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Facilité par: Section et niveau:

MALOU KHALID Inf Polyvalent, 2ème Année


Année universitaire: 2015-2016
Objectifs pratiques et de communication :

 Accueillir un enfant malade, rassurer et informer sa famille ;


 Etablir une relation humanisée avec les enfants : malades et leurs
parents au cours de leur hospitalisation ;
 Faire la toilette du nourrisson ;
 Donner un bain au nourrisson ;
 Habiller un enfant ;
 Changer et soigner le siège du nourrisson ;
 Nettoyer et stériliser les biberons et le matériel diététique ;
 Préparer et donner le biberon au nourrisson ;
 Placer une sonde nosogastrique pour :
• prélèvement ;
• aspiration rhinopharyngée ;
• gavage.
 Administrer le produit de gavage ;

 Surveiller le nourrisson en cours et après le gavage ;

 Peser, toiser et mesurer le périmètre crânien et thoracique chez le

nourrisson ;

 Prélever un échantillon d'urines chez la petite fille et le petit garçon ;

 Prélever un échantillon de selles chez un nourrisson ;

 Placer une épicrânienne chez un nourrisson ;

 Installer et surveiller un enfant sous oxygène :


• cloche ;
• masque ;
• sonde nasale.
 Installer un prématuré dans une couveuse ;
 Entretenir une couveuse ;
 Etablir un plan de soin, participer à son application et son
évaluation pour un enfant présentant :
 des vomissements ;  infection respiratoire aigue (IRA);
 un syndrome fébrile ;
 crise d'asthme ;
 diarrhée et déshydratation ;
 crise convulsive ;
 un ictère néonatal ;
 une infection néonatale ;  Glomérulonéphrite aigue (G.N.A) ;
 une méningite ;
 Malnutrition protéine-calorique ;
 un rhumatisme articulaire aigue ;
 une typhoïde ;
A- Pour chacune des affections et syndromes retenus au niveau

des objectifs adopter le plan suivant :


 Définition ;
 Etiologie ;
 Signes cliniques et para-cliniques ;
 Evolution /complications ;
 Rôle de l'infirmière dans :
• le dépistage ;
• la prévention/éducation ;
• la surveillance et la thérapeutique.
B- Pour les malformations congénitales sous-citées, adopter le plan suivant :
 Définition ;
 Signes d'identification ;
 Rôle de l'infirmier(e).
Liste des malformations congénitales :
• le bec de lièvre et division palatine ;
• l'hydrocéphalie ;
• l'atrésie de l'œsophage ;
• le pied bot ;
• le spina-bifida (malformation de la colonne vertebrale) ;
• la luxation congénitale de la hanche ;
• les malformations uro-génitales ;
• l'imperforation anale ;
C- Le prématuré :
 Définition ;
 Causes de la prématurité ;
 Physiologie et besoins du prématuré ;
 Complications liées à la prématurité ;
 Rôle infirmier(e) ;
Liste des fiches techniques :
• Toilette du nourrisson ;
• Bain du nourrisson ;
• Habillage d'un enfant ;
• Change et soins du siège du nourrisson ;
• Préparation d'un biberon ;
• Nettoyage et stérilisation des biberons et du matériel diététique ;
• Pesée et mensuration du nourrisson ;
• Prélèvement d'un échantillon d'urines chez la petite fille et le petit
garçon ;
• Prélèvement d'un échantillon de selles chez un nourrisson ;
• Installation d'un prématuré dans une couveuse ;
• Entretien d'une couveuse ;
• Pose d'une épicrânienne (plan) ;
• Aspiration rhinopharyngée ;
 Gavage :
 définition ;
 indications ;
 technique ;
 incidents et accidents ;
 rôle infirmier(e).
 L'enfant, le nourrisson n'exprime pas son mal être, mais c'est
son entourage, le plus souvent la mère qui le rapporte et
l'interprète. Les mères doivent être écoutées et à priori crues.

 Tout acte médical intéressant un enfant comporte un temps


de santé publique (mensurations, vaccinations, etc....) dont
les données doivent être reportées dans le carnet de santé de
l'enfant et parfois un temps diagnostic et prise en charge
d'une pathologie.

 Le médecin appelé auprès d'un enfant malade ne doit pas le


quitter sans être certain qu'il n'a pas ignoré une méningite,
une urgence chirurgicale, une intoxication, une maltraitance.
LA PÉDIATRIE C’est une spécialité médicale
consacrée aux maladies infantiles, afin de dépister
les signes généraux de danger :
1. LA FIEVRE

 C’est l’élévation de la température au dessus de

la normale de 38 à 42°C.

 Elle peut être source d’inquiétude pour la

famille et à l’origine de complications graves.


2. LES VOMISSEMENTS

 C’est quand un enfant ne garde rien dans son

estomac, ni liquides, ni médicaments pris

oralement (tout ce qu’il consomme est rejeté).

 Les vomissements peuvent être dûs à une maladie

virale (la grippe) ou bactérienne (gastrœntérite).


3. LA LéTHARGIE OU PERTE DE CONSCIENCE

Un enfant est léthargique s’il n’est pas éveille à


l’alerte comme d’habitude, il est endormi tout le
temps et ne réagit pas à ce qui se passe autour de
lui.
Souvent l’enfant léthargique ne regarde pas sa
mère ou le visage du professionnel de santé il
regarde le vide et il ne maîtrise pas ce qui se passe
autour de lui.
Un enfant inconscient ne peut pas être
réveillé, il ne réagit ni quand on lui parle, ni
quand on le secoue (il est en coma).
4. LES CRISES CONVULSIVES

Ce sont des contractions soudaines et involontaires des

muscles.

Pendant les crises, les bras et les jambes de l’enfant

deviennent rigides, l’enfant peut perdre conscience et ne

pas réagir aux instructions orales, les membres et le

visage peuvent être animés des mouvements

spasmodiques.
5.LES PROBLEMES RESPIRATOIRES

C’est le changement de la fréquence

respiratoire, soit le ralentissement

(bradypnée) ou l’accélération (polypnée)

des mouvements respiratoires ; ou tout

simplement des difficultés à respirer.


6. LES PROBLEMES CARDIO-VASCULAIRES

C’est un dysfonctionnement de l’appareil

cardio-vasculaire, qui se caractérise par une

tachy ou bradycardie, plus autres signes

associés tel que : Pâleur, vertige...


1/DEFINITION

 La méningite est une affection très fréquente

en pédiatrie .

 Elle touche particulièrement l’enfant de

moins de 5 ans.
 Elle désigne l’inflammation des méninges,

peut être provoquée par de nombreuses

affections, cependant les plus fréquentes

sont dues à des virus et des bactéries, et plus

rarement à des parasites.


 Un problème de santé public préoccupant

avec un taux de mortalité élevée : 10%

 1000 cas de méningite sont pris en charge en

2010, dont 500 cas de méningite sont

bactériennes.
2- SIGNES CLINIQUES

Les symptômes les plus fréquents sont :

 Fièvre très élevée avec maux de tête

 Raideur de la nuque (difficulté de mettre le

menton sur le thorax)


 Douleurs musculaires

 Vomissements et apathie générale

 Photophobie : sensibilité à la lumière

 Fontanelles bombées chez le bébé


3-DIFFERENTS TYPES DE MENINGITES

Elles sont généralement classées en deux

groupes selon l’aspect du liquide céphalo-

rachidien (LCR) :
 Méningite purulente (le liquide est trouble) : apparaissant
principalement en hiver.
 Ce sont les méningites les plus dangereuses dont leurs
conséquences différent en fonction du germe responsable de
la maladie.
 95% des méningites en pédiatrie sont dues aux trois germes
(bactéries ) :
 LE MENINGOCOQUE
 LE PNEUMOCOQUE
 L’HÉMOPHILUS fréquent chez le nourrisson
 Méningite à liquide clair : les plus fréquentes

sont d’origine virale, exceptionnellement

causées par des champignons.

 Les méningites virales sont provoquées par de

très nombreux virus, elles sont fréquentes

surtout à l’approche de l’été.


Mais la plupart du temps sont bénignes.

Résistantes aux antibiotiques, précisons que

certains maladies virales peuvent

s’accompagner d’une atteinte méningée:

(les oreillons, la rougeole).


4- ROLE INFIRMIER DANS L’ACCEUIL DE L’ENFANT

 Accueillir l’enfant et rassurer sa famille.

 Installer le malade dans une chambre isolée,

calme et obscure.

 Si l’enfant est en crise :

 Assurer la liberté des voies aériennes.

 Éviter toutes blessures par traumatisme.


 Éviter les fausses routes, en mettant l’enfant en

position latérale de sécurité.

 Faire une injection de VALIUM en intra-rectale

(0.5mg/kg).

 Prendre et surveiller ses constantes.

 Avoir des renseignements pour orienter le

diagnostic (fièvre, maladie virale, traumatisme).


5- ROLE INFIRMIER DANS LE DIAGNOSTIC

Le diagnostic d’une méningite repose sur la

ponction lombaire, où l’infirmière a un rôle

important dans :

 La préparation du malade:

 Expliquer les conditions de l’examen au

malade s’il est conscient ou à sa famille


 Calmer l’enfant s’il est anxieux en donnant

un sédatif sous prescription médicale une

demi-heure avant l’examen

 Réaliser les examens accompagnés

 La préparation du matériel nécessaire à la

ponction.
 Lors de la ponction, bien maintenir l’enfant

en bonne position.

 Après la ponction, placer l’enfant selon les

directives du médecin soit dorsale, ou

ventrale.
6- ROLE INFIRMIER DANS LE TRAITEMENT

ET LA SURVEILLANCE

La surveillance a pour but d’apprécier l’efficacité et

la fiabilité du traitement et de dépister à l’heure

des éventuelles complications.

Au cours des premières 24 heures, l’infirmière doit:


 Prendre toutes les 3 heures, la température rectale,

le pouls, la TA et la fréquence respiratoire.

 Administrer le traitement prescrit en respectant les

doses et l’horaire.

 Surveiller l’état de conscience de l’enfant:

léthargie, lipothymie ou syncope.


 Mesurer et surveiller quotidiennement le

périmètre crânien

 Surveiller l’état d’hydratation et corriger un

éventuel déséquilibre hydro-electrolytique

 Surveiller l’apparition des convulsions, et noter la

durée, la fréquence et le comportement de l’enfant


 Avertir le médecin en cas d’apparition des

signes de complications :

 Trouble de conscience

 Augmentation de PC

 Vomissements abondants
I. Définition :

 Les crises convulsives sont des contractions


soudaines et involontaires des muscles ; d’origine
cérébrales ; accompagnées de troubles de
conscience.

 Elles sont fréquentes : 2% des enfants font une


crise convulsive entre six mois et 5 ans.
 Les convulsions de l’enfant constituent une

urgence médicale parce qu’elles peuvent révéler

une maladie demandant un traitement immédiat.

 Ainsi, leur prolongation peut mettre en jeu le

pronostic vital et/ou donner naissances à des

lésions cérébrales définitives.


II- ETIOLOGIES

1- CONVULSIONS AVEC FIEVRE

 Méningites purulentes ou virales

 Encéphalites aigues

 Infections de sphère ORL

 Abcès de cerveau
2- CONVULSIONS SANS FIEVRE

 Convulsions par hypocalcémie.

 Convulsions par hypoglycémie

 Causes traumatiques (AVP,

traumatismes obstétricaux).

 Causes tumorales.
II-ROLE INFIRMIER DANS LE DEPISTAGE
 Lors de la surveillance d’un enfant malade,
l’infirmier doit reconnaître la survenue d’une crise
convulsive qui se caractérise par :
 Perte de connaissance
 Révulsion des globes oculaires
 Changement brutal du tonus musculaire
(raidissement ou hypotonie).
 Secousses musculaires des membres et /ou visage
III- Rôle infirmier devant un enfant qui convulse
1- PENDANT LA CRISE

 Placer l’enfant dans un lit, complètement déshabillé.

 Le coucher en position latérale de sécurité

 Mettre en place une canule de MAYO ou un bouchon

de gaze pour bloquer la langue et maintenir la

bouche ouverte.

 Écarter tout objet dangereux


 Prendre la température, pouls et la tension

artérielle

 Préparer la dose de DIAZEPAM (VALIUM*)

nécessaire, et l’injecter par voie rectale : 0.5mg/kg

 Noter la durée entre l’injection du VALIUM* et la

cessation de la crise
 Surveiller l’état de conscience, la respiration et

l’existence ou non d’une cyanose

 Prendre une autre fois la température, le pouls et

la tension artérielle

 Préparer -si besoin- le matériel d’oxygène


2- APRES LA CRISE

L’enfant a cessé de convulser, il faut mettre en œuvre

les examens du diagnostic étiologique pour préciser la

où les causes de ces crises convulsives :

 Préparer le matériel pour la ponction lombaire

 Préparer l’enfant pour un fond d’œil


 Faire un bilan sanguin : ionogramme, urée, glycémie

 Prendre un rendez-vous pour L’EEG

(électroencéphalogramme) et TDM

(Tomodensitométrie).

 Continuer à surveiller les constantes et l’état de

conscience

 Noter les mouvements des yeux, les pertes des urines

et des vomissements
INTRODUCTION

 A ce jour, l’asthme demeure un grand problème

pour la santé publique, vis-à-vis de sa fréquence :

10% des enfants sont asthmatiques.

 100 à 150 millions de personnes souffrent d'asthme à

travers le monde et leur nombre est en

augmentation.
 Cette affection serait responsable de plus de 18000

décès par an.

 Toujours au niveau mondial, on estime que les

coûts associés à l'asthme dépassent ceux de la

tuberculose et de l'infection à VIH/Sida réunis.


1. Définition:

 L’asthme est défini comme une maladie


inflammatoire chronique des voies aériennes.

 Il est variable dans le temps, marquée par des


épisodes réversibles de dyspnée aiguë. Il est défini
par une obstruction des voies aériennes réversible,
une inflammation des voies aériennes, et une
hyperréactivité bronchique.
2. Signes d’asthme :

 Une gêne respiratoire

 Sensation d’oppression thoracique

 Toux sèche ou grasse

 Sifflement thoraciques

 Tirage inter costal

 Hypersécrétion bronchique
3. Mécanisme de la maladie

 Chez une personne en bonne santé, les

bronches restent suffisamment ouvertes

pour permettre une inspiration et une

expiration libres et faciles, ne demandant

aucun effort particulier.


 Quand une crise d'asthme se déclenche, il se

produit une contraction des muscles et une

inflammation plus ou moins importante à la

surface des bronches, ce qui engendre un

rétrécissement des voies respiratoires.


 La conséquence est une "hyperréactivité

bronchique".

 L'air ne passe plus que difficilement.


I. FACTEURS FAVORISANTS

1. FACTEURS SPECIFIQUES

 Atopie : Elle est responsable des asthmes de

l’enfant ; il existe toujours un contexte

atopique (urticaire, rhinite...). Les allergènes

inhalés sont les poussières de la maison, les

poils d’animaux, les acariens, le pollen.


La crise survient rapidement après

l’exposition à l’allergène, les

immunoglobulines E sont élevés. Le

diagnostic repose sur l’identification de

l’allergène par des tests cutanés, et le dosage

des igE dans le sang.


 Le terrain génétique : Est un élément essentiel de

la maladie asthmatique de l'enfant.


 Enfant pris au hasard dans la population : 20 %
 Enfant ayant un parent allergique : 40-45 %
 Enfant né de parents tous les deux allergiques:
80-90%.
 Absorption de certains médicaments :
bêtabloquant...
 Reflux gastro-oesophagien.
2. FACTEURS NON SPECIFIQUES

 Infections respiratoires chroniques

 Stress, émotions, anxiété...

 Tabagisme

 Pollution
Sur le plan clinique, on distingue :

 la crise simple :
 Qui apparaît le plus souvent la nuit et brutalement,
et une dyspnée avec ralentissement expiratoire.
 Les signes d'apparition sont la toux et les
sifflements.
 La crise passe après inhalation de Béta-2-
mimétiques (broncho-dilatateurs).
 Asthme à dyspnée continue : avec un sujet en

permanence essoufflé.

 Attaque d'asthme : Qui se définit comme une

succession de crises souvent causées par une

infection ORL.
 Le patient peut alors passer à l'état de mal

Asthmatique (Asthme aigu grave: AAG) qui est

la forme grave de l'asthme et qui nécessite

hospitalisation.
II. ROLE INFIRMIER PENDANT LA CRISE

A/ ACCUEIL ET INSTALLATION

A la réception, l’enfant se présente en détresse

respiratoire, il est angoissé, agité et fatigué à cause

des efforts respiratoires et le manque de sommeil.

L’infirmière par son calme et ses gestes précis peut

contribuer à le soulager ; elle doit :


 Calmer l’enfant et rassurer sa famille.

 Placer l’enfant dans une chambre isolée, bien

aérée.

 Mettre l’enfant en position assise ou demi assise.

 Mettre l’enfant sous oxygène pour soulager la

dyspnée et/ou la cyanose.

 Faire appel au médecin.


B/ ADMINISTRATION DU TRAITEMENT
Le traitement prescrit par le médecin comporte
généralement :
 Un broncho-dilatateur (Ventoline*, Bricanyl*) qui
peut être administré par aérosol-doseur, il a une
action immédiate et une durée de 5 à 6 heures.
 Un anti-inflammatoire (CORTANCYL*,
SOLUPRED*) qui peut être administré en aérosol,
ou par voie orale ou parentérale.
C/ SURVEILLANCE DE L’ENFANT

Le traitement doit être surveillé de très près, car il y a

risque d’intoxication et d’effets secondaires ; pour cela

l’infirmière doit :

 Prendre la température, le pouls et la TA de

l’enfant d’une manière régulière


 Surveiller la fréquence respiratoire

 Surveiller la coloration de l’enfant.

 Compter la durée entre l’administration de

traitement et la cessation de la crise.

 Avertir le médecin en cas d’aggravation.


III- Prise en charge a long terme: après la crise

A/ Action sur l’environnement

 Supprimer totalement le tabac dans

l’environnement de l’enfant.

 Supprimer les moquettes, les tapis, les rideaux

inlavables.
 Éviter l’acquisition d’animaux domestiques
(chien ; chat).
 Aérer quotidiennement la chambre de l’enfant et

sa literie.

 Éviter le surchauffement des chambres (T°<à21c°).

 Éviter l’exposition de l’enfant au froid, et aux

variations extrêmes de la température.


B/ TRAITEMENT DE FOND

 Traitement de l’allergie :

 La désensibilisation ou immunothérapie consiste


à faire des injections répétées d’allergène
spécifique à des doses croissante.

 Traitement des foyers infectieux :

 Traiter à fond toute infection respiratoire, car elle


déclenche et/ou aggrave l’état asthmatique.

 Traitement d’un reflux gastro-oesophagien.


IV-CONSEILS DES PARENTS

Les parents sont au premier plan à s’occuper de

l’enfant, ils doivent être informer sur les moyens de

prévention et de traitement de la crise. À cet égard il

faut :

 Éviter les grandes émotions et les stress

psychologiques qui peuvent déclencher la crise.


 Expliquer, l’intérêt d’éloigner l’enfant de tout ce
qui peut favoriser une crise (plume, poil,
poussière,...).

 Proscription du tabagisme à domicile.

 Proscription de laisser vivre les animaux à


domicile, surtout en cas d’asthme causée par
l’allergie.
 Enseigner aux parents comment reconnaître les

premiers signes d’une crise, pour les maîtriser avant

qu’elle ne soit trop avancée.

 Apprendre aux parents à se servir des médicaments

prescrits, afin de soulager l'enfant.

 Demander aux parents de surveiller les circonstances

déclenchantes de la crise, pour aider au diagnostic.


1. INTRODOCTION:

 Le tétanos néonatal est une maladie redoutable,

fréquente; son mécanisme met en jeu le pronostic vital

du bébé et l’expose à une lourde morbidité, et

mortalité.

 On estime à environ 800 000 le nombre de nouveau-

nés dans le monde qui meurent chaque année de

tétanos néonatal.
2. Définition
C’est une toxi-infection (maladie infectieuse due à la toxine), d'une
bactérie (bacille de Nicolaïer, clostridium Tetani) qui se
multiplie dans une plaie souillée, se caractérisant par des
contractures douloureuses atteignant tous les muscles du corps et
pouvant être mortelle.
3. Physiopathologie : La bactérie pénètre dans l’ombilic :

 Libère une exotoxine protéique diffusible.

 Cette toxine va être captée par les terminaisons nerveuses,


cheminer le long des nerfs et se fixer sur la moelle épinière.

 Lever l’inhibition physiologique


exercée par la moelle sur les muscles.
 Elle va :
 Exagérer les réponses réflexogènes
(spasmes musculaires).

 Stimuler le système neurovégétatif.


4. SIGNES CLINIQUES
 Contraction des muscles du mâchoire (trismus)

 Hypertonie et des spasmes généralisés

 Dysphagie (difficulté pour manger, parfois pour

avaler)

 Raideur de la nuque

 Douleurs musculatures

 Fièvre
5. MODES DE TRANSMISSION

 Chez le nourrisson, la porte d’entrée est ombilicale .

 Il est favorisé par la section du cordon ombilical lors

de l’accouchement par une lame non stérile ou par

l’application des produits tel que khôl ou henné sur

l’ombilic du nouveau-né.
6. Prévention

 LA VACCINATION ( S.A.T) : C'est une injection


de sérum antitétanique lorsqu'il y a un risque de
contamination, c'est une protection de très courte
durée.

 LA SÉROTHERAPIE (V.A.T) : C'est l'injection


d'anatoxine qui assure une protection de très
longue durée.
7. Rôle infirmier :
A/ Rôle Curatif

 Accueillir et rassurer la famille

 Installer l’enfant dans une chambre obscure et


calme, sur un plan dur, allongé sur un linge propre
et sec

 Éviter au maximum toutes les manipulations, et les


stimulations par le bruit ou la lumière
 Le traitement curatif consiste en des injections de
sérum antitétanique à des doses adaptées au
nouveau-né.
 Le traitement symptomatique consiste à diminuer
les contractions à l’enfant par le phénobarbital
(GARDENAL) et l’isolement dans une chambre
obscure.
 Assister le médecin pour une intubation trachéale,
voir une trachéotomie si nécessaire.
 Administrer le traitement prescrit : antibiothérapie

 Appliquer les soins locaux de la plaie ou de


l’ombilic infecté

 Surveiller l’enfant et ses constantes, surtout la


fréquence respiratoire

 Évaluer l’état de conscience de l’enfant et son état


d’hydratation
B/ Rôle Preventif
 Éduquer, conseiller et informer les femmes et les
futures mères sur l’importance de la vaccination
antitétanique (V.A.T) :
1ère injection du VAT La femme en âge de procréation
2ème injection du VAT 1 mois après la première injection
3ème injection du VAT 6 mois après la 2ème injection

4ème injection du VAT 1 an après la 3ème injection

5ème injection du VAT 1an après la 4ème injection


 Informer et éduquer les accoucheuses

traditionnelles sur les règles d’hygiène et les

conditions d’asepsie, et sur le danger d’application

des produits locaux sur la plaie ombilicale.

 Utiliser un matériel stérile pour la section, la

ligature et les soins du cordon ombilical.


 Conseiller les mères de respecter le

calendrier vaccinal de l’enfant.

 Référer en toute urgence à la consultation

médicale tout nouveau-né présentant une

infection de l’ombilic.
 La déshydratation du nourrisson représente une

urgence encore fréquente en pédiatrie.

 Dans la prise en charge ne supporte aucun retard,

du fait de la survenue possible des graves

complications neurologique et rénales.


 La déshydratation est liée à une perte rapide et

non compensée d’une grande quantité d’eau et

de sels minéraux
I-ETIOLOGIES

A-DIGESTIVE

Représentent 90% des cas de déshydratation

 Diarrhée quelle que soit son origine : bactérienne

ou virale.

 Pathologie gastrœntérite.

 Autres symptômes associés : fièvre, vomissements


B-EXTRA DIGESTIVES

Représentent seulement 10% des cas de

déshydratation :

 Infections urinaires, avec perte excessive des

urines (polyurie).

 Troubles métaboliques : diabète sucré.

 Insuffisance rénale.
II-SIGNES CLINIQUES
 Soif vive,
 Sécheresse des muqueuses,
 Fièvre sans cause infectieuse ce qui donne des
troubles neurologiques (convulsions).
 Disparition de la consistance de la peau (hypotonie
musculaire),
 Persistance du pli cutané au niveau de l’abdomen,
 Absence de larmes lors des pleurs.
III-ROLE INFIRMIER DEVANT UN ENFANT DESHYDRATE

Il faut tout d’abord apprécier l’état de l’enfant et les degrés

de la gravité de la déshydratation :

 Voir l’aspect de l’enfant, le pli cutané, les yeux et l’état

de la soif.

 Rechercher la présence des troubles digestifs.

 Noter l’existence de la fièvre et autres symptômes

associés.
 Prendre et surveiller ses constances.

 Rechercher les troubles de conscience.

 Évaluation de la perte de poids par comparaison à un

poids antérieur récent (courbe de croissance) :

 Perte du poids < à 5%: DHA est Modérée.

 Perte du poids entre 5 et 10%: DHA est moyenne.

 Perte du poids > à 10%: DHA est sévère.

 Perte du poids > à 15%: DHA est gravissime.


 Faire les examens complémentaires : Ionogramme

Sanguin, Nfs,...

 Compter la diurèse pour évaluer la fonction rénale

 Administrer le traitement prescrit


La propre conduite à tenir est liée essentiellement à

l’importance de la gravite de la déshydratation :

 En cas de DHA modérée

Si la perte de poids ne dépasse pas 10%, et l’absence

de troubles hémodynamiques, et aussi les

vomissements, on passe à la réhydratation orale à

base de la solution « SRO ».


 Préparer la solution, et calculer la quantité à

administrer durant les quatre premières heures

selon le poids de l’enfant : 75cc /kg /4h.

 Montrer à la mère comment préparer et

administrer la solution en s’assurant qu’elle a bien

compris.
 Surveiller l’état de l’enfant dans la demi-heure qui

suit,puis toutes les heures si son état évolue

favorablement

 Peser l’enfant au moins deux fois par jour

 Détecter les autres symptômes associés :

vomissements, fièvre, convulsion...


En cas de DHA grave
Si la perte de poids dépasse 10%, on
passe à la réhydratation par voie
veineuse.
 Préparer le matériel de perfusion, et choisir les
électrolytes adéquats

 Choisir une bonne veine, et bien immobiliser


l’enfant

 Préparer la solution suivante : Sérum glucosé 5%


contenant les électrolytes suivants: NaCl 3.5g/L +
Kcl 1.5 g/L + Calcium 1g/L.
 Régler le débit de la perfusion:
 Age< 1an :100cc/kg/6h dont 30cc/kg Durant
la première heure et 70cc/kg durant les 5
heures suivante
 Age > 1an :100cc/kg/3h dont 30cc/kg durant
la première demi-heure, et 70cc/kg durant les
deux heures et demi suivantes.
 Surveiller ses constantes surtout le pouls et la
tension artérielle.
 Changer fréquemment l’enfant et soigner son siège pour

éviter la survenue d’un érythème fessier.

 Proposer fréquemment les sels de réhydratation à l’enfant

et le laisser boire autant qu’il veut.

 En cas de refus ou incapacité de boire, passer à la

réhydratation parenterale-intraveineuse-sous décision

médicale.

 Respecter les précautions d’hygiène dans la préparation des

biberons et repas de l’enfant.


 ROLE INFIRMEIR DANS LA SURVEILLANCE

1. Surveillance des signes de déshydratation :

 Le poids : peser quotidiennement l’enfant et établir sa

courbe pondérale.

 La diurèse : recueillir le volume des urines émises de 24 h

 La soif et sécheresse de la bouche.

 Le pli cutané : rechercher l’existence de pli cutané au

niveau de l’abdomen.
2- SURVEILLANCE DE LA DIARRHEE

 Le nombre, la couleur et la consistance des selles

 Douleur intestinale et /ou ballonnement du ventre.


3- SURVEILLANCE DES SIGNES ASSOCIÉS

 Fièvre.
 Convulsions.
 Vomissements.
1. Définition :

La diarrhée aigue est définie comme l’émission de trois

selles liquides en 24 heures, fréquente chez le nourrisson

et le jeune enfant .

En fonction de sa durée , la diarrhée est dite aigue s’elle

dure moins de deux semaine.


2. COMPRENDRE LA MALADIE
 La diarrhée est une maladie très fréquente chez les

nourrissons et les jeunes enfants, elle se

caractérise par l’émission des selles molles et

liquides plusieurs fois par jour.

 Les virus sont responsables de 80% des diarrhées

du nourrisson.
La diarrhée entraîne une perturbation du cycle

entérosystemique, cette perturbation se caractérise

par :

 Inhibition de l’absorption de l’eau et les

électrolytes.

 Hypersécrétion digestive de l’eau et les

électrolytes.
 En cas de non ou de mal prise en charge du

nourrisson, la diarrhée peut s’évoluer dans un

contexte infectieux, vers une déshydratation sévère

et/ou dénutrition, voir la mort.


3. ROLE INFIRMIER DEVANT UN ENFANT DIARRHEIQUE

 Installer confortablement l’enfant dans un berceau

isolé.

 Peser le nu et comparer le poids au dernier poids

figurant sur le carnet de santé.

 D’après l’anamnèse avec la mère, préciser l’heure,

nombre, aspect et la consistance des selles.


 Noter les symptômes associés : fièvre,

déshydratation, vomissements...

 Prendre la température régulièrement, deux fois

par jour : matin et soir.

 Passer à la réhydratation orale de l’enfant, à base

de solution « SRO ».

 Alimenter fréquemment et précocement l’enfant.


I. Définition :

 C’est le rejet par la bouche du contenu de l’estomac ; il

est provoqué par des contractions brutales et

simultanée du diaphragme, des muscles de la paroi

abdominale.

 Il est parfois précédé d’une sensation de nausées. c’est

un symptôme très fréquent chez le nourrisson et le

jeune enfant qui inquiète beaucoup la mère.


II. ETIOLOGIES
1/Vomissements d’origine infectieuse:
 Toute infection de l’enfant peut être précédée
ou associée avec des vomissements tels que : la
méningite avec fièvre, infection urinaire,
respiratoire et d’ORL...
2/Vomissements d’ordre chirurgicale:
 Appendicite, péritonite, occlusion intestinale...
3/Vomissements par malformations digestives:

Ce sont des malformations congénitales dont certains

nécessitent une intervention chirurgicale urgente tels

que :

 Atrésie de l’œsophage,
 Hernie hiatale,…
4/Vomissements par erreurs alimentaires:

Une faute diététique, causée par une ration

trop abondante, dans ce cas la diminution de

la ration alimentaire entraîne la diminution

des vomissements.
5/Syndrome de la bande abdominale:

 C’est un enfant qu’est trop serré au niveau de


l’abdomen, alors que le ventre du nourrisson
doit supporter une expansion relativement
importante par rapport à son gabarit.
II- EVOLUTION/COMPLICATION
 Le risque de fausse route
 La dénutrition
 La déshydratation
III-ROLE INFIRMIER DEVAT UN ENFANT
UN ENFANT QUI VOMIT:

Lorsque l’enfant vomit, il faut:

 Prendre l’enfant sur les genoux, ventre à plat,


tête basse ; pour éviter le passage des
vomissements dans la trachée et les bronches.
 Donner lui à boire de l’eau légèrement sucrée
par petites gorgées
 Allonger l’enfant sur le ventre, tête tourné
sur le côté.

 Rassurer et calmer la mère.

 Si les vomissements ne s’arrêtent pas


rapidement ou ils reprennent après avoir
cessé, si l’enfant a de la fièvre, de la
diarrhée : l’envoyer à la consultation
médicale.
L’enfant est hospitalisé dans un service de
médecine, le rôle infirmier se résume comme
suite :
 Installer l’enfant confortablement.
 S’il est conscient, le mettre en position demi-
assise.
 S’il est inconscient, l’allonger en position
latérale de sécurité.
 Surveiller sa température et la courbe
pondérale.
 Prendre une voie veineuse

 Demander à la mère :

 La date de début des vomissements.

 Le caractère d’apparition.

 La fréquence et l’abondance des vomissements .

 Les signes d’accompagnement.

 Faire un bilan sanguin : IONOGRAME, NFS ; TP...

 Assurer l’administration de traitement prescrit.


IV-ROLE INFIRMIER DANS LA PREVENTION

 Éviter que l’enfant ne tète ou ne mange trop vite, il


faut le mettre en position demi assise lors de
l’allaitement

 Après la tétée, attende que l’enfant ait son rot ;


puis le coucher sur le côté, la tête légèrement
surélevé
 Ne pas trop bouger l’enfant après le repas pour
cela il faut le changer avant.
 Jamais de forcer l’enfant de trop manger, pour cela
repartir les rations alimentaires de petites quantité
durant la journée .
 En cas de fièvre ou d’infection, n’hésiter pas de
voir un médecin.
L’hypothermie correspond à une baisse

générale de la température du corps sous le

seuil de 35 °C, passe souvent inaperçue.


 Le nouveau-né a une température irrégulière à
cause de l’immaturité du centre thermo-
regulateur, et le système de défense n’est pas
encore développé par manque d’immunité.

 Toute agression quelle que soit physiologique


(froid, chaleur) ou pathologique (infection
microbienne) peut se traduire par une
hypothermie.
I- FACTEURS DE RISQUES

 Dérèglement du système endocrânien (le centre


thermorégulateur) ou du métabolisme
(hypoglycémie).

 Brûlures importantes.

 Facteurs iatrogènes (liquide froid administré par


voie IV ; exposition au froid pendant le traitement
ou l’opération.
 Infections (ex : méningites ; septicémie).

 Immersion prolongée dans l’eau, et la noyade.

 Dénutritions sévères (perte calorique

considérable).

 Prématurité.
II-ROLE INFIRMIER DEVANT UN ENFANT HYPOTHERMIQUE

 Habiller chaudement le nouveau-né et l’envelopper


dans des couvertures.

 Placer l’enfant dans un incubateur à une température


supérieure à deux degrés à la température cutanée de
celui-ci ;

 Contrôler sa température cutanée régulièrement.

 Administrer le traitement prescrit.


 Réchauffer tous les objets qui servent à examiner
l’enfant.
 Limiter les soins à ceux qui sont strictement
nécessaires ; afin de réduire les pertes caloriques.
 Effectuer les prélèvements pour les différents
examens
 Alimenter le nouveau-né pour éviter chaque
déséquilibre hydro-éléctrolytique (hypocalcémie,
hypoglycémie,…)
III-ROLE INFIRMIER DANS LA SURVEILLANCE

 Surveiller la température, la fréquence


cardiaque et la fréquence respiratoire toutes les
heures, afin de prendre des mesures
symptomatiques correctes.
 Surveiller la coloration de la peau pour chercher
une cyanose, une pâleur…
 Noter la quantité d’urines éliminée (diurèse) pour
apprécier la fonction rénale.
 Évaluer l’état de conscience de l’enfant (coma,
mort apparente ; ce dernier ne doit en aucun cas
faire arrêter les mesures de réanimation).

 Faire les bilans suivants en cas de transfusion de


sang : NFS, Groupage (Rh), TP, Hématocrite.

 Faire un ECG pour apprécier la fonction de


l’appareil cardio-vasculaire.
IV-ROLE INFIRMIER DANS LA PREVENTION :

 Éviter d’exposer l’enfant au froid,

 En cas de traitement par certains médicaments


pouvant inhiber les centres thermorégulateurs
(barbituriques), il surveille l’enfant pour dépister
précocement tous signes d’intoxication.

 Éviter toute infection pouvant aggraver l’état général


de l’enfant
 Conseille à la mère d’allaiter ou d’alimenter son enfant
pour récupérer les pertes caloriques

 Au cours d’une anesthésie générale prolongée pour des


interventions graves dans des salles d’opération trop
froides, il faut que l’infirmier prend des mesures
préventives systématiques : matelas à circulation d’eau
chaude, réchauffement des solutions de perfusion, etc.

 S’il s’agit d’un enfant prématuré, il faut bien l’habiller


avec des vêtements chauds.
 La fièvre est un symptôme fréquent, car l’enfant réagit

à une agression infectieuse même minime par une

flambée de fièvre .

 c’est un incident qui présente la propriété d’alarme des

jeunes mères.

 Température > 37°c


I- COMPRENDRE LA FIEVRE :

 Avant l’âge de 2 ans, la fièvre au dessus de 40°c

est très grave par elle-même, elle peut provoquer

des lésions cérébrales, et en particulier des

convulsions .

 Pour cette raison, il est nécessaire de contrôler la


température et d’essayer de traiter la cause .
 Le second risque est la déshydratation, l’enfant a
un capital limité en eau et avec la température, il

perd davantage d’eau (la transpiration) ce qui peut

également être à l’origine de troubles cérébraux .

 La cause de la fièvre est généralement une


infection virale ou bactérienne.
II-ROLE INFIRMIER VIS-A-VIS DE L’ENFANT
1. DANS LE TRAITEMENT
a) Moyens Physiques Simples :

 Ne pas surchauffer la chambre (T° entre 18 et 20°C).

 Habiller l’enfant légèrement (brassière en coton, maillot de


corps).

 Donner des bains tièdes, à une température moins de 2°c


de celle de l’enfant sans descendre au dessous de 37°c, en
mouillant bien la tête, pendant 10 à 15 minutes /3 fois par
jour.
 Mettre des vessies de glaces aux racines des membres, en
les enveloppant soigneusement pour éviter les engelures.

 Faire des enveloppements avec des serviettes humides


tièdes si le bain n’est pas possible ou les appliquer sur la
tête et les membres.

 Proposer à boire l’eau, de préférence fraîche à plusieurs


reprises entre les repas.

 Ajouter un biberon d’eau supplémentaire la nuit pour les


nouveaux-nés.
b) MOYENS MEDICAMENTEUX :

 Si la température dépasse 38°c, on aura recours aux


médicaments ; des antipyrétiques sous prescription médicale.
Les produits les plus utilisés sont :

 Acide acetylsalicylique (ASPIRINE*) à des doses de


100mg/kg/j toutes les 4 à 6 heures.

 Paracétamol (DOLIPRANE*) 60mg/kg/j.

 Si la température est très élevée, ou s’il y a des antécédents de


convulsion, avertir le médecin pour prescrire le VALUIM* par
voie buccale ou rectale.
2- Rôle infirmier dans la surveillance de l’enfant

 Prendre la température 2 fois par jour, et parfois

toutes les 3 heures, de préférence par voie rectale.

 Prendre la température avant et après chaque bain

pour en contrôler l’efficacité.

 Noter et dresser la courbe de température sur une

feuille prévue à cet effet.


 Surveiller l’état général de l’enfant, et son état de
conscience.

 Surveiller la respiration, le pouls et le transit


intestinal.

 Relever les signes de gravité de l’hyperthermie :


• Température à 40°
• Altération de l’état de conscience (coma,
convulsions).
• Détresse respiratoire (polypnée, dyspnée.

• Signes de déshydratation.
II- ROLE INFIRMIER VIS-A-VIS DES PARENTS

 Ne pas trop couvrir l’enfant en cas de fièvre.

 Ne pas surchauffer la pièce où il est, au contraire,

le mettre dans une ambiance fraîche.

 Donner beaucoup de liquides à boire à l’enfant.


 Ne pas donner des médicaments sans avis médical.
 Avertir le médecin en cas des complications.
1. Définition :

 L’ictère est la conséquence de l’accumulation en excès


de la bilirubine dans le plasma. Cette accumulation
est responsable de la coloration jaune des téguments et
des muqueuses.

 Il s’observe de façon courante chez le nouveau-né. Un


nouveau-né sur 3 en est atteint.

 Il peut être le fait de plusieurs mécanismes.


2.La production de la bilirubine :
 La bilirubine est un produit de la dégradation de
l’hémoglobine comprise dans les globules rouges.

 Une destruction exagérée des globules rouges


(hémolyse) :

 Produisant de l’hémoglobine en excès.

 Peut induire l’apparition d’un ictère (ictère


hémolytique).

 Le taux normal dans le sang : 5 à 10 mg/l


 la bilirubine n’est normalement présente dans le sang

qu’en faible quantité qui peut être modifiée lors de

certains cancers.

 Le foie l’élimine dans la bile et sa concentration

sanguine augmente si cette élimination biliaire est

déficiente.

 La source principale de bilirubine est la destruction

des hématies.
Classification

1) L'ictère à bilirubine libre

2) L'ictère à bilirubine conjuguée


CAUSES

Pour l’ictère à bilirubine libre:

 Les ictères hémolytiques

 la maladie de Biermer

 La thalassémie

 La maladie de Gilbert

 L'ictère du nouveau-né

 Incompatibilité materno-foetale
Pour l’ictère à bilirubine conjugué:

 Lithiase biliaire

 Cancer de la tête du pancréas

 Hépatites virales

 Cirrhose du foie

 Tumeur hépatique
I/ ROLE INFIRMIER DANS LE DIAGNOSTIC

L’infirmière chargée des nouveau-nées en aternité et

en néonatologie doit :
 Noter l’heure de l’apparition de l’ictère, un ictère
précoce est toujours pathologique.
 Noter la coloration des selles
 Installer un dispositif de recueil d’urines
 Prélever du sang maternel pour confirmer le
groupe et rechercher les agglutinines.
 Prélever du sang de l’enfant pour déterminer :

 Le groupe sanguin et le Rhésus

 Le test de COOMBS DIRECT

 L’hémogramme (ou NFS).

 Le taux de bilirubine en protégeant le sang de

la lumière pour éviter photo-décomposition de

la bilirubine.
 Assurer les meilleures conditions d’équilibre

thermique et nutritionnel qui favorisent le

métabolisme intra-hepatique de la bilirubine

 Mettre les nouveau-nés fragiles ou de petit poids en

incubateur.

 Alimenter précocement les nouveau-nés

 Administrer les perfusions si nécessaires et surveiller

la glycémie.
II/ ROLE INFIRMIER DANS LE TRAITEMENT
A/ TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE:
1/ LA PHOTOPTHERAPIE:

Qui consiste à transformer directement la bilirubine

cutanée en dérivés hydrosoluble ne nécessitant plus

l’intervention du foie :

 L’enfant doit être placé nu pour que la plus grande

surface cutanée soit exposée à la lumière.


 Les yeux doivent être protégés par un bandeau

 La température de l’enfant doit être surveillée

régulièrement

 L’apport hydrique doit être augmenté

 Les taux de bilirubine direct et indurent doivent

être surveillés toutes les 6 heures (éteindre la

lampe pendant la prise de sang.


2/EXSANGUINO-TRANSFUSION:

Qui consiste à remplacer le sang de l’enfant Rhésus positif

par une quantité de sang Rhésus négatif. C’est un véritable

acte chirurgical, il faut donc :

• Une asepsie rigoureuse

• Du sang en quantité suffisante

• Une surveillance du pouls, de la TA, de la respiration

et de la coloration pendant la technique


B/ LE TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
S’impose selon la cause de l’ictère
III/ ROLE INFIRMIER DANS LA PREVENTION:
L’infirmière participe à la prévention des ictères par
incompatibilité Rhésus en:

 Faisant un groupage sanguin pour déterminer le

groupe Rhésus de l’enfant et une formule numération

sanguine
 Pratiquer le test de COOMBS direct chez l’enfant
 Rechercher les agglutinines irrégulières chez la mère

 Faisant, avant la soixante douzième heure une injection


de gammaglobuline anti D, à toute mère Rhésus négatif
ayant accouché d’un enfant Rhésus positif et à toutes les
femmes Rhésus négatifs venant d’avoir une fausse
couche.

 Respecter les règles de transfusion lors d’une


administration de sang chez une femme avant la
ménopause.
 On décrit sous ce terme toutes les infections qu’elle
qu’en soit leur nature, qui peuvent atteindre le
nouveau-né.
 Elles sont l’une des causes les plus importantes de
la mortalité, leur gravite s’explique par les
conditions d’immunité.
 On distingue entre :
 Infections materno-fœtales.
 Infections neo-natales.
I/ CONDITIONS DE CONTAMINATION

A/ PENDANT LA GROSSESSE:

 Infection intra-utérine du 1er trimestre entraînant des

malformations congénitales et des avortements

 Infection du 2eme et 3eme trimestre par voie

transplacentaire, entraînant des infections évolutives

chez le nouveau-né.
B/ AU COURS DE L’ACCOUCHEMENT:

 L’enfant peut s’infecter par l’aspiration du liquide

amniotique septique ou lors de la traversée vagino-vulvaire

C/ APRES L’ACCOUCHEMENT:

 L’infection peut avoir comme porte d’entrée : le cordon

ombilicale, la voie rhino-pharyngée, la peau et les

muqueuses.

 L’enfant est contaminé par les personnes soignantes et par

le matériel souillé.
II/ ROLE INFIRMIER AUPRES D’UNE INFECTION NEONATALE
1/ ROLE PREVENTIF
A/ PREVENTION PRENATALE:

 Avant la grossesse, vacciner les petites filles contre


le tétanos

 Pendant la grossesse : faire des tests de la rubéole,


de la toxoplasmose, les réactions sérologiques de la

syphilis pendant le premier trimestre


 Traiter énergiquement et jusqu'à guérison toute
leucorrhée, toute infection urinaire, tout épisode

fébrile

 Hospitaliser et traiter aux ATB toute femme


présentant une rupture prématurée des

membranes et faire des toilettes stériles et port des

garnitures stériles
B/ PREVENTION PERNATALE:

 Les règles d’asepsie doivent être observée au cours


du travail, au cours de l’accouchement et en suites

de couche

 Instillation de gouttes oculaires au nouveau-né


 les manœuvres instrumentales seront faites
stérilement (ventilation, intubation, aspiration…)
 Respecter les règles d’asepsie, la propreté et

l’hygiène

 Protéger le nouveau-né contre tout risque

d’infection qui vient essentiellement de toutes

personnes qui approchent le nouveau-né


C/PREVENTION POST NATALE
Elle rejoint la pernatale, mais en plus il faut insister
encore sur les soins infirmiers:
 Nettoyage des mains aux solutions antiseptiques
avant et après chaque soin et avant la tétée
 Nettoyage des seins avant et après la tétée
 Stérilisation des biberons et tétines après chaque
repas
 Change fréquent du nouveau-né pour éviter les
érythèmes
2/ ROLE CURATIF
L’infirmière doit être capable de reconnaître les signes
susceptibles d’évoquer une infection néonatale, elle
doit être référer l’enfant vers un centre spécialisé ou
vers le pédiatre.
A l’hôpital l’infirmière doit :

 Surveiller les divers paramètres plusieurs fois par


jour.
 Faire les examens de laboratoire demandés.
 Appliquer le traitement prescrit par le médecin en
respectant:
• L’horaire
• La dose
• La voie
 Il s’agit d’une maladie métabolique très fréquente

(1/2500 naissances). Héréditaire et familiale, elle

est grave.

 C’est un déficit génique qui entraîne la

production de sécrétions en abondance, au niveau

de toutes les glandes endocrines.


 La mucoviscidose est une maladie dont le gène

responsable est porté par le bras long du 7ème

chromosome.

 L’anomalie entraîne l’absence ou le dysfonctionnement

d’une protéine fondamentale pour l’hydratation des

secrétions.
 Pour que la maladie soit présente, il faut que le

sujet soit porteur de 2 gènes anormaux transmis

par les deux parents. Les garçons sont autant

touchés que les filles.


I /Physiopathologie

 Le gène a été identifié en 1989, Il est localisé sur le

bras long du chromosome 7

 C’est une maladie « multi-organes »le fonctionnement

de tous les organes qui sécrètent du mucus

(notamment muqueuses respiratoires et digestives)

vont progressivement se bloquer dans leur

fonctionnement.
 La composition du mucus devient de plus
anormales

 Au niveau pulmonaire, le mucus en grande


quantité provoque une colonisation bactérienne.

 Au niveau digestif, on retrouve des carences en


protéines, lipides, provoquant une dénutrition.
 La maladie touche principalement l'appareil
respiratoire, le tube digestif et ses annexes

(pancréas, foie et voies biliaires), également les

sécrétions de sueur et l’appareil génital

 Ceci favorise encore davantage l’obstruction des


petites bronches, leur dilatation et la destruction

du tissu pulmonaire.
 La conséquence finale est la réduction de la
capacité fonctionnelle du poumon et l’évolution
vers l’insuffisance respiratoire.
 Ces mêmes phénomènes surviennent dans le
pancréas. Une des principales fonctions du
pancréas est la digestion des graisse (lipides),
grande source de calories. Ce dysfonctionnement
entraîne une carence calorique qui, si elle n'est pas
compensée, entraîne une insuffisance de la
croissance.
 Un autre phénomène également caractéristique est la

formation d’une sueur anormalement salée.

 D’autres organe peuvent être atteints selon les formes

et l’âge : atteinte ORL (rhinite chronique), à partir de

l’adolescence diabète nécessitant de l’insuline, atteinte

du foie. Le cerveau est toujours préservé


II /Signes cliniques

 Infection bronchique aigu puis chronique avec toux et


encombrement.

 Essoufflement à l’effort, voire au repos.

 Des selles fréquentes graisseuses, des gaz, des ballonnements.

 Douleurs abdominales .

 Reflux gastro-oesophagien.

 une croissance en poids et taille insuffisante.

 Un risque de déshydratation.
III- PRISE EN CHARGE DE L’ENFANT

1/ LA PARTICIPATION AU DIAGNOSTIC

 Noter les antécédents de l’enfant et de sa famille

 Préparer l’enfant aux différents examens:

 Radiographie pulmonaire

 Échographie pancréatique

 Épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) et

gazométrie.
 Étude des selles : apprécie la stéatorrhée et montre

l'absence de trypsine.

 Évaluation de la fonction du foie : dosage sanguins des

transaminases.

 Test de la sueur : Chez les malades les glandes

sudoripares ont une teneur augmentée en ions Na+, K+

et Cl-. On ne teste cependant que le chlorure ceci pour

des raisons techniques.


 Le recueil de la sueur s'effectue après avoir placé sur un
avant-bras une électrode dont la stimulation provoque la
sudation. Cet examen indolore dure 5 minutes.

 Chez une personne atteinte par la mucoviscidose la


concentration de chlore est toujours supérieure à 60
mmol/l, contre une concentration inférieure à 40 mmol/l
pour une personne non porteuse.

 Le test doit être positif deux fois pour affirmer le


diagnostic. Ce test est positif dans 98% des cas de
mucoviscidoses.
2/ R .I DANS LE TRAITEMENT

 Kinésithérapie respiratoire est un élément essentiel de la


prophylaxie et du traitement des complications respiratoires.

 Toilette bronchique biquotidienne pratiquée par les parents


plusieurs fois par jour :

 Drainage de posture, pieds surélevés et tête en bas


tournée sur le côté (pour bien vider les poumons)

 Aérosols de produits fluidifiants les sécrétions


bronchiques ou d’antibiotiques pratiqués après chaque
repas.
 Vaccinations (coqueluche, diphtérie, tétanos,
poliomyélite, rougeole, grippe, tuberculose,
pneumocoque...).

 Examen cyto-bactériologique des crachats avec


antibiogramme effectué régulièrement

 Régime alimentaire adapté :

 Régime hypercalorique, pauvre en lipides, riche en


protides, enrichi en vitamines liposolubles et en fer.

 Encourager la pratique précoce et régulière d'un sport


même à haut niveau (vélo,tennis etc.).
3/ LA SURVEILLANCE DE L’ALIMENTATION

 fournir un régime riche en glucides et en protéines

 déconseiller les aliments riches en graisse

 fournir un apport de sel adéquat

 intégrer les enzymes pancréatiques aux repas

 administrer les vitamines hydrosolubles el le supplément en


fer.
4/ AMELIORATION DE LA VENTILATION

 Exécuter le drainage postural.

 Enseigner ou superviser les exercices respiratoires.

 Administrer les médicaments destinés à améliorer la


respiration (broncho-dilatateurs, expectorants).

 Administrer l’oxygène si besoin.

 Réaliser la nébulisation, si besoin.

 Encourager une bonne posture et des activités


appropriées.
5/ LA PREVENTION DE L’INFECTION

 Restreindre les contacts avec des personnes qui souffrent

d’infections respiratoires.

 Administrer les antibiotiques selon l’ordonnance

médicale.

 Prévenir et traiter les infections même minimes.


III/ EDUCATION DE LA FAMILLE ET DE L’ENFANT

 Enseigner à l’enfant à participer à ses soins : choix des médicaments,


utilisation de la nébulisation…

 Encourager l’enfant à poursuivre ses activités habituelles

 Donner des informations précises sur la maladie, et à un rythme adapté à


la famille

 Enseigner aux membres de la famille comment administrer les soins :

 Exercice respiratoire

 Régime alimentaire, et enzymes pancréatiques

 Protection contre les maladies

 Administration des médicaments.


1. Définition:

 Le syndrome néphrétique est défini comme étant un

trouble de la perméabilité glomérulaire provoquant :

 Une protéinurie > à 50mg par litre

 Une hypoprotidemie < à 30 mg par litre

 Une hypoalbuminemie < à 30 gr par litre

 Une hyperlipidémie

 Une réaction hydro-sodée entraînant des œdèmes.


2. Rôle infirmier : La surveillance de l’enfant présentant
un syndrome néphrétique est très important, elle doit
porter sur :

a) L’ETAT GENERAL DE L’ENFANT

 La TA doit être prise plusieurs fois par jour.


 La diurèse doit être évaluée toutes les 24 heures.
 Les œdèmes : la disparition et / ou l’augmentation doit
être surveillé de très près.
 Le poids de l’enfant doit être pesé quotidiennement.
b) LES EXAMENS DE LABORATOIRE : La surveillance
biologique doit être porter sur :
 La protéinurie de 24 heures.
 La protidémie et la lipidémie.
 L’ionogramme sanguin et urinaire.
 Le dosage de l’urée et de créatinine.
c) LE TRAITEMENT MEDICAL : Administrer et surveiller
le traitement prescrit par le médecin :
 Perfusion d’albumine.
 Les corticoïdes plus le régime sans sels et potassium.
 Les antibiotiques.
d) L’ALIMENTATION DE L’ENFANT

 l’alimentation de l’enfant doit être riche en protides.

 le régime alimentaire : l’enfant doit être mis sous

régime sans sels avec restriction hydrique tant qu’il y

a des œdèmes.

 l’enfant doit recevoir un supplément en calcium,

vitamine D et potassium.
1. SYMPTOMES

 Des oedèmes ou une simple prise de poids

 Des signes digestifs (douleurs abdominales,


vomissements) ;

 Une hématurie

 Une oligurie (urines rares) ;

 Une hypertension artérielle ;

 Une convulsion,
 Une amaurose secondaires à l'hypertension

artérielle (affaiblissement ou perte de la vue dù à

une atteinte du nerf optique ou des centres

nerveux).

 La protéinurie (présence de protéines dans les

urines).

 Un syndrome néphrétique est parfois associé.


2. TRAITEMENT

 Régime désodé strict

 Restriction hydrique fonction de la natrémie

 Diurétiques

 Traitement de l'hypertension artérielle

 Épuration extrarénale: hémodialyse


3. LA SURVEILLANCE CLINIQUE DE L’EVOLUTION DE LA G.N.A

 La surveillance des enfants atteints de G.N.A doit être


rigoureuse en raison de la rétention hydro-sodée
parfois très importante, de l’hypertension artérielle et
de l’oligo-anurie. Cette surveillance portera sur :

a) LE CONFORT DE L’ENFANT

 L’enfant doit être gardé au chaud et au sec avec un


repos absolu.

 Il doit être éloigné des personnes malades infectées.


b) L’EVALUATION DE L’OEDEME ET DE L’ETAT GENERAL
 La pesée : l’enfant doit être pesé quotidiennement, et le gain
doit être en rapport avec la taille.
 Le régime alimentaire doit être pauvre en sodium, et selon
avis médical pauvre en protides ; l’apport hydrique doit être
limité selon l’avis du médecin ; l’apport en glucides doit être
augmenté.
c) LA SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
 Elle doit être porté essentiellement sur l’exploration de la
fonction rénale par :
 Le dosage de la protéinurie de 24 heures.
 Le dosage de l’urée.
 Le dosage de la créatinine.
 La kaliémie.
d) LA SURVEILLANCE DES SIGNES DE COMPLICATION

 L’infirmier doit connaître et signaler au médecin les anomalies importantes


touchant :
 Les signes vitaux : la T.A, le pouls et la respiration
 La diurèse : l’apparence et le volume des urines
 Le poids : le gain de poids par rapport à la taille
 L’apparition de dyspnée : surcharge (O.A.P)
 L’apparition des signes anormaux tels que:
 Maux de tête
 Problème oculaire
 Crise convulsive
 Douleurs abdominales
 Agitation
e) LA SURVEILLANCE DU REGIME ALIMENTAIRE

 L’enfant doit être mis sous régime pauvre en sodium et en


protides et riche en glucides
 Servir de repas attrayants et préférés de l’enfant pour stimuler
son appétit
 Limiter la consommation d’aliments riches en potassium
durant la phase oligurique (prévention de l’hyperkaliémie).
f) LA SURVEILLANCE THERAPEUTIQUE

 Administrer et surveiller le traitement hypotenseur.


 Administrer et surveiller le traitement diurétique.
 Administrer et surveiller le traitement antibiotique.
g) LE SUIVI DE L’ENFANT

 Après sa sortie de l’hôpital, l’enfant doit être suivi de très


près pour éviter les rechutes qui ne sont pas rares. Pour
cela il faut :

 Planifier les examens médicaux.

 Faire les examens biologiques de contrôle.

 Diriger l’enfant vers un centre de santé si besoin.

 Encourager l’enfant à poursuivre ses activités

habituelles en tenant compte de son état.


4. ACTION PREVENTIVE

 La prévention de la G.N.A au cours des maladies à streptocoque doit


être systématique et portera sur :

 Des prélèvements de gorge de enfant qui souffrent de


maux de gorge (angines) ou d’autres infections.

 Un traitement antibiotique bien conduit de toute


infection.

 Le dépistage des signes et symptômes pouvant


indiquer un dysfonctionnement des reins.

 Des prélèvements d’échantillon d’urines si possible.


1. Introduction :
 Les infections respiratoires restent à l'heure actuelle la maladie la plus
fréquente de l'enfant. Elles sont deux fois plus fréquentes chez le
nourrisson.
 Elles contribuent significativement à la morbidité en pédiatrie et à la
mortalité des jeunes enfants dans les pays en voie de développement.
 Le mode épidémique est fréquent, particulièrement au cours des mois
d'hiver et de printemps.
 La BPCO est la cinquième cause de mortalité dans le monde, après
l'infarctus, les accidents vasculaires cérébraux, et la tuberculose.
 L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à 2,7 milions le nombre
de morts dus à la BPCO en 2000 dans le monde. Pire, elle prévoit qu'en
2020, cette affection sera la troisième cause de mortalité par maladie dans
le monde.
 La BPCO est en augmentation constante depuis 20 ans avec plus de 44
milions de malades dans le monde.
2. Définition:

 Pneumopathies aiguës sont des infections des poumons,


qui attrapent soit les bronches, les bronchioles terminales
ou les alvéoles, en particulier bactérienne ou virale.

3. FACTEURS FAVORISANT

 Pollution atmosphérique: Tabagisme passif.

 Reflux gastro-oesophagien:Prématurité.

 Hypotrophie:Enfant non vacciné.


4. SIGNES CLINIQUES :
 Toux sèche ou expectorante.

 Dyspnée et sifflement expiratoire.

 Signes de lutte :

 Battement des ailes du nez.

 Tirage sous costal.

 Polypnée >40 MR/Min.

 Apnée chez le nourrisson .de moins de 3 mois.

 Fièvre.

 Vomissements.

 Fatigue lors de la tétée.


5. LE RÔLE INFIRMIER
a) À L’ARRIVÉE DE L’ENFANT

 Installer l’enfant dans une chambre seul en position demi assise.


 Déterminer la sévérité de la détresse respiratoire :
 Observer le rythme et le mode respiratoire.
 Observer la couleur de l’enfant et noter la présence d’une
cyanose.
 Noter l’existence d’un battement des ailes du nez.
 Évaluer chez l’enfant le degré d’agitation, le tonus
musculaire.
 Noter l’existence du sifflement, du stridor et d’enrouement.
b) DANS LE TRAITEMENT :

 Fournir un environnement humidifié et enrichi en oxygène

pour liquéfier les secrétions et combattre l’anoxie en

plaçant l’enfant sous oxygène humidifié et réchauffé.

 Changer souvent les vêtements et la literie pour éviter le

refroidissement de l’enfant.

 Arrêter toute alimentation orale quand l’enfant présente

une détresse respiratoire sévère car il y a risque de fausse

route.
 Selon le germe responsable de la maladie :

 En cas de bactérie: Il faut démarrer le plus tôt possible


une antibiothérapie bien conduite.

 En cas de virus:seulement un traitement


symptomatique.

 Donner à boire par petite gorgée quand le statut


respiratoire est amélioré.

 Fournir un repos physique et psychologique.

 Soulager la toux et changer la position de l’enfant.

 Favoriser le transit intestinal.


 Empêcher l’obstruction nasale (instillation nasale de

sérum physiologique et aspiration).

 Contrôler la fièvre par des antipyrétiques.

 Assurer une bonne alimentation.

 Assurer une surveillance étroite afin de détecter les

complications et prévenir le pédiatre immédiatement.


b) AU CONSEILS DES PARENTS :

 Mettre l’enfant dans une salle de bain et fermer la porte

 Faire couler de l’eau chaude par le robinet et attendre que


la pièce se remplisse de vapeur d’eau

 S’asseoir avec l’enfant dans la salle de bain en laissant


couler l’eau chaude pendant 10 minutes

 Quand la respiration s’améliore, utiliser un aérosol

 Donner à l’enfant à boire des boissons qu’il aime chaque


fois qu’il est veut.
 Traiter a l’heure chaque infection même minime

 Traiter chaque reflux gastro-oesophagien

 Éviter le change fréquent des vêtements

 Si la toux est rauque persiste au delà de 10 minutes et


que la respiration est bruyante, la fièvre est
importante, l’enfant est agité et que le tirage apparaît,
lui transférer vers une formation sanitaire.
1. Définition :
 Cest une pathologie trés fréquente chez le
nourrisson, formant des plaques blanchâtres sur la
langue, le palais et surtout à l'intérieur des joues.
 Le muguet buccal est dû à une candidose de la
muqueuse buccale (Candida albicans ).
 Candida albicans est présent à l'état saprophyte,

qui n'entraîne pas de pathologies chez son hôte,

dans le tube digestif.

 Dans certaines conditions, chez le vieillard, ou les

nourrissons, ou après un traitement par des

antibiotiques puissants, chez le diabétique,

Candida albicans peut entraîner des troubles.


I/FACTEURS FAFORISANTS

 Le germe peut se développer de façon pathologiques lors :

 D’un traitement antibiotique trop prolongé.

 Altération de l’état général par une affection

chronique:diabète,HIV.

 Manque d’hygiène.
II /ROLE INFIRMIER

 L’examen de la cavité buccale doit être systématique chez tout


enfant présentant une affection chronique ou des difficultés à
s’alimenter.

 Il est nécessaire de faire une culture et d'identifier au microscope


le parasite,cause de la maladie.

 Nettoyer la cavité buccale avec une solution bicarbonatée à 14%.

 Appliquer un antifongique sur la cavité buccale cinq fois par jour


pendant sept jours.

 Le muguet peut contaminer l'ensemble du tube digestif,


provoquant alors des diarrhées et des vomissements.
 Apprendre à la mère comment traiter le muguet à domicile,
puisque le champignon Candida se trouve naturellement
dans l'organisme, il est impossible de l'éviter,mais on peut
le prévenir

 se rincer la bouche après avoir mangé, bu ou mâché de la


gomme

 se brosser les dents après chaque repas

 visiter son dentiste régulièrement.

 nettoyer puis stériliser les biberons, les tétines et laver bien


vos mains à chaque change.
1. Introduction :

 Il naît actuellement 7 à 8% d'enfants prématurés,

ce qui représente environ 60 000 enfants de ce

type, parmi lesquels 20 000 demandent des soins

spécialisés et gardent des séquelles plus ou moins

importantes.
2. Définition :
 La prématurité : c’est la naissance d’un enfant à
moins de 37 semaines de grossesse, comptées à

partir du premier jour des dernières règles.


3. Classification de la prématurité :

La prématurité peut être schématiquement divisée en


3 groupes:

 La très grande prématurité ou prématurissime:

Bébé est considéré comme prématurissime s'il naît


entre le 5ème et le 6ème mois de grossesse (soit
entre la 24ème et la 28ème semaine
d'aménorrhée).
 La grande prématurité: Le bébé rentre dans ce

niveau s'il naît entre le 6ème et le 7ème mois de


grossesse (soit entre la 28ème et la 32ème semaine
d'aménorrhée).

 La prématurité moyenne: Le bébé rentre dans ce

niveau s'il naît entre le 7ème et le 8ème mois de


grossesse (soit entre la 32ème et la 37ème semaine
d'aménorrhée).
4. FACTEURS DE RISQUE
 Les causes maternelles sont fréquentes :

 l'âge de la mère (en dessous de 20 ans et au-dessus de 35 ans),

 l'intervalle avec la grossesse précédente (moins de 2 ans )

 le nombre de grossesses antérieures,

 toxicomanie et tabagisme,

 les conditions socio-économiques (travail féminin, carences


alimentaires, logement insalubre, transports longs et quotidiens),

 les malformations ou les maladies de l'appareil génital de la mère,

 les maladies chroniques graves antérieures comme les maladies


cardiaques, les affections neurologiques.
 Les causes gravidiques :
 les anomalies survenant au moment de l'ovulation : excès de
liquide amniotique, grossesse multiple (jumeaux), placenta mal
placé

 les maladies infectieuses de la grossesse : syphilis, tuberculose,


toxoplasmose, listériose, infections rénales et urinaires

 les maladies aggravées par la grossesse: diabète maternel,


hypertension artérielle, incompatibilité sanguine fœto-maternelle

 la rupture prématurée des membranes : l'origine est souvent


inconnue mais il peut s'agir d'une cause infectieuse locale
(infection du col de l'utérus par exemple).
5. RÔLE INFIRMIER AU REANIMATION ET SERVICE :

a) AU SERVICE DE REANIMATION : PRÉPARATION DU MATERIERL :

 Lapréparation immédiat d’un incubateur et du matériel de soins :


 Retirer le formol qui assure la désinfection s’il existe encore.

 Mettre en marche l’incubateur.

 Faire chauffer en réglant le thermostat à 30°C.

 Vérifier l’arrivée d’oxygène.

 Placer un linge et un drap stérile sur le matelas.

 Préparer un flacon stérile d’eau distillé avec sonde d’aspiration.

 Vérifier le bon fonctionnement du bocal d’aspiration.

 Préparer autre matériel nécessaire : sondes gastrique, thermomètres,


mètre ruban,...
b) À L’ARRIVEE DU NOUVEAU-NE AU SERVICE :

 Peser le nouveau-né.

 L’installer dans l’incubateur en position déclive, pour favoriser


l’écoulement des sérosités.

 Prendre la température régulièrement.

 Pratiquer les soins de l’ombilic.

 Prendre son périmètre crânien, thoracique et sa taille.

 Sous avis médical, injecter de la vitamine K1.

 Faire passer une sonde gastrique pour effectuer un prélèvement


bactériologique, et éliminer une éventuelle atrésie de l’œsophage.
 Toute anomalie doit être signalée au médecin et notée sur la feuille de
surveillance

 Allaiter le nouveau-né selon le régime prescrit, sans oublier le lait


maternel dés que la maman vient visiter son bébé.

 Si problème respiratoire :

 Aspirer le nouveau-né
 Le mettre sous oxygène
 Le mettre sous monitorage cardio-respiratoire
 Surveiller sa coloration et sa température
 Avertir le médecin en cas d’aggravation
6. RÔLE INFIRMIER DANS LA SURVEILLANCE DU PREMATURE
a) L’ISOLEMENT ET L’ASEPSIE

 Dés la réception, le prématuré doit être isolé de tout contact septique dans un
incubateur.

 Les mains des manipulateurs doivent être continuellement lavées et


désinfectées.

 Le personnel qui approche le prématuré doit être obligatoirement porter une


blouse et un masque.

 Toute personne atteinte de maladies virales ou bactérienne quelque soit sa


forme doit être écartée.

 Tout le matériel de soins ou de toilette doit être stérile ou parfaitement propre.

 Les biberons doivent être préparés aseptiquement, ainsi que tout matériel
destiné à l’alimentation de ces enfants.
b) LA RESPIRATION
 La fréquence respiratoire est de 35 à 40 mouvements par minute.

 troubles respiratoires sont souvent précoces du premier au deuxième jour:

 Dyspnée avec battement des ailes du nez


 Dépression sternale inspiratoire
 Cyanose et une hypotonie
 L’intervention infirmière comportera selon le cas :

 La désobstruction des voies aériennes par l’aspiration des


mucosités pharyngées
 L’oxygénothérapie avec prudence selon l’importance de la
cyanose
 La ventilation assistée avec monitoring artificiel
c) LA COLORATION

 La coloration du prématuré est rouge luisante

 Une cyanose est la manifestation des troubles respiratoires

 L’ictère est très fréquent chez le prématuré, il peut être du à


une incompatibilité materno-fœtale ou à une malformation
congénitale, ou à l’immaturité du système glycuro-
conjugaison de la bilirubine
d) L’APPARITION DES SIGNES ANORMAUX

 Des convulsions d’apparition brutale, elles peuvent être


dues à un trouble métabolique, ou à une infection méningée

 Des hémorragies sont fréquentes liées à un déficit en


prothrombine par défaut de synthèse et à une fragilité
capillaires, ce syndrome peut se traduire par des
hémorragies digestives (moeléna, hématémèse) et
hémorragies méningées
e) EXAMENS ET PARAMETRES LE CONTRÔLE :

 Surveillance biologique : glycémie, calcémie, NFS, TP,test


de COOMBS direct

 Surveillance du poids de l’enfant

 Surveillance de la température et du rythme respiratoire

 Surveillance de la sonde gastrique


f) LA SORTIE DU NOUVEAU-NE DE L’INCUBATEUR

 Lorsque le nouveau-né dans son incubateur n’exige plus de


soins nécessaires, ni de surveillance étroite, il y a tout
intérêt à le faire sortir de son incubateur. Cette sortie sera
précédée d’une phase de transition qui demande à :
 Habiller l’enfant dans son incubateur.
 Baisser le chauffage.
 Laisser l’enfant dans l’incubateur pendant 12 heures.
 Si pas de problème, le nouveau-né sera mis dans un
berceau propre.
g) ENTRETIEN DE L’INCUBATEUR

 La décontamination journalière est faite au moment de la


toilette du prématuré

 Une décontamination plus poussée sera faite dans les 8 à 10


jours, le prématuré sera alors changé d’incubateur.
L’incubateur sera nettoyé avec un linge imbibé de
décontaminant.

 Une désinfection terminale sera faite à l’eau formolée


déposée sur la table chauffante.
1. Introduction:
 Dans les pays développés, l'érythème fessier est

fréquent la première année puisqu'il touche

environ 60% des nourrissons, on le voit apparaître

surtout entre 6 et 12 mois.

 Les atteintes sont rarement sévères (3%), et le plus

souvent modérées (20%) ou légères (35%).


2. Définition :
L’érythème fessier est
une dermite
inflammatoire du siège,
elle touche pratiquement
tous les nourrissons dans
les pays où les enfant
langés. Elle est
généralement bénigne.
3. FACTEURS FAVORISANTS
L’érythème fessier du nourrisson évolue parallèlement à:

 Des troubles digestifs : diarrhée chronique.

 Une alimentation déséquilibrée.

 La macération : quelque soit le type de couches, le système


occlusif entraîne un phénomène de macération, plus ou
moins important.

 Le frottement permanent des couches cellulosiques


absorbantes agresse la peau du nourrisson.
4. SIGNES CLINIQUES
L’érythème fessier du nourrisson apparaît sous forme de
rougeur congestive des fesses dont l’aspect et l’importance
varient avec les facteurs étiologiques, et avec d’éventuelles
complications locales :

 La rougeur débute autour de l’anus et dans les plis


inguinaux, et s’étend progressivement aux fesses, à la face
interne des cuisses, aux organes génitaux externes et au
pubis.

 Des squames, des ulcérations, des vésicules, et des nodules.


5. RÔLE INFIRMIER

a) DANS LE TRAITEMENT :

 Laver soigneusement le siège de l’enfant matin et


soir, dans un bain contenant du permanganate de
potassium (1 sachet de 1gr de poudre /10 litres
d’eau tiède) avec un savon antiseptique.

 Rincer bien le siège en particulier le fond des plis


avec un gant de toilette.
 Appliquer localement avec une compresse une
solution médicamenteuse (solution d’éosine),
après avoir bien sécher

 Laisser le plus longtemps possible le siège à l’air


ambiant

 Changer fréquemment l’enfant dans la journée en


lavant le siége à l’eau tiède
 Langer l’enfant avec des couches très larges, et non
occlusives.

 Pour éviter les récidives, maintenir les mêmes


soins d’hygiène avec bain matin et soir, changes

fréquentes, et l’application éventuelle d’une crème

protectrice sur le siége avant de langer l’enfant.


b) DANS LA PREVENTION

 Rechercher soigneusement et supprimer les


facteurs favorisants

 Apprendre à la mère à faire une bonne toilette du


siége avant chaque changement des couches

 Conseiller le nettoyage du siége avec de l’eau et du


savon pur non parfume

 Sécher en insistant sur les plis.


 Laisser la peau en contact avec l’air avant de remettre les
couches

 Appliquer un lubrifiant, ce dernier favorise l’irrigation et la


souplessité de la peau et en même temps empêche
l’installation des lésions à la suite des frottements

 Remplacer les culottes imperméables par des culottes en


coton.

 Laver les couches et les culottes par un simple savon


dépourvu de colorant et de parfum.

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