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SOINS INFIRMIERS EN PEDIATRIE

Elabor é par Mme BELGHALI NAJ AT

J anvier 2001

SOINS INFIRMIERS AU PREMATURE


les soins infir mier s au nouveau­né pr ématur é ne peuvent êtr e assur és que dans
des ser vices spécialisés, avec un per sonnel nombr eux et compétent.
L’immatur ité des gr andes fonctions physiologiques «r espir atoir e, car diaque,
hépatique, r énale, neur ologique » impose :
Une sur veillance clinique et biologique de tous les instants.
Des gestes pr écis et par faitement adaptés aux multiples besoins de l’enfant.

LE CENTRE DE PREMATURE

Le centr e de pr ématur é iodé du r este de l’Hôpital est conçu de manièr e à :


­ Faciliter la sur veillance de tous les instants et les soins multiples.
­ Agir en toute occasion avec une asepsie r igour euse, asepsie chir ur gicale.

LE BOX DE PREMATURE

Il constitue la partie centre du service.

Sa situation

Il est totalement isdé par des cloisons pleines :

­ Des autres boxes


­ Du couloir de circulation des visites.
Il communique avec le couloir intérieur du service :
Par une simple porte, ou par un «sas »

Son ar chitectur e
­ ses parois vitrées facilitent :
­ La surveillance.
­ La désinfection.
­ son sol lisse est en matériaux facilement l’arables.
­ Une paillasse en mosaïque, située sur l’un des côtes des box.
Contient :
. Un lavabo, de préférence à pédale ; avec arrivée d’eau et d’antiseptique «physohex ».
. Une baignoire.
. Une arrivée d’oxygène et d’air comprimé, une source de vide pour l’aspiration, des
prises de courant complètent l’installation.
Son mobilier
­
Il est réduit au strict minimum.
­ l’incubateur permettant le maintien du prématuré dans une atmosphère :
­ Aseptique.
­ A température stable et réglable.
­ Au taux d’oxygène et d’hygrométrie connus.
. Le lit
­ Coquille en Plexiglas posé sur un support en tubes métalliques
­ Utilisé pour les prématurés à leur sortie de l’incubateur.
Sa désinfection.

La désinfection journalière du box est assurée par :


Le nettoyage des mûrs, vitres, paillasses, avec un linge stérile imbibé de cetarton ou d’alcool.
Le lavage du sol avec une serpillière imbibé d’eau de Javel.
La désinfection terminale est plus rigoureuse :
Lavage des murs, paillasse etc.…, à l’eau formolée.
Lavage du sol
Application des rayons ultravide ou detrinigerm avec ozone pendant 8 à 12 heures :

­ LES LOCAUX POUR LES SOINS

Ces locaux permettant :


. De disposer de tout de matériel nécessaire aux différents soins.
. De préparer ou d’exécuter des soins plus précis.

La Biber onne r ie.


C’est une salle sépar ée en deux par ties bien distinctes :
La partie aseptique pour la préparation des biberons comprenant :

­ Des placards de rangement pour :


. les biberons stériles, les tétines, les gardeuses.
. Les différents laits utilisés
. Les médicaments ajoutés au lait «vit…hypert protidine ».
­ Une source de chaleur pour :
La préparation des biberons.
Leur réchauffement au moment de l’utilisation.
­ Un réfrigérateur pour la conservation des biberons de la journée.
­ La partie septique pour le nettoyage et la stérilisation des biberons avec :

Un bac pour le lavage


Un autoclave pour la stérilisation

La salle de soins
Elles contiennent des réserves de matériels stériles.
Les boites de linge
Couches, langes, brassières.
Champs, compresses
Blouses
Les boites d’instruments de seringues et aiguilles
Le matériel pour perfusion.

* La salle d’exsanguino­tr ansfusion

Salle de taille réduite, facile à désinfecter, contenant tout le matériel nécessaire à une
exsanguino­transfusion :
 Désinfection
Chaque jour les locaux sont désinfectés.
Nettoyage des murs et des mobiliers avec un linge stérile imbibé de cetavlon.
 Lavage du sol avec une serpillière imbibée d’eau de Javel.
Aérosol d’antiseptique (paragerm) pendant 10 minutes ou utilisation du trinigerm.
Des contrôles bactériologiques seront affectés périodiquement.
Les prélèvements sont faits dans toutes les salles et placardes pour dépister la
présence. De germes.

LES LOCAUX POUR LA SURVEILLANCE.

Placés habituellement a l’entrée du service, ils ne sont pas soumis à une désinfection
aussi rigoureuse. Ils seront maintenus en parfait état de propreté.
* Un bureau contenant les différents dossiers des hospitalisés.
­ Feuilles de température.
­ Feuilles de surveillance.
­ Résultats des différents examens.
* Une salle avec les appareils pour les différents dosages.
. Appareil pour le dosage de la hilirubinemie.
. Appareil pour la numération globulaire, formule sanguine.
. Dans certains services on peut disposer aussi des appareils pour le dosage de la glycémie, de
la calcémie des gaz du sang
* Une salle pour le nettoyage et la stérilisation du matériel nécessaire pour les soins.

LES LOCAUX ANNEXES.


­ Le «sas » d’entrée.
* chaque membre du personnel revêt une tenue particulière pour entrer à l’intérieur du
service.
* Un lavabo avec brosse et physohex permet un lavage chirurgical des mains et des
avant­bras.
* Le port du masque sera nécessaire chez toute personne suspecte d’infection
rhinopharyngée.
­ La galerie extérieure pour les visites :
* Elle permet aux parents de voir leur enfant.
* Elle interdit toute pénétration dans le service.

L’INCUBATEUR
L’incubateur ou couveuse est un appareil réalisant les conditions optimales pour l’élevage du
prématuré.

Descr iption.

L’incubateur est composé de 2 paries :


­ L’habitacle. – Le corps.
L’habitacle.
C’est une sorte de capot en Plexiglas comportant :
­ Des petits hublots pour le passage des mains.
* Deux hublots sont réservés aux soins aseptiques «tétée, injections prises de song ».
* Deux autres sont réservés aux soins septiques «change, toilette »
* Un 3éme du même coté sert uniquement à la sortie du linge souillé.
­ De petits orifices pour le passage.
* de la tubulure de perfusion.
* Du tuyau pour l’aspiration
L’habitacle s’emboîte sur le corps dont il est séparé par le matelot en mousse de
Nylon.

LE CORPS
C’est un meuble sur roulettes comprenant :
­ Le moteur de l’incubateur.
­ un tableau indicatif facilitant le contrôle de fonctionnement avec signes d’alarme lumineux
et sonores.
­ Un pèse – bébé dont le plateau supérieur supporte le matelot.
­ Un placard et un tiroir pour le rongement.
* Du linge nécessaire au prématuré.
* Du matériel utile pour les soins.
­ Un dispositif pour placer une plaque radiographique évitant ainsi la manipulation de
l’enfant.
­ Un monitoring facilitant :
* La surveillance de la température, de la respiration du rythme cardiaque.
g * L’enregistrement de l’éléctro­cardiogramme.
Pr épar ation la couveuse
L’annonce de l’arrivée d’un prématuré dans le service entraîne la préparation
immédiate d’un incubateur.
­ Mettre l’incubateur en marche.
* Airer un peu si cela est nécessaire.
* Faire chauffer, en réglant le thermostat à 30°C.
* vérifier le niveau d’eau stérile, régler l’hygrométrie à 50%.
­ Vérifier l’arrivée d’oxygène.
­ Garnir l’habitacle.
* Placer un lange et une couche stérile sur le matelas.
* Tarer la balance avec le linge, ainsi préparé et marquer le poids.
* Préparer un flacon stérile d’eau distillé avec une sonde d’aspiration et le placer à
l’intérieur de l’habitacle .si inspiration nécessaire .
­ Vérifier l’étanchéité du joint
­ Garnir le meuble :
* Préparer le matériel pour les soins d’hygiène.
* Préparer le matériel pour les soins.
* Préparer le matériel pour les examens.
* Préparer le galon pour le bracelet d’identification et l’étiquette pour l’incubateur,
mettant en évidence le nom et le prénom du prématuré.

L’installation du NNé
­ Déshabiller le NNé et l’envelopper très vite dans le lange chaud ;le ­ ­ peser puis le mettre
dans la couveuse préparée
­ Relier les électrodes au moniteur cardiaque
­ Placer la sonde cutanée de l’incubateur sur la peau de l’enfant
­ Prendre les mensurations de l’enfant
­ Mettre au pied de l’incubateur une fiche avec le nom du NNé ,son ­âge gestationnel et son
poids.
­ Faire une feuille de surveillance
­ Placer une perfuser selon l’avis médical
­ Vérifier la bonne position du plateau,de la porte (fermeture )et des hublots (fermeture )
Entr etien et désinfection.
­ La désinfection journalière est faite au moment de la toilette du prématuré :Nettoyage à l’eau
stérile mélangé à un antiseptique :commencer par le matelas les parois internes
gauche ;droite ;le fond ; puis l’extérieure
­ Une désinfection plus poussée sera faite tous les 8 à 10 jours.
* Le prématuré est changé d’incubateur.
­nettoyer avec du savon liquide
*désinfecter l’incubateur avec un linge imbibé d’eau contenant l’eau de javel ou du
formol liquide :
Laver l’habitacle à l’intérieur, à l’extérieur
Laver le meuble, l’intérieur du placard, du tiroir.
* La désinfection terminale se fera de la même manière.

LES SOINS D’HYGIENE

Pendant les soins d’hygiène, le prématuré ne doit pas être sorti de l’incubateur.
L’infirmière agira avec asepsie et précision.
Les soins seront exécutés en différents temps, afin d’éviter de fatiguer l’enfant très
fragile.
Les soins aseptiques seront toujours soigneusement séparés des soins septiques.

­ Pr épar ation de l’infir mièr e.

­ Une blouse de box est revêtue.


* 2 blouses sont suspendues dans chaque box.
o L’une pour les soins aseptiques «tétée, piqûre »
o L’autr e pour les soins septiques « soins d’hygiène ».
* saisir la blouse repliée les épaules.
o La déplier sans souiller l’extérieur.
o Enfiler les manches.
o Attacher la blouse dans le dos.
* Un lavage chirurgical des mains est nécessaire :
o Savonner et brosser soigneusement doits, mains, avant­bras. Et
ongles ».
o Rincer abondamment
o Passer un antiseptique « physotiex ».

Toilette et change.

­ La désinfection de l’intér ieur de l’habitacle pr écède la toilette.


Nettoyer avec compresse et du cetavlon les parois internes de l’habitacle.
La toilette du corps du prématuré est fait avec un savon antiseptique non irritant
(exemple : sterlane).
Savonner avec douceur les mains, les bras, la cou, le thorax.
Essuyer avec une compresse sèche.
Enlever la couche,en vérifiant la présence ou non d’urines et des selles
Prendre la température, elle doit se maintenir au dessus de 35,5°
Savonner les pieds, les jambes, l’abdomen.
Faire la toilette du siège : savonner, essuyer.
Retirer le linge et la couche souillée.
Sortir tout le linge souillé par le hublot resrvé à cet usage et le déposer dans le seau à
linge sale.
­ l’infirmière se lave à nouveau les mains.

PESEE

Le poids du prématuré est contrôlé.


­ Le prématuré prend en moyenne 40g par jour
Une diminution ou une absence de prise de poids traduits un état pathologique,
en particulier, une infection.
Une prise de poids excessive peut­être liée à la présence d’śdèmes, avec
rétention du sodium, troubles provoqués par l’immaturité du rein.

REFECTION DU LIT.
­ Après la pesée, l’infirmière se lave les mains pour saisir le linge stérile
­ Le rouleau préparé est introduit dans l’habitacle est étendu sur le matelas
­ L’enfant sera placé, après chaque change en différentes positions à fin d’éviter l’irritation de
la peau aux points de pression.

PANSEMENT OMBILICAL.
­ Il est refait 1 fois par jour ou plus souvent s’il est souillé.
­ L’infirmière se lave à nouveau les mains et les désinfecte au physohex.
* Enlever le sparadrap et les compresses.
Maintenir l’extrémité du cordon avec une compresse propre.
* Nettoyer le cordon avec une compresse imbibée d’alcool en allant de l’extrémité
vers la base.
* Assécher avec une compresse propre.
* Désinfecter au besoin, avec de l’eosine.
Poser une compresse stérile autour du cordon.
* Rabattre le cordon sur l’abdomen.
* Recouvrir d’une compresse et maintenir par un sparadrap micro­poreux.
Après les soins, l’infirmière range tout le matériel et procède à la désinfection du box.

LES SOINS DIETETIQUES

L’alimentation du prématuré devra tenir compte :


De ses besoins, variables d’un jour à l’autre
De ses capacités physiologiques réduites par l’immaturité des organes.
De son comportement général.

LES BESIONS ALIMENTAIRES


Ils sont différents de ceux du nouveau­né normal.
* Besoins quantitatifs.
Un bon équilibre thermique, obtenu garce à la couveuse réduits le besoin en calories.
Un apport de 80 à 90 calories par kg et par jour est nécessaire pendant les 15
premières jours.
Un apport de 110 à 120 calories par kg et par jour sera utile ensuite.

* Besoins qualitatifs.
Besoin en eau :
­ Le volume total est fonction du poids du corps.
* Le 1er jour : quelques ml d’eau sucrée à 5%.
* Le 3° jour : Le volume est égal à 5% du poids de l’enfant.
* Le 5° jour : Le volume est égal à 10% du poids de l’enfant.
* Le 7° jour : Le volume est égal à 12% du poids de l’enfant.
* Le 2° jour : Le volume est égal à 15% du poids de l’enfant.
* Le 3° jour : Le volume est égal à 20% du poids de l’enfant.
Le volume sera fractionné en plusieurs repas en moyenne.
12 repas pour les enfants de moins de 1200g.
10 repas pour les enfants entre 1200g. et 1500g.
8 repas pour les enfants entre 1500g et 2300g
7 repas pour les enfants entre 2300g et 3000g.
6 repas pour les enfants plus de 3000g
cette répartition subira des modifications suivant les réactions et le comportement du
prématuré.
Il faut éviter la distension gastrique qui peut entraver la respiration
. Besoins en protides :
­ Ils sont importants 4 à 5g/kg.
­ une adjonction d’hyperprotidine, au lait matériel est nécessaire.
. Besoins en lipides.
L’immaturité de l’appareil digestif impose une réduction ; 1,5g par kg sera suffisant.
. Besoin en glucides :
12 à 18 par kg sont nécessaires, mais la concentration en sucre des biberons ne devra
pas dépasser 10 à 15%
. Besoins en vitamines
Ils sont très élevés, des vitamines A.B.C. sont systématiquement ajoutées dans le lait
. Besoins en sels minéraux
L’apport en sels minéraux sera réduit au début :
L’immaturité du rein rend difficile l’élimination du sodium
Un apport trop important entraînerait l’apparition d’śdèmes.
. Besoins alimentaires.
L’alimentation est rendus difficile par l’absence du réflexe de succion et du réflexe de
déglutition.
 Le gavage est habituellement utilisé chez le prématuré
 L’alimentation parentérale utilisé chez le présentation des troubles respiratoires
neurologiques ou digestifs.

LA SURVEILLANCE

Une surveillance attentive et continue est nécessaire, car le prématuré peut présenter
rapidement des troubles importants nécessitant un traitement rapide. Cette surveillance portera
partiastierement sur :
­ La respiration
­ La coloration
­ L’apparition de signes anormaux : hémorragie, convulsions.

La r espir ation
Respiration normale.
­ La fréquence respiratoire du prématuré est de 35 à 40 mouvements/minute.
­ La respiration est de type abdominale seul le diaphragme à un rôle efficace.
­ Des dyspnées de quelques se condés peuvent se voir un très léger stimulus (petit choc sur
l’incubateur) est parfois utile.

Troubles respiratoires.
­ Ils sont souvent précoces (1ere, 2éme jour) et caractérisés par :
* Une dyspnées : 60 à 80 mouvements par minute. Cette respiration irrégulière
s’accompagne de battements des ailes du nez d’une dépression sternale inspiratoire.
* Une cyanose plus ou moins étendue, s’exagérant par accès.
* Une hypotonie
­ ces troubles relèvent de causes multiples.

Traitement
­ Il comporter, suivant les cas :
* La désobstruction des voies respiratoires, elles peuvent être encombrées par des
mucosités du liquide amniotique.
La sonde d’aspiration (avec prudence, reste) demeure dans l’incubateur.
* L’oxygénation avec prudence, suivant l’importance de la cyanose.
Un taux de 40% d’oxygène ne doit pas être afin d’éviter les accidents oculaires.
* Une ventilation assisté avec monitoring
* la correction de l’acidose secondaire à l’anoxie par une perfusion de bicarbonate.
La color ation
La peau de prématuré est rouge et luisante
Une coloration bleutée, cyanose, et une des manifestation des troubles respiratoires.
L’Ictère, coloration jaunâtre, est fréquent chez le prématuré.
Il peut être due à :
* Une incompatibilité RH
* Une malformation congénitale.
* l’immaturité du système de glycuro­conjugaison de toilirubine dans tous les cas la
surveillance du taux de bilirubine s’impose une exanguino – transfusion sera nécessaire des
sue le taux de bilirubine atteindra la zone suspecte du diagramme de diamond.

LES CONVULSIONS
Ils sont d’apparition brutale, elles se caractérisent par des secousses musculaires des
membres, elles s’accompagnent fréquemment d’apnée et de cyanose. Elles sont liées :
Les 2 premiers jours à
* Une hypoglycémie, une alimentation précoce la prévient.
* Une hypocalcémie, du gluconate de calcium sera administre par voie buccale et en
perfusion
En suite à une infection méningée.
Un traitement antibiotique systématique dés la naissance s’efforce de prévenir toute infection.

Les hémor r agies.


Un syndrome hémorragique est fréquent lié à un déficit en prothrombine par défaut de
synthèse et à une fragilité capillaire.
Ce syndrome se traduit par :
* Des hémorragies digestives ; moeléna
* Des hémorragies méningées avec torpeur, hypotonie, troubles respiratoires et cris
plaintifs.
* Un état de choc avec pâleur.
* Un traitement préventif à base d’injection de vit et de solurutine est systématique.
L’avenir des prématuré ; grâce aux soins précis et à la surveillance de tous les
instants ; a été transformé, ce nouveau­né très fragile peut devenir un enfant au
développement normal.

Référ ence :

­ Soins infir mier s aux enfants + cahier s de l’infir mièr e n°15


Tome II

LA FIERVRE CHEZ L’ENFANT

PLAN

I­ Rappel pathologique
1­ Définition
2­ Etiologie
3­ Signes cliniques
4­ Evolution
5­ Complications

II­ Rôle infir mier dans :


1­ Prévention
2­ Dépistage
3­ Devant un enfant hospitalisé
3.1­ Accueil
3.2­ Installation
3.3­ Contribution au diagnostic
3.3.1­ Interrogatoire
3.3.2­ Observation
3.3.3­ Examen para cliniques
3.4­ Traitement
3.5­ Hygiène et confort
3.6­ Alimentation
3.7­ Surveillance
3.8­ Information, Education et orientation

REFERENCES

­ Cahier de l’infirmière, N° 10 (1980)


­ Cahier de Puériculture : Pédiatrie du nourrisson et de l’enfant (1985)
­ Grand dictionnaire médical (1987)
­ Les infections (1991)
­ Médecine interne (1996)
­ Soins infirmières en pédiatrie (1996)
(Nouveaux soins infirmières)

LA FIEVRE CHEZ L’ENFANT

I­ RAPPEL PATHOLOGIQUE

1­ Définition et physiologie
La fièvre est un syndrome regroupant des signes fonctionnels et des signes généraux.
C’est un élément essentiel et parfois annonciateur du … infectieux.
Le « thermostat » de l’organisme est situé au niveau du diencéphale dans la région pré
optique. En cas de baisse de la T° centrale, la stimulation de ce centre induit une
vasoconstriction cutanée, des frissons, une sensation de froid.
La fièvre est le plus souvent induite par des substances pyrogènes agissant au niveau
de l’aire pré optique. Ces substances sont extrêmement nombreuses : toxines microbiennes,
substances originaires de cellules cancéreuses, de cellules myocardiques nécrosées ; le plus
souvent c’est l’interleukine 1, produite par les monocytes­macrophages au niveau du foyer
inflammatoire, qui induit l’hyperthermie. Cette hyperthermie correspond à la température
idéale aux défenses de l’organisme.

2­ Etiologies
Les principales étiologies sont dominées chez le nourrisson et l’enfant par :
* Les infections O.R.L :
­ Les rhino­pharyngites fébriles
­ Les otites (la fièvre peut manquer)
­ Les angines
* Les poussées dentaires
* Les bronchite et les broncho­pneumonies
* Les diarrhées fébriles ne sont pas seulement dues à des infections intestinales (le plus
souvent virales) ; elles peuvent également accompagner des infections de la gorge ou des
oreilles, une poussée dentaire.
* Les maladies virales dites infantiles : rougeole (fièvre à 40° grimpant en escalier), varicelle,
oreillons, exanthème subit.
* Les infections urinaires.

3­ Signes Cliniques
La fièvre caractérise l’élévation de la température du corps. Elle se manifeste par :
­ Une impression de chaleur ou de froid,
­ Malaise général plus ou moins marqué,
­ Augmentation de la chaleur cutanée,
­ Tachycardie ­ Transpiration
­ Polypnée ­ Anorexie
­ Oligurie
­ Sécheresse de la langue
­ Parfois des symptômes nerveux divers (céphalées, insomnie…)

4­ Evolution
L’évolution d’une fièvre dépend de :
­ La cause de la fièvre
­ Le dépistage précoce
­ La traitement adapté
En général la fièvre est un indice commode et non dangereux. Elle peut même être
considérée comme un processus normal de défense de l’organisme.
Cependant, elle peut, dans certaines circonstances prendre une signification de gravité
et devenir une urgence médicale.

5­ Complications
La survenue d’une fièvre chez un nourrisson ou un enfant l’expose à 2 types de
complications :
* Les complication dues à la cause de la fièvre, qu’il faut donc rechercher et traiter ;
* Les complication liées à la fièvre elle même, qu’il faut systématiquement prévenir :
­ Convulsions hyperthermiques qui touchent les enfants de 6 mois à 4ans.
­ Déshydratation
­ Hyperthermie majeur définie par une T° supérieure à 41°, qui s’observe à tout âge
et met en jeu le pronostic vital par ses complications neurologiques et
hémodynamiques (collapsus).
II­ Rôle infir mier
1­ Pr évention
Pour prévenir la fièvre, il faut prévenir les causes elle est issue.
Pour cela il faut :
­ Propreté corporelle assurée par les bains et le savonnage qui éliminent les poussières, la
sueur, les microbes et certaines parasitoses.
­ Hygiène dentaire
­ Hygiène du vêtement
. Pouvoir thermoconservateur de la laine et de la flanelle.
. Meilleur perméabilité des tissus : la couche d’air emprisonnée dans les tissus protège
contre les variations de la T°.
. Le vêtement plus ample est plus hygiénique.
. La couleur : le blanc absorbe moins la chaleur que le noir.
­ Examen périodiques
­ Hygiène alimentaire
­ Vaccinations
Une fois la fièvre est installée, il faut baisser la T° pour améliorer le confort de
l’enfant, d’éviter la déshydration et de prévenir les convulsions.

2­ Dépistage
Le dépistage de la fièvre est facile puisqu’il s’agit d’un signe et pas d’une pathologie.
Mais l’infirmier doit avoir le soucis de déceler tout autre signe accompagnateur et d’établir
une fiche d’observation qui va aider à poser le diagnostic.
 Le premier pas à faire est de s’assurer de la réalité de la fièvre : la T° prise par voie rectale
est normalement inférieure à 37°3 le matin et à 37°6le soir. Encas d’anomalie
d’hémostase, et en raison du risque d’ulcération thermométrique antérieure responsable de
rectorragies, la T° pourra être prise par voie buccale (ajouter1/2 degré), par voie axillaire
(ajouter 1 degré). La prise doit être faite après repos d’une vintaigne de minutes afin
d’écarter une hyperthermie d’effort.
 Il faut également apprécier cliniquement la tolérance de la fièvre, ceci se base sur la prise
de la fréquence respiratoire, du pouls et de la T.A. Ces mesures souffrances
diencéphalique en rapport avec l’élévation thermique.
La polypnée est le 1er et le meilleur signe de la mauvaise tolérance d’appliquer sans tarder
un traitement antithermique classique.

3­ Devant un enfant hospitalisé


3.2­ Accueil
Les principes de l’accueil se résument en :
­ Réception convenable des parents de l’enfant.
­ Etablissement d’une relation humanisée avec eux.
­ Les rassurer de l’état de leur enfant selon les premières constatations.
­ Donner des informations sur les formalités administratives.
­ Les informer des nécessaire dont leur enfant aura besoin pendant le séjour de son
hospitalisation.
­ Présenter par la suite aux parents la Mocjon et l’équipe soignante
­ Etc. compagnons de chambre
­ Indiquer locaux.
3.2­ Installation
La fièvre est le signe majeur du … infectieux, elle accompagne plusieurs Pathologies
infectieuses et contagieuses. L’infirmier est alors appelle à prendre les précautions nécessaires
dans l’installation du nouveau patient.
­ Jusqu’à l’arrivée du médecin, l’enfant doit être installé de préférence d’un box ou d’une
chambre individuelle dans un lit capitonné pour éviter les chutes en cas de crises convulsives.
­ Eviter les courants d’air
­ Eviter que l’enfant utilise les objets des autres malades (verre, culière…)
­ Eviter que l’enfant partage de la nourriture va les autres.
Après l’installation de l’enfant, l’infirmier va établir le dossier infirmier : feuille de T°, F. de
surveillance, F. d’observation.

3.3­ Contr ibution de diagnostic


3.3.1­ Inter r ogatoir e
Va préciser :
 L’âge de l’enfant, environnement (urbain, rural), terrain (diabétique, immunadéprimé…),
présence d’animaux des l’entourage, notion d’un voyage à une zone d’endémie
palustre…)
 Date de début de la fièvre et allure évolutive
 Le mode d’installation de la fièvre :
­ Un début aigu est plus en faveur d’un processus infectieux
­ Un début progressif en faveur d’une tuberculose
­ Un début insidieux en faveur d’une maladie inflammatoire.
 Signes associés :
­ Troubles digestifs
­ Ecoulement nasal
­ Pleurs inexpliqués
­ Céphalées
­ Notion de contage de maladie infantile dans l’entourage.
 Notion d’un épisode infectieux récent
 Mode d’alimentation
 Vaccinations antérieures (BCG en particulier)
 Une prise médicamenteuse.

3.3.2­ Obser vation :

Apprécier l’état général du patient


­ Etat d’hydratation
­ Rythme cardiaque et son caractère ou non ( 39°c correspond à un traitement de 100/mn
­ Tension artérielle
­ Fréquence respiratoire
­ Diurèse
On recherchera :
­ L’existence de frissons orientant vers une infection bactérienne, un paludisme
­ Une sudation abondante qui, en dehors de défervescence thermique, fait évoquer une
brucellose, une tuberculose, une suppuration profonde.

On recherche des signes d’orientation clinique :


­ signes certanés
­ Adénopathies
­ Aspect abdominal
­ Manifestations neurologiques(.. méningé, convulsions…)

3­3­ Constantes
3­3­3­ Examens par a cliniques
L’infirmier doit préparer le nécessaire pour les examens complémentaires que le
médecin demandera en fonction du contexte.
Si la fièvre persiste plus de 48heures : N.F.S, Rx du thorax, ECBU.
Dans certains cas la gravité du tableau infectieux et les signes associés imposent un
bilan complémentaire effectué d’urgence : P.L, hémoculture.

3­4­ Tr aitement
Le traitement doit bien entendu être celui de la cause.
Compte tenu de ses complications possibles la fièvre doit aussi être traitée pour elle­
même. Il faut être raisonnable, ne pas vouloir normaliser la T° à tout prix, se souvenir que la
fièvre correspond à une réaction de défense de l’organisme contre l’infection. une fièvre
modérée avec une température comprise entre 37,5°c et 38,5°c nécessite pas obligatoirement
un traitement celui­ci fait toujours appel en premiers à des mesures physiques simples
auxquelles pourront être adjoints si nécessaire des moyens médicamenteux.
* Les moyens physiques : visent à refroidir l’enfant.
­ découvrir l’enfant en ne lui laissant que sa couche et ses sous­vêtements.
­ Veiller à ce que la T° de la chambre ne soit pas excessive (pas plus de 20)
­ En cas de fièvre > à 39°c, baigner l’enfant dans une cau dont la T° doit être < de 2°
par rapport à celle de l’enfant, prolonger ce bain pendant 10 à 15 mn
­ En cas de fièvre > à 40°c, on peut utiliser des vessies de glace (entourées d’une
housse de protection ) placées sur le crâne, l’abdomen ou l’aine ; des
enveloppements frais (linges trempés dans de l’eau tiède) placés autour de
l’abdomen et des 4 membres de l’enfant.
* Les moyens médicamenteux :
2 médicaments antipyrétiques sont particulièrement efficaces et non dangereux, à
condition de rester, bien sûr, au dessous des doses toxiques.

L’acide acétylsalicylique (aspirine) prescrit par V.O ou rectale à la dose de 5 à 8 cg / kg / j


(dose toxique : 10 cg / kg / j).

Le Paracétamol prescrit par V.O ou rectale à la dose de 3 à 5 cg / kg / j (dose à ne pas


dépasser 5 cg / kg / j).
Les doses doivent être fractionnées en 4 à 6 prises, régulièrement réparties sur la journée afin
d’éviter un rebond de la fièvre.

Prévention des convulsion :


Le meilleur moyen de prévenir les convulsions hyper pyrétiques consiste à faire
baisser la température et à éviter les remontées brutales de la T° par un traitement adapté.
Dans certains cas (ATCD personnels ou familiaux de convulsions fébriles), il est
recommande d’administrer un anticonvulsivant d’action rapide à titre préventif.

Prévention de la déshydratation :
Elle repose sur l’administration régulière de boisson en quantité suffisante.

3­5­ Hygiène et confor t


(Noir 1­ Prévention) + repos au lit et arrêt de tout effort musc. + dernière paragraphe
de 3.6 au dessous. […]

3­6­ Alimentation et r égime


alimentation à base d’aliments faciles à ingérer et à digérer.
La diète hydrique peut être suffisante les 1er jours lorsque l’anorexie est importante. Après 3 à
4 jours, il faut convier le malade à prendre ses repas.
L’hydratation par V.O est suffisante si l’on précise les quantités. On choisira des boissons
variées : eau minérale, jus de fruits (sucre, et potassium), lait écrémé : aliment complet
digestible, bouillon de légumes (qui apportent les sels minéraux dont le Nacl). Parfois,
l’hydratation par V.O est insuffisante, il faut la compléter sans attendre par voie parentérale.
[ Chez le malade fiévreux, le nursing prend une grande importance et permet d’éviter le
muguet buccal ou les escarres aux point d’appui.]

3­7­ Sur veillance


En dehors de la T°, il faut surveiller l’état général de l’enfant, son état de conscience,
son teint, sa respiration, son pouls, la bonne prise de repas et des suppléments hydriques,
l’absence de diarrhée et de vomissement, l’administration des traitements prescrits.

3­8­ Infor mation, Education et or ientation


Selon le diagnostic établi il faut informer les parents des causes et des facteurs
favorisant responsables des la maladie de leur enfant et les mesures d’hygiène capables
d’éviter ces problèmes dans la future.
Les mesures de prudence en cas de fièvre doivent être rappelées ou enseignées aux parents :
Enfant légèrement vêtu ; T° de la chambre 20°, réhydratation nuit et jour, surveillance
constante de la T°, ne pas laisser pleurer l’enfant. Ainsi que l’importance de consulter un
professionnel de santé le plus tôt possible.

LES CONVULSIONS
I­ RAPPEL PATHOLOGIQUE

1­ Définition
Les convulsions sont des manifestations nerveuses paroxystiques relevant d’étiologies
diverses. Elles sont caractérisées par des contractions musculaires involontaires qui peuvent
être de courte durée toniques ou cloniques. La crise convulsive est habituellement un
syndrome révélateur, elle est fréquente pendant la première enfance et devient ensuite
beaucoup plus rare. Beaucoup de crises convulsives sont associées à une perte de conscience
et entrent dans le cadre de l’épilepsie motrice ; d’autre, qui sont l’expression de crises dites de
« nerf », sont sans gravité.

2­ Etiologies
* Les convulsions aigues :
Une forte fièvre peut provoquer des convulsions chez les jeunes enfants entre 6 mois et 6ans ;
les infection urinaire, etc. Elles sont appelées « convulsions fébriles bénignes » si elles
répondent aussi à ces critères : durée de moins de 10, pas de paralysie résiduelle, goutte
épaisse négative, LCR normal, pas de récidive.
Une malaria cérébrale
Une méningite, une encéphalite, un abcès du cerveau
Une lésion cérébrale : tumeur, hémorragie…
Des troubles fonctionnels des cellules cérébrales : hypoxie, hypoglycémie, intoxications
accidentelles ou nitrogènes, déshydratation avec troubles électrolytiques.
Les convulsions par hypoglycémie s’observent surtout chez les enfants en malnutrition, les
nouveaux nés de poids insuffisant et les diabétiques recevant trop d’insuline.
Dans la flomerulonéphrite aigue (GNA)
Autres causes : hypocalcémie, troubles du métabolisme des acides aminés ou organiques,
fśtopathies, malformations, hématomes sous dimaux néphropathies aigues.
* Convulsions r écidivantes :
Toute lésion du cerveau peut donner lieu à des convulsions récidivantes appelées
« épilepsie ».

3­ Clinique :
Prodromes : on peut assister à :
­ Irritabilité ­ Perturbation gastro­intestinales
­ Hyperthermie ­ infection de la gorge et des oreilles
­ Vertiges, céphalées ­ Problèmes respiratoires
­ Vomissements ­ Rétention urinaire
­ Crampes musculaires
Le danger de mort est du à la possibilité d’un spasme de la glotte ou à une asphyxie
progressive.
Signes proprement dits :
* Cr ise typique :
chez le nouveau né et le nourrisson les convulsions prennent souvent un masque
particulier :
­ Grise tonique pure faite d’une extension des membres qui sont raidis avec révulsion des
globes oculaires, une pâleur brutale et respiration arrêtée.
­ Grise hypotonique avec perte de conscience
­ Grise clonique pure avec petits mouvements saccadés des membres et reprise de la
respiration.
Spasme en flexion où le regard devient fixe, tandis que les bras s’étendent poings fermés
avec membres inférieurs fléchis.
­ Phase résolutive : les clonies cessent, les muscles sont relâchés avec reprise de la
connaissance. La perte d’urine est fréquente mais difficile à objectiver chez d’une
habituellement moins de 3 minutes.
* Cr ise atypique : c’est une crise motrice localisée au niveau d’un membre ou d’une partie
(visage) surtout chez l’enfant.
Elle se manifeste par : pâleur puis cyanose, hypotonie de l’organe concerné, apnée.
* Etat de mal convulsif : c’est la succession de crises sans reprise d’une activité normale
entre elles. C’est une véritable urgence thérapeutique, survenant suite à une intenumption
brutale et intempestive du traitement tout en provoquant des se quelles nemologiques ou la
mort.

4­ Evolution et complications
Récidives : elles surviennent dans plus d’un tiers des cas, le plus souvent dans l’année qui suit
le premier épisode.
Fréquemment, lorsque le premier épisode est bénin, la récidive se fait elle aussi selon un
bénin, mais une convulsion sévère est toujours possible.
Séquelles : toute crise convulsive qui se prolonge plus de 30 minutes sans reprise de
conscience (état de mal convulsif) peut être responsable de séquelles nemologiques sévères :
déficit moteur, encéphalopathie, épilepsie… C’est dire la nécessité impérative de traiter
énergiquement toute crise qui se prolonge.

II­ ROLE INFIRMIER


1­ Dans la pr évention

­ Le rôle éducatif de l’infirmière est primordial, il commence en prénatal par l’éducation de la


femme en matière de l’hygiène et surtout dentaire et de la conduite alimentaire.
­ Eviter les traumatismes obstétricaux,
­ Administrer la vitamine K en cas de la bosse serosanguine
­ Assurer une bonne prise en charge des prématurés et des enfants de mère diabétique.
­ Lutter contre le refroidissement
­ Envoyer les mères vers la consultation spécialisée en cas de malformations congénitales.
­ Conseiller la mère de suivre les consultations postnatales.
­ Assurer une bonne prise en charge des enfants malnutris et diarrhéiques.
­ Traiter à temps toute infection : otite, bronchopnennonie, etc…
­ Lutter contre la fièvre par les moyens physiques et médicamenteux habituels (si la fièvre est
très élevée, utiliser du « Diarepan » à titre préventif).

2­ L’accueil
Dans le cas d’un enfant qui convulse les parents sont souvent affolés et peuvent se comporter
d’une façon ou d’une autre si l’infirmier monter une indifférence à leur égard. Pour cela,
l’infirmier soit faire preuve d’une attitude adéquate qui peut les calmer et leur porter
espérance.
­ Réception convenable des parents de l’enfant.
­ Etablissement d’une relation humanisée avec eux
­ Les rassurer et les calmer
­ Entretien avec eux pour recueil des information qui peuvent contribuer au
diagnostic ainsi que pour les formalités administratives.
­ Les informer des heures de visite et de nécessaire dont leur enfant aura besoin
pendant son hospitalisation.

3­ L’installation
­ Installer l ‘enfant dans une chambre calme avec une lumière faible, les vêtements
bien désserés et avec le minimum de manipulation.
­ Fermer porte et fenêtre pour éviter le courant d’air.
­ Position latérale de sécurité
­ Dans un lit capitonné (éviter d’attacher l’enfant) pour éviter les chutes lors de la
crise.
­ Si l’enfant manifeste la crise, il faut le laisser s’agiter pour amortir le choc ; placer
une canule de Mayo ou un linge mon entre les dents pour éviter la morsure de la
langue
­ Prendre les constantes et établir la feuille de température et d’observation.
­ Prendre une voie veineuse
­ En cas de crise infection du valium en intra rectal à raison de 0,5 mg/kg.
­ Si l’enfant manifeste la crise il faut noter ses caractéristiques sur la feuille
d’observation.
4­ Contr ibution au diagnostic.
4­1­ Inter r ogatoir e.
­ Diagnostiquer la crise et noter l’heure de début.
­ Préciser son type, se localisation, se durée.
­ Apprécier le degré de conscience et le retentissement respiratoire : le degré de
cyanose, l’encombrement.
­ Prendre le température de l’enfant.
­ Prévenir l’équipe médical.

4­2­ Examens par a cliniques.


Ils ont pour but d’éliminer certain affections pouvant révéler une convulsion :
­ Le fond d’śil vérifie l’Absence d’hémorragie rétiniennes et śdèmes papillaire.
­ Le bilan hydro ­ électrolytique élimine une cause métabolique : hypoglycémie,
hypocalcémie, hyponetremie.
­ Le ponction lombaire s’impose pour éliminer une méningite purulente.
­ L’électroencéphalogramme enfin, n’a guère d’intérêt dans les formes bénignes
dans les crises sévères, telles que nous les avons définies, il s’impose pour
«éliminer une affection neurologique sous­jacente aigue (encéphalite) ou
chronique.

5­ Tr aitement
Il appartient au Médecin de prescrire le traitement. Le plus souvent le crise cesse
spontanément en moins de 5 minutes.
Si elle se prolonge, il faut en plus des mesures symptomatiques, faire cesser le crise en
injectant par voie intra­rectale du diazepan (volium) à le dise de 0,5 mg/kg.
Cette mesure permet, dans le plupart des cas, le cessation de le crise en quelques minutes.

6­ Hygiène et confor t
­ Ecarter l’entourage et les objets traumatisants.
­ Dégager les voies aériennes
­ Mettre un linge propre dans le bouche
­ Le laisser se reposer dans le calme et l’obscurité après le crise
­ Le réchauffé s’il a froid
­ Le rassurer par une douce caresse

7­ Alimentation
L’Alimentation est à base d’Aliments faciles à ingérer et à digérer.
Le diète hydrique peut être suffisante les 1er jours lorsque l’Anorexie est importante.
Après 3 à 4 jours, il faut convier le malade à prendre ses repas.
L’Hydratation par voie orale est suffisante si l’on précise le quantité. On choisire des boissons
variés : eau minérale, jus de fruits (sucre, et potassium), lait écrémé, Aliment complet
digestible, bouillon de légumes (qui apportent les sels minéraux dont le Nacl).

8­ Sur veillance
L’infirmier doit surveiller :
­ Le pouls
­ Le température
­ Le tension artérielle
­ Le rythme respiratoire
­ L’état de se connaissance
­ Les mouvements des yeux
­ Vomissement
­ L’écume de sa bouche
­ L’incontinence

9­ Infor mation, Education et or ientation


l’I.E.C est une composante essentielle dans le prévention des convulsions.
On doit apprendre aux parents les mesures nécessaires pour prévenir les convulsions, ces
mesures sont fonctions de l’étiologie des convulsions. En général :
­ Lutter contre le fièvre par des moyens physiques et médicamenteuses habituels.
­ S’il s’agit d’une autre cause par exemple hypoglycémie, il faut veiller à ce que
l’enfant fait son traitement correctement (insuline).
­ Si l’enfant est soumit sous un traitement anti­epileptique, il ne faut jamais arrêter
le traitement sans avis médical.

LES VOMISSEMENTS CHEZ L’ENFANT

Le Plan
I­ Rappel pathologique :
1­ Définition
2­ Physiopathologie
3­ Etiologies
4­ Signes cliniques et paracliniques
5­ Complications.

II­ Rôle infir mier :


1­ Dans la prévention
2­ Dans le dépistage
3­ Devant un enfant hospitalisé :
a­ L’accueil
b­ L’installation
c­ Contribution au diagnostic
* L’interrogatoire
* L’observation
* Examens paracliniques
d­ Dans l’application du traitement
e­ Dans la surveillance
f­ Dans l’information éducation et communication

I­ Rappel pathologique
1­ Définition :
Le vomissement est le rejet par la bouche du contenu de l’estomac
(aliments, bile, liquide gastrique).
Il s’oppose de ce fait aux régurgitation et au méricysme.

2­ Physiopathologie :
Le vomissement est un phénomène moteur, actif, complexe où se succèdent les
phénomènes suivants :
­ Fermeture du pyfore,
­ Contraction de l’antre
­ Inspiration suivie d’une fermeture de la glotte.
­ Contraction du diaphragme et de la musculature abdominale.
­ Ouverture une cardia.
­ En fin une évacuation violente de contenu gastrique.
L’enchaînement de ces mouvements est coordonné par un centre réflexe bulbaire connecté
aux centrer respiratoires et salivaires.

3­ Etiologies :
A) Vomissements occasionnels.
Ce sont vomissements épisodiques survenant à l’occasion d’une maladie donnée :
­ Otites
­ Rhino­pharyngites
­ Vomissements au cours de la toux ( en particulier d’une coqueluche).
­ Affection neurofogiques, en premier lieu les méningites.
­ Intoxication alimentaires, médicamenteuses on autres.
­ Péritonites, appendicites aiguës…

B) Vomissements habituels ou per sistants


a) Causer digestives :
1­ Sténose hyper tr ophique du pylor e
. Le début se fait vers le 20° jour par des vomissements.
. Vomissements en jet, après tous les repas, alimentaires, parfois sanglants
jamais, bilieux.
. Sont rebelles aux traitements postural et symptomatique.
. S’accompagnent d’un appétit conservé et d’une constipation.
L’échographie abdominale et le TOGD confirment le diagnostic.

2­ La hier nie hiatale :


. Le sont des vomissements qui surviennent juste après la naissance sans
intervalle libre.
. Sont parfois striés de sang
. Diminués en sera confirmé par le TOGD.

3­ La béance du car dia :


. C’est une forme minime de hiernie hiatale, elle se caractérise par
l’ouverture permanente du cardia.
. Les vomissements sont uniquement du cardia.
. Surviennent à la fin du repas ou à distance.

4­ La plicatur e gastr ique :


. Vomissements uniquement alimentaire.
. Surviennent après le repas, parfois avec des douleurs.

5­ La sténose duodénale.

b) causes extr a­digestives :


* Erreurs diététiques :
. Erreur quantitative : qu’il s’agisse d’une suralimentation ou d’une
sous­alimentation.
. Erreur qualitative : ­ Dilution du lait
­ Introduction des aliments.
* Maladies métaboliques
* L’intolérance au lait de vache.
* Les vomissements de l’hypertension intracrânienne.
. Ce sont des vomissement faciles, enjet.
. Et qui peuvent être accompagnés de céphalées.

c) Vomissements fonctionnels :
* Les formes hyperstheniques.
. Surviennent chez un enfant nerveux, vorace et agité
. Sont précoces et post prandiaux, de volume variable.
. La courbe du poids reste stationnaire.
* Les formes hyposthéniques :
. Vomissements tardifs faits de lait caillé.
. S’accompagnent d’une anorexie.

4) Signes cliniques et par acliniques :


a) Evaluer les signes de r etentissement
* Signes de déshydratation :
­ Aspect : enfant agité et irritable.
­ Les yeux : enfoncés
­ Bouche et langue : sèches.
­ Pli cutané : c’est un plu qui est persistant.
­ La soif.
* Signes de dénutrition :
­ L’état de pannicule adipeux
­ Le poids
­ La masse musculaire.

b) Examen génér al :
­ Neurologique.
­ Respiratoire.
­ Abdominal
­ ORL
­ Examen de tous les orifices hernièr.

c) Examens r adiologiques :
­ ASP : peut montrer par exemple une image
hydroaérique en rapport avec une occlusion intestinale.
­ TOGD : à la recherche d’hernié hiatale, sténose
hypertrophique du pylore on autres malformations.

d) Examens biologiques :
Ionogramme sanguin et urinaire, son importance s’explique
par l’existence de troubles hydroelectroletiques suite aux
vomissements.

5­ Les Complications :
* Complications métaboliques :
Il s’agit d’une déshydratation d’abord extracellulaire puis mixte, à la fois intra
et extracellulaire.
La tension artérielle est basse, alors que la fréquence cardiaque s’accélère, la langue est sèche
et le patient a soif.

* Complications locales :
Il s’agit essentiellement de syndrome de Mallory­weiss qui se résume en une
lésion de la muqueuse qui se situe à cheval sur la jonction oesogastrique.
Cette lésion est induite par les efforts de vomissements.

* Śsophagite :
Due à l’acidité du liquide gastrique rejeté au cours du vomissement.

* Complications broncho­pulmonaires :
Il s’agit des fausses routes avec risque de pneumonie de déglutition.

Rôle infir mier :

A) Dans la pr évention :
­ Luter contre les causes et les facteurs favorisant les vomissement.
­ Conseiller les mères en matière du régime alimentaire, et en matière d’hygiène en
général.

B) Dans le dépistage :
L’infirmier doit être en mesure de faire le diagnostic différentiel avec d’autres
symptômes, à titre d’exemple :
­ Les régurgitations :
C’est le retour des aliments de l’estomac ou de l’śsophage sans effort de
vomissement.
­ Le mérycisme :
C’est la remontée volontaire d’aliments, incomplètement digérés, dans la bouche
pour les mâcher avec un contexte psychiatrique.

C) Devant un enfant hospitalisé :


1­ L’accueil :
. Etablir une relation de confiance avec la famille,
. Rassurer la famille et lui donner de l’espoir,
. [ Décrire, la situation de leur enfant comme étant « normale »]
. Respecter les idée, les sentiments et les comportements de chacun
des membres de la famille.
. Donner l’information et faire l’enseignement :
* Les formalités administratives.
* Le nécessaire pour un bon séjour de leur enfant.
* Les heures de visite.

2­ L’installation :
. Installer confortablement l’enfant :
* Soit en position assise.
* Soit sur le ventre pour éviter qu’il n’inhale ses
vomissements.

3­ Contribution au diagnostic :
a) L’interrogatoire :
L’interrogatoire doit préciser :
. Le régime alimentaire de l’enfant.
. Le début des vomissements par rapport à la naissance :
* Sans inter valle libr e.
* Avec
. L’horaire :
* Tout de suite, après les repas.
* Après un intervalle
. Le mode d’expulsion :
* Vomissements enjet.
* Surviennent à l’occasion de changement de positions.
. La nature de vomissements :
* Alimentaire * Lait caillé
* Bilieux * Sanglants.
. Les signes accompagnateurs :
* Le caractère des selles :
­ Constipation,
­ Diarrhées
* L’appétit :
­ Boulémie
­ Anorexie,

b) L’obser vation :
L’infirmier faire appel à son esprit d’observation pour participer activement au
diagnostic, son observation doit porter essentiellement sur :
. La nature des vomissements,
. Leur abondance,
. L’état d’hydratation de l’enfant,

c) Examens par acliniques :


* Préparer l’enfant pour les examens radiologiques :
. Abdomène sans préparation (ASP) :
­ Préparer le malade psychologiquement
­ Parfois prendre rendez­vous avec le service radiologie,
­ Accompagner le malade au service de radiologie avec un
bon d’examen rédigé et signé.
. Transit oeso­gastro duodénal (TOGD) :
­ Supprimer les 5 jours (au moins) précédent l’examen tout
produit radio – opaque.
­ Supprimer éventuellement les aliments susceptibles
d’augmenter les gaz.
­ Le matin de l’examen le patient a jeun.
­ Préparer le dossier
­ Préparer le bon d’examen correctement remplis
­ Accompagner le malade au service de radiologie.

* Faire l’ionogramme sanguin et urinaire ainsi que les autres


examens nécessaires pour détecter la cause de vomissements.

4­ Dans le tr aitement :
a) Tr aitement symptomatique :
Il consiste à corriger les troubles liée aux retentissements des vomissements :
* Réequilibration hydro – électrolytique en cas de déshydratation :
qui peut être orale ou parentérale lorsque les vomissements empêche l’alimentation.
Les bouillons salés et des jus de fruits, des SRO,…
* Un région à haute valeur énergétique en cas de d’une dénutrition.
* Encourager l’allaitement maternel et éduquer la mère sur la manière d’alimenter son
enfant et cela dans le but de corriger les erreurs diététiques.

b) Le tr aitement de la cause :
Le traitement de la cause est dans tous les cas indispensable.
Prenons à titre d’exemple :
Sténose hypertrophique du pylore :

1)­ Tr aitement médical :


A l’heure actuel il ne se conçoit que chez un sujet en trop mauvais état pour
être opère d’emblée.
Le traitement médical consiste à multiplier et fractionner les repas pendant le nycthéere, à lui
associer des antispasmodiques, si possible électif de l’ouverture du pylore. Il faut dés lors
surveiller :
. Les courbe de poids.
. L’état d’hydratation et de nutrition globale.

2)­ Le tr aitement chir ur gical :


Le rôle infirmier consiste à faire le bilan préopératoire :
­ Ionogramme sanguin,
­ Groupe sanguin et facteur rhésus.
­ Hémogramme avec plaquettes
­ Facteurs de la coagulation.
Dans certains cas à compenser par voie veineuse les troubles hydroele drolytiques.
En fin à assurer la surveillance postopératoire :
. Pouls, T.A, rythme respiratoire, premier gaz,
. Sutures digestives,
. La rélimentation parentérale (perfusion),
. La réalimentation digestive,
. Le transit
. La réapparition éventuelle de vomissements,
. L’aspect général de l’enfant
. Les fils sont enlevées le 7° ­ 8° jours et l’enfant sort en général le
10 ème jour.

c) Les médicaments antiémétiques :


Quelle que soit la cause des vomissements les antiémétiques peuvent être utilises. Les
plus utilisés sont :
* Le métoclopramide ou primpéran.
* Le métopémazine ou vogalène.
Mais en cas d’occlusion intestinale on préfère éviter les antiémétiques qui peuvent aggraver
les douleurs en stimulant la motricité de tube digestif.

5)­ Dans la sur veillance :


­ Surveiller l’état d’hydratation de l’enfant à la recherche de signes de
déshydratation ou de dénutrition.
­ Surveiller les constantes surtout : la T.A, le pouls et la fréquence respiratoire.
­ La surveillance doit porter également sur la courbe de poids qui permettra de juger
sur l’efficacité du traitement.

6)­ Dans l’infor mation, l’éducation et la communication :


* Il faut tout d’abor d éduquer les femmes en par ticulier et les familles en génér al
en matièr e d’allaitement mater nel.
­ Les bébés doivent être allaités exclusivement au sein pendant les six premiers mois
de la vie.
­ Les bébés doivent être allaités jusqu’à l’âge de deux ans tout en recevant les
quantités supplémentaires des aliments complémentaires et du liquide à la tac ou à
la cuillère.
IL faut insister dans ce cadre sur la supériorité du lait maternel par rapport au lait artificiel.

* En plus l’infirmier doit être en mesure d’informer la famille sur les mesures
d’hygiène général.
­ En cas d’allaitement artificiel il faut insister sur la manière de préparer les
biberons, le procédé de leur stérilisation ainsi que le respect des doses…
Bibliogr aphie

1­ Cahier de l’infirmier : D. Blan « Tube digestif » pages : 33 – 34.


2­ DMC de l’infirmier : « Gastro­entérologie » J.Vitaux, M. trousset : pages 15­16
3­ « Pédiatrie et pratique infirmière » Paul despres : de la page 120 à la page 124.
4­ « Manuel pratique de la santé de votre enfant » Dr Michel Massounaud et Dr Thierry Joly
pages : 402 – 403.
5­ « Cahier de l’infirmier – Pédiatrie » R. Steinschneider pages : 151 – 156.
6­ « Cours de pédiatrie » Dr ZAKAR.
7­ « La santé et la famille : une approche systématique en soins infirmiers » sous la direction
de Fabie Duhmel.
8­ « Nouveau cahier de l’infirmier : soins infirmiers aux personnes atteintes d’affections
digestives » page 9.
9­ « Soins infirmiers en pédiatrie et en pédopsychiatrie »
Michel vidaillet, Colette, vêt Marguerite Maret.

PRISE EN CHARGE CLINIQUE D’UN ENFANT DIARHEIQUE


I. Evaluation de l’état de l’enfant diar r héique :
L’évaluation de l’état de l’enfant diarrhéique commence par l’appréciation des fonctions
vitales dont l’altération nécessite une réanimation urgente et adéquate.

1­ Rôle infir mier dans le dépistage :


L’infirmière doit avoir l’esprit d’observation sur l’aspect général et plus particulièrement
(yeux, perte soudaine de poids, pincement de la peau, suheresse de la suite une diarrhée ou
malnutrition.
­ au cours des pertes soudaines de poids, l’infirmières doit dechancher l’interrogatoire
avec la mère sur : (les coliques, douleurs vives dans le ventre continue ou intermittentes…)
Il se peut que la diarrhée est persistante mais la mère ne fait pas attention, certaines mères
pensent souvent que la diarrhée a pour origine les poussées dentaires.
2­ Rôle infir mier devant un cas de diar r hée :
a­ Inter r ogatoir e :
Permet de chercher :
* La durée de la diarrhée
* Les caractéristiques des selles : le nombre, volume, consistance et l’existence ou non
d’éléments anormaux (glaire, pus, song).
* Les symptômes associés :
. Vomissement
. Soif
. Olihurée
. Fièvre
. Convulsions
. Signes traduisant une infection de la sphère ORL pulmonaire,
digestive, urinaire, neurologique, etc.…
* Le régime alimentaire antérieurement suivi (mode d’allaitement) et les
changements récents du régime.
* Les antécédents
­ Dernière pesée de l’enfant (carnet de santé).
­ Les épisodes pathologiques antérieurs notamment digestifs

2­ L’examen clinique :
Permet de préciser l’état hémodynamique, l’état d’hydratation, l’état nutritionnel et
l’existence de signes évocateurs d’une affection associée.
 L’état hémodynamique est appr écie par :
­ Le pouls : normal, rapide ou très rapide et faible.
­ Le temps de recoloration : normal (< à 3 secondes ) ou allongée (> à 3 seconds)
­ La tension artérielle : normal ou effondrée
 L’état d’hydr atation : est apprécié par :
 L’aspect de l’enfant qui nous renseigne sur la gravité de la diarrhée : enfant très fatigué,
abattu, voire même inconscient ou agité, irrité ou bien d’aspect normal.
La fontanelle : normale ; déprimée où très déprimée.
 Les yeux : normaux, enfoncés ou très enfoncés, présence ou absence de larmes.
 La muqueuse buccale : humide, sèche ou très sèche. Le nourrisson qui vient de téter ou de
boire aura une muqueuse buccale humide même s’il est déshydraté :
La respiration : normal, accélérée ou très accélérée et profonde.
 La peau : une fois poncée à sa situation initiale rapidement ( pas de pli cutané), lentement
(pli pâteux) ou très lentement ( plu cutané persistant plus de 2 secondes).
Remar que : cette façon de procéder peut donner une information erronée chez les patients
obèses ou atteints de malnutrition grave.
Chez les patients gravement desiutris la peau peut présenter un pli cutané même s’il n’y a pas
de déshydratation chez les patients obèses, la peau peut reprendre rapidement son aspect
normal même s’il y a déshydratation.
 Une porte de poids soudaine au cours d’une diarrhée indique le degré de déshydratation
(l’absence de balance ne doit retarder le traitement)
 La température : l’existence d’une fièvre peut traduire une déshydratation intracellulaire
comme elle peut être secondaire à une infection associée.
L’état nutr itionnel : doit toujours être précise par :
La r echer che de signes cliniques évidents de malnutr ition (nar asme et Kwashinkor ) ..
La prise de poids et la taille vu de déterminer les degrés de malnutrition .
Recher che d’une affection associée :
On doit rechercher des signes cliniques neuro­méningées , abdominaux cutanés , respiratoires
, ORL , articulatoires , génitaux qui pourraient orienter le diagnostic.
3. Conclusion de l’examen :
On distingue aussi :
­ diarrhée aigue aqueuse
­ dysenterie
­ diarrhée persistante
4. Utilisation du tableau national pour l’évaluation de l’état de l’enfant diar r héique .
Le tableau national a été élaboré pour guider quand à l’évaluation et de traitement des enfants
diarrhéiques .
1­ Evaluer l’état d’hydr atation de l’enfant
2­ Evaluer l’état nutr itionnel
3­ Cher cher d’autr e pr oblèmes
II Rôle Infir mier dans la Rehydr ation :
La r ehydr atation or ale (R.O).
­1­ Indication de la R. selon le degr é de gr avité de la diar r hée :
En cas de diarrhée aigue sans déshydratation :
Donner à boire à l’enfant plus que d’habitude les différents liquides disponibles à la main (
eau, infusion non sucrées, jus non sucrés ), poursuivre l’alimentation normale ou même
enrichie donner à boire à l’enfant par petites quantités pour éviter les vomissements de façon
intensive au cours de 4 premières heure, plus étalée dans le reste de la journée en continuant à
le faire boire à la demande.
En cas de diarrhée aiguë avec déshydratation modérée :
C’est l’indication de thérapie de rehydratation orale par la solution de rehydratation par voie
orale.
La R.ose réalisé sous surveillance médicale et/ou paramédicale la quantité à donner figurent
dans le tableau B. ces quantités ne sont données qu’a titre indicatif pour la surveillance de
l’administration et de l’acceptabilité par l’enfant de la solution.
En pratique la même doit proposer souvent (toutes les 5 à 10 min) à boire à l’enfant (ou mieux
à l’aide d’une cuillère ou d’un verre) et de le laisser à boire selon sa soif et donc ses besoins
cette technique s’est révélée performante et constitue l’une des grandes forces de la R.O par
apport à la rehydratation intraveineuse parce qu’elle est plus physiologique, et parce qu’elle
nécessite la participation active de la mère et de l’infirmière d’où l’amélioration plus globale
de soins à donner à l’enfant qu’on découle une fois l’état d’hydratation revenu à la normale.
La R.O dite alors d’entretien se poursuit :
­ Sous surveillance si possible si la diarrhée est sévère (plus d’une selle /2 heures). *
­ A domicile si la diarrhée est modérée ou bénigne (moins d ‘une selle /2heures).
Pendant cette phase il est très important d’associer à la solution de R.O d’autres liquides
moins riches en sodium, lait maternel et/ou eau pure.
Il faut veiller à ce que l’enfant boive suffisamment pour assurer ses besoins de base et
compenser les pertes anormales dues à la diarrhée tant qu’elle persiste ; un enfant de moins de
2 ans doit recevoir environ 50 à 100 ml(1/2 à1 verre)de liquide par selle.
Un enfant plus âgé doit environ recevoir le double. L’aussi en pratique _on doit laisser
l’enfant boire à volonté après chaque selle.
En cas de diarrhée avec déshydratation grave.
Si la rehydratation intraveineuse ne peut pas être instauré rapidement entreprendre une
thérapie de rehydratation par voie orale directement ou par l’intermédiaire d’une sonde naso­
gastrique.
III ­ Rôle Infir mier dans la sur veillance pendant la r ehydr atation
Les malades soumis à la rehydratation soit par voie orale soit par voie intra ­ veineuse
doivent être soigneusement surveillés. Il convient de réévaluer leur état après une heure de
traitement puis tous les 1 à 2 heures pour s’assurer que le liquide leur est administré de façon
satisfaisante et que les signes de déshydratation disparaissent.
Au nombre et au volume des selles émises
A la fréquence des vomissements
A toute modification de signes de déshydratation.
La rehydratation est achevée lorsque :
L’élasticité cutanée est normale
Malade n’a plus soif.
Il urine
IL s’est calmé (souvent s’est endormi) et n’est plus irritable.
Si à quelques moments que ce soit, des signes d’hyperhydratation apparaissent par exemple,
paupières śdémateuses, on cessera d’administrer S.R.O, à la place on donne lait maternel ou
l’eau pure.

IV Alimentation d’un enfant atteint de diar r hée :


L’alimentation ou cours de la diarrhée procure à l’enfant les éléments nutritifs dont il à besoin
pour sa croissance et provient la perte de poids.
­ pour les enfants nourris au sein , augmenter la fréquence des tétées.
­ Pour les autres enfants, donne le lait ou la préparation pour nourrisson habituel (en
les diluant si les enfants ont moins de 6 mois et ne mangent pas encore d’aliments
solides).
­ Pour les enfants de 6 mois ou plus ou qui mangent déjà des aliments solides,
donner fréquemment de petites quantités d’aliments nourrissants faciles à diriger.
Lorsque l’épisode diarrhéique est terminé, un repas supplémentaire chaque jour, pendant une
semaine, aidera l‘enfant à reprendre le poids qu’il a perdu de sa maladie.

V Tr aitement médicamenteux :
­ Utiliser les antibiotiques uniquement pour les cas de dysenterie et les cas suspects
de choléra qui persistent une déshydratation sévère dans les autres cas ils sont
inefficaces et ne doivent pas être administrés.
­ Utiliser les médicaments antiparasitaires pour l’amibiase et giardiase.
­ Ne jamais utiliser d’antidiarrhéiques ni d’antiémétiques, aucun n’a prouvé son
efficacité, certains sont dangereux.

VI Rôle Infir mier dans la pr évention :


L’une des tâches la plus importante d’un infirmier (re) est de «convaincre » et d’aider à
prévenir la diarrhée grâce à quelques conseils concernant :
L’allaitement au sein, chaque fois que le nourrisson le réclame pendant les 4 à 6 premiers
mois de la vie. L’allaitement maternel doit être poursuivi au moins jusqu'à l’âge de 2 ans.
Lorsque L’allaitement n’est pas possible il faut donner à l’enfant une préparation lactée de
préférence avec une tasse ou une cuillère plutôt qu’au biberon. L’alimentation au biberon
n’est pas recommandée car il est difficile de garder le biberon propre.
Les mères doivent savoir qu’il est très important pour elles de manger (et plus mieux)
pendant la grossesse et la période de l’allaitement.
Entre 4 et 6 mois, tous les nourrissons doivent commencer à recevoir d’autres aliments sous
formes de purée, en plus du lait.
Tous les aliments doivent être frais et préparés à l’aide des récipients et d’essentiels propres.
Les éléments cuits doivent être consommés chauds ou correctement réchauffés.
Les aliments crus doivent être soigneusement lavés à l’eau claire. L’eau de boisson doit
provenir de la source la plus propre possible à moins d’être certain que l’eau est potable, il
faut la faire bouillir. Cette eau sera conservée dans un récipient propre et couvert.
La toilette, le lavage et la vaisselle ne se feront pas à la source de l’eau potable.
Il faut uriner et déféquer dans des latrines toujours conservées propres s’il n’y a pas de
latrines il faut s’éloigner du village et de la source d’eau potable pour uriner et déféquer. Les
selles des enfants prés de la maison doivent être emportées au loin ou enfouies.
Il faut toujours se laver les mains après avoir été à la selle et avant de préparer les repas, de
manger ou de nourrir un enfant. Il faut aussi laver les mains des enfants, les ordures
ménagères doivent être brûlées, enfouies ou transportées loin du village et de la source d’eau
potable.
Conclusion :
Etant un membre de santé publique, nous devons participer dans le programme de lutte contre
les maladies diarrhéiques par : conseiller et éduquer les femmes consultantes les formations
sanitaires afin de prévenir la diarrhée et ses conséquences.
De même nous sommes concernés à traiter au niveau des pédiatres les enfants et nourrissons
atteints de diarrhée, de déshydratation selon la prescription médicale.
­ Référ ences –
+ Cours de formation à la prise en charge diarrhéiques
PLMD/ OMS 1992.
+ Les maladies diarrhéiques guide de référence.
Oturision santé publique de la mère et de l’enfant
PLMlD 1992.

DERMITE DU SIEGE :
I Rappels pathologiques :
1­ Définition :
L’érythème fessier est une dermite bénigne du siège du nourrisson dont la fréquence
s’explique par le grand nombre de facteurs favorisants à cette période de vie.

2 – Etiologies
* facteur s loc. r égionaux
La proximité des orifices naturels entraîne, par­l’intermediaire des selle et des urines des
agressions répétées du siège, à la fois chimiques (selles acides) et bactériologiques.

* Hygiène génér al
­ Certaines lessives sont facteurs d’irritation.
­ Les changes insuffisantes ou mal faits sont autant de facteurs aggravants.
­
* Facteur s occasionnels.
L’obésité, aussi bien que la dénutrition favorise les dermites du siège.

3 ­ Descr iptions cliniques.


Au début, il s’agit d’un simple d’extension r apide.
­ Ensuite, c’est un placard inflammatoire rouge vif, chaud plus au moins luisant.
­ Puis, l’aspect est suintant
­ Enfin, c’est l’assèchement et la cicatrisation.
Localisations.
On distingue :
 La dermatite des plis, on intertrigo : l’ du siège au niveau des plis inguinaux et du sillon
interfessier(aspect en y).
 La dermatite de convexite :
L’érythème est provoqué par frottement des couches ou culottes en plastiques (respect en
LV).
 La dermite en culotte.
Toute la partie du siège enfermée dans la culotte en plastique et atteinte.

4­ Evolution :
*Aspect et stades évolutifs.
Au début, il s’agit ……..
(Voir les descriptions cliniques).

5­Complications :
La surinfection mycosique (Candida Albicans) ;se traduit par un pour tour régulier en
collerette, des pustulettes disséminées sur l’érythème et un prurit.
La Surinfection bactérienne donne un aspect irrégulier et flou aux contours.

II Rôle infir mier


1 Dans la pr évention.
Le rôle infirmier dans la prévention consiste de conseiller à la mère de garder l’hygiène
général de l’enfant en appliquant les mesures suivantes.
­ Eviter l’emploi des culottes ou imperméables et utiliser des couches en coton.
­ Changer fréquemment l’enfant, en lavant chaque fois le siège au savon de
Marseille ou autre savon sans parfum, ni colorant, en rinçant et séchant surtout
soigneusement notamment au niveau des plis.
2­ Dans le dépistage
L’infirmier est habilité de dépisté la dermite du siège. Etant donné que l’érythème fessier
ressemble à d’autres maladies, telles que :
­ L’eczéma
­ La syphilis
Pour cela, l’infirmier doit être capable de poser le diagnostic de différenciation entre la
dermite du siège et ces maladies, en se basant sur :

* La der matite syphiloïde poster osive :


Cette dernière se caractérise par :
Des ulcérations suintantes qui se couvrent des papules rouges, lpus rarement des bulles ou des
croûtes.

* La der matite eczematifor mes.


Se caractérise par :
Des plages humides qui se couvrent des plaques rouges sous lesquelles l’épiderme est dénudé,
rouge vif, percé de ponctuations eczematiformes suintantes. La dermite s’étend au siège en
caleçon, puis aux lobes essaimes, secondairement par plaques au cou, aux aisselles, aux
sourcils.

3­ Devant un enfant hospitalisé


 Accueil.
­ Accueillir l’enfant et sa famille.
­ Donner confiance à sa famille.
­ Apprécier l’état général de l’enfant.
­ Informer la famille les heures de visites.

 Installation.
­ Installer l’enfant dans son berceau confortablement.
­ Le mettre dans la position décubitus latéral ou ventrale.
 Contr ibution au diagnostic.
1 Inter r ogatoir e.
L’interrogatoire doit précisé les causes éventuelles de la dermite du siège. L’infirmier (e) doit
s’entretenir avec la mère de l’enfant, en lui demandant les questions suivantes :
* Depuis combien de temps, l’enfant présente cette dermatose ?
* Présente ­ il d’autres problèmes à part la présente maladie ?
* Quel produit ou quel savon utilisez – vous pour la toilette de votre enfant ?
* Changez fréquemment L’enfant ?
* Quels genres d’habits, l’habillez vous ?
Au fur et à mesure que la mère répond, l’infirmier (e) doit essayer de rechercher les causes
dans les réponses de la mère.
2 obser vations.
L’infirmier (e) doit observer l’état général de l’enfant et chercher à dépister toute autre
maladie qui pourrait se masquer dans la dermite du siège, à savoir L’eczéma, et la syphilis, et
explorer :
* L’état de la dermite
 L’aspect
 La localisation
 La forme de la dermite
 La couleur ( rouge vif ou luisante + ou ­ )
3 Examens par acliniques
­ faire un examen cylobacteriologique à la recherche des germes responsables en cas
de surinfection.
­ Des prélèvement :
Un échantillon de la partie atteinte de la peau afin de dépister le Candida
Albicans.
­ Chercher le PM des selles pour savoir si les selles sont acides.

 Tr aitement
*Tr aitement cur atif :
*La mise en évidence du siège à l’air, le plus souvent possible, ou au soleil.
*Savonnage à chaque change au savon de Marseille suivi d’un rinçage et d’un séchage
soigneux.
*Bain de permanente quotidien, précédé d’un lavage à l’aide d’un antiseptique.
*Application locale de colorant : solution de Million ou eosine.acqueuse (ou 2%)
*Suppression transitoire des couches de cellulose et utilisation des couches en caoutchouc.
*Les corticoïdes sont formellement proscris.
 Le traitement doit être poursuivi jusqu’à la disparition des lésions.
III De sur infection.
*Antimycosique en cas de candidose ( application locale ou par voie générale).
*Antibiotiques, en cas de surinfection bactérienne.
 L’hygiène et le confor t de l’enfant.
­ Laver soigneusement le siège de l’enfant matin et soir dans un bain contenant du
permanganate de potassium avec un savon aseptique.
­ Bien rincer le siège en particulier les plis avec un gant de toilette.
­ Après avoir bien séché , appliquer localement au moyen de compresse, soit la
solution de Million, soit une solution de nitrate d’argent, soit un dérivé
d’Imidazole en lait.
Enfin, pour éviter la récidive, maintenir les mêmes soins d’hygiène avec bain matin au soir,
changes fréquents et applications éventuelles d’une crème protectrice sur le siège avant de
changer.

 La sur veillance

­ Surveiller l’état de l’enfant.


­ Suivre l’évolution de la dermite.
­ Surveiller l’efficacité du traitement.
­ En cas des complications, aviser le médecin.
 I.E.C
A la sor tie du nour r isson, l’infir mier (e) infor me la mèr e en ce qui concer ne l’hygiène
de son enfant, tout en insistant sur l’hygiène cor por elle, alimentair e et vestimentair e de
l’enfant.
Dans la mesure du possible , l’infirmier (e) doit faire des démonstrations pratiques devant
les parents, par exemple : Une démonstration pratique montrant aux parents comment
stériliser un biberon, et …….

LA SOUFFRANCE NEO NATALE


GENERALITE :
 Définition : La souffrance néo natale est une défiance généralisé assez grave à tel point
que certains auteurs donnaient à cet état la mort apparente .
Cet état se manifeste par privation de la respiration et la motilité.
Alors que le nouveau­ né garde une circulation sanguine + ou – troublée.
Or, cet état survient à l’occasion ou il y a :
* Un trouble de l’intégrité des centres respiratoires.
* Un encombrement des voies aériennes.
* Un développement insuffisant des muscles respiratoires.
* Une innaturité histologique des poumons.
* Une mauvaise oxygénation des centr es.
* Un déséquilibre audio­ basique de l’organisme.
* Un déficit ou manque des réserves énergétiques en glycogéne.
 Etiologies :
La souffrance néo natale est la conséquence de :
a­ L’hypoxie : Elle constitue la cause majeure de la souffrance néonatale, elle peut – être
due :
_ A l’accouchement lui –même suite à :
 des contractions utérines trop fréquentes, trop prolongées et trop intenses suivie d’une
mauvaise détente utérine, entravent les échanges interno –fśtales.
 La prolongation anormale du travail.
_ Aux annexes du fśtus.
 Mauvaise position du cordon , une Procidence, une Latèrocidence , une brièveté
naturelle ou accidentelle peuvent entrainer la compression de ce cordon ou son étirement
et gêner la circulation funiculaires.
 La mauvaise qualité du placenta peut diminuer l’hématose.
 L’hypoxie de la mère qui ne peut assurer l’oxygénation suffisante de sa propre
circulation ( les asthmatiques les cardiaques et les insuffisantes respiratoires.
 Une acidose qui : se pr oduit suite à l’effor t effectué lor s de l’accouchement
pr olongé.
a 1­ Tr aumatisme : Isolé ou lié à l’hypoxie est devenu plus rare avec le progrès
des techniques obstétricales .
Or , le tr aumatisme obst opér atoir e r este la cause pr imor diale. Ce tr aumatisme aur a
lieu suite à :
b­ La pr ématur ité.
Le prématuré est particulièrement exposé à l’action des traumatisme même minime à cause
de :
­ La mauvaise protection des centres nerveux.
­ L’immaturité des centres nerveux.
­ L’immaturité de l’appareil respiratoire.
­ La fragilité respiratoires.
­ Et enfin à l’hypoprothsum binemie .
En outre de ces trois causes que je viens de vous citer il existe d’autres à savoir :
­ L’infection amniotique  contamination de l’arbre respiratoire.
­ Inhalation du liquide amniotique méconial  défaillance respiratoire.
­ Les malformations (cardio pulmonaire, diaphragmatique ex : hernie
diaphragmatique congénitales……).

LA SOUFFRANCE NEO NATALE

­ ROLE INFIRMIER.
Pr évention
Pour prévenir la souffrance Néonatale, il faut prévenir les causes de cette affection à savoir :
1) Prévenir l’accouchement des femmes cardiaques et les insuffisantes respiratoires.
2) Prévenir les infections maternelles et ovalaires .
3) Prévenir l’accouchement par voie basse des femmes ayant une dystocie mécanique ou
dynamique.
N.B L’inter vention chir ur gicale vaut mieux qu’une extr action difficile et hasar deuse par
voie basse.
4) Prévenir le travail prolongé.
5) Prévenir le traumatisme du nouveau­ né .
6) Prévenir l’expulsion traînante.
7) Prévenir la compression ou l’étirement du cordon ombicale.
8) Prévenir la prématurité
9) Adopter un respect rigoureux de l’asepie pendant l’accouchement.
Dépistage
Pour dépister une éventuelle souffrance Néonatale l’infirmier ou l’infirmière doit avoir des
connaissances approfondies dans cette matière.
Alors la présence des signes suivants nous indique sur l’installation de cette affection.
 liquide amniotique méconial ( contient de méconl )
 liquide amniotique teinté ou privé de pois.
 Anomalie de conscience qui peut aller d’ob brutal jusqu’au coma.
 Troubles Neuro. végétatifs (cad au niveau de la Thérmo régulation, fréquence cardiaque et
la Vasoconstriction…).
 Anomalie de tonus ( hyper ou hypo tonie ) généralisée ou localisée.
 Anomalie du reflex hyper activité du reflex ou absence de ce reflex.
Mais on insiste surtout sur le reflex de nuc dont son absence indique automatiquement une
souffrance Néonatale ou une infection.
 Syndrome irritatif càd la présence de convulsion.
 Anomalie de cri et / ou de regard.
 Présence de mouvement anormaux autres que les convulsions.
Le plus souvent on dépiste la S.NN à partir de l’indice d’APCAR et le score de Silverman.
Accueil :
­ Réception convenable du nouveau­ né et de ses parents.
­ Etablissement d’une relation humanisée.
­ Rassurer les parents sur l’état de leur nouveau­ né selon les premiers constatations
tirées à partir du dossier de la réanimation immédiate et de l’observation de
l’enfant sans montrer ni dramatiser la situation .
­ Donner les informations sur les formalités administratives.
­ Informer les parents sur le nécessaire pendant le séjour de leur N.N. dans l’hôpital
ainsi l’horaire de visite.
­ Présenter par la suite l’équipe soignante.
Installation :
­ Installer l’enfant sur le berceau chauffant dans une pièce où la température était
maintenue à 25°C si le poids de l’enfant dépasse 2500g.
­ Si le poids de l’enfant est inférieur à 2500g dans le cas il s’agit d’un prématuré, on
doit l’installer dans un incubateur ou la température égale 36,5 à 37°C.
­ Mettre l’enfant en position, position de décubitus dorsale tête penchée vers le bas
pour lui faire la ventilation.
­ Immobiliser le nouveau – né s’il y a des convulsions ou des mouvements
anormaux pour éviter son chute ainsi que les accidents de la perfusion.
.  Contr ibution au diagnostic :
Interrogatoire : Il doit se baser sur :
* Les ATCD médicaux, chirurgicaux et obsterieaux de la femmes.
* Les conditions de l’accouchement.
* La pathologie en cause.
* L’état respiration.
* l’état cardio­vasculaire et Neurologique.
* évolution depuis la Naissance.
Observation : Elle doit porter sur :
* L’aspect et faciès
* Régler archaïques
* L’état du tonus
* L’état de conscience
* La présence ou non de convulsions ou mouvements anormaux
* L’existence d’un céphalhematome
* L’existence d’une bosse serosanguine
. Les constantes :
­ La fréquence respiratoire
­ La fréquence cardiaque
­ Le pouls
­ L T. A.
­ La température
­ La diurèse
­ Le poids
­ Glycosurie + Acétonurie
­ Albuminurie
­ PH urinaire
. Examens para cliniques
­ Monitoring fśtal ? ?
­ Glycémie
­ Calcémie
­ Les enzymes musculaires GOT
­ Bilan d’hémostase = CIVD = coagulation intra vasculaire déssiminée
­ La gazométrie
­ Electro encéphalo gramme = E.CG
­ V.G.M en cas de traumatisme
­ Hématocrite
­ PH du sang
­ Echographie Transfontannelle (= E ) qui nous permet de nous renseigner sur
l’existence d’Hémorragie intraventriculaire et l’existence d’śdèmes cérébrale.
­ Tomo densitometrie cérébrale (= TDM )
­ IRM.
 Tr aitement :
Il comporte 3 volets à savoir
1) Le traitement prophylactique ou préventif
2) La Réanimation immédiate.
Ces deux volet de traitement doivent s’effectuer au niveau de la salle d’accouchement.
Concernant le 3eme volet du traitement, il s’effectue au niveau du service de néonatalogie, il
est constitué par :
­ La ventilation pulmonaire qui est déjà amorcée au niveau de la salle
d’accouchement, cette ventilation se fait par l’ O2 pur ou mélangé par l’air. Il
introduit sous pression dans les poumons pour déplisser les alvéoles et entretenir la
respiration après que les voies aériennes ont été désobstruées. Il est préférable que
cette ventilation sera alterné d’un massage cardiaque externe de la manière
suivante : 5 à 6 compressions thoraciques doivent être suivi par une ou deux
insufflations pulmonaires .
­ La réanimation métabolique pour lutter contre l’acidose elle se fait par la perfusion
d’une solution tampon de Bicarbonate de soude à 42%.
­ Les stimulants et les analeptiques respiratoires : la plupart d’entre­ eux sont contre
indiqués dans ce cas car ils augmente la consommation d’O2, cependant on les
utilise pour prévenir d’autres chose à titre d’exemple :
 La Nalophrine agissant comme antagoniste des opiacées.
 Adrénaline dont son indication est Bradycardie sévère ou l’arrêt
cardiaque.
D’autres médicaments sont prescrit à savoir :
 La chlorure de calcium à 10% utilisé comme tonicardiaque major.
 Vitamine K1 : est administré à titre prophylactique pour prévenir les
complications hémorragiques.
 Oxygénothérapie permanente ou discontinue.
 perfusion veineuse pendant 24 à 48h du sérum glycosé 15% ou 10%.
 Antibiothérapie à titre préventif pour éviter les complications d’une
éventuelle infection.

 ALIMENTATION ET REGIME.
L’allaitement maternelle est l’alimentation la plus adapté au N.N ayant une souffrance
Néonatale . donc, il a besoin de 6 à 8 tété par jour avec 2 h à 2,30 h d’intervalle.
Si l’absence du reflex du succion, pratiquer le gavage et prévoir un trait­ lait.
Si le N.N est nourri par l’allaitement artificielle on lui donne le lait qui lui convient avec
respect rigoureuse de l’asperie et la dose : 1 mesurette pour 30 cc d’eau tout en augmentant la
Ration progressivement selon les besoins de l’enfant.
En plus l’enfant doit recevoir un apport de vitamine ( 35 gouttes d’uvesterol ou 2 gouttes de
Stésogyl ).
Quelque soit le mode d’allaitement, on donne également la vitamine K pendant les 3 premiers
jours de chaque semaine.
 HYGIENE ET CONFORT
Une hygiène est nécessaire pour le N.N ayant une souffrance Néonatale :
 Nettoyage et désinfection des locaux et matériels.
 toilettes et soins doivent­ être quotidiens ou autant que nécessaire tout en
évitant les courant d’air.
 Changer le N.N par des changes complets et à usage unique et par
l’habillement en laine, on tiendra compte de la température ambiante.
 SURVEILLANCE.
 On doit surveiller systématiquement la courbe de poids, la couleur des selles qui doit­ être
verdâtre vers le 3eme jours ainsi l’expulsion de méconium qui doit être vers les premiers 48 h.
 Surveiller la fréquence respiratoire et cardiaque.
 Surveiller l’aspect et les reflex areheiques de l’enfant.
 Surveiller le traitement.
 Surveiller L’alimentation
 Surveiller L’évolution de la maladie et la survenue de certains problèmes par exemples :
régurgitations, les coliques, les cris….
I .E . C .
 Propreté des seins avant chaque tété.
 Régime riche en produits laitiers et en vitamines pour la femme.
 Interdire les choux pour la femme ainsi l’ail, les piments et les épices….
 Encourager l’allaitement maternelle.
 Eduquer la femme pour adopter la planification familiale ou bien l’espacement de la
naissance.
 vaccination de l’enfant.
 Surveillance systématique le poids de l’enfant.
 Préparation hygiénique et propre des biberons en cas d’allaitement artificiel, avec respect du
dosage.
 Suivi de traitement et respect les R.V du contrôle.
 Insister sur l’hygiène corporelle et vestimentaire de l’enfant.

Rôle infir mier devant un cas d’Hypother mie


A­ Rappel sur la pathologie
I­ Définition : Les hypothermies se définissent par une température rectale inférieure à
35°C d’où la nécessité d’utiliser un thermomètre spécial.
II­ Le degr é d’ur gence :
­ Au dessous de 32°C, apparaissent les troubles de la conscience, le frisson disparaît.
­ Au dessous de 30°C, le tableau clinique associe coma profond, ralentissement de la
respiration et du pouls, mydriase, l’arrêt respiratoire survient théoriquement à 18°
ou 320°C.
III­ Ethiologie :
Elles sont autrement nombreuses. Il faut distinguer d’emblée les hypothermies liées à
certaines indications, d’cucelent pronostic, des hypothermies accidentelles, où mortalité est
très importante.
A­ Les toxiques :
Les barbituriques, les phenothiazines et l’intoxication alcoolique aigue sont responsable de
l’immense majorité des hypothermies graves. Ou on rapprochera les hypothermies observés
dans les suites d’anesthésie générale prolongé.
B­ Les hypothermies accidentelles :
­ Tout coma quelle que soit son origine peut se compliquer d’hypothermie grave.
­ Les encéphalopathies métaboliques sont des causes fréquentes d’hypothermie nécessitant
des traitements spécifiques :
­ Coma acido – basique, insuffisance thyroïdienne en poussée, insuffisance hypophysaire.
­ Les infections bactériennes, les septicémies sont parfois marqués par une hypothermie, celle
–ci en général modéré, par contre la survenue d’une telle infection chez un sujet dénutri,
grabataire peut être l’origine d’hypothermie majeure.
C­ Certaines maladies : choléra, typhus, hémorragie
­ Des traitements antipyrétiques (aspirine quinine ).
­ Bains froids.
­ Salle de travail froide.
­ Accouchement à domicile dans de mauvaises conditions.
­ Hypoglycémie
­ La différence de température subie par le nouveau né si la mère est fébrile.
­ L ‘exposition prolongée au froid (accidents survenant en mer, montagne ).
IV ­ Mécanisme
Les cir constances de sur venue d’une hypother mie associe le plus souvent 3 facteur s :
1) L’exposition au fr oid qui est le facteur fondamental des hypother mies accidentelles.
2) L’inhibition des centr es ther mo.­ r égulateur s qui car actér ise les hypother mies
obser vés au cour s de cer taines intoxications.
3) Une toue viscér ale, les malades car dio­ vasculair es, les éthiques, les endocr inopahies.
V ­ Conséquence de l’hypothermie :
Elles sont essentiellement car dio­ vasculair e et pulmonair es.
1) Car dio­ vasculair es : un collapsus mar que les hypother mies majeur s, car actér isé par
une br adycar die extr ême atteignant 30/mn et pouvant fair e cr oir e à un état de mor t
appar ente.
2) Pulmonair es : le r alentissement de la fr équence r espir atoir e est évident et
s’accompagne d’un encombr ement br onchique fr équent.
Les deux tr oubles peuvent êtr e à l’or igine d’une hypoventialation alvéolair e majeur e.
3) Les tr oubles de conscience sont constants lor sque la tempér atur e est infér ieur e à
32°c.
3 r isques majeur s mettent en jeu la vie d’un patient hypother mie :
* Le collapsus par hypovolémie et tr oubles du r ythme.
* L’asphyxie.
* Les pr emmopathies de sur infection.
Ces diver ses complication viennent aggr ave le pr onostic lié à la maladie initiale.

Rôle infir mier devant un cas d’Hypother mie

­ Rôle infirmier
1­Prevebtion : Comme toutes les Pathologies il faut étudier les étiologies et les pr évenir
selon chaque cas.
­ Eviter l’exposition au fr oid sur tout chez les nour r isson en bas âge
­ Eviter les intoxications médicamenteuses exp. Bar bitur iques
­ Tr aiter toute infection génér alisés lor s de septicémies et en cas de choc par
défaillance hémodynamique sévèr e.
­ Encour age et conseiller les accouchements médicalisés
­ Tr aiter les états fébr iles chez les fer mmes pendant l’accouchement
­ Un bon suivi des femmes en âge de pr ocr éer en SMI
­ Une bonne pr ise en char ge des enfants (vaccination)
­ Une bonne pr ise en char ge des pr ématur és.
2­ Dépistage : Le dépistage est facile puisqu’il s’agit d’une simple pr ise de tempér atur e
r ectale. Par un ther momètr e Spécial cette tempér atur e est infér ieur
à 35°.
Elle se manifeste par des fr issons génér alises, associer à une accefer ation de la fr équence
r espir atoir e.
Et du pouls, sur tout au début de l’hypother mie.
­ Rôle de l’infirmier dans un service de pédiatrie :
1) Accueil :
­ Accueillir convenablement les par ents et leur enfant
­ Les r assur er en diminuant la souffr ance et le mal causés par la maladie d’une
par t et la sépar ation. D’autr e par t

­ Infor mer les par ents sur le nécessair e et besoin pendant le séjour à l’Hopital,
(Médicaments, effets de toilette. Couches,…)
­ Pr ésenter , le Major et autr es infir mièr es. Médecins, et locaux : cuisine,
bur eaux, W.C.
2) Installation :
­ Installer l’enfant dans un lit ber ceau chaud à une tempér atur e de 36°.
­ L’isolement est nécessair e jusqu’au confir mation du diagnostic
­ L’enfant met en position convenable (demi assise si dyspnéique par exemple.)
­ Pr épar er le nécessair e pour r éanimation (oxygène, tr ansfusion
N.B : seule la mise en incubateur est susceptible de r éaliser au mieux l’installation d’un
pr ématur é.
3) Contribution au diagnostic.
­ Interrogatoire :
­ Pr éciser l’âge de l’enfant cir constance de l’appar ition, de but ?
­ S’infor mer sur les ATCD Médicaux, (diabète, insuffisance r espir atoir e.
­ S’infor mer sur les ATCD obstétr icaux, ( gr ossesse, au ……..
­ S’infor mer sur les ATCD chir ur gicaux, opér ation
­ S’infor mer sur les ATCD d’intoxication (Médicament autr es pr oduits)
­ S’infor mer sur les ATCD infectieux (Maladies infectieuse : méningite
Typhoïde, cepticieux…), Enfant est vaccine ou non ?
­ Exposition de l’enfant au fr oid, (mer , compagnes demander si l’enfant est
voyagé.
­ Se r enseigner sur l’alimentation, (lait mater nel, …..)
­ Demander les (autr e) signes associés.

­ Il faut obser ver et oppr essiez l’état génér al de l’enfant


­ Cher cher les signes associés.
Sur veiller et insister sur les tempér atur e, les extr émités, cyanose tr issons, la
tention ar tér ielle, le pouls, la fr équence r espir atoir e.
Manifestations neur ologiques : (convulsions, str abisme).
­ Constantes :
La pr ise des constantes est systématique chez tout hospitalisé, et chez un hypother cièr e,
il faut insister sur la pr ise de tempér atur e, le pouls, r espir ation, la diar ise.
­ Examens chir iques :
­ NFS. + V.S sur tout si la cause est infectieuse
­ …… : ….. afin de cher cher l’agent …..
­ Ponction lombair e : suspétion de méningite.
­ La r adiogr aphie des poumons : infection r espir atoir es.
­ ECG, complication car diaques
­ Cir ée cr éationér e, complications r énales
Les signes associés imposent toujour s un bilan complémentair e
4) Traitement
Les r échauffement de l’enfant doit r éalisé par les moyens :
* Moyens exter nes : coton car dé r échauffé à 39c
ou sur matelas r emplis d’eau r échauffer à 39°c
* Moyens inter nes, per fusions r échauffer à 39°c
Le r échauffement igatement de la pièce est nécessair e il doit êtr e lent : pas plus de 1° / 1
heur e.
Si l’Hypother mie est accondair e à une atteinte infectieux bactér ienne. Ou toxique le
tr aitement doit êtr e administr é en par ticulier , par antibiotiques antitoxiques
Hémodialyse en ces de complication r énale sévèr e r emplissage vasculair e en cas de
collapsus
N.B : ­ Ne J amais essayer de r échauffer tr op r apidement pour éviter le r isque
de collapsus
­ En cas de d’hypother mie pr ofonde il ne faut pas se fièvr e un état de mor t
appar ente
5) Alimentation et régime :
­ Il n’y a pas un r égime a r especter
­ Elle êtr e équilibr ée r iche en pr otide et calor ie, vitamine selon l’âge, et besoin
de l’enfant.
­ En évitant toute er r eur diététique, (pr opr eté, hygiène)
­ Compenser les per tes, (exp. en cas se diar r hée, vomissements il faut
­ Donner les boissons nécessair es à l’enfant (eau potable)
­ Enter les boissons tr ès poids…
­ Réchauffer les per fusions à 39°C
­ Sur ans médical .per fusiez, gr aver , tr ansfusiez le malade.
6) Hygiène et confort
­ Le change de l’enfant doit êtr e fait dans les conditions ther miques
convenables
­ Etuliser les couver tur es chauffantes, matelas, coton
­ Mettr e l’enfant en position convenable, selon le cas
­ ( exp. Position demi assise, ou assise si gène r espir atoir e).
­ Sur veiller le siège de l’enfant en cas de diar r hée
­ Si tr op alité fair e les soins pr éventifs d’escar r es.
7) Surveillance
­ bien sur veiller l’enfant de tacies aux extr émités
­ Faciès : pâleur on gousse tr action aller gique.
­ Abdomen : pr ie entamé, fr équence r espir atoir e
­ Siège : der mite tessier , diar r hée, selles, (Aspect, fr équence…)
­ Extr émités : cyanose
­ L’état génér al : noter et r enseigner toute anomalie
­ Il faut également les constantes : (Amélior ation),
­ Sur veiller l’effet de tr aitement :
­ Sur veiller , la per fusion, tr ansfusion, oxygène
­ Sur veiller signes de choc (constantes, état de conscience)
N.B : Il faut toujour s noter et signaler toute anomalie et inter venir avec tact.
8) Information Education, communication.
­ Il faut infor mer et éduquer les par ents pendant et apr ès la sor tie sur :
­ L’Hygiène alimentair e : (pr opr eté, quantité, qualité, équilibr é)
­ L’hygiène cor por elle : (lavage des mains avec du savon apr ès et avant les
r epas, bains…)
­ L’hygiène visimentair e : (habillement adapté, pr opr e, individus
­ L’hygiène buccale il br ossage des dents apr ès les r epas, soins des car ies, soins
de bouche)
­ Il faut communiquer aux fer més l’intér êt de bon suivi en S.M.I.
­ En cour ager les accouchements médicalisés
­ Les accouchement à domicile doivent êtr e passés dans des bonnes condition.
­ Par ler de la vaccination qui per met d’éviter les pr oblèmes d’infection
­ Sensibiliser et encour ager les par ents pour la consultation médicale pr écoce
des l’appar ition des 1er s signes d’une pathologie
­ Concer nant cette pathologie (hypother mie) expliquer aux par ents comment
éviter les causes :
(voir pr évention).
Références Bibliographies :
­ Ur gences Pédiatr iques
­ Soins infir mier s aux malades SI / 2M /
­ Cahier de l’infir mier N° 15

Elaboré par :
­ OUACHARA HASSAN
­ CHAIBA J aouad.
L’Ictère néo ­ natal
Généralités
C’est la color ation jaune des téguments et des muqueuses due à l’augmentation de la
Bilir ubine.
Les ictèr es neo­natales r epr ésentent un des chapitr es les plus fr équents de la pathologie,
car il faut distinguer ce qui ser a physiologique, et de ce qui ser a pathologique.
On peut les classer , selon la natur e de la Bilir ubine :

I) Ictère à Bilirubine libre :


Pr ovient d’un excès de pr oduction de Bilir ubine ou d’un déficit ou inhibition de
la glucmo conjugaison au niveau du foie.

1­ Excès de production
A) Ictère par hémolyse
Qui appar aît avant 24heur es.
Aspect clair des ur ines, color ation nor male des selles,
avec Hepatomegalie, splenomégalie, pâleur
Anémie avec hyper bilir ubinémie libr e, et par fois
thr ombopénie.
Cet ictèr e a cause : l’incompatibilité foeto mater nelle, qui peut êtr e soit une iso
immunisation dans le système AOB.

2­ Déficit de la glucuro conjugaison :


Ce déficit qui peut êtr e per manent ; il s’agit ici des maladies her r iditoir es telles que la
maladie de gr iller et Najar , ou la maladie de Gilber t ; soit un déficit tr ansitoir e qui se
manifeste par un ictèr e physiologique appar aissant apr ès un inter valle libr e de tr ois (3)
jour s, et disposait ver s le 15ème jour .
3­ Inhibition transitoire de gluco conjugaison :
Telque l’ictèr e de l’allaitement mater nel.
II) Ictère à Bilirubine conjuguée (direct).
On tr ouve ici, des ictèr es par malfor mation des voies Biliair es et des ictèr es infectieux
d’or igine micr obienne, vir ole ou par asitair e.
Pr oduction Tr anspor t Epur ation
Système r éticule endothelial plasma (foie, voies biliones)
Schéma du métabolisme de la Bilirubine
Chez le nouveau­né.
Métabolisme de la Bilirubine
La Bilir ubine est synthétisée à par tir de la destr uction des globules r ouges au niveau du
système r eticulo endothéliale (foie, Rate, tissu conjonctif), et tr anspor tée par l’albumine
plasmatique qui la capte. [la diminution du PH influe sur la capacité de cette fiscation]
Au niveau de la cellule hépatique, les pr ateines tr anspor teur s y, et z pr ennent en char ge
la Bilir ubine qui subit sous l’action d’une enzyme :
« la glucur onyl tr ansfer ase » une glucur o conjugaison.
Cette Réaction aboutit à une Bilir ubine conjuguée (dir ecte) hydr osoluble, insoluble dans
les gr aisses.
Cette Bilir ubine se déver se activement dans la Bile et dans l’intestin
La toxicité de la Bilir ubine pr ovient de son car actèr e liposoluble, dont la capacité de
diffusion au niveau du système ner veux centr al, r isque de pr ovoquer l’ictèr e nucléair e.
Dans le foie fśtale, il n’y a pas de glucur o conjugaison :
La bilir ubine fabr iquée par le fśtus s’épur e par le foie le foie mater nel à tr aver s la
bar r ièr e placentair e.
L’action tr ansfer ique appar aît à la naissance insuffisante, à cause de l’immatur ité
hépatique.
L’insuffisance de la conjugaison de la bilir ubine et la diminution de sa captation par les
cellules hépatiques, s’explique par un déficit tr ansitoir e en pr otéines
y et z.
l’hyper hémolyse néo – natal, la vie éphémèr e des hématies, la fr équence des
hémor r agies cutanées chez le nouveau­ né, entr aînent une augmentation de la
pr oduction de la bilir ubine libr e.
L’activité de la bêta glucur anidose intestinale liée à une r éduction de la flor e
Bactér ienne et la bilir ubine libr e pr oduite entr aîne une r epor ption par la cir culation
enter o _ hépatique
Rôle Infirmier
1­ Prévention : Le r ôle éducatif de l’infir mier est impor tant, il commence en pr énatal,
par l’éducation des femmes, et la r éalisation des différ ents tests Biologiques :
­ Assur er un suivi en pr énatal.
­ Toutes femmes RH­, et se tr ouve dans les cas suivant :
avor tement ; gr ossesse extr a­ utér ine ; accouchement pr ématur é ;
accouchement d’un enfant RH+ ; doivent bénéficier dans les 72
heur es qui suivent les Gamma – globine anti D.
­ Tr aitement de toute infection mater nelle qui peut sur venir avant
la gr ossesse .
­ A la veille de l’accouchement, suppr imer cer tains médicaments (
vitamine K synthétique ; chlor amphenical ; r ifamycine, par ce
qu’ils entr aînent une élévation de taux de la bilir ubine libr e ).
lutter contr e l’ictèr e nucléair e par :
+ La mise en r oute pr écoce de l’alimentation.
+ Lutte contr e le désor dr e métabolique tel que l’acidose et l’hypoglycine .
+ Lutter contr e l’hypother mie .
+ Lutter contr e l’hypoxie ( cor r ection d’une hypolbuminer ie
2­ Dépistage : Pour un dépistage pr écoce, il faut connaîtr e les signes des différ ents
tableaux cliniques et par acliniques de l’ictèr e, puis , assur er une or ientation pr écise ver s
le médecin.
­ Rôle infirmier :
1)L’accueil : doit êtr e convenable, et englober toutes les infor mations concer nant les
for malités administr atives, le nécessair e pour le séjour du patient, etc.…
2)L’installation : + Installer le malade dans une chambr e isolée, en évitant tout cour ant
d’air , et en évitant l’utilisation des objets des autr es patients.
+ Poser un dispositif à r ecueil d’ur ines à coté du patient.
+ Installer le malade en position demi assise, si gêne r espir atoir e et en
position de sécur ité, si appar ition de tr oubles de déglutition.
3) Contribution ou diagnostic :
A) L’interrogatoire :
Chez la femmes, on doit s’aper cevoir des données suivantes :
 Gr oupe sanguin Rhésus
Par ité
 Tr ansfusions antér ieur es
 Evolution de la gr ossesse
 Pr ise médicamenteuse
 Dans la fr atr ie, r echer che d’ictèr es néo­ nataux, des décès néo­ nataux.
 Chez le nouveau né, on pr écise :
 La date d’appar ition de l’ictèr e
 Le ter me
 Le mode d’allaitement
 La notion éventuelle d’une anoscie néo­ natale.
B) L’observation :
Elle va por ter sur :
 La color ation cutanée : obser ver le nouveau­ né à la lumièr e du jour , ou à une lumièr e
Blanche, et se méfier de l’aspect tr ompeur des peaux Br unes qui peuvent masquer
l’ictèr e .
 La color ation des selles : jaune br un, ou ver tes, ou jaune foncé, ou jaune clair e, ou
blanc mastic.
 L’aspect des ur ines : poser un collecteur d’ur ines, et noter la couleur de celles­ci .Elles
sont clair , ou de plus en plus jaunes, jusqu’au jaune br un.
 Le compor tement de l’enfant : obser ver le tonus de l’enfant, qui peut êtr e nor mal, ou
légèr ement hypotonique, ou bien hyper tonie de mouvement d’enr oulement des
membr es, de r ejet de la tête en ar r ièr e, ou de fixité de r egar d ( en coucher de soleil ).
 L’état génér al de l’enfant.
 Les signes d’or ientation éventuels : hépatomégalie, Splénomégalique, Syndr ome
hémor r agique, fièvr e, pr ésence d’une Bosse Sér o­ Sanguine.
C) Les constantes
Pr ise systématique des constantes :
 Tempér atur e
 Fr équence r espir atoir e
 Pouls
 Tension Ar tér ielle
D) Les examens paracliniques :
Des examens systématiques :
 Dosage de la bilir ubinemie
 Dosage de la bilir ubine intr a Er ythr ocytair e
 Gr oupe sanguin complet de l’enfant
 Test de coombs dir ect
 Ionogr amme
 Pr otidemie
 Albuminur ie
Des examens spécifiques demandés en fonction du contexte Etiologique
 Recher che d’une fśtopathie, d’une infection Bactér ienne
 Dosage des enzymes intr a Er ythr ocytair e
 Bilan hépatique complet
 Ponction Biopsie du poumon
 Cliché de l’abdomen sans pr épar ation ( pouvant visualiser une anomalie intestinale
r esponsable )
 Un dosage du cholestérol et des lipides totaux.
4) Tr aitement :
Le traitement prescrit par le médecin, sera fonction de l’étiologie en cause :
 Dans l’incompatibilité Rhésus anti D, le traitement repose sur l’exsanguine transfusion.
 Dans les ictères infectieuses : traitement de l’infection (antibiothérapie)
 Traitement photothérapie pour prévenir l’ictère nucléaire
 Traitement chirurgical, dans les malformations des voies biliaires
 Perfusion d’albumine (1g/kg/j) en cas d’hypoalbumimen (pour augmenter la liaison
Albumine .billirubinse )
(Le flacon d’albumine se conserve au réfrigérateur (+4°C). il faut donc le laisser un certain
temps à T° ambiante avant de l’utiliser diluer l’albumine avec de sérum glucose à 5%).
5) Fiches Techniques :
A) L’exsanguino­ tr ansfusion :
But : Il s’agit d’une substitution, plus au moins complète des divers constituants du sang, afin
d’éliminer la bilirubine ou de rétablir des fractions sanguins perturbés.
Préparation :
+ Du bébé : poser une sonde gastrique et évacuer le contenu de son estomac et poser aussi un
collecteur d’urines.
le maintenir en incubateur si besoin avec une oxygénation jusqu’à l’exsanguino­ transfusion.
+ Du matériel : tubes à prélèvement/ flacons de sang (le plus souvent frais, ou datant d’au
moins de quatre jours, et dans ce cas, le réchauffer à 37°C /table chauffante, afin d’éviter le
refroidissement.).
­ Attaches pour les quatres membres.
­ Cardio moniteur, stéthoscope.
­ Ampoule de glucomate de calcium.
­ Deux blouses stériles, masques, bonnets.
­ Matériel pour cathétérisme de la veine ombilicale.
­ Nécessaire à transfusion.
B) La photother apie
But : réduire le taux de la Bilirubine par l’exposition de la peau à longueur d’onde
spécifiques.
Technique : L’enfant étant couché en incubateur, il faut commencer par lui protéger les
yeux, par des compresses posées sur les paupières fermées et maintenues en place grâce à
de petits lunettes spéciales opaques, soit en plaçant sur les compresses des caches
découpés dans du feutre foncé, et fixé par l’elastoplaste .
L’idéal, est d’exposer l’enfant nu(1heure sur le dos, 1heure sur le ventre, et 1heure d’arrêt
). Allumer la lampe, varier les positions du Bébé alternativement sur le dos et le ventre.
La durée d’exposition varie selon la prescription, mais il est conseillé d’éteindre la lampe
pendant les soins et les visites.
6) Hygiène et Alimentation :
Assurer la propreté de l’enfant et de son lit.
Veillez à ce que la chambre soit calme
Repos absolu au lit
Régime riche en protide et sucre pauvre en graisse
Dans les formes graves de l’ictère : rehydratation, tubage duodénale si ictère de lait maternel :
Interrompre l’allaitement dans 4 à 6 jours et chauffage du lait à 60°C
Au cours de la photothérapie :L’occlusion oculaire permanente, empêchant l’orientation
visuelle est sans doute à l’origine de l’hyper activité du nouveau – né, on doit donc essayer de
le calmer par des caresses et en lui parlant.
Il faut également expliquer tous les soins aux parents, et les guider pour toucher leur Bébé.
Dans ces moments là, il est recommandé d’éteindre la lampe de façon à pouvoir enlever les
lunettes au Bébé et lui permettre d’entrer en relation avec ses parents.
7) Sur veillance :
 Il faut surveiller :
L’état général de l’enfant.
La bonne prise des repas .
L’absence de diarrhée et vomissement, et voir l’aspect des selles et d’urines.
Rechercher l’apparition des signes de complication : donc surveiller :
Le tonus, les mouvement oculaires, les éruptions cutanées, les
Hémorragies.
 Surveillance du traitement : Relation de l’enfant
Points d’injections
Perfusion (Début...)
La surveillance au cours de l’escsanguino transfusion :
Le médecin passe le cathéter soit par la veine, soit par une des deux artères ombilicales
accessibles chez le nouveau ­ né jusqu’à 8ème – 10ème jour.
Assistance du médecin : veiller au respect des règles d’asepsie rigoureuse.
Surveiller le rythme cardiaque constamment, et en fonction de celui – ci, le médecin peut
injecter du gluconate de calcium en IV pour pallier le risque d’accélération cardiaque en cas
d’utilisation de sang citrate.
Veuillez au maintien d’une température > 36°C chez l’enfant.
 La surveillance au cours de la photothérapie :
La photo thérapie peut provoquer à court terme :
­ une hyper activité de l’enfant.
­ des variations de la température cutanée.
­ Des pertes hydriques transcutanée.
­ Un ballonnement abdominal.
­ Une accélération du transit intestinal avec parfois absence de prise de poids.
­ Conjonctivite
­ Eruption cutanée.
D’où : Surveillance de la température tous les quatres heures.
Veillez à l’augmentation de la Ration hydrique, voire calorique.
Notez le nombre et l’aspect des selles.
Soins des yeux préventifs au Sérum physiologique, suivi d’installation de
collyre antiseptique.
 Surveillance de la perfusion d’albumine :
Ne jamais passer en même temps des antibiotiques, en IVD,(risque
d’incompatibilité).
Il y a aussi un risque d’hypervolemie ; une surveillance de la respiration et
de la TA s’impose donc.

8)I.E.C. :
Selon le diagnostic :
Informer les parents sur les mesures d’hygiène sur la maladie, sur
l’isolement de l’enfant et sur l’importance du traitement.
Conclusion
Au termes d’un rappel des différents types de la pathologie traitée, nous avons testé au cours
de notre exposé, d’esquisser un tour d’horizon, sur l’ensemble des mesures préventifs, curatifs
et de surveillance, qui pourront poser un diagnostic précis, qui aboutira à donner un traitement
précoce.
Les infections néo – natales
– Le r ôle Infir mier au Niveau d’un ser vice hospitalier :
Intr oduction
Les infections néo – natales sont d’une extrême fréquence et d’une grande gravité, car
le nouveau né ne possède pas encore tous les moyens de défense pour lutter contre ces
infections .
Elles surviennent depuis la conception jusqu’au 10ème j après l’accouchement, voir
même quelque semaine. C’est une cause majeure de morbidité et de mortalité néo
natale.
Les signes clinique sont très divers et on devra penser à infection devant tout enfant
qui souffre.
Et ce shéma explique les 3 stades de la pathologie néo natale :

< 50j de grossesse 58j naissance Pendant ou après


organogenèse histogenèse L’accouchement
Embryopathie Fśtopathie Enfant malade

Décès malformation Décès retard de


congénital croissance intero
prématurité
L’origine de l’infection néo natale est multiple, soit par voie hematogène Transplacentaire,
Transmembranaire, ou bien transcutanée.
En peut différencier d’une part les infections maternaux fśtale dont les manifestations se
produisent dans les 1er j (1 3j ) et d’autre partles infections secondaire qui se relèvent en
règle, au delà du 4ème j de vie il y a d’autre classifications des infection : en distingue :
1) Les infections bactér iennes : Ex : la Septicémie, le Syphilis congénital.
2)Les infections vir ales : Ex : la Rubéole, l’Herpès.
3)Les infections par asitair es : Ex : la Toscceplasmose.
La gravité spontanée d’une infection néo natale confirmée l’efficacité du traitement
antibiotique précoce avec son corollaire de sélection de germes frontque, si l’on évoque
volontiers le diagnostic la mise en route du traitement doit être raisonnée et raisonnable.
1­ La Pr évention
1) Pr évention pr énatale
Une prévention à long termes consiste :
­ A faire disparaître la rubéole congénitale par vaccination systématique des fillettes
prépuleres ou jeunes filles.
­ A réaliser une prince Infestation tocoplasmique des mêmes sujets par l’Ingestation
de viandes peu cuites en surveillant les sérologies ou au contraire à l’éviter dès le
début de la gestation par l’ingestion de viandes très cuites.
­ A contrôler les réactions sérologique de Syphilis.
Une prévention à plus court terme concerne la grossesse en cours.
­ Traiter énergiquement et jusqu’à guérison bactériologiquement confirmée :
 Toute leucorrhée
 Toute infection urinaire.
 Toute épisode fébrile d’allure grippale (possibilité de listériose).
­ Traiter préventivement les ruptures prématurées de la poches des eaux.

2)Pr évention Pér inatale.


Si l’antibiothérapie large de la mère est à éviter, l’accouchement et les soins à l’accouche
doivent être aseptique :
Dans le cas d’un ccouchement « douteux » en particulier à domicile on n’omettra pas :
 la réinstallation des gouttes oculaires.
 La prévention du Tétanos par les Immunoglobulines spécifiques
(ou, pour certains, une vaccination antitétanique).
Si les manśuvres Instrumentales sont nécessaire (Ventilation, Intubation, cathétérisme ,
perfusion), elles seront faites stérilement.
Si un doute persiste sur l’asepsie rigoureuse de ces gestes, des prélèvements multiples sont
effectués, voir un traitement « Prophylactique » mis en route.
3)Pr évention Post natale.
La prévention des infections post natales rejoint la périnatale. Mais il faut insister encore plus
sur les soins infirmiers :
­ Boscage.
­ Blouse de change Individuelle.
­ Nettoyage des mains au solutions antiseptiques avant et près chaque soin, change
ou repas.
Ces divers méthodes, pour Illusoires qu’elles paraissent aux yeux des parents (et de la famille
qui manipule à qui mieux le nouveau né) sont en fait le seul moyen d’éviter les
contaminations Intra ­ hospitalières ou de crèche. Si préjudiciables.
2– Le dépistage :
Les critères du diagnostic reposent sur 3 ordres de notions :
 Anamnèse
 Clinique
 Biologie
* Anamnèse : Consiste à poser des questions à la mère concernant l’existence
d’une infection maternelle au cours de la grossesse.
* Clinique :
l’infection n’est jamais que probable si des signes cliniques se font jour en aucun cas elle se
serait « possible » Simplement, il en est aussi de certains critère évocateurs :
­ Mouvement fébrile (hypo ou hyperthermie) en dehors de toute cause
d’environnement.
­ Ictère précoce sans Incompatibilité notaire.
­ Signes cutanés avant la12h de vie
­ Syndrome hémorragique précoce
­ Polypnée avec ou sans manifestation Radiologique pulmonaire
­ Hépato ou Splénomégalique.
­ Collapsus ou trouble hémodynamique inexpliqués.
L’une quelconque de ces manifestations, à plus forte raison leurs association entre elles ou à
un critère anamnéstique, doit faire mettre en route le bilan biologique et souvent le traitement
* Biologie :
Parmi les examens du laboratoire, certains ont une valeur capitale pour arriver au diagnostic
d’infection probable, c’est assez dire que ces examens seront répétés, il s’agit de :
 Hémogramme
 Fibrinogéne
 Gaz du sang
 L’hémoculture

1) Accueil : Les principes de l’accueil se résume en :


­ Réception convenable des parents et de l’enfant.
­ Etablissement d’une relation humanisée.
­ Les rassurés de l’état de leur enfant selon les premiers constatations sans mentir ni
dramatiser la situation.
­ Donner les informations sur les formalités administratives.
­ Les informés du nécessaire dont leur enfant aura besoin pendant le séjour.
­ Présenter par la suite aux parents la majore et l’équipe soignante.
2) Installation du malade :
Installer le malade confortablement selon leur cas ; Ex
­ S’il y a une difficulté respiratoire position demi assise avec
oxygénation.
­ Si ou contracture et agitation dû au Tétanos mettre l’enfant
en
obscurité dans un lit capitonné pour éviter les chute. Avec minimum de
manipulation.
­ En cas d’hypothermie mettre le nouveau né dans un Incubateur pour assurer le
maintien de la température centrale.
3) Contr ibution au diagnostic :
* L’Inter r ogation :
L’inter r ogatoir e de la mèr e ou de la sage femme est utile pour r echer cher une
contamination pendant la gr ossesse ou l’accouchement. on r echer che donc les causes
suivantes.
* Infection Pr obable si :
 Fièvre maternelle
 Infection urinaire patentée ou datant de – 15jours traitée sans signes certains de
guérison.
 Rupture de poche des eaux supérieure à 18j.
* Infection Possible si :
+ leucorhées purulentes récentes.
+ Rupture de la poche des eaux de plus de 24h
+ Liquide teinté sans cause obstétricale
+ Manśuvre septique d’accouchement ou de réanimation
+ accouchement à domicile dans de mauvaises conditions sociales.
L’observation :
­ Observer le comportement du nouveau né : Somnolence, évitabilité, hypoté.
­ Observer l’état général du nouveau né
­ Rechercher l’existence de frisson orientant vers une Infection bactérienne.
­ Rechercher les manifestations neurologiques(convulsion).
­ En cas de Tétanos observer l’état de la plaie ombilicale.
­ Apprécier la fréquence respiratoire pour détecter un tirage, Stridor.
­ Rechercher les troubles digestifs (diarrhée, constipation, refus de tété ,
ballonnement abdominal….. ).
­ Apprécier l’état de la peau : purpura, éruption.
Les constantes. hyperthermie
Prise Systématique de la température
hypothermie

TA : apprécier l’état de choc


FR : détecter un tirage
Poids : surtout en cas de diarrhée
Pouls + diurèse………
Certains examens complémentaires : sont utiles si l’on dispose d’un bon laboratoire.
1) La NFS complète avec plaquettes et testes de la coagulation donnent des arguments en
faveur d’une infection. Est très suggestive l’association suivantes :
­ Membre de globule blanc très diminué ou au contraire très augmenté la leucopenie
est un signe de gravité.
­ Plaquettes très diminuées < 100000/mm3 .
­ Anémie Inexpliquée.
­ Trouble de la coagulation.
2) Les prélèvements permettent d’isoler un germe dans le sang (hémoculture) dans le LCR,
les urines, le liquide gastrique, les selles et dans toute Suppuration (śil, peau, ombilic) en
peut mettre en culture certains cauteleux ou drains utilisés pour la réanimation.
Si un germe pousse, on fait un antibiogramme.
Le prélèvement gastrique fait avant toute tentative d’alimentation, dans les toutes premières
heures de la vie revêt une grande importance car en peut faire un examen direct du liquide,
pouvant mettre en évidence un listeria (bacille Gram +), un streptocoque B (cocci gram +) ou
des bacilles gram +.
Chez la mère, il faut penser à examiner et à faire des prélèvements au niveau du placenta, des
voies génitales, du sang.
3) D’autre examens peuvent être demandés : bilirubine, glycémie, calcémie, ionogramme,
Sérodiagnostic de la Toscoplasmose de la Rubéole et de la Syphilis.
4) La radio du Thorax et de l’abdomen sans préparation sont demandées lorsque la clinique
l’exige.
4­ Tr aitement
a) Tr aitement cur atif
1) L’antibiothérapie est ici indispensable, on doit la mettre en route rapidement mais après
avoir effectuer les prélèvements si l’on dispose d’un bon laboratoire.
­ Le meilleur ATB est l’ampicilline (totapen) car il y a un spectre d’activité très
large, et n’est pas toxique. Mais il a l’inconvénient d’être cher. Pose :
100mg/kg/24h en 2 ou 3 injections. IV
­ On peut le remplacer par de la pénicilline en perfusion IV mais elle est moins
active sur certains germes.
­ On peut lui associer de la Centalline, 3 à 5 mg/kg/24h en IM ou 2 à3 injection ou
en perfusion lente.
­ Si l’on peut obtenir une culture et un antibiogramme. On adepte par la suite
l’antibiotique au germe.
­ En cas de méningite, on peut également administrer de la Centalline par injection
Intra Rachidienne (0.3mg/kg) à l’occasion de la première ponction Lombaire.
­ Certains antibiotiques sont toxique chez le nouveau né et doivent être utilisés avec
précautions. (choramphenicol et bactrim) ou même être proscrits(tétracycline).
2) La réanimation est également très importante : lutte contre la détresse respiratoire, les
troubles Thermiques, les convulsions, les hemorragies.
b) Tr aitement pr éventif
1) Pendant la grossesse la mère doit faire surveiller et soigner toutes ces infections. Elle doit
subir la vaccination anti Tétanique aux 3ème , 6ème et 8ème mois . elle doit éviter les visites à des
malades contagieux.
2)Pendant l’accouchement les précautions d’asepsie doivent être prises par le personnel lui
même, les instruments doivent être stériles les salle de travail d’une propreté impeccable,
l’installation du collyre dans les yeux du nouveau né, le pansement ombilical soigneux, la
Sérothérapie antitétanique font partie des soins habituels du nouveau né.
En cas du liquide amniotique teinté, mieux vaut instituer un traitement antibiotique
préventif général par l’ampicilline per os et local par un collyre.
3)Après la naissance : pendant son séjour à la maternité, le nouveau né doit être manipulé
avec une propreté absolue : lavage des mains régulier, port de blouses propres et si possible de
masque de papier, change fréquents, allaitement maternel, isolement du nouveau né
malade….etc. sont des précautions indispensables.
5­ Alimentation et r égime.
­ Maintenir l’allaitement maternel si : alimentation artificielle : respecter les règles
d’hygiène et de la préparation des biberons.
­ En cas du Tétanos : 6 à 8 repas de lait maternel ou artificiel en commençant par
une ration alimentaire unitaire de 60g en augmente de 1g/ semaine.
­ Veiller du respect d’un régime équilibré pour assister le nouveau né à lutter contre
l’infection.
­ Si l’hyperthermie donner à boire à l’enfant afin de prévenir la déshydratation.
6­ Hygiène et confor t.
­ Veiller à la propreté et le change fréquent du nouveau né pour éviter les dermites
du siège.
­ Si convulsion veiller au repas dans le calme et l’obscurité écarter toutes les objet
qui peuvent traumatiser le nouveau né.
­ En cas de Rubéole, applique la poudre sulfamide sur la peau, les Pistules peuvent
être badigeonné ou violet deGentiane.
En cas de Tétanos : les soins locaux de la plaie ombilicale est
indispensable :nettoyer, désinfecter et laisser à l’aire libre.
(bacille anaerobique)
7­ La sur veillance.
La surveillance du nouveau né atteint d’une infection est capitale, elle consiste à :
­ Surveiller la courbe de température, pouls, TA, FR.
­ Surveiller de frisson ou de sueurs et contrôler les modifications thermiques qui
traduisent ces phénomènes.
­ En cas d’hypothermie penser à mettre le nouveau né dans un incubateur pour
maintenir la température centrale.
­ Surveiller la température ATB : efficacité sur la courbe de température sur l’état
général (pouls, apeties surtout).
­ Problèmes posés par voie d’abord, problèmes veineux chez les malades sous
perfusion.
­ Intolérance médicamenteuse : allergie cutanée, intolérance digestive de nombreux
ATB.
­ En cas du Tétanos, il faut surveillé le paroxysmes, leur fréquence commandera la
posologie du traitement sédatif.
­ Surveiller le retentissement respiratoire : cyanose, encombrement le transit
intestinal, le poids.
­ Surveiller la perfusion.
­ Surveiller les différents constantes.
8­ Infor mation – éducation et communication.
Selon le diagnostic établis il faut :
* Informer les femmes sur l’importance de soigner les infections pendant la grossesse par un
traitement antibiotique adapté
* Faire la vaccination antitétanique à la mère pendant la grossesse (2 ou 3 injections à un
mois d’intervalle) ou bien faire du Sérum antitétanique au nouveau né à la naissance si la
mère n’est pas bien vaccinée
* Veiller à la propreté absolue du lieu d’accouchement : salle de travail ou domicile. Les
instruments employés doivent être stériles. Pour couper le cordon ; utiliser des ciseaux
stériles ou une lame de rasoir neuve.
* Faire proprement et chaque jour le pansement ombilical en utilisant de l’alcool et des
compresses stériles et en interdisant l’emploi des produits traditionnels.
* Maintenir le bébé dans une propreté absolue, en le changeant dès qu’il se salit en se lavant
les mains avant de s’occuper de lui
* Informer les mamans sur l’importance de l’allaitement maternel en nettoyant les bouts de
seins avant chaque tétée. Interdire l’usage du biberon. Sauf cas exceptionnels: mère décédée
ou très gravement malade.
* Dès qu’un nouveau né est malade, il faut essayer de l’isoler en le séparant des nouveaux
nés bien portants. Ne pas hésiter à envoyer à l’hôpital un nouveau né dont le comportement
est anormal : trouble digestifs, respiratoire ou neurologique.
Si la mortalité des nouveaux nés est particulièrement forte, dans le village ou le quartier , il
faut faire une réunion d’information auprès des responsables, en essayant de convoquer les
matrones et les femmes qui ont de l’autorité pour les convaincre de prendre les mesures
nécessaires :
­ Surveiller accrue des femmes enceintes.
­ Accouchement en maternité.
­ Organisation du transport des femmes en travail
­ Formation des matrones à l’hygiène et au dépistage des Dystocies.
­ Formation des mères à l’hygiène et à l’alimentation des nouveaux nés.
Conclusion :
En Afrique, beaucoup de maladies et des morts précoces peuvent être scrutées par de simples
précautions d’hygiène individuelle et collective. C’est particulièrement vrai chez le prématuré
et le nouveau né.
Le personnel infirmier a un rôle considérable à jouer dans ce domaine en montrant l'exemple
et en éduquant la population.
Pour cela, des gestes simples et une volonté d’organisation sont suffisants sans que l’on ait
besoin de matériel sophistiqué et de techniques de pointe coûteuses.

Les Malfor mations congénitales

Intr oduction
Ces malfor mations occupent une place impor tante dans la mor talité et la mabidité
pér i­ natale et infantile, cer tains de ces affections nécessitent un tr aitement chir ur gicale
ur gent seul capable d’assur er la sur vie nor male de nouveau né et posent des pr oblèmes
thér apeutique différ ents. D’autant qu’il existe depuis ses der nièr es années une baisse
r égulièr e de la pathologie foeto­infantile gr âces à l’accr oissement des r echer ches dans ce
domine.

Généralités
L’atrésie de l’oesaphages :
Définition : c’est une inter r uption de la continuité de l’oesphage, c ‘est une malfor mation
incompatible à la vie puisque l’enfant déglutie dans sa tr achée et r epr ise dans son
abdomen.

Le bec de lièvre :
Définition : Connu aussi sans le ter mes de bec défends labiales on palatines r ésultent
d’un défaut de soudur e de bour geons nasaux et du bour geons musculair e elle est plus
fr équents chez les gar çons.

Spina­bifida :
Définition : C’est une malfor mation du tube neur al qui cor r espond à l’absence de
fer metur e d’un ou de plusieur s ar es ver tébr aux postér ieur s, associé à de anomalies des
éléments ner veux méningés et cutanés.

Les pieds bots :


Définition : C’est un pied r endu défor me par r étr actions du tendons et des ligaments
souvent associés à des malfor mations osseuses, le pied bat pointe du pied est dévié en
dedans(adductions) et abaissé comme le pied d’un cheval.
L’évolution : en l’absence du tr aitement aboutit à une ir r éductible d’ou la nécessité
d’entr epr endr e le tr aitement dès les pr emier s jour s.
Luxation congénital de la hanche.
Définition : Luxation congénital de la hanche demeur e une infir mité lour de de
conséquence sa découver te à l’âge de la mar che ou au delà un tr aitement long, difficile et
coûteux dont les séquelles sont fr équentes et invalidantes.

Les malformations uro­ génitales.


Définition : L’epispadias : Aplasie plus au moins entendu de la face dor sale de l’ur etèr e
l’epispadias est considér é comme une for me de l’extr ophie vésicule . l’epispadias
r ésultant d’une fer metur e incomplète de la fente ur o – génitale, c’est une malfor mation
fr équente .
Phimosis = Etr oitesse anor male de l’or ifice pr éputial.
Ces malfor mations sont souvent associées à une autr e malfor mation si bien que, au
moins pour découvr ir les malfor mations r énales, l’ur ogr aphie intr aveineuse est
systématique lor s de la découver te d’une autr e anomalie.

L’imperforation anale.
Définition : C’est un abouchement anomaux de r ectum, les fistules mettent en
communication la voie r ectale et le sinus ur o – génital c’est à dir e les voies ur inair es chez
les gar çons, les voies génitales chez la fille.

Hydrocéphalie :
Définition : Elle est car actér isé anatomiquement par un défaut de cir culation et de
r ésor ption de liquide de cephalo – r achidien, la conséquence et pr atique est une
augmentation anor male de volume cr ânien.

Les Malfor mations congénitales


­ Rôle infir mier
1­ Dépistage
Le dépistage de toute malformation doit être systématique en salle d’accouchement.
L’atrésie de l’śsophage : On doit suspecter l’atrésie śsophagienne chez toute nouveau – né qui
présente dans les premiers heures de la vie un encombrement bucco ­ pharyngé et une
hypersalivation.
En effet la présence de masse au niveau des lèvres, toux, cyanose empêchant le bébé à
déglutir sa salive, ces signes doivent faire affirmer l’atrésie jusqu’à preuve de contraire.
L’imperforation anale : La vérification de l’anus doit être systématique en salle
d’accouchement . ce diagnostic doit être suspecter devant toute meconuerie.
Luscation de la hanche : Le dépistage doit être systématique à la naissance par :
­ La recherche de signe de ressant.
­ Le dépistage des signes des populations à risque (l’enfant en présentation du siège,
enfant ayant des antécedents familiaux, enfant ayant une anomalie pesitionnelle
des pieds,).
­ La radiologie du bassin de face, à la naissance permet d’une part de reconnaître les
hanches dysplastiques à cotyle oblique des hanches hyperluscés à cotyle normal.
Préventions : Pour prévenir ces malformations il faut :
­ Diminuer le taux de femmes non immumisées(rubéole, rougeole, les oreillons, la
grippe…..).
­ Eviter la prise des médicaments par les mères au cours de la grossesse.
­ Un régime polyvitaminé dès le début ou avant la grossesse voulue.
­ Eviter la consommation du tabac et d’alcool au cours de la grossesse.
­ Un régime en acide falique.
­ L’hérédité multi factorielle, elle permet de nouvelles hypothèse dans l’étiologie de
nombreuses malformations.

­Accueil
Dans le cas d’une malfor mation, les par ents sont souvent affolés et peuvent se compor ter
d’une façon ou d’une autr e si l’infir mièr e montr e une indiffér ence pour leur égar d, pour
cela l’infir mièr e doit fair e pr euve d’une attitude adéquate qui peut les calmer .
­ Accueil convenable de famille et de l’enfant .
­ Etablissement d’une relation humanisée.
­ Assurer le volet information sur la procédure administrative et le nécessaire de
séjour.
­ Présentation du personnel et de la cause.
­ Installation
Installer confortablement l’enfant selon la nature de la malformation.
+ L’atr ésie de l’śsophage.
­ Position demi assise avec changement toute les demies – heures.
­ Oxygénation continue et réchauffement.
­ Aspiration très fréquentes toutes les 10 à 15 mn du carrefour bucco – pharyngé et
cul de sac śsophagien supérieur.
­ Prise d’une veine avec administration de sérum glucose + les électrolytes.
+ Division palatine :
position demi assise pour éviter les fausses routes et les inondations nasales.
+ Spina­bifida
pour éviter la lésion de la membrane de recouvrement de cette tumeur, installer l’enfant sur le
ventre et recouvrir cette membrane de pansement stérile constamment humidifiés au sérum
sale isotonique et dirige sur un centre approprié dans l’attend du transfert :
on pratique un rapide bilan – neurologique que l’on note :
motalité spontanée des membres inférieurs, état de splunicter.
­ On mesure le périmètre crânien.
­ On commence la manipulation des pieds bots.
Associés si besoin.
+ Luscation de la hanche.
Il faut langer en abduction, culotte spéciale, double couche billot entre cuisse, ces langeages
en abduction sont maintenues pendant 4mois.
Contr ibution au diagnostic
L’inter r ogatoir e
L’interrogatoire doit porter sur le type de la malformation :
­ il faut préciser l’âge de l’enfant.
­ les antécédents familiaux.
­ Les circonstances de la grossesse.
­ La grossesse compliqué hydramnios : conséquence d’une atrésie de l’śsophage.
­ Anomalie de position dans l’utérus.
­ Prise de médicaments par la femme au cours de la grossesse.
­ Consommation du tabac et de l’alcool au cours de la grossesse.
Obser vation
On observe l’état général de l’enfant : cyanose, hypersalivation, tous météorisme abdominal,
encombrement bucco – pharyngé.
Observer périmètre crânien pour déceler une hydrocéphalie .
Observer l’état de sphincter et motilité spontanée des membres inférieurs.
Constantes
Prises systématique des constantes : température, pouls, TA , diurèse, poids, respiration.
Examen paraclinique
Atrésie de l’śsophage.
­ Cathétérisme de l’śsophage
­ Radio – pulmonaire.
­ Ionogramme, facteur de coagulation.
­ Abdomen sans préparation.
Imper for ation anale
­ Radiographie en plaçant la tête de l’enfant en bas (permet de préciser la forme et la
hauteur du cul de sac rectal).
­ Epreuve au stylet(pour rechercher une fistule).
Spina­bifida
­ Groupe sanguin + facteur Rhésus, si possible groupe et Rhésus de la mère.
­ Facteur de coagulation.
­ Ionogramme, urée
Luxation de la hanche
­ Radiogr aphie du bassin de face.
Les pieds bots
L’examen radiographie ; les clichés seront des éléments de référence et de comparaison au
cours de l’évolution thérapeutique.
Les malformations uro – génitales.
­ UCBU devant toute fièvre inexpliquée.
­ UIV devant une ceto – bactériologie urinaire positive (pour dépister d’autre
malformations) si les renseignements fournis par cet examen sont insuffisant, on
pourra s’aider d’une cystographie, d’une urétro – cystoscopie qui permet de
cathétérisme les uretères.
* Analyser de la fonction rénale qui comporte :
* Albuminurie de 24 h
* Urée sanguine,
* Ionogramme sanguine et urinaire.
* PH sanguin et urinaire.
* L’épreuve de volhard.
* La clearance à la Créatinine.
* Cystographie rétrograde.
L’hydr océphalie.
­ L’examen radiologique montre qu’il existe une disjonction des structures, une
fontanelle postérieure et un élargissement de la fontanelle antérieure.
Tr aitement pr escr it par le médecin
La chirurgie joue un rôle important dans la plus part de ces malformations.

+ L’atr ésie de l’śsophage.


­ l’infection broncho – pulmonaire est traitée par des antibiotique large spectre,
­ l’oxygénation et aspiration du carrefour bucco – pharyngée doivent être appliquées
avant l’admission de l’enfant dans le service de chirurgie pédiatrique.
+ Imper for ation anale
le tr aitement uniquement chir ur gical mais ses modalités dépendent de la date à laquelle
est vu l’enfant est du type anatomique de la malfor mation cet affair e de chir ur gie tr ès
spécialisée, le but et d’obtenir un anus suffisant et continuent. Dans cer tains nombr e de
cas, dans l’immédiat on fait uniquement un anus iliaque de dér ivations.
+ Spina­bifida
­ ATB et des soins locaux.
­ Kinésithérapie.
­ Réeduction des membres inférieurs.
­ La précocité de l’intervention chirurgicale varie selon la forme de la spina.
+ Luscation de la hanche.
­ Une réduction de la lascation par extension continue(5 à 6 semaines)
­ Une immobilisation par plâtre pelvi – pédieux.
­ Une ostéotomie de dérotation fémorale avec une nouvelle immobilisation plâtrée.
+ Les pieds bots
le tr aitement des manipulations donc à r éaliser plusieur s fois par jour par la mèr e puis
on adjoint une r éduction pr ogr essive par les manipulations on des attelles plâtr és ou des
attelles spéciales.
Le traitement chirurgical est indiqué en cas d’échecs des méthodes précédentes ou en cas de
diagnostic tardif.

+ Bec de lièvr e et division platine


bec de lièvre : traitement chirurgical vers 6 mois, s’il est bilatérale son traitement se fera en
deux temps à 5 mois et 7 mois.
Division platine : traitement chirurgical vers 18 mois.
+ Les malfor mations ur o _ génitales.
Ces malfor mations sont souvent associés à une autr e malfor mation.
Le traitement dépend de la variété anatomique de malformation et de la gravité de l’anomalie
­ ATB en cas d’infection.
­ Traitement médical est décevant, la chirurgie est donc le geste à proposer.
+ L’hydr océphalie.
a l’or igine de ces hydr océphalies, deux gr ands or dr e de cause peuvent êtr e r etr ouvés,
soit une malfor mation, soit une maladie infectueuse intr o – uter ine (lutosco plasmose
congénitales).
Alimentation et r égime
Le lait mater nel r este l’alimentation idéale pour le nouveau­ né.
+ L’atr ésie de l’śsophage.
­ mise en route de rééquilibre hydro électrolytique.
­ Nourriture de l’enfant à l’heure régulière par une sonde de degastroctomie permet
la mise au repos transitoire de l’śsophage.
­ On maintient la voie veineuse exclusive pendant 8 à 10 jours,
­ l’alimentation buccale est commencé vers le 10ème jours.
+ Spina­bifida
­ le r égime r iche en r ésidus pour l’éducation des selles.
+ Bec de lièvr e et division platine
pour la division platine, l’alimentation ser a possible, soit avec une tétine nor male ou
spéciale longue et se fer a toujour s lentement en position demi – assise pour éviter les
fausses r outes et ces inondations nasales.
Hygiène et confor t.
Assur er l’hygiène et le confor t de l’enfant par toilettes et de changes fr équents.
+ Spina­bifida
­ Installer un dispositif de r ecueil des ur ines et contr ôler la stér ilité de ce
der nier pour pr évenir l’infection ur inair e.
­ Pansement stérile pour prévenir la rupture de revêtement de la tumeur.
sur veillance
+ L’atr ésie de l’śsophage.
­ Veiller à la r epr ise de tr ansit digestif.
­ Contrôler le rythme respiratoire, les accès de dyspnée ou de cyanose qui peuvent
être cause des complications pulmonaire.
­ Surveiller le débit de perfusion.
+ Spina­bifida
outr e les gr ands fonctions végétatives, la sur veillance post opér atoir e compor te une
sur veillance neur ologique tr ès attentives.
Si le spina­bifida n’a pas été opér é d’emblée, c’est avant tous r ôle de nur sing :
­ Eviter les ulcèr es tr ophiques.
­ Eviter les défor mations.
­ Pr évenir l’infection ur inair e.
­ Pr évenir la r uptur e de r evêtement de la tumeur .
+ Luscation de la hanche.
­ Sur veiller la langage en abduction et convaincr e la mèr e de la nécessité de ce
tr aitement et s’assur er de sa bonne r éalisation
+ Les pieds bots
quelque soit la méthode utilisée, le maintien du pied bots une fois r éduit doit êtr e
pour suivie et sur veillé dur ant toute pér iode de cr oissance gr âce à des chaussur es ont
hapédique et à des attelles pour la nuit.
+ Les malfor mations ur o génitales.
­ Sur veiller l’ECBU 48 heur es apr ès le début du tr aitement et 48 heur es apr ès
son ar r êt.
IEC.
Pour le nouveau­né : l’infir mier doit favor iser , pendant les pér iodes d’éveil de l’enfant
des contacts physiques, les stimulation ­ visuelles, auditives, tactiles.
­ une pr ise en char ge cor r ecte du nouveau­né, suivie en postnatale.
Pour les parents : le r ôle éducatif aupr ès des par ents est capitale dans l’immédiat et le
facteur , l’infir mièr e doit les fair e par ticiper aux soins de nur sing et sur tout de
l’alimentation.
­ Accouchement au milieu sur veillé.
­ PF pour donner tout le temps à cet enfant fr agile.

La mucoviscidose

– Rôle infir mier devant une mucoviscidose

1­ Définition
La mucoviscidose est une infection d’expression générale qui atteint l’ensemble des systèmes
glandulaires de l’organisme. elle touche non seulement les glandes à mucus comme celle de
branches et de l’intestin, d’où son appellation de « mucoviscidose » mais également toutes
les glandes à sécrétion externe (glandes exocrines) dont les glandes sudoripares et le pancréas
externe.
Au défaut de connaître son mécanisme biologique intime, elle se définit cliniquement, au
moins dans sa forme commune qui représente 80% des cas par l’association de trois types de
symptômes respiratoires, digestifs et sudoraux.
­ L’atteinte respiratoire : liée à une obstruction des bronchioles par un mucus épais
et visqueux, se caractérise par des lésions diffuses du poumon et des branches qui,
aggravées par une surinfection à germes divers, conduit progressivement à une
insuffisance respiratoire chimique
­ L’atteinte digestive : principalement l’insuffisance poucréati que, provoque à une
mal digestion clipidopnotique et, par voie de conséquence, une mal absorption des
nutriments essentiels, il en résulte un retentissement plus au moins important sur la
croissance en taille et surtout en poids.
­ Les anomalies des glandes sudoripares : ont pour conséquence un excès de sel dans
la sueur (chlorure de sodium, Nacl) anomalie permanente, quasiment spécifique.
Cette richesse particulière de la sueur en sel (et aussi en d’autres électrolytes) est la
base du « teste de la sueur » qui reste plus de trente empressa découverte,
l’élément fondamental du diagnostic. L’étiologie de la maladie n’est pas encore
connue. Plusieurs hypothèses ont été formulés mais aucune d’entre elle n’a pu
encore expliquer d’une façon valable l’hyperviscosité du mucus et l’élévation
anormale des électrolytes de la sueur. Une erreur innée du métabolisme du
glycoprotéines, une dysfonction du système nerveux autonome, un facteur
humorale anormale, une sécrétion exagéré du calcium par les glandes exocrines
ont été quelques ­ unes des hypothèses.
2 – Pr évention
La prévention se résume suit :
­ L’information des parents porteurs du gène autosome pathologique sur le risque
d’avoir des enfants malade de la mucoviscidose sur chaque grossesse.
­ Mais lors du dépistage de la maladie le protocole de la prévention s’intensifie sur
la prévention des complications et les infections qui peuvent aggravé la situation
des mucoviscidiques.

3– Le dépistage
Selon le livre de Gay Dutau « vivre avec la micoviscidose » le dépistage s’effectue selon un
dépistage néonatale et un dépistage ante natal.
Le dépistage Néo – natale :
Elle s’effectue selon 2 méthodes :
­ La première méthodes utilisée a grande échelle à été le BM – test méconium basé
sur la tumeur anormale en protéines, tout spécialement en Sérum albumine, du
méconium des nouveaux – nés.
­ La deuxième méthode se fait par le dosage de la trypsine immuno – réactive dans
léluat du sang séché prélevé sur papier buvard, à la suite d’une simple piqûre
autalon l’existence d’une concentration élevée du sang trypsine, dosé par une
méthodes radio – immunologique, est la conséquence d’un reflux de l’enzyme
dans la circulation secondairement au blocage des canaux pancréatiques
précocement obstrués. Il apparaît ainsi la période idéale pour le dépistage se situe
au alentours du 3ème jour de la vie, moment ou la plupart des hyper –trypsinémies
sont liées à la mucioviscidose. L’affection par ensuite confirmée par les moyens
classiques principalement le test de la sueur.
Le dépistage Ante ­ natal.
Il se base uniquement sur les examen de laboratoire. Car la recherche de la mucoviscidose est
dirigée vers certains enzymes du liquide amniotique (LA) tels que les isoenzymes de la
phosphatose alcaline (PA) la gamma glutamyl transferase (gamma GT)
Reflétant la production enzymatique intestinale du fśtus, dans la muscovidose, on assiste à
l’effondrement du tous de ces enzymes à la 17, 18ème semaine d’aménorrhée, en raison d’une
interruption du transit intestinal fśtal, la ponction amniotique doit être réalisé à la 18ème
semaine dans les familles à risque, essentiellement les couples ayant déjà donné naissance à
un (ou plusieurs) enfants « mucos ».

1 – Accueil
­ Réception convenable des parents et de l’enfant et les informer sur les formalités
administrative.
­ Expliquer aux parents l’importance d’une surveillance en milieu hospitalier.
­ Encourager les parents à accepter la maladie surtout que c’est une maladie qui
nécessite une grande patience.
­ Soutenir psychologiquement les parents surtout que c’est maladie chronique.
2 – Installation
la mucoviscidose est une maladie qui affaibli l’organisme et le rend suceptible à toute les
infections. C’est pour cela que l’enfant malade de la mucoviscidose doit être isolé d’un box
seul et loin des malades des infections respiratoires par exemple car cela peut aggraver la
situation aussi l’installation dans une toute à humidité pourvue d’un moteur à air comprimé et
de deux nébuliseurs qui fournit une humidité très dense et qui s’avérer très utile pour le
traitement de la mucovisciolose.
3 – Contr ibution au diagnostic
3­1­ Inter r ogatoir e : pr éciser
­ Le début de la maladie
­ Les signes révelateurs qui sont :
* la toux qu’est persistante et émétisantes
* Gène respiratoire.
* Douleur abdominale
* Des vomissements
* Des sueurs abondantes est salé d’où la notion de « baiser zèle » constante par la mère
même
* L’état des selles
* L’appétit
enfin les antécédents familiaux surtout que la maladie héréditaire.
3­2­ Obser vation
Elle portera sur différents paramètres et plan :
­ Au plan respiratoire
* Importance de la toux
* Existence d’une expectoration, intermittente ou déjà quotidienne dont on
précise.
. l’aspect
. Le volume en millilitres.
* présence d’une distension thoracique, visible de face et de profil et
mesurable, s’accompagnant parfois d’une déformation débutante.
* Cyanose des extrémités, ongles, lèvres en particulier au CH
­ Sur le plan digestif et mututionnel on précisera
* L’importance de l’appétit conservé ou augmenté.
* Le nombre des selles quotidien, leur volume et leur aspect
* La présence d’iimprolapsus rectal et d’une distension abdominale.
* Les conséquences multitionnelles par l’observation de la taille, poids,
périmètre crânien et thoracique, plis cutanés, état des phanères, âgé
osseux….
3­3­ Constantes
toute les constantes sont prisent car la mucoviscidose nécessite une surveillance étroite
* La respiration : pour détecter une gêne respiratoire ou une autre cyanose.
* Température : pour contrôler s’il n’est pas d’infection qui peut aggravé la situation du
malade.
* Pouls
* Le T.A
*La diurèse : pour contrôler le bilan des entrées et des sorties et pour compenser la perte des
électrolytes surtout que la sueur est abondante et par elle qu’il y a perte des électrolytes
3­4­ Examens par a – cliniques
­ A.S .P : debout de face et couché de profil qui montre les niveau liquides
caractéristiques d’une occlusion et parfois les aspects granites. Du bas fond coecal
évocateurs.
­ Teste de sudation :
. Dosage de stéatouchée : recueillir les selles du 3 jours de suite
. Teste schwachman : adresser un peu de selles fraîches chez un sujet
sans traitement et sans antibiothérapie ou le préalable pour étudier l’attaque du
film de gélatine.
­ Radio pulmonaire : de face et de profil permettre en évidence des images
d’atélectasie et d’emptyséme.
­ Teste de sudatim :
. Le dosage des ions chlore, sodium, potassium dans la sueur montre leur élévation
dans le cas des mucoviscidoses, pour des raisons techniques on s’est redresse à
l’ion chlore.
Le taux est toujours> 270m Eq /L et souvent > à 100, contre une < à 30. Ce dosage
n’aura cependant de valeur que :
­ S’il est répété
­ Si la quantité de sueur recueillie est suffisante(+ de 200mg).
­ Si le sujet et un enfant au delà de la 1ère enfance, en effet le taux de chlore dans la
sueur normale peut monter à de telle valeurs.
Enfin, le taux de chlore dans la sueur ne permet pas de distinguer les hétérozygotes dans une
population normale en apparence.
Il existe des méthodes rapides de dosage du chlore dans la sueur (dites par ions phorèse)
IV­ Tr aitement
Le traitement a un triple but
­ lutter contre l’obstruction bronchique.
­ Lutter contre la surinfection .
­ Pallier l’insuffisance pancréatique
* lutter contr e l’obstr uction :
 Les aérosols : pour des produits fluidifiant
le véhicule étant l’eau et l’air comprimé (jamais à l’oxygène imitant pour les bronches)
il sont pratiqués après chaque repas et toute la nuit
 La kinésithérapie : active et quotidienne, voie biquotidienne elle permet de libérer les
crachats adhérentes. Elle comporte du clapping des vibrationthoraciques.
 Le drainage postural : fait dans toute les positions adéquates pour bien vider les divers
segments pulmonaires.
* Lutter contr e la sur infection : l’obstruction permanent des voies aériennes entraîne une
surinfection de stase. Alors il faut lutter contre cette dernière par des antibiotiques a large
spectre.
*. Pallier l’insuffisance digestive : c’est le rôle des extraits pancréatiques amenés par voie
digestive. Juste avant le repas, sous forme de poudres ou de cachets.
Alimentation et régime
Au cours de la mucoviscidose, il existe une mal digestion qui entraîne de 20 à 50%. A cela
s’ajoute la perte énergétique liée à la lutte contre l’infection broncho – pulmonaire. Comme il
y a un défait en acide gras essentiels et en oligo – éléments. Aussi l’absorption des vitamines .
lipo – solubles (A,D,E,K) est diminuée, il existe un dificit en vitamine B12 dont l’absorption
est multipliée par 5 après supplémentation en bicarbonates et par 7 après adjonction d’extraits
pancréatiques. Enfin il existe un déficit en oblio –éléments zinc et fer en particulier le régime
alimentaire doit être hypercalorique globalement l’apport calorique doit être de une fois et
demi celui d’un enfant du même âge . alors il faut donner à l’enfant un régime très
énergétique c.a.d de nourrir l’enfant en ajoutant aux trois principaux repas 2 ou 3 petites
collation supplémentaires.
 L’apport protidique sera multipliée par 1,5 à 2 selon l’âge de l’enfant.
 L’apport glucidiques représente 40 à 50% de la ration calorique journalière de
préférence sous forme de sucres lents (amidon des céréales et des féculents comme la pomme
de terre).
 En ce qui concerne l’apport lipidique il faut éviter les graisses animales saturées, les
fritures, les sauces et utiliser principalement du lait écrémé et des fromages blancs dépourvus
ou peu riche en matières grasse. Il est réalisé aussi par les triglycérides à chaîne moyenne.
 Les vitamines sont administrées par prescription médicale.
­ Vit A : (5 à 10000UI/ jour).
­ Vit K (3mg + 3 gouttes de vit K1 par semaine. Ou 5mg par voie IM tous le mois
pendant la première année).
­ Vit D (1500 à 2000 UI/ jour).
­ Vit E (5 à 6mg/kg/jour).
­ Apport en zinc élémentaire (1mg/kg ou 15mg/jour).
­ Supplémentation en fer s’il existe des signes de carence martiale.
­ Un supplément de chlorure de sodium(sel) est conseillé lorsque la température
extérieur est élevée ou en cas de fièvre.
Hygiène et confor t :
 Hygiène corporelle est très important car la sudation abondante peut
être nuisible pour la peau c’est pourquoi il faut que l’enfant reçoit des
toilettes minutieuses et avec délicatesse.
 Comme hygiène corporelle l’hygiène vestimentaire prend un rôle très
important car la sudation pousse à changer l’enfant car la tenue
important en sel peut être dangereuse pour la peau.
 Une hygiène buccale est indispensable car les expectorations donne une
haleine désagréable de la bouche c’est pourquoi il faut rincer la bouche
de l’enfant ou bien lui brosser les dents lors de chaque expectoration.
 Comme le traitement est base aussi sur la tente à humidité il faut que
l’infirmier utilise une literie facile pour pouvoir change les couvertures
et les draps facilement pour préserver le confort du malade.

Sur veillance
Elle portera essentiellement sur
* Le traitement qui est long et difficile pour le malade.
* Surveillance de l’état du malade :*
 Sur le plan respiratoire : éviter toutes qui peut étrenner une infection,
recherche une cyanose.
 Sur le plan digestive : surveiller le poids, le périmètre crânien, le
périmètre thoracique.
 Il faut maintenir un bon état nutritionnel il faut assurer à l’enfant un
régime alimentaire équilibré apportant une grande quantité de protéines.
Et une quantité normal en graisse, aussi en minéraux.

I.E.C.
Il est important que l’infirmier explique aux parents
 L’importance de l’hygiène, le respect du régime et du traitement.
 Faire accepter les parents la réalité de la maladie et leur montre
comment surveiller et aider leur enfant à se sentir en sécurité .
 Expliquer aux parents le protocole de l’entretien de latente à l’humidité
à la maison et comment faire la literie et les change.
 Expliquer aux parents le risque d’avoir un enfant atteint de la
mucovicidose à chaque grossesse.

Conclusion et pr onostic.
Le pr onostic est incer tain, mais assez mauvais en cas d’atteinte gr ave il appor te que la
moitié de ces enfants meur ent avant l’âge de 10ans et 80% avant l’âge de 20ans.
D’ou la nécessité d’un raisonnement profond avant chaque décision de grossesse surtout chez
les parents porteurs de gêne de la maladie.
Référ ence :
1­ Vivre avec la mucoviscidose de « Guy Dutau » éditions Privat 1987
2­ Précis de pédiatrie 3ème édition publie sous la direction de ‘’Pierre E. Ferrier’’.
3­ Cahiers de l’infirmière N° 15 pédiatrie :

Réalisé par : ­ SOUIKIKA Miloud


­ CHADOULI Hassan

LA G.N.A

­ RAPPEL PATHOLOGIQUE

Définition :
La G.N.A. Traduit un ensemble symptomatique associant :
* Les oedemos
* Protéinurie
* Olygurie
* H.T.A.
Il survient surtout chez les enfants au delà de 2 ans et l’adolescent.
Traduit par des le soins inflammatoire glomerulaire.

 Etiologie :
Dominée en 1er lieu par l’infection streptococcique B hémolytique de Groupe A suite
à:
* Une Angine strep.
* Otite
* Pharyngite
* Atteinte cutané

 Signe clinique :
(A) Phase de but :
* pibrieule
* Asthénie
* Douleur lombaire.
(B) Phase d’état :
* Hématurie macroscopique du microscopique
* Śdèmes qui débutent par la face puis les membres inférieur par fois
śdème généralisé.
* Dégurie
* H.T.A avec ses complication.
­ Śdème cérébral
­ O.A.P
­ I.C.

 Signes par a cliniques :

* Examen des urines montre des protéines 1,5 g 2g / 24,4


* Hematurie
* N.F.S. qui mentre une anemie Hyperlencocytose
* U.S.
* A.S.L.O (anti­strepto­lysine) > 500 unité
LA G.N.A

­ ROLE INFIRMIER

 Pr évention :
La prévention de l’infection se fait par la vaccination
* Alimentation équilibré.
* Hygiène général
* Traitement systématique de toute infection a streptocoque B
hémolytique de Groupe A.

 Le Dépistage :
Se caractérise pour :
* Fièvre de 30° a 39°
* Frissons et sueur Abondantes
* Trouble digestive : Anorexie, longue sèche vomissement et
diarrhée parfois
* Trouble urinaire : Oligurie
* Nombre de leucocyte. Hyperlencytose dans la majorité des infection
microbienne.

 Rôle Infir mier au niveau d’un ser vice hospitalier .


(a) L’accueil :
Se résume pour
* Une réception convenable des parents et de l’enfant.
* Etablissement d’une relation humanisé
* Les ressources de l’état de leur enfant selon les premières
constatation son mentir ni dramatiser la situation.
* Donner les informations sur les formalités administratives.
* les informer de nécessaire dans l’enfant aura besoin.
* Présenter par la suite le major et l’équipe soignante.

(b) Installation :
Mettre l’enfant en position  assise s’il est dyspneiplue
Si l’enfant préféré la position dorsale les jambes doivent être écarté pour éviter
le frottement.
De même placer un oreille entre les genoux quand l’enfant est couché sur le
côté.
L’installe dans un lit capitonné.

 Contr ibution au diagnostic.

(a) Inter r ogatoir e :


* L’âge de l’enfant.
* Terrain (Notion de dénutrition : fragilité de l’organisme).
* Les Antécédent sanitaire, lision cutané streptococcique, pharyngite ou
Angine.
* Rechercher les signes associé

(b) Obser vation


* Voir l’état général de l’enfant
* Prendre les constante (T.A, T°, Respiration, diurèse…)
* Egalement relever les anomalies des urines
* L’état des téguments.
* Interpréter les donnés au Médecin en cas d’anomalie

(c) Les examens par a clinique


* Albuminurie de 24H.
* Compte d’addis.
* N.F.S.
* V.S.
* Exploration fonctionnelle du Rien.

(d) Tr aitement pr escr it par le Médecin.


* Traitement symptomatique pondant la phase Aigu
* Régime hyposode
* Diurétique (lasilix)
* Antihypartenseur
* Extencilline si Atteinte cardiaque.

(e) Alimentation
* Elle doit être équilibré riche en protéine
* Variée et adapté à l’âge de l’enfant.
* Augmenté l’apport hydrique
* Respecté le Régime prescrit (R.S.S)

(f) Hygiène et confor t.


* Hygiène corporel et vestimentaire a fin de garder la peau
propre.
* Prévenir les escarres.
* Chaque de draps et allese, chaque fois qu’il est nécessaire, (et
autres linge salle)

(g) Sur veillance


* Surveillez l’administration du traitement
* L’amélioration de l’état sanitaire de l’enfant
* Baisse de la T°
* Diurèse Normal
* Efficacité du traitement

 Infor mation Education et communication (I.E.C)


* Respecter le Tr aitement pr escr it (Dose, Hor air e et nombr e de
pr ise)
* Conseille Relatif au R.SS.
* Insister sur l’impor tance de l’alimentation équilibr é les par ants
ver s la for mation la plus pr oche de leur domicile pour .
* Vaccination de l’enfant.
* Pesée
* Suivis des autr es fr èr es. S’il existe.
Et (profité l’occasion, a faire passé les messages
Educatif par les parents des enfants hospitalisé aux
autres parents pour améliorer la santé de nos enfants, et
notre société en générale.)

Rôle de l’infirmier devant une pneumopathie aigue de l’enfant

­ Rôle infir mier


1­ Accueil et installation
L’enfant dyspnéique est souvent angoissé, agité, l’attitude du personnel soignant est
importante :
­ Veiller donc à calmer, à rassurer l’enfant et son entourage
­ Garder son froid
­ Vérifier et compléter le dossier du malade
­ Installer l’enfant, seul si possible dans une chambre équipée de
matériel nécessaire pour oxygénothérapie, humidification, surveillance électronique
­ Mettre l’enfant, seul si position demi­assise ou en décubitus dorsal avec un billot
sous les épaules pour permettre une meilleure ouverture du larynx et favoriser le
drainage bronchique.
2­ Contr ibution au diagnostic
2­1­ Inter r ogatoir e
­ début de la maladie : * signes : ­ refus de boire, de manger, somnolence,
dyspnée, geignement, cyanose…
* depuis quand ?
­ demander si l’enfant a déjà reçu sa première dose d’antibiotique au C/S

2­2­ Obser vation


­ Chercher : ­ Le tirage
­ Le stridor
­ Signes de convulsion
­ Cyanose
­ …..
­ Chercher une porte d’entrée au staphylocoque qui peut être en cause d’une
forme de pneumopathie aussi grave que la PFLA (La chercher chez l’enfant et
dans son entourage)

2­3­ Pr ise des constantes et cour bes :


­ Commencer les courbes :
. Du rythme respiratoire
. Du rythme respiratoire
. De la température
. De la TA

­ Faire faire la radiographie face et profile au mit


­ Placer un dispositif de recueil d’urines
­ Effectuer les prélèvements de sang pour l’hémogramme, étude des gaz du sang
hémoculture…
­ Faire les prélèvements des sécrétions nasales pharyngées par écouvilonage ou
aspiration et ensemencement immédiat pour les recherches virologiques.
­ Effectuer le test tuberculinique
­ Prélever les crachats par tubage gastrique
D’autres examens peuvent être indiqués suivant l’orientation étiologique et l’état du malade.
(ponction pleurale…)

3­ Application du tr aitement
­ Aspirer l’enfant si besoins afin de le débarrasser des mucosités
­ Mettre en route une perfusion intraveineuse d’attente
­ Le traitement étiologique : comporte toujours les antibiotiques, le
plus souvent par voie parentérale : IM ou IV ou les deux voies associées.
­ L’oxygénothérapie : elle n’est pratiquée qu’en cas d’hypoxie c’est à dire en
pratique en cas de cyanose. L’O2 est administré réchauffé et humidifié par barbotage
l’eau, de préférence par sonde. (Pour permettre l’évacuation du gaz carbonique.)
­ L’humidification des gaz inspirés par le malade est nécessaire, un dispositif
d’aérosol y pourvoira.
­ Assurer au malade des séances de kinésithérapie, dans le cas échéant, aider ou
encourager à tousser car cela favorise grandement le drainage des sécrétions
bronchiques.
­ Administrer selon la prescription : antipyrétique et anticonvulsivants,
diurétiques, tonicardiaques, calmants
­ Désinfection ou Rhinopharyngée
­ En cas de besoin assister le médecin au cours : d’une broncho­aspiration,
drainage pleural…

4­ Hygiène et confor t
­ Les toilettes doivent être pour ne pas fatiguer l’enfant.
­ Changer fréquemment (transpiration) tout en évitant le refroidissement
­ Soins de bouche

5­ Alimentation
L’alimentation par la bouche d’un petit enfant dyspneique n’est pas
parfaite, elle expose à des fausses routes. Elle doit donc être dans ces totalement suspendue et
remplacées soit par une perfusion veineuse soit par une alimentation par sonde gastrique
laissée en place.

6­ Sur veillance
­ Surveillance et noter : Toutes les courbes surtout celles de la respiration,
température et TA
­ Surveiller la toux et ses caractères : rauque, sèche, grasse…
­ Surveiller les indices de gravité :
. Atteinte de la conscience
. L’hyperthermie
. Les modification de la TA
. L’irrégularité du rythme respiratoire (apnées)
. Hémoptysie
. rejet d’expectoration purulente

7­ Infor mation­Education­Or ientation


Pour pr évenir les r écidives :
. éviter le refroidissement
. Conseiller l’allaitement maternelle et/ou alimentation
équilibrée selon l’âge
. Respecter le calendrier des vaccinations
. Assurer une hygiène en général, faire des soins de bouche et
du nez en particulier
. Consulter au cas ou l’enfant présente un signe révélateur
d’une pneumopathie
. Orienter la famille vers le C/S pour le suivi.

Conclusion
Les pneumopathies aiguës hospitalier, du fait de leur évolution imprévisible et parfois
mortelle.

Les élément de surveillance sont :


­ Cliniques :
. Courbe de fréquence respiratoire
. recherche des signes de gravité (altération de la conscience, cyanose,
sueurs, pauses respiratoires).
­ Biologique :
. Hémogramme, hémocultures, test tuberculinique, recherches
virologique.
­ Radiologique :
. Radio du thorax face et profil.
­ La thérapeutique :
Elle est avant tout symptomatique (les symptômes que l’infirmier (e)
doit bien connaître et les signaler systématiquement) mais bien presque toujours des
antibiotiques, et elle repose sue la Kinésithérapie qui est d’un intérêt important.

ROLE INFIRMIER DANS LE TETANOS NEONATAL

Plan :

1­ Accueil
2­ Installation
3­ Contribution au diagnostiques
­ Interrogatoire
­ Observation
­ Bilan para­clinique

4­ Application du traitement
5­ Hygiène et confort
6­ Alimentation
7­ Surveillance
8­ Education­Information­Orieu

Elabor é par Mr Belghali Najat

Enseignante à IFCS
Mar r akech

ROLE INFIRMIER TETNOS NEONATAL

Plan :
Intr oduction

I­ Epidémiologie
1­ Agent causal
2­ Contamination

II­ Clinique
1­ Incubation
2­ Invasion
3­ Phase d’état

III­ Evolution
IV­ Complication
V­ Rôle Infirmier

1­ Accueil et Installation
2­ Contribution au diagnostic.
­ Interrogatoire
­ Observation
­ Bilan paraclinique

3­ Application du traitement
4­ Hygiène et confort
5­ Alimentation
6­ Surveillance
7­ Education­ information­ orientation

V­ Rôle Infir mier (S.F) dans le tétanos

1­ Accueil et Installation
­ Prévenir le médecin
­ Rassurer la famille
­ Installer le M.M loin du bruit et de la lumière pour éviter le déclenchement des
contractures
2­ Contr ibution au diagnostic
* Inter r ogatoir e
­ Date et heure d’apparition des 1èrs signes,
­ Durée des crises paroxystiques,
­ Description des symptômes par la famille,
­ Circonstances de l’accouchement
. En milieu surveillé
. A domicile
­ Par un personnel qualité
­ Par une accoucheuse traditionnelle
­ Vaccination antitétanique de la maman
. Faite ?
. Complète ou nom ?
. non faite ?
Le N.Né a t­il reçu le SAT ?
* Obser vation
­ Attitude du N.Né : Contractures ?
­ Etat de la plaie :
­ Propre ou infectée ?
­ Produit appliqué ?
* Bilan par aclinique.
­ PL pour éliminer une méningite
­ … Selon le cas
3­ Application du tr aitement
Le traitement vise à :
* Lutter contr e les contr actur es
Injection immédiate en IM : 2 à 3 mg ou à défaut 4 cg gardenal.
Continuer le valium par sonde nasogastique (selon prascription du
médecin)
Eviter br uit et tamiser lumièr e.
* Neutr aliser la toxine tétanique
Sérothérapie : IIM 15041 de SAT
Antibiothérapie : Peni G 200.000 UI en 2­3 fois/J par perfusion
pour éviter.
Les injections répétées qui risquent de déclencher les contractures.
* Eviter la pr olifér ation du bacille et la sécr étion de la toxine.
Soins locaux de la plaie ombilicale :
­ Bien nettoyée
­ Laissée à l’air libre. (Bacille anaérobies)
Hygiène et confor t
Eviter de trop manipuler le n.n
Alimentation : Pour éviter Dénutrition et déshydratation

 Alimentation par sonde nasogastrique : 6 à 8 repas

 Lait maternel si poserble.

Sur veillance
 Surveiller : Contr actur es : peuvent s’accompagner troubles respiratoires avec cyanose

et encombrement
Réanimer

 Apparition éventuelle de convulsions

 Surveiller la T°

Un surdosage de valium hypothermie


Si T° toujours avertir le médecin ( Revoir diagnostic)

 Surveiller : ­ TA – rythme respiratoire détecter collapsus cardio­vasculaire ou

asphyxie possible.

 Surveiller : Etat de al plaie

. Propre
. En voie de cicatrisation

 Surveiller : Etat de nutrition – hydratation

. Poids
. Transit intestinal
. Diurèse
. Absence de signes de déshydratation
­ Education – Infor mation ­ Or ientation
* Suivi en prénatal
­ La V.A.T. des F.A.R : Méthode Simple­efficace
­ Les mérés peuvent­être vaccinées avant et pendant en grossesse
­ Si Vaccination à 100%
Leurs n.n le sont les 1èrs mois
Suivi en post natal.
* Accouchement en milieu Sur veillé ou en présence de personnel qualifie
* Avertir les femmes (mamans et familles) sur gestes traditionnels qu’elles entreprennent lors
de l’accouchement : sont nuisibles­dangereux
. Section du cordon avec matériel non stérile
* Souligner l’impor tance du suivi en postnatal.
­ Le n.n, même s’il a fait la maladie il n’est pas parfaitement immunisé contre le
tétanos.
­ Assurer le Suivi des autre vaccinations
­ Assurer le suivi du développement statural, pondéral, psychomoteur

Définitions :

A­ D’apr ès : Dictionnair e des ter mes de médecins


Edition MALOINE

Le gavage est l’introduction des aliments dans l’estimes à l’aide d’un tube.
Le gavage est employé pour nourrir certains malades chez qui L’alimentation normale
(paralysie du pharynx empêchant la déglutition).

B­ D’apr ès « Soins infir mièr es aux enfants »

Le gavage est l’introduction des aliments directement dans l’estomac à l’aide d’une
sonde.

C­ D’apr ès ; « Soins infir mièr es aux malades » Tor n 1 (1973)

La soude gastrique permet l’apport direct des aliments dans l’estomac ; supprimant le
passage du pharynx et de L’asephage.

D­ Définition de synthèse.

Il s’agit d’une alimentation par une sonde introduite, par voie buccale ou nasale, dans
l’estomac. Elle permet donc l’apport direct des aliments dans l’estomac supprimant aussi le
passage par le pharynx et l’śsophage, permettant ainsi de nourrir certains malades chez qui
l’alimentation normale est impossible.

N.B : Le jeune enfant n’ayant pas de respiration buccale de suppléance, en cas d’atteinte
respiratoire, il est préférable de laisser les deux narines perméables et de faire passer la sonde
de gavage par la banche.

Indication :

* obstacles au niveau des voies digestives supér ieur es :


­ Tumeur du larynx
­ Tumeur de l’śsophage
­ Rétrécissement de l’śsophage
­ Trismus important et contracture des mâchoires
* Malades comateux (divers comas)
* Anorexie mentale rebelle.
* Anorexie des insuffisances rénales aigues (ces malades ont de fréquentes nausées, il faut
être prudent pour éviter les troubles respiratoires).
* Laryngite grave
* Cancer de la langue
* Cancer de l’estomac
* Inflammation importante de la bouche on de l’śsophage
­ Ingestion de produits corrosifs
­ Intervention importante sur le maxillaire ou le larynx
* Troubles de déglutition ou abolition du réflexe de déghomyétite haute
­ Au cours de certaines paralysies exp. : poliomyjetite haute
­ (particulièrement les comas qui se prolongent au delà de 8 jours)
* Prématuré d’au moins 1,500kg.
* Méningite avec trouble de la conscience
* La mal nutrition modérée
* Difficulté respiratoire modérée
* Mal formations congénitales exp. : bec de livre.
Contr e indication :

* Détresse respiratoire intense


* Corger (car le passage de la sonde provoque des éternuements)
* Coma très profond car il y a risque de vomissements et de fausse route
* Tétanos si contracture des masticateurs (Voie buccale)
* Enfants qui vomissent (car cela ne sert à rien)
* Ulcère et varices de l’śsophage.

Pr épar ation du matér iel :


* une sonde en matière plastique, de préférence à usage urique, on une sonde de
Nelahn (N°10 n 12 nourrisson, 14à20 enfants).
* ouvre bonchou bonchou de liège, entoure d’une compresse (pour éviter les morsures de la
sonde)
* Seringue de 50cc ou un entonnoir
* un lubrifiant (sérum physiologique ­ sirop de citron)
* La solution nutritive, donnée même chez l’adulte à 38° environ
* plateau + champs stérile + compresses stériles + price de kocher ou de péan
* Eau stérile + cupule ou bol stérile
* Alcool à 70° + Sparadrap
* Si enfant agité, de quoi l’immobiliser
* Si la sonde doit être introduite par le nez, vérifier s’il est propre, si non prévoir de quoi le
nettoyer (coton en le nettoyer et le changer
* Une protection pour le malade
* Haricots.
Technique :
* Aller voir le malade, le rassurer et lui expliquer le soir
* S’il a besoin d’être changé, il faut le nettoyer et le changer
Si : adulte lui proposer le bassin.
* Voir l’état des narines, au besoin les nettoyer si la sonde doit être introduite par la bouche,
lui faire un soir de bouche
* Prévoir un aide, pour maintenir le malade
* Se laver les mains et les désinfecter à l’alcool
* Se placer à la droite du malade
* Pour un malade conscient et qui peut s’assoir, le rassurer et lui expliquer le soin, lui mettre
une protection et lui faire tenir l’hricot.
* S’il s’agit d’un enfant, l’envelopper dans un drap en immobilisant ses bras, coucher
l’enfant sur le côté et le faire tenir.
On peut également faire asseoir l’enfant, selon son âge.
* Si le malade est très agité, il faut l’attacher.
* Avec une compresse, saisir la sonde lubrifiée et l’introduire soit par la bouche, soit par une
narine, demander au malade de respirer calmement
* pousser la sonde vers le pharynx, lorsque celle­ci rencontre une légère résistance, demander
au malade de faire quelques mouvements de déglutition, on lui faire boire quelques gorgées
d’eau.
* Si apparition de nausées, attendre un moment et recommencer jusqu’à pénétration de la
sonde
* Si l’enfant devient bleu, enlever immédiatement la sonde
* Attendre que les contractions musculaires aient cessé avant de verser les aliments.
* Infecter les aliments, à basse pression, après avoir vérifier la température, tout en surveillant
l’enfant.
* Clamper la sonde, et recommencer à injecter jusqu’à épuisement du liquide.
* Si la quantité est terminée, injecter un peu de sérum physiologique.
* Si la sonde doit être gardée, il faut la maintenir avec du sparadrap et la clamper avec une
price.
* Si elle doit être enlevée sur la base de la langue pour ne pas provoquer des vomissements.
* Tenir l’enfant droit pour lui faciliter l’éructation
N.B : Il faut introduire la sonde jusqu’au repère sur la sonde, sinon, repérer la
distance bouche­ombilic.
Les r epas :
L’alimentation par la sonde devra :
­ Couvrir les besoin d’une ration équilibrée
­ Se présenter sous forme de bouillie liquide facile à introduire par la sonde
­ Etre nutritive et assez riche en calories
­ Facile à digérer.
Accidents et incidents

 Introduction de la soude dans la trachée

 Complications pulmonaires en cas de pénétration d’aliments dans la trachée.

 Asphyxie ou cyanose

 Soude insuffisamment introduite, l’enfant peut vomie.

 Du liquide et de la glaire peuvent remonter par la sonde lors de son introduction :

* Faire une aspiration pharyngée

* Faire un petit laivement de l’estomac.

Avant de pratiquer le gavage

* Parfois hémorragie (rave) dans cas arrêter le soins.

 Breiluves si aliments chauds (pas d’aliment trop chaud introp froid)

 Malaise, pesanteur de l’estomac due à une injection tr op r apide d’un r epas tr op

abondant.

 Irritation des muqueuses si sonde gastrique continue.

 Vomissements (mais raves)

Sur veillance

Le gavage constitue une sorte d’agression contre l’organisme du malade il faut donc
veiller à minimiser le plus possible l’impact de cette agression. Pour ceci il faut être prudent et
attentif lors de la pratique de ce soin de même il faut être vigilant et exercer une surveillance
adéquate aussi bien au moment de l’introduction de la sonde, de l’alimentation qu’après
retrait de la sonde. Pour cela il faut :
Surveiller le faciès ; la respiration et l’apparition de réflexe de suffocation, rassurer l’enfant et
le calmer.
S’assurer que l’enfant : * ne vomit pas.
* ne se cyanose pas
* ne tousse pas.

 Surveiller la qualité, la qualité et la température des aliments introduits.

 Surveiller le débit si alimentation gastrique continue

 Si la soude est laissée en permanence, il faut surveiller les selles du malade. En cas de

diarrhée, vérifier le région et la vitesse des débit.

 Au moment de l’introduction des aliments, il faut introduire de l’eau claire dans la

soude de temps à autre pour la nettoyer.

 Veiller a ce pue l’enfant malade s’amoche pas la soude.

RÔLE DE L’INFIRMIER

A)­ La prévention

Pour prévenir la fièvre, il faut dépister les causes dont elle est issue
et les traiter. Il faut :
- Assurer la propreté corporelle, afin d’éliminer les poussières, la
sueur, les microbes et certaines parasitoses,
- Une bonne hygiène bucco-dentaire,
- Une bonne hygiène vestimentaire, tout en soulignant :
. Le pouvoir thermo conservateur de la laine et de la flanelle.
. L’importance d’une bonne perméabilité des tissus : la
couche d’air emprisonnée dans
les tissus protège contre les variations de la température,
. Des vêtements amples,
. Que la couleur blanche absorbe moins la chaleur que la
couleur noire.
- Une bonne hygiène alimentaire,
- Prévenir la fièvre après vaccination.
Une fois la fièvre installée, il faut baisser la température (moyens
physiques et médicamenteux), pour améliorer le confort de l’enfant,
éviter la survenue des complications.

9-2- Dépistage

La fièvre est un symptôme (et non pas une maladie), son dépistage
est facile. L’infirmier doit essayer de rattacher cette fièvre à une
cause. Il doit chercher et noter les signes accompagnateurs et
établir une fiche d’observation.
Tout d’abord, il faut s’assurer de la réalité de la fièvre : Reprendre la
température par voie rectale, même si la mère atteste de la fièvre.
En cas d’anomalie d’hémostase, de purpura, de prématurité, de
risque hémorragique ou d’ulcération thermométrique, la
température pourra être prise par voie buccale, axillaire ou
auriculaire.
Il faut apprécier cliniquement la tolérance de la fièvre, en se basant
sur la prise de la fréquence respiratoire, du pouls et de la tension
artérielle. La surveillance de ces paramètres permet de déceler
toute souffrance neurologique secondaire à l’élévation thermique.
La polypnée est le premier et le meilleur signe de la mauvaise
tolérance de la fièvre, et impose la mise en route immédiate des
mesures antithermiques classiques.

9-3- Devant un enfant hospitalisé

9-3-1- Accueil
Parmi les principes de l’accueil on cite :
- La réception convenable des parents de l’enfant malade.
- L’établissement d’une relation humanisée avec eux, les rassurer
sur l’état de leur enfant, selon les premières constatations, les
informer sur les formalités administratives à accomplir pour
l’hospitalisation.
- La présentation aux parents de l’équipe soignante, de major et des
compagnons de chambre,
- Préciser aux parents le nécessaire dont leur enfant aura besoin
pendant son séjour hospitalier
- Leur montrer les locaux (chambre, lit, toilette).

9-3-2- Installation
La fièvre relève de plusieurs pathologies dont certaines peuvent être
contagieuses. L’infirmier est alors appelé à prendre les précautions
nécessaires lors de l’installation de son nouveau patient. Jusqu’à
l’arrivée du médecin, l’enfant doit être installé de préférence dans une
chambre individuelle, dans un lit capitonné (éviter les chutes surtout en
cas de crises convulsives).
Il faut toujours éviter que l’enfant utilise les objets des autres
enfants malades (verre, cuillère, assiette…) ou qu’il en partage de la
nourriture avec eux.
Après l’installation de l’enfant dans son lit, l’infirmier doit établir le
dossier infirmier, avec ses feuilles de température, de surveillance
et d’observation.

9-3-3- Contribution au diagnostic

9-3-3-1- L’interrogatoire doit préciser :


- L’âge de l’enfant, son environnement urbain ou rural, la présence
ou non d’animaux, la notion d’un voyage dans une zone d’endémie
(paludisme…)
- Un terrain particulier (diabète, asthme, hémoglobinopathie,
immuno-dépression…)
- Le mode d’installation et l’allure évolutive de la fièvre, par
exemple :
Un début aigu est plus en faveur d’un processus infectieux,
Un début progressif en faveur d’une tuberculose,
Un début insidieux en faveur d’une maladie inflammatoire.
- Les signes associés à la fièvre, à type de troubles digestifs,
d’écoulement nasal, des pleurs inexpliqués, de céphalées.
- Une notion de contage récent (maladie infantile dans l’entourage).
- La notion d’un épisode infectieux récent.
- Le mode d’alimentation de l’enfant.
- Le statut vaccinal de l’enfant (BCG en particulier).
- Une prise médicamenteuse.

9-3-3-2- L’observation clinique doit apprécier :


- L’état général de l’enfant, sa conscience et son état d’hydratation,
- Le rythme cardiaque et son caractère concordant ou non ( 39°c
correspond à un rythme de cent battements par minute),
- La tension artérielle,
- La fréquence respiratoire,
- La diurèse.
- L’existence de frissons, en faveur d’une infection bactérienne,
d’un paludisme
- Une sudation abondante, orientant vers une brucellose, une
tuberculose ou une suppuration profonde (en dehors de
défervescence thermique).
- La présence des signes cliniques (cutanés, adénopathies,
méningés, convulsions…).

9-3-3-3- Examens para cliniques


L’infirmier doit préparer le nécessaire pour d’éventuels examens
complémentaires que le médecin traitant va demander. Souvent il
demandera, surtout si la fièvre persiste plus de 48 heures, une
numération formule sanguine, une CRP, des hémocultures, un examen
cytobactériologique des urines ou une radiographie du thorax. Par
ailleurs, selon la gravité de l’état clinique, il pratiquera une ponction
lombaire, un drainage pleural, péricardique...

9-3-4- Traitement

Le traitement doit bien entendu être celui de la cause, mais compte


tenu de la gravité des complications propres à la fièvre, celle-ci doit
être correctement pris en charge.
Il ne faut pas essayer de normaliser la température à tout prix,
toujours se souvenir
que la fièvre correspond à une réaction de défense de l’organisme
contre l’infection, et qu’une fièvre modérée (entre 37,5° et 38,5°c) ne
nécessite pas obligatoirement un traitement agressif.
Le traitement fait toujours appel en premiers à des mesures
physiques simples, auxquelles pourront être adjoints si nécessaire
des moyens médicamenteux.

9-3-4-1- Les moyens physiques

-Découvrir l’enfant en ne lui laissant que sa couche et ses sous-


vêtements.
-Veiller à ce que la température de la chambre ne dépasse pas20
degrés Celsius.
-En cas de fièvre supérieure à 39°C, baigner l’enfant dans une eau
tiède (température
inférieure de 2° par rapport à celle de l’enfant), prolonger ce bain
pendant 15 minutes.
-En cas de fièvre supérieure à 40°C, utiliser des vessies de glace
(entourées d’une housse
de protection) placées sur le crâne, l’abdomen ou l’aine, des
enveloppements frais (linges trempés dans de l’eau tiède) placés
autour de l’abdomen et des 4 membres.

9-3-4-2- Les moyens médicamenteux :

Trois médicaments antipyrétiques sont utilisés en pratique


courante, ils sont particulièrement efficaces. En règle générale, il ne
faut utiliser que le médicament dont on connaît les propriétés
pharmacologiques et la pharmacocinétique. Il faut connaître le
conditionnement de ces trois médicaments, leurs propriétés, leurs
posologies, leurs effets secondaires et bien sûr leur des doses
toxiques.

L’acide acétylsalicylique :
Prescrit par voie orale, à la dose de 15 à 25 mg par kilo et par prise,
soit 75 mg /kg /jour.
La dose toxique est de 100 mg / kg / j.
Le paracétamol :
Prescrit par voie orale ou rectale, à la dose de 60 mg / kg / j .
Les doses doivent être fractionnées en 4 à 6 prises, et
régulièrement réparties sur la journée, afin d’éviter un rebond de la
fièvre.
L’ibuprofène :
Prescrit par voie orale, à la dose de 1-2 cuillère à café par 5 kilo et
par jour, fractionnées en 4 prises.
9-3-4-3- Les mesures associées :
- Prévention des convulsions fébriles :
Elle consiste à faire baisser la fièvre et lutter contre les remontées
brutales de la température.
En cas d’antécédents personnels ou familiaux de convulsions fébriles, il
est recommandé de s’enquêter sur d’éventuels traitements pris et les
ajuster en conséquence.
- Prévention de la déshydratation :
Elle repose sur l’administration régulière de boisson en quantité
suffisante.

9-3-5- Hygiène et confort


Repos au lit avec arrêt de tout effort musculaire,
Chez le malade fébrile, le nursing prend une grande importance. Il
permet d’éviter le muguet buccal et les escarres aux points
d’appui.

9-3-6- Alimentation et régime


Il faut donner un régime à base d’aliments faciles à ingérer et à
digérer.
L’hydratation par voie orale est suffisante si l’on précise les quantités. On
choisira des boissons variées : eau minérale, jus de fruits (sucre, et
potassium), lait écrémé (aliment complet digestible), bouillon de légumes
(sels minéraux). Parfois, l’hydratation orale est insuffisante, il faut la
compléter sans attendre par voie parentérale.

9-3-7- Surveillance
En dehors de la température, il faut surveiller :
- L’état général de l’enfant, son état de conscience, son teint, sa
respiration et son pouls,
- La survenue de diarrhée ou de vomissement,
- L’observance des traitements prescrits,
- La bonne prise de repas et des suppléments hydriques.

9-3-8- Information,.éducation et orientation


Selon le diagnostic retenu, il faut informer les parents sur la
maladie de leur enfant, leur en expliquer la ou les causes, les
facteurs favorisant, les risques, les complications éventuelles et les
mesures d’hygiène à entreprendre afin d’éviter ces problèmes dans
le futur.
La prise en charge de la fièvre doit être enseignée et rappelée aux
parents à tout contact du personnel de santé avec l’enfant.
Souligner toujours l’importance de consulter un professionnel de
santé le plutôt possible.
Pr oblèmes Besoins OBJ ECTIFS INTERVENTIONS REACTIONS EVALUATION
Contractures Soulager le N.N ­ IIM valium : 2­3mg ­ Contractures cessé ?
­ Continuer par sonde naso­ ­ espacées
gastrique (selon prescription)
­ Tomiser lanière
­ Assurer silence
Plaie infectée fièvre ­ Arrêter prolifération bacille et ­ Administrer peni G : 200.000 U.I 3/J par perfusion : ­ T° ?
sécrétion toxine heure : ­ Contractures ?
­ Neutraliser toxine déjà sécrétée ­ I. Jecter par voie IM 1500 UI SAT ­ Plaie propre ?
­ Eviter conséquences de ­ Soins locaux : ­ nettoyer, ­ laisser à l’air libre. ­ Plus signes cicatrisation ?
Risque d’hypothermie par l’hypothèse ­ Respecter doses de valium prescrite
surdosage valium ­ Eviter enythème fasciser ­ Surveiller la T° ­ T° ?
­ Hygiène, confort. ­ Assurer le bien­être. ­ Toilettes Eviter trop de manipulation n.n calme ?
­ Changes Sommeil ?
­ Eviter des hydratation et
Difficulté d’alimentation malnutrition ­ Gavage : lait matériel de prélevée 6­8 repas / J ­ Vomissement ?
­ Transit intestinal ?
H= ­ Dinège ?
H= ­ Signes desliydratation ?
H= ­ Poids ?
­ Eviter complication
Risque de complication Surveillance continue TA, , resp, T° encombrement,
H= H= H= asphyxie convulsion, poids…

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