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LE FIBROMYOME UTERIN (FU)

Pr Agrégé Telly SY
OBJECTIFS
1- Définir le fibromyome utérin
2- Décrire trois signes fonctionnels et deux signes physiques du FU
3- Enumérer les formes topographiques du fibromyome utérin
4- Décrire quatre complications des fibromes
5- Enumérer trois diagnostics différentiels des fibromes
6- Enoncer les principes du traitement du FU
PLAN
1- Généralités
1.1. Définition
1.2. Intérêt
1.3. Rappel anatomique
1.4. Etiopathogénie
2- Anatomie pathologique
3.1. Macroscopie
3.2. Microscopie
3. Etude clinique.
3.1. Type de description : fibromyome pelvien non compliqué
3.1.1. Circonstances de découverte
3.1.2. Examen clinique
3.1.3. Examens complémentaires
3.1.4. Evolution
3.2. Formes cliniques
4.Diagnostic
4.1. Diagnostic positif
4.2. Diagnostic différentiel
5- Traitement
6.1. But
6.2. Moyens et méthodes
6.3. Indications
6.4. Résultats
Conclusion

1- GENERALITES
1-1Définition
Fibromyome = Myome = fibrome = léiomyome
Le fibromyome utérin (FU) est une tumeur bénigne développée aux dépens du
myomètre et dont le contingent cellulaire à répartition variable entre cellules purement
musculaires et cellules fibroblastiques.
1-2 Intérêt :
- Epidémiologique: Tumeur bénigne plus fréquente chez la femme en âge de procréer (3% des
cas dès l’âge de 20 ans, 20% des femmes de plus de 35 ans, 40% à 50 ans).
Pathologie: plus fréquente chez la race noire que la race blanche.
- Diagnostic: Apport de l’échographie.
- Thérapeutique :
Traitement médicamenteux bien codifié

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Première indication d'hystérectomie chez les femmes en pré ménopause.
- Pronostique : Complications fréquentes (cause de fausse couche spontanée, de MAP et
parfois de stérilité ; risque de récidive+++ ; cancérisation rare), récidives fréquentes
après exérèse de la tumeur.
1-3 Rappel anatomique :
L’utérus est un organe musculaire qui a un peu la forme d’une poire renversée. Il est situé
dans la cavité pelvienne entre la vessie (devant) et le rectum (derrière). En dehors de la
période de grossesse, l’utérus mesure environ 7 à 8 cm de long, 4 à 5 cm de large et 2 à 3 cm
de profond.
C’est un organe creux fait de trois parties principales :
Le corps de l’utérus, le col de l’utérus et l’isthme qui sert de jonction entre les deux 1ère
parties et qui en fin de grossesse se transformera en segment inférieur. Il comprend une face
antérieure, une face postérieure, un fond, deux bords latéraux et de deux cornes au niveau
desquelles s’abouchent les trompes.
La paroi utérine a environ 1 cm d’épaisseur et se compose de trois couches bien distinctes:
• le péritoine: partie extérieure de l’utérus qui le recouvre complètement;
• le myomètre: partie musculaire centrale;
• l’endomètre: partie muqueuse tapissant l’intérieur de l’utérus qui se renouvelle à chaque
cycle menstruel.
1-4 ETIOPATHOGENIE
Elle est complexe et encore mal connue, 1/3 des femmes à l’âge de 50 ans en sont touchées.
Sur le plan cytogénétique, chaque fibrome correspondrait à une tumeur monoclonale issue
d’une cellule myométriale (fibroblaste ou cellule mésenchymateuse) ayant subit une mutation
somatique. La survenue des mutations et surtout la croissance des fibromes semblent
dépendre des plusieurs facteurs à savoir
Les facteurs génétiques :
Facteurs familiaux, plutôt pour les fibromes multiples ;
Facteurs raciaux avec une fréquence (et une tolérance) très augmentée chez les femmes de
race noires ;
Les facteurs hormonaux ostrogéniques :
Les œstrogènes sont nécessaires (mais pas suffisants) pour le développement des fibromes
puisqu’ils apparaissent toujours après la puberté et qu’ils se stabilisent puis régressent après la
ménopause ;
L’hyperoestrogénie relative est souvent associée (dysovulation, insuffisance lutéale, obésité)
au développement des fibromes ;
Se serait surtout l’hyperoestrogénie locale qui serait en cause via le nombre de récepteurs
hormonaux, un trouble du métabolisme local des œstrogènes ou encore la production de
divers facteurs de croissance ;
D’autres facteurs hormonaux sont probablement en cause :
La progestérone, avec un rôle ambigu, à la fois anti-oetrogénique et capable de stimuler la
croissance du fibrome ;
L’hormone de croissance et la prolactine.
2- ANTOMIE PATHOLOGIE
Etude macroscopique : le fibrome est une tumeur bénigne du muscle lisse, arrondie, dure,
élastique, limitée par une pseudo capsule qui permet le clivage entre le muscle utérin et le
fibrome. Le fibrome est rarement seul, son volume varie de celui d’une tête d’enfant à un
grain de mil.
Le siège du fibrome varie en fonction des différentes parties de l’utérus. L e plus fréquent
est le corps utérin (96%) alors qu’au niveau de l’isthme il n’est que de 1% et 3% au niveau du

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col. Si l’on envisage sa localisation par rapport à la paroi utérine, il peut avoir les localisations
suivantes :
Fibrome se développant dans l’épaisseur du myomètre qu’on appelle fibrome interstitiel ou
intra- mural ;
Fibrome se développant sous l’endomètre : fibrome sous- muqueux ; il peut parfois même se
présenter sous la forme d’un polype que peut éventuellement être accouché par le col.
Fibrome siégeant à l’intérieur de la cavité utérine : fibrome intra-cavitaire ;
Fibrome se développant à l’extérieur de l’utérus, sous la séreuse : basse d’implantation large
(sessile) ou pédiculée ; fibrome sous-séreux.

Schéma : les différentes formes anatomiques des fibromyomes utérins


1 : sous-séreux, 2 : intra ligamentaire, 3 : cervical, 4 : sous-séreux pédiculé, 5 : interstitiel,
6 : sous-séreux refoulant la trompe, 7 : sous-muqueux pédiculé, 8 : sous-muqueux, 9 :
sous-muqueux pédiculé accouché par le col

Etude microscopique :
Le fibromyome utérin est constitué par un élément dominant qui est le tissu musculaire lisse,
organisé en faisceaux de fibres entrecroisées, liées par du tissu collagène, des fibres élastiques
et des fibres conjonctives. Au terme de fibrome, consacré par l’usage, on devrait donc préférer
les désignations plus rigoureuses de fibromyome, myome, léiomyome ou léiomyofibrome.
La structure histologique peut subir de grandes variations : les fibromes plus jeunes sont
souvent plus musculaires et les fibromes anciens souvent plus riches en tissu conjonctif. Les
variations dans la vascularisation peuvent entrainer une stase veineuse avec œdème
(dégénérescence œdémateuse) allant jusqu’à la formation de pseudo-kyste utérins
(dégénérescence kystique).

3- ETUDE CLINIQUE 
Type de description : FIBROME UTERINQ DEVELOPPEMENT PELVIEN 
Circonstances de découvertes :
Dans 50% de cas environ les fibromes sont asymptomatiques et sont découverts au cours d’un
examen gynécologique systématique, d’une échographie ou d’une technique d’imagerie
pelvienne (TDM, IRM, UIV).
Les signes fonctionnels :
- Des Ménorragies : C’est le principal signe révélateur. Les règles sont augmentées en durée
(polyménorrhée) et en abondance (hyperménorrhée) dans 62% des cas. Il faut faire préciser à
la patiente le nombre de changes par jour et la présence ou non de caillots ; ces hémorragies

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ne sont pas directement en rapport avec le fibrome lui-même, mais résultent des modifications
de la cavité utérine altérant la contractilité du myomètre et de l’hyperplasie endométriale
généralement associée dans le contexte d’insuffisance lutéale.
Elles sont rarement isolées. Le plus souvent il s’agit de ménométrorragies.
- Une Pesanteur pelvienne : Une pesanteur pelvienne ou des signes de compression des
organes de voisinage responsables de pollakiurie par irritabilité vésicale ou de constipation
par compression digestive peuvent être un mode révélateur. Elle est accentuée à la fatigue, le
soir, à la station débout prolongée et bien calmée par le repos en décubitus.
- Perception par la femme d’une masse abdominale ;
- Dysménorrhée, liée à un fibrome du col ou de l’isthme gênant l’évacuation du flux
menstruel.
- Des complications :
Examen clinique :
Interrogatoire : la femme peut ne pas avoir de plaintes ou consulte pour un tout autre motif.
On recherchera une symptomatologie en rapport ;
Des antécédents familiaux (notion de fibrome), personnels médicaux, chirurgicaux,
gynécologiques (Infertilité, THS, Contraception hormonale) et obstétricaux (FCS à
répétition).
Inspection de l’abdomen : elle ne décèlera qu’exceptionnellement une voussure sus-
pubienne.
Palpation : apprécie le fond utérin qu’il soit lisse et régulier, ou à l’opposé déformé par des
bosselures.
Au spéculum : on doit vérifier l’état macroscopique du col et permettre de pratiquer des
frottis de dépistage systématique du cancer du col. Dans le fibrome utérin pelvien antérieur le
col est refoulé en arrière.
Parfois un fibrome sous-muqueux pédiculé peut apparaitre à travers l’orifice cervical. Le
fibrome est souvent noirâtre, sphacèle et peut être pris à tort pour un cancer.
Le toucher vaginal : sera pratiqué à vessie vide. On retrouvera un col refoulé en arrière
surmonté d’un corps utérin augmenté de volume, ferme, à contour régulier ou bosselé en
fonction du siège du fibrome utérin, plus ou moins mobile et indolore dans les formes non
compliquées. Les mouvements imprimés au col utérin se transmettent au corps de l’utérus.
Au niveau des annexes, le toucher vaginal étudiera l’état des ovaires, la souplesse et la
sensibilité des culs de sac vaginaux.
Le toucher rectal appréciera les paramètres, et éventuellement un fibrome utérin postérieur
ou intra ligamentaire.
Examen des autres appareils : l’état cardio-artériel (TA, pouls), l’état de la circulation
veineuse (antécédent de phlébite), l’état pulmonaire.
L’examen général recherchera une anémie, conséquence des métrorragies dues au fibrome
utérin sous-muqueux, la fièvre dans les cas de nécrobiose aseptique. Il doit apprécier le degré
d’obésité.
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES :
A visée diagnostique 
L’échographie : voie transabdominale et tranésvaginale.
Elle permet de bien voir le(s) myome(s), qui se présente (nt) sous la forme d’une zone
hypoechogène arrondie à limite nette, avec des zones internes liquidiennes à contours nets
dans la nécrobiose aseptique, et des zones internes hyperéchogènes dans les formes
calcifiées ; elle apprécie l’état des annexes.
Les fibromes sous séreux sont les plus faciles à reconnaitre déformant le contour externe de
l‘ utérus.

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Les fibromyomes interstitiels ou intra-muraux sont parfois individualises par une différence
d’echogenecite par une déformation de la paroi ou par une augmentation globale du volume
utérin.
Les fibromes sous muqueux sont difficiles à individualiser à l’échographie.
L’échographie permettra aussi de préciser le nombre de fibromes leur taille et d’établir un
document de référence afin de suivre l’évolutivité de la maladie.
L hystérosalpingographie : C’est un examen radiologique qui permet la visualisation du
canal endo-cervical de la cavité utérine des trompes par l’injection par voie intra cervicale
d’un produit radio opaque sous faible pression elle mettra en évidence d’éventuelles
calcifications sur les clichés sans préparations les lacunes dans les fibromes sous muqueux et
appréciera la qualité de l’endomètre et des trompes. Elle est peu prescrite du fait des progrès
de l’écographie. Elle peut être pratiquée en l’absence de contre-indications (grossesse,
infection, hémorragie et allergie aux produits iodés). Elle est utile dans un contexte
d’infertilité.
L'hystéroscopie diagnostique : C’est l’examen-clé pour apprécier le retentissement intra-
cavitaire des fibromyomes comme l’hystérosonographie.
La miniaturisation des endoscopes rigides ou souples (< 4 mm) apporte une meilleure
tolérance et permet de réaliser cet examen de façon ambulatoire.
C’est une exploration endoscopique de la cavité utérine grâce à une optique introduite dans
l’orifice cervical.
La TDM abdomino-pelvien :
Moins performant que l'échographie, le scanner n'est généralement pas indiqué, sauf en cas de
localisation particulière, notamment si l'on suspecte une compression urétérale ("uroscanner").
L'IRM :
Elle permet de caractériser le siège, le nombre, la taille et la transformation du fibrome, et
représente l'examen le plus efficace pour la cartographie exacte des fibromes. Elle peut
également permettre le diagnostic différentiel avec l'adénomyose et les masses annexielles.
Elle permet de mieux visualiser la cavité utérine l’ostium tubaire les fibromes sous muqueux
et d’en pratiquer l’exérèse.
La cœlioscopie :
C’est l’exploration du pelvis et des organes génitaux grâce à une optique introduite en péri
ombilicale.
Elle présente deux aspects : diagnostique et thérapeutique qui sont souvent confondus dans le
temps opératoire (exemple diagnostic différentiel entre un fibrome sous séreux pédicule et
une tumeur de (l’ovaire).
A Vissée Explorant le terrain :
Bilan biologique au minimum préopératoire (NFS ; plaq ; TP ; TCK ; Gpe ; Rh ; RAI) permet
de mettre en évidence une anémie ferriprive la radiographie pulmonaire l’ECG.
Les frottis cervico- vaginaux et éventuellement endométriaux : ils permettent d ; ajuster la
thérapeutique en fonction des résultats.

Formes cliniques
1-Formes topographiques
Par rapport aux différents segments de l’utérus
Corps 96 %
Isthme 1 %
Col 3%
Par rapport à la paroi : sous séreux, interstitiel, sous muqueux
Par rapport au pelvis
Fibromes sous séreux à développement abdominal

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Fibromes pelviens: antérieurs, postérieurs, intra ligamentaires
2. Formes associées
Fibrome + cancer du col
Fibrome + cancer du corps utérin
Fibrome + prolapsus
Fibrome + grossesse
3. Formes compliquées
Hémorragie
Complications mécaniques
Nécrobiose aseptique
Dégénérescence hyaline
Dégénérescence sarcomateuse!!!
EVOLUTION ET COMPLICATIONS :
Elles dépendent de la taille et du type de fibromyome.
Un tiers des fibromyomes sont bien tolérés ils permettent à la femme d’arriver sans ennuis à
la ménopause ; l’évolution sous traitement ou l’exérèse est en général bonne. Cependant il
faut noter la fréquence des récidives après myomectomie.
D’autres fibromyomes au contraire vont provoquer des complications.
L’hémorragie :
Elle est le plus souvent due à une localisation sous-muqueuse (ischémie de la muqueuse sus-
jacente) avec une atrophie locale contrastant avec une hyperplasie diffuse de l’endomètre
entrainant une anémie ferriprive le plus souvent. Rarement un hémopéritoine peut être du à la
rupture d’une veine superficielle d’un léiomyome sous séreux, la cœlioscopie permet alors le
diagnostic et le traitement.
Les autres formes à développement antérieur, postérieur et intra ligamentaire peuvent
provoquer :
Des complications mécaniques :
De compression : Vessie (dysurie, pollakiurie et rétention d’urine), Rectum (ténesme et faux
besoin), Uretère (développement dans le ligament large, hydronéphrose)
Des complications veineuses peuvent engendrer (œdème, varice, hémorroïdes et phlébite)
Des complications nerveuses sont rarissimes.
De torsion : Les formes sous-séreuses pédiculées peuvent être l’objet d’une torsion
aigue, qui se manifeste par une douleur brutale accompagnée de vomissement, d’une
tachycardie, la température est normale au début, une masse latéro-utérine hyperalgique au
toucher pelvien.
Modification Structurale :
Transformation bénigne :
La nécrobiose aseptique est le sphacèle brutal de la tumeur par ischémie secondaire à
l’oblitération de l’artère unique terminale qui irrigue le fibromyome. Elle se manifeste par une
fièvre à 38 38,5 degré, des douleurs pelviennes parfois paroxystiques et des modifications
locales du fibrome utérin qui devient douloureux et ramolli, mais reste mobile. A
l’échographie il existe une image en cible ou en cocarde (centre hyperéchogène =nécrose,
halo clair périphérique = œdème).
Dans les formes subaigües, batardes ou silencieuses, le diagnostic est rarement porté. La
découverte d’un fibrome violacé au cours de l’intervention affirme le diagnostic
La dégénérescence œdémateuse entraine une augmentation du volume de la tumeur
qui est ramollie mais non douloureuse.
A l’échographie il existe des zones hétérogènes hypo-écho gène correspondant à la
dissociation des fibres musculaires.
Transformation maligne :

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La dégénérescence sarcomateuse est exceptionnelle (1 /1000).
Un certain nombre de signes doivent la faire redouter : 
La survenue des métrorragies utérines après la ménopause ;
L’augmentation du volume du fibrome associée à des troubles compressifs ;
L’altération de l’état général ;
4- DIAGNOSTIC
DIAGNOSTIC POSITIF
Ménorragie: Il est base sur la présence d’une hémorragie,
Gros utérus: d’une augmentation du volume de l’utérus dont les contours sont réguliers ou
irréguliers, avec une transmission des mouvements imprimés au col se transmettent au corps
et inversement ;
Échographie +++: la présence à l’échographie dans la paroi utérine d’une zone(ou des zones)
arrondie légèrement moins écho gène que le myomètre normal à contours nets.
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Devant un gros utérus
La grossesse normale : la notion d’aménorrhée  un col violacé et ou un corps utérin
augmente de volume mais à contour régulier l augmentation du taux deβHCG la mise en
évidence d’un sac ovulaire à l’échographie sont en faveur de la grossesse.
Le kyste de l’ovaire : il est généralement mobile et indépendant de l’utérus
L’échographie permet souvent de trancher ; sinon la cœlioscopie permettra de conclure
Certaines tumeurs malignes de l’ovaire peuvent avoir des caractères semblables au
fibrome utérin l’échographie sera d’un grand intérêt et la chirurgie confirmera.
L’adénomyose utérine s’accompagne de signes fonctionnels plus riches ; douleurs++ ;
ménorragies ; l’utérus est plus régulier.
Enfin certains utérus sont augmentés de volume surtout chez la multipare : c est
(l’hypertrophie idiopathique).
5- TRAITEMENT
But: assurer exérèse et éviter complications
Moyens
Abstention
Médicamenteux
Chirurgicaux
Physiques
MÉDICAMENTS
Hormones
Progestatifs: levonomegestrol (lutenyl)
Agonistes LH-RH: triptoreline (decapeptyl)
AINS: acide méfénamique (ponstyl)
Martial : sulfate ferreux
PHYSIQUES
Embolisation artérielle
CHIRURGIE
Voie basse
Voie haute
Coeliochirurgie
Hystéroscopie
Myomectomie
Hystérectomie
INDICATIONS

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FU peu volumineux et qui n’augmentent pas de volume, voisinage ménopause -pas de
traitement.
FU l’hémorragiques - progestatifs et Fe.
Avant 35 ans, les FU volumineux + désir conception – myomectomie
Avant la ménopause échec traitement hormonal - hystérectomie totale avec conservation des
annexes.
Complications après 50 ans - hystérectomie + annexectomie.
FU + prolapsus + ménopause hystérectomie + cure du prolapsus.
FU sous-muqueux pédiculés - hystéroscopie.
Torsion aiguë du FU – laparotomie urgente
Nécrobiose aseptique – AINS + antalgiques + antibiotiques + vessie avan
RESULTATS
Le traitement ralentit l’évolution et les complications hémorragiques, mais l’exérèse des
myomes ne met pas à l’abri de récidive (> 50%)
CONCLUSION
Le fibrome = tumeur bénigne, banale du myomètre fréquente, surtout chez femme de race
noire. Peut-être asymptomatique et régressif avec la ménopause
Le SF essentiel = ménorragies
Tout fibrome n’exige pas de mesures thérapeutiques et le geste doit être aussi peu mutilant
que possible, quand la solution est chirurgicale

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