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Option: infirmier de santé publique 2 éme année

Semestre: 4
Module: soins infirmier en gynecologie,
néonatologie et pédiatrie
Présenté par:
Melle, benhacine hanane
Sage femme de sante publique
Fiche technique - Toilette vulvaire

La toilette intime, appelée aussi hygiène intime, consiste à assurer une hygiène
locale parfaite, tout en respectant le milieu intérieur très fragile que constitue le
vagin.
La toilette vulvaire est un soin d'hygiène et de confort
 c'est un soin de propreté qui s'effectue dans le respect des règles et des
principes d'hygiène
 le soignant veillera à respecter la pudeur
 le respect des règles « standard » impose le port de gants
Fiche technique - Toilette vulvaire

INDICATION :
Soin de maternité, radiothérapie, de chirurgie vulvaire, vaginale, périnéale et des voies urinaires
basses.

MATÉRIEL
 1 à 2 absorbex
 Antiseptique bétadine
 sérum physiologique
 gants stériles
 compresses stérile
 poubelle
 bassin
 serviette hygiénique
 si épisiotomie : éosine
Fiche technique - Toilette vulvaire

TECHNIQUE
 installer la patiente
 glisser protection (alèse et absorbex) et bassin
 faire plier les jambes et les recouvrir avec un drap  rincer avec sérum physiologique
 observer couleur et odeur des écoulements  essuyer selon la même méthode avec
 préparer matériel (compresses) et les imbiber compresses sèches stériles
d'antiseptique et de sérum physiologique  si épisiotomie : mettre de l'éosine et sécher
 mettre les gants stériles à l'air chaud

 nettoyer le périnée externe droit  mettre une serviette hygiénique à la suite


du soin
 nettoyer périnée externe gauche
 transmission écrites et orales
 nettoyer grande lèvres et petites lèvres droites
 nettoyer grande lèvres et petites lèvres gauches
 nettoyer vestibule et méat
Fiche technique – soins d’épisiotomie
Définition :

C'est un acte chirurgical qui consiste à réaliser une incision périnéale, qui se fait au ciseau, à partir de la
commissure postérieure de la vulve.

Buts :

– agrandir l'orifice vulvaire.


– éviter la déchirure du périnée au moment de l'expulsion.

– permettre une protection du sphincter anal et prévenir l'incontinence anale et urinaire.

Objectifs de soins :
assurer le confort physique et psychologique ; surveiller l'évolution de la cicatrice d'épisiotomie ; assurer
l'hygiène de la région périnéale ; donner informations et conseils.
Fiche technique – soins d’épisiotomie

Réalisation du soin d'épisiotomie :


 soins bi-quotidiens + après chaque mictions et selles.
 Le soin est effectué après la toilette de la femme, qu'elle réalise seule ou avec une aide.
 Il est accompagné d'une toilette vuvlo-périnéale (lavage pubis, plis inguinaux, périnée, vulve).
 Il est réalisé en 3 temps, de haut en bas = savonnage avec un savon liquide antiseptique à l'aide de compresses
/ rinçage à l'eau tiède / séchage soigneux du périnée avec un tampon absorbant.
 Le soin est réalisé avec des gants non stériles, après un lavage de mains type I.
La femme est installée sur un plat bassin décontaminé ; on utilise un broc relié à une
tubulure munie d'une pince pour verser l'eau.
Après la toilette vulvo-périnéale : compresse stérile posée sur la cicatrice ainsi que protection anatomique propre
maintenue par un slip filet à usage unique.
Pendant 48 h = soins d'épisiotomie stérile (selon le protocole) ; ensuite la femme peut le faire seule ; lui donner
des conseils : garder la suture propre et sèche pour favoriser la cicatrisation
La surveillance et prise en charge d'une accouchée en post-
partum immédiat

Les suites de couches immédiates correspondent à la période de deux heures suivant la délivrance.
Ce découpage arbitraire de deux heures définit une période de hauts risques maternels où
la surveillance doit être réalisée en secteur de salles de naissance, lieu électif d’une prise en charge de l’urgence obstétricale.

LES RISQUES MATERNELS DANS LE POST-PARTUM IMMEDIAT

1. L’HEMORRAGIE DE LA DELIVRANCE
Il s’agit du risque majeur pouvant engager le pronostic vital de la patiente.
Elle se définit comme une spoliation sanguine supérieure à 500 ml pendant les 24 premières heures suivant l’accouchement.
Elle est modérée de 0,5 l à 1 l et sévère au-delà.

2. L’ATONIE UTERINE
Elle se définit comme la perte ou l’absence de tonicité de l’utérus. Sa consistance souple correspond à une mauvaise
rétractation.

3. LA DOULEUR
La surveillance et prise en charge d'une
accouchée en post-partum immédiat

La surveillance clinique d’une accouchée doit être régulière ; la fréquence de surveillance doit être adaptée aux facteurs de
risques surajoutés ou complémentaires à ceux décrits ci-dessus.
La fréquence des examens se situe en moyenne toutes les 20 mn.
Cette surveillance clinique et paraclinique doit être retranscrite sur le dossier médical.
Sont notés :
● l’heure précise de l’examen ;
● le nom de l’examinateur ;
 les constantes hémodynamiques (et la température en cas d’anomalie de fin de travail)
 l’involution, la consistance et la sensibilité utérine :
• après l’accouchement et la délivrance complète, le fond utérin se situe à l’ombilic ; il est tonique, ferme. C’est ce que l’on
appelle le globe utérin de sécurité ;
• l’expression manuelle à travers la paroi abdominale doit ramener des pertes fluides rouges non constantes et sans caillots.
L’expression utérine est un acte médical douloureux ;
• devant un utérus plus ou moins atone, la mobilisation manuelle à travers la paroi abdominale ainsi qu’une perfusion
d’utérotonique (Syntocinon®) sont les premiers gestes qui devraient permettre sa rétraction. Le globe utérin dit de sécurité
doit être constant en post-partum
La surveillance et prise en charge d'une
accouchée en post-partum immédiat

 la quantité et la nature des saignements :


• il convient de faire la distinction entre des pertes fluides rouges, la présence de caillots (saignement
actif ou non) ;
• devant des saignements abondants ou avec de nombreux caillots, il faudra en rechercher l’origine
(utérine, plaie vaginale, plaie cervicale, rétention placentaire totale ou partielle) par un examen clinique
plus approfondi ;
• la quantité des saignements devra être corrélée à l’hémoglobine précédant l’accouchement, une
perte de 500 ml n’ayant pas le même retentissement chez une patiente ayant une hémoglobinémie
normale que chez une patiente déjà anémiée.
 l’examen du périnée :
• la présence d’un oedème, d’une ecchymose, d’un hématome, d’hémorroïdes sera recherchée ;
• la qualité de la suture s’il y a eu déchirure ou épisiotomie sera vérifiée ;
La surveillance et prise en charge d'une
accouchée en post-partum immédiat
 la miction : elle s’apprécie en fonction :
• du volume;

• d’une miction spontanée ou par sondage pendant le travail ;

 la douleur et son origine (échelle échelle Visuelle Analogique (EVA)) : pour les
accouchées par césarienne ou ayant une suture périnéale douloureuse, la mise en place d’antalgiques en
systématique diminue la douleur aiguë ;

● la médication en cours (nature et débit des perfusions) ;


● avant le transfert dans le service de suites de couches :

• tous ces paramètres devront être à nouveau contrôlés et normaux ;

• le moindre doute sur la survenue d’éventuelle complication au passage en chambre doit inciter le maintien

prolongé d’une voie veineuse périphérique


La surveillance et prise en charge d'une
accouchée en post-partum immédiat

Après une césarienne, la surveillance postopératoire d’une chirurgie pelvienne se rajoute à


la surveillance précédemment décrite.
Au-delà de ces deux heures, une réalimentation de l’accouchée est possible sauf en cas de césarienne
ou d’anesthésie générale où la phase à jeun doit correspondre à une période et à un protocole
postopératoire.
Un lever précoce est recommandé après vérification de la sensibilité et de la motricité des membres
inférieurs. Il se fera après un examen de l’accouchée et avec aide. Il convient de l’effectuer en deux temps
après une période assise plus ou moins longue qui permet de mettre en évidence une éventuelle
hypotension artérielle orthostatique

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