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J anvier 2001
LE CENTRE DE PREMATURE
LE BOX DE PREMATURE
Sa situation
Son ar chitectur e
ses parois vitrées facilitent :
La surveillance.
La désinfection.
son sol lisse est en matériaux facilement l’arables.
Une paillasse en mosaïque, située sur l’un des côtes des box.
Contient :
. Un lavabo, de préférence à pédale ; avec arrivée d’eau et d’antiseptique «physohex ».
. Une baignoire.
. Une arrivée d’oxygène et d’air comprimé, une source de vide pour l’aspiration, des
prises de courant complètent l’installation.
Son mobilier
Il est réduit au strict minimum.
l’incubateur permettant le maintien du prématuré dans une atmosphère :
Aseptique.
A température stable et réglable.
Au taux d’oxygène et d’hygrométrie connus.
. Le lit
Coquille en Plexiglas posé sur un support en tubes métalliques
Utilisé pour les prématurés à leur sortie de l’incubateur.
Sa désinfection.
La salle de soins
Elles contiennent des réserves de matériels stériles.
Les boites de linge
Couches, langes, brassières.
Champs, compresses
Blouses
Les boites d’instruments de seringues et aiguilles
Le matériel pour perfusion.
Salle de taille réduite, facile à désinfecter, contenant tout le matériel nécessaire à une
exsanguinotransfusion :
Désinfection
Chaque jour les locaux sont désinfectés.
Nettoyage des murs et des mobiliers avec un linge stérile imbibé de cetavlon.
Lavage du sol avec une serpillière imbibée d’eau de Javel.
Aérosol d’antiseptique (paragerm) pendant 10 minutes ou utilisation du trinigerm.
Des contrôles bactériologiques seront affectés périodiquement.
Les prélèvements sont faits dans toutes les salles et placardes pour dépister la
présence. De germes.
Placés habituellement a l’entrée du service, ils ne sont pas soumis à une désinfection
aussi rigoureuse. Ils seront maintenus en parfait état de propreté.
* Un bureau contenant les différents dossiers des hospitalisés.
Feuilles de température.
Feuilles de surveillance.
Résultats des différents examens.
* Une salle avec les appareils pour les différents dosages.
. Appareil pour le dosage de la hilirubinemie.
. Appareil pour la numération globulaire, formule sanguine.
. Dans certains services on peut disposer aussi des appareils pour le dosage de la glycémie, de
la calcémie des gaz du sang
* Une salle pour le nettoyage et la stérilisation du matériel nécessaire pour les soins.
L’INCUBATEUR
L’incubateur ou couveuse est un appareil réalisant les conditions optimales pour l’élevage du
prématuré.
Descr iption.
LE CORPS
C’est un meuble sur roulettes comprenant :
Le moteur de l’incubateur.
un tableau indicatif facilitant le contrôle de fonctionnement avec signes d’alarme lumineux
et sonores.
Un pèse – bébé dont le plateau supérieur supporte le matelot.
Un placard et un tiroir pour le rongement.
* Du linge nécessaire au prématuré.
* Du matériel utile pour les soins.
Un dispositif pour placer une plaque radiographique évitant ainsi la manipulation de
l’enfant.
Un monitoring facilitant :
* La surveillance de la température, de la respiration du rythme cardiaque.
g * L’enregistrement de l’éléctrocardiogramme.
Pr épar ation la couveuse
L’annonce de l’arrivée d’un prématuré dans le service entraîne la préparation
immédiate d’un incubateur.
Mettre l’incubateur en marche.
* Airer un peu si cela est nécessaire.
* Faire chauffer, en réglant le thermostat à 30°C.
* vérifier le niveau d’eau stérile, régler l’hygrométrie à 50%.
Vérifier l’arrivée d’oxygène.
Garnir l’habitacle.
* Placer un lange et une couche stérile sur le matelas.
* Tarer la balance avec le linge, ainsi préparé et marquer le poids.
* Préparer un flacon stérile d’eau distillé avec une sonde d’aspiration et le placer à
l’intérieur de l’habitacle .si inspiration nécessaire .
Vérifier l’étanchéité du joint
Garnir le meuble :
* Préparer le matériel pour les soins d’hygiène.
* Préparer le matériel pour les soins.
* Préparer le matériel pour les examens.
* Préparer le galon pour le bracelet d’identification et l’étiquette pour l’incubateur,
mettant en évidence le nom et le prénom du prématuré.
L’installation du NNé
Déshabiller le NNé et l’envelopper très vite dans le lange chaud ;le peser puis le mettre
dans la couveuse préparée
Relier les électrodes au moniteur cardiaque
Placer la sonde cutanée de l’incubateur sur la peau de l’enfant
Prendre les mensurations de l’enfant
Mettre au pied de l’incubateur une fiche avec le nom du NNé ,son âge gestationnel et son
poids.
Faire une feuille de surveillance
Placer une perfuser selon l’avis médical
Vérifier la bonne position du plateau,de la porte (fermeture )et des hublots (fermeture )
Entr etien et désinfection.
La désinfection journalière est faite au moment de la toilette du prématuré :Nettoyage à l’eau
stérile mélangé à un antiseptique :commencer par le matelas les parois internes
gauche ;droite ;le fond ; puis l’extérieure
Une désinfection plus poussée sera faite tous les 8 à 10 jours.
* Le prématuré est changé d’incubateur.
nettoyer avec du savon liquide
*désinfecter l’incubateur avec un linge imbibé d’eau contenant l’eau de javel ou du
formol liquide :
Laver l’habitacle à l’intérieur, à l’extérieur
Laver le meuble, l’intérieur du placard, du tiroir.
* La désinfection terminale se fera de la même manière.
Pendant les soins d’hygiène, le prématuré ne doit pas être sorti de l’incubateur.
L’infirmière agira avec asepsie et précision.
Les soins seront exécutés en différents temps, afin d’éviter de fatiguer l’enfant très
fragile.
Les soins aseptiques seront toujours soigneusement séparés des soins septiques.
Toilette et change.
PESEE
REFECTION DU LIT.
Après la pesée, l’infirmière se lave les mains pour saisir le linge stérile
Le rouleau préparé est introduit dans l’habitacle est étendu sur le matelas
L’enfant sera placé, après chaque change en différentes positions à fin d’éviter l’irritation de
la peau aux points de pression.
PANSEMENT OMBILICAL.
Il est refait 1 fois par jour ou plus souvent s’il est souillé.
L’infirmière se lave à nouveau les mains et les désinfecte au physohex.
* Enlever le sparadrap et les compresses.
Maintenir l’extrémité du cordon avec une compresse propre.
* Nettoyer le cordon avec une compresse imbibée d’alcool en allant de l’extrémité
vers la base.
* Assécher avec une compresse propre.
* Désinfecter au besoin, avec de l’eosine.
Poser une compresse stérile autour du cordon.
* Rabattre le cordon sur l’abdomen.
* Recouvrir d’une compresse et maintenir par un sparadrap microporeux.
Après les soins, l’infirmière range tout le matériel et procède à la désinfection du box.
* Besoins qualitatifs.
Besoin en eau :
Le volume total est fonction du poids du corps.
* Le 1er jour : quelques ml d’eau sucrée à 5%.
* Le 3° jour : Le volume est égal à 5% du poids de l’enfant.
* Le 5° jour : Le volume est égal à 10% du poids de l’enfant.
* Le 7° jour : Le volume est égal à 12% du poids de l’enfant.
* Le 2° jour : Le volume est égal à 15% du poids de l’enfant.
* Le 3° jour : Le volume est égal à 20% du poids de l’enfant.
Le volume sera fractionné en plusieurs repas en moyenne.
12 repas pour les enfants de moins de 1200g.
10 repas pour les enfants entre 1200g. et 1500g.
8 repas pour les enfants entre 1500g et 2300g
7 repas pour les enfants entre 2300g et 3000g.
6 repas pour les enfants plus de 3000g
cette répartition subira des modifications suivant les réactions et le comportement du
prématuré.
Il faut éviter la distension gastrique qui peut entraver la respiration
. Besoins en protides :
Ils sont importants 4 à 5g/kg.
une adjonction d’hyperprotidine, au lait matériel est nécessaire.
. Besoins en lipides.
L’immaturité de l’appareil digestif impose une réduction ; 1,5g par kg sera suffisant.
. Besoin en glucides :
12 à 18 par kg sont nécessaires, mais la concentration en sucre des biberons ne devra
pas dépasser 10 à 15%
. Besoins en vitamines
Ils sont très élevés, des vitamines A.B.C. sont systématiquement ajoutées dans le lait
. Besoins en sels minéraux
L’apport en sels minéraux sera réduit au début :
L’immaturité du rein rend difficile l’élimination du sodium
Un apport trop important entraînerait l’apparition d’śdèmes.
. Besoins alimentaires.
L’alimentation est rendus difficile par l’absence du réflexe de succion et du réflexe de
déglutition.
Le gavage est habituellement utilisé chez le prématuré
L’alimentation parentérale utilisé chez le présentation des troubles respiratoires
neurologiques ou digestifs.
LA SURVEILLANCE
Une surveillance attentive et continue est nécessaire, car le prématuré peut présenter
rapidement des troubles importants nécessitant un traitement rapide. Cette surveillance portera
partiastierement sur :
La respiration
La coloration
L’apparition de signes anormaux : hémorragie, convulsions.
La r espir ation
Respiration normale.
La fréquence respiratoire du prématuré est de 35 à 40 mouvements/minute.
La respiration est de type abdominale seul le diaphragme à un rôle efficace.
Des dyspnées de quelques se condés peuvent se voir un très léger stimulus (petit choc sur
l’incubateur) est parfois utile.
Troubles respiratoires.
Ils sont souvent précoces (1ere, 2éme jour) et caractérisés par :
* Une dyspnées : 60 à 80 mouvements par minute. Cette respiration irrégulière
s’accompagne de battements des ailes du nez d’une dépression sternale inspiratoire.
* Une cyanose plus ou moins étendue, s’exagérant par accès.
* Une hypotonie
ces troubles relèvent de causes multiples.
Traitement
Il comporter, suivant les cas :
* La désobstruction des voies respiratoires, elles peuvent être encombrées par des
mucosités du liquide amniotique.
La sonde d’aspiration (avec prudence, reste) demeure dans l’incubateur.
* L’oxygénation avec prudence, suivant l’importance de la cyanose.
Un taux de 40% d’oxygène ne doit pas être afin d’éviter les accidents oculaires.
* Une ventilation assisté avec monitoring
* la correction de l’acidose secondaire à l’anoxie par une perfusion de bicarbonate.
La color ation
La peau de prématuré est rouge et luisante
Une coloration bleutée, cyanose, et une des manifestation des troubles respiratoires.
L’Ictère, coloration jaunâtre, est fréquent chez le prématuré.
Il peut être due à :
* Une incompatibilité RH
* Une malformation congénitale.
* l’immaturité du système de glycuroconjugaison de toilirubine dans tous les cas la
surveillance du taux de bilirubine s’impose une exanguino – transfusion sera nécessaire des
sue le taux de bilirubine atteindra la zone suspecte du diagramme de diamond.
LES CONVULSIONS
Ils sont d’apparition brutale, elles se caractérisent par des secousses musculaires des
membres, elles s’accompagnent fréquemment d’apnée et de cyanose. Elles sont liées :
Les 2 premiers jours à
* Une hypoglycémie, une alimentation précoce la prévient.
* Une hypocalcémie, du gluconate de calcium sera administre par voie buccale et en
perfusion
En suite à une infection méningée.
Un traitement antibiotique systématique dés la naissance s’efforce de prévenir toute infection.
Référ ence :
PLAN
I Rappel pathologique
1 Définition
2 Etiologie
3 Signes cliniques
4 Evolution
5 Complications
REFERENCES
I RAPPEL PATHOLOGIQUE
1 Définition et physiologie
La fièvre est un syndrome regroupant des signes fonctionnels et des signes généraux.
C’est un élément essentiel et parfois annonciateur du … infectieux.
Le « thermostat » de l’organisme est situé au niveau du diencéphale dans la région pré
optique. En cas de baisse de la T° centrale, la stimulation de ce centre induit une
vasoconstriction cutanée, des frissons, une sensation de froid.
La fièvre est le plus souvent induite par des substances pyrogènes agissant au niveau
de l’aire pré optique. Ces substances sont extrêmement nombreuses : toxines microbiennes,
substances originaires de cellules cancéreuses, de cellules myocardiques nécrosées ; le plus
souvent c’est l’interleukine 1, produite par les monocytesmacrophages au niveau du foyer
inflammatoire, qui induit l’hyperthermie. Cette hyperthermie correspond à la température
idéale aux défenses de l’organisme.
2 Etiologies
Les principales étiologies sont dominées chez le nourrisson et l’enfant par :
* Les infections O.R.L :
Les rhinopharyngites fébriles
Les otites (la fièvre peut manquer)
Les angines
* Les poussées dentaires
* Les bronchite et les bronchopneumonies
* Les diarrhées fébriles ne sont pas seulement dues à des infections intestinales (le plus
souvent virales) ; elles peuvent également accompagner des infections de la gorge ou des
oreilles, une poussée dentaire.
* Les maladies virales dites infantiles : rougeole (fièvre à 40° grimpant en escalier), varicelle,
oreillons, exanthème subit.
* Les infections urinaires.
3 Signes Cliniques
La fièvre caractérise l’élévation de la température du corps. Elle se manifeste par :
Une impression de chaleur ou de froid,
Malaise général plus ou moins marqué,
Augmentation de la chaleur cutanée,
Tachycardie Transpiration
Polypnée Anorexie
Oligurie
Sécheresse de la langue
Parfois des symptômes nerveux divers (céphalées, insomnie…)
4 Evolution
L’évolution d’une fièvre dépend de :
La cause de la fièvre
Le dépistage précoce
La traitement adapté
En général la fièvre est un indice commode et non dangereux. Elle peut même être
considérée comme un processus normal de défense de l’organisme.
Cependant, elle peut, dans certaines circonstances prendre une signification de gravité
et devenir une urgence médicale.
5 Complications
La survenue d’une fièvre chez un nourrisson ou un enfant l’expose à 2 types de
complications :
* Les complication dues à la cause de la fièvre, qu’il faut donc rechercher et traiter ;
* Les complication liées à la fièvre elle même, qu’il faut systématiquement prévenir :
Convulsions hyperthermiques qui touchent les enfants de 6 mois à 4ans.
Déshydratation
Hyperthermie majeur définie par une T° supérieure à 41°, qui s’observe à tout âge
et met en jeu le pronostic vital par ses complications neurologiques et
hémodynamiques (collapsus).
II Rôle infir mier
1 Pr évention
Pour prévenir la fièvre, il faut prévenir les causes elle est issue.
Pour cela il faut :
Propreté corporelle assurée par les bains et le savonnage qui éliminent les poussières, la
sueur, les microbes et certaines parasitoses.
Hygiène dentaire
Hygiène du vêtement
. Pouvoir thermoconservateur de la laine et de la flanelle.
. Meilleur perméabilité des tissus : la couche d’air emprisonnée dans les tissus protège
contre les variations de la T°.
. Le vêtement plus ample est plus hygiénique.
. La couleur : le blanc absorbe moins la chaleur que le noir.
Examen périodiques
Hygiène alimentaire
Vaccinations
Une fois la fièvre est installée, il faut baisser la T° pour améliorer le confort de
l’enfant, d’éviter la déshydration et de prévenir les convulsions.
2 Dépistage
Le dépistage de la fièvre est facile puisqu’il s’agit d’un signe et pas d’une pathologie.
Mais l’infirmier doit avoir le soucis de déceler tout autre signe accompagnateur et d’établir
une fiche d’observation qui va aider à poser le diagnostic.
Le premier pas à faire est de s’assurer de la réalité de la fièvre : la T° prise par voie rectale
est normalement inférieure à 37°3 le matin et à 37°6le soir. Encas d’anomalie
d’hémostase, et en raison du risque d’ulcération thermométrique antérieure responsable de
rectorragies, la T° pourra être prise par voie buccale (ajouter1/2 degré), par voie axillaire
(ajouter 1 degré). La prise doit être faite après repos d’une vintaigne de minutes afin
d’écarter une hyperthermie d’effort.
Il faut également apprécier cliniquement la tolérance de la fièvre, ceci se base sur la prise
de la fréquence respiratoire, du pouls et de la T.A. Ces mesures souffrances
diencéphalique en rapport avec l’élévation thermique.
La polypnée est le 1er et le meilleur signe de la mauvaise tolérance d’appliquer sans tarder
un traitement antithermique classique.
33 Constantes
333 Examens par a cliniques
L’infirmier doit préparer le nécessaire pour les examens complémentaires que le
médecin demandera en fonction du contexte.
Si la fièvre persiste plus de 48heures : N.F.S, Rx du thorax, ECBU.
Dans certains cas la gravité du tableau infectieux et les signes associés imposent un
bilan complémentaire effectué d’urgence : P.L, hémoculture.
34 Tr aitement
Le traitement doit bien entendu être celui de la cause.
Compte tenu de ses complications possibles la fièvre doit aussi être traitée pour elle
même. Il faut être raisonnable, ne pas vouloir normaliser la T° à tout prix, se souvenir que la
fièvre correspond à une réaction de défense de l’organisme contre l’infection. une fièvre
modérée avec une température comprise entre 37,5°c et 38,5°c nécessite pas obligatoirement
un traitement celuici fait toujours appel en premiers à des mesures physiques simples
auxquelles pourront être adjoints si nécessaire des moyens médicamenteux.
* Les moyens physiques : visent à refroidir l’enfant.
découvrir l’enfant en ne lui laissant que sa couche et ses sousvêtements.
Veiller à ce que la T° de la chambre ne soit pas excessive (pas plus de 20)
En cas de fièvre > à 39°c, baigner l’enfant dans une cau dont la T° doit être < de 2°
par rapport à celle de l’enfant, prolonger ce bain pendant 10 à 15 mn
En cas de fièvre > à 40°c, on peut utiliser des vessies de glace (entourées d’une
housse de protection ) placées sur le crâne, l’abdomen ou l’aine ; des
enveloppements frais (linges trempés dans de l’eau tiède) placés autour de
l’abdomen et des 4 membres de l’enfant.
* Les moyens médicamenteux :
2 médicaments antipyrétiques sont particulièrement efficaces et non dangereux, à
condition de rester, bien sûr, au dessous des doses toxiques.
Prévention de la déshydratation :
Elle repose sur l’administration régulière de boisson en quantité suffisante.
LES CONVULSIONS
I RAPPEL PATHOLOGIQUE
1 Définition
Les convulsions sont des manifestations nerveuses paroxystiques relevant d’étiologies
diverses. Elles sont caractérisées par des contractions musculaires involontaires qui peuvent
être de courte durée toniques ou cloniques. La crise convulsive est habituellement un
syndrome révélateur, elle est fréquente pendant la première enfance et devient ensuite
beaucoup plus rare. Beaucoup de crises convulsives sont associées à une perte de conscience
et entrent dans le cadre de l’épilepsie motrice ; d’autre, qui sont l’expression de crises dites de
« nerf », sont sans gravité.
2 Etiologies
* Les convulsions aigues :
Une forte fièvre peut provoquer des convulsions chez les jeunes enfants entre 6 mois et 6ans ;
les infection urinaire, etc. Elles sont appelées « convulsions fébriles bénignes » si elles
répondent aussi à ces critères : durée de moins de 10, pas de paralysie résiduelle, goutte
épaisse négative, LCR normal, pas de récidive.
Une malaria cérébrale
Une méningite, une encéphalite, un abcès du cerveau
Une lésion cérébrale : tumeur, hémorragie…
Des troubles fonctionnels des cellules cérébrales : hypoxie, hypoglycémie, intoxications
accidentelles ou nitrogènes, déshydratation avec troubles électrolytiques.
Les convulsions par hypoglycémie s’observent surtout chez les enfants en malnutrition, les
nouveaux nés de poids insuffisant et les diabétiques recevant trop d’insuline.
Dans la flomerulonéphrite aigue (GNA)
Autres causes : hypocalcémie, troubles du métabolisme des acides aminés ou organiques,
fśtopathies, malformations, hématomes sous dimaux néphropathies aigues.
* Convulsions r écidivantes :
Toute lésion du cerveau peut donner lieu à des convulsions récidivantes appelées
« épilepsie ».
3 Clinique :
Prodromes : on peut assister à :
Irritabilité Perturbation gastrointestinales
Hyperthermie infection de la gorge et des oreilles
Vertiges, céphalées Problèmes respiratoires
Vomissements Rétention urinaire
Crampes musculaires
Le danger de mort est du à la possibilité d’un spasme de la glotte ou à une asphyxie
progressive.
Signes proprement dits :
* Cr ise typique :
chez le nouveau né et le nourrisson les convulsions prennent souvent un masque
particulier :
Grise tonique pure faite d’une extension des membres qui sont raidis avec révulsion des
globes oculaires, une pâleur brutale et respiration arrêtée.
Grise hypotonique avec perte de conscience
Grise clonique pure avec petits mouvements saccadés des membres et reprise de la
respiration.
Spasme en flexion où le regard devient fixe, tandis que les bras s’étendent poings fermés
avec membres inférieurs fléchis.
Phase résolutive : les clonies cessent, les muscles sont relâchés avec reprise de la
connaissance. La perte d’urine est fréquente mais difficile à objectiver chez d’une
habituellement moins de 3 minutes.
* Cr ise atypique : c’est une crise motrice localisée au niveau d’un membre ou d’une partie
(visage) surtout chez l’enfant.
Elle se manifeste par : pâleur puis cyanose, hypotonie de l’organe concerné, apnée.
* Etat de mal convulsif : c’est la succession de crises sans reprise d’une activité normale
entre elles. C’est une véritable urgence thérapeutique, survenant suite à une intenumption
brutale et intempestive du traitement tout en provoquant des se quelles nemologiques ou la
mort.
4 Evolution et complications
Récidives : elles surviennent dans plus d’un tiers des cas, le plus souvent dans l’année qui suit
le premier épisode.
Fréquemment, lorsque le premier épisode est bénin, la récidive se fait elle aussi selon un
bénin, mais une convulsion sévère est toujours possible.
Séquelles : toute crise convulsive qui se prolonge plus de 30 minutes sans reprise de
conscience (état de mal convulsif) peut être responsable de séquelles nemologiques sévères :
déficit moteur, encéphalopathie, épilepsie… C’est dire la nécessité impérative de traiter
énergiquement toute crise qui se prolonge.
2 L’accueil
Dans le cas d’un enfant qui convulse les parents sont souvent affolés et peuvent se comporter
d’une façon ou d’une autre si l’infirmier monter une indifférence à leur égard. Pour cela,
l’infirmier soit faire preuve d’une attitude adéquate qui peut les calmer et leur porter
espérance.
Réception convenable des parents de l’enfant.
Etablissement d’une relation humanisée avec eux
Les rassurer et les calmer
Entretien avec eux pour recueil des information qui peuvent contribuer au
diagnostic ainsi que pour les formalités administratives.
Les informer des heures de visite et de nécessaire dont leur enfant aura besoin
pendant son hospitalisation.
3 L’installation
Installer l ‘enfant dans une chambre calme avec une lumière faible, les vêtements
bien désserés et avec le minimum de manipulation.
Fermer porte et fenêtre pour éviter le courant d’air.
Position latérale de sécurité
Dans un lit capitonné (éviter d’attacher l’enfant) pour éviter les chutes lors de la
crise.
Si l’enfant manifeste la crise, il faut le laisser s’agiter pour amortir le choc ; placer
une canule de Mayo ou un linge mon entre les dents pour éviter la morsure de la
langue
Prendre les constantes et établir la feuille de température et d’observation.
Prendre une voie veineuse
En cas de crise infection du valium en intra rectal à raison de 0,5 mg/kg.
Si l’enfant manifeste la crise il faut noter ses caractéristiques sur la feuille
d’observation.
4 Contr ibution au diagnostic.
41 Inter r ogatoir e.
Diagnostiquer la crise et noter l’heure de début.
Préciser son type, se localisation, se durée.
Apprécier le degré de conscience et le retentissement respiratoire : le degré de
cyanose, l’encombrement.
Prendre le température de l’enfant.
Prévenir l’équipe médical.
5 Tr aitement
Il appartient au Médecin de prescrire le traitement. Le plus souvent le crise cesse
spontanément en moins de 5 minutes.
Si elle se prolonge, il faut en plus des mesures symptomatiques, faire cesser le crise en
injectant par voie intrarectale du diazepan (volium) à le dise de 0,5 mg/kg.
Cette mesure permet, dans le plupart des cas, le cessation de le crise en quelques minutes.
6 Hygiène et confor t
Ecarter l’entourage et les objets traumatisants.
Dégager les voies aériennes
Mettre un linge propre dans le bouche
Le laisser se reposer dans le calme et l’obscurité après le crise
Le réchauffé s’il a froid
Le rassurer par une douce caresse
7 Alimentation
L’Alimentation est à base d’Aliments faciles à ingérer et à digérer.
Le diète hydrique peut être suffisante les 1er jours lorsque l’Anorexie est importante.
Après 3 à 4 jours, il faut convier le malade à prendre ses repas.
L’Hydratation par voie orale est suffisante si l’on précise le quantité. On choisire des boissons
variés : eau minérale, jus de fruits (sucre, et potassium), lait écrémé, Aliment complet
digestible, bouillon de légumes (qui apportent les sels minéraux dont le Nacl).
8 Sur veillance
L’infirmier doit surveiller :
Le pouls
Le température
Le tension artérielle
Le rythme respiratoire
L’état de se connaissance
Les mouvements des yeux
Vomissement
L’écume de sa bouche
L’incontinence
Le Plan
I Rappel pathologique :
1 Définition
2 Physiopathologie
3 Etiologies
4 Signes cliniques et paracliniques
5 Complications.
I Rappel pathologique
1 Définition :
Le vomissement est le rejet par la bouche du contenu de l’estomac
(aliments, bile, liquide gastrique).
Il s’oppose de ce fait aux régurgitation et au méricysme.
2 Physiopathologie :
Le vomissement est un phénomène moteur, actif, complexe où se succèdent les
phénomènes suivants :
Fermeture du pyfore,
Contraction de l’antre
Inspiration suivie d’une fermeture de la glotte.
Contraction du diaphragme et de la musculature abdominale.
Ouverture une cardia.
En fin une évacuation violente de contenu gastrique.
L’enchaînement de ces mouvements est coordonné par un centre réflexe bulbaire connecté
aux centrer respiratoires et salivaires.
3 Etiologies :
A) Vomissements occasionnels.
Ce sont vomissements épisodiques survenant à l’occasion d’une maladie donnée :
Otites
Rhinopharyngites
Vomissements au cours de la toux ( en particulier d’une coqueluche).
Affection neurofogiques, en premier lieu les méningites.
Intoxication alimentaires, médicamenteuses on autres.
Péritonites, appendicites aiguës…
5 La sténose duodénale.
c) Vomissements fonctionnels :
* Les formes hyperstheniques.
. Surviennent chez un enfant nerveux, vorace et agité
. Sont précoces et post prandiaux, de volume variable.
. La courbe du poids reste stationnaire.
* Les formes hyposthéniques :
. Vomissements tardifs faits de lait caillé.
. S’accompagnent d’une anorexie.
b) Examen génér al :
Neurologique.
Respiratoire.
Abdominal
ORL
Examen de tous les orifices hernièr.
c) Examens r adiologiques :
ASP : peut montrer par exemple une image
hydroaérique en rapport avec une occlusion intestinale.
TOGD : à la recherche d’hernié hiatale, sténose
hypertrophique du pylore on autres malformations.
d) Examens biologiques :
Ionogramme sanguin et urinaire, son importance s’explique
par l’existence de troubles hydroelectroletiques suite aux
vomissements.
5 Les Complications :
* Complications métaboliques :
Il s’agit d’une déshydratation d’abord extracellulaire puis mixte, à la fois intra
et extracellulaire.
La tension artérielle est basse, alors que la fréquence cardiaque s’accélère, la langue est sèche
et le patient a soif.
* Complications locales :
Il s’agit essentiellement de syndrome de Malloryweiss qui se résume en une
lésion de la muqueuse qui se situe à cheval sur la jonction oesogastrique.
Cette lésion est induite par les efforts de vomissements.
* Śsophagite :
Due à l’acidité du liquide gastrique rejeté au cours du vomissement.
* Complications bronchopulmonaires :
Il s’agit des fausses routes avec risque de pneumonie de déglutition.
A) Dans la pr évention :
Luter contre les causes et les facteurs favorisant les vomissement.
Conseiller les mères en matière du régime alimentaire, et en matière d’hygiène en
général.
B) Dans le dépistage :
L’infirmier doit être en mesure de faire le diagnostic différentiel avec d’autres
symptômes, à titre d’exemple :
Les régurgitations :
C’est le retour des aliments de l’estomac ou de l’śsophage sans effort de
vomissement.
Le mérycisme :
C’est la remontée volontaire d’aliments, incomplètement digérés, dans la bouche
pour les mâcher avec un contexte psychiatrique.
2 L’installation :
. Installer confortablement l’enfant :
* Soit en position assise.
* Soit sur le ventre pour éviter qu’il n’inhale ses
vomissements.
3 Contribution au diagnostic :
a) L’interrogatoire :
L’interrogatoire doit préciser :
. Le régime alimentaire de l’enfant.
. Le début des vomissements par rapport à la naissance :
* Sans inter valle libr e.
* Avec
. L’horaire :
* Tout de suite, après les repas.
* Après un intervalle
. Le mode d’expulsion :
* Vomissements enjet.
* Surviennent à l’occasion de changement de positions.
. La nature de vomissements :
* Alimentaire * Lait caillé
* Bilieux * Sanglants.
. Les signes accompagnateurs :
* Le caractère des selles :
Constipation,
Diarrhées
* L’appétit :
Boulémie
Anorexie,
b) L’obser vation :
L’infirmier faire appel à son esprit d’observation pour participer activement au
diagnostic, son observation doit porter essentiellement sur :
. La nature des vomissements,
. Leur abondance,
. L’état d’hydratation de l’enfant,
4 Dans le tr aitement :
a) Tr aitement symptomatique :
Il consiste à corriger les troubles liée aux retentissements des vomissements :
* Réequilibration hydro – électrolytique en cas de déshydratation :
qui peut être orale ou parentérale lorsque les vomissements empêche l’alimentation.
Les bouillons salés et des jus de fruits, des SRO,…
* Un région à haute valeur énergétique en cas de d’une dénutrition.
* Encourager l’allaitement maternel et éduquer la mère sur la manière d’alimenter son
enfant et cela dans le but de corriger les erreurs diététiques.
b) Le tr aitement de la cause :
Le traitement de la cause est dans tous les cas indispensable.
Prenons à titre d’exemple :
Sténose hypertrophique du pylore :
* En plus l’infirmier doit être en mesure d’informer la famille sur les mesures
d’hygiène général.
En cas d’allaitement artificiel il faut insister sur la manière de préparer les
biberons, le procédé de leur stérilisation ainsi que le respect des doses…
Bibliogr aphie
2 L’examen clinique :
Permet de préciser l’état hémodynamique, l’état d’hydratation, l’état nutritionnel et
l’existence de signes évocateurs d’une affection associée.
L’état hémodynamique est appr écie par :
Le pouls : normal, rapide ou très rapide et faible.
Le temps de recoloration : normal (< à 3 secondes ) ou allongée (> à 3 seconds)
La tension artérielle : normal ou effondrée
L’état d’hydr atation : est apprécié par :
L’aspect de l’enfant qui nous renseigne sur la gravité de la diarrhée : enfant très fatigué,
abattu, voire même inconscient ou agité, irrité ou bien d’aspect normal.
La fontanelle : normale ; déprimée où très déprimée.
Les yeux : normaux, enfoncés ou très enfoncés, présence ou absence de larmes.
La muqueuse buccale : humide, sèche ou très sèche. Le nourrisson qui vient de téter ou de
boire aura une muqueuse buccale humide même s’il est déshydraté :
La respiration : normal, accélérée ou très accélérée et profonde.
La peau : une fois poncée à sa situation initiale rapidement ( pas de pli cutané), lentement
(pli pâteux) ou très lentement ( plu cutané persistant plus de 2 secondes).
Remar que : cette façon de procéder peut donner une information erronée chez les patients
obèses ou atteints de malnutrition grave.
Chez les patients gravement desiutris la peau peut présenter un pli cutané même s’il n’y a pas
de déshydratation chez les patients obèses, la peau peut reprendre rapidement son aspect
normal même s’il y a déshydratation.
Une porte de poids soudaine au cours d’une diarrhée indique le degré de déshydratation
(l’absence de balance ne doit retarder le traitement)
La température : l’existence d’une fièvre peut traduire une déshydratation intracellulaire
comme elle peut être secondaire à une infection associée.
L’état nutr itionnel : doit toujours être précise par :
La r echer che de signes cliniques évidents de malnutr ition (nar asme et Kwashinkor ) ..
La prise de poids et la taille vu de déterminer les degrés de malnutrition .
Recher che d’une affection associée :
On doit rechercher des signes cliniques neuroméningées , abdominaux cutanés , respiratoires
, ORL , articulatoires , génitaux qui pourraient orienter le diagnostic.
3. Conclusion de l’examen :
On distingue aussi :
diarrhée aigue aqueuse
dysenterie
diarrhée persistante
4. Utilisation du tableau national pour l’évaluation de l’état de l’enfant diar r héique .
Le tableau national a été élaboré pour guider quand à l’évaluation et de traitement des enfants
diarrhéiques .
1 Evaluer l’état d’hydr atation de l’enfant
2 Evaluer l’état nutr itionnel
3 Cher cher d’autr e pr oblèmes
II Rôle Infir mier dans la Rehydr ation :
La r ehydr atation or ale (R.O).
1 Indication de la R. selon le degr é de gr avité de la diar r hée :
En cas de diarrhée aigue sans déshydratation :
Donner à boire à l’enfant plus que d’habitude les différents liquides disponibles à la main (
eau, infusion non sucrées, jus non sucrés ), poursuivre l’alimentation normale ou même
enrichie donner à boire à l’enfant par petites quantités pour éviter les vomissements de façon
intensive au cours de 4 premières heure, plus étalée dans le reste de la journée en continuant à
le faire boire à la demande.
En cas de diarrhée aiguë avec déshydratation modérée :
C’est l’indication de thérapie de rehydratation orale par la solution de rehydratation par voie
orale.
La R.ose réalisé sous surveillance médicale et/ou paramédicale la quantité à donner figurent
dans le tableau B. ces quantités ne sont données qu’a titre indicatif pour la surveillance de
l’administration et de l’acceptabilité par l’enfant de la solution.
En pratique la même doit proposer souvent (toutes les 5 à 10 min) à boire à l’enfant (ou mieux
à l’aide d’une cuillère ou d’un verre) et de le laisser à boire selon sa soif et donc ses besoins
cette technique s’est révélée performante et constitue l’une des grandes forces de la R.O par
apport à la rehydratation intraveineuse parce qu’elle est plus physiologique, et parce qu’elle
nécessite la participation active de la mère et de l’infirmière d’où l’amélioration plus globale
de soins à donner à l’enfant qu’on découle une fois l’état d’hydratation revenu à la normale.
La R.O dite alors d’entretien se poursuit :
Sous surveillance si possible si la diarrhée est sévère (plus d’une selle /2 heures). *
A domicile si la diarrhée est modérée ou bénigne (moins d ‘une selle /2heures).
Pendant cette phase il est très important d’associer à la solution de R.O d’autres liquides
moins riches en sodium, lait maternel et/ou eau pure.
Il faut veiller à ce que l’enfant boive suffisamment pour assurer ses besoins de base et
compenser les pertes anormales dues à la diarrhée tant qu’elle persiste ; un enfant de moins de
2 ans doit recevoir environ 50 à 100 ml(1/2 à1 verre)de liquide par selle.
Un enfant plus âgé doit environ recevoir le double. L’aussi en pratique _on doit laisser
l’enfant boire à volonté après chaque selle.
En cas de diarrhée avec déshydratation grave.
Si la rehydratation intraveineuse ne peut pas être instauré rapidement entreprendre une
thérapie de rehydratation par voie orale directement ou par l’intermédiaire d’une sonde naso
gastrique.
III Rôle Infir mier dans la sur veillance pendant la r ehydr atation
Les malades soumis à la rehydratation soit par voie orale soit par voie intra veineuse
doivent être soigneusement surveillés. Il convient de réévaluer leur état après une heure de
traitement puis tous les 1 à 2 heures pour s’assurer que le liquide leur est administré de façon
satisfaisante et que les signes de déshydratation disparaissent.
Au nombre et au volume des selles émises
A la fréquence des vomissements
A toute modification de signes de déshydratation.
La rehydratation est achevée lorsque :
L’élasticité cutanée est normale
Malade n’a plus soif.
Il urine
IL s’est calmé (souvent s’est endormi) et n’est plus irritable.
Si à quelques moments que ce soit, des signes d’hyperhydratation apparaissent par exemple,
paupières śdémateuses, on cessera d’administrer S.R.O, à la place on donne lait maternel ou
l’eau pure.
V Tr aitement médicamenteux :
Utiliser les antibiotiques uniquement pour les cas de dysenterie et les cas suspects
de choléra qui persistent une déshydratation sévère dans les autres cas ils sont
inefficaces et ne doivent pas être administrés.
Utiliser les médicaments antiparasitaires pour l’amibiase et giardiase.
Ne jamais utiliser d’antidiarrhéiques ni d’antiémétiques, aucun n’a prouvé son
efficacité, certains sont dangereux.
DERMITE DU SIEGE :
I Rappels pathologiques :
1 Définition :
L’érythème fessier est une dermite bénigne du siège du nourrisson dont la fréquence
s’explique par le grand nombre de facteurs favorisants à cette période de vie.
2 – Etiologies
* facteur s loc. r égionaux
La proximité des orifices naturels entraîne, parl’intermediaire des selle et des urines des
agressions répétées du siège, à la fois chimiques (selles acides) et bactériologiques.
* Hygiène génér al
Certaines lessives sont facteurs d’irritation.
Les changes insuffisantes ou mal faits sont autant de facteurs aggravants.
* Facteur s occasionnels.
L’obésité, aussi bien que la dénutrition favorise les dermites du siège.
4 Evolution :
*Aspect et stades évolutifs.
Au début, il s’agit ……..
(Voir les descriptions cliniques).
5Complications :
La surinfection mycosique (Candida Albicans) ;se traduit par un pour tour régulier en
collerette, des pustulettes disséminées sur l’érythème et un prurit.
La Surinfection bactérienne donne un aspect irrégulier et flou aux contours.
Installation.
Installer l’enfant dans son berceau confortablement.
Le mettre dans la position décubitus latéral ou ventrale.
Contr ibution au diagnostic.
1 Inter r ogatoir e.
L’interrogatoire doit précisé les causes éventuelles de la dermite du siège. L’infirmier (e) doit
s’entretenir avec la mère de l’enfant, en lui demandant les questions suivantes :
* Depuis combien de temps, l’enfant présente cette dermatose ?
* Présente il d’autres problèmes à part la présente maladie ?
* Quel produit ou quel savon utilisez – vous pour la toilette de votre enfant ?
* Changez fréquemment L’enfant ?
* Quels genres d’habits, l’habillez vous ?
Au fur et à mesure que la mère répond, l’infirmier (e) doit essayer de rechercher les causes
dans les réponses de la mère.
2 obser vations.
L’infirmier (e) doit observer l’état général de l’enfant et chercher à dépister toute autre
maladie qui pourrait se masquer dans la dermite du siège, à savoir L’eczéma, et la syphilis, et
explorer :
* L’état de la dermite
L’aspect
La localisation
La forme de la dermite
La couleur ( rouge vif ou luisante + ou )
3 Examens par acliniques
faire un examen cylobacteriologique à la recherche des germes responsables en cas
de surinfection.
Des prélèvement :
Un échantillon de la partie atteinte de la peau afin de dépister le Candida
Albicans.
Chercher le PM des selles pour savoir si les selles sont acides.
Tr aitement
*Tr aitement cur atif :
*La mise en évidence du siège à l’air, le plus souvent possible, ou au soleil.
*Savonnage à chaque change au savon de Marseille suivi d’un rinçage et d’un séchage
soigneux.
*Bain de permanente quotidien, précédé d’un lavage à l’aide d’un antiseptique.
*Application locale de colorant : solution de Million ou eosine.acqueuse (ou 2%)
*Suppression transitoire des couches de cellulose et utilisation des couches en caoutchouc.
*Les corticoïdes sont formellement proscris.
Le traitement doit être poursuivi jusqu’à la disparition des lésions.
III De sur infection.
*Antimycosique en cas de candidose ( application locale ou par voie générale).
*Antibiotiques, en cas de surinfection bactérienne.
L’hygiène et le confor t de l’enfant.
Laver soigneusement le siège de l’enfant matin et soir dans un bain contenant du
permanganate de potassium avec un savon aseptique.
Bien rincer le siège en particulier les plis avec un gant de toilette.
Après avoir bien séché , appliquer localement au moyen de compresse, soit la
solution de Million, soit une solution de nitrate d’argent, soit un dérivé
d’Imidazole en lait.
Enfin, pour éviter la récidive, maintenir les mêmes soins d’hygiène avec bain matin au soir,
changes fréquents et applications éventuelles d’une crème protectrice sur le siège avant de
changer.
La sur veillance
ROLE INFIRMIER.
Pr évention
Pour prévenir la souffrance Néonatale, il faut prévenir les causes de cette affection à savoir :
1) Prévenir l’accouchement des femmes cardiaques et les insuffisantes respiratoires.
2) Prévenir les infections maternelles et ovalaires .
3) Prévenir l’accouchement par voie basse des femmes ayant une dystocie mécanique ou
dynamique.
N.B L’inter vention chir ur gicale vaut mieux qu’une extr action difficile et hasar deuse par
voie basse.
4) Prévenir le travail prolongé.
5) Prévenir le traumatisme du nouveau né .
6) Prévenir l’expulsion traînante.
7) Prévenir la compression ou l’étirement du cordon ombicale.
8) Prévenir la prématurité
9) Adopter un respect rigoureux de l’asepie pendant l’accouchement.
Dépistage
Pour dépister une éventuelle souffrance Néonatale l’infirmier ou l’infirmière doit avoir des
connaissances approfondies dans cette matière.
Alors la présence des signes suivants nous indique sur l’installation de cette affection.
liquide amniotique méconial ( contient de méconl )
liquide amniotique teinté ou privé de pois.
Anomalie de conscience qui peut aller d’ob brutal jusqu’au coma.
Troubles Neuro. végétatifs (cad au niveau de la Thérmo régulation, fréquence cardiaque et
la Vasoconstriction…).
Anomalie de tonus ( hyper ou hypo tonie ) généralisée ou localisée.
Anomalie du reflex hyper activité du reflex ou absence de ce reflex.
Mais on insiste surtout sur le reflex de nuc dont son absence indique automatiquement une
souffrance Néonatale ou une infection.
Syndrome irritatif càd la présence de convulsion.
Anomalie de cri et / ou de regard.
Présence de mouvement anormaux autres que les convulsions.
Le plus souvent on dépiste la S.NN à partir de l’indice d’APCAR et le score de Silverman.
Accueil :
Réception convenable du nouveau né et de ses parents.
Etablissement d’une relation humanisée.
Rassurer les parents sur l’état de leur nouveau né selon les premiers constatations
tirées à partir du dossier de la réanimation immédiate et de l’observation de
l’enfant sans montrer ni dramatiser la situation .
Donner les informations sur les formalités administratives.
Informer les parents sur le nécessaire pendant le séjour de leur N.N. dans l’hôpital
ainsi l’horaire de visite.
Présenter par la suite l’équipe soignante.
Installation :
Installer l’enfant sur le berceau chauffant dans une pièce où la température était
maintenue à 25°C si le poids de l’enfant dépasse 2500g.
Si le poids de l’enfant est inférieur à 2500g dans le cas il s’agit d’un prématuré, on
doit l’installer dans un incubateur ou la température égale 36,5 à 37°C.
Mettre l’enfant en position, position de décubitus dorsale tête penchée vers le bas
pour lui faire la ventilation.
Immobiliser le nouveau – né s’il y a des convulsions ou des mouvements
anormaux pour éviter son chute ainsi que les accidents de la perfusion.
. Contr ibution au diagnostic :
Interrogatoire : Il doit se baser sur :
* Les ATCD médicaux, chirurgicaux et obsterieaux de la femmes.
* Les conditions de l’accouchement.
* La pathologie en cause.
* L’état respiration.
* l’état cardiovasculaire et Neurologique.
* évolution depuis la Naissance.
Observation : Elle doit porter sur :
* L’aspect et faciès
* Régler archaïques
* L’état du tonus
* L’état de conscience
* La présence ou non de convulsions ou mouvements anormaux
* L’existence d’un céphalhematome
* L’existence d’une bosse serosanguine
. Les constantes :
La fréquence respiratoire
La fréquence cardiaque
Le pouls
L T. A.
La température
La diurèse
Le poids
Glycosurie + Acétonurie
Albuminurie
PH urinaire
. Examens para cliniques
Monitoring fśtal ? ?
Glycémie
Calcémie
Les enzymes musculaires GOT
Bilan d’hémostase = CIVD = coagulation intra vasculaire déssiminée
La gazométrie
Electro encéphalo gramme = E.CG
V.G.M en cas de traumatisme
Hématocrite
PH du sang
Echographie Transfontannelle (= E ) qui nous permet de nous renseigner sur
l’existence d’Hémorragie intraventriculaire et l’existence d’śdèmes cérébrale.
Tomo densitometrie cérébrale (= TDM )
IRM.
Tr aitement :
Il comporte 3 volets à savoir
1) Le traitement prophylactique ou préventif
2) La Réanimation immédiate.
Ces deux volet de traitement doivent s’effectuer au niveau de la salle d’accouchement.
Concernant le 3eme volet du traitement, il s’effectue au niveau du service de néonatalogie, il
est constitué par :
La ventilation pulmonaire qui est déjà amorcée au niveau de la salle
d’accouchement, cette ventilation se fait par l’ O2 pur ou mélangé par l’air. Il
introduit sous pression dans les poumons pour déplisser les alvéoles et entretenir la
respiration après que les voies aériennes ont été désobstruées. Il est préférable que
cette ventilation sera alterné d’un massage cardiaque externe de la manière
suivante : 5 à 6 compressions thoraciques doivent être suivi par une ou deux
insufflations pulmonaires .
La réanimation métabolique pour lutter contre l’acidose elle se fait par la perfusion
d’une solution tampon de Bicarbonate de soude à 42%.
Les stimulants et les analeptiques respiratoires : la plupart d’entre eux sont contre
indiqués dans ce cas car ils augmente la consommation d’O2, cependant on les
utilise pour prévenir d’autres chose à titre d’exemple :
La Nalophrine agissant comme antagoniste des opiacées.
Adrénaline dont son indication est Bradycardie sévère ou l’arrêt
cardiaque.
D’autres médicaments sont prescrit à savoir :
La chlorure de calcium à 10% utilisé comme tonicardiaque major.
Vitamine K1 : est administré à titre prophylactique pour prévenir les
complications hémorragiques.
Oxygénothérapie permanente ou discontinue.
perfusion veineuse pendant 24 à 48h du sérum glycosé 15% ou 10%.
Antibiothérapie à titre préventif pour éviter les complications d’une
éventuelle infection.
ALIMENTATION ET REGIME.
L’allaitement maternelle est l’alimentation la plus adapté au N.N ayant une souffrance
Néonatale . donc, il a besoin de 6 à 8 tété par jour avec 2 h à 2,30 h d’intervalle.
Si l’absence du reflex du succion, pratiquer le gavage et prévoir un trait lait.
Si le N.N est nourri par l’allaitement artificielle on lui donne le lait qui lui convient avec
respect rigoureuse de l’asperie et la dose : 1 mesurette pour 30 cc d’eau tout en augmentant la
Ration progressivement selon les besoins de l’enfant.
En plus l’enfant doit recevoir un apport de vitamine ( 35 gouttes d’uvesterol ou 2 gouttes de
Stésogyl ).
Quelque soit le mode d’allaitement, on donne également la vitamine K pendant les 3 premiers
jours de chaque semaine.
HYGIENE ET CONFORT
Une hygiène est nécessaire pour le N.N ayant une souffrance Néonatale :
Nettoyage et désinfection des locaux et matériels.
toilettes et soins doivent être quotidiens ou autant que nécessaire tout en
évitant les courant d’air.
Changer le N.N par des changes complets et à usage unique et par
l’habillement en laine, on tiendra compte de la température ambiante.
SURVEILLANCE.
On doit surveiller systématiquement la courbe de poids, la couleur des selles qui doit être
verdâtre vers le 3eme jours ainsi l’expulsion de méconium qui doit être vers les premiers 48 h.
Surveiller la fréquence respiratoire et cardiaque.
Surveiller l’aspect et les reflex areheiques de l’enfant.
Surveiller le traitement.
Surveiller L’alimentation
Surveiller L’évolution de la maladie et la survenue de certains problèmes par exemples :
régurgitations, les coliques, les cris….
I .E . C .
Propreté des seins avant chaque tété.
Régime riche en produits laitiers et en vitamines pour la femme.
Interdire les choux pour la femme ainsi l’ail, les piments et les épices….
Encourager l’allaitement maternelle.
Eduquer la femme pour adopter la planification familiale ou bien l’espacement de la
naissance.
vaccination de l’enfant.
Surveillance systématique le poids de l’enfant.
Préparation hygiénique et propre des biberons en cas d’allaitement artificiel, avec respect du
dosage.
Suivi de traitement et respect les R.V du contrôle.
Insister sur l’hygiène corporelle et vestimentaire de l’enfant.
Rôle infirmier
1Prevebtion : Comme toutes les Pathologies il faut étudier les étiologies et les pr évenir
selon chaque cas.
Eviter l’exposition au fr oid sur tout chez les nour r isson en bas âge
Eviter les intoxications médicamenteuses exp. Bar bitur iques
Tr aiter toute infection génér alisés lor s de septicémies et en cas de choc par
défaillance hémodynamique sévèr e.
Encour age et conseiller les accouchements médicalisés
Tr aiter les états fébr iles chez les fer mmes pendant l’accouchement
Un bon suivi des femmes en âge de pr ocr éer en SMI
Une bonne pr ise en char ge des enfants (vaccination)
Une bonne pr ise en char ge des pr ématur és.
2 Dépistage : Le dépistage est facile puisqu’il s’agit d’une simple pr ise de tempér atur e
r ectale. Par un ther momètr e Spécial cette tempér atur e est infér ieur
à 35°.
Elle se manifeste par des fr issons génér alises, associer à une accefer ation de la fr équence
r espir atoir e.
Et du pouls, sur tout au début de l’hypother mie.
Rôle de l’infirmier dans un service de pédiatrie :
1) Accueil :
Accueillir convenablement les par ents et leur enfant
Les r assur er en diminuant la souffr ance et le mal causés par la maladie d’une
par t et la sépar ation. D’autr e par t
Infor mer les par ents sur le nécessair e et besoin pendant le séjour à l’Hopital,
(Médicaments, effets de toilette. Couches,…)
Pr ésenter , le Major et autr es infir mièr es. Médecins, et locaux : cuisine,
bur eaux, W.C.
2) Installation :
Installer l’enfant dans un lit ber ceau chaud à une tempér atur e de 36°.
L’isolement est nécessair e jusqu’au confir mation du diagnostic
L’enfant met en position convenable (demi assise si dyspnéique par exemple.)
Pr épar er le nécessair e pour r éanimation (oxygène, tr ansfusion
N.B : seule la mise en incubateur est susceptible de r éaliser au mieux l’installation d’un
pr ématur é.
3) Contribution au diagnostic.
Interrogatoire :
Pr éciser l’âge de l’enfant cir constance de l’appar ition, de but ?
S’infor mer sur les ATCD Médicaux, (diabète, insuffisance r espir atoir e.
S’infor mer sur les ATCD obstétr icaux, ( gr ossesse, au ……..
S’infor mer sur les ATCD chir ur gicaux, opér ation
S’infor mer sur les ATCD d’intoxication (Médicament autr es pr oduits)
S’infor mer sur les ATCD infectieux (Maladies infectieuse : méningite
Typhoïde, cepticieux…), Enfant est vaccine ou non ?
Exposition de l’enfant au fr oid, (mer , compagnes demander si l’enfant est
voyagé.
Se r enseigner sur l’alimentation, (lait mater nel, …..)
Demander les (autr e) signes associés.
Elaboré par :
OUACHARA HASSAN
CHAIBA J aouad.
L’Ictère néo natal
Généralités
C’est la color ation jaune des téguments et des muqueuses due à l’augmentation de la
Bilir ubine.
Les ictèr es neonatales r epr ésentent un des chapitr es les plus fr équents de la pathologie,
car il faut distinguer ce qui ser a physiologique, et de ce qui ser a pathologique.
On peut les classer , selon la natur e de la Bilir ubine :
1 Excès de production
A) Ictère par hémolyse
Qui appar aît avant 24heur es.
Aspect clair des ur ines, color ation nor male des selles,
avec Hepatomegalie, splenomégalie, pâleur
Anémie avec hyper bilir ubinémie libr e, et par fois
thr ombopénie.
Cet ictèr e a cause : l’incompatibilité foeto mater nelle, qui peut êtr e soit une iso
immunisation dans le système AOB.
8)I.E.C. :
Selon le diagnostic :
Informer les parents sur les mesures d’hygiène sur la maladie, sur
l’isolement de l’enfant et sur l’importance du traitement.
Conclusion
Au termes d’un rappel des différents types de la pathologie traitée, nous avons testé au cours
de notre exposé, d’esquisser un tour d’horizon, sur l’ensemble des mesures préventifs, curatifs
et de surveillance, qui pourront poser un diagnostic précis, qui aboutira à donner un traitement
précoce.
Les infections néo – natales
– Le r ôle Infir mier au Niveau d’un ser vice hospitalier :
Intr oduction
Les infections néo – natales sont d’une extrême fréquence et d’une grande gravité, car
le nouveau né ne possède pas encore tous les moyens de défense pour lutter contre ces
infections .
Elles surviennent depuis la conception jusqu’au 10ème j après l’accouchement, voir
même quelque semaine. C’est une cause majeure de morbidité et de mortalité néo
natale.
Les signes clinique sont très divers et on devra penser à infection devant tout enfant
qui souffre.
Et ce shéma explique les 3 stades de la pathologie néo natale :
Intr oduction
Ces malfor mations occupent une place impor tante dans la mor talité et la mabidité
pér i natale et infantile, cer tains de ces affections nécessitent un tr aitement chir ur gicale
ur gent seul capable d’assur er la sur vie nor male de nouveau né et posent des pr oblèmes
thér apeutique différ ents. D’autant qu’il existe depuis ses der nièr es années une baisse
r égulièr e de la pathologie foetoinfantile gr âces à l’accr oissement des r echer ches dans ce
domine.
Généralités
L’atrésie de l’oesaphages :
Définition : c’est une inter r uption de la continuité de l’oesphage, c ‘est une malfor mation
incompatible à la vie puisque l’enfant déglutie dans sa tr achée et r epr ise dans son
abdomen.
Le bec de lièvre :
Définition : Connu aussi sans le ter mes de bec défends labiales on palatines r ésultent
d’un défaut de soudur e de bour geons nasaux et du bour geons musculair e elle est plus
fr équents chez les gar çons.
Spinabifida :
Définition : C’est une malfor mation du tube neur al qui cor r espond à l’absence de
fer metur e d’un ou de plusieur s ar es ver tébr aux postér ieur s, associé à de anomalies des
éléments ner veux méningés et cutanés.
L’imperforation anale.
Définition : C’est un abouchement anomaux de r ectum, les fistules mettent en
communication la voie r ectale et le sinus ur o – génital c’est à dir e les voies ur inair es chez
les gar çons, les voies génitales chez la fille.
Hydrocéphalie :
Définition : Elle est car actér isé anatomiquement par un défaut de cir culation et de
r ésor ption de liquide de cephalo – r achidien, la conséquence et pr atique est une
augmentation anor male de volume cr ânien.
Accueil
Dans le cas d’une malfor mation, les par ents sont souvent affolés et peuvent se compor ter
d’une façon ou d’une autr e si l’infir mièr e montr e une indiffér ence pour leur égar d, pour
cela l’infir mièr e doit fair e pr euve d’une attitude adéquate qui peut les calmer .
Accueil convenable de famille et de l’enfant .
Etablissement d’une relation humanisée.
Assurer le volet information sur la procédure administrative et le nécessaire de
séjour.
Présentation du personnel et de la cause.
Installation
Installer confortablement l’enfant selon la nature de la malformation.
+ L’atr ésie de l’śsophage.
Position demi assise avec changement toute les demies – heures.
Oxygénation continue et réchauffement.
Aspiration très fréquentes toutes les 10 à 15 mn du carrefour bucco – pharyngé et
cul de sac śsophagien supérieur.
Prise d’une veine avec administration de sérum glucose + les électrolytes.
+ Division palatine :
position demi assise pour éviter les fausses routes et les inondations nasales.
+ Spinabifida
pour éviter la lésion de la membrane de recouvrement de cette tumeur, installer l’enfant sur le
ventre et recouvrir cette membrane de pansement stérile constamment humidifiés au sérum
sale isotonique et dirige sur un centre approprié dans l’attend du transfert :
on pratique un rapide bilan – neurologique que l’on note :
motalité spontanée des membres inférieurs, état de splunicter.
On mesure le périmètre crânien.
On commence la manipulation des pieds bots.
Associés si besoin.
+ Luscation de la hanche.
Il faut langer en abduction, culotte spéciale, double couche billot entre cuisse, ces langeages
en abduction sont maintenues pendant 4mois.
Contr ibution au diagnostic
L’inter r ogatoir e
L’interrogatoire doit porter sur le type de la malformation :
il faut préciser l’âge de l’enfant.
les antécédents familiaux.
Les circonstances de la grossesse.
La grossesse compliqué hydramnios : conséquence d’une atrésie de l’śsophage.
Anomalie de position dans l’utérus.
Prise de médicaments par la femme au cours de la grossesse.
Consommation du tabac et de l’alcool au cours de la grossesse.
Obser vation
On observe l’état général de l’enfant : cyanose, hypersalivation, tous météorisme abdominal,
encombrement bucco – pharyngé.
Observer périmètre crânien pour déceler une hydrocéphalie .
Observer l’état de sphincter et motilité spontanée des membres inférieurs.
Constantes
Prises systématique des constantes : température, pouls, TA , diurèse, poids, respiration.
Examen paraclinique
Atrésie de l’śsophage.
Cathétérisme de l’śsophage
Radio – pulmonaire.
Ionogramme, facteur de coagulation.
Abdomen sans préparation.
Imper for ation anale
Radiographie en plaçant la tête de l’enfant en bas (permet de préciser la forme et la
hauteur du cul de sac rectal).
Epreuve au stylet(pour rechercher une fistule).
Spinabifida
Groupe sanguin + facteur Rhésus, si possible groupe et Rhésus de la mère.
Facteur de coagulation.
Ionogramme, urée
Luxation de la hanche
Radiogr aphie du bassin de face.
Les pieds bots
L’examen radiographie ; les clichés seront des éléments de référence et de comparaison au
cours de l’évolution thérapeutique.
Les malformations uro – génitales.
UCBU devant toute fièvre inexpliquée.
UIV devant une ceto – bactériologie urinaire positive (pour dépister d’autre
malformations) si les renseignements fournis par cet examen sont insuffisant, on
pourra s’aider d’une cystographie, d’une urétro – cystoscopie qui permet de
cathétérisme les uretères.
* Analyser de la fonction rénale qui comporte :
* Albuminurie de 24 h
* Urée sanguine,
* Ionogramme sanguine et urinaire.
* PH sanguin et urinaire.
* L’épreuve de volhard.
* La clearance à la Créatinine.
* Cystographie rétrograde.
L’hydr océphalie.
L’examen radiologique montre qu’il existe une disjonction des structures, une
fontanelle postérieure et un élargissement de la fontanelle antérieure.
Tr aitement pr escr it par le médecin
La chirurgie joue un rôle important dans la plus part de ces malformations.
La mucoviscidose
1 Définition
La mucoviscidose est une infection d’expression générale qui atteint l’ensemble des systèmes
glandulaires de l’organisme. elle touche non seulement les glandes à mucus comme celle de
branches et de l’intestin, d’où son appellation de « mucoviscidose » mais également toutes
les glandes à sécrétion externe (glandes exocrines) dont les glandes sudoripares et le pancréas
externe.
Au défaut de connaître son mécanisme biologique intime, elle se définit cliniquement, au
moins dans sa forme commune qui représente 80% des cas par l’association de trois types de
symptômes respiratoires, digestifs et sudoraux.
L’atteinte respiratoire : liée à une obstruction des bronchioles par un mucus épais
et visqueux, se caractérise par des lésions diffuses du poumon et des branches qui,
aggravées par une surinfection à germes divers, conduit progressivement à une
insuffisance respiratoire chimique
L’atteinte digestive : principalement l’insuffisance poucréati que, provoque à une
mal digestion clipidopnotique et, par voie de conséquence, une mal absorption des
nutriments essentiels, il en résulte un retentissement plus au moins important sur la
croissance en taille et surtout en poids.
Les anomalies des glandes sudoripares : ont pour conséquence un excès de sel dans
la sueur (chlorure de sodium, Nacl) anomalie permanente, quasiment spécifique.
Cette richesse particulière de la sueur en sel (et aussi en d’autres électrolytes) est la
base du « teste de la sueur » qui reste plus de trente empressa découverte,
l’élément fondamental du diagnostic. L’étiologie de la maladie n’est pas encore
connue. Plusieurs hypothèses ont été formulés mais aucune d’entre elle n’a pu
encore expliquer d’une façon valable l’hyperviscosité du mucus et l’élévation
anormale des électrolytes de la sueur. Une erreur innée du métabolisme du
glycoprotéines, une dysfonction du système nerveux autonome, un facteur
humorale anormale, une sécrétion exagéré du calcium par les glandes exocrines
ont été quelques unes des hypothèses.
2 – Pr évention
La prévention se résume suit :
L’information des parents porteurs du gène autosome pathologique sur le risque
d’avoir des enfants malade de la mucoviscidose sur chaque grossesse.
Mais lors du dépistage de la maladie le protocole de la prévention s’intensifie sur
la prévention des complications et les infections qui peuvent aggravé la situation
des mucoviscidiques.
3– Le dépistage
Selon le livre de Gay Dutau « vivre avec la micoviscidose » le dépistage s’effectue selon un
dépistage néonatale et un dépistage ante natal.
Le dépistage Néo – natale :
Elle s’effectue selon 2 méthodes :
La première méthodes utilisée a grande échelle à été le BM – test méconium basé
sur la tumeur anormale en protéines, tout spécialement en Sérum albumine, du
méconium des nouveaux – nés.
La deuxième méthode se fait par le dosage de la trypsine immuno – réactive dans
léluat du sang séché prélevé sur papier buvard, à la suite d’une simple piqûre
autalon l’existence d’une concentration élevée du sang trypsine, dosé par une
méthodes radio – immunologique, est la conséquence d’un reflux de l’enzyme
dans la circulation secondairement au blocage des canaux pancréatiques
précocement obstrués. Il apparaît ainsi la période idéale pour le dépistage se situe
au alentours du 3ème jour de la vie, moment ou la plupart des hyper –trypsinémies
sont liées à la mucioviscidose. L’affection par ensuite confirmée par les moyens
classiques principalement le test de la sueur.
Le dépistage Ante natal.
Il se base uniquement sur les examen de laboratoire. Car la recherche de la mucoviscidose est
dirigée vers certains enzymes du liquide amniotique (LA) tels que les isoenzymes de la
phosphatose alcaline (PA) la gamma glutamyl transferase (gamma GT)
Reflétant la production enzymatique intestinale du fśtus, dans la muscovidose, on assiste à
l’effondrement du tous de ces enzymes à la 17, 18ème semaine d’aménorrhée, en raison d’une
interruption du transit intestinal fśtal, la ponction amniotique doit être réalisé à la 18ème
semaine dans les familles à risque, essentiellement les couples ayant déjà donné naissance à
un (ou plusieurs) enfants « mucos ».
1 – Accueil
Réception convenable des parents et de l’enfant et les informer sur les formalités
administrative.
Expliquer aux parents l’importance d’une surveillance en milieu hospitalier.
Encourager les parents à accepter la maladie surtout que c’est une maladie qui
nécessite une grande patience.
Soutenir psychologiquement les parents surtout que c’est maladie chronique.
2 – Installation
la mucoviscidose est une maladie qui affaibli l’organisme et le rend suceptible à toute les
infections. C’est pour cela que l’enfant malade de la mucoviscidose doit être isolé d’un box
seul et loin des malades des infections respiratoires par exemple car cela peut aggraver la
situation aussi l’installation dans une toute à humidité pourvue d’un moteur à air comprimé et
de deux nébuliseurs qui fournit une humidité très dense et qui s’avérer très utile pour le
traitement de la mucovisciolose.
3 – Contr ibution au diagnostic
31 Inter r ogatoir e : pr éciser
Le début de la maladie
Les signes révelateurs qui sont :
* la toux qu’est persistante et émétisantes
* Gène respiratoire.
* Douleur abdominale
* Des vomissements
* Des sueurs abondantes est salé d’où la notion de « baiser zèle » constante par la mère
même
* L’état des selles
* L’appétit
enfin les antécédents familiaux surtout que la maladie héréditaire.
32 Obser vation
Elle portera sur différents paramètres et plan :
Au plan respiratoire
* Importance de la toux
* Existence d’une expectoration, intermittente ou déjà quotidienne dont on
précise.
. l’aspect
. Le volume en millilitres.
* présence d’une distension thoracique, visible de face et de profil et
mesurable, s’accompagnant parfois d’une déformation débutante.
* Cyanose des extrémités, ongles, lèvres en particulier au CH
Sur le plan digestif et mututionnel on précisera
* L’importance de l’appétit conservé ou augmenté.
* Le nombre des selles quotidien, leur volume et leur aspect
* La présence d’iimprolapsus rectal et d’une distension abdominale.
* Les conséquences multitionnelles par l’observation de la taille, poids,
périmètre crânien et thoracique, plis cutanés, état des phanères, âgé
osseux….
33 Constantes
toute les constantes sont prisent car la mucoviscidose nécessite une surveillance étroite
* La respiration : pour détecter une gêne respiratoire ou une autre cyanose.
* Température : pour contrôler s’il n’est pas d’infection qui peut aggravé la situation du
malade.
* Pouls
* Le T.A
*La diurèse : pour contrôler le bilan des entrées et des sorties et pour compenser la perte des
électrolytes surtout que la sueur est abondante et par elle qu’il y a perte des électrolytes
34 Examens par a – cliniques
A.S .P : debout de face et couché de profil qui montre les niveau liquides
caractéristiques d’une occlusion et parfois les aspects granites. Du bas fond coecal
évocateurs.
Teste de sudation :
. Dosage de stéatouchée : recueillir les selles du 3 jours de suite
. Teste schwachman : adresser un peu de selles fraîches chez un sujet
sans traitement et sans antibiothérapie ou le préalable pour étudier l’attaque du
film de gélatine.
Radio pulmonaire : de face et de profil permettre en évidence des images
d’atélectasie et d’emptyséme.
Teste de sudatim :
. Le dosage des ions chlore, sodium, potassium dans la sueur montre leur élévation
dans le cas des mucoviscidoses, pour des raisons techniques on s’est redresse à
l’ion chlore.
Le taux est toujours> 270m Eq /L et souvent > à 100, contre une < à 30. Ce dosage
n’aura cependant de valeur que :
S’il est répété
Si la quantité de sueur recueillie est suffisante(+ de 200mg).
Si le sujet et un enfant au delà de la 1ère enfance, en effet le taux de chlore dans la
sueur normale peut monter à de telle valeurs.
Enfin, le taux de chlore dans la sueur ne permet pas de distinguer les hétérozygotes dans une
population normale en apparence.
Il existe des méthodes rapides de dosage du chlore dans la sueur (dites par ions phorèse)
IV Tr aitement
Le traitement a un triple but
lutter contre l’obstruction bronchique.
Lutter contre la surinfection .
Pallier l’insuffisance pancréatique
* lutter contr e l’obstr uction :
Les aérosols : pour des produits fluidifiant
le véhicule étant l’eau et l’air comprimé (jamais à l’oxygène imitant pour les bronches)
il sont pratiqués après chaque repas et toute la nuit
La kinésithérapie : active et quotidienne, voie biquotidienne elle permet de libérer les
crachats adhérentes. Elle comporte du clapping des vibrationthoraciques.
Le drainage postural : fait dans toute les positions adéquates pour bien vider les divers
segments pulmonaires.
* Lutter contr e la sur infection : l’obstruction permanent des voies aériennes entraîne une
surinfection de stase. Alors il faut lutter contre cette dernière par des antibiotiques a large
spectre.
*. Pallier l’insuffisance digestive : c’est le rôle des extraits pancréatiques amenés par voie
digestive. Juste avant le repas, sous forme de poudres ou de cachets.
Alimentation et régime
Au cours de la mucoviscidose, il existe une mal digestion qui entraîne de 20 à 50%. A cela
s’ajoute la perte énergétique liée à la lutte contre l’infection broncho – pulmonaire. Comme il
y a un défait en acide gras essentiels et en oligo – éléments. Aussi l’absorption des vitamines .
lipo – solubles (A,D,E,K) est diminuée, il existe un dificit en vitamine B12 dont l’absorption
est multipliée par 5 après supplémentation en bicarbonates et par 7 après adjonction d’extraits
pancréatiques. Enfin il existe un déficit en oblio –éléments zinc et fer en particulier le régime
alimentaire doit être hypercalorique globalement l’apport calorique doit être de une fois et
demi celui d’un enfant du même âge . alors il faut donner à l’enfant un régime très
énergétique c.a.d de nourrir l’enfant en ajoutant aux trois principaux repas 2 ou 3 petites
collation supplémentaires.
L’apport protidique sera multipliée par 1,5 à 2 selon l’âge de l’enfant.
L’apport glucidiques représente 40 à 50% de la ration calorique journalière de
préférence sous forme de sucres lents (amidon des céréales et des féculents comme la pomme
de terre).
En ce qui concerne l’apport lipidique il faut éviter les graisses animales saturées, les
fritures, les sauces et utiliser principalement du lait écrémé et des fromages blancs dépourvus
ou peu riche en matières grasse. Il est réalisé aussi par les triglycérides à chaîne moyenne.
Les vitamines sont administrées par prescription médicale.
Vit A : (5 à 10000UI/ jour).
Vit K (3mg + 3 gouttes de vit K1 par semaine. Ou 5mg par voie IM tous le mois
pendant la première année).
Vit D (1500 à 2000 UI/ jour).
Vit E (5 à 6mg/kg/jour).
Apport en zinc élémentaire (1mg/kg ou 15mg/jour).
Supplémentation en fer s’il existe des signes de carence martiale.
Un supplément de chlorure de sodium(sel) est conseillé lorsque la température
extérieur est élevée ou en cas de fièvre.
Hygiène et confor t :
Hygiène corporelle est très important car la sudation abondante peut
être nuisible pour la peau c’est pourquoi il faut que l’enfant reçoit des
toilettes minutieuses et avec délicatesse.
Comme hygiène corporelle l’hygiène vestimentaire prend un rôle très
important car la sudation pousse à changer l’enfant car la tenue
important en sel peut être dangereuse pour la peau.
Une hygiène buccale est indispensable car les expectorations donne une
haleine désagréable de la bouche c’est pourquoi il faut rincer la bouche
de l’enfant ou bien lui brosser les dents lors de chaque expectoration.
Comme le traitement est base aussi sur la tente à humidité il faut que
l’infirmier utilise une literie facile pour pouvoir change les couvertures
et les draps facilement pour préserver le confort du malade.
Sur veillance
Elle portera essentiellement sur
* Le traitement qui est long et difficile pour le malade.
* Surveillance de l’état du malade :*
Sur le plan respiratoire : éviter toutes qui peut étrenner une infection,
recherche une cyanose.
Sur le plan digestive : surveiller le poids, le périmètre crânien, le
périmètre thoracique.
Il faut maintenir un bon état nutritionnel il faut assurer à l’enfant un
régime alimentaire équilibré apportant une grande quantité de protéines.
Et une quantité normal en graisse, aussi en minéraux.
I.E.C.
Il est important que l’infirmier explique aux parents
L’importance de l’hygiène, le respect du régime et du traitement.
Faire accepter les parents la réalité de la maladie et leur montre
comment surveiller et aider leur enfant à se sentir en sécurité .
Expliquer aux parents le protocole de l’entretien de latente à l’humidité
à la maison et comment faire la literie et les change.
Expliquer aux parents le risque d’avoir un enfant atteint de la
mucovicidose à chaque grossesse.
Conclusion et pr onostic.
Le pr onostic est incer tain, mais assez mauvais en cas d’atteinte gr ave il appor te que la
moitié de ces enfants meur ent avant l’âge de 10ans et 80% avant l’âge de 20ans.
D’ou la nécessité d’un raisonnement profond avant chaque décision de grossesse surtout chez
les parents porteurs de gêne de la maladie.
Référ ence :
1 Vivre avec la mucoviscidose de « Guy Dutau » éditions Privat 1987
2 Précis de pédiatrie 3ème édition publie sous la direction de ‘’Pierre E. Ferrier’’.
3 Cahiers de l’infirmière N° 15 pédiatrie :
LA G.N.A
RAPPEL PATHOLOGIQUE
Définition :
La G.N.A. Traduit un ensemble symptomatique associant :
* Les oedemos
* Protéinurie
* Olygurie
* H.T.A.
Il survient surtout chez les enfants au delà de 2 ans et l’adolescent.
Traduit par des le soins inflammatoire glomerulaire.
Etiologie :
Dominée en 1er lieu par l’infection streptococcique B hémolytique de Groupe A suite
à:
* Une Angine strep.
* Otite
* Pharyngite
* Atteinte cutané
Signe clinique :
(A) Phase de but :
* pibrieule
* Asthénie
* Douleur lombaire.
(B) Phase d’état :
* Hématurie macroscopique du microscopique
* Śdèmes qui débutent par la face puis les membres inférieur par fois
śdème généralisé.
* Dégurie
* H.T.A avec ses complication.
Śdème cérébral
O.A.P
I.C.
ROLE INFIRMIER
Pr évention :
La prévention de l’infection se fait par la vaccination
* Alimentation équilibré.
* Hygiène général
* Traitement systématique de toute infection a streptocoque B
hémolytique de Groupe A.
Le Dépistage :
Se caractérise pour :
* Fièvre de 30° a 39°
* Frissons et sueur Abondantes
* Trouble digestive : Anorexie, longue sèche vomissement et
diarrhée parfois
* Trouble urinaire : Oligurie
* Nombre de leucocyte. Hyperlencytose dans la majorité des infection
microbienne.
(b) Installation :
Mettre l’enfant en position assise s’il est dyspneiplue
Si l’enfant préféré la position dorsale les jambes doivent être écarté pour éviter
le frottement.
De même placer un oreille entre les genoux quand l’enfant est couché sur le
côté.
L’installe dans un lit capitonné.
(e) Alimentation
* Elle doit être équilibré riche en protéine
* Variée et adapté à l’âge de l’enfant.
* Augmenté l’apport hydrique
* Respecté le Régime prescrit (R.S.S)
3 Application du tr aitement
Aspirer l’enfant si besoins afin de le débarrasser des mucosités
Mettre en route une perfusion intraveineuse d’attente
Le traitement étiologique : comporte toujours les antibiotiques, le
plus souvent par voie parentérale : IM ou IV ou les deux voies associées.
L’oxygénothérapie : elle n’est pratiquée qu’en cas d’hypoxie c’est à dire en
pratique en cas de cyanose. L’O2 est administré réchauffé et humidifié par barbotage
l’eau, de préférence par sonde. (Pour permettre l’évacuation du gaz carbonique.)
L’humidification des gaz inspirés par le malade est nécessaire, un dispositif
d’aérosol y pourvoira.
Assurer au malade des séances de kinésithérapie, dans le cas échéant, aider ou
encourager à tousser car cela favorise grandement le drainage des sécrétions
bronchiques.
Administrer selon la prescription : antipyrétique et anticonvulsivants,
diurétiques, tonicardiaques, calmants
Désinfection ou Rhinopharyngée
En cas de besoin assister le médecin au cours : d’une bronchoaspiration,
drainage pleural…
4 Hygiène et confor t
Les toilettes doivent être pour ne pas fatiguer l’enfant.
Changer fréquemment (transpiration) tout en évitant le refroidissement
Soins de bouche
5 Alimentation
L’alimentation par la bouche d’un petit enfant dyspneique n’est pas
parfaite, elle expose à des fausses routes. Elle doit donc être dans ces totalement suspendue et
remplacées soit par une perfusion veineuse soit par une alimentation par sonde gastrique
laissée en place.
6 Sur veillance
Surveillance et noter : Toutes les courbes surtout celles de la respiration,
température et TA
Surveiller la toux et ses caractères : rauque, sèche, grasse…
Surveiller les indices de gravité :
. Atteinte de la conscience
. L’hyperthermie
. Les modification de la TA
. L’irrégularité du rythme respiratoire (apnées)
. Hémoptysie
. rejet d’expectoration purulente
Conclusion
Les pneumopathies aiguës hospitalier, du fait de leur évolution imprévisible et parfois
mortelle.
Plan :
1 Accueil
2 Installation
3 Contribution au diagnostiques
Interrogatoire
Observation
Bilan paraclinique
4 Application du traitement
5 Hygiène et confort
6 Alimentation
7 Surveillance
8 EducationInformationOrieu
Enseignante à IFCS
Mar r akech
Plan :
Intr oduction
I Epidémiologie
1 Agent causal
2 Contamination
II Clinique
1 Incubation
2 Invasion
3 Phase d’état
III Evolution
IV Complication
V Rôle Infirmier
1 Accueil et Installation
2 Contribution au diagnostic.
Interrogatoire
Observation
Bilan paraclinique
3 Application du traitement
4 Hygiène et confort
5 Alimentation
6 Surveillance
7 Education information orientation
1 Accueil et Installation
Prévenir le médecin
Rassurer la famille
Installer le M.M loin du bruit et de la lumière pour éviter le déclenchement des
contractures
2 Contr ibution au diagnostic
* Inter r ogatoir e
Date et heure d’apparition des 1èrs signes,
Durée des crises paroxystiques,
Description des symptômes par la famille,
Circonstances de l’accouchement
. En milieu surveillé
. A domicile
Par un personnel qualité
Par une accoucheuse traditionnelle
Vaccination antitétanique de la maman
. Faite ?
. Complète ou nom ?
. non faite ?
Le N.Né a til reçu le SAT ?
* Obser vation
Attitude du N.Né : Contractures ?
Etat de la plaie :
Propre ou infectée ?
Produit appliqué ?
* Bilan par aclinique.
PL pour éliminer une méningite
… Selon le cas
3 Application du tr aitement
Le traitement vise à :
* Lutter contr e les contr actur es
Injection immédiate en IM : 2 à 3 mg ou à défaut 4 cg gardenal.
Continuer le valium par sonde nasogastique (selon prascription du
médecin)
Eviter br uit et tamiser lumièr e.
* Neutr aliser la toxine tétanique
Sérothérapie : IIM 15041 de SAT
Antibiothérapie : Peni G 200.000 UI en 23 fois/J par perfusion
pour éviter.
Les injections répétées qui risquent de déclencher les contractures.
* Eviter la pr olifér ation du bacille et la sécr étion de la toxine.
Soins locaux de la plaie ombilicale :
Bien nettoyée
Laissée à l’air libre. (Bacille anaérobies)
Hygiène et confor t
Eviter de trop manipuler le n.n
Alimentation : Pour éviter Dénutrition et déshydratation
Sur veillance
Surveiller : Contr actur es : peuvent s’accompagner troubles respiratoires avec cyanose
et encombrement
Réanimer
Surveiller la T°
asphyxie possible.
. Propre
. En voie de cicatrisation
. Poids
. Transit intestinal
. Diurèse
. Absence de signes de déshydratation
Education – Infor mation Or ientation
* Suivi en prénatal
La V.A.T. des F.A.R : Méthode Simpleefficace
Les mérés peuventêtre vaccinées avant et pendant en grossesse
Si Vaccination à 100%
Leurs n.n le sont les 1èrs mois
Suivi en post natal.
* Accouchement en milieu Sur veillé ou en présence de personnel qualifie
* Avertir les femmes (mamans et familles) sur gestes traditionnels qu’elles entreprennent lors
de l’accouchement : sont nuisiblesdangereux
. Section du cordon avec matériel non stérile
* Souligner l’impor tance du suivi en postnatal.
Le n.n, même s’il a fait la maladie il n’est pas parfaitement immunisé contre le
tétanos.
Assurer le Suivi des autre vaccinations
Assurer le suivi du développement statural, pondéral, psychomoteur
Définitions :
Le gavage est l’introduction des aliments dans l’estimes à l’aide d’un tube.
Le gavage est employé pour nourrir certains malades chez qui L’alimentation normale
(paralysie du pharynx empêchant la déglutition).
Le gavage est l’introduction des aliments directement dans l’estomac à l’aide d’une
sonde.
La soude gastrique permet l’apport direct des aliments dans l’estomac ; supprimant le
passage du pharynx et de L’asephage.
D Définition de synthèse.
Il s’agit d’une alimentation par une sonde introduite, par voie buccale ou nasale, dans
l’estomac. Elle permet donc l’apport direct des aliments dans l’estomac supprimant aussi le
passage par le pharynx et l’śsophage, permettant ainsi de nourrir certains malades chez qui
l’alimentation normale est impossible.
N.B : Le jeune enfant n’ayant pas de respiration buccale de suppléance, en cas d’atteinte
respiratoire, il est préférable de laisser les deux narines perméables et de faire passer la sonde
de gavage par la banche.
Indication :
Asphyxie ou cyanose
abondant.
Sur veillance
Le gavage constitue une sorte d’agression contre l’organisme du malade il faut donc
veiller à minimiser le plus possible l’impact de cette agression. Pour ceci il faut être prudent et
attentif lors de la pratique de ce soin de même il faut être vigilant et exercer une surveillance
adéquate aussi bien au moment de l’introduction de la sonde, de l’alimentation qu’après
retrait de la sonde. Pour cela il faut :
Surveiller le faciès ; la respiration et l’apparition de réflexe de suffocation, rassurer l’enfant et
le calmer.
S’assurer que l’enfant : * ne vomit pas.
* ne se cyanose pas
* ne tousse pas.
Si la soude est laissée en permanence, il faut surveiller les selles du malade. En cas de
RÔLE DE L’INFIRMIER
A) La prévention
Pour prévenir la fièvre, il faut dépister les causes dont elle est issue
et les traiter. Il faut :
- Assurer la propreté corporelle, afin d’éliminer les poussières, la
sueur, les microbes et certaines parasitoses,
- Une bonne hygiène bucco-dentaire,
- Une bonne hygiène vestimentaire, tout en soulignant :
. Le pouvoir thermo conservateur de la laine et de la flanelle.
. L’importance d’une bonne perméabilité des tissus : la
couche d’air emprisonnée dans
les tissus protège contre les variations de la température,
. Des vêtements amples,
. Que la couleur blanche absorbe moins la chaleur que la
couleur noire.
- Une bonne hygiène alimentaire,
- Prévenir la fièvre après vaccination.
Une fois la fièvre installée, il faut baisser la température (moyens
physiques et médicamenteux), pour améliorer le confort de l’enfant,
éviter la survenue des complications.
9-2- Dépistage
La fièvre est un symptôme (et non pas une maladie), son dépistage
est facile. L’infirmier doit essayer de rattacher cette fièvre à une
cause. Il doit chercher et noter les signes accompagnateurs et
établir une fiche d’observation.
Tout d’abord, il faut s’assurer de la réalité de la fièvre : Reprendre la
température par voie rectale, même si la mère atteste de la fièvre.
En cas d’anomalie d’hémostase, de purpura, de prématurité, de
risque hémorragique ou d’ulcération thermométrique, la
température pourra être prise par voie buccale, axillaire ou
auriculaire.
Il faut apprécier cliniquement la tolérance de la fièvre, en se basant
sur la prise de la fréquence respiratoire, du pouls et de la tension
artérielle. La surveillance de ces paramètres permet de déceler
toute souffrance neurologique secondaire à l’élévation thermique.
La polypnée est le premier et le meilleur signe de la mauvaise
tolérance de la fièvre, et impose la mise en route immédiate des
mesures antithermiques classiques.
9-3-1- Accueil
Parmi les principes de l’accueil on cite :
- La réception convenable des parents de l’enfant malade.
- L’établissement d’une relation humanisée avec eux, les rassurer
sur l’état de leur enfant, selon les premières constatations, les
informer sur les formalités administratives à accomplir pour
l’hospitalisation.
- La présentation aux parents de l’équipe soignante, de major et des
compagnons de chambre,
- Préciser aux parents le nécessaire dont leur enfant aura besoin
pendant son séjour hospitalier
- Leur montrer les locaux (chambre, lit, toilette).
9-3-2- Installation
La fièvre relève de plusieurs pathologies dont certaines peuvent être
contagieuses. L’infirmier est alors appelé à prendre les précautions
nécessaires lors de l’installation de son nouveau patient. Jusqu’à
l’arrivée du médecin, l’enfant doit être installé de préférence dans une
chambre individuelle, dans un lit capitonné (éviter les chutes surtout en
cas de crises convulsives).
Il faut toujours éviter que l’enfant utilise les objets des autres
enfants malades (verre, cuillère, assiette…) ou qu’il en partage de la
nourriture avec eux.
Après l’installation de l’enfant dans son lit, l’infirmier doit établir le
dossier infirmier, avec ses feuilles de température, de surveillance
et d’observation.
9-3-4- Traitement
L’acide acétylsalicylique :
Prescrit par voie orale, à la dose de 15 à 25 mg par kilo et par prise,
soit 75 mg /kg /jour.
La dose toxique est de 100 mg / kg / j.
Le paracétamol :
Prescrit par voie orale ou rectale, à la dose de 60 mg / kg / j .
Les doses doivent être fractionnées en 4 à 6 prises, et
régulièrement réparties sur la journée, afin d’éviter un rebond de la
fièvre.
L’ibuprofène :
Prescrit par voie orale, à la dose de 1-2 cuillère à café par 5 kilo et
par jour, fractionnées en 4 prises.
9-3-4-3- Les mesures associées :
- Prévention des convulsions fébriles :
Elle consiste à faire baisser la fièvre et lutter contre les remontées
brutales de la température.
En cas d’antécédents personnels ou familiaux de convulsions fébriles, il
est recommandé de s’enquêter sur d’éventuels traitements pris et les
ajuster en conséquence.
- Prévention de la déshydratation :
Elle repose sur l’administration régulière de boisson en quantité
suffisante.
9-3-7- Surveillance
En dehors de la température, il faut surveiller :
- L’état général de l’enfant, son état de conscience, son teint, sa
respiration et son pouls,
- La survenue de diarrhée ou de vomissement,
- L’observance des traitements prescrits,
- La bonne prise de repas et des suppléments hydriques.