Vous êtes sur la page 1sur 14

I- ACCEUIL D’UN ENTRANT

I- HORIZONS D’UN ACCUEIL : (selon le service)


 Il s’agit d’une entrevue avec un patient ou avec son entourage dans les premières
heures de sa prise en charge.
 C’est UN acte primordial de soins infirmiers.
 En toute situation ambiguë .un bon accueil est un soulagement d’une séparation
familiale très dure à supporter.

II- POINTS FORTS D’UN ACCUEIL :


 Répondre aux besoins du malade.
 Recueil des informations permettant d’identifier ses besoins de soins infirmiers.
 Etablir le plan de soin infirmier.
 Prévenir les complications.
 Rendre autonome le patient vis à vis de la pratique des soins
 formation éducation du patient.

III-ATTITUDE DE L’INFIRMIER :
 S’asseoir à coté ou en face du patient dans un endroit calme tentant d’établir un climat
Teinté de fraternité et sécurité, montrant de la compréhension, faire de l’entrevue preuve
de tact d’exactitude et de respect de la personne humaine du patient.
 Au cours de l’accueil d’un malade, Il faut chercher un message de cœur
compréhensible, puis l’écoute active et intelligente ; ne juger pas rester neutre, essayer
d’exprimer une compréhension fidèle des événements.

II- LA VISITE MEDICALE


I- DEFINITION :
La visite médicale est la mise en contact du personnel soignant avec le malade .C’est un
temps important tellement attendu par le malade.

II- OBJECTIFS :
 Etablir le diagnostic de la maladie.
 Donner au malade le ttt adéquat .
 Dépister la cause de la maladie.
 Faciliter le travail d’observation du médecin et de l’infirmier.
 Donner plus de satisfaction au malade.

III-TYPES DE VISITE :
 Visites médicales systématiques :
*Les malades hospitalisés.
*Les convalescents.
*Personnes soumises à la surveillance médicale périodique.
 Visites médicales d’urgences :
 Visites médicales d’aptitude physique :
*Hygiène scolaire.
*Embauche.
*Permis de conduire.
 Visites médicales des accidents de travail et des maladies professionnelles.
VI PREPARATION DU MALADE :
Pour la majorité des malades tout examen médical est pénible en particulier de la crainte, du
gène et de l’agitation.

III- LA CHAMBRE DU MALADE


Le choix de la chambre sera faite selon l’état du malade, la gravité de la
maladie permet de choisir une chambre facile d’accès permettant une
surveillance régulière.
Le patient a le droit de choisir entre :
- une chambre commune, occupée par un maximum de
quatre lits,
- une chambre à deux lits, commune ou particulière,
- une chambre individuelle à un lit, en cas d’isolement ou
particulière.
A/ Qualités générales de la chambre.
Les chambres doivent répondre aux besoins essentiels du malade et ne
peuvent entraver le bon déroulement des soins.
- Spacieuse :
Pour
- facilité les soins,
- les déplacements et manipulations des patients,
- le bon déroulement des visites.
- Aérée et silencieuse :
 Rô le infirmier : - contrô ler le volume des radios, portable , téléviseurs, …
- utiliser des chaussures à semelles compensées,
- surveiller l’apparition des mauvaises odeurs afin de les éliminer,
- contrô ler la température ambiante des chambres
- tenir compte de l’avis de tous les patients d’une même chambre.
- Aménagée aussi agréablement que possible :

 Rô le infirmier :
- veiller à l'ordre et à la propreté des chambres ….et des patients,
- literie propre et bien tendue,
- tenir compte dans la mesure du possible des goû ts des patients,
- adapter aux services (par exemple : en pédiatrie)
B) Hygiène de la chambre.
1) Aération, désodorisation, humidification et assainissement.
La respiration modifie très rapidement la composition de l’air dans une
chambre fermée. Un adulte consomme 25 litres d’oxygène et rejette 18
litres de CO2 par heure. Une pièce est considérée comme polluée à partir de
7 litres de CO2 par mètre cube.
L’aération de la chambre constitue donc un moyen d’action direct sur la
santé du patient.
Cette aération peut se faire de différentes manières :
- L’aération continue : si la température extérieure le permet,
- L’aération discontinue : en ouvrant largement, trois ou quatre fois
par jour, 15 à 20 minutes chaque fois, la fenêtre de la chambre.
Si la température extérieure est trop basse ou si le moyen de chauffage
insuffisant, ouvrir la fenêtre cinq minutes toutes les heures.

Précautions à prendre :
- Protéger le malade contre tout refroidissement pendant les séances
d’aération, soit en mettant une couverture supplémentaire, soit en activant
le moyen de chauffage.
- Ne jamais établir de courant d’air. Le mieux est dans certains cas de faire
une aération indirecte par une pièce contiguë.
L’aération ne suffit pas toujours à désodoriser. Certains produits spéciaux
ont une action désodorisante réellement efficace, mais il faut les utiliser à
bon escient.

Précautions à prendre :

- Ne jamais laisser séjourner dans la chambre un produit malodorant :


 vomissement, urine, fèces : penser à vider régulièrement urinaux,
chaises percées.
 eau polluée des fleurs : penser à vider l’eau des fleurs.
 Certains malades, à causes de leur pathologie, et ils en sont gênés
eux-mêmes, dégagent une odeur atroce(par exemples : malade
atteint de gangrène, de plaies nécrotiques infectées) : dans ce cas, il
est souhaitable voire même nécessaire de placer le malade dans une
chambre individuelle et de désodoriser au mieux.
2) Eclairage.
- La lumière du jour devra pénétrer largement ainsi que le soleil. C’est le
meilleur des bactéricides. L’infirmier(e) devra cependant en tamiser les
rayons.
- L’éclairage artificiel de la chambre doit être doux, diffus, suffisant et
ne jamais frapper directement les yeux du malade. Les sources de
lumière doivent être réglables, et jamais placées face au lit. Provenant
de cô té, elles sont beaucoup moins fatigantes.
- Pour la nuit, des lampes faibles, appelées «veilleuses », sont
dissimulées au ras du sol. Elles permettent l’observation des patients
et la surveillance des appareils. Il faut signaler toutefois que bon
nombre d’infirmier(e)s s’aident la nuit d’une lampe de poche.
3) Chauffage.
La température de la chambre du malade doit être constante : de 18 à 20
degrés. Les hô pitaux climatisés offrent une température constante
(contrô lée par thermomètre) été comme hiver.

Précautions à prendre :
- Il faut éviter l’air trop sec : - faire usage d’un humidificateur dans
certains cas est indispensable (dans certaines affections respiratoires).
Ajouter à l’eau quelques gouttes d’eucalyptus, a une action désodorisante et
d’assainissement.
- Prévenir le malade contre le refroidissement habituel entre 2 et 5
heures du matin, lui donner la possibilité de se recouvrir si besoin.
- Prévenir toute déshydratation : toujours veiller à ce que le malade
puisse boire surtout en périodes de fortes chaleurs

4) Entretien.
Les sols doivent pouvoir être
- savonnés,
- désinfectés,
- encaustiqués.

Dans tous les cas, ils sont entretenus par un personnel formé, travaillant
selon les protocoles établis par le comité d’hygiène hospitalière.
C) Ameublement.
Les meubles sont réduits au strict nécessaire :

- un lit,
- une chaise,
- une table de chevet ou table de nuit,
- une armoire,
- un fauteuil et son repose pieds,
- une table soit individuelle, soit commune.

Les meubles sont simples, désinfectables, agréables à regarder.


Remarque : - Dans la chambre ou à proximité, on trouve un WC, une salle de
bain comportant soit une baignoire, soit une douche, un ou plusieurs lavabos
avec eau courante potable chaude et froide. Le WC sera en émail blanc,
désinfectable et communiquant avec une fosse septique ; le lavabo, baignoire
et bac de douche seront aussi en émail blanc désinfectable.
IV- LA REFECTION DU LIT
RECOMENDATIONS GENERALES :
- aller voir le malade, lui expliquer le soin tout en demandant son
collaboration si possible ;
- mettre au pied du lit deux chaises dos à dos légèrement écartées l’une
de l’autre pour y déposer le linge souillé
- prévoir un sac a linge sale ;
- fermer porte et fenêtre (sauf pour la réfection d’un lit non occupé) ;
- préparer les matériels supplémentaires
exp : matériel pour prévention d’escarres ( plateau, alcools à 70%,
serviette, haricot…)
- éviter tous les gestes brusques et mouvement qui peuvent fatiguer le
patient
- enlever chaque pièce de la literie en la pliant en trois ;
- bien tirer les draps, alèzes et couvertures
- ne jamais laisser le linge souillé touche votre tenue
- éviter de poser le linge sale par terre
- éviter de mélanger le linge sale avec le linge propre
- profiter de la réfection du lit pour faire la prévention des escarres
- se laver les mains avant et après chaque réfection
1/ LA DESCRIPTION D’UN LIT D’HOPITAL :
Le lit :
 Où ? – De part sa position,
- Il doit être accessible sur trois côtés afin de pouvoir dispenser les soins à droite
comme à gauche.
- Il doit être éloigné des portes et fenêtres afin d’éviter l’arrivée directe de l’air et de la
lumière sur le malade. Mais pas trop pour que le patient puisse se distraire et se rendre
compte du temps et de ce qui se passe à l’extérieur.
- Il est avantageux de pouvoir surveiller le malade depuis la porte.
 Comment ? – De part sa structure laquée, métallique ou en bois, il sera aisément
lavable et facile à désinfecter.
- Ils sont toujours munis de roulettes et d’un système de blocage, d’un maniement facile pour
les déplacements.
- Souvent de couleur claire, il est agréable à la vue et crée une ambiance reposante en
harmonie avec l’ameublement.
- Ses dimensions sont adaptables :
- au confort du malade : dimensions standards de 1,90m à 2m de longueur, avec possibilité
de mettre une rallonge, de 0,80m à 0,90m de largeur.
- à la pratique des soins : 80cm de hauteur du sol, aussi adaptable à la taille de la personne
qui soigne.
1.2 LE SOMMIER :
Il est métallique et peut être articulé pour permettre les différents positions du malade grâce
à un système de crémaillère et à l’aide de manivelles situées au pied du lit.
1.3 LE MATELAS :
Il peut être en laine, en crin ou à ressorts, mais il est plus souvent en mousse.
1.4 LES OREILLERS ET LES TRAVERSINS :
Ils sont en crin ou en plumes.
1.4 LE LINGE :
Il est destiné à la protection du lit, son emploi est indispensable pour maintenir la literie en
parfait état de propreté.
1.5 LES ALEZES :
En toile ou en tissu, elles se placent sur le drap de dessous à hauteur du siège du malade
alité.
1.6 LES DRAPS :
Il en existe 2 en coton ; un drap de lit et un drap de couverture.
1.7 LA COUVERTURE :
Elle est en laine ou en coton.
1.8 LES TAIES D’OREILLER :
Elles doivent être en toile fine et douce.

2 / REGLES GENERALES :
 Prendre soin de fermer portes et fenêtres sauf lors de la réfection d’un lit inoccupé ;
 Ne pas secouer la literie pour dépoussiérer ;
 Eviter le contact du linge sale avec le linge propre ;
 Toujours prévoir un sac à linge pour ne pas jeter le linge sale par terre ;
 Les éléments de la literie doivent être défaits séparément puis mis dans le sac à
linge ;
 Eviter les plis en tirant sur les draps et couverture tout en évitant de serrer.
3 - REFECTION D’UN LIT NON OCCUPE :
3.1 MATERIEL :
 2 chaises
 2 oreillers
 1 couvre-lit
 2 draps
 1 alèze en tissus et une en toile
 1 couverture
 2 taies d’oreillers
3.2 TECHNIQUE :
3.2.1. COMMENT DEFAIRE UN LIT NON OCCUPE :
 placer 2 chaises dos à dos à 25 cm l’une de l’autre au pied du lit
 enlever les oreillers et les placer sur les chaises après avoir changé les taies
 rabattre le bord supérieur du couvre-lit sur son bord inférieur et le placer à cheval sur
les dossiers des 2 chaises ;
 déborder la literie en allant des pieds vers la tête ;
 enlever d’abord la couverture, puis le drap de dessus de la même manière que le
couvre-lit en les pliant en trois ;
 Les mettre dans le sac à linge, retirer l’alèze en coton puis celle en toile et mettre le
tout dans le sac à linge. Pour ce faire, les plier en deux suivant la longueur du lit ;
 retirer le drap de dessous comme les autres éléments de la literie ;
 poser le traversin sur une chaise
3.2.2. TECHNIQUE DE REFECTION :
a) Les draps et les alèzes
 poser le drap de dessous au milieu du lit et le déplier sans le secouer ;
 faire les coins et border en commençant par les pieds ;
 recouvrir le traversin et border latéralement ;
 poser l’alèze en toile puis l’alèze en tissu de la même manière ;
 placer le drap de dessus, faire les coins puis border au niveau des pieds ;
 placer dessus la couverture et border au pied du lit ;
 à hauteur du cou d’une personne alitée, rabattre, le drap de dessus sur la
b) La couverture ;
 border latéralement en prévoyant une ouverture ;
 placer le couvre-lit et le border au pied ;
 disposer les oreillers ;
 remettre de l’ordre dans la chambre.
4- REFECTION D’UN LIT OCCUPE :
4.1 CHANGEMENT DU DRAP DE DESSUS DANS LE SENS DE LA LONGUEUR :
4.1.1 MATERIEL :
 2 Chaises,
 1 Drap propre,
 1 Sac à linge sale.
4.1.2 TECHNIQUE :
 préparer le drap propre ;
 plier le revers du drap propre, le rouler dans le sens de la longueur sur ¾
 Endroit en dedans le poser sur les 2 chaises ;
 Déborder le drap de dessus, le rouler dans de sens de la longueur jusqu’au niveau
du malade ;
 Refaire le lit de ce coté (déborder literie inférieure) ;
 Epousseter, tirer border faire le coin, tapoter traversin et oreiller en dehors du lit et les
remettre ;
 Mettre le drap propre sur le bord du lit, le border au pied, faire le coin le dérouler, sur
le malade tout en roulant le drap sale jusqu’au milieu sans le découvrir, éviter que les
deux draps se touchent ;
 Arranger les habits du malade ;
 A la fin, enlever le drap sale, le jeter dans le sac à linge sale ;
 Terminer le lit (comme dans les techniques précédentes) ranger le matériel.

4.2 CHANGEMENT DRAP DE DESSUS DANS LE SENS DE LA LARGEUR : 2


PERSONNES :
4.2.1 MATERIEL :
 2 Chaises
 1 Drap propre
 1 Sac à linge sale ;
4.2.2. TECHNIQUE :
 préparer le drap propre ;
 laisser une partie du drap propre (le revers) ;
 rouler le drap dans le sens de la largeur l’endroit en dedans en commençant par le
haut ;
 le poser sur les 2 chaises ;
 déborder la couverture au pied, la plier en 3, la poser sur les chaises ;
 déborder le drap de dessus au pied ;
 rouler le revers du drap de dessus et poser le drap propre roulé : rouleau contre
rouleau ;
 dérouler le drap propre tout en roulant le drap sale sans jamais découvrir le malade ;
 à la fin de l’opération, enlever le drap sale et mettre dans le sac à linge sale ;
 tirer le drap de dessous et les alèzes pour effacer les plis ;
 épousseter pour enlever les miettes de pain, reborder ;
 border le drap de dessus au pied, faire les coins et border latéralement jusqu’au
milieu du lit ;
 mettre la couverture, la border au pied et faire les coins ;
 mettre le couvre-lit, faire les coins, descendre le revers du drap de dessus ;
 remettre tout en ordre.
4.3. CHANGEMENT DU DRAP DE DESSOUS :
4.3.1. MATERIEL :
 1 Drap propre ;
 1 Sac à linge ;
 2 Chaises.
4.3.2. PREPARATION :
 mettre 2 chaises dos à dos au pied du lit à 50 cm l’une de l’autre ;
 accrocher le sac à sac à linge sale ;
 préparer le drap propre selon que le malade peut bouger ou pas.
a) Si le malade peut bouger
 rouler le drap dans le sens de la largeur en commençant par la tête jusqu’au milieu
b) Si le malade ne peut pas bouger :
 rouler le drap dans le sens de la longueur jusqu’à moitié ;
 déposer le drap préparé sur les 2 chaises.
4.3.3 TECHNIQUE :
 écarter la table de nuit ;
 déborder le couvre-lit, le plier en 3, et le déposer sur les chaises (si nécessaire, le
laisser en place et le rabattre) ;
 déborder la couverture, la plier en 3, et la mettre sur les chaises rabattre
latéralement sur le malade ;
 déborder le drap de dessus, le rabattre au pied et latéralement sur le malade ;
 déborder les alèze 1 par 1, en envelopper le malade dans le drap de dessus.
a) Si le malade peut bouger :
 le faire asseoir sans le découvrir ;
 enlever oreiller et traversin, les tapoter, les poser sur les chaises ;
 déborder à la tête, le drap de dessous sale, le rouler jusqu’aux reins du malade,
placer ; le drap propre son rouleau vers le rouleau drap sale, sans le toucher.
 border à la tête ou envelopper le traversin, faire les coins, border latéralement jusqu’à
moitié, mettre l’oreiller et reposer le malade, tête sur l’oreiller ;
 lui demander de faire le pont en s’appuyant sur ses épaules et ses talons pendant
que l’opérateur déroule et roule sous son siège le drap propre et le drap sale ;
 puis poser le siège du malade ;
 soulever les pieds et terminer en enlevant le drap sale et en déroulant le drap propre
jusqu’au pied du lit ;
 border le pied, faire les coins et border latéralement le drap de dessous.
b) Si le malade ne peut pas bouger :
 tourner le malade couché sur le coté, le maintenir ainsi par un aide, sans le
découvrir ;
 enlever oreillers et traversins ;
 déborder le drap de dessous au pied et à la tête du lit ;
 le rouler jusqu’au milieu du lit ;
 placer le drap propre, roulé vers rouleau du drap sale tout en évitant qu’il se touche,
border au pied et à la tête du lit, faire les coins et border latéralement ;
 border l’alèze en nylon et en toile ;
 retourner le malade de l’autre côté, maintenu par l’aide ;
 déborder le drap de dessous sale à la tête, au pied et latéralement et continuer à le
rouler, tout en déroulant le drap propre, envelopper le traversin s’il n’a pas de taie ;
 terminer comme l’autre coté, faire la prévention des escarres ;
 remettre le malade sur le dos, lui placer son oreiller sous la tête.
 terminer de la même façon que pour les exemples précédents :
 rabattre le drap de dessus au pied et latéralement, le border au pied, faire les coins et
border latéralement jusqu’à mi-hauteur ;
 placer la couverture, la déplier, la border au pied, faire les coins, rabattre le revers du
drap de dessus et border au pied, faire les coins ;
 remettre en place la table de nuit.
4.4 CHANGEMENT D’ALEZES :
Ils suivent les mêmes règles que les changements de draps
V- NURSING

Introduction
La toilette est un soin relevant du rôle propre de l’infirmier. Ce soin peut-
être effectué en partialité ou en totalité par un aide soignant(e) ou une
auxiliaire de puériculture dans le cadre d'un travail en collaboration avec
l'infirmier(e) (IDE). Il reste placé sous la responsabilité de l’IDE .
Objectif
 Maintenir le bien-être de la personne en effectuant des gestes appropriés afin de
conserver sa peau en parfait état de propreté.
 Assurer une relation personnalisée : temps privilégié d’écoute, d’observation et
d’échange avec la personne soignée.
 Veiller à la sécurité physique et au confort de cette personne tout au long du soin.

Indication
Toutes les fois où il y a notion de dépendance :

Lors d’une immobilisation, d’une paralysie ou d’un coma, en cas de grande fatigue, dans
certains cas postopératoires, chez les personnes non autonomes (enfants, personnes
âgées, handicapées).
Recommandations
Avant de préparer le chariot, il faut :
 Prévenir le patient du soin et évaluer son état de dépendance. Si son état de
conscience le permet, lui demander s’il dispose ou non d’affaires de toilette
personnelles et quelles sont ses habitudes d’hygiène.
 Observer : l’état cutané du patient, s’il est souillé et/ou algique.
 Demander une aide si nécessaire (patient obèse, paralysé…)
Le chariot sur lequel est réuni le matériel doit être nettoyé, au préalable, à l’aide d’un
détergent désinfectant.

Sur le chariot, le matériel préparé n’est que pour un seul patient, ce qui autorise à le rentrer
dans la chambre ; le chariot de linge restant dans le couloir.
Matériel nécessaire
Dans la mesure du possible utiliser en priorité le matériel dont dispose la personne afin de
préserver ses habitudes de vie.
Du matériel pour le lavage des mains
 Savon liquide
 Essuie-mains à usage unique
 Solution hydro-alcoolique
Du matériel à usage unique
 Tablier de protection pour (selon les établissements)
 2 à 3 gants + 2 serviettes
 Une protection si nécessaire (vérifier la taille selon la corpulence de la personne)
 Des gants à usage unique et des gants de protection (toilette intime)
Du linge textile
• Le linge nécessaire à la réfection du lit
• Les vêtements personnels du patient ou du service
(casaque, pyjama)
Pour la toilette
 2 cuvettes avec de l’eau tiède ou 1 dans laquelle l’eau est changée souvent
 Du savon
Pour le brossage des dents
 1 brosse à dents et du dentifrice ou le matériel pour bain de bouche
 1 verre spécifique à cet usage
 1 haricot
Pour la toilette intime
Un bassin avec +/- un bock (selon le protocole du service)
Pour l’apparence physique
 Une paire de ciseaux à ongles (précautions si le patient est diabétique ou sous
anticoagulants)
 Un peigne ou une brosse
 Nécessaire à raser ou rasoir électrique +/- Maquillage
Divers objets sont également utiles
 Haricot ou sac poubelle, essuie-mains
 Compresses (peigne, soin de bouche…)
 (selon le protocole du service), Bépanthène, Mitosyl, BiafineCrème pour
les massages et prévention d’escarres ex. : Sanyrène
 Nettoyant/Désinfectant et lavette (selon le protocole du service)
Dans tous les cas, il faut s’adapter
 Au matériel du service (ex. : absence de bock dans certains services)
 certains malades ne peuvent être mis sur le bassin (ex : patient paralysé)A l’état
de santé et physique du malade
Déroulement
Comme avant tout soin, se laver les mains au niveau du poste de soin ou dans la
chambre du patient et à chaque étape intermédiaire de ce soin. Le lavage des mains
peut être remplacé par l’utilisation d’une SHA (à chaque fois que nécessaire).
1. Fermer la porte.
2. Fermer les fenêtres (la pièce doit être à une température d’au moins 20°)
3. Préparer le matériel.
4. Vérifier que le patient n’est pas souillé et si besoin lui proposer le bassin.
5. Installer confortablement la personne : enlever si possible les oreillers et relever la
tête de lit
6. Enlever la couverture et la placer au pied du lit ou sur une chaise préalablement
nettoyée/désinfectée.
7. Se laver à nouveau les mains.
8. Remplir la cuvette et tester l’eau pour voir si elle est à la bonne température.
Une protection est à glisser sous le patient, de la tête aux pieds, au fur et à mesure du
déroulement de la toilette (serviette de toilette ou alèse à usage unique) afin d’assurer un
maximum de confort.
NB : Si le patient est souillé assurer un change au
préalable comme suit :
 Mettre des gants de protection
 Faire tourner la personne sur le côté
 Nettoyer le siège (la région fessière) en commençant par la fesse du haut, puis la
region anale (pour les femmes de la vulve à l'anus, en remontant) puis le pubis si
nécessaire.
 Sécher et rouler l’alèse sale en place
 Mettre une alèse propre, la rouler à côté de l’alèse sale
 Faire retourner la personne
 Finir de nettoyer l'autre fesse et sécher
 Enlever l’alèse sale
 Dérouler l’alèse propre, réinstaller la personne
 Vider l’eau
 Retirer les gants
 Se laver les mains
 Désinfecter la cuvette
 Se relaver les mains
 Remplir la cuvette
Toilette du visage
 Retirer la chemise ou veste de pyjama, la poser sur le thorax (voir en fonction de
la propreté de chemise)
 Laver le visage avec le gant soit avec du savon, soit à l’eau claire selon les
habitudes de la personne
 Rincer, puis sécher avec la serviette
Selon les circonstances, la toilette du visage est à compléter avec les soins des dents ou
de bouche, le rasage et le coiffage avant de débuter la toilette du thorax ou en fin de toilette.
Soin des dents
 Se laver les mains avant le soin
 Brosser les dents du patient
 Faire rincer à l’aide du verre et faire cracher dans une cuvette ou un haricot
 Faire un soin de bouche si nécessaire
Rasage, si besoin, avant ou après la toilette
Toilette du thorax
 Retirer la moitié de la chemise, côté le plus éloigné
 Savonner le bras, la moitié du thorax, de l’abdomen, sans oublier l’aisselle et le
sein du côté le plus éloigné
 Rincer et sécher avec la serviette
 Revêtir la partie lavée avec la chemise propre
 Retirer la chemise sale et savonner l’autre moitié du thorax
 Rincer et sécher
 Massages aux coudes, si nécessaire
 Enfiler la chemise propre si le dos a pu être lavé, sinon la poser sur le thorax
 Changer l’eau, si elle est savonneuse et/ou sale
Toilette des cuisses, des jambes et des pieds
 Plier le drap afin de dégager la partie inférieure du corps
 Savonner, rincer et sécher la jambe opposée au soignant
 Faire de même pour l’autre jambe
 Massages aux talons, si nécessaire
 Changer l’eau
Toilette intime chez la femme
 Recouvrir la patiente de son drap, faire replier les jambes si possible
 Mettre le bassin (en tenant compte des habitudes de la patiente et/ou du service)
 Mettre des gants de protection à usage unique
 Laver le pubis et les plis de l’aine, savonner la vulve
 Rincer abondamment avec le bock ou autre, puis retirer le bassin
 Sécher avec la serviette par tamponnement, sans frotter
 Changer l’eau et le gant (couvrir la personne pendant ce temps), parfois utilisation
d’un gant de toilette jetable
 Jeter les gants à usage unique
 Se laver les mains
Toilette intime chez l’homme
 Mettre des gants de protection à usage unique
 Savonner le pubis, l’aine, décalotté pour bien nettoyer le gland
 Rincer et sécher
 Recalotter
 Changer l’eau et le gant (couvrir la personne pendant ce temps), parfois utilisation
d’un gant de toilette jetable.
 Jeter les gants de protection à usage unique
 Se laver les mains
Toilette du dos et du siège
 Tourner la personne sur le côté
 Savonner le dos
 Rincer et sécher
 Savonner le siège avec des gants à usage unique
 Rincer et sécher
 Retirer les gants à usage unique et se passer les mains avec une solution hydro
alcoolique
 Effectuer un massage du sacrum si nécessaire
Coiffer la personne
 Mettre une compresse sur un peigne, si le patient ne dispose pas d’un peigne
personnel
 Protéger l’oreiller avec une protection ou les épaules de la personne avec la
serviette du haut
 Peigner la personne
 Assurer le nettoyage du peigne
A la fin du soin
 Installer confortablement la personne au lit ou au fauteuil
 Replacer les ridelles au lit, si besoin
 Mettre à sa disposition tout ce qui lui est nécessaire (sonnette, lunettes, appareil
auditif, télécommande de la TV, carafe d’eau, journaux, etc.)
 Nettoyer et ranger le matériel en respectant les circuits propre et sale pour le linge
et le matériel
 Eteindre la présence
 Effectuer la transmission écrite sur le dossier de soin en respectant le protocole
du service (ex : transmissions ciblées)
Critères à respecter lors d’une toilette au lit
 Efficacité et rapidité (20 minutes)
 Respect de la pudeur
 Respect de l’intimité et de l’autonomie
 Douceur et confort
 Sécurité du patient (psychologique et physique)
 Bien sécher par tamponnement au niveau des plis cutanés afin d’éviter la
macération, du fait de la chaleur corporelle, qui provoque des irritations
 Assurer un massage des points d’appui afin d’éviter l’apparition de rougeurs
-> La prévention d’escarres est primordiale pour le bien-être de la personne

Vous aimerez peut-être aussi