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OBJECTIFS SPECIFIQUES :
PLAN
INTRODUCTION
GENERALITES
MOBILIER
MATERIEL USUEL
MESURE D’HYGIENE DE CONFORT ET DE SECURITE DU MALADE
ENTRETIEN DE LA CHAMBRE ET DU MOBILIER
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Dès sa réception au pavillon d’accueil, le malade s’il doit être hospitalisé sera
conduit en salle de malade qui peut être individuelle ou comme.
GENERALITE :
Les dispositions adoptées pour la chambre d’un malade peuvent avoir une
importance très grande sur l’évolution de l’affection. Les malades devront passer de
longues heures dans un lit, il est nécessaire que leur chambre et le mobilier soient
parfaitement tenus selon les règles d’hygiène la plus stricte.
MOBILIER :
Un réfrigérateur ;
Un ventilateur ;
Une salle de bain ;
D’un poste téléviseur.
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MATERIEL USUEL :
BASSIN DE LIT :
Entretien : il doit être brossé jusqu’au fond avec une brosse plate et courbe. Le laver
intérieurement et extérieurement avec de l’au chaude + savon mou ou savon
liquide.
S’il existe des dépôts calcaires, utiliser une poudre à récurer verser de l’eau de javel
et essuyer. Respecter les règles de décontamination et de désinfection.
Entretien : laver à grande eau, puis à eau chaude + antiseptique. Désinfecter à l’eau
de javel et rincer. Respecter les règles de décontamination et de désinfection.
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BLOC :
Ce sont des blocs de bois avec au centre une excavation ronde destinée à recevoir
les pieds du lit. On les emploie pour surélever une partie du lit.
ARCEAU OU CERCEAU :
4.1. ECLAIRAGE :
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La chambre doit être à une température variant autour de 20° et 22° C (NB) :
Température exprimé en degrés Celsius/ °C). Il faut éviter autant que possible l’aire
sec. La plupart du temps. On a recours à la climatisation ou à la ventilation.
Cependant il faut prémunir le malade contre refroidissement surtout dans la nuit ou
les premières heures de la matinée.
4.3. AERATIOON :
Les malades ont besoin d’un cube d’air important (50 m3/pers). Il faut que cet air
soit renouvelé très souvent.
4.4. DESODORISATION :
Il faut surtout prévenir les mauvaises odeurs en couvrant les poubelles, les bassins
et les bocaux en les vidant fréquemment et en entretenant la propreté des lavabos
et des W .C.
4.5. PROPRETE :
La chambre bien ensoleillée, aux murs clairs, où tout est net, propre exerce une
influence bienfaisante sur le moral du malade et évite par ailleurs la pullulation et la
propagation des germes pathogènes et l’apparition des germes nosocomiales.
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L’ordre et la propreté sont deux qualités que l’infirmier doit posséder durant
l’exécution et son travail.
4.6. CALME :
Eviter les nuisances sonores et veiller au calme des malades par une saine
organisation des activités intérieures par un respect de la charte des patients. Le
bruit est source de fatigue nerveuse.
Nettoyage du sol :
Le balayage : doit se faire chaque jour. Quand on ne peut pas laver à grande
eau, on se contente d’un balayage soigné. Il faudra mouiller le sol pour éviter
de dégager la poussière.
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Nettoyer les siègles avec un linge propre imbibé d’un antiseptique. Mettre un
désodorisant. Renouveler à temps la provision de papier hygiénique.
V.I. CONCLUSION :
Le sort du malade étant de rester la plupart du temps dans sa chambre. Celle-ci doit
être aussi confortable que possible.
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REFECTIONS DU LIT
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
REGLES GENERALES
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Le lit du malade doit être disposé de façon convenable par rapport aux portes et
fenêtres pour que l’air et la lumière ne frappent pas directement la personne alitée.
Il doit être placé de sorte que l’infirmier puisse circuler librement tout autour.
A ces exigences, s’ajoutent celles ayant trait au malade et qui consistent en une
hygiène impeccable du lit et de ses annexes.
Le lit d’hôpital est fait de matériaux solides et d’entretien facile (acier inoxydable,
métal, formica) ses dimensions sont :
1 m 90 de long ;
80 à 90 cm de large ;
70 à 90 cm de hauteur.
SOMMIER :
Il est métallique et peut être articulé pour permettre les différents positions du
malade grâce à un système de crémaillère et à l’aide de manivelles situées au pied
du lit.
MATELAS :
Il peut être en laine, en crin ou à ressorts, mais il est plus souvent en mousse.
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LINGE :
Il est destiné à la protection du lit, son emploi est indispensable pour maintenir la
literie en parfait état de propreté.
ALEZES :
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3.2. MATERIEL :
- 2 chaises
- 2 oreillers
- 1 couvre-lit
- 2 draps
- 1 alèze en tissus et une en toile
- 1 couverture
- 2 taies d’oreillers
3.2. TECHNIQUE :
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Retirer le drap de dessous comme les autres éléments de la literie ;
Poser le traversin sur une chaise ;
Retourner le matelas un jour dans le sens de la longueur et un autre jour dans
le refaire le lit.
- placer le drap de dessus, faire les coins puis border au niveau des pieds ;
Couverture ;
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4.1.1 MATERIEL :
- 2 Chaises
- 1 Drap propre
4.1.2. TECHNIQUE :
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4.2.1. MATERIEL :
- 2 Chaises
- 1 Drap propre
4.2.2. TECHNIQUE :
Par le haut ;
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4.3.1. MATERIEL :
- 1 Drap propre ;
- 1 Sac à linge ;
- 2 Chaises.
4.3.2. PREPARATION :
Milieu
4.3.3. TECHNIQUE :
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Tourner le malade couché sur le coté, le maintenir ainsi par un aide, sans le
découvrir ;
Enlever oreiller et traversin ;
Déborder le drap de dessous au pied et à la tête du lit ;
Le rouler jusqu’au milieu du lit ;
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Placer le drap propre, rouleau vers rouleau du drap sale tout en évitant qu’il
se touche, border au pied et à la tête du lit, faire les coins et border
latéralement ;
Border l’alèze en nylon et en toile ;
Retourner le malade de l’autre coté, maintenu par l’aide ;
Déborder le drap de dessous sale à la tête, au pied et latéralement et
continuer à le rouler, tout en déroulant le drap propre, envelopper le traversin
s’il n’a pas de taie ;
Terminer comme l’autre coté, faire la prévention des escarres ;
Remettre le malade sur le dos, lui placer son oreiller sous la tête.
CHANGEMENT D’ALEZES :
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PRINCIPAUX ANTISEPTIQUES
OBJECTIFS SPECIFISUES
PLAN
DEFINITION – GENERALITES
PRINCIPAUX ANTISEPTIQUES
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I. DEFINITION – GENERALITES :
Ce sont des substances destinées soit à détruire les germes déjà présents
(bactéricide) soit à arrêter leur développement (bactériostatique). Ces produits sont
dits antiseptiques lorsqu’ils sont appliqués à la thérapeutique humaine ou animale.
L’efficacité de ces produits est rarement totale vis-à-vis de la totalité des agents
contaminants.
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PRINCIPAUX ANTISEPTIQUES :
2.1 ALCOOL :
C’est une solution qui est antiseptique à partir de 60°. C’est un liquide
inflammable dont l’action antiseptique ne s’exerce que si la peau est séchée. Il
existe de l’alcool dénaturé à 95° mais pour les pansements, on utilise de l’alcool à
70°. Il perd son efficacité au contact de l’eau.
L’alcool ne doit pas être employé sur une plaie ni sur un linge ou de gants taches
de sang car il coagule les albumines et fixe le sang.
Elle imprègne le derme et les glandes sébacées. Pour que la teinture agisse, il
faut qu’elle soit appliquée sur une peau sèche. Il y a la teinture l’iode du codex et la
teinture d’iode chirurgicale.
L’alcool iodé est composé de 1 g de teinture d’iode du codex pour 20 g d’alcool à
90°. On le met sur les bords des plaies récentes (elle englobe les germes) et sur les
plaies atones (plaies qui ont perdu leur pourvoir de régénération). La teinture
d’iode doit être utilisée fraiche pour éviter des brulures. Elle contenue dans les
flacons colorés et bouchés à l’émeri.
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2.3. MERCUROCHROME :
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Elle est titrée à 10 – 20 ou 30 volumes. Elle est employée pure ou diluée. Elle se
décompose en présence de matière organique en dégageant de l’oxygène :
Elle est active sur les germes anaérobies (pansement des grangères) ;
Elle désagrège les caillots de sang ;
Elle possède une légère action hémostatique ;
Elle est utilisée en lavage pour les plaies encombrées de caillots de sang.
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C’est un excellent antiseptique à base de chlore. Il est utilisé par ou dilué pour la
décontamination du matériel de soins et pour la désinfection de la peau.
2.9 FORMOL :
2.10. BETADINE :
C’est un excellent bactéricide présenté en solution moussante à 40% et dermique
à 10%. Ill est actif sur les spores, les champignons et les virus. Il est utilisé pour la
désinfection de plaies et la préparation du champ opératoire.
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Il permet le nettoyage des plaies, sans léser les tissus. Il est utilisé pour le lavage
des plaies, soit en irrigation, soit en pulvérisation.
Ce sont des produits mouillants, leur action antiseptique pénètre les téguments.
Très nombreux, ils se présentent en :
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OBJECTIFS SPECIFIQUES :
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MATERIEL DE PANSEMENT :
Les instruments : ils sont conçus pour permettre les différents temps de
l’intervention chirurgicale ; ils sont très nombreux et divers. On distingue :
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NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS
- 2° cuvettes ;
- 2 serviettes ;
- une cupule ;
2.1.2. TECHNIQUE :
a) DECONTAMINATION :
Aussitôt, après usage, les démonter et les tremper dans une solution de chlore à
0,5% pendant 10 minutes avant de les nettoyer.
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b) NETTOYAGE :
- rincer une 2° fois à l’éther les seringues et aiguilles ayant servi à injecter des
corps gras.
2.1.3. CONDITIONNEMENT :
Les aiguilles seront placées dans un tube bouché avec du coton cardé.
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2.2.1. TRIAGE :
Pour les instruments ayant servi à une intervention aseptique, tirer les instruments
qui piquent et les instruments contondants ; mettre chaque groupe dans un plateau
réniforme.
Pour les instruments ayant servi à une intervention septique, faire le même tri, =.
Mais ici, les instruments seront placés dans deux plateaux réniformes contenant
chacun une solution antiseptique. Prévoir une brosse.
2.2.2 TECHNIQUE :
DECONTAMINATION
Se protéger par une paire de gants avant toute opération de
décontamination ;
Immerger les instruments pendant une heure dans un bain d’eau tiède
contenant ;
Du borate de soude 15 g + 4 ml de formol à 40% + 1 litre d’eau cétavlon à 1%
eau de javel diluée.
NETTOYAGE :
Démonter les instruments s’il y a lieur ;
Laver avec de l’eau et du savon,
Les brosser dans l’eau savonneuse, les rincer à l’eau claire ;
Les faires bouillir pendant 30 minutes ;
Les essuyer et les sécher.
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CONDITIONNEMENT :
DECONTAMINATION :
NETTOYAGE :
Les tremper dans de l’eau savonneuse ;
Les brosser partout à l’endroit des articulations, des stries ;
Les rincer à l’eau tiède et les mettre à bouillir dans une solution de carbonate
de soude pendant 15 ou 20 mn ;
Les essuyer tout de suite à la sortie pendant qu’ils sont chauds. S’il persiste
des taches les nettoyer à l’alcool ;
Vaseliner les instruments qui ne servent pas dans un délai d’une semaine
surtout au niveau de charnières ;
Les aiguilles et certains ciseaux très fins doivent être nettoyé à part,. Leur
pointe doit être vérifiée et protégée.
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CONDITIONNEMENT :
Ranger les instruments dans les boites métalliques entre deux matelas ;
Y adjoindre un tube témoin ou un ruban réactif pour la stérilisation.
N.B. :
- les gants et doigtiers en matière plastique sont jetés après usage et après
décontamination ;
- après certaines interventions très septiques (gangrène gazeuse abcès etc.). Les
gants sont détruits.
2.3. SONDES ET TUBULURES :
NETTOYAGE :
Les tirer selon leur mode d’utilisation (vésicale, bronchique, gastrique) ;
Les tremper dans de l’eau additionnée d’eau de javel pendant 10 mn ;
Les plonger dans une cuvette d’eau savonneuse ;
Les laver extérieurement et intérieurement à l’aide d’une grosse seringue ;
Si elles sont bouchées, les tremper dans une solution antiseptique (dakin par
exemple) pour ramollir l’obstacle, sinon vaincre la résistance à l’aide de
mandrin en matière plastique, de pression de jet d’eau savonneuse ;
Rincer à l’eau claire ;
Bien sécher et secouer pour enlever l’eau de la lumière ;
Les laisser à l’aire libre pendant une heure.
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CONDITIONNEMENT :
NETTOYAGE :
- les démonter et les tremper dans une solution désinfectante (eau de javel
Pendant 10 mn ;
c) CONDITIONNEMENT :
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NETTOYAGE :
- rincer et sécher ;
CONDITIONNEMENT :
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OBJECTIFS SPECIFIIQUES :
PLAN
INTRODUCTION
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INTRODUCTION :
Pour ces raisons, le personnel de santé chacun en ce qui le concerne doit faire de
la prévention de l’infection une préoccupation constante.
Est l’invasion de l’organisme par des agents pathogènes qui y croissent et s’y
multiplient.
Les agents qui occasionnent le plus souvent les infections chez l’être humain sont :
les protozoaires, les bactéries, les champignons, les virus.
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Les agents pathogènes sont véhiculés par les vecteurs par les vecteurs comme
l’air, l’eau, les aliments, la poussière, les insectes, les autres animaux, les
objets inanimés ou l’être humain qui sont les véhicules de transmission ;
Les portes d’entrée laissant pénétrer les agents infectieux exemple : bouche,
nez fissures de la peau ou des muqueuses, voies génitales et autres orifices du
Corps ou des muqueuses, voies génitales et orifices du corps et la vulnérabilité
de la personne à l’agent pathogène ;
Les portes de sorties : par lesquelles l’agent infectieux quitte sont réservoir ;
(voies aériennes supérieures, voies gastro intestinales, peau muqueuses, sang,
secrétions et excrétions de l’individu) sauf pour les micro-organismes qui se
développent dans la terre et qui ne requièrent aucune porte de sortie.
ASEPSIE :
Asepsie médicale : qui comprend les pratiques destinées à maintenir les micro-
organismes dans un champ donné.
Asepsie chirurgicale : qui vise à garder une région déterminée exempte de tout
germe pathogène.
Les techniques aseptiques sont des termes généraux utilisés pour décrire tous les
efforts faits pour empêcher que les micro-organismes ne pénètrent dans une partie
du corps où ils peuvent déclencher une infection. Parmi les moyens utilisés nous
avons :
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MOYENS MECANIQUES :
MOYENS PHYSIQUES :
MOYENS CHIMIQUES :
ANTISEPSIE :
MOYENS MECANIQUES :
Lavage des mains avec de l’eau et du savon avant et après chaque technique ;
Passage de mains à l’alcool.
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NETTOYAGE :
C’est une opération qui consiste à enlever les particules ou les matières
organiques sur les objets ou instruments après décontamination.
DECONTAMINATION :
Elle consiste à tremper les instruments ou objets septiques dans une solution de
chlorure décolorant à 0,5% (eau de javel) pendant 10 minutes.
(% d’eau de javel)
( 0 ,5% ) -1
DESINFECTION :
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DESINFECTION POUSSEE :
Elle est une méthode utilisant la chaleur humide pour éliminer tous les micro-
organismes exceptés certaines endospores bactériennes
.
STERIELISATION :
REFERENCES :
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b) CONDITIONNEMEMNT :
a) NETTOYAGE :
- tremper dans une solution désinfectante (eau de javel pendant 10 minutes) ;
- rincer et sécher ;
Roulle).
CONDITIONNEMENT :
Recouvrir les ouvertures avec une feuille de papier aluminium ou
confectionner un couvercle avec une lame de coton cardé recouvert de
compresse et fixer avec du sparadrap ou des bandes.
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CHARIOT A PANSEMENT
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
DEFINIR LE CHARIOT A PANSEMENT EN SE REFERANT AU CONTENU DU
COURS ;
PLAN
DEFINITION
DESCRIPTION
ENTRETIEN DU CHARIOT.
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I DEFINITION
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Flacons verseurs contenant différents antiseptiques ;
Boites à mèches, drains stériles ;
Récipient en verre contenant un antiseptique dans lequel plonge une pince
longuette pour servir le matériel stérile ;
Boites à agrafes stériles ;
Gants stériles ;
Plateaux stériles.
LEUCOLPLAST (sparadrap)
Bandes
Coton cardé
Alèzes
Allumettes
Rasoir ou tondeuse
Epingles de sureté non stériles.
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ENTRETIEN DU CHARIOT
Retenir que :
Nettoyer les rayons après chaque usage : d’abord avec de l’eau de javel puis avec
de l’eau savonneuse, enfin rincer avec le l’eau claire et sécher. Le chariot devra être
luisant.
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STERILISATION
OBJECTIFS SPECIFIQUES
DEFINR SANS ERREUR, LA STERILISATION EN SE REFERANT AU CONTENU DU
COURS DISPENSE ;
PLAN
DEFINITION DE LA STERILISATION
CONTOLE DE LA STERILISATION.
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I DEFINITION DE LA STERILISATION :
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2.1.1. FLAMBAGE :
C’est un procédé qui permet la destruction des germes à l’aide d’une flamme sans
fumée.
PRECAUTIONS A PRENDRE :
Le matériel à stériliser doit être propre et sec ; les instruments doivent être
démontés. Eloigner toute matière inflammable ou explosive tels :
L’éther
L’alcool
Le chlorure d’éthyle
S’éloigner d’un appareil d’oxygène et ne jamais procéder au flambage à
proximité du lit d’un malade
Eviter les courants d’air
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Mettre de l’alcool en quantité suffisante pour assurer un flambage uniforme et
prolongé
Ne pas jeter l’allumette, même apparemment éteinte, dans un récipient
contenant des cotons ou compresses sales
Laisser refroidir ou refroidir à l’eau stérile (selon urgence)
Ne jamais utiliser l’éther (risque d’explosion) et éviter les solutés
physiologiques (corrodent le métal)
A éviter pour les chromes qu’il détériore ainsi que pour les objets tranchants.
REALISATION DU FLAMBAGE :
Il faut réunir les instruments à flamber dans un plateau propre et sec ; verser
l’alcool à 90% (s’assurer que tous les instruments sont trempés pour que les
flammes puissent les atteindre) ;
Allumer l’alcool ; la flamme ainsi dégagée élimine les germes. L’alcool doit bruler au
moins 3 à 5 mm.
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2.1.2. POUPINEL :
PRECAUTIONS A PRENDRE :
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Se rappeler que la stérilisation n’est pas obtenue à l’apparition du degré
choisi, mais en respectant le temps donné en fonction de la matière à
stériliser ;
Ne jamais ouvrir le poupinel encore chaud ; en sortant les boites du poupinel,
ne pas omettre de coller un sparadrap à cheval sur le couvercle et la boite et
d’y inscrire la date de stérilisation ;
Vérifier le témoin de stérilisation.
FONCTIONEMENT :
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AVANTAGE :
La chaleur humide est utilisée sous forme d’eau bouillante ou de vapeur d’eau.
Elle permet la destruction des germes par immersion des objets dans l’eau portée à
ébullition pendent au moins 30 minutes. Ce n’est pas un procédé rigoureux de
stérilisation car il a été démontré que le virus de l’hépatite porté par des seringues
n’est nullement détruit par l’ébullition. On peut y ajouter du bicarbonate de
sodium pour éviter la rouille ou encore du borate de soude 1 g/ml pour élever la
température d’ébullition à 105°.
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INDICATIONS :
PRECAUTIONS A PRENDRE :
Vérifier l’état de la poissonnière dont les parois doivent être décapées après chaque
usage (le tartre conserve les spores microbiennes) :
AVANTAGE :
INCONVEMEIENTS :
Elle nécessite l’emploi immédiat du matériel ainsi stérilisé ;
Elle oxyde des instruments métalliques ;
Elle ne détruit pas les spores, ni les virus (en particulier le virus de l’hépatite
virale).
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L’AUTOCLAVE :
DESCRIPTION DE L’APPAREIL :
L’autoclave comporte :
Un générateur de vapeur (cylindre à paroi épaisse rempli d’eau aux 2/3, muni
d’un manomètre et d’une soupape de sureté reliée aux étuves) ;
D’un tuyau pour l’échappement de l’aire ;
D’un serpentin relié à un courant d’eau froide ;
D’une rentrée d’air munie de filtre.
INDICATIONS :
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FONCTIONNEMENT :
Il comprend :
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Les boites à éclipses contenant le matériel à stériliser sont placées dans l’étuve,
éclipses ouvertes. L’étuve est ensuite fermée hermétique.
La phase de vide
La vapeur sous pression est envoyée. Elle pénètre partout et chasse l’air résiduel
des boites. Pour assurer une parfaite répartition de la vapeur, plusieurs purges ou
détentes sont réalisées (2 ou 3) :
Arrêter l’arrivée de la vapeur ;
Ouvrir le robinet d’échappement d’air pendant quelques minutes.
La phase de stérilisation
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La phase de refroidissement
Elle nécessite la rentrée d’air, filtre dans l’étuve pour en permettre l’ouverture. A la
sortie de l’autoclave, les éclipsés des boites sont fermées. La date de la stérilisation
est inscrite.
AVANTAGE :
L’autoclave est un moyen très efficace de stérilisation pour tous les matériaux qui
supportent la chaleur et l’humidité.
On distingue :
Le Formolage ;
Stérilisation par l’oxyde d’éthylène ;
Autres substances.
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FORMOLAGE :
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Ce procédé utilise l’étuve de Marion qui est une étuve électrique ou le chauffage
d’une solution de formol à 40% à 50% entraine une émission de vapeur. La durée
de la stérilisation est de 1 heure à 1 heure 30 mn.
Appareils d’optiques ;
Matériel en caoutchouc
Instruments métalliques.
AUTRES SUBSTANCES
L’Alcool iodé imbibé dans une compresse est aujourd’hui préconisé pour la
stérilisation des plateaux (par badigeonnage). L’alcool iodé détruit les
bactéries et les virus, et stérilise en une minute à concentration au 1/5000.
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PROCEDES INDUSTRIELS
Les radiations utilisées sont : les rayons ultra-violets produits par des lampes à
vapeurs de mercure pour la stérilisation de l’air et de l’eau. Les radiations ionisantes
B et Y pour stériliser le matériel non réutilisable en polyéthylène et surtout le
matériel de suture.
Les ultra-sons émis à basse fréquence se propagent bien dans les milieux liquides.
Ils provoquent des vibrations qui décollent les détritus. Ils assurent une destruction
partielle des germes. N.B. : Les ultra-sons n’assurent pas une véritable stérilisation.
Ils sont un moyen de nettoyage et de désinfection.
../...
-70-
TYNDALLISATION
C’est un procédé de stérilisation utilisé pour les solutés ou des corps imprégnés de
solution en chauffant à 70° pendant atteindre 8 heures consécutives et renouvelés
pendant 3 ou 4jours de suite.
Exemple :
Stérilisation de solutés salé ou glucosé ;
Stérilisation à froid par le trioxyméthylène
CONTROLE DE LA STERILISATION
Ils sont basés sur la propriété que possèdent certains corps de se liquéfier à des
températures précises. On utilise :
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TUBES TEMOINS
Ce sont des tubes en verre très fins dits « tubes témoins » contenant une substance
pulvérulente qui fond à une température précise ; une substance pulvérulente qui
fond à une température précise ; une substance colorante qui teind la poudre
devenue liquide. Ces tubes changent de couleur pendant la stérilisation. Chaque
couleur correspond à une tension de fusion :
Verte – 155°
Bleue – 133°
Jaune – 110°
Rose – 121°
N.B. : La stérilisation ne peut être vérifiée qu’à l’ouverture de la boite donc à la fin
de l’opération (stérilisation) en comparant les tubes fondus et non fondus.
Les rubans comportent des stries qui changent de couleur lorsque les conditions
requises pour la stérilisation sont atteintes dans l’appareil.
Le ruban du poupinel vire au brun à 170° celui de l’autoclave vire aussi au brun
à la même température et l’oxyde d’éthylène vire au rouge foncé ;
Ces rubans peuvent être placés à l’intérieur comme à l’extérieur des boites et
sachets.
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TESTS BACTERIOLOGIQUES 0
Ils consistent à introduire à l’intérieur des boites à stériliser une culture de germes
saprophytes au moyen des tubes indicateurs.
Après la stérilisation des tubes indicateurs sont placés dans un incubateur avec un
tube témoin non stérilisé. Au bout de 24 h les tubes sont examinés. Le tube témoin
ayant viré au jaune, tous les tubes stérilisés qui ont viré également au jaune auront
signalé une mauvaise stérilisation. On évitera de plonger les mains même passée à
l’alcool dans les boites. Il faut noter le jour de la stérilisation et stocker le matériel
dans une armoire fermée.
Si après la stérilisation les germes sont détruits on peut affirmer que celle-ci est
parfaite.
CONCLUSION :
REFERENCES :
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TABLEAU 3 : LA STERILISATION
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OBJECTIFS SPECIFIQUES :
DU COURS ENSEIGNE.
PLAN :
I. GENERALITES
II. LAVAGE SIMPLE DES MAINS
III. LAVAGE ANTISEPTIQUE DES MAINS
IV. LAVAGE CHIRURGICAL DES MAINS
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I. GENRERALITES
- Une flore de base dite résidente qui est une colonisation de l’épiderme, dont
l’éradication complète n’est en fait jamais possible. Elle comprend de
nombreux germes parmi lesquels on peut citer ;
- Les cocci gram positif : en particulier les staphylocoques épidermiques ;
- Les Diphteroides : dont les corynébactérium acnées ;
- Une flore de rencontre dite transitoire qui se greffe sur la peau. Elle
comprend ;
- Les staphylocoques Au ré (DORE) ;
- Les entérobactéries dont E coli : kbebsiella pneumoniae.
Le lavage des mains est une mesure préventive importante contre la propagation
des micro-organismes. Il en existe trois types :
- Le lavage simple ;
- Le lavage antiseptique ;
- Le lavage chirurgical.
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2.1. BUT :
2.2. INDICATIONS :
2.3. MATERIEL :
- un savon ou un détergent
- une brosse
- une serviette propre
- un robinet ou une cuvette contenant de l’eau propre (de préférence tiède).
2.4. TECHNIQUE :
.../...
-77-
- Rincer abondamment les parties savonnées puis sécher rapidement avec une
serviette propre (car l’humidité favorise la reproduction bactérienne) ;
- Fermer le robinet à l’aide d’un coin de la serviette ou demander à un aide de le
faire (si le robinet n’est pas muni d’une commande).
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-79-
3.1. BUT :
3.3. MATERIEL : Bétadine moussante, essuie main à usage unique, source d’eau.
4.1. BUT :
IV.2. INDICATION :
IV.3. MATERIEL :
.../...
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IV.4. TECHNIQUE :
- Le lavage ;
- Le brossage
- tenir les mains levées au dessus du coude enfin que l’eau coule des mains vers
Les coules.
Au début du lavage utiliser un cure-ongle ou une brosse pour nettoyer les ongles.
- Rincer les mains, les assécher, toujours en commençant par le bout des doigts
et en se dirigeant vers le coude.
Le lavage des mains dans l’asepsie chirurgicale doit durer au moins 3 mm.
Et externes ;
REFEENCES :
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
COURS ENSEIGNE ;
PLAN :
I. GENERALITES
III. REMARQUE
.../...
-83-
I. GENERALITES
II DIFFERENTES MTHODES :
Deux techniques sont préconisées pour enfiler des gants stériles : la méthode
ouverte et la méthode fermée.
Elle est utilisée pour la plupart des activités infirmières en dehors de la salle
d’opération.
Ne pas toucher à main, une partie externe du gant –qui doit demeurer toujours
stérile). S’assurer que les doigts de la main gantée ne touchent pas de peau par
inadvertance.
Pour enfiler le gant droits, le saisir par la main gauche par le repli (du coté de la
paume) entre le pouce et l’index en touchant seulement à l’intérieur du gant
l’extérieur du gant doit demeurer stérile et il est important de se rappeler que la
main de l’infirmière est considérée comme contaminée. La main droite est placée
dans le gant qui est ajusté en tirant sur le repli du poignet le poignet du gant
demeure replié et l’infirmière doit prendre garde de ne pas la faire toucher à son
poignet.
..../....
-84-
Pour enfiler le deuxième gant (gauche) l’infirmière doit utiliser sa main gantée. Elle
saisit le second gant en insérant ses doigts gantés sous le repli afin de le maintenir.
Cette méthode est utilisée uniquement si l’infirmier porte une blouse stérile, par
exemple à la salle d’opération. L’infirmière revêt la blouse de telle sorte que ses
mains ne dépassent pas le bord de la manche.
- Placer la paume de la main droite contre la paume du gant droit : les doigts
- Fermer les doigts de votre main droite recouverte de la blouse sur le revers
du gant ;
- Ajuster les doigts dans le gant droit avec la main gauche recouverte de la
blouse.
..../....
-85-
- Fermer les doigts de votre main gauche recouverte de la blouse sur le rebord
du gant gauche ;
- Saisir l’arrière du revers du gant gauche avec la main droite ;
- Tirer le gant par-dessus le bout de la manche jusqu’au poignet de la blouse ;
- Tirer simultanément le gant gauche et le poignet de la blouse sur la main, tenir
les mains vers le haut, loin de la figure.
III REMARQUE :
- Décontaminer les gants avant de les enlever et pour cela plonger les mains
gantées dans une solution de chlore à 0,5 ;
- Saisir le gant gauche de la main droit encore gantée par la manchette et le
retirer ;
- Introduire la main dégantée dans le gant droit (sous la manchette) rabattre le
poignet et le retirer.
REFERENCES :
-86-
..../....
..../....
-87-
..../....
-88-
PROCAUTIONS UNIVERSELLES
POUR LA PREVENTION DU SIDA
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
GENRALITES
PRECAUTIONS A PRENDRE
CONCLUSION
.../...
-89-
I. GENERALITES
La présence du V.I.H. dans plusieurs tissus et liquides biologiques ainsi que les
résultats d’études épidémiologiques ayant fait état de quelques cas de
professionnels de la santé infectés selon toute vraisemblance en milieu hospitalier,
ont amené certains experts à s’interroger sur les mesures préventives à adopter par
ce personnel au cours des soins. Etant donné que tout individu de n’importe quel
âge et de n’importe quel milieu social peut être porteur du virus du SIDA. L’Infirmier
doit toujours prendre les précautions adéquates en manipulant le sang ou les
liquides organiques.
Matériel s souillés par les liquide biologiques, les lésions cutanées ou les
.../...
-90-
c)les aiguilles et les seringues à usage doivent être immédiatement jetés dans un
container imperforable uniquement prévu à cet effet.
le matériel à éliminer doit être dans des emballages étanches marqués d’un
signe distinctif destinés à être éliminés comme déchets contaminés.
le lavage des mains, la désinfection de la peau en cas de contact avec des
liquides potentiellement contaminés ou en cas de blessures accidentelles
doivent être pratiqués immédiatement (dès qu’on s’en rend compte).
.../...
-91-
III. CONCLUSION :
REFERENCES :
Pr. LUC MONTAGNIER : SIDA les faits – l’espoir : soins santé magazine N° 1 ;
Précautions universelles (pour les soins de tous vos patients) JH PIEGO
CORPORATION-BALTIMORE-USA.
.../...
-92-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
ACHEVEMENT DU SOIN.
.../...
-93-
PREPARATION PSYCHOLOGIQUE
Quand cet humain est malade, il présente encore plus d’intérêt pour l’infirmier car
ce dernier devra alors savoir quels effets la maladie et l’hospitalisation exercent sur
ce malade.
Ainsi, dans sa démarche, l’infirmier s’appuiera sur la relation d’aide dont la pierre
angulaire est l’empathie.
.../...
-94-
Il importe donc de retenir qu’il n’existe pas une manière standard de faire la
préparation psychologique du malade, la forme qu’elle doit revêtir dépend de
plusieurs facteurs des types de malade (grand malade etc.) ; caractéristiques de la
maladie (maladie aigué, chronique, invalidante etc.) et autres paramètres (d’ordre
socio-culture).
.../...
-95-
b) PREPARATION PHYSIQUE :
PREPARATION DU SOIGNANT :
Cette préparation est guidée par une bonne compréhension de son rôle dans la
technique. Elle cherche à garantir des prestations de soins sans danger pour le
malade et pour soi-même. Sur le plan physique elle consiste souvent à :
.../...
-96-
MATERIEL D’ASEPSIE
Alcool iodé
Alcool à 70°
Alcool à 90°
Bétadine iodée
Ether
Pince à servir plongée dans une solution antiseptique
Tampons de coton stérile, compresse stériles
Gants stériles
Champs stériles. ..
.../...
-97-
MATERIEL ACCESSOIRE
Plateau rectangulaire
Plateau réniforme « haricot »
Chariot
Cupules
Cuvettes
Poubelles
Sac à linge etc.
-98-
Passé les bras au-dessus des plateaux stériles ou des boites stériles ouvertes ;
Prendre des compresses ou des tampons de coton stériles contenues dans les
boites avec les doigts ;
Toucher au matériel stérile sorti des boites ou de son emballage avec les
doigts sans antisepsie des mains ou sans gants stériles ;
Toucher le bord du couvercle ou de la boite stérile avec les doigts ;
Poser la pince à servir sur le chariot, la table ou le malade ;
Tenir la pince à servir les bouts tournés vers le haut ;
Poser le couvercle des boites ou tambour l’intérieur tourné vers le bas ;
Utiliser un flacon verseur n’ayant pas servie pendant des heures sans rincer
son goulot par un premier jet qu’on élimine etc... ;
Tenir la pince à servir lorsqu’on porte des gants stériles à moins qu’elle n’ait
été stérilisée au préalable.
.../...
-99-
Il faut travailler avec douceur, sans brutalité. Par exemple ne pas arracher une
compresse qui adhère à une plaie, mais il faut plutôt la faire décoller de la
plaie avant de l’enlever (l’humecter pour faciliter le décollement).
e)Il faut se tenir prêt à faire face, en cas d’incident ou d’accident. A cet effet, une
bonne dose de sang froid, un esprit de jugement dictant une réaction rapide et
appropriée, un esprit une prévenance ayant fait prendre les précautions nécessaires
durant la préparation du soin, sont autant d’éléments permettant d’y aider.
- Pourquoi faire des déplacements pour se servir en matériel, alors qu’on peut
.../...
-100-
La réfection du lit ;
La réinstallation en position confortable ;
Son remerciement s’il est conscient ou remercier l’accompagnant pour sa
collaboration.
CONCERNANT LE MATERIEL :
Enlever le matériel de soin et le linge sale et les déposer à l’endroit réservé à
cet effet ;
Décontaminer, nettoyer, conditionner, stériliser le matériel et le remettre à sa
place ;
Mettre dans le contenant mis là à cet effet ou jeter ou incinérer les objets non
réutilisables.
.../...
-1O1-
CONCERNANT L’INFIRMIER :
CONCLUSION :
Exemple :
.../...
-102-
REFERENCES :
-103-
INTRODUCTION A LA SYMPTOMATOLOGIE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
ESPRIT D’OBSERVATION
SYMPTOMES ET SIGNES
DIAGNOSTIC
ETIOLOGIE
EVOLUTION
TRAITEMENT.
.../...
-1O4-
I. ESPRIT D’OBSERVATION
Avoir un esprit d’observation signifie avoir une curiosité et une ouverture d’esprit
qui permettent, à travers des raisonnements cohérents, d’analyser les symptômes
constatés et les gestes à accomplir auprès de chaque malade pour l’aider à satisfaire
ses besoins. Ceci, est d’une importance fondamentale car les malades ne se
présentent jamais tout à fait de la même façon. Les apprenants devront donc
constamment adapter leur savoir à des données différentes.
Placer les apprenants au-dessus des soins routiniers qui tapissent le fond des
jours pour les établir dans une atmosphère professionnelle et scientifique ;
Eviter aux apprenants d’avoir un défaut majeur : Le manque de jugement. Il
consiste, devant une situation donnée, à ne pas aller à l’explication la plus
simple et la plus logique ou bien à simplifier anormalement un problème
complexe ;
Eviter aux élèves les fautes d’inattention qui surviennent quand on est comme
absent au travail. Pour posséder cet esprit d’observation, l’apprenant doit
s’exercer à développer tous ses sens.
.../...
-105-
VUE
L’œil attentif et exercé doit découvrir mille choses qui échappent à l’œil simple du
profane. L’observation doit porter sur l’attitude du malade au lit (Position,
agitation, inertie, passivité) ses activités, son comportement l’état de ses
téguments, le faciès, le rythme respiratoire, ses fonctions physiologiques : urines :
rares ou abondantes, selles : diarrhéiques, sanglantes, absentes.
Exemple : l’élève dira / tel malade me parait changé, il est amorphe, son visage est
fatigué, sa respiration est modifiée, il est en sueur, il ne s’est pas alimenté, il a
négligé sa toilette etc... ;
ECOUTE :
.../...
-106-
1.3. ODORAT
En conclusion que ce soit en faisant le lit du malade en lui prodiguant un autre type
de soin ou tout simplement en entrant dans sa chambre l’élève infirmier doit
chercher à découvrir sur sont état général et autour de lui tous les changements
pouvant avoir une incidence thérapeutique.
Il devra alors les noter, aviser les autres membres de l’équipe, dispenser les soins ou
participer à leur exécution.
TOUCHER
Il s’agit par exemple de repérer une artère, un hématome, l’œdème d’un membre
etc..., la profondeur d’une veine, de sentir la température d’une peau, d’apaiser un
malade (la relation peau à peau libère les tensions).
Ils sont fournis par le laboratoire, la radiologie, l’endoscopie etc... Ils sont d’une
importance capitale, complétés par les signes cliniques, ils facilitent l’établissement
du diagnostic.
.../...
-107-
DIAGNOSTIC
C’est la détermination de la maladie grâce aux signes cliniques et aux signes para-
cliniques.
DIAGNOSTIC POSITIF
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Il consiste à comparer les observations notées à celles faites dans d’autres maladies
pour établir un diagnostic positif.
ETIOLOGIE
C’est l’étude des causes des maladies, de l’agent causal mais également des facteurs
favorisants.
.../...
-108-
EVOLUTION
C’est la façon dont la maladie évolue. Elle peut évoluer de différentes manières :
Vers la guérison ;
Vers les complications ;
Vers les rechutes ;
Vers les séquelles ;
Vers la mort.
TRAITEMENT
Traitement Préventif :
Ce sont les moyens mis en œuvre pour s’opposer à l’apparition de la maladie :
l’isolement, la vaccination, la désinfection, la stérilisation, l’évacuation sanitaire.
Traitement curatif :
.../...
-109-
TRAITEMENT HYGIENO-DIETETIQUE
TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
TRAITEMENT SYMPTOMATOLOGIQUE
-110-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
INTRODUCTION
-111-
INRODUCTION
Le malade est allongé à plat sur le dos sans oreiller, ni traversin, on peut mettre un
petit coussin sous la tête. C’est la position la plus fréquente chez tous les malades.
Elle convient presque à tous les opérés, aux malades affaiblies et aux accouchées
récentes.
INCONVEMENTS
Le décubitus dorsal est très mal supporté par les insuffisants cardiaques et
respiratoires ;
Une présence attentive est nécessaire pour les malades inconscients et il faut
prendre des précautions contre ;
L’incontinence (sonde à demeure = sac à urine) ;
La chute (barrière la tête sur le coté)
.../....
-112-
Cette position convient dans les affections abdominales qui exigent un drainage ou
quand un relâchement musculaire est sollicité par les hémiplégiques, les cardiaques
ou les malades atteints d’affection pulmonaires.
POSITION ASSISE
.../...
-113-
Chez le cardiaque, il faut compléter par un oreiller plié en 2 ou un gros coussin sous
chaque coude. Cette position étant difficile à maintenir, deux moyens peuvent être
employés pour empêcher le malade de glisser au fond du lit :
La position assise facilite les mouvements respiratoires. Elle est indiquée chez tous
les malades présentant une dyspnée d’origine cardiaque ou pulmonaire.
La position de décubitus latéral convient après une intervention portant sur une
moitié du corps : cage thoracique rein et en cas d’affection pulmonaire sans
dyspnée.
.../...
-124-
CAS PARTICULIERS
Malade en position mi-assise mais sur le coté dans les affections pulmonaires avec
dyspnée.
Le malade est couché sur le ventre sans traversin, un petit oreiller est glissé sous la
tête tournée sur le coté de préférence vers la porte.
Cette position est peu employée, elle convient après les interventions sur la colonne
vertébrale, en cas d’escarres et décubitus dorsal, pour faciliter l’élimination des gaz,
et pour obtenir le drainage des liquides collectés dans la partie antérieure du corps.
Elle est parfois combinée avec la position déclive pour le drainage des voies
respiratoires.
Elle est contre indiquée chez tous les insuffisants respiratoires et cardiaques.
.../...
-115-
Le malade est installé en décubitus dorsal, la tête plus basse que le reste du corps
par surélévation du pied du lit par des cales assez hautes ou unes chaise. Il peut être
utile de mettre un oreiller vertical ou mieux un drap tendu contre les barreaux ou
les panneaux pour éviter que le malade ne se heurte la tête.
Cette position est indiquée après une ponction lombaire, une rachi-anesthésie ou
en cas d’hémorragie car elle favorise l’irrigation du cerveau.
POSITION PROCLIVE
Le malade est installé en décubitus dorsal, la tête plus haute que le reste du corps
par surélévation de la tête du lit par des cales.
Cette position convient aux malades ayant un plâtre au thorax et au cou (minerve).
Il faut prévoir un butoir pour que le malade ne glisse pas au pied du lit.
Pour donner au malade le maximum de confort possible dans les diverses positions
exigées par son état, il existe des lits spéciaux dont les divers segments peuvent
être placés en diverses positions.
.../...
-116-
.../...
-117-
LEVER DU MALADE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
INTRODUCTION
BUTS
MATERIEL
PRECAUTIONS A PRENDRE
TECHNIQUE DU LEVER
.../...
-118-
INTRODUCTION
Les précautions à prendre sont très différentes suivant que le malade est un opéré
récent, un convalescent de Médecine générale, un vieillard etc.
Le premier lever demande une surveillance attentive surtout s’il s’agit de malade
susceptible de faire une embolie (accouchée, opéré du petit bassin, malade atteint
d’affection cardiaque). Aussi l’infirmière ne doit pas négliger ce premier lever, ni le
confier à une personne non expérimentée.
Le lever est dit précoce s’il intervient dans les 24 à 48 heures ; tardif lorsqu’il
survient vers le 3 °, 4°, 5° jour.
BUTS
La stase veineuse
L’hypotrophie musculaire au niveau des membres inférieurs ;
.../...
-119-
MATERIEL
AVAN LE LEVER :
-120-
Le faire tousser (s’il a une plaie ombilicale, lui demander de tenir son ventre
ou mieux sangler l’abdomen) ;
Reprendre le pouls et la T.A. et s’il y a une accélération importante ou
hypotension, le recoucher et prévenir le médecin ;
Fermer portes et fenêtres pour éviter les courants d’air.
PENDANT LE LEVER :
Il s’agit en fait de la persuader que tout se passera bien, car il conçoit mal
l’opportunité du lever.
Saisir le malade par la taille et sous les cuisses et le poser sur le fauteuil ;
.../...
-121-
REMARQUE :
.../...
-122-
PLAN
DEFINITION – GENERALITES
CARACTERES DE LA RESPIRATION
VARIATIONS DE LA RESPIRATION
CONTROLE DE LA RESPIRATION
.../...
-123-
I. DEFINITION – GENERALITES
MECANISMES VENTILATOIRES
ALVEOLE :
VOIES AERIENNES :
(Bronchioles, bronches, trachée, larynx, rhino-pharynx) où l’air inspiré se réchauffe,
s’humidifie et se débarrasse d’une grande partie des microbes et des poussières,
mais où les échanges sont muet (espace-mort).
CAGE THORACIQUE
DIAPHRAGME
-124-
TABLEAU 4 :
2.1. FREQUENCE
2.2. RYTHME
PLEVRE :
Grace au vide qui rapproche ses deux feuillets, elle solidarise poumon et cage.
.../...
-125-
MOUVEMENTS VENTILATOIRES
TEMPS INSPIRATOIRE
TEMPS EXPIRATOIRE :
REGLATION DE LA VENTILATION
La ventilation est sous le contrôle des centres bulbaires recevant les stimuli :
VARIATIONS DE LA RESPIRATION
PHYSIOLOGIQUES :
Les efforts, les émotions peuvent accélérer sensiblement le rythme de la
respiration ;
.../...
-126-
PATHOLOGIQUES
FREQUENCE
On distingue :
LA DYSPNEE D’EFFORT
Qui se produit lors des efforts (marche rapide, montée des escaliers)
LA DYSPNEE DE DECUBITUS
ORTHOPNEE :
.../...
-127-
ANGOISSE :
TIRAGE :
CORNAGE :
RYTHME
Le rythme de Kusmaul
Il est constitué par une inspiration profonde suivie d’une courte pause en
inspiration forcée et une expiration brève à laquelle succède une nouvelle pause,
s’observe dans le coma acido-cétosique du diabète.
.../...
-128-
Le rythme inversé
C’est une expiration brusque suivie aussi d’une inspiration à laquelle succède une
pause. S’observe dans les détresses respiratoires. Les dyspnées peuvent
s’accompagner de :
REGLES A OBSERVER
.../...
-129-
4.2. TECHNIQUE
L’infirmier peut :
.../...
-130-
PLAN
DOULEUR THORACIQUE
OEDEMES DES MEMBRES INFERIEURS
PALPITATIONS
DYSPNEE
LIPOTHYMIE ET LA SYNCOPE
TOUX ET L’EXPECTORATION
CLAUDICATION INTERMITTENTE
.../...
-131-
DOULEUR THORACIQUE
Une douleur est caractérisée par son siège, son intensité, sa « tonalité » son
horaire, son mode de déclenchement, sa durée, son mode de terminaison, ses
irradiations et les signe associés.
TYPES DE DOULEUR
Est une douleur liée à l’effort, qui prend le caractère du serrement, du serrement,
d’un étau au milieu de la poitrine, derrière le sternum, elle irradie vers les
mâchoires, l’épaule et le bras gauche. Cette douleur s’arrête avec l’effort se
reproduit avec lui, elle peut s’accompagner de sueurs et de nausées.
La douleur péricardique :
C’est une douleur non liée à l’effort, en coup de poignard, c'est-à-dire transfixiante,
restant localisée, s’accentuant avec la respiration et les mouvements.
C’est une douleur ne correspondant pas à une affection organique du cœur. C’est
une douleur en pointe, en piqures brèves se répétant sans lien l’effort, soulagée par
le calme et la quiétude psychologique.
.../...
-132-
Ils sont dus à la présence anormale d’eau dans les tissus cellulaires sous cutanés.
PALPITATIONS
Savoir que les irrégularités très brèves du cœur peuvent provoquer des palpitations
par exemple : lors des extrasystoles.
Les palpitations peuvent survenir sur un cœur normal ou bien révéler une anomalie
grave méconnue. Elles ont le mérite d’attirer l’attention sur le système cardio-
vasculaire.
...../....
-133-
DYSPNEE
Elle peut être due à l’accélération du rythme respiratoire pour une activité donnée :
on parle alors de tachypnée.
LIPOTHYMIE ET LA SYNCOPE
.../...
-134-
La syncope a un début très brutal sans signes avant-coureurs : on a une perte totale
de conscience suivie d’une chute et une reprise inopinée de la conscience. La
syncope d’effort est très particulière de certaines affections cardiaques.
TOUX ET L’EXPECTORATION
.../...
-135-
CLAUDICATION INTERMITTENTE
.../...
-136-
PLAN
DEFINITION
INDICATIONS
CHOIX DE L’ARTERE
TECHNIQUE
VARIATIONS DU POULS
RAPPORTS DU POULS ETDE LA TEMPERATURE
.../...
-137-
I. DEFINITION
Le pouls est la sensation de soulèvement perçue par le doigt qui exerce sur une
artère une légère compression.
- L’endocrinologie.
.../...
-138-
CHOIX DE L’ARTERE
Pour sentir le pouls il faut que l’artère soit superficielle et placée sur un plan
résistant.
Plusieurs vaisseaux remplissent ces deux conditions, mais on s’adresse
habituellement à l’artère radiale parce que plus accessible.
.../...
-139-
TECHNIQUE
PRECAUTIONS A PRENDRE :
MANIERE DE PROCEDER :
Mettre le poignet sur le plan du lit ;
Placer la pulpe des doigts (index, médius, annulaire) sur l’artère en exerçant
une légère pression ;
Maintenir la pression pendant une minute en appréciant la régularité et
l’amplitude des pulsations ;
Puis compter le nombre des soulèvements perçus pendant une minute
entière ;
Remercier le malade de sa collaboration ;
Noter le résultat sur la feuille de température en la matérialisant par un point
en rouge et en prenant comme repère la ligne des 80. Chaque interligne
compte pour 4 pulsations. Joindre les différents points rouges pour obtenir un
graphique : courbe de pouls.
REMARQUE :
.../...
-140-
VARIATIONS DU POULS
VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES
Le pouls varie suivant :
Les émotions ;
Les repas et les efforts physiques qui accélèrent temporairement le rythme.
VARIATIONS PATHOLOGIQUES
.../...
-141-
FREQUENCE (rapidité)
-142-
RYTHME (REGULARITE)
AMPLITUDE (VOLUME)
Mal frappé : pouls frappé en deux temps presque de façon simultanée dont
l’un es plus faible que l’autre : pouls dicrote ;
Dur et vibrant : dans l’hypertension artérielle ;
Non perceptible : dans l’oblitération artérielle par artérite ou embolie.
.../...
-144-
PLAN
DEFINTION
FACTEURS DETERMINANTS
INDICATIONS
PRINCIPE
MATERIEL
PRECAUTIONS A PRENDRE
MESURE DE LA TENSION ARTERIELLE
RESULTAS NORMAUX
VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES
VARIATIONS PATHOLOGIQUES
ERREURS TECHNIQUES AU COURS DE LA MESURE DE LA T.A.
.../....
-145-
I. DEFINITION
La tension artérielle se définit comme étant la pression sous laquelle le sang circule
dans les artères.
II. FACTEURS DETERMINANTS
La motricité du cœur véhicule le sang les artères ainsi à chaque systole l’énergie des
contractions joue un rôle important dans la détermination de la T.A. Il y a donc une
période de contraction (systole) et une période de décontraction (diastole) qui est
liée aux battements du cœur.
Selon leur nature les vaisseaux sanguins offrent plus ou moins de résistance à la
progression du sang. Cette résistance est liée d’une part au calibre des artères et
d’autre part à leur élasticité. Cette élasticité permet d’accroitre le débit sanguin. Ce
qui revient pour une même quantité de sang, à réduire le travail du cœur.
.../...
-146-
Le sang global constitue une certaine masse. Cette masse est liée à la perméabilité
capillaire, à l’élimination rénale et également à la viscosité du sang.
La T.A. est caractérisée par 2 chiffres :
Ces chiffres sont exprimés en centimètres de mercure dans les pays francophones et
en millimètre de mercure dans les pays anglophones.
INDICATIONS
-147-
PRINCIPE
MATERIEL
Il est composé de :
.../...
-148-
PRECAUTIONS A PRENDRE
.../..
-149-
MESURE DE LA TENSION ARTERIELLE (avec l’appareil de Vaquez et
Laubry ou le tensiomètre à mercure)
METHODE AUSCULTATOIRE
.../...
-150-
Ouvrir la vis pour décomprimer progressivement le manomètre et écouter
attentivement. Lorsqu’on entend les 1er battements cela correspond à la
tension maxima repérée par l’aiguille du manomètre ;
Continuer à décomprimer en surveillant le cadran du manomètre jusqu’à ce
que les bruits s’assourdissent et disparaissent. En ce moment précis noter le
chiffre indiqué par le manomètre : c’est la tension minima ;
Enlever le brassard et noter la tension.
METHODE PALPATOIRE
Cette méthode ne nécessite pas l’usage du stéthoscope cependant, elle est moins
sure que la méthode auscultatoire, elle ne renseigné que sur la tension maxima. Sa
technique se réalise comme suit :
-151-
En dégonflant noter le chiffre indiqué par l’aiguille du manomètre au moment
où on recommence à percevoir les pulsations : c’est la tension maxima.
Mn = ( MAX ) + 1
( 2 )
.../...
-152-
VARIATIONS PATHOLOGIQUES
.../...
-153-
.../...
-154-
TABLEAU 5.
.../...
-155-
N.B. : Le bras doit être au même niveau que le cœur : Le non respect de cette
précaution entraine une erreur proportionnelle à la distance entre le niveau de la
mesure et celui du ventricule gauche. Par exemple : mesure au bras droit le malade
étant en décubitus latéral gauche. Les lois de l’hydraulique prévoient un écart de
pression proportionnel à la distance verticale entre l’artère fémorale droite et le
cœur, de 15 cm environ, 15 cm d’une colonne de sang est sensiblement = 15 cm
d’une colonne d’eau, sensiblement = 12 cm de mercure. Ce qui fait que l’erreur
dans le sens d’une sous-estimation est médicalement importante.
.../...
-156-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
INTRODUCTION
DOULEURS GASTRIQUES
TROUBLES DE L’APPETIT
AUTRES SYMPTOMES.
.../...
-157-
INTRODUCTION
Les symptômes sont très variés, cependant la douleur constitue dans la majorité des
cas, le symptôme majeur.
DOULEURS GASTRIQUES
C’est un signe subjectif, donc ressenti par le sujet. Il doit être analysé par un
interrogatoire minutieux précisant le siège, les caractères, l’horaire, la périodicité.
SIEGE
CARACTERE
PESANTEUR :
2) BRULURE
-158-
3) CRAMPE :
.../...
-159-
DOULEURS IRREGULIERES
DOULEURS CONSTANTES
TROUBLES DE L’APPETIT
.../...
-160-
POLYPHAGIE
Il peut s’agir d’une habitude alimentaire : gros mangeur
L’ANOREXIE
L’anorexie s’observe :
Chez l’enfant, elle peut traduire une affection organique mais aussi une irritation
avec l’entourage, un manque d’affection.
AUTRES SYMPTOMES
Il existe aussi des symptômes non mains importants :
Les éructations ;
Les vomissements.
L’observation des selles permet aussi d’analyser certains troubles du tube digestif.
.../...
-161-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
DEFINTITON
ELEMENTS DE SURVEILLANCE
DISGNOSTIC DIFFERENTIEL.
.../...
-162-
I. DEFINTION
2.1. QUANTITE
Une quantité trop importante de vomissement peut provoquer des troubles graves
du fait des pertes liquidiennes pouvant aboutir à une déshydratation. Garder les
vomissements et les présenter au Médecin pour une observation éventuelle.
-163-
2.3. ODEUR
Les vomissements ont une odeur acétonémique dans l’acidose diabétique et une
odeur fécaloïde dans les occlusions intestinales.
2.4. HORAIRES
L’horaire des vomissements par rapport au repas mérite une attention toute
particulière parce qu’ayant une valeur dans le diagnostic et le traitement de
certaines affection.
2.5. MANIERE
Sans effort ;
En fusée (méningite).
.../...
-164-
2.6. FREQUENCE
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
ERUCTATION :
REGURGITATION :
Reflux sans effort par la bouche d’aliments qui viennent d’être ingérés.
.../...
-165-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
DEFINITION
ELEMENTS DE SURVEILLANCE
RECUEIL ET ENVOI AU LABORATOIRE
RESUME.
.../...
-166-
I. DEFINITION
Les selles ou matières fécales sont des déchets de la digestion. Elles peuvent
contenir :
Elles sont rejetées à l’extérieur par l’orifice de sortie du tractus digestif (anus). La
surveillance, le prélèvement et l’envoi des selles au laboratoire relèvent de
l’infirmier.
2.1. REGULARITE
-167-
2.2. COULEUR
Normalement les selles sont brunâtres chez l’adulte et jaune d’or chez le
nourrisson.
Anormalement
Il peut avoir pour origine un ulcère qui saigne ou une autre hémorragie digestive.
L’absorption de certains médicaments peut donner la même couleur noire
(bismuth, fer, charbon).
Les selles rouges dans les hémorragies intestinales, les hémorroïdes, les cancers du
colon ou du rectum.
2.3. CONSISTANCE
Normalement : les selles moulées et cylindriques chez l’adulte, elles sont pâteuses
chez le nourrisson.
Anormalement : les selles peuvent être :
-168-
2.4 ODUER
Anormalement elles sont très fétides avec une odeur acide (fermentation
intestinale).
2.5. GAZ
Les malades présentant un syndrome occlusif (arrêt des matières et des gaz).
Les opérés du tube digestif dont l’apparition des gaz est le premier signe de reprise
du transit.
-169-
Technique : les selles sont recueillies dans le basin avant d’être transférées en
partie dans la boite de pétri ou dans la boite de carton paraffiné par l’intermédiaire
de la spatule.
Prélever les selles et les déposer dans le récipient stérile (boite de pétri).
RESUME
L’observation des selles est très importante en clinique. Il faut savoir les recueillir et
les présenter au médecin. En cas d’anomalie il faut les envoyer au laboratoire pour
analyse :
.../...
-170-
ALIMENTATION EQUILIBREE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
DEFINITION ET GENERALITES
BESOINS INSTITUTIONNELS
RATION ALIMENTAIRE.
.../...
-171-
DEFINTION ET GENRALITES
Une alimentation doit alors être saine et équilibrée car elle doit apporter à
l’organisme des conditions d’une bonne santé. Tout être humain a des besoins
différents à satisfaire pour se maintenir en bonne santé. Ainsi les aliments nous
apportent de l’énergie à travers des glucides, des lipides, des matériaux de
construction à travers des protéines et de l’eau, des éléments de protection et de
régulation à travers des vitamines et des sels minéraux.
L’alimentation est le moyen de satisfaire les différents besoins qui maintiennent un
équilibre nutritionnel. Elle varie suivant les régions, le temps les cultures et les
disponibilités.
BESOINS NUTRITIONNELS
BESOINS EN ENERGIE
-172
Les besoins en énergie ne sont pas les mêmes pour tous. Ils varient selon la taille, le
poids, le sexe, pendant la grossesse et l’allaitement, mais surtout pendant l’activité.
Tous les organismes ont besoin d’azote sous forme de protéines. L’une des grandes
taches de l’alimentation, c’est fournir à homme les rations dont il a besoin. Les
protéines revêtent une importance dans leur quantité pour assurer un apport
suffisant du point de vue quantitatif et qualitatif dans les étapes de réparation et
construction.
EAU
.../...
-173-
VITAMINES
Les éléments sont trouvés en quantité facilement dosable : fer, iode, calcium,
phosphore, sodium, potassium...
Les oligos éléments sont trouvés en petites quantités : Cobalt, cuivre, lithium,
sélénium, aluminium.
.../...
-174-
Ils sont souvent souvent toxiques : plomb, mercure, cadmium. Les sels
minéraux sont des régulateurs essentiels de l’organisme.
.../...
-175-
Les lipides sont des corps composés de graisse à base principalement de carbone et
d’hydrogène. Ils peuvent être stockés dans les tissus adipeux, mais ne peuvent être
transformés ni en protéines, ni en glucides. Ils apportent de l’énergie, mais
favorisent également l’absorption des vitamines dites liposolubles.
Leur stockage dans les graisses va servir de réserve énergétique en cas de jeune ou
d’alimentation insuffisante. Les lipides sont d’origine animale ou végétale.
C’est un assemblage d’acides aminés dont certains ne peuvent être fabriqués par
l’organisme et doivent donc être obligatoirement apportés par l’alimentation. Ces
acides aminés indispensables se rencontrent plus dans les produits animaux que
dans les produits végétaux. Les protéines ne peuvent pas être stockées au niveau de
l’organisme.
.../...
-176-
Les vitamines sont des substances essentielles à l’organisme. Ils sont apportés en
quantité appréciable par l’alimentation. On distingue des vitamines :
La vitamine B se retrouve dans les fruits et légumes verts, la vitamine C dans les
fruits également et les légumes jaunes. La vitamine D est surtout présente dans la
graisse sous la peau et est synthétisé sous l’action des rayons ultra violets.
Quant aux sels minéraux, nutriments régulateurs on les retrouve dans les légumes,
céréales, viande œufs (fer) laits, poissons secs (calcium). Les fruits et les légumes
constituent la meilleure source de vitamine et de sels minéraux.
.../...
-177-
RATION ALIMENTAIRE
DEFINTION
VARIATION DE LA R.A.
Elle varie selon l’âge, l’activité physique, l’état de l’organisme. Les différents besoins
de l’organisme sont majorés dans des conditions particulières : activité physique,
grossesse, allaitement. La ration alimentaire doit être proportionnelle aux besoins.
Toutefois chez l’enfant, la ration est fonction de son développement psychomoteur.
Un apport suffisant en protéines doit lui être garanti.
EQUILIBRE DE LA RATION ALIMENTAIRE
Les besoins de l’organisme étant variés, il faut que la ration alimentaire puisse les
satisfaire individuellement sur le plan qualitatif et quantitatif.
65 à 72% glucides
15 à 25% lipides
7 à 12% protéines.
Il faut noter que chez le nourrisson, l’apport de protéines est supérieur à celui de
l’adulte (il faut 15 à 20%). Les besoins calorifiques selon l’âge.
.../...
-178-
..../....
-179-
CAS PARTICULIERS
REFERENCES :
.../...
-180-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
INTRODUCTION.
POIDS
TAILLE.
.../...
-181-
I. INTRODUCTION
Chez l’adulte, elle doit être très surveillée en particulier chez les malades atteints
d’affections à retentissement nutritionnel (diabète, tuberculose, affections du tube
digestif) les cardiaques et les malades sous traitement aux corticoïdes.
Dans ces derniers cas, la pesée doit être journalière pour surveiller les œdèmes et
autres retentissements afin de déceler rapidement toute anomalie pouvant
aggraver les médicaments qui se donnent au kilogramme de poids corporel.
.../...
-182-
2.1. PRECAUTIONS
La pesée doit se faire à jour fixe, à la même heure et dans les mêmes conditions.
L’instrument de mesure doit être vérifié avant chaque pesée.
2.2. MATERIEL
.../...
-183-
TAILLE
La mesure de la taille, comme la pesée est très importante,. Elle permet de suivre la
croissance staturale de l’enfant et déceler à temps une anomalie.
3.1. PRECAUTIONS
- chez l’adulte, il faut le déchausser et enlever toute coiffure
3.2. MATERIEL
3.3 TECHNIQUE
- pour toiser l’enfant, il doit être parfaitement allongé, et les pieds à angle droit ;
- pour l’adulte, il faut qu’il se tienne droit, dos nuque et talon bien appuyés contre
le la toise.
.../...
-184-
La planche de toise
III. TAILLE
.../...
-185-
3.1. PRECAUTIONS
3.2. MATERIEL
3.3. TECHNIQUE
- pour toiser l’enfant, il doit être parfaitement allongé, et les pieds à angle droit ;
- pour l’adulte, il faut qu’il se tienne droit, dos nuque et talon bien appuyés contre
la toise.
La planche de toise
On peut chez l’enfant, l’installer sur une table posée contre un mur et coller
les pieds contre le mur.
Mettre une planchette ou une ligne verticalement contre la tète et relever la
distance qui sépare la planchette du mur. C’est la taille :
REFERENCES :
.../...
-186-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
DEFINIR LES TERMES SUIVANTS : URINE, MICTION, DIURESE ;
DECELER SUR LA BASE DE L4OBSERVATION OU DE LA PRATIQUE LES
ANOMALIES LIEES A LA MECTION ET L’URINES ;
CITER LES QUATRE GROUPES D’EXAMEN D’URINES ;
CITER AU MOINS QUATRE EXAMENS D’URINES POUVANT SE PRATIQUER AU
LIT DU MALADE ;
DECRIRE EN RESPECTANT LA CHRONOLOGIE LA TECHNIQUE DE COLLECTE ET DE
MESURE DE LA DIURESSE.
PLAN
I. DEFINITION
II. ANOMALIES DE L’URINE ET DE LA MECTION
III. SURVEILLANCE DES URINES
IV. SURVEILLANCE DE LA DIURESE
V. COMMENT MESURER LA DIURESE
.../...
-187-
I. DEFINITION – GENERALITES
La filtration glomérulaire ;
La réabsorption tubulaire ;
L’exécretion tubulaire.
L’urine constitue un déchet organique secrété par les reins et contenant certains
produits toxiques pour l’organisme. Elle est conduite dans la vessie par les uretères,
emmagasinée dans celle-ci avant d’être rejetée par l’urètre à l’extérieur lors d’une
miction.
L’urine normale est une solution d’eau contenant certaines substances dissoutes. La
composition moyenne pour un litre est :
Eau = 950 g ;
Urée = 15 à 25 g ;
Acide urique = 0,30 à 0,40 g ;
Chlorures = 7 à 2 g;
Phosphates = 1,5 à 2 g ;
Ammoniac = environ 0,50 g.
.../..
-188-
L’élimination de l’urine n’est pas constante dans le nycthémère (une journée et une
nuit consécutives). L’élimination nocturne est inférieure à l’élimination diurne (au
moins 4 fois la journée et une fois la nuit).
La diurèse normale se situe entre 1 litre 200 et 1 litre 500, les variations
pathologiques sont :
- les vomissements ;
.../...
-189-
2.2. FREQUENCE
Les cystites ;
L’adénome de la prostate.
2.2.2. DYSURIE : C’est une gêne douloureuse lors de la miction. Elle se rencontre
dans :
- la gonococcie ;
.../...
-190-
Après un accouchement ;
Pendant la phase tonique de la crise d’épilepsie ;
En cas de paralysie par traumatisme de la moelle.
2.3. ODEUR
.../...
-191-
Normalement l’urine est acide, anormalement, elle est alcaline. Trouble dans ce
cas.
2.5. COULEUR
L’urine est de couleur ambre ou citron claire en raison de la présence d’un pigment
appelé UROCHROME. La couleur varie suivant la concentration de l’urine et le
volume de la diurèse ; L’urine diluée est claire, l’urine concentrée est foncée. Il faut
retenir que certains médicaments modifient la couleur de l’urine :
.../...
-192-
COULEURS ANORMALES :
-193-
Le rôle de l’infirmier est capital dans la surveillance des maladies. En effet il lui
revient la responsabilité de prélever les urines au lit du malade et les envoyer au
laboratoire dans les meilleures conditions et de faire des analyses physico-
chimiques au lit du malade.
Recherchent les cellules par examen direct au microscope ou par culture. Une forte
bactériurie indique une infection des voies urinaire. Les urines sont recueillies
aseptiquement par sonde avant d’être envoyées au laboratoire.
De volume (diurèse) ;
De la couleur (épreuve des 3 verres par exemple) ;
De l’odeur.
.../...
-194-
Les protéines ;
Le glucose ;
Les corps cétoniques ;
Les pigments biliaires.
SURVEILLANCE DE LA DIURESE
L’urine mesurée doit correspondre à celle éliminée par les reins de 8 heures au
lendemain à 8 heures. Pour cela il faut faire uriner le malade à 8 heures du matin et
jeter les urines. (Ces urines ne sont pas comptabilisées). A partir de ce moment
demandez au malade de recueillir toutes ses urines dans le bocal. Les urines, noter
leur quantité sur la feuille. Une courbe se dessinera au bout de quelques jours
(soirée et matinée) représente la quantité d’urine émise par 24 heures. Dans cette
colonne chaque carreau ou interligne représente 100 ccs d’urine. Exemple = 500 cc
correspond à la ligne 36° sur la feuille de température.
.../...
-195-
PLAN
I. DEFINITIONS
II. INDICATIONS
III. TECHNIQUES
IV. CAUSES D’ERREURS
.../...
-196-
I DEFINITIIONS
C’est un examen qui permet de déceler la présence de glucose dans les urines
appelée glycosurie.
II. INDICATIONS
- d’un coma.
- surveillance du traitement.
III. TECHNIQUES
RECHERCHE A CHAUD
.../...
-197-
3.1.1. MATERIEL
- Réactifs ;
- liqueur de Fehling :
Elle se présente sous forme de 2 solutions : solution A cuprique, bleu clair (avec des
sels de Cu) et une solution B sodique claire (avec des sels de Na) Parfois on utilise
une solution toute prête obtenue en mélangeant à parties égales les solutions A + B
(bleu).
-198-
Filtrer dans un verre à pied les urines en utilisant l’entonnoir et le papier
filtre ;
Verser dans 3ème tube une quantité d’urine filtrée égale à la quantité du
mélange A + B de liqueur de Fehling ;
A l’aide des pinces en bois, porter les 2 tubes à l’ébullition en même temps en
les chauffant avec la lape à alcool en évitant toute ventilation. Se méfier des
projections des liquides bouillants. Aussi, il ne faut pas chauffer le fond des
tubes mais la partie supérieure et moyenne ;
Verser les urines dans la liqueur et faire encore bouillir la partie supérieure et
moyenne du liquide obtenu.
RESULTATS
REMARQUE
.../...
-199-
Couleur correspond à une certaine quantité de glucose dans les urines. Toutes
Les teintes allant du vert à l’orange : réaction (+) et révèle une quantité de sucre
supérieure à 2%.
Le clinistix ne permet pas le dosage. Il est utilisé pour les examens de dépistage
systématique.
.../...
-200-
CAUSES D’ERREURS
.../...
-201-
RECHERCHE DE PROTEINURIE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
I. DEFINITION
II. INDICATIONS
III. TECHNIQUES
IV. CAUSE D’ERREURS
RECHERCHE AVEC BANDELETTES
.../...
-202-
I. DEFINITION
C’est une analyse qui vise à déceler la présence de protéine (ou albumine) dans les
urines.
L’urine normale contient une quantité insignifiante de protéines non décelable par
les techniques courantes.
II. INDICATIONS
III. TECHNIQUES
La réaction est basée est basée sur le principe de la coagulation de l’albumine par la
chaleur en présence d’acide faible (acide acétique) dans un milieu salé.
.../...
-203-
3.1.1. MATERIEL
- un entonnoir
- des allumettes
- d’acide acétique
Le malade est au régime sans sel (albumine ne coagule pas si l’urine est
pauvre
En Na).
-204-
Filtrer les urines dans un verre à pied à l’aide de l’entonnoir et du papier filtre ;
Remplir le tube à essai aux 3/4.
Allumer la lampe à alcool avec les allumettes et jeter le brin d’allumette dans
le plateau réniforme ;
A l’aide de la pince porte tube, saisir le tube à essai à son extrémité supérieure
et le porter au-dessus de la flamme de la lampe à alcool de manière
légèrement inclinée ;
Chauffer uniquement la partie supérieure jusqu’à ébullition en prenant soin de
l’agiter très légèrement de temps en temps ;
Examiner l’urine et comparer les urines de la partie chauffée et celle non
chauffée ;
S’il ne se produit pas de trouble ou nuage, s’il n’y a pas de différence dans la
couleur des urines comparées, le résultat est considéré comme négatif : il n’y a
pas de protéines.
Si l’examen des urines révèle un trouble ou nuage au niveau des urines
chauffées, il peut s’agir soit d’albumine ou de phosphates. Pour les différencier
prélever avec la pipette quelques gouttes d’acide acétique et en ajouter 2 à 5
gouttes dans les urines ;
Chauffer à nouveau et réexaminer les urines : s’il s’agit de phosphates, le
trouble disparaît et les urines redeviennent claires. C’est une fausse
albuminurie et le résultat est négatif.
-205-
La réaction est basée sur le principe de la coagulation de l’albumine par les acides
forts : acide azotique ou acide nitrique.
Cette recherche d’albumine à froid s’appelle aussi procédé de Heller. Elle se fait
selon 2 possibilités.
3.2.1 MATERIEL
- pipette, haricot
1er Procédé :
-206-
2ème procédé :
CAUSES D’ERREURS :
-207-
MANIERE DE PROCEDER
.../...
-208-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
I. DEFINITIF
II. TECHNIQUE
III. RESULTAT.
.../...
-209-
I. DEFINITION
Elle permet de préciser l’origine de l’hématurie qui est une émission par l’urètre de
sang mélangé intimement à une plus ou moins grande quantité d’urine.
II. TECHNIQUE
Faire uriner le malade, au cours de la miction recueillir les urines dans trois verres
différents :
II. RESULTAT
NB : Une hématurie abondante est toujours totale quelle que soit son origine.
L’hématurie peut parfois être discrète et n’être dépistée que par l’examen
microscopique du culot urinaire ;
Un traitement aux anti-coagulants peut provoquer une hématurie sans lésion
rénale ;
Les circonstances d’apparition de l’hématurie devront toujours être précisées ;
Précédée de douleurs lombaires, elle fait penser à une lithiase ;
Accompagné de douleurs vésicales, elle incite à rechercher une cystite ;
Spontanée, non douloureuse, capricieuse, elle évoque le cancer du rein.
-210-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
DEFINIR
LE TONUS MUSCULAIRE
LES CONVULSIONS
PLAN
I. TROUBLES DE LA MOTILITE
II. TROUBLES DE LA SENSIBILITE
III. TROUBLES DE LA SENSIBILITE
.../...
-211-
I. TROUBLES DE LA MOITILITE
On distingue :
Suivant le degré :
-212-
.../...
-213-
L’ETUDE DE LA MARCHE
MOUVEMENTS ANORMAUX
Il y en a différentes variétés :
LES TREMBLEMENTS
On les rencontre :
-214-
LES CONVULSIONS
S’observent en particulier dans cette maladie que l’on nomme « chorée » ou danse
de Saint-Guy » ; ils sont involontaires et ne peuvent être arrêtés par la volonté. Ils
sont illogiques, relativement rapides, de faible amplitude.
CITONS ENCORE :
.../...
-215-
A- ce terme désigne les sensations anormales éprouvées par le malade, et qui sont
le plus souvent, des phénomènes douloureux.
Leur siège ;
Leur durée : douleurs continues, intermittentes, paroxystiques, en éclair ;
Leurs types : sensations de fourmillement, de déchirement (paresthésies) ;
Ce qui les exagère, ce qui les calme.
GENERALITES
-216-
On conçoit que le réflexe soit aboli s’il existe une lésion interrompant, en un
point quelconque, cet « arc réflexe ».
TYPES DE REFLEXES
REFLEXES OSTEO-TENDINEUX
Ce sont ceux que l’on provoque par la percussion d’un tendon ou d’un os. Un
marteau spécial est utilisé pour cette recherche. Le type de ces réflexes est le
réflexe rotulien : la percussion du tendon rotulien provoque une brusque
extension de la jambe sur la cuisse. Dans le même groupe entrent les réflexes
achilléens, olécranées, cubitals sur la cuisse. Dans le même groupe entrent les
réflexes achilléens, olécranées, cubitals.
.../...
-217-
REFLEXES CUTANES
Ce sont ceux que provoque l’excitation cutanée dans une zone bien déterminée. Un
type en est le réflexe cutané plantaire : l’excitation de la plante du pied au niveau
du bord externe avec la pointe d’une épingle détermine la flexion des orteils.
Est un réflexe d’un type très particulier : la projection d’un faisceau lumineux sur la
pupille provoque une contraction de celle-ci. L’abolition de ce réflexe photo-moteur
constitue le signe d’Argyll-Robertson, qui a une grosse valeur en faveur du
diagnostic de syphilis nerveuse (TABES, paralysie générale).
TROUBLES TROPHIQUES
La nutrition des tissus est, pour une bonne part, sous la dépendance du
système nerveux. Les troubles de cette fonction, les troubles trophiques,
représentent non seulement un signe, mais une des complications les plus
fréquentes des affections neurologiques. Les lésions de la corne antérieure de
la moelle (telles qu’en réalise la poliomyélite antérieure aigué) provoquent,
plus que toute autre, des troubles trophiques précoces et intenses.
Ces troubles portent généralement sur plusieurs tissus :
.../...
-218-
Sur la peau : mal perforant plantaire, escarres cutanées siégeant aux fesses et
au talon ;
Sur les aponévroses et les tendons, provoquant des rétractions qui vont créer
et fixe des attitudes vicieuses (pied en équin, par exemple) ;
Sur les muscles : atrophies musculaires ;
Sur les articulations : ankyloses articulaires banales : arthropathies du TABES
bien spéciales par les énormes déformations qu’elles entrainent et par leur
paradoxale indolence.
TROUBLES SPHINCTERIENS :
Ils constituent l’une des complications les plus fréquentes et les plus gênantes
des lésions de l’encéphale de de la moelle ;
Ils portent sur le sphincter anal ou vésical, souvent les deux. Ils sont à type de
rétention (constipation, rétention d’urine), ou plus souvent d’incontinence : le
malade se souille sans cesse. Il en résulte une irritation du siège qui accentue
les troubles trophiques ;
Tenir le malade aussi propre que possible est capital : c’est là que se montre
particulièrement ingrat et utile le rôle de l’infirmière.
.../...
-219-
TEMPERATURE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
DEFINIR LA TEMPERATURE
CITER LES PRINCIPALES INDICATIONS DE LA PRISE DE TEMPERATURE
ENUMERER LES REGLES A OBSERVER LORS DE LA PRISE DE TEMPERATURE
CITER TOUT LE MATERIEL SPECIFIQUE DE LA PRISE DE TEMPERATURE
ECRIRE LA TECHNIQUE DE LA PRISE DE TEMPERATURE RECTALE
DECRIRE LA TECHNIQUE DE LA PRISE DE TEMPERATURE AXILIAIRE
EXPLIQUER LES PRINCIPALES VARIATIONS DE LA TEMPERATURE
INTERRETER LA DIFFERENTES CURBES DE TEMPERATURE
PLAN
I. GENERALITES
II. PRISE DE LA TEMPERATURE
III. VARIATION DE LA TEMPERATURE
IV. DFERENTES COURBES DE TEMPERATURE.
.../...
-220-
I. GENERALITES
2.1. INDICATIONS
-221-
2.3. MATERIEL
Buccale
Vaginale et au niveau des passages des gros vaisseaux tels le creux poplité, le
pli de l’aine etc...
.../....
-222-
2.4. TECHNIQUE
Enfant :
.../...
-223-
Retirer le thermomètre ;
Remercier le malade de sa collaboration ;
Essuyer le thermomètre avec du coton imbibé de solution d’antiseptique ;
Repérer le niveau du mercure ;
Noter le sur le feuille de température en la matérialisant par un point en bleu
et en prenant comme repère la ligne correspondant à 37°. Chaque interligne
représente 2/10e de degré. Joindre les différents points bleus pour obtenir la
courbe de température ;
Faire descendre le mercure dans le bulbe ;
Nettoyer et ranger le thermomètre.
REMARQUE :
.../...
-224-
.../...
-225-
VARIATIONS PATHOLOGIQUES
La fièvre continue
La fièvre rémittente
La fièvre intermittente
.../...
-226-
FIEVRE REMITTENTE
Elle est constituée par des accès fébriles très rapprochés avec des températures
n’arrivant jamais à la normale. Cette fièvre est caractérisée par des abaissements de
la température du matin (variation de température de 1,1°/24h).
FIEVRE INTERMITTENTE
Il s’agit d’accès fébriles séparés par des intervalles apyrétiques de durée variable :
REMARQUE :
-227-
VESSIE DE GALCE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
I. DEFINITION
II. INDICATIONS ET PROPRIETES
III. CONTRE INDICATIONS
IV. MATERIEL
V. TECHNIQUE
VI. SURVEILLANCE
.../...
-228-
I. DEFINITION
L’hémorragie.
.../...
-229-
CONTRE INDICATIONS
Etat de choc (la vessie de glace aggrave la vaso constriction) qui existe déjà :
Hypothermie ;
Constipation : le péristaltisme intestinal étant déjà au ralenti, la vessie de
glace va l’aggraver.
MATERIEL
- Chariot
- Plateau
- Rectangulaire
- Vessie à glace
- Glace
.../...
-230-
- Serviette
- Bandes
- Bandage de corps
- Epingles de sureté
- Carré de tissu
- Talc
- Vaseline
- Cuvette d’eau
- Arceau
- Ficelle si nécessaire
- Marteau ou objet faisant officie
TECHNIQUE
.../...
-231-
Placer les morceaux de glace dans la vessie à glace (ne pas introduire de gros
morceau risquant de déformer le goulot si on dispose de glaçons le problème
ne se pose pas) ;
La remplir au ¾ ;
Chasser l’air soit en appuyant sur la poche sur une surface plane, soit en
tordant autour du goulot ;
Mettre le bouchon en évitant toute rentrée d’air ;
Essuyer la vessie et vérifier l’étanchéité ;
Envelopper avec le carré de tissu.
SUR L’ABDOMEN :
.../...
-232-
NB. : Lorsque la région est très douloureuse (péritonite) la pose de la vessie est
difficilement supportée. Dans ce cas suspendre la vessie à un arceau maintenu par
des ficelles au niveau du lit de façon à effleurer la peau du malade.
SUR LE CŒUR
Choisir une vessie plus petite en forme de cœur ou une vessie ordinaire repliée en 3
sens pour ne pas déborder la région cardiaque.
Talquer la région ;
Poser la vessie enveloppée sous le sein gauche ;
Mettre un bandage serré à la base du thorax pour éviter le glissement.
SUR LA TETE :
Utiliser une vessie en forme de bonnet ou une vessie ordinaire.
SURVEILLANCE :
- La pose d’une vessie de glace nécessite une surveillance stricte. Renouveler
la glace toutes les 2 à 3 heures ;
- Veiller à ce que les malades à jeun ne sucent pas la glace ;
- Surveiller l’apparition de brulure par le froid (gelure) qui a un stade plus
avancé peut devenir une escarre ;
- Assurer le confort du malade ;
- Noter le soin sur la feuille de température ;
- Laver et vérifier l’étanchéité sécher et talquer la vessie de glace ;
- Gonfler légèrement et fermer la vessie ;
- Ranger dans un endroit sec et frais.
.../...
-233-
BOUILLOTTE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
DEFINIR LA BOUILLOTTE
PLAN
I. DEFINITION
II. BUTS
III. INDICATIONS
IV. CONTRE-INDICATIONS
V. PRECAUTIONS A PRENDRE
VI. MATERIEL
VII. TECHNIQUE.
.../...
-234-
I. DEFINITION
La bouillotte est une poche en caoutchouc que l’on remplit d’eau chaude et qu’on
applique sur le malade dans un but dans un but thérapeutique.
BUTS
But révulsif : accélération de la circulation sanguine, apaisement des douleurs
profondes
But de réchauffement.
INDICATIONS
Hypothermie
Abcès, lymphangite, hématome (pansement humide chaud alcoolisé)
Pansement humide chaude alcoolise)
Coliques hépatiques
Epigastoralgies
Dysménorrhée.
.../...
-235-
CONTRE INDICATIONS :
PRECAUTIONS A PRENDRE :
-236-
TECHNIQUE
REMPLISSAGE DE LA BOUILLOTTE :
APRES USAGE :
- Vider l’eau ;
- Désinfecter soigneusement la bouillotte ;
- Laver à l’eau savonneuse ;
- La nettoyer à l’éther pour enlever les taches ;
- La sécher en la suspendant ouverte, le goulot en bas ;
.../...
-237-
REMARQUE :
-238-
TOILETTE DU MALADE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
INTRODUCTION
.../...
-229-
INTRODUCTION :
.../...
-240-
DEFINITION
La toilette est constituée par l’ensemble des soins visant la propreté corporelle du
malade.
Elle est dite complète ou segmentaire selon qu’elle intéresse une ou toutes les
parties du corps.
BUTS :
PRECAUTIONS GENERALES :
User de tact pour faire accepter au malade les soins de propreté car ce dernier
souffre de la sa dépendance.
Ne pas découvrir aux yeux de l’entourage (respect de toilette du fait des
douleurs qu’elle entraine (douleurs des plis de flexion des rhumatisants). Ne
pas omettre de les noter et de les signaler éventuellement ;
Eviter le refroidissement du malade. Fermer portes et fenêtre et s’assurer de
la bonne température de la pièce.
Eviter le refroidissement du malade Fermer portes et fenêtres et s’assurer de
la bonne température de la pièce.
.../...
-241-
BAIN DE LIT
C’est un soin qui se fait par semaine. Lorsque le malade ne peut se rendre à la salle
de bain et qu’il est nécessaire de procéder à une toilette on peut effectuer celle-ci
au lit du malade, à condition qu’il ne soit pas très fatigué.
MATERIEL
- Cuvette
- Broc d’eau tiède
- Seau
- Alèze
- Paravent au besoin
- Porte savon, savon, serviette (matériel de propreté)
- Serviette de bain
- Gants de toilette
- Haricot.
.../...
-242-
TECHNIQUE :
.../...
-243-
Elle se fait le matin avant la réfection du lit, à l’admission du malade si besoin. Elle
peut se faire au lit, à la salle de bain.
MATERIEL :
TECHNIQUE
-244-
- Laver les yeux : ne pas mettre de savon sur le gant de toilette. Changer le
coin du gan pour chaque œil ;
- Nettoyer lentement de l’angle interne vers l’angle externe ;
- Laver le visage mais n’utiliser du savon que sur désir du malade ;
- Rincer et assécher ;
- Laver les oreilles de l’intérieur vers l’extérieur ;
- Nettoyer le conduit auditif interne avec les coton tiges ;
- Bien assécher le conduit auditif interne avec les coton tiges ;
- Laver le cou et assécher ;
- Laver la poitrine en prenant garde de bien laver les aisselles, les seins et les
plis sous-mammaires ;
- Bien rincer, sécher et talquer les plis ;
- Laver les bras, rincer et assécher ;
- Laver les mains en les plongeant dans la cuvette ;
- Assécher, curer les ongles ou les couper s’il le faut.
.../....
-245-
MATERIEL :
- Matériel de propreté
- Broc d’eau chaude, cuvette d’eau tiède
- Gants de toilette
- Alèzes
- Serviette de bain
- Ciseaux, coupe ongles
- Haricot
TECHNIQUE :
.../...
-246-
Elle est relativement simple. L’infirmer prendra au malade sa brosse sur laquelle il
étendra son dentifrice.
.../...
-247-
- Bassin de lit
- Matériel de propreté
- Cuvette d’eau tiède
- Gants de toilette ou grande compresse ;
- Tampons de coton
- Serviette de bain
- Alcool camphré
- Talc haricot
- Paravent
TECHNIQUE :
-248-
CHEZ LA FEMME :
NETTOYAGE EXTERIEUR :
- D’abord le bas ventre, pubis, racines du pubis ;
- Utiliser le gant de toilette savonné sur les deux faces ;
- Savonner le pubis avec la face interne du gant et avec l’autre face, nettoyer
le pourtour du pubis ;
- Rincer le gant.
NETTOYAGE VULVAIRE :
NETTOYAGE ANAL :
..../...
-249-
RINCAGE :
Rincer en une seule fois en versant de l’eau tiède de haut en bas, de droite et à
gauche :
CHEZ L’HOMME :
.../...
-250-
LAVAGE DE TETE :
MATERIEL :
- Matériel de propreté
- Toile imperméable
- Alèze
- Serviette de bain
- Grande cuvette
- Petite bassine
- Coton cardé
- Peigne
- Parfum
- Grand et petit pots
- Savon liquide ou shampoing.
TECHNIQUE :
-251-
.../...
-252-
PREVENTION DES ESCARRES
OBJECTIFS SEPECIFIQUES
PLAN
I. DEFINITIONS
II. PHYSIO PATHOLOGIE
III. CAUSES DE L’INSTALATION DES ESCARRES
IV. SIGNE DES ESCARRES
V. COMPLICATIONS
VI. PREVENTION DES ESCARRES
VII. TRAITEMENT CURATIF.
..../....
-253-
I. DEFINITIONS
1) L’escarre est une lésion résultant d’une absence localisée d’irrigation sanguine
II. PHYSIOPATHOLOGIE :
La compression prolongée dans tissus entre le plan osseux sous jacent et le plan dur
du lit entraine : un ralentissement puis un arrêt de la circulation sanguine
aboutissant à une absence de nutrition (anoxie) des tissus.
-254-
La constitution de l’escarre : c’est la mortification cutanée – les tissus se
sphacèlent et s’éliminent, laissant sur place une plaie atone, souvent infectée
pouvant aboutir à une ostéite. A ce stade, la réparation est toujours très lente
et souvent défectueuse.
- opéré récent ;
..../....
-255-
Présence de plis dans les draps et alèzes et des débris alimentaires accumulés dans
le lit. Troubles trophiques d’origine nerveuse (paralysie), malade sous plâtre ou
autre appareil de contention, brûlures (grands brulés).
La compression prolongée des tissus entre 2 plans durs (os et plan du lit). Une telle
compression pendant plus de 3 heures sans interruption, sans changement de
position, peut entrainer l’apparition d’une escarre au niveau de la zone intéressée.
- coude
..../....
-256-
- trochanter
- malléoles
- cotes
- oreilles
- maxillaires
- coudes
- région temporale.
- épine iliaque
- orteils
- genoux
- seins
- oreilles
..../....
-257-
- maxillaires
- région temporale
- région ischiatique
- creux poplité.
COMPLICATIONS
On peut avoir :
..../....
-257-
Chez les malades alités, les escarres constituent une complication fâcheuse de la
maladie diagnostiquée à l’entrée, d’où l’importance de leur prévention. Celle-ci est
u ressort du soignant et doit être entreprise systématiquement chez :
MATERIEL
.../...
-259-
TECHNIQUE :
MESSAGE TROPHIQUE :
Le message doit se faire sur corps propre et sur draps propre. Il permet d’activité la
circulation au niveau des régions les plus exposées.
Pour être efficace, il doit durer environ 10 mn et pourra être renouvelé selon les
facteurs de risque.
L’EFFLEURAGE
a-1 DEFINITION : C’est une manœuvre caractérisée par le glissement des mains
sur les téguments sans les entrainer et sans déprimer les plans sous-jacents.
a-2 DESCRIPTION : L’effleurage s’effectue avec la face palmaire des mains et des
doigts, la main doit s’adapter parfaitement au relief de la région massée. Pour cela,
le poignet et les doigts doivent être souples.
.../...
-260-
a-3 EFFETS :
LES FRICTIONS :
Dans les frictions, la contre pression est réalisé par un plan fixe et résistant (osseux,
ostéo-fibreux ou musculaire).
Les tissus profonds sont ainsi massés par la face profonde des plans sous-jacents.
..../....
-261-
b-2 DESCRIPTION :
La main adhère aux tissus superficiels et ne se déplace que dans les limites où
l’élasticité de l’épiderme permet à la partie supérieure de la peau de suivre les
mouvements.
b-3 EFFETS :
LE PETRISSAGE :
c-1 DEFINITION : C’est un ensemble de deux frictions qui prennent appui l’une
sur l’autre.
c-2 DESCRIPTION :
Les muscles sont saisis symétriquement entre les mains qui exercent des poussées
transversales s’équilibrant mutuellement les muscles sont « aspirés » et maintenus
en contact avec la paume de la main par les pouces d’un coté et la face palmaire des
doigts de l’autre. Le rythme est régulier et peut être lent ou rapide ;
..../....
-262-
c-3 EFFETS :
CHANGEMENTS DE POSITION :
TECHNQIUE :
.../...
-263-
TABLEAU 6
Signature Signature
Horaire positions Infirmier Horaire position Infirmier
Resp/observation Resp/observation
Décubitus Décubitus
O8 h Latéral 20 h Latéral
droit droit
Décubitus Décubitus
11 h ventral 23 h ventral
Décubitus Décubitus
14 h Latéral 02 h Latéral
gauche gauche
Décubitus Décubitus
17 h dorsal 05 h dorsal
MATELAS ALTERNATING :
C’est une trousse en nylon comportant des tubes pneumatiques. Il peut être hydro
gonflable ou aérogonflable.
.../...
-264-
Tandis que les tubes de nombre pair se trouvent en pression, les tubes de nombre
impair se trouvent en dépression. Le cycle s’inverse automatiquement toutes les 4
mn
Pour que le matelas soit efficace, il faut placer une planche en bois sur le
matelassier avant de l’y déposer.
MOBILISATION PASSIVE :
TECHNIQUE :
MOBILISATION ACTIVE :
.../...
-265-
TRAITEMENT CURATIF :
STADE D’ERYTHEME :
-266-
STADE DE LA MORTIEFICATION :
L’idéal est d’obtenir le plus rapidement possible une plaie propre, débarrassée de
tous ses débris sphénisques, et favorable à la réparation.
STADE DE LA REPARATION :
REFERENCES :
-267-
.../...
-268-
.../...
-269-
-270-
FEUILLE DE TEMPERATURE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
CITER LES INDICATIONS QUI PEUVENT ETRE MENTIONNEES SUR UNE FEUILLE
DE TEMPERATURE
PLAN
I. GENERALITES
-271-
I. GENERALITES :
-272-
Toujours laisser une marge à gauche pour inscrire les médicaments pris par le
malade :
- Une flèche verticale (au jour correspondant) pour matérialiser la date d’une
opération, d’un drain ou de fils de suture ;
- Matérialise l’arrêt du traitement ;
- Une croix (au jour correspondant) notifie l’administration effective du
médicament ;
- Un triangle plein en bleu matérialise une perfusion, tandis qu’un triangle
plein en rouge matérialise une transfusion sanguine. Mentionner en clair la
nature et la quantité de liquide de remplissage reçue par le malade à la
date correspondante.
L’infirmier ou la sage-femme doit savoir inscrire clairement ces renseignements de
façon à ce que le médecin trouve sur la même feuille les indications sur l’évolution
de la maladie.
.../...
-273
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
CRAMPES ;
RAIDEURS ;
IMPORTANCE FONCTIONNELLE ;
PLAN :
INTRODUCTION
DOULEURS
CRAMPES
RAIDEURS
IMPOTENCE FONCTIONNELLE.
.../...
-274-
INTRODUCTION
Les signes fonctionnels qui peuvent orienter vers une maladie ostéo-articulaire ou
musculaire sont :
- Les douleurs ;
- Les crampes ;
- Les raideurs et leur conséquence : l’importance.
DOULEURS :
- Permanentes ou intermittentes ;
- Déclenchées par l’effort ou la marche, le port d’un objet lourd, ou
survenant spontanément ;
- L’effet du repos, clament ces douleurs ou au contraire les exagérant ;
- Leur horaire, leur intensité, leur évolution ;
- On précisera surtout leur siège : bien localisés ou diffuse.
On distingue :
- Les douleurs des os ;
- Les douleurs des articulations s (ou arthralgies) ;
- Les douleurs des muscles (ou myalgies).
.../...
-275-
CRAMPE :
DEFINITION
- La marche ;
- La montée des escaliers ;
- La course.
- La possibilité de s’abaisser ;
- La possibilité de se redresser, etc.
- De la douleur ;
- De la raideur ;
- Ou des crampes.
FIN.
SUITE -276-
INJECTION PARENTERALES
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN :
I. INTRODUCTION
II. MATERIEL
III. PREPARATION DE L’INJECTION
IV. INCIDENTS ET ACCIDENTS ET LES DIFFERENTES PRECAUTIONS A
PRENDRE.
.../...
-277-
I. INTRODUCTION
L’injection parentérale est l’introduction sous pression dans les tissus organiques ou
à l’intérieur d’une veine, d’une substance médicamenteuse, au moyen d’une
seringue munie d’une aiguille ;
Elle permet :
- D’introduire dans l’organisme une substance liquide mal tolérée par voie
digestive ;
- D’administrer de fortes concentrations de produits, en favorisant une
bonne diffusion et assimilation des produits ainsi injectés ;
- De relayer par une action rapide et efficace la voie digestive en cas
d’empêchement.
MATERIEL
.../...
-278-
2.1. SERINGUES :
2.2. AIGUILLES :
.../...
-279-
PREPARATION DE L’INJECTION
PREPARATION DU MATERIEL
MATERIEL SPECIFIQUE :
- 1 seringue stérile
- 2 aiguilles stériles ;
- 1 trocart pour aspirer la solution liquide contenue dans une ampoule ou
une ampoule-bouteille ou bien pour injecter le solvant dans le flacon (si
médicament en poudre).
- Le produit à injecter (substance médicamenteuse) ;
- Un lime si le médicament est présenté en ampoule.
MATERIEL STERILE
MATERIEL D’ASPSIE
.../...
-280-
MONTAGE DE LA SERINGUE
SERINGUES EN BOITE :
Les seringues en sachet sont généralement montées sous emballage. Pour s’en
servir, mettre les deux mains ensemble et saisir les extrémités scellées du
sachet ;
.../...
-281-
Tourner les mains vers l’extérieur pour séparer les extrémités scellées ;
Tirer d’un mouvement vers le bas. Laisser tomber la seringue dans le plateau
stérilisé.
REMPLISSAGE DE LA SERINGUE :
..../...
-282-
..../...
-283-
.../...
-284-
Ce sont des fautes très graves imputables à l’infirmier et dont les conséquences
peuvent être redoutables pour le client. Pour les éviter.
Il peut s’agir :
.../...
-285-
ABCES STERILES
Egalement appelés abcès de fixation, causées par une mauvaise résorption de
substances huileuses ou irritantes injectées plusieurs fois à la même place. Pour les
éviter varier les points d’injection.
ESCARRES :
.../...
-286-
Elle survient quand l’aiguille bute sur un os et quand les aiguilles sont trop
réutilisées.
Pour l’éviter :
Bien repérer la région d’injection pour ne pas piquer sur une surface osseuse ;
Utiliser si possible des aiguilles à usage unique.
Pour l’éviter :
- Bien repérer la région d’injection par une bonne délimitation ;
- Aspirer avant d’injecter ;
- Si le produit est coloré, séparer la seringue de l’aiguille et vérifier si le sang
s’écoule ou pas.
DOULEUR :
Pour l’atténuer :
- Choisir une aiguille bien effilée qu’on introduit d’un coup rapide à travers la
peau tendue ;
- Injecter lentement le produit médicamenteux.
REACTION ALLERGIQUES :
.../...
-287-
-288-
Poche de sang qui se forme et s’enkyste dans un tissu ou entre deux organes. Eviter
donc de perforer la veine.
EMBOLIE
Oblitération brusque d’un vaisseau par un corps étranger solide 5caillot de sang)
liquide (goutte de graisse) ou graisse (air) entrainé par la circulation sanguine. Pour
l’éviter bien purger l’aire et respecter la voie d’administration de certains produits
substance huileuse par exemple).
ECCHYMOSE
Tache produite par diffusion de sang dans le tissu sous cutané due à un
traumatisme.
SEPTICEMIE
.../...
-289-
.../...
-290-
INJECTION SOUS-CUTANEE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN
I. DEFINITION
II. LIEU DE PREDILECTION
III. PRECAUTIONS A PRENDRE
IV. MATERIEL
V. TECHNIQUE
VI. ACCIDENTS ET INCIDENTS
..../....
-291-
DEFINITION
LIEU DE PREDILECTION
PRECAUTIONS A PRENDRE :
MATERIEL
MATERIEL SPECIFIQUE :
-292-
TECHNIQUE
PREPARATION DU MALADE :
MANIERE DE PROCEDER
- Choisir le leu et le découvrir ;
- Aseptiser la peau et purger la seringue ;
- Pince la peau pour former un pli cutané ;
- Tenir la seringue parallèlement à la peau en fixant l’aiguille avec l’index ;
- Piquer franchement à la base du pli obtenu ;
- Faire pénétrer l’aiguille assez loin et la mobiliser pour vérifier qu’elle est
dans le tissu sous-cutané ;
- Injecter doucement en tenant d’une main la seringue et l’aiguille et en
poussant de l’autre, le piston ;
- Obture l’orifice de la piqure en tamponnant avec le coton alcoolisé, après
avoir retiré l’aiguille ;
- Noter le soin ;
- Laver et ranger le matériel.
ACCIDENTS ET INCIDENTS :
.../...
-293-
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
DEFINIR EN SES PROPRES TERMES L’INJECTION I.M.
CITER LES INDICATIONS DE LA TECHNIQUE D’INJECTION I. M.
ENUMERER TOUT LE MATERIEL NECESSAIRE A LA TECHNIQUE D’INJECTION
I.M.
CHOISIR LA REGION APPROPRIEE A L’INJECTION I.M.
I.M.
EXPLIQUER AU MOINS UN ACCIDENT INHERENT A LA TECHNIQUE D’INJECTION
I.M.
CITER LES PRECAUTONS NECESSAIRES POUR EVITER LES INCIDENTS INHERENTS
A LA TECHNIQUE D’INJECTION I.M.
PLAN :
I. DEFINITION
II. INDICATIONS
III. MATERIEL
IV. CHOIX DES LIEUX D’INJECTION
V. TECHNIQUE
VI. INCIDNETS ET ACCIDENTS.
.../...
-294-
I. DEFINITION :
II. INDICATIONS :
Injecter ;
.../...
-295-
Il faut choisir les masses musculaires profondes en dehors des trajets des gros
vaisseaux et des nerfs.
Il faut pratiquer l’injection dans le quadrant supéro externe du muscle fessier pour
éviter de piquer sur le nerf sciatique. Pour délimiter cette région, il faut tracer 2
lignes.
- Une première horizontale allant du grand trochanter au sommet du pli inter
fessier ;
- Une deuxième verticale, perpendiculaire à la première et le croisant en son
milieu (voir figure 2) ;
TECHNIQUE
-296-
PREPARATION DU MALADE :
PREPARATION DE L’INFIRMIER
Lavage simple des mains et part de tenue propre.
PREPARATION DU MATERIEL :
-297-
METHODE EN UN TEMPS :
.../...
-298-
REMARQUE :
Il existe une autre METHODE EN DEUX TEMPS qui consiste à enfoncer l’aiguille seule
puis attendre un peu pour voir si le sang ne reflue pas par l’aiguille. Ensuite on
adapte la seringue et on injecte lentement le produit.
CONCERNANT LE MALADE
Le mettre en position confortable et le remercier.
CONCERNANT LE MATERIEL :
CONCERNANT L’INFIRMIER :
- Faire un lavage simple des mains
- Noter le soin, le nom et la quantité du produit –injecté
- Noter l’heure du soin sur une feuille de soin.
INCIDENTS ET ACCIDENTS :
.../...
-299-
.../...
-300-
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
DEFINIR L’INJECTION EN SE REFERANT AU COURS ;
CETER LES INDICALTIONS ET LES CONTRE INDICATIONS DE L’INJECTION I.V. ;
ENUMERER TOUT LE MATERIEL NECESSAIRE A LA TECHNQIEU D’INJECTION
I.V. ;
CHOISIR LA REGION APPROPRIEE A L4INJECTION I.V. ;
EXPLIQUER LES INCIDENTS ET ACCIDENTS INHERENTS A LA TECHNIQUE
D’INJECTION I.V. ;
PRENDRE LES PRECAUTIONS NECESSAIRES POUR EVITER LES INCIDENTS ET
ACCIDENTS INHERENTS A LA TECHNIQUE D’INJECTION I.V.
PLAN :
I. DEFINITION
II. INDICATIONS
III. CONTRE-INDICATION
IV. MATERIEL
V. CHOIX DES LIEUX D’INJECTION
VI. TECHNIQUE
VII. INCIDENTS ET ACCIDENTS ET PRECAUTIONS A PRENDRE .
.../...
-301-
DEFINITION
L’injection intraveineuse (I.V.) consiste à introduire dans la lumière d’une veine, une
solution médicamenteuse.
INDICATION :
CONTRE-INDICATION
Les solutions huileuses ne doivent pas être injectées dans les veines.
MATERIEL
MATERIEL SPECIFQUE :
MATERIEL D’ASEPSIE
MATERIEL POUR LE LAVAGE SIMPLE DES MAINS
MATERIEL DE PROTECTION DE LA LITERIE
.../...
-302-
Les veines du pli du code (cubitale interne, basilique ou céphalique) sont celle qu’on
utilise le plus fréquemment pour la fonction veineuse parce qu’elles sont grosses, et
facilement accessibles. Elles peuvent recevoir des aiguilles de gros calibre, des
volumes importants de liquide.
TECHNIQUE :
.../...
-303-
PREPARATION DE L’INFIRMIER :
-304-
- Injecter lentement le produit ; Aspirer de temps en temps pour s’assurer
que l’aiguille est toujours dans la veine. Ce geste permet de diluer le
produit avec du sang afin d’éviter les accidents liés aux injections trop
rapides ;
- Surveiller le malade pendant l’injection et dès le moindre signe
d’intolérance, arrêter l’injection, avertir le médecin et en attendant installer
le malade en décubitus dorsal. Aérer ou climatiser la salle. Prendre le pouls
et la T.A. noter toutes les manifestations anormales ;
- Dès que l’injection est terminée, retirer l’aiguille en plaçant un tampon de
coton sur l’endroit de la piqure ;
- Comprimer le lieu de piqure jusqu’à l’arrêt complet du saignement.
REMARQUE :
Il existe une autre méthode ; en un seul temps qui consiste à perforer plan cutané
et veine ensemble.
CONCERNANT LE MALADE :
- Le réinstaller ;
- Le remercier.
CONCERNANT L’INFIRMIER :
- Se laver les mains ;
- Noter le nom du produit, la quantité injecté et l’heure du soin sur la feuille
de température.
INDICENTS ET ACCIDENTS ET PRECAUTIONS A PRENDRE :
COMMUNS AUX INJECTIONS PARENTERALES :
SPECIFIQUE A L’INJECTION I.V. :
(Voir cours les injections parentérales).
.../...
-305-
.../...
-306-
PLAN :
I. DEFINTION
II. BUT
III. LIEUX D4INJECTION
IV. MATERIEL
V. TECHNQIUE PROPREMENT DITE
.../...
-307-
I. DEFINITION
II. BUT :
L’injection intradermique peut être faite :
.../...
-308-
MATERIEL :
MATERIEL SPECIFIQUE :
- Seringue de Barthélemy = seringue de 1cc gradué en dixième du ml.
- Un trocart stérile
- Deux aiguilles intradermique : ce sont des aiguilles courtes de 15 mm de
long à biseau court ;
- Le produit à injecter.
MATERIEL D’ASEPSIE
MATERIEL POUR LE LAVAGE DES MAINS
Voir cours sur
MATERIEL ACCESSOIRE
Introduction à la
technique
.../...
-309-
- Charger la seringue ;
- Aseptiser la région choisie avec de l’alcool et laisser sécher ou bien
dégraisser
Ave de l’éther ;
- Tendre la peau avec le pouce après avoir empaumé le membre choisi ;
- Prendre la seringue, le biseau de l’aiguille tournée vers le haut et
piquer tangentiellement à la peau, dès que le biseau disparaît, injecter la
dose indiquée généralement 1/10 de cc, il doit alors se produire une
boursouflure analogue à la peau d’orange, appelée : phénomène de la peau
d’orange persistant quelques secondes après le retrait de l’aiguille : c’est la
preuve que l’I.D.R. a été bien faite ; retirer l’aiguille et la seringue ; noter le
soin sur la feuille de température et mettre le matériel en condition de
propreté et remercier le malade.
.../...
-310-
PLAN :
INTRODUCTION
I. DEFINITION
II. INDICATIONS
III. CONTRE INDICATIONS
IV. LIEUX D’ELECTION
V. MATERIEL DE PERFUSION I.V.
VI. TECHNIQUE
VII. SURVEILLANCE DE LA PERFUSION
VIII. ACCIDENTS ET INCIDENTS
.../...
-311-
INTRODUTION
DEFINITION
La perfusion I.V. est une injection prolongée continue ou discontinue d’un soluté
injectable par voie I.V. Soit par ponction directe à l’aiguille, soit après mise en
place d’un cathéter.
INDICATIONS
DESHYDRATATION AIGUE
ALIMENTATION PARENTERALE
.../...
-312-
REANIMATION HYDRO-ELECTROLYTIQUE
ETAT INFECTIEUX
CONTRE INDICATIONS :
.../...
-313-
LIEUX D’ELECTION
VEINES PROFONDES :
- Veine fémorale
- Veine jugulaire
- Veine sous-clé aviaire
SOLUTES INJECTABLES
PRESENTATION
Flacon de 125 ccs, 250 cc, 1000 cc en verre obturé par bouchon en caoutchouc
serti d’une bague métallique (flacon verre) ou Sachet en plastique épais fermé par
un bouchon.
.../...
-314-
Un soluté est dit isotonique lorsqu’il a les mêmes propriétés que le sérum sanguin
(même pression osmotiques) c’est-à-dire que les éléments du sang peuvent s’il
maintenir sans modification de leur forme ou de leurs propriétés :
Solutés hypertoniques :
Un soluté est dit hypertonique lorsqu’il est différent sérum sanguin en se sens
qu’il est plus concentré que le sérum sanguin et les éléments figurées du sang
subissent des modifications dans leur forme et leurs propriété. Ils se déshydratent
et prennent une forme crénelée.
.../...
-315-
Ces solutés sont toujours injectés par la voie I.V. jamais par la voie s/c ou IM
(déshydratation intra cellulaire au point de piqure et par la suite escarre).
d) Les D’extrants
Durent 3 à 5 heures dans le sang avec faible risque d’allergie, sans valeur nutritive
– exemple : plasma gel, plasmion, haemacel.
Les uns préparés industriellement : exemple : Roc maline – Arginine flag ile
TUBULURE
En matière plastique, à usage unique, livré stérile sous sachet. Elle comprend :
.../...
-316-
AIGUILLES
CATHETERS :
..../....
-317-
MATERIEL DE FIXATION
- Pied à sérum (potence) ;
- Panier à sérum ;
- Sparadraps ;
- Bandes
Voir cours
Introduction
MATERIEL D’ASEPSIE
MATERIEL DE LAVAGE DES MAINS Technique des Soins
MATERIEL DE PROTECTION
Et Injection I.V.
MATERIEL ACCESSOIRE
.../...
-318-
N.B.
POSE DU PERFUSEUR :
.../...
-319-
PURGE DE LA PERFUSION :
- Fermer la pince réglant le début ;
- Suspendre le flacon à la potence ;
- Enlever le capuchon de l’embout et ouvrir la pince ;
- Laisser couler jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’air dans la tubulure ;
- Fermer la pince et remettre le capuchon protecteur sur l’embout.
POSE DE LA PERFUSION :
.../...
-320-
ARRET DE LA PERFUSION :
SURVEILLANCE DE LA PERFUSION
AU NIVEAU DE L’APPAREILLAGE
REGLER LA PERFUSION :
Il se fait avec la pince. Le rythme ne doit être ni trop rapide ni trop lent (le malade
pouvant présenter des signes d’intolérance ou le traitement rendu inefficace).
Régler en moyenne :
.../...
-321-
4h = 60 mn X 4 = 240 minutes
1ml = 20 gouttes.
4X60
4X3
SURVEILLER L’ECOULEMENT :
.../...
-322-
SURVEILLANCE LOCALE :
SURVEILLANCE GENERALE :
ACCIDENTS ET INCIDENTS :
INCIDENTS
HEMATOME :
Pour apparaître si la veine est transpercée. Se voit chez les malades ayant une
fragilité capillaire ou des troubles de la coagulation.
.../...
-323-
L’hématome est douloureux et nécessite des pansements chauds alcoolisés. Il se
manifeste par un œdème au site d’injection et le sang ne revient pas dans la
tubulure lorsqu’on a abaisse le flacon au-dessous de l’aiguille. La perfusion doit être
arrêtée immédiatement.
C.A.T.
LYMPHANGITE :
Se traduit par une trainée rouge et douloureuse le long du membre et une élévation
de la température. Elle est due à des fautes d’asepsie ou une intolérance au
cathéter.
C.A.T.
SCLEROSE DE LA VEINE :
L perfusion passe très difficilement. La paroi interne de la veine est irritée par le
soluté (SGH par exemple) changé fréquemment de lieu d’injection.
.../...
-324-
ACCIDENTS
SURCHARGE VASCULAIRE
Peut se traduire par un O.A.P provoqué par l’administration excessive de liquide par
voie I.V. : se traduit par un gène respiratoire, une angoisse, des sueurs,
essoufflement, élévation du rythme respiratoire grave, et cyanose.
ACCIDENTS D’INTOLERANCE :
Ils peuvent conduire à un choc anaphylactique. Ils sont dus aux médicaments
introduits dans la perfusion. Les signes varient avec chaque médicament
l’infirmière devra reconnaître les particularités des médicaments qu’elle utilise.
C.A.T. :
.../...
-325-
EMBOLIE GAZEUSE :
L’absorption de 10 ml d’air suffit chez certains malades pour perdre la vie. Afin
d’éviter cette embolie gazeuse bien purger la perfusion pour chasser l’air de la
tubulure.
C.A.T :
Pulmonaire ;
Oxygénothérapie.
.../...
-326-
PERFUSION SOUS-CUTANEE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN :
I. DEFINITION
II. INDICATIONS
III. MATERIEL
IV. DIFERENTS LIEUX D’ELECTION
V. TECHNIQUE
IV. INCIDENTS ET ACCIDENTS
VI. PRECAUTIONS A PRENDRE.
.../...
-327-
I. DEFINITION
C’est une injection prolongée sous la peau d’une quantité souvent importante de
liquide dans un but thérapeutique.
II. INDICATIONS :
- Vomissements incoercibles ;
- Diarrhée ;
- Hémorragies ;
- Brulures ;
- Intoxication ;
- Veines thromboses – collabées ;
- Obésité
- Dermatose surinfectée généralisée
- Brulure généralisée
III. MATERIEL
.../...
-328-
3.4. MATERIEL SPECIFIQUE
TECHNIQUE
PREPARATION DU SOIN
(Voir perfusion intraveineuse)
EXECUTION DU SOIN :
- Placer le malade dans une position adéquate et le caler avec des oreillers si
nécessaire ;
- Découvrir et préparer la région à injecter ;
- Badigeonner la région à injecter à l’alcool iodé ;
- Procéder comme pour une injection sous cutanée ;
- Injecter en sous-cutané la solution hyaluronidase quantité 5 à 10 cc ;
- Désadapter la seringue ;
- Adapter le perfuseur ;
.../...
-329-
- S’assurer que l’aiguille ne se trouve pas dans un vaisseau et ouvrir la pince
du perfuseur ;
- Mettre en marche la perfusion ;
- Pour la suite procéder comme pour la perfusion intraveineuse ;
- Il n’est pas nécessaire de régler le débit ;
- Surveiller le dispositif et le point d’injection ;
- La perfusion terminée, retiré l’aiguille et faire un pansement chaud au lieu
d’injection.
ACHEVEMENT DU SOIN :
(Voir cours introduction technique de soin).
INCIDENTS ET ACCIDENTS :
Incidents : rares, réaction locale : urticaire
Accidents :
Embolie par injection dans un vaisseau
Etat de choc.
C.A.T. :
- arrêter la perfusion ;
- aviser le médecin ;
Tardifs : abcès.
PRECAUTIONS A PRENDRE :
S’assurer que le produit est isotonique et non caustique, ni douloureux ;
Varier les sites d’injection pour éviter la lipodystrophie ;
Réchauffer les solutions huileuses pour éviter qu’elles ne stagnent dans les
tissus s/c.
.../...
-330-
TESTS TUBERCULINIQUES
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
PLAN :
GENERALITES
DEFFERENTES METHODES DE TESTS TUBERCULINIQUES.
.../...
-331-
GENERALITES
Les tests tuberculiniques sont des épreuves pratiques sur l’homme soin ou malade
dans le but de dépister sa sensibilité ou son état allergique vis-à-vis de la toxine du
bacille de koch.
.../...
-332-
2.1.1. DEFINITION :
C’est un test tuberculinique qui consiste à injecter dans l’épaisseur du derme une
dose de tuberculine purifiée.
2.1.2. INDICATIONS :
2.1.4. MATERIEL :
- matériel de propreté
- matériel d’asepsie
- matériel spécifique.
- un plateau
- un « haricot »
- éther
-334-
2.1.5. PRECAUTIONS :
2.1.6. TECHNIQUE :
- préparer le matériel ;
-335-
Pour cela, avant d’ouvrir l’ampoule, tapoter un peu pour faire tomber toute la
poudre dans le fond du flacon, après désinfection du bouchon du flacon y verser le
contenu d’une ampoule de solvant, assurer une bonne dissolution de la poudre à
l’aide de la seringue grâce à deux aspirations suivies de refoulement du liquide.
-335-
REACTION POSTIVE :
++ Papule de 15 à 20 mm de diamètre
.../...
-336-
REACTION NEGATIVE :
Aucune modification des téguments. Dans ce cas avertir le médecin. Il prescrira une
dose plus élevée de tuberculine ou vaccination BCG.
2.2.1. DEFINITION
C’est un test tuberculinique réalisé à l’aide d’une bague en matière plastique dont
les pointes baignent dans une tuberculine de l’institut Mérieux.
2.2.3. MATERIEL :
-337-
2.2.4. TECHNIQUE :
2.2.5. LECTEURE :
Ces méthodes sont surtout pratiquées chez les jeunes enfants âgés de moins de 12
ans à cause de la finesse de leur peau qui se laisse facilement pénétrer.
Soit à la tuberculine fraiche le Moro patch-test (IP) le test est équivalent à l’IDR à 10
UI.
Soit à la tuberculine desséchée de l’institut Mérieux.
..../....
-338-
OU LE « MORO-PATCH-TEST » :
A MATERIEL :
Matériel de propreté ;
Matériel d’asepsie ;
Matériel spécifique.
C. LECTURE DU TEST :
- REACTION POSITIVE :
-339-
REACTION NEGATIVE :
2.3.4. MATERIEL :
- matériel de propreté ;
- matériel spécifique.
Timbre (il est vendu dans le commerce est encore appelé « test de WOLMER).
2.3.5. TECHNIQUE :
- se laver les mains à l’eau et au savon, les essuyer et les passer à l’alcool ;
.../...
-340-
-341-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
D’UN PANSEMENT.
PLAN :
BUTS
MATERIEL
DEMARCHE GENERALE
PRECAUTIONS GENERALES.
.../...
-342-
I. BUTS :
a) Comme les germes extérieurs afin que ceux-ci ne viennent pas (ré)
Infecter la plaie.
Contre les chocs afin d’éviter au malade des douleurs parfois très vives
(utilisation de pansement américain).
.../...
-343-
II. MATERIEL
.../...
-344-
1 spatule pour prendre la pommade dans les pots et l’étaler sur les
compresses ;
1 rasoir pour couper les poils afin de faciliter le pansement et le rendre plus
propre.
.../...
-345-
- COTON CARDE : c’est une matière jaunâtre, imprégnée d’huile végétale. Il est
imperméable. Il protège la plaie contre les souillures extérieures et les chocs. Il
conserve l’humidité et la chaleur d’un pansement humide chaud.
- LES COMPRESSES : ce sont des tissus très légers à larges mailles que l’on
applique directement sur les plaies. Elles absorbent bien les liquides et empêchent
le coton de se coller sur les plaies. Elles servent également au nettoyage de la plaie.
- LES DRAINS : Ce sont des tubes de caoutchouc que l’on place dans la cavité des
grands abcès pour faire évacuer le pus. Ils sont livrés stériles dans des tubes en
verre au niveau des pharmacies.
.../...
-346-
- LES BANDES : ce sont des pièces d’étoffe longues et peu larges en générale 5
cm de large et 5 m de long) destinés à maintenir les diverses pièces d’un
pansement.
.../...
-347-
DEMARCHE GENERALE :
Il n’existe cependant pas de technique unique et normalisée pour traiter une plaie.
Ainsi d’un praticien à un autre la manière d’aborder un pansement peut varier, mais
on peut retenir en général les étapes suivantes.
.../...
-348-
- procéder au rinçage.
On peut utiliser :
Une bande de gaze ou de crêpe disposée d’une certaine façon sur la région
concernée (voir technique sur les bandages) ;
Le sparadrap perforé ou non.
AVANT LE PANSEMENT :
Fermer portes et / ou fenêtres (si nécessaire) pour éviter les courants d’air.
Commencer toujours par les pansements aseptiques pour terminer par les plaies
suppurantes :
.../...
-349-
PENDANT LE PANSEMENT :
APRES LE PANSEMENT :
.../...
-350-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN :
GNERALITES
INDICATIONS
MATERIEL
PREPARATION DU MALADE
EXECUTION DU SOIN.
.../...
-351-
I. GENERALITES :
II. INDICATIONS
- les lymphangites ;
.../...
-352-
- les infiltrations des tissus par un sérum passé en dehors de la veine en vue de
Deminuer la congestion.
-353-
Allumette
Coton cardé
Plateau stérile
2 pinces stériles (de préférence dans une boite).
Bande de gaze
Alcool à 90°
Haricot.
PREPARATION DU MALADE :
-354-
Placer les directement sur la région à panser jusqu’à ce que le malade puisse le
supporter ; la température des compresses imbibés doit être supportable par
le patient ;
Recouvrir les compresses de coton cardé stérile ;
Réinstaller le malade ;
Le pansement doit entre renouvelé toutes les heures ;
Noter le soin ;
Laver et ranger le matériel ;
Maintenir le pansement par un bandage de corps.
Pour la durée, le pansement humide chaud alcoolisé doit entre renouveler toutes
les 3 ou 4 heures.
.../...
-355-
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
PLAN :
MATERIEL
.../...
-356-
MATERIEL :
MATERIEL DE PROPRETE :
- brosse
- eau
- savon
- serviette propre
MATERIEL D’ASEPSIE :
- alcool à 70°
- Bétadine
- alcool à 90°
- éther
.../...
-357-
- gants stériles
- champs stériles
- eau de javel
- sérum physiologique.
MATERIEL DE PROTECTION :
- alèze
2.4. MATERIEL ACCESSOIRE COMPLEMENTAIRE :
- chariot
- plateaux réniformes
MATERIEL SPECIFIQUE :
- compresses stériles
- plateaux rectangulaires
.../...
-358-
MATERIEL DE CONTENSION
- bandes de gaze
- ou sparadrap
PREPARATION DU MALADE :
PREPARATION DU MATERIEL :
.../...
-359-
Se placer dans une position telle qu’on n’aura ni à survoler le matériel stérile,
ni à faire des déplacements inutiles pendant le soin ; A l’aide de pince à
servir ;
Déposer sur le plateau stérile les instruments stériles et une certaine quantité
de compresses stériles ;
Recouvrir les instruments avec un autre plateau stérile de même dimension ou
de compresses stériles si l’on doit se déplacer avec le matériel ;
Demander à l’aide de placer l’alèze pour protéger la literie ;
Se passer les mains à l’alcool à 70° et avec une pince à disséquer avec griffe ou
une pince de Kocher ou de péan enlever le pansement précédent et le jeter
dans le plateau réniforme ;
S’il y a des compresses qui adhèrent à la plaie les imbiber avec du sérum
physiologique avant de les enlever. Déposer la pince dans la cuvette contenant
une solution de chlore à 0,5% préalablement préparé ;
Se passer les mains avec de l’alcool à 90% et porter des gants stériles ;
A l’aide d’une pince à disséquer sans griffe et d’une pince de Kocher ou péan
plier la compresse en quatre et l’imbiber de sérum physiologique, nettoyer le
pourtour de la plaie, utiliser des tampons de compresses autant de fois que
nécessaire ;
Nettoyer ensuite la plaie avec une compresse imbibée d’un antiseptique
moussant (Bétadine moussante ou savon liquide) en changeant de tampon
autant de fois que nécessaire ;
Rincer ensuite la plaie avec une compresse imbibée de sérum physiologique ;
Faire des attouchements répétés avec des compresses imbibées de Bétadine
dermique ;
Recouvrir la plaie de compresse stériles en les appliquant une à une ;
Faire la contention de la plaie à l’aide d’une bande de gaze ou de sparadrap.
.../...
-360-
CONCERNANT LE MALADE :
Réfection du lit.
Réinstaller confortablement le malade ;
Le remercier de la collaboration.
CONCERNANT LE MATERIEL :
Rassembler le matériel déjà utilisé ;
Décontaminer, nettoyer, stériliser et ranger le matériel ;
Jeter ou incinérer les objets souillés.
REMARQUE :
Toute plaie opératoire doit être considérée comme aseptique donc toutes les
précautions se résument en un seul mot : ASEPSIE.
Le pansement peut s’effectuer au lit du malade : dans ce cas, il se fera après le
nettoyage de la chambre, les fenêtres fermées.
.../...
-361-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN :
GENERALITES
MATERIEL
TECHNIQUE.
.../..
-362-
I. GENERALITES :
MATERIEL
2.1. DE PROPRET
2.2. D’ASPSIE
2.3. MATERIEL DE PANSEMENT (C/f : GENERALITES SUR LES PANSEMENTS)
TECHNIQUE
.../...
-663-
PREPARATION DU MATERIEL :
-364-
.../...
-365-
OBJECTIFS SPECIFIQUES
EXPLIQUER L’IMPORTANCE DE LA PREPARATION DE LA PEAU EN VUE D’UNE
INTERVENTION CHIRURGICALE ;
CITER TOUS LES ELEMENTS DU MATERIEL NECESSAIRE A LA PREPARATION
D’UN CHAMP OPERATOIRE ;
DECRIRE LES ETAPES A SUIVRE POUR PREPARER UN CHAMP OPERATOIRE SUR
UNE REGION DONNEE DU CORPS EN SUIVANT L’ORDRE CHIRONOLOGIQUE
ENSEIGNE ;
PLAN :
DEFINITION - GENERALITES
MATERIEL
TECHNIQUE
EXEMPLES DE CHAMPS OP2RATOIRES ET LEUR DELIMITATION ;
.../...
-366-
DEFINITION – GENERALITES :
MATERIEL :
-367-
TECHNIQUE :
a. Préparation du matériel
c. Réalisation de la technique.
-368-
N.B. : Si l’intervention doit comporter une greffe, la région « donneuse » pour une
greffe osseuse (tibia, crête iliaque etc...) ou pour un greffet cutané (peau), sera
préparée de la même façon.
.../...
-369-
.../...
-370-
.../...
-371-
.../...
-372-
.../...
-373-
PLAN :
I. GENERALITES
II. DESCRIPTION D’UNE BANDE
III. MATERIEL
IV. PRINCIPAUX RELATIFS A LA TECHNIQUE DES BANDAGES
V. PRINCIPAUX TYPES DE BANDAGE
VI. TECHNIQUE DES PRINCIPAUX BANDAGES
VII. CONCLUSION.
.../...
-374-
I. GENERALITES :
Les bandages sont des techniques par lesquelles on arrange d’une manière
méthodique sur une partie du corps une ou plusieurs bandes (ou étoffe). Soit
seules, soit pour maintenir un pansement. Le bandage doit favoriser la circulation
sanguine et non la restreindre. Il doit protéger la plaie contre les chocs et souillures,
exercer une compression (hémostase) ou immobiliser cette partie dans une position
voulue (contention de 2 parties fracturées et / ou déplacées). La technique
d’application du bandage varie en fonction de 2 critères :
Une bande est une pièce textile qui se présente sous forme de rouleau appelé
« globe » et comporte :
Les dimensions d’une bande sont variables : longueur de 0,50 à 3 mètres largeur
5 à 20 cm.
III. MATERIEL
Des tissus divers sont utilisés dans la confection des bandes, les plus couramment
rencontrés sont :
.../...
-375-
3.1. BANDES DE GAZE : elles sont légères et poreuses, peu élastiques, mais très
souples et s’adaptent facilement aux formes du corps.
3.2. BANDAGES CREPE (VELPEAU) :
Ce sont des bandes en étoffe qui deviennent très souples quand elles sont
mouillées permettant de réaliser un bon bandage. En séchant la tarlatane se durcit
et constitue un moyen de contention très solide.
- Un bandage ne doit être appliqué que sur une région propre ; si on doit le
placer sur une plaie ouverte, celle-ci sera au préalable recouverte d’un
pansement stérile ;
- La pression exercée sur les tissus peut affecter la circulation sanguine. Un
bandage doit être appliqué de la partie distale du corps vers la partie
proximale, afin de favoriser la circulation en direction du cœur ;
- Les proéminences osseuses du corps doivent être cousinées avant d’appliquer
un bandage (toute friction peut provoquer une abrasion) ;
- Avant d’appliquer un bandage, le membre est maintenu en position
anatomique normale avec une légère flexion des articulations (pour éviter
toute fatigue musculaire).
.../...
-376-
Il est utilisé pour recouvrir une partie cylindrique du corps ou pour fixer les
parties initiales et terminales de la bande. Le bandage est enroulé autour de la
région du corps de telle sorte que chaque tour recouvre le tour précédent en entier.
Il est utilisé si les parties cylindriques à recouvrir ont une circonférence dont le
diamètre s’agrandit graduellement comme la partie inférieure de la jambe. Pour
faire un bandage spiral renversé, le pouce de la main libre est placé sur le bord
supérieur du tour initial, le rouleau étant tenu fermement. On déroule la bande sur
environ 15m puis on met la main en pronation pour que le bandage se dirige vers le
bas parallèlement au bord inférieur du tour précédent, le recouvrant aux deux tiers.
On enroule alors la bande autour du membre et on fait un autre revers au même
endroit pour que les tours soient bien alignés et uniformes.
.../...
-377-
Il est utilisé pour recouvrir les parties distales du corps le bout des doigts par
exemple, ou les orteils. Après avoir fixé le bandage au moyen d’un tour circulaire, le
rouleau est tourné et ramené au-dessus des centres de l’extrémité à recouvrir. On
la fixe ensuite en bas puis on fait d’autres tours en alternant à droite et à gauche du
premier de sorte au chaque tour circulaire soit maintenu du haut en bas. Chaque
tour doit recouvrir le précédent des deux tiers et on terminera le bandage par
quelques tours circulaires.
.../...
-378-
6.1.1. INDICATIONS :
VI.2.1. INDICATION :
- Maintenir un pansement en cas de brulure ;
-379-
VI.2.3. INDICATION :
- Phlegmon ;
VI.3. INDICATION :
-380-
6.4.1. INDICATION :
.../...
-381-
- passer dernière le tendon d’Achille ;
6.5.1. INDICATION :
Placer le chef initial derrière et en bas du talon, la conduire sur le bord interne (pour
le pied gauche), la conduire sur le bord interne (pour le pied droit) du pied jusqu’au
niveau des orteils, lancer ceux-ci en traversant la face dorsale, descendre sous la
plante du pied et revenir croiser le jet précédent en regagnant le bord externe (ou
interne) que l’on suit jusqu’à ce on ait rejoint de départ.
VI.6.1. INDICATION
- Pansement des jeux ;
.../...
-382-
ŒIL DROIT : même début que pour l’œil gauche, ensuite partir de la tempe gauche,
traverser la nuque, passer sous l’oreille droite et sur l’angle interne de l’œil droit,
rejoindre le point de départ.
VII. CONCLUSION :
.../...
-383-
LAVEMENTS
OBJECTIFS SPECIFIQUES
PLAN :
I. DEFINITION / GENERALITES
II. LAVEMENT EVACUATEUR SIMPLE
III. LAVEMENTS SPECIAUX.
.../...
-384-
I. DEFINITION / GENERALITES :
- Du volume du liquide ;
- De la température du liquide ;
- De la pression à donner lors de l’administration ;
- Du matériel de lavement.
.../...
-385-
II. VOLUME :
Chez l’adulte
1 à 2 litres pour 1 grand lavement, il est indiqué dans les intoxications, les
constipations, avant un lavement baryté :
Chez l’enfant
De moins de 2 ans 40 à 80 cc :
S’il s’agit d’un lavement à garder, on peut administrer entre 10 et 100 cc d’eau
tiède plus de médicament prescrit.
1.2. TEMPERATURE :
.../...
-386-
1.3. PRESSION :
1.4. INSTRUMENTS :
2.1. DEFINITION :
C’est l’introduction par voie rectale d’une quantité variable de liquide. Ce liquide
par sa présence excite l’intestin, modifie la consistance des matières fécales et
provoque les selles.
.../...
-386-
2.2. INDICATIONS :
Il est indiqué :
2.3. CONTRE-INDICATIONS :
2.4.1. INCIDENTS :
-388-
2.4.2. ACCIDENTS :
- eau pure
- eau + glycérine ;
- thermomètre à solution ;
.../...
-389-
MATERIEL DE PROTECTION :
- Alèze en toile ;
- Paravent
MATERIEL DE PROPRETE :
- Bassin
- Papier hygiénique ;
- Eau (cuvette ou robinet) ;
- Savon ;
- Brosse ;
- Serviette propre.
MATERIEL ACCESSOIRE :
2.6. TECHNIQUE :
.../...
-390-
(b) PREPARATION PHYSIQUE :
- lui demander de se coucher sur le coté droit jambe allongée tandis que la
jambe droite est repliée (noter que le décubitus dorsal est parfois utilisé).
- placer le paravent ;
L’eau.
-391-
- Adapter la sonde rectale au robinet ;
- La lubrifier, avec de la vaseline ;
- L’introduire avec douceur sur une longueur de 7 – 8 cm en la dirigeant vers
l’ombilic ;
- Ouvrir le robinet ;
- Lever le bock à 50 cm au-dessus du plan du lit ;
- Surveiller les réactions du malade pendant que le liquide s’écoule ;
- Si le malade se plaint de douleur, fermer le robinet ou clamper le tuyau à
l’aide de la pince de péan ;
- Fermer le robinet avant que le liquide ne soit totalement terminé dans le bock
et avant de l’abaisser ;
- Retirer la sonde, la poser dans le haricot, laisser écouler le reste du liquide, la
désadapter du robinet ;
- Demander au malade de garder le lavement au moins 10 minutes ;
- L’infirmier devra contrôler par lui-même, l’efficacité du lavement ;
- Réinstaller le malade après avoir refait son lit ;
- Ouvrir portes et fenêtre ; enlever le paravent ;
- Noter le soin ;
- Le matériel utilisé sera lavé à l’eau savonneuse et stérilisée.
USAGE DE LA POIRE :
Chez l’enfant et le nourrisson, les lavements sont administrés à l’aide d’une poire. Il
faut choisir une poire appropriée au volume du lavement à administrer.
.../...
-392-
Pour remplir la poire, on appuie sur le fond avec les pouces pour chasser l’air,
plonger la canule dans la solution, lâché progressivement pour permettre un
remplissage complet. Installer l’enfant dans la même position que l’adulte.
Demande un aide si nécessaire.
Pour empêcher à l’enfant de rejeter immédiatement le lavement lui pincer les deux
fesses pendant quelques minutes. Le lavement terminé recueillir les selles, noter le
soin, nettoyer et ranger le matériel.
D’autre par pour éviter les coliques violentes, le lavement huileux doit être
administré tiède.
.../...
-392-
MATERIEL :
- Huile, bain-marie ;
- Verre à pied ;
- Thermomètre à solution ;
- Une seringue ou la douche d’ESMARCH ;
- Une sonde rectale ;
- Matériel de protection du dit.
TECHNIQUE :
.../...
-393-
LAVEMENTS MEDICAMENTEUX :
Ils sont donnés dans un but thérapeutique. Ils sont à garder et sont administrés à
basse pression, en petite quantité, ces lavements sont émollients,
antihelminthiques, antithermiques, anesthésiques, antalgiques, sédatifs,
antispasmodiques ; les lavements sont à base d’infusion, de décoction ou de
solution médicamenteuse.
INDICATIONS :
Impossibilité de la purge par voie buccale, constipation opiniâtre, dans les cas
d’empoissonnement, les maladies de la moelle, du cerveau.
..../...
-394-
Ils sont indiqués dans les cas de règles douloureuses, de menaces d’avortement, de
cystite (inflammation de la vessie) d’accès pernicieux.
Ce sont des lavements à garder et ils sont basés sur le pouvoir d’absorption
terminale du gros intestin, mais le colon n’ayant pas un pouvoir digestif on adjoint à
la formule les peptones que l’on injecte dans la substance directement assimilable
(soluté).
INDICATIONS :
Ils sont indiqués dans les cas de sténose de l’œsophage du cardia, du pylore, cas
d’ulcère gastrique, tumeur de l’estomac.
..../...
-395-
TECHNIQUE :
- Aspirer le mélange dans une seringue ou dans une poire introduire la sonde
lubrifiée sur 25 cm environ ou bien la canule (7cm) dans le rectum et injecter
très lentement (15 à 10 minutes). Une fois le lavement administré,
immobiliser le sujet pendant ½ heur au moins pour permettre une action
satisfaisante dans produits injectés.
ACHEVEMENT DU SOIN :
.../...
-396-
PLAN :
INTRODUCTION :
I. DEFINITION
II. LIEUX D’ELECTION ;
III. RGLES GENERALES A RESPECTER LORS D’UN PRLEVEMENT DE SANG EXAMENS
COURANTS ;
IV. MATERIEL
V. TECHNIQUE
VI. PRELEVEMENT DE SANG VEINEUX POUR DOSAGE DE L’AZOTEMIE OU UREE SANGUINE ;
VII. PRELEVEMENT DE SANG VEINEUX POUR SOSAGE DE LA GLYCEMIE ;
VIII. PRELEVEMENT DE SANG VEINEUX POUR GROUPE SANGUIN FACTEUR RHESSUS.
.../...
-398-
INTRODUCTION :
Les prélèvement de sang pour examens courants sont des examens de laboratoire
qui aident à poser un diagnostic avec précision, à suivre l’évolution d’une maladie
ou à prévenir certains accidents pré-per-post opératoires, en période de gestation
et en salle d’accouchement.
Ces prélèvements intéressent le sang, veineux ou capillaire qui doit être recueilli
dans des conditions qui changent selon le type d’examen demandé ; le sang est
ensuite soumis à un examen physique et chimique (biologie, biochimie,
bactériologie).
I. DEFINITION :
Le prélèvement de sang veineux pour examens courants est une technique de soins
infirmiers qui consiste à faire une prise de sang dans un but diagnostic, (recherche
au niveau de laboratoire). Il peut s’agir de recherches biologique, cytologique,
sérologique, bactériologique ou chimique.
.../...
-399-
- Voie veineuse (pli du coude en général, fémoral quand la voie veineuse s’avère
difficile pas une délimitation ;
Chez les nouveau-nés et les nourrissons :
- Veine temporale et crânienne
Il peut aussi s’agir de micro prélèvements qui n’utilise pas beaucoup de sang (sang
capillaire au niveau de la pulpe du doigt, du lobule de l’oreille et au niveau du
talon).
-400-
- emploi de tubes ou verre pour certains tests (test hémostase) pour éviter
l’absorption de certaines substances (héparine) ou l’adhésion des plaquettes par
une matière plastique.
- dans certains cas on utilisera des tubes sous vide stériles respectant les
conditions de conservation et de péremption ;
- ces tubes en polyéthylène pour certains dosages (calcémie, magnés émie) dilué
à 10% soit par l’utilisation d’un mélange sulfocarbonique dans lesquels on plonge
les tubes pendant 12 à 24 heures suivi de séchage à l’étude avant emploi ;
.../...
-401-
- une fois le prélèvement effectué sur tube avec anticoagulant, il faut bien
agiter pour éviter les reprises ;
IL FAUT EVITER :
.../...
-402-
IV. MATERIEL :
1) MATERIEL D’ASEPSIE :
- Alcool à 70°
- Alcool iodé
- Plateaux stériles
- Gants stériles
- Seringues et aiguilles
- Pince à servir.
.../...
-403-
3) Matériel de protection.
- Alèze en toile
- Drap
- Matériel accessoire
- Garrot
- Tube ou flacon
- Bulletin d’analyse
- Etiquette
- Allumettes
- Stylo
V. TECHNIQUE :
Préparation psychologique.
Technique proprement dite : comme pour une injection intraveineuse (voir cours)
- Après s’être assuré quel ‘aiguille est bien dans la veine, laisser le garrot en
place et ne pas le détacher tant qu’on n’aura pas fini de recueillir la quantité
de sang nécessaire pour les différentes analyses ;
- Une fois l’opération terminée retirer l’aiguille, faire l’hémostase et appliquer
un petit pansement ;
- Dans la répartition du sang dans les différents tubes, respecter la quantité et
éviter l’hémolyse ;
- Remuer les tubes contenant un anticoagulant (le sang dans ces tubes ne doit
pas coaguler) ;
- Remplir les bulletins et étiquettes et envoyer rapidement au laboratoire.
.../...
-404-
VI.1. PRELEVEMENT :
Selon la méthode de dosage utilisée par le laboratoire, l’examen se fera soit sur le
sérum.
VI.3. RESULTATS :
A TAUX NORMAUX :
- 0,15 à 0,45g/I chez l’adulte en moyenne 0,20 à 0,40 g/I
- 0,15 à 0,35 g/I chez l’enfant
- 0,10 à 0,25 g/I chez le jeune enfant et le nourrisson.
.../...
-405-
B. TAUX ANORMAUX :
- taux supérieur à 0,50g/l évoque une néphrite aigué, un obstacle sur les voies
urinaires, une insuffisance cardiaque globale.
- taux inférieur à 0,15 g/l peut évoquer une insuffisance hépatite grave.
.../...
-406-
7.2. RESULTATS :
a) TAUX NORMAUX :
b) TAUX ANORMAUX :
- un diabète
- la maladie de cushing
- la maladie de basedow
- un jeune prolongé.
.../...
-407-
La numération formule sanguin est un examen cytologique qui étudie les éléments
figurés du sang au point de vue :
- Quantitative : numération
- Qualitatif formule sanguine, taux d’hémoglobine, valeur globulaire.
CONDITIONS DE PRELEVEMENT :
- Malade à jeun ;
- Recueillir 5ml de sang sur héparinate de lithium de soude ou sur mélange de
wintrobe (oxalate d’ammonium plus oxalate de potassium) selon les
habitudes du laboratoire.
RESULTATS :
- GLOBULES ROUGES OU HEMATIES : 4 millions 200,000 à 5millions
500,000/mm3 de sang.
.../...
-408-
- Neutrophiles 65% ;
- Eosinophiles 1 à 2% ;
- Lymphocytes 20 à 25% ;
- Monocytes 7 à 10%.
.../...
-409-
Le facteur rhésus agglutinogène spécial situé à la surface des globules rouges est
indépendant des agglutinogènes A et B système A, B, 0.
85 % des sujets le possèdent c’est le RH positif (RH +) ; 15% des sujets ne le
possèdent pas c’est le RH négatif (RH-).
VIII.1. PRELEVEMENT :
De multiples précautions doivent être prises pour éviter toute erreur dans la
détermination du groupe sanguin.
.../...
-410-
Dans la mesure du possible le prélèvement de sang doit être effectué par les soins
du laboratoire qui pratique le groupage :
VIII.2. RESULTATS :
-411-
PLAN :
I. DIFFERENTS TEMPS DE L’HEMOSTASE
II. TEMPS DE SAIGNEMENT OU EPREUVE DE DUKE
III. TEMPS DE COAGULATION
IV. VARIATIONS PATHOLOGIQUES
V. SIGNE DU LACET.
.../...
-411-
..../...
-413-
- Accélérine
- Converti ne
- Facteur Stuart = en présence de calcium ionisé.
1.3.3 TROISIEME ETAPE : la fibrinoformation
.../...
-414-
2.1. INDICATIONS :
- bilan hépatique
L’incision superficielle du lobule de l’oreille fournissant une 1 ère goutte de sang d’un
cm de diamètre. L’incision doit être suffisante. Elle sera longue de 5 mn et profonde
de 0,5 à 1mn.
2.4. MATERIEL :
- matériel de propreté
- matériel d’asepsie
- matériel spécifique
- 2 vaccinostyles
- papier buvard
.../...
-415-
- compresses
- chronomètre ou montre
- plateau stérile
- haricot
- coton
2.5. TECHNIQUE :
a) Préparation psychologique
b) Réalisation de la technique.
Les compresses ;
.../...
-416-
2.6. RESULTATS :
EX. 6 taches = 3 mn
RESULTAT NORMAL = 2 à 7 mn
.../...
-417-
III.1. DEFINITION :
III.2. INDICATIONS :
- Bilan préopératoire
- Bilan hépatique (étude de la fonction de coagulation)
- Etude des maladies du sang
- Surveillance du traitement aux anticoagulants.
- MATERIEL DE PROPRETE :
- Brosse
- Eau
- Savon
- Serviette
.../...
-418-
- MATERIEL D’ASEPSIE :
- Alcool à 70°
- Alcool à 90°
- Gants
- MATERIEL SPECIFIQUE :
III.3.2. TECHNIQUE :
- Préparation du malade (préparation psychologique).
- Se laver les mains, les essuyer, porter des gants stériles ;
- Désinfecter la pulpe du doigt à l’alcool à 90° ;
- Laisser sécher et pratiquer une incision légèrement profonde avec le
vaccinostyle.
-419-
- Placer la lame dans la boite de pétri avec un tampon de coton imbibé d’eau
pour éviter l’évaporation ;
- Toutes les 30 secondes, prendre la lame d’une main et l’incliner pour voir si la
goutte bouge. Continuer ainsi jusqu’à ce que la goutte ne bouge plus mémé si
la lame est verticale.
- Recueillir sur chaque lame une goutte de sang, mettre aussitôt le chrono en
marche ;
- Placer la lame B dans la boite de pétri ou dans le plateau ;
- Opérer avec la lame A comme précédemment vu dans la 1ère méthode ;
- Après coagulation de la goutte de sang sur la lame A. continuer le même
procédé avec la lame B jusqu’à coagulation de cette dernière lame,
chronomètre toujours en marche.
3.3.3 RESULTAT :
METHODE DE MILIAN :
.../...
-420-
Temps coagulation = temps compris entre le début, depuis le recueil des 2 gouttes
de sang, la vérification de la lame A et la coagulation de la lame B.
III.4.1. MATERIEL :
- MATERIEL DE PROPRETE :
- Brosse
- Eau
- Savon
- Serviette
.../...
-421-
- MATERIEL D’ASEPSIE :
- Alcool à 90°
- Alcool iodé
- Alcool à 70°
- Gants
- MATERIEL SPECIFIQUE :
III.4.2. TECHNIQUE :
-422-
- Porter les gants et faire rapidement la ponction veineuse : tout tâtonnement
entraine la libération de thromboplastines tissulaires ce qui entraine un
raccourcissement du temps de coagulation ;
- Recueillir environ 4 cc de sang et mettre aussitôt le chrono en marche ;
- Repartir le sang dans 2 tubes à hémolyse (2cc dans chaque tube) ;
- Boucher les 2 tubes avec du coton ;
- Placer les tubes verticalement dans un bain-marie afin d’éviter le
refroidissement brusque ;
- A partir de la 3e mn, incliner le tube A à 45° toutes les 30 secondes. Dès que le
sang a coagulé dans ce tube A. autrement dit lorsqu’il est possible d’incliner le
tube sans que le liquide ne s’écoule. On continue l’épreuve avec 2 e tube B
gardé jusque-là immobile est coagulant un peu mains vite que le tube A ;
continuer jusqu’à coagulation complète du tube B.
III.4.3. RESULTAT :
.../...
-423-
Elle vient soit d’une insuffisance de production de plaquettes par la moelle soit de
l’augmentation de la destruction périphérique. Se rencontre dans la leucémie, la
cirrhose les septicémies.
- Désordre fonctionnel
.../...
-424-
C’est une affection de tous les âges, mais atteint surtout les enfants et les jeunes
femmes. Pour des raisons inconnues, on remarque une production d’anticorps
antiplaquettaires qui diminuent considérablement la durée de vie des plaquettes.
Les synthèses sont brusques avec présence de pétéchies, saignement des
muqueuses. Taux de plaquette 1 = inférieur 200 000/ mn3. La mort peut survenir
par hémorragie cérébrale.
.../...
-425-
HYPROPROTHROMBINEMIE :
- Dans l’hémophile ;
- Lors du traitement anticoagulant.
V. SIGNE DU LACET :
V.1. DEFINITION :
.../...
-426-
V.2. INDICATIONS :
- Bilan préopératoire
- Etude des maladies du sang
V.3. MATERIEL :
V.4. TECHNIQUE :
V.5. RESULTAT :
.../...
-427-
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
PLAN :
I. GENERALITES
II. GOUTTE EPAISSE
III. FROTTIS SANGUIN
.../...
-428-
I. GENERALITES :
La goutte épaisse et le frottis sanguin sont des examens de laboratoire qui ont un
but commun, qui est la recherche de parasites dans le sang au cours d’une maladie
donnée :
- Hématozoaires du paludisme
- Trypanosomes de la maladie du sommeil
- Microfilaires des filarioses
- Tréponèmes de la syphilis
Ils permettent également de faire l’étude des éléments figurés du sang. Les deux
sont d’une importance capitale dans le diagnostic hématologique d’où la nécessité
de les effectuer avec le maximum de soin et d’asepsie.
II. GOUTTE EPAISSE :
2.1. DEFINITION
C’est l’examen au microscope d’une goutte de sang sur lame pour la mise en
évidence de l’existence de parasites sans en spécifier l’espèce.
.../...
-429-
2.2. INDICATIONS :
-430-
- Piquer d’un coup sec et rapide avec le vaccinostyle ; (la piqure doit permettre
un écoulement facile et immédiat du sang sans compression tissulaire).
- Essuyer la première goutte de sang avec un tampon de coton sec ;
- Recueillir la 2e goutte au milieu de la lame ;
- Déposer un tampon de coton imbibé d’alcool iodé sur le point de piqure ;
- Etaler la goutte en défibrinant avec la pointe du vaccinostyle par des
mouvements circulaires en allant du centre vers la périphérie tout en évitant
d’écraser les globules rouges ;
- Cesser l’opération avec que la goutte ne soit complètement séchée.
APRES :
3.1. DEFINITION :
C’est l’étalement d’une goutte de sang sur une lame dans but d’identifier les
éléments figurés du sang ou les parasites spécifiques en cause.
.../...
-431-
3.2. INDICATIONS :
- L’anémie
- La leucémie.
3.3 MATERIEL :
3.4. TECHNIQUE :
Identifier à celle de la goutte épaisse ; mais ici la 2e goutte est déposée à l’extrémité
de la lame (à 1 cm de son bout) :
- Poser la lame sur un plan dur (table etc. ;), la maintenir par un doigt ;
- De la main droite, poser la 2e lame ou la lamelle sur la 1e lame où est déposée
la goutte de sang de manière à former un angle de 30° à 45° ;
- Immobiliser la goutte de sang jusqu’à ce qu’elle se répande par capillarité dans
l’angle aigu formé par les 2 lames ;
- Pousser alors la 2e lame (ou la lamelle) entrainant derrière elle la goutte de
sang vers l’autre extrémité ;
- L’étalement doit se faire d’un coup sec sans hésitation ;
- Secouer la première lame pour la faire sécher rapidement ;
- Etiqueter et recouvrir de compresse la lame ou la mettre dans la boite de
pétri ;
- L’envoyer au laboratoire.
.../...
-432-
PRELEVEMENT DE GORGE
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
PLAN :
I. DEFINITION
II. INDICATIONS
III. MATERIEL
IV. TECHNIQUE.
.../...
-433-
INTRODUCTION :
La gorge désigne la muqueuse du larynx, les amygdales limitées par les 2 piliers du
voile du palais, et les formations lymphoïdes lui est à peu près synonyme.
I. DEFINITION
.../...
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III. MATERIEL :
MATERIEL DE PROPRETE :
- Eau
- Savon
- Serviette
- Alcool
MATERIEL D’IDENTIFICATION :
MATERIEL DE PROTECTION :
- Alèze
- Draps de lit
..../....
-435-
MATERIEL SPECIFIQUE :
IV. TECHNIQUE
..../...
-436-
- Détersion mécanique des dents et la cavité buccale avec si possible une brosse
stérilisée et de l’au bouillie pure ;
- Si des prélèvements doivent être faits dans le nez et la gorge, commencer par
le nez ;
- La veille ou à temps prévenir s’il y a lieu (selon l’âge) le malade de ce que l’on
doit faire en même temps qu’on le renseigné sur ce qu’il y a lieu de ne pas
faire ;
- Se laver les mains et revêtir la tenue d’isolement ;
- Installer le malade en face d’une source de lumière.
IV.2 PRELEVEMENT :
Le plus souvent, on prélève seulement dans la gorge (sur les amygdales et derrière
la luette) :
-437-