement minimum de cliaque salle d'opératiop doit comprendre :
• Une table d'opération chirurgicale ;
• Un capnographe ;
• Tensiomètre automatique;
• Un laryngoscope ;
• Un dispositif d'aspiration ;
• Un chariot à Pansement ;
La salle de réveil doit comprendre les équipements suivant au moins par lit :
• Un moniteur multiparamétrique ;
• Un respirateur de transport ;
• Un lit de transport ;
1
• Des alimentations en fluides médicaux (Oxygène, vide et air comprimé)!
22
En plus des équipements par lit suscités, la salle de réveil doit disposer obligatoirement d'un
chariot à pansement.
ARTICLE 40
L'unité de stérilisation doit être organisée de façon à respecter les bonnes pratiques de la
stérilisation, à savoir : la marche en avant qui prévoit trois (3) étapes correspondant à trois
(3) zones : sale, conditionnement et stérile.
L'implantation de la stérilisation se fera par contigüité au bio opératoire ou sur un niveau
immédiatement inférieu~J;?éf'letJr~vec un- monêê-th~ sale relié directement avec la
a
zone sale de la stérilisation et un monte-charge propre relié la zone stérile de l'unité.
La zone stérile :pest la zone où sont stockés dans les rangements, les matériaux et les
dispositifs médicaux stériles. C'est une zone aseptique à la sortie des autoclaves, elle est de
15m 2 au minimum avec unsas de sortie du propre.
Les locaux du personnel ~ des vestiaires sanitaires pour le personneldoivent être prévus.
La climatisation et traitement d'air de ces deux dernières zones doit être comme suit :
- les locaux de la stérilisation suivants, à savoir : la zone de conditionnement et la zone
de stockage stérile sont considérées comme zones à risque 2 ;
23
- une seule centrale de traitement d'air peu traiter la zone de conditionnement et la
zone de stockage avec d'autres salles. Dans ce cas il faut éviter le recyclage d'air.
ARTICLE 41
La zone sale de la stérilisation doit disposer d'une alimentation d'eau adoucie et une prise
d'air moteur et être équipée au minimum du matériel suivant :
• Paillasses ou tables avec éviers conçus pour le tri, le lavage manuel et la
préparation;
• Tables destinées à recevoir des articles humides;
• Pistolet de rinçage pouvant être utilisé avec de l'eau ou de l'air comprimé;
• Armoires et paniers muraux;
• Un laveur-désinfecteur au minimum pour le nettoyage et la désinfection de
1'instrumentation;
• Vidoir;
• un rangement des consommables de nettoyage servant notamment au
ménage et aux laveurs désinfecteurs.
ARTICLE 42
L'unité fonctionnelle de réanimation doit être disposée de sorte qu'elle reçoit une luminosité
naturelle suffisante, elle doit assurer la prise en charge des malades dont l'état exige de
façon continue et simultanée la surveillance et la suppléance d'une ou plusieurs fonctions
vitales.
L'unité de réanimation doit avoir une capacité de 2 lits au minimum. Elle doit disposer de
fenêtres vitrées permettant la visite des malades sans y accéder.
-
L'unité doit être composée des locaux minimum suivants :
• Sas patient 6 m2;
24
• Sas/Vestiaire sanitaire du personnel femme et homme (selon le nombre du
personnel, inclus casiers, wc et douches); ,
• Zone de lits, doit être aménagée sous forme de chambres de 20m 2 au
minimum avec vitrage transparent et porte d'accès à ouverture automatique.
A partir d'une capacité de 8 lits, La réanimation doit être subdivisée en deux
1 secteurs de 4 lits chacun sans dépasser 10 lits par secteur. Les deux secteu rs
\ '
seront communicants (via double porte et vitrage de transparent) et avec
''
'
deux postes de surveillsmce dos à dos (communicants). Cette configuration
\
\ permet de fermer une des deux secteurs sans pour autant interrompre
totalement son activité (cas d'infection nosocomiale... ).
La zone de lits doit comprendre : j'
\
f
• Un accélératéur de transfusion ;
• Un analyseur d'hématocrites ;
• Un appareil de dosage de Na+, Ca+, K+, Cl" ;
• Un appareil de gazomètre ;
• Un défibrillateur ;
• Une lampe d'examen mobile ;
• Un laryngoscope ;
• Un matelas chauffant pour adulte ;
• Un matelas chauffant pour enfant ;
• Un Négatoscope deux plages ;
• Une pompe à perfusion ;
• Un respirateur de transport;
En plus des équipements suscités, il faut prévoir pour chaque lit de réanimation le matériel
suivant:
• Un aspirateur mobile ;
• Un compte-gouttes ;
• Un lit articulé trois plans ;
• Un matelat anti-escarres
• Un moniteur physiologique multiparamétrique ;
• Un moniteur pour Sp02 et PNI ;
• Un nébuliseur ;
• Une nutri-pompe ;
• Une seringue auto-pulseuse ;
• Un respirateur volumétrique de soins intensifs avec monitoring ;
25
• Des alimentations en fluides médicaux (Oxygène, vide et air comprimé).
1
ARTICLE44
Chaque clinique qui développe une activité obstétricale doit posséder au moins :
- Un secteur de pré-admission composé au minimum ete-.
• Une attente et accuéi . du segteur avec sanitaire;
• Une salle d'examen et échographie au..minimum (WC intégr§).
• La clinique doit disposer d'une salle pour parturientes en attente (25m2) avec
sanitaire pour les patientes encore eri ··rêtard ·de fravall. .Jes salles doivent être
équipées et aménagées comme les salles de naissance dotées de tables polyvalentes '
d'accouchement et d'expectante pour permettre la réactivité rapide en cas de pic _/i
d'activité et non disponibilité de l'une des chambres d'accouchement;
/'-
une nurserie à raison de 4m2 par ~uv~use 1
.. _• >
_,~.
une biberonnerie, dotée de moyens de nettoyage et de stérilisation nécessaires;
1
• un poste de surveillance infirmier 1et préparation des soins, centralisé par rapport aux
1
ARTICLE 45
26
• Pour les unités d'hospitalisation obstétrique, des locaux supplémentairè~ doivent être
intégrés : local biberonnerie j t nurserie (sQus surveillance directe du poste infirmier).
• En ce qui concerne les salles de naissance, de parturiente, de nurserie et de l'unité
d'observation et de soins néonatalogie, elles doivent répondre aux spécificités
suivantes:
- être équipé d'un système de climatisation et de chauffage;
•
- être munies de point d'eau interne à la salle ;
- être équipé d'un système de fluides médicaux, composé de 2 prises d'oxyg~ne, une
prise d'air médical et de 3 prise de vide pour la salle de travail, prés travail et
accouchement et de d'une prise d'oxygène, d'une prise d'air médical et de 2 prises de
vide au niveau de la salle des bébés, post natalogie et couveuses.
ARTICLE 46
ARTICLE 47
Dans le cas où la clinique prévoit la prise en charge de l'activité des urgences, l'unité doit
avoir un accès extérieur propre, elle doit être dotée au minimum des locayx suivants :
• Sas couvert de passage de l'ambulané'e (permet de déposer le patient dans un
milieu couvert avant de libérer le passage);
• Un poste d'accueil et attente avec WC H/ F de 16m 2 au minimumt
• Aire d'attente brancards 6 m 2 minimum;
• Salle de garde;1
• une Salle d'examenl au minimum ou box de 16 m 2 ;
• Salle soins, pansements et plâtre 10m 2 minimum/
27
• Un este infirmier et ce préparation des soins;
• Dé ôt e.ropr ;
• Un local de décontamination (inclus lave bassin, vidoir, point d'eau) 6m 2 •
• Salle ële écfioquage avec 2 postes équipés de lits de réanimatio ;
• Une salle d'observation de 4 lits au minimum avec 6 m 2 pour chaqu~ lit (box
fermés), et incluant poste de surveillance, préparation soins et sanitaire ;
Les salles d'examen, salle de plâtre, salle de soins et de déchoquage), doivent répondre aux
spécificités suivantes :
- être équipé d'un système de climatisation et de chauffage ;
- être aéré et éclairé naturellement;
- être équipé d'un système de fluides médicaux, composé d'une prise d'oxygène,
d'une prise d'air médical et de 2 prises de vide, pour les boxes d'urgence et les lits de
surveillance continue ; de 2 prises d'oxygène, d'une prise d'air médical et de 3 prises
de vide au niveau de la salle de déchoquage.
ARTICLE 48
En plus du matériel suscité, il faut prévoir pour chaque lit les équipements suivants :
• Moniteur physiologique multiparamétrique
• Nubilisateur ;
• Respirateur de transport ;
• Seringues auto-passeuses 2 voies.
28
En plus des équipements précités, l'unité des urgences doit disposer du matériel
complémentaire suivant :
• Autoclave de table ;
• Accélérateur de transfusion ;
• Capnographe ;
• Débitmètres et régulateurs ;
• Electro coagulateur ;
• Glucomètre ;
• Garrots pneumatiques ;
• miroirs frontaux ;
• Négatoscope à 2 plages
• Réchauffe sang
• Scie à plâtre avec aspirateurs
• Tensiomètre automatique
CHAPITRE 8
EXIGENCES SPECIFIQUES
A l'unité de l'imagerie médicale
ARTICLE 49
Si la clinique ne prévoie pas une activité spécifiq ue et spécialisée de radiologie, elle doit
avoir au minimum les appareils d'imagerie suivants :
• Une échographie;
• Un appareil de radiologie mobile ;
• Un amplificateur de brillance,
Toutefois, si la clinique compte prévoir une unitéd'imagerie, elle doit répondre aux exigences
ci-après.
ARTICLE 50
ARTICLE 51
La clinique est t enue d'aménager l'unité de radiologieselon la réglementation en vigueur
relative à la radioprotection, ainsi:
La surface des loca ux doit respecter les exigences d'installation et permettre d'assurer les
interventions techniques de maintenance conformément aux instructions écrites du fabricant
ou de son représenta nt, à savoir :
29
APPAREIL SURFACE MINIMALE REQUISE
Les loca ux doivent être conçus de façon à n'apporter aucun e discontinuité dans la protection
radiologique en tenant compte de la présence de sas, orifices t echniques ou de toutes autres
ouvertures.
Les accès aux locaux contenant une installation de rayonnements X doivent comporter une
signal isationindiquant danger d'irradiatio n.
Toutefoi s, les équipements de radiologie mobile peuvent être exploité dans des loca ux qui
ne respecte pas les normes prévues ci-dessus, à condition que ceci est justifiée par des
nécessités médicales impératives limitées aux examens per-opératoires ou su r des malades
intransportables.
De plu s, la pratique de la rad iologie en routin e da ns un étab lisse ment de sa nté ne saura it
être condu it e à l'aid e d'appareils mobiles ou portat if s.
30
CHAPITRE 9
EXIGENCES SPECIFIQUES
AUX RESSOURCES HUMAINES
ARTICLE 50
Pour les activités de l'anesthésie et de la réanimation, la présence à plein temps, d'au moins
d'un médecin de cette spécialité est obligatoire.
ARTICLE 57
CHAPITRE 10
DISPOSITIONS DIVERSES
ARTICLE 58
Les normes figurants dans le présent arrêté sont prévues pour une clinique multidisciplinaire
de moins de 60 lits ; elles doivent être revues à la hausseà chaque fois que ce chiffre est
dépassé.
Il est encore obligatoire de revoir ces normes, selon la spécialité et selon la nature des soins,
lorsqu'il s'agit d'une clinique ou d'un établissement assimilé spécialisé.
ARTICLE 59
Lorsqu'une cl inique ou un établissement assimilé envisage d'intégrer une activité utilisant les
J rayonnements ionisants, une activité de biologie médicale ou d'hémodialyse, elle est tenue
de se conformer aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur en la matière.
_J
ARTICLE 60
Les cliniques doivent maintenir leurs dispositifs médicaux en état de marche, et disposer
d'un registre de maintenance où doivent être consignés les passages de maintenance de
chaque dispositif par un personnel qualifié, en mentionnant, la date de maintenance, la
nature des réparations éventuelles et le teste de bonne marche du matériel oudu dispositif.
Ainsi, les dispositifs à obligation de maintenance par domaine d'utilisation sont fixés dans la
J
liste figurant en annexe.
32
J j
ARTICLE 61
En plus des dispositions contenues dans le présent arrêté, des exigences spécifiq ues aux
centres et établissements citées ci-dessous sont détaillées dans les annexes du présent
arrêté :
ARTICLE 62
t.:e présent arrêté entre en vigueur dès sa publication au « Bulletin officiel ». Cependant LE1's
cliniques qu~ fonctionnent à la date e sa publicatiOn, disposent d'un délai de 24 mo1~ à partir de
son entrée en vigueur pour se conformer à ses dispositions.
ARTICLE 63
Rabat, Je
33
·r
Annexes:
..
Oxygène médical Air médical Vide médical
Tableau des lits et postes par type, regroupés par besoin en fluides médicaux
Lit de type A Lit de type B Lit de type C Lit de type D Lit de typeE
Lit de gériatrie Lit de médecine spécialisée Lit de chirurgie Lit de chirurgie lit de
(Pneumologie, cardiologie générale cardia-thoracique réanimation
et dialyse) lourde
Lit de long et Lit d'examen, de soins et Lit de chirurgie Salle de déchoquage Lit de
moyen séjour de consultation viscérale réanimation
chirurgicale
Lit de médecine lit de soins de suite Lit de chirurgie Lit de réanimation Lit de
ambulatoire néonatalogie réanimation
polyvalente
34
Lit de maternité mère Lit de chirurgie Lit de réanimation lit de grand
et/ou enfant obstétrique médicale brûlé
stéréographie, gamma
caméra
Bloc opératoire, ambulatoire, Oxygène Protoxyde Air Vide Air Air pour Vide C02
1
médicinal d'azote médicinal médical moteur prise pour médical
obstétrical et locaux annexes médicinal pour SEGA prise
instrum SEGA
1
ents
chirurgi
1 caux
35
Poste d'induction
1 1 1 2 0 1 1 0
1
1 4 ISO 5 Ml 15Pa ±SPa 19oc à 2ec 2: 50 fois Flux
1
1 unidirectionn
el
1
1 3 ISO 7 MlO 15Pa ±SPa 19oC à 26oC 20-30 fois Flux uni-
directionnel
ou non
1
uni-
directionnel
1
2 ISO 8 MlOO 15Pa ±SPa 19oC à 26°C 15 - 20 fois Flux non uni-
1 directionnel
45-65%
36
..
Valeurs guides de performances au repos (traitement d'air stérile)
r
-
Chambre polyvalente
r
Réanimation Risque 2 -
Chambre de
réanimation néonatale
37
Liste des dispositifs à obligation de maintenance par domaine d'utilisation
• Radiodiagnostic
- Radiographie ou Radioscopie (fixe ou mobile, conventionnelle
ou numérisée), Scanner, Mammographe, Ostéodensitomètre, Injecteur de
produit de contraste. ~
• Suppléance fonctionnelle
Cardiaque : Circulation extracorporelle, Appareil de contre pulsion, Stimulateur
temporaire, Défibrillateur.
• Chirurgie
- Instrumentation électro-chirurgicale : Bistouri, Coelio chirurgie.
• Perfusion
- Pousse-seringue, Pompe à perfusion, PCA.
• Monitorage
- Moniteurs de suivi patient pour les paramètres vitaux : Cardiaque, Ventilatoire,
Système nerveux central.
• Ventilation Artificielle
-Ventilateur d'anesthésie et de réanimation.
• Désinfection
- Laveur-désinfecteur d'endoscopes.
• Stérilisation
- Autoclaves.
• Divers:
- Fluides médicaux : Centrales et installations, groupe électrogène, ascenseur,
centrale de détection incendie, centrales de traitement d'air (filtration, débit et
pression).
38