Vous êtes sur la page 1sur 55

Soin infirmier en

GYNÉCOLOGIE
Mme. MARIAM
Introduction
• Un examen gynécologique est une inspection externe et
interne des organes génitaux de la femme. Deux situations
vont amener une femme à subir un examen gynécologique :
sa visite annuelle, c’est une démarche de dépistage
la patiente pressent une pathologie, c’est donc une
démarche de diagnostic.
I.Examens gynécologiques

L'examen gynécologique et les procédures associées sont des éléments essentiels


des soins de santé des femmes. Une préparation minutieuse et une assistance
attentionnée sont cruciales pour assurer le confort et la sécurité des patientes.
Les indications de l’examen gynécologique

• plainte gynécologique (leucorrhées, douleurs pelviennes,


suspicion d’infection génitale...).
• Grossesse (au moins au départ, pour évaluer le terme, évoquer
la grossesse extra-utérine, vérifier l’absence d’infection…)
• Faire les frottis cervico-vaginaux
• Les examens gynécologiques

 UNE BIOPSIE UTÉRINE ET DU COL UTÉRIN :

• La biopsie utérine et du col de l’utérus est un examen


fréquemment pratiqué pour avérer ou infirmer un diagnostic de
cancer du col utérin.
• Simple à réaliser, la biopsie du col de l’utérus est un acte
chirurgical mineur, qui ne demande aucune hospitalisation ou
anesthésie.
• Indication de la biopsie utérine et du col utérin
La biopsie peut aussi être demandée en présence de certains
symptômes suspects :
Saignements en dehors des règles .
Règles anormalement abondantes ou plus longues que d’habitude
.
Pertes vaginales suspectes (malodorantes, abondantes…) .
Douleurs lors des rapports sexuels .
Difficultés à uriner .
Fuites urinaires ou de selles par le vagin .
Douleurs pelviennes ou dans le bas du dos .
Fatigue inhabituelle, perte de poids, etc.
a.Préparation du Local :
• Assurez-vous que la salle d'examen est propre, bien éclairée et
que tout l'équipement nécessaire est en place.
• Vérifiez la température ambiante pour le confort de la patiente.
• Préparez le lit d'examen avec du papier d'examen propre et
assurez-vous que les draps sont bien disposés.
• Disposez le matériel médical, y compris les instruments
spécifiques à la procédure prévue.
b. Préparation de la Femme :
• Accueillez chaleureusement la patiente.
• Expliquez le déroulement de la procédure.
• Répondez à ses questions.
• Assurez-vous qu'elle se sent à l'aise et informée tout au long du
processus.
• Préparez la patiente mentalement en lui expliquant les sensations
qu'elle peut ressentir pendant l'examen ou la procédure.
• Respectez la confidentialité et le consentement éclairé de la
patiente.
c. Assistance à la Patiente :
• Restez à l'écoute des besoins de la patiente et assurez-vous
qu'elle se sent en sécurité.
• Assistez le médecin pendant l'examen ou la procédure en
fournissant les instruments nécessaires et en maintenant un
environnement stérile.
• Offrez un soutien émotionnel à la patiente en lui fournissant des
informations sur la procédure en cours et en la rassurant si elle
ressent de l'anxiété.
d. Préparation de matériel
• Gants médicaux stériles : Portez des gants stériles pour éviter toute
contamination.
• Spatules cervicales ou curettes de biopsie : Ces instruments sont utilisés
pour prélever des échantillons de tissu de l'utérus et du col utérin.
• Seringue et aiguille : Ils peuvent être nécessaires pour administrer un
anesthésique local, si cela est indiqué.
• Speculum stérile
• Antiseptique : Utilisez une solution antiseptique pour nettoyer la région
génitale externe de la patiente.
• Compresses stériles et pince de préhension : Ces éléments sont utilisés
pour manipuler les échantillons de tissu prélevés.
• Conteneur de prélèvement : Préparez un conteneur stérile pour recueillir
et conserver les échantillons de tissu.
e. Nettoyer et désinfecter la région cervicale :
• Portez des gants médicaux stériles.
• Nettoyez soigneusement la région cervicale de la patiente avec
une solution antiseptique pour éliminer les bactéries et
minimiser les risques d'infection
f. Assister le médecin pendant la biopsie :

• Pendant que le médecin effectue la biopsie, assistez en fournissant


les instruments nécessaires, en maintenant une bonne visibilité avec
la lampe, et en rassurant la patiente.
• Assurez-vous que les échantillons prélevés sont correctement
étiquetés et stockés pour l'analyse ultérieure.
g. Soins post-procédure
• Après la biopsie, assurez-vous que la patiente se sent à l'aise. Elle
peut ressentir un léger saignement ou de l'inconfort, ce qui est
normal.
• Expliquez les soins post-procédure à suivre, tels que l'abstention
d'activités sexuelles ou l'utilisation de tampons pendant un certain
temps.
• Répondez à toutes les questions supplémentaires de la patiente et
assurez-vous qu'elle se sent en sécurité.
h. Documenter la procédure
Complétez les dossiers médicaux de la patiente en enregistrant les
détails de la procédure, y compris les échantillons prélevés et tout
événement notable
 Hystérosalpingographie :

L'hystérosalpingographie (ou hystérographie) est un examen qui permet


de visualiser l'utérus et les trompes de Fallope grâce à un produit de
contraste injecté dans l'utérus de la patiente via une sonde. Il diffuse
et tapisse les parois de l'utérus et des trompes, qui seront visibles sur
les clichés grâce aux propriétés radio opaque de l'iode. C'est donc un
examen d'imagerie permettant l'observation de l'utérus (hystéro-) et
des trompes de Fallope (salpingo-).
a. Les contre-indications :
• Une infection pelvienne aiguë.
• En cours et une grossesse.
• Les hemorragies
b. Les indications :
• Bilan de stérilité (indication de loin majoritaire) ;
• Bilan de fausses couches à répétition ;
• Bilan de fausse couche tardive ou d’un accouchement prématuré ;
• Bilan de méno-métrorragies (saignement d’origine utérine) ;
• Exploration complémentaire lors de la découverte d’une image
échographique intra-utérine anormale.( malformation utérine)
c. Période de l’examen :
L’examen est pratiqué en dehors de la période des règles, en
première partie du cycle. Chez une femme non ménopausée, le
moment idéal se situe entre J-8 et J-13 du cycle (J-1 étant le
premier jour des règles). On est alors sûr de l’absence d'une
grossesse débutante. Dans cette phase du cycle l’endomètre est
fin et est plus facilement analysable. Chez la femme ménopausée
l’examen peut être pratiqué à tout moment, de préférence en
dehors de la période de saignement.
d. Prépare la salle d’examen:
• Assurez-vous que la salle d'examen est propre, bien éclairée et
équipée de l'équipement radiologique nécessaire.
• Vérifiez que la table d'examen est en bon état et prête à être
utilisée.
• Assurez-vous que toutes les fournitures médicales nécessaires,
telles que les seringues, les aiguilles, les cathéters et les
dispositifs de contraste, sont disponibles et stériles.
e. Préparation de la patiente :
• Accueillez la patiente dans une pièce privée et expliquez-lui la
procédure en détail, en insistant sur son objectif et les sensations
qu'elle peut ressentir.
• Demandez à la patiente de se déshabiller de la taille vers le bas et de
revêtir une blouse d'hôpital propre.
• Expliquez à la patiente qu'elle devra se coucher sur la table
d'examen, les pieds dans les étriers, dans une position similaire à
celle utilisée pour un examen gynécologique.
• Fournissez-lui un drap pour la couvrir et la maintenir au chaud.
• Demandez à la patiente si elle a des antécédents d'allergies aux
produits de contraste radiologique. Si nécessaire, effectuez un test
d'allergie préalable.
f. Préparation du matériel :
• Les seringues, les aiguilles, les cathéters.
• Les dispositifs de contraste.
• Les gants médicaux stériles.
• Les champs stériles.
• Le matériel de nettoyage.
• L'appareil radiologique.
Vérifiez que tout le matériel est stérilisé et prêt à être utilisé.
g. Nettoyage et désinfection de la région cervicale :
• Portez des gants médicaux stériles.
• Nettoyez soigneusement la région cervicale de la patiente avec une
solution antiseptique pour éliminer les bactéries et minimiser les
risques d'infection.
h. Assistance au médecin radiologue pendant l'examen :
• Assistez le médecin radiologue en fournissant les instruments et le
matériel nécessaires pour l'injection du produit de contraste.
• Assurez-vous que la patiente est positionnée correctement sur la
table d'examen pour permettre une visualisation optimale.
• Rassurez la patiente et expliquez-lui ce qui se passe pendant
l'examen.
i. Soins post-examen :
• Après l'examen, aidez la patiente à se relever de la table d'examen et
à s'habiller.
• Expliquez les soins post-examen à suivre, tels que la possibilité de
ressentir des crampes temporaires.
• Remettez à la patiente les résultats de l'examen ou expliquez-lui
comment elle les obtiendra.
• Rassurez la patiente et répondez à toutes ses questions ou
préoccupations supplémentaires.
 Cœlioscopie :
• Définition :
Examen visuel direct de la cavité abdominale Préalablement distendue
par un pneumopéritoine.
• Indications
➢ Visée diagnostic :
• Suspicion de grossesse extra utérine (GEU), de salpingite, ou de lésion
d'une trompe.
➢ Visée thérapeutique (chirurgie) :
• Traitement des GEU, kystes ovariens, fibromes.
• Chirurgie de l'endométriose : destruction des lésions, libération
d'adhérences, chirurgie de la stérilité due à une atteinte des trompes
• Les contres indications :
• Grossesse avancée : La cœlioscopie est généralement déconseillée
pendant la grossesse, en particulier au-delà du premier trimestre.
• Maladie grave : Si la patiente présente une maladie grave qui la rend
inapte à subir une anesthésie générale ou qui augmente les risques liés à
la chirurgie.
• Obésité sévère : Dans certains cas, l'obésité sévère peut rendre la
procédure plus compliquée et augmenter les risques pour la patiente.
• Infection aiguë : En cas d'infection aiguë ou de péritonite (inflammation
de la membrane abdominale), la cœlioscopie peut être différée jusqu'à ce
que l'infection soit contrôlée.
• Adhérences abdominales sévères : Si des adhérences (cicatrices internes)
sévères sont présentes dans la cavité abdominale, la cœlioscopie peut
devenir difficile à réaliser.
 Incision de BARTHOLINITE

La bartholinite est une inflammation des glandes de Bartholin, qui sont situées
près de l’entrée du vagin. Des kystes apparaissent alors sur ces glandes et peuvent
s’infecter. Cette affection gynécologique peut alors être très douloureuse chez la
femme concernée.
Symptômes de bartholinite:
Il existe plusieurs symptômes de la bartholinite :
• L’inflammation aiguë d’une glande de Bartholin va causer une forte douleur au
nouveau du vagin ou de la vulve.
• Des sensations de chaleur au niveau du vagin ou de la vulve
• La difficulté à marcher ou de s’asseoir, liée à la douleur. Le prurit (rarement)
• La gêne liée à la présence d’une grosseur sentie au niveau de la vulve (kyste)
• Un écoulement purulent (secondaire à l’éclatement d’un abcès).
• L’apparition d’une fièvre
Préparer le matériel
• Pince de dissection ou pince de Kocher.
• Ciseaux chirurgicaux.
• Pince hémostatique.
• Aiguille et fil de suture.
• Compresses stériles.
• Champs opératoires stériles.
• Gants chirurgicaux stériles.
• Une solution antiseptique.
• Aiguilles et seringues contenant l'anesthésique local.
• Bandages ou pansements.
• Des conteneurs spéciaux pour éliminer les instruments tranchants ou
contaminés.
Surveillance de la femme
• Assurez-vous que la patiente est dans une zone de surveillance médicale.
• Vérifiez régulièrement sa tension artérielle, son rythme cardiaque, sa respiration
et sa saturation en oxygène.
• Demandez à la patiente si elle a mal ou se sent mal à l'aise.
• Contrôlez les pansements pour voir s'il y a beaucoup de saignement.
• Changez les pansements si besoin et gardez-les propres et secs.
• Répondez à ses questions sur les soins post-opératoires.
• Notez tout ce que vous faites et toute préoccupation.
• Parlez au médecin en cas de problème.
• Expliquez-lui les signes de complications à surveiller.
Préparation de la patiente
• Accueillez la patiente dans une pièce privée et expliquez-lui la procédure en
détail, en insistant sur son objectif et les sensations qu'elle peut ressentir.
• Demandez à la patiente de se déshabiller et de revêtir une blouse d'hôpital
propre.
• Informer la patiente du déroulement de son hospitalisation et répondre à ses
questions.
• Prise des paramètres : pouls - TA - T°
• Dépilation et douche avec antiseptique selon protocole.
• Lavement évacuateur
• Vider la vessie (sonde urinaire)
• Prendre une voie veineuse efficace
• Prémédication sur prescription
• Dossier complet
Ponction de douglas
La ponction de Douglas, également connue sous le nom de
culdocentèse, est une procédure médicale qui consiste en l'insertion
d'une aiguille dans le cul-de-sac recto-utérin de Douglas. C'est un
examen gynécologique utilisé pour prélever des échantillons de liquide
ou de tissu afin d'évaluer la présence d'irritation, d'infections, de
saignements internes, ou d'autres problèmes médicaux dans la région
pelvienne. La ponction de Douglas peut également être utilisée pour
diagnostiquer ou éliminer la présence d'une grossesse ectopique. Cette
procédure est généralement réalisée par un médecin gynécologue ou
un professionnel de la santé qualifié.
• Ponction de douglas
Indications :
• Diagnostic de saignements intrapéritonéaux : La ponction de Douglas
peut être utilisée pour évaluer la présence de sang dans la cavité
péritonéale. Cela peut être utile pour diagnostiquer des saignements
internes, tels que ceux provoqués par une rupture d'un kyste ovarien
ou une grossesse extra-utérine.
• Diagnostic de liquide péritonéal anormal : Elle peut aider à
déterminer la présence d'infections, d'inflammation ou d'autres
affections médicales qui entraînent un épanchement de liquide dans la
cavité de Douglas.
Contre-indications :
• Grossesse avérée : La ponction de Douglas est généralement contre-indiquée en
cas de grossesse avérée, car elle peut présenter des risques pour le fœtus.
• Infection pelvienne active : Si une femme présente une infection pelvienne
active, la ponction de Douglas peut propager l'infection à d'autres parties du
corps et est donc contre-indiquée.
• Troubles de la coagulation : Les personnes atteintes de troubles de la
coagulation, tels que l'hémophilie, peuvent présenter un risque accru de
saignement excessif lors de la procédure.
• Conditions médicales graves : Dans le cas de certaines conditions médicales
graves, telles qu'une insuffisance cardiaque ou pulmonaire, une cirrhose
hépatique avancée ou d'autres troubles médicaux majeurs, la procédure peut ne
pas être recommandée.
Préparation de la femme :
• Informer la patiente : Expliquer en détail la procédure de la ponction de
Douglas, son but, et les éventuels risques associés.
• Anamnèse médicale : Collecter l'anamnèse médicale, y compris les antécédents
médicaux, les allergies, et les médicaments pris actuellement.
• Préparation physique : S'assurer que la patiente est à jeun si nécessaire, et
administrer une solution intraveineuse pour maintenir l'hydratation.
Préparation du matériel :
• Salle d'opération : Préparer la salle d'opération, en garantissant propreté et
stérilité.
• Instruments médicaux : Rassembler les instruments nécessaires, notamment
l'aiguille de ponction, les dispositifs de succion, les gants stériles, les champs
opératoires, et les seringues.
• Équipement de suivi : Avoir à disposition l'équipement de suivi, tels que le
moniteur cardiaque, le tensiomètre, et la source d'oxygène.
Assistance à la patiente :
• Installation de la patiente : Aider la patiente à s'allonger sur la table
d'opération dans la position appropriée pour la ponction de Douglas.
• Monitorage : Connecter la patiente aux dispositifs de monitorage pour
surveiller en continu sa fréquence cardiaque, sa tension artérielle et sa
saturation en oxygène.
• Anesthésie : Administrer une anesthésie locale si nécessaire, en minimisant
l'inconfort de la patiente.
Assistance au médecin :
• Assister le médecin pendant la procédure en passant les instruments, en
maintenant une aspiration adéquate, et en veillant à la sécurité de la
patiente.
• Soutien émotionnel : Offrir un soutien émotionnel à la patiente en la
rassurant, en répondant à ses questions, et en veillant à son confort.
Soin post-procédure :
• Ranger le matériel
• Après la ponction de Douglas, surveiller la patiente durant la
phase de récupération, vérifier sa stabilité vitale, et la préparer
à quitter la salle d'opération
Curetage
• Préparation de la femme :
• Informer la patiente : Expliquer en détail la procédure du curetage, les
raisons de sa réalisation, et les éventuels risques et complications.
• Consentement éclairé : Obtenir le consentement écrit de la patiente après
qu'elle ait compris les informations fournies et ait eu la possibilité de poser
des questions.
• Anamnèse médicale : Recueillir l'anamnèse médicale complète de la
patiente, y compris les antécédents médicaux, les allergies et les
médicaments en cours.
• Préparation physique : Assurer que la patiente est à jeun, sauf indication
contraire, et lui administrer une solution intraveineuse pour maintenir une
hydratation adéquate.
Préparation du matériel :
• Salle d'opération : Préparer la salle d'opération en veillant à la propreté et à
la stérilité du matériel.
• Matériel chirurgical : Rassembler tous les instruments nécessaires pour le
curetage, notamment le spéculum, le curetage, les pinces, les écarteurs et les
dispositifs de succion.
• Matériel d'anesthésie : Si une anesthésie locale est nécessaire, préparer les
seringues d'anesthésique local et les aiguilles.
• Équipement de suivi : Assurer la disponibilité de l'équipement de suivi, y
compris un moniteur cardiaque, un tensiomètre et une source d'oxygène.
Assistance à la patiente :
• Installation de la patiente : Aider la patiente à s'allonger sur la table
d'opération et à adopter la position appropriée pour le curetage,
généralement en position gynécologique.
• Monitorage : Connecter la patiente aux dispositifs de monitorage pour
surveiller en continu sa fréquence cardiaque, sa tension artérielle et sa
saturation en oxygène.
• Anesthésie : Administrer l'anesthésie locale si nécessaire, en veillant à
minimiser l'inconfort de la patiente.
• Soutien émotionnel : Offrir un soutien émotionnel à la patiente, en la
rassurant, en répondant à ses questions et en veillant à son confort.
Assistance au médecin :
• Assister le médecin lors de la procédure en passant les instruments, en
maintenant une aspiration adéquate et en assurant la sécurité de la
patiente tout au long du processus.
Soin post-procédure :
• Après le curetage, surveiller la patiente pendant la phase de
récupération, s'assurer de sa stabilité vitale et la préparer à quitter la
salle d'opération.
• Ranger le matériel.
 Courbe méno-thermique

La température rectale prise le matin au réveil subit des variations lors du


cycle
Indications
• Détermination de la période d'ovulation : La courbe méno-thermique est
couramment utilisée pour déterminer quand une femme ovule. L'ovulation est le
processus où un ovule mature est libéré par l'ovaire et devient disponible pour
être fécondé par un spermatozoïde. En observant la variation de la température
basale, une femme peut généralement identifier le moment de son ovulation.
• Planification familiale naturelle : Les couples qui souhaitent concevoir un enfant
ou éviter une grossesse utilisent souvent la courbe méno-thermique comme
méthode naturelle de planification familiale. En évitant les rapports sexuels
pendant la période fertile (juste avant et pendant l'ovulation), il est possible de
réduire les risques de conception non désirée.
• Évaluation de la régularité du cycle menstruel : La courbe méno-
thermique peut aider à évaluer la régularité du cycle menstruel d'une
femme. Des cycles menstruels réguliers sont souvent le signe d'une
santé reproductive normale. En revanche, des irrégularités de la
courbe de température basale peuvent indiquer des problèmes
potentiels qui nécessitent une évaluation médicale.
• Diagnostic des problèmes d'infertilité : L'utilisation de la courbe
méno-thermique peut aider les médecins à diagnostiquer certaines
causes d'infertilité. Par exemple, si une femme n'ovule pas
régulièrement, cela peut être un facteur contribuant à l'infertilité.
• Gestion des traitements de fertilité : Les femmes qui suivent des
traitements de fertilité, tels que la stimulation ovarienne, peuvent
utiliser la courbe méno-thermique pour suivre leur réponse au
traitement et optimiser leurs chances de concevoir.
Rôle infirmier
L’infirmier(e) fournit à la femme des informations précises :
✓ Prendre la température rectale tous les matins (même pendant les règles) :
(Dès le réveil, Avec le même thermomètre préparé et descendu la veille)
✓ Le noter immédiatement par un point sur le graphique.
✓ Noter également toute cause susceptible de faire varier la température
(ex : grippe), tout symptôme tel que douleurs abdominales, migraine, perte de
sang et les règles.
✓ Rapporter la feuille de température à chaque consultation.
✓ Poursuivre plusieurs cycles si nécessaire, n’arrêter que sur avis médical.
Une courbe de température normale comporte 4 phases :
• Phase folliculaire : Débute après les règles avec une température
basse.
• Montée de la température : Immédiatement après l'ovulation, la
température augmente légèrement.
• Phase lutéale : La température reste élevée pendant environ 12 à 16
jours.
• Retour à la phase folliculaire : Si aucune grossesse ne survient, la
température revient à son niveau initial.
Comment effectuer une courbe de température ?
• Équipez-vous d'un thermomètre basal.
• Prenez votre température au réveil .
• Enregistrez vos résultats : Notez la température prise chaque matin. Vous
pouvez le faire manuellement sur papier ou utiliser une application de suivi de
la température pour enregistrer les données.
• Identifiez les modèles : Au fil des jours, vous verrez des variations dans vos
températures corporelles. Recherchez la montée de température qui indique
l'ovulation, qui survient généralement après la phase folliculaire (température
basse) et juste avant la phase lutéale (température plus élevée).
• Continuez à enregistrer : Après l'ovulation, continuez à prendre votre
température chaque matin pour suivre la phase lutéale et voir si elle dure au
moins 12 à 16 jours.
• Interprétez les résultats .
• Consultez un spécialiste si nécessaire .
Courbe normale, biphasique : Ovulation
• Une courbe dont l’ascension thermique est tardive, associée à un
plateau thermique court, évoque une "dysovulation" (ovulation de
mauvaise qualité).
• Une courbe plate, sans ascension thermique, évoque une
"anovulation" (absence d’ovulation).
Courbe monophasique : Anovulation Plateau thermique court : Dysovulation

Vous aimerez peut-être aussi