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OBJECTIFS DU COURS
OBJECTIFS GENERAUX :
1. Administrer les soins complets avec conscience, à un enfant ayant une santé
déficiente, en tenant compte de ses besoins, des possibilités du milieu et en
respectant les principes d’asepsie et de prévention.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
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Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
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CONTENU DU COURS
1.1 : GENERALITES
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1.1 GENERALITES
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LA PREVENTION :
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Selon l’article de l’UNICEF : « l’enfance est un moment important pendant lequel les
enfants devraient vivre à l’abri de la peur et de la violence, être protégés contre la
maltraitance et l’exploitation. Il s’agit donc d’une période sécurisée bien distincte de
l’âge adulte ».
L’enfance se définirait donc sur base de la qualité des conditions et de la réalité
de la vie des enfants.
Définition
La relation d’aide est la capacité que peut avoir un soignant à
amener toutes personnes en difficultés à mobiliser ses ressources pour mieux
vivre une situation, c’est un soin relationnel.
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Aide et soutien psychologique c.à.d. soin relationnel qui a pour but d’aider une
personne à surmonter ses difficultés physiques ou mentales lors d’un état de crise, à
l’occasion d’une pathologie, d’un handicap, d’un traumatisme …
Le rôle de l’aidant (soignant) il doit :
- S’impliquer dans la relation avec le souci d’authenticité et d’efficacité
- Créer ce climat de confiance propice à l’expression de la personne
- Offrir à la personne les conditions nécessaires pour évoluer et trouver
ses propres solutions
- Apporter des informations nécessaires à la compréhension de la
situation.
Le but de l’aidant (soignant) :
- Apporter du réconfort
- Permettre à la personne de porter un regard différent sur sa vie et sur
ses préoccupations.
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Toucher
Toucher tendresse, toucher massage : « je crains
qu’on ne mesure jamais assez l’importance de ce contact élémentaire, fût
– il limité à deux mains qui se tiennent, lorsque l’échange verbal est
devenu impossible. Il y a là quelque chose de comparable à l’organisme
formé par la mère et son nouveau – né.
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Techniques verbales :
L’intérêt de la reformulation :
- La personne comprend qu’elle est écoutée
- Elle s’exprime davantage
- C’est une marque de respect pour la personne qui est en
souffrance
- C’est aidant pour le soignant.
Il existe 4 niveaux de reformulation :
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C’est un processus qui peut être très lent : la personne peut refuser ces
ressources et essayer le persuader l’infirmier de lui donner des solutions.
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Il doit y avoir un accord entre ces deux éléments qui ne doivent pas se
contredire
La difficulté et la crainte de se confier vont amener la personne soignée à
vérifier si elle peut faire confiance au soignant.
Dans sa manière d’être et de faire, le soignant doit démontrer qu’il est vrai
et digne de confiance.
Il y parviendra dans la mesure ou il aura développé une attitude
d’authenticité et qu’il aura réussit à la communiquer. La personne aura
alors vu la capacité du soignant à :
- Réfléchir
- Avoir du discernement
- Ne pas porter de jugement
- Etre discret.
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L’attitude empathique :
C’est ressentir l’univers particulier du patient comme si c’était
le sien. C’est d’être au plus proche de la compréhension du patient et de
lui faire savoir.
La notion de distance :
Les émotions :
Le mécanisme de défense :
Le refoulement :
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L’évitement :
Les représentations
Le savoir être
Le savoir faire (la pratique)
Pour aider l’enfant, il faut d’abord entrer en contact avec les
parents et surtout la mère : donc établir une communication.
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- En Egypte : les premières peuplades prenaient bien soin de leurs enfants les
traitements prescrits pour les maladies infantiles étaient différent des traitements
pour adultes.
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Le christianisme enseignait la
protection du plus faible par le plus fort, les soins des malades ; par les
biens – portants ; la charité devient fait l’objet d’une attention particulière
de la part dans la communauté pour les soins de l’enfant.
Jusqu’à la fin du XIX siècle, l’enfant représente une force de travail très
utile dan une Europe occidentale rurale et agricole.
Quand les parents vieillissent et ne peuvent plus travailler, ce sont les
enfants qui prennent en charge la survie de la famille.
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la structure fonctionnelle
Les enfants peuvent être soignés dans différents endroits :
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1. Natalité
2. Mortalité
Le taux de mortalité : son appréciation selon l’âge est
particulièrement importante :
Mortalité infantile : est le nombre d’enfants, nés vivants, décédés
durant la première année, nombre rapporté à 1 000 naissances vivantes.
Sa valeur est considérée comme indice majeur de l’état de santé d’une
population. Cette mortalité infantile comporte la mortalité néonatale
(mortalité néonatale précoce et tardive) et mortalité post-natale. Cette
dernière est aujourd’hui dominée par la mort subite inexpliquée du
nourrisson (1 nourrisson sur 700)
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3. Morbidité
Morbidité infantile : Elle est importante mais encore mal chiffrée.
Il faut insister sur l’importance de la morbidité infectieuse, ORL,
broncho-pulmonaire et digestive
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Mucoviscidoses Epilepsie
Tumeurs Handicaps
cérébrales psychomoteurs
Leucémies leucémies
Sévices
* ORL et broncho-pulmonaires.
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Si aucune cause précise ne peut être identifiée, on sait que le risque de MSIN
est plus élevé dans certaines circonstances : garçon, petit poids de naissance,
détresse respiratoire néonatale, hyperréactivité du système parasympathique
(vagal), reflux gastro-œsophagienne (RGO), infection virale, fièvre ou ambiance
thermique excessive, période hivernale, changement de mode de vie récent
(mode de garde, déménagement, hospitalisation)
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Protection administrative :
Protection judiciaire :
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Les examens répétés tous les mois dans la première année, plus
espacés ensuite, sont nécessaire pour surveiller l’alimentation et la croissance
de l’enfant, dépister des troubles de la vision et de l’audition, des anomalies du
développement psychomoteur, de l’état physique, de la relation mère-enfant. Ils
permettent de donner les conseils nécessaires sur l’alimentation de l’enfant, sur
la supplémentation en vitamines A, D et en fluor et sur la prévention des
accidents ; à cette période de la vie se situe également l’essentiel de la
vaccination.
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Prévention à l’adolescence :
Tenant à l’enfant :
Le jeune enfant est insouciant, inexpérimenté,
candidat idéal à l’accident. Certains sont plus exposés que d’autres, en
particulier les enfants « explorateurs intrépides » expliquant la plus grande
fréquence chez les garçons (sur 3 décès accidentels, 2 concernent un garçon).
Les enfants handicapés, sensoriels ou mentaux, sont également plus exposés,
ne disposant pas e mêmes systèmes d’alertes que les enfants normaux.
Certains enfants casse-cou, véritables récidivistes, accumulent les accidents.
Tenant à la famille :
Enfants laissés à eux-mêmes, ou confiés à une
grand-mère invalide, à une sœur de moins de 12 ans. Le manque de
surveillance est aussi le fait de familles nombreuses où la mère ne peut
matériellement surveiller correctement ses enfants. Au défaut de surveillance
s’ajoutent le manque d’autorité, le manque d’ordre (médicaments, produits
ménagers non rangés), l’inconscience du danger, les difficultés psychologiques
empêchant la mère d’assurer normalement son rôle protecteur.
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Mesures générales :
Concernant la famille :
La famille doit avoir conscience de son triple rôle de protection,
d’éducation et de discipline. Il ne s’agit pas simplement d’accumuler les interdits,
mais d’assurer vite une éducation en lui donnant une composante positive,
d’assurer une discipline à la fois douce et ferme, d’effectuer un apprentissage
des risques.
Mesures spécifiques :
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Noyade : les points d’eau, les puits, les canaux doivent être protégés, les
parents être informés des risques des baignades non surveillés, du
danger que représentent les bassins et les piscines privés.
Chutes : protection des fenêtres, des balcons, des escaliers de cave, des
chantiers de construction, des lits superposés.
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A partir de 3 ans :
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C’est à tous les âges qu’il faut savoir penser à la possibilité d’une
surdité :
- Devant un nourrisson qui ne gazouille plus, devient trop calme,
ne réagit pas aux bruits habituels ;
- Devant un nourrisson qui à 8 mois, n’acquiert pas un langage
syllabique ;
- Devant un enfant agité, agressif, bruyant ;
- Devant une enfant qui ne progresse plus ne participe plus,
devient triste
- Devant un enfant qui a un retard de langage ou de parole
- Devant un enfant qui a des difficultés scolaires.
Certaines circonstances :
Elles augmentent de façon importante le risque de surdité
chez l’enfant : nouveau-né dont les mères ont une infection en cours de
grossesse (rubéole, herpès, toxoplasmose, etc.) nouveau-né ayant
souffert d’anoxie, ayant fait un ictère intense (ictère nucléaire), nés
prématurément, ou ayant eu un retard de croissance intra-utérine.
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- A partir de 2-3 ans, on peut faire appel à des tests plus précis,
évaluer séparément les seuils auditifs de chaque oreille au moyen d’un
casque
Différents examens :
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A. LE DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT :
Chaque enfant suivra une trajectoire ou une courbe de croissance qui lui
est propre. Cette courbe de croissance dépend d’une combinaison de
facteurs notamment les suivants :
Milieu culturel
Potentiel génétique
Habitudes observées dans son milieu notamment par rapport à la
nutrition, à l’exercice et à la stimulation sociale.
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Vers 5 mois PN X 2 5 à 6 kg
Vers 1 an PN X 3 9 à 10 kg
Vers 2 ans PN X 4 12 à 13 kg
Le périmètre crânien :
à 3 mois 40 cm à 12 mois 46 cm
à 6 mois 43 cm à 24 mois 49 cm
à 9 mois 45 cm à 36 mois 50 cm
La taille :
Durant sa première année, l’enfant adopte un rythme de croissance
effréné, il grandit :
Les quatre premiers mois, il grandit d’environ 14 cm
Soit la première année, il grandit de 25 cm
La deuxième année, il grandit de 10 à 12 cm
La troisième année, il grandit de 8 cm
A partir de la quatrième année, il grandit de 5 cm jusqu’à la
puberté.
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découvrir le monde et s’ouvrir aux autres. Ces sont des moments qu’on
n’oublie pas. Pour faciliter l’observation attentive de votre enfant, voici
quelques pistes d’action.
Développement psychomoteur :
La succion : le bébé a besoin de téter pour se nourrir et de sucer
pour son plaisir. Sur son ventre, il aime retrouver la position fœtale : genoux
ramenés sous le ventre, bras fléchis, puis en appui sur les avant-bras, il va
redresser la tête. Vers trois mois, le nourrisson tient sa tête droite.
Les reflexes présents dès la naissance disparaissent progressivement. Le
reflexe d’agrippement va se transformer au cours des trois premiers mois en
préhension involontaire au contact d’un objet dans la main.
Développement sensoriel : dès les premiers jours de sa vie, le
nouveau- né commence à découvrir le monde qui l’entoure, grâce à
ses sens.
- La vision : le bébé est sensible aux contrastes. A trois
semaines, il reconnait le visage rapproché de sa mère. Son
champ visuel est limité à trente centimètres. A deux mois, il
suit des yeux un objet déplacé sur 180°.
- L’audition : le bébé est sensible aux sons et tons aigus. Il
reconnait la voix de ses parents.
- L’odorat : il réagit aux odeurs : odeurs de lait, de la peau
maternelle
- Le goût : le goût apparaît dès la vie intra-utérine et continue à
se développer.
- Le toucher : le bébé a autant besoin de toucher que d’être
câliné, massé. Les zones sensibles sont d’abord la bouche,
la main et la peau de tout le corps.
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Jeux et jouets :
Développement psychomoteur :
- 4 mois : le bébé est capable de tenir sa tête dans l’alignement de
son corps. Il commence à se déplacer dans son lit par rotation
- 5 mois : le bébé peut soulever tout le buste en prenant appui sur
les avant – bras est peut se retourner sur le côté.
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Développement sensoriel :
Jeux et jouets :
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Développement psychomoteur :
Jeux et jouets :
Développement psychomoteur :
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Développement du langage :
Jeux et jouets :
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Développement psychomoteur :
Jeux et jouets :
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Développement psychomoteur :
Jeux et jouets :
Développement psychomoteur :
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Jeux et jouets :
Développement psychomoteur :
Développement psychoaffectif :
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Jeux et jouets :
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supérieure
Incisives latérales – mâchoire 8 – 12
inférieure
Incisives latérales – mâchoire 7 – 16
supérieure
Canines 16 – 23
Premières molaires 12 – 19
Deuxièmes molaires 20 – 33
Selon Brown (2007)
B. L’ENFANT ET LA MALADIE
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3° L’état psychologique :
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Vis-à-vis de l'enfant :
accueil des familles avec compréhension, les renseigner, les éduquer, les
faire participer aux soins de l'enfant.
utilisation d’un vocabulaire simple et direct, sans mots compliqués
acceptation les visites pour éviter la rupture du lien familial
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1er niveau : l’infirmier note ce que l’enfant fait principalement ses activités
motrices et de manipulation.
2ème niveau : l’infirmier note ensuite l’intérêt que l’enfant porte à ce qu’il fait ou a
fait.
3ème niveau : l’infirmier tente d’interpréter ce qu’il a observé, des interprétations
justes et utiles.
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a) demander :
1) L’enfant est – il capable de boire ou de prendre le sein ?
2) L’enfant vomit – il tout ce qu’il consomme ?
3) L’enfant a- t – il eu des convulsions ?
b) observer :
4) L’enfant est – il léthargique ou inconscient ?
5) L’enfant est en convulsion ?
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Observer et palper :
- observer l’état général de l’enfant (léthargique ou inconscient ?
agité et irritable ?)
- regarder si les yeux de l’enfant sont enfoncés
- offrir à boire à l’enfant : est – il incapable de boire ou boit – il
difficilement ? boit – il avec avidité, est – il assoiffé ?
- pincer la peau de l’abdomen. Le pli cutané s’efface – t – il très
lentement (plus de 2 secondaires) ? lentement ?
3° L’enfant a – t – il de la fièvre ?
(Antécédents ou chaud au toucher ou température de 37,5°C ou plus)
Si oui : demander
- depuis combien de temps ?
- si depuis de 7 jours, la fièvre a – t – elle été présente tous les
jours ?
- l’enfant a – t – il eu la rougeole au cours des 3 derniers mois ?
Observer et rechercher :
- observer et rechercher une raideur de la nuque
- rechercher des signes de rougeole – éruption généralisée et l’un
des signes suivants : toux, écoulement nasal ou yeux rouges.
Si l’enfant a actuellement la rougeole ou l’a eue au cours des 3 derniers mois
- regarder s’il y a des ulcérations au niveau de la bouche. Sont –
elles profondes et étendues ?
- regarder s’il y a du pus qui coule des yeux.
- Regarder s’il existe une opacité de la cornée.
Calendrier de vaccination :
Age Vaccins
Naissance BCG VPO – O
6 semaines DTC+Hep B – Hib 1, - PCV13-1, Rota 1 VPO – 1
10 semaines DTC+Hep B – Hib 2, - PCV13-2, Rota 2 VPO – 2
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Administration de la vitamine A
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a) Réactions de l’enfant
Un enfant plus âgé se rend compte qu’en plus de cela l’infirmier lui enseigne
des principe d’hygiène et des notions anatomiques et physiologiques : c’est une
occasion où certains se détermine à devenir aussi infirmier dans leur vie pour
s’occuper des autres.
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6. Peur que les gens pensent qu’ils sont des parents irresponsables ou tarés.
L’anxiété des parents est déjà grande lorsque leur enfant souffre d’une
maladie à court terme, mais elle est habituellement non comparable à celle des
parents dont l’enfant souffre d’une maladie chronique ou terminale.
Les infirmiers doivent faire comprendre aux parents qu’il est essentiel que
leur petit malade, malgré son handicap, vive des expériences normales pour un
enfant et qu’il acquière ainsi une attitude positive et saine envers la vie afin de
devenir un adulte responsable.
Votre rôle :
- assurer tous les soins que requièrent son état, afin qu’il trouve qu’on s’occupe
de lui.
- la prise en charge de la douleur
- administrer les soins religieux.
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5.1.1 PREMATURITE
Ces dix dernières années ont vu des progrès immenses dans les
connaissances et les techniques concernant le prématuré. Ils ont permis une
prise en charge toujours plus efficace d’enfants de plus en plus immatures. Mais
le risque de mort et de séquelles augmente avec le degré de prématurité et tout
doit être fait pour en limiter l’incidence.
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Facteurs étiologiques :
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But :
Surveiller attentivement le prématuré pour détecter précocement
toute complication en particulier respiratoire, digestive, infectieuse ou
métabolique.
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Surveillance respiratoire
Surveillance urinaire
La diurèse varie de 15 à 60 ml/kg par jour.
Surveillance digestive
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Surveillance de la croissance
Hypothermie
Pathologies respiratoires
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- L’enfant est couché nu sur un matelas protégé par une alèse, avec un
lange au niveau du siège, éventuellement des rouleaux sous la nuque,
sous les genoux, un matelas d’eau sous la tête pour prévenir une
déformation du crâne chez les prématurissimes
- Les interventions doivent être programmées pour éviter leur
fractionnement abusif : toilette, gavage ou tétée, prise de température,
pesée
- Même chez l’enfant très prématuré, il faut « échanger » avec l’enfant, le
regard pendant les soins, lui parler, lui permettre de sucer pendant les
gavages, d’exercer son grasping des doigts et des orteils pendant les
manipulations. La mère doit pouvoir accéder à son enfant, le toucher,
lui parler, en respectant les mêmes règles d’asepsie.
Disposition de l’incubateur :
Entretien de l’incubateur :
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Alimentation du prématuré :
cotation
Critère 0 1 2
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Au début des années 80, la mortalité des bébés de Bogota avoisinait les
70 %. Les bébés mouraient d’infection ou des problèmes respiratoires, aussi
bien que de manque d’attention des parents. Les soins kangourou sont nés de
la nécessité : les enfants prématurés sont confiés à leurs mères qui les tiennent
24 h sur 24 h, dormant avec l’enfant niché sous leurs vêtements comme dans
une poche de kangourou.
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Pour le bébé :
Tient le bébé au chaud
Protège le nouveau-né du monde extérieur et aide à le protéger des
infections
Aide le bébé à avoir une respiration plus régulière avec moins
d’épisode d’apnée
Aide le bébé à être plus calme et à mieux dormir
Diminue le séjour du bébé à l’hôpital.
Pour la mère :
Renforce le lien affectif entre la mère et bébé
Stimule le réflexe de la montée laiteuse
Contribue à la réussite de l’allaitement maternel parce que le bébé a
constamment les seins près de lui pour un allaitement maternel à
volonté
Moins couteuse et accessible à tous.
Etiologies :
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A. BOUCHE : MUGUET
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Matériel: compresses stériles, parfois pince cocher, B.R., eau bicarbonatée dans
godet, protection nécessaire pour la désinfection des mains
Technique :
Enrouler la compresse autour de l'index ou de l'auriculaire ou de la
pince imbiber de liquide pour nettoyer gencives, plaies, intérieur
des joues, langue autant de fois que nécessaire après le repas sur
prescription médicale : un fongicide en solution de nystatine ou de
violet de gentiane à 0,5% quatre fois par jour en continuant les
soins 2 ou 3 jours après disparition des symptômes.
Dire à la mère d’appliquer de la crème à la nystatine ou une solution
de violet de gentiane à 0,5% sur les mamelons après chaque tétée
aussi longtemps que l’enfant est traité.
Indications:
tubage gastrique : introduire la sonde par le nez donner Luminal ou
Valium per os une heure avant le soin (avis médical) pour recherche
B.K., pour analyse chimique
lavage d'estomac
gavage
tubage duodénal pour analyse chimique
N.B.: attention à la déshydratation chez un enfant à jeun depuis 3 h du matin !
matériel: le même que pour l'adulte, sauf la sonde qui est plus petite et d'un
calibre plus mince.
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VOMISSEMENT DU NOURRISSON :
Et on distingue :
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3. CONSTIPATION
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a) Cause :
Anomalies gastro-intestinales
- Maladie de Hirschsprung (mégacôlon congénital)
- Sténose, fissure ou rétrécissement ano - rectal
- Masses (intrinsèques ou extrinsèques
- Déplacement anal vers l’avant
Lésions du système nerveux central
- Hypotonie (hypotonie congénitale bénigne)
- Hypertonie (paralysie cérébrale)
- Polynévrite infectieuse ou poliomyélite
- myélodysplasie
Autres causes :
- hypothyroïdie
- aplasie congénitale de la paroi abdominale (Prune-belly syndrome)
- apprentissage coercitif de la propreté
- prise des médicaments constipants (ex. Fer)
b) Symptomatologie :
- Fréquence des selles : chez les enfants de plus d’un an, une
période de 3 jours sans selles est le meilleur indicateur de la
constipation.
- Selles habituellement dures
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Reflux physiologique :
Un reflux se produit à l’occasion chez tous les nourrissons
et les enfants, et les épisodes brefs (petites quantités) après les repas sont
normaux. Il importe de distinguer le reflux physiologique du reflux pathologique.
Reflux pathologique :
Le reflux pathologique diffère du reflux sur deux plans :
- Quantité anormalement grande de matière régurgitée
- Fréquence élevée ou durée prolongée des épisodes ( ou les deux )
a) Causes
- Dysfonction gastrique
- Volume élevé de contenu gastrique
- Forte pression abdominale (à cause de l’obésité ou vêtements trop
serré)
- Dysfonction du sphincter œsophagien inférieur
- Relâchement temporaire du sphincter (principale cause de reflux
- Relâchement de base du sphincter (cause secondaire de reflux)
- Dysfonction du sphincter œsophagien
- Défaut d’évacuation œsophagienne du liquide de reflux
- Facteurs prédisposant
- Position de décubitus dorsal
- Certains aliments et médicaments
b) Antécédents et observations
- Nourrissons
- Manifestations digestives
- Retard de croissance
- Malnutrition
- Œsophagite
- Difficultés d’alimentation
- Irritabilité
- Hématémèse
- Anémie
- Manifestations respiratoires
~ 85 ~
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- Apnée (obstructive)
- Toux chronique
- Respiration sifflante
- Pneumonie (chronique ou récidivante)
- Accès cyanotique
- Autres (stridor, hoquet, …)
Le reflux accompagné de manifestations respiratoires s’observe souvent
en association avec d’autres troubles tant chez les nourrissons que les
enfants plus âgés.
~ 86 ~
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- Alimentation :
- Epaissir les aliments pour bébé (ajouter 1 c. à table (15 ml) de céréale de
riz sèche par once de lait maternisé)
- Faire jeûner l’enfant quelques heures avant de le coucher
- Eviter les gros repas (c.à.d. préparé des repas plus petits, mais plus
fréquents)
- Envisager un régime amaigrissant chez les grands enfants qui font de
l’embonpoint ou sont obèses
- Eviter les aliments qui diminuent la pression du sphincter inférieur de
l’œsophage ou augmente l’acidité gastrique (les boissons gazeuses, les
aliments gras, les tomates)
- Eviter les vêtements trop serrés
- Eviter l’exposition à la fumée de tabac.
Les médicaments proposés ici sont destinés aux grands enfants et aux
adolescents (plus de 12 ans )
- Anti - acide : utilisés plus souvent chez les grand enfants qui
éprouvent une douleur associée à l’œsophagite
- Antihistaminiques ( - Tagamet : 5 – 10 mg / kg p.o. qid ;
- Zantac : 2 mg/kg p.o. tid )
- Agents prokinétiques : ces médicaments agissent en élevant la
pression de base du sphincter œsophagien inférieur, en améliorant
~ 87 ~
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5. DIARRHEES
~ 88 ~
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~ 89 ~
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Que si l’enfant n’est pas allaité exclusivement, il faut lui donner une ou
plusieurs fois : solution de SRO, aliments liquides ( potage, eau de riz,
bouillie, eau de coco, lait de soja, lait de courge ) ou eau propre .
Liquides déconseillés : boissons sucrées, décoctions à base des feuilles de
goyave, vin de palme, café, boisson alcoolisée, solution salée sucrée (SSS)
Apprendre à la mère comment mélanger et administrer la solution SRO.
Donner à la mère 2 sachets de SRO à utiliser à domicile.
Montrer à la mère quelle quantité de liquide elle doit donner en plus de la
consommation normale :
Jusqu’à 2ans : 50 à 100 ml après chaque selle liquide
2 ans et plus : 100 à 200 ml après chaque selle liquide
~ 90 ~
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Si aucun signe d’alerte n’est présent revenir au centre pour la visite dans 5
jours.
Poids < 6 kg 6 – 10 kg 10 – 12 kg 12 – 19 kg
~ 91 ~
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Ne recourir à l’âge de l’enfant que si son poids n’est pas connu ou si l’on ne
dispose pas d’un pèse – personne ou pèse-bébé.
La quantité approximative de solution de SRO nécessaire (en ml) peut aussi
être calculée en multipliant le poids de l’enfant (en kg) par 75.
Si l’enfant veut davantage de solution de SRO, lui en donner plus.
Pour les enfants de moins de 6 mois qui ne sont pas nourris au sein, donner
également 100 – 200 ml d’eau propre pendant cette période.
Après 4 heures :
Réexaminer l’enfant et classer la déshydratation.
Choisir le plan approprier pour continuer le traitement.
Commencer à alimenter l’enfant au centre de santé
Suivre les flèches, si la réponse est “ oui ” faire ce qui est indique a droite. si la
réponse est “ non ”, passer a la question suivante :
Commencer immédiatement la perfusion IV. Si l’enfant est
capable de boire lui donner une solution de SRO par voie orale
COMMENCER ICI pendant que la perfusion est mise en place. Donner 100 ml/kg
de solution de Ringers au lactate ( ou si elle n’est pas
Etes-vous en mesure de disponible, une solution salée isotonique ) comme suit :
procéder immédiatement à une
perfusion IV ? OUI Age Donner d’abord Puis donner
30 ml/kg en : 70 ml/kg en :
Nourrissons
( moins de 12 mois ) 1 heure * 5 heures
Enfants
(12 mois à 5 ans) 30 minutes * 2 ½ heures
*Renouveler une fois si le pouls est encore très faible ou
imperceptible
Réexaminer l’enfant toutes les 1 – 2 heures. Si l’hydratation ne
s’améliore pas, accélérer la perfusion.
Donner également une solution de SRO ( 5 ml/kg/h ) aussitôt
N que l’enfant est capable de boire (normalement après 3 – 4 h.
O pour les nourrissons ou 1 – 2 h. pour les enfants).
N Réexaminer un nourrisson après 6 heures et un enfant après 3
h. Classer la déshydratation. Ensuite, choisir le plan approprié
(A, B, ou C) pour continuer le traitement.
~ 93 ~
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N
O
N
NON OUI
ANA Commencer la réhydratation à l’aide d’une sonde ( ou par
voie orale ) et la solution SRO : administrer 20 ml/kg/h
pendant (total 120 ml/kg ).
Réexaminer l’enfant toutes les 1 – 2 heures :
- en cas de vomissements répétés ou distension
abdominale, administrer le liquide plus lentement.
N - Si la réhydratation par cette voie n’améliore pas l’état
O de l’enfant après 3 heures, référer l’enfant pour
N perfusion IV
N
O
N
REMARQUE
~ 94 ~
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FICHE DE SURVEILLANCE
Identité : ……………………… N° de lit ………… Salle :………………….
PREVENTION
~ 95 ~
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essentiel que la mère apprenne comment elle peut, chez elle, améliorer
l'hydratation de son enfant diarrhéique.
Le linge
Le port d'une blouse américaine de protection est indispensable. Elle
reste dans la chambre de l'enfant. Le linge, souillé, personnel à l'enfant est
immédiatement enfermé dans des sacs de plastique ou de papier avant de
rejoindre le circuit de désinfection - destruction et ne doit en aucun cas être
mêlé au linge général du service.
Tout le linge propre dont l'enfant a besoin doit - être entreposé dans sa chambre
et ne plus en sortir que sale(dans les sacs précédemment cités) ou désinfecté
en même temps que la chambre lors de la désinfection finale.
Le matériel de soin
Personnel à chaque enfant (stéthoscope, haricot...), il reste dans la
chambre ou est désinfecté avant d'être réutilisé (électrodes de
l'électrocardiographe ou du monitoring).
~ 96 ~
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Les locaux
Sols, plans de travail, lavabos, etc. , sont désinfectés journellement avec un
antiseptique de contact.
6. HERNIE OMBILICALE
Elle est la protrution du contenu de l’abdomen dans la
diastasis du grand droit, causant une protrution de l’ombilic. L’affection est très
courante chez les enfants des premières années.
Cause :
Traitement :
Les bandages herniaires ne corrigent pas les défauts anatomiques.
Les petites hernies ombilicales se résorbent souvent spontanément
avant l’âge de 1 an.
Il faut parfois se résoudre à les opérer quand elles sont très
volumineuses, mais sans urgences car l’étranglement est peu dangereux,
n’intéressant en général qu’une frange épiploïque (membrane entourant
l’intestin). Lorsque la hernie ombilicale est gênante, on peut la contenir grâce à
une pièce de monnaie maintenue en place par un papier adhésif non allergisant.
Ne pas utiliser de sparadrap mal toléré par la peau fragile du nourrisson.
~ 97 ~
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A. Considération générale
* La mère doit savoir que le risque d'infection est plus grand durant la première
année,
* que ces infections progressent rapidement,
~ 98 ~
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* qu'il est urgent de conduire l'enfant au dispensaire dès que l'on remarque que
des battements rapides des ailes du nez, une respiration bruyante, un état
apathique et un manque d'appétit
1. ATTOUCHEMENT DE LA GORGE
procédure:
bien immobiliser l'enfant
se laver les mains aseptiquement
déprimer la langue avec l'abaisse langue, sans la refouler
attoucher une amygdale avec un écouvillon ; changer d'écouvillon
pour l'autre et commencer par la moins atteinte
règles générales : opérer rapidement
veiller à ne pas blesser les amygdales
emploi d'écouvillons stériles
ne pas faire le soin juste après le repas
~ 99 ~
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2. PRELEVEMENT DE LA GORGE
Technique du soin :
. matériel : B.R., abaisse-langue ; 2 tubes à prélèvement, allumettes,
lampe
à alcool, champ stérile sur plateau
. technique : immobiliser l'enfant en position assise
source de lumière
avoir toujours une aide
* Deuxième temps :
allumer la lampe à alcool
prendre le tube à prélèvement de la main gauche
enlever le coton avec la main droite
faire glisser la tige qu'on prend du bout des doigts
passer l'orifice du tube à la flamme et très légèrement le coton obturateur
reboucher provisoirement le tube posé droit dans un verre à pied
* Troisième temps :
saisir l'abaisse-langue de la main gauche déprimer la langue et
~ 100 ~
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N.B.: avoir toujours une aide et prélever aseptiquement aux légions les plus
suspectes si la désinfection doit se faire ensuite dans toute la région de
la gorge,
le faire d'abord dans la région la plus propre bien désinfecter le matériel
(très important)
4. NETTOYAGE DU NEZ :
5. DRAINAGE NASAL
~ 101 ~
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7. INGESTION DE LIQUIDE :
Repos
On ne saurait exagérer l'importance du repos au cours de la période aiguë
de ces maladies respiratoires ; l'enfant ressent le besoin de dormir ; le tenir à
l'écart des bruits et mouvements ordinaires de la maison, des visites, des jeux
des frères et sœurs ; à l'hôpital, éviter les pleurs qui sont très fatigants pour le
nourrisson qui peuvent être cause de suffocation et d'irritation laryngée.
Remarque:
ne pas oublier qu'une crise soudaine de dyspnée asthmatiforme peut être
provoquée par l'inhalation d'un corps étranger. L'inhalation de graines
d'arachides ou de maïs dans les voies respiratoires constitue l'une des
urgences chirurgicales plus dangereuses et assez courantes. Dans ce cas,
l'enfant doit être transporté d'urgence en milieu hospitalier, en O.R.L.
8. Aérosols :
9. LAVAGE D'OREILLE :
~ 103 ~
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~ 104 ~
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Actions de l'infirmière
Veiller à la perméabilité des voies respiratoire supérieures
installer l'enfant dans une chambre si possible seul en position demi
assise
surveillance des symptômes (voir plus haut) + T° et P° si
augmentation : penser aux complications pulmonaires : Cyanose...
complications cardiaques
examens des urines et recherche de l'albumine
surveillance des examens demandés
assuré soins et médicaments prescrits
02 humidifié en cas d'hypoxie
aspirer les voies respiratoire si besoin
soins d'hygiène : soins à la bouche
port de la blouse si nécessaire, lavage des mains
fractionner les repas, gavage prudent au besoin
~ 105 ~
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Cotrimoxazole Amoxycilline
(trithoprime + sulfaméthoxazole) Donner 3X/jour pd 5 jrs
AGE OU donner 2X par jour pendant 5 jours
POIDS Comprimé Comprimé Sirop Comprimé Sirop
adulte enfant 240 mg / 5 250 mg 125 mg / 5
480 mg 240 mg ml ml
De 2 – 6 1/4 1/2 2,5 ml 1/4 2,5 ml
mois
(4 - 6kg)
De 6 – 12 1/2 1 5 ml ½ 5 ml
mois
( 6 - 10kg)
De 12 –36 3/4 1 1/2 7,5 ml 1 10 ml
mois
(10 –
14kg)
De 3 – 5 1 2 10 ml 2
ans
(14 –
19kg)
~ 106 ~
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~ 107 ~
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1. INFECTION URINAIRE
~ 108 ~
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sans cathétérisme :
laver soigneusement les parties génitales de l'enfant à l'eau et au savon
(pas trop longtemps car l'enfant risque d'uriner)
désinfecter à l'aide d'une solution non irritante et eau stérile
il est important de changer le tampon stérile à chaque mouvement
procédant de haut en bas et du centre vers l'extérieur.
Après avoir essuyé la peau de façon aseptique, il suffit de mettre le
collecteur d'urine en place
prélèvement par un jet : enfant d'âge préscolaire ou plus âgé, peut uriner
directement dans un bassin de lit ou dans urinoir stérile après toilette
décrite ci-dessus.
Les spécimens prélevés au milieu de la miction sont plus stériles, mais plus
difficiles à obtenir chez le jeune enfant.
Toutefois, dès que l'enfant est capable de coopérer, cette manière de faire est à
recommander
~ 109 ~
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2. SYPHILIS CONGENITALE
3. SYNDROME NEPHROTIQUE :
Définition :
Le syndrome néphrotique se définit par une fuite massive de
protéines dans les urines (une protéinurie de 50mg/kg/jour) et une hypo
albuminémie plasmatique (moins de 30gr/litre)
Les signes du syndrome néphrotique chez l’enfant : le début est souvent brutal
par l’apparition d’œdème
présence d’œdèmes blancs, mous, indolore, déclives (le matin : au
visage, le soir au chevilles), œdème des paupières au réveil
protéinurie détectée par examen d’urine de routine (++++)
une insuffisance rénale (possible) souvent fonction rénale normale
à des complications et / ou des manifestations extra rénales
Causes :
~ 110 ~
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~ 111 ~
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1. MENINGITE :
Interventions pharmacologiques
~ 112 ~
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2. CONVULSIONS
Définition :
Les crises convulsives sont des contractions soudaines et
involontaires des muscles striés. On utilise le terme de convulsion au lieu de
celui de crise épilepsie parce que, dans la plupart des cas, ces crises ne
traduisent pas une épilepsie chronique mais une sensibilité plus grande du
cerveau du jeune enfant qui à l’occasion de telle ou telle agression, déclenche
une crise convulsive ce que, le plus souvent, il ne fera plus par la suite. Donc
une crise convulsive n'est pas une maladie mais un symptôme plus souvent en
pédiatrie qu'ailleurs. Les convulsions sont fréquentes puisqu’on estime à 5%
des enfants qui feront une ou plusieurs crises convulsives avant 5 ans.
Aspects cliniques :
Complications :
~ 114 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
- Encéphalopathies de causes
diverses
- Tumeur cérébrale
- Hypertension artérielle
- épilepsie
~ 115 ~
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3. PARALYSIE CEREBRALE
Soins infirmiers :
~ 116 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
4. POLIOMYELITE
Source de l'infection :
origine strictement humaine
. sujet malade, atteint soit d'une forme paralytique, soit forme fruste
. sujet atteint d'une infection inopérante
mode de transmission:
Surtout par la voie uro - fécale, surtout fécale dans les pays tropicaux, le
maximum de propagation virale se fait à la saison des pluies.
Traitement préventif
vaccin Sabin: facile à donner et peu coûteux en 3 prise + rappels
donne 2/3 de protection (en Europe 100% résultats positifs)
car hygiène encore peu élevée
Le vaccin se donne au Congo à la naissance
A la 6ème , 10ème et 14ème semaine
au 12 mois: 1er rappel
au 18 mois: 2ème rappel
après 3 ans
Traitement curatif
~ 117 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
Le traitement doit commencer dès que le diagnostic a été posé et au stade initial
comporte deux éléments:
soulagement de la douleur obtenu par des compresses chaudes appliquées 2
fois par jour pendant 10 minutes sur les muscles douloureux
le maintien des segments de membres dans la position idéale de
fonctionnement: membres inférieurs en rectitude, pieds à angle droit.
Cette position peut être maintenue par des sacs de sable placés de part et
d'autre des membres et un sac de sable placé sous la plante des pieds.
Dès que la douleur aura disparu: mobilisation des articulations, avec beaucoup
de douceur.
Apprendre à la maman:
~ 118 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
+ prophylaxie anti-bactérienne
+ cathétérisme de la vessie distendue peut être nécessaire
+ selles considérées comme contagieuses dans la polio bulbaire:
+ nettoyer le pharynx et organiser drainage postural empêcher l'aspiration des
sécrétions
+ alimentation par gavage
+ si nécessaire injection de liquides par voie parentérale
+ prévoir trachéotomie, usage appareil respirateur artificiel O2
infection intercurrente
+ administration des vitamine B1 et B12 à fortes doses
5. EPILEPSIE
Interventions infirmières
immédiatement après la crise, noter toutes les observations, ceci est très
important car le médecin est rarement présent quand l'enfant fait sa crise.
quoiqu'il soit nécessaire de surveiller étroitement ces malades, on évitera de
lui faire sentir qu'il est incapable de rester seul.
les soins physiques lors des crises sont semblables à ceux de l'enfant en état
de convulsions; éviter surtout les blessures.
essayer de diminuer l'anxiété de l'enfant
veiller à ce que l'enfant prenne ses anticonvulsif et surveiller leurs effets
secondaires
observer les relations entre l'enfant et ses parents afin de noter
éventuellement le rejet ou la surprotection de l'enfant
faire comprendre aux parents et à l'enfant l'importance de poursuivre le
traitement médical pour contrôler les convulsions.
~ 119 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
1. Paludisme :
est une maladie parasitaire due à des protozoaires du genre
plasmodium. Ces protozoaires se logent dans hématies et peuvent les
faire éclater. Cela provoque une anémie et parfois la thrombose des
capillaires cérébraux à l’origine du paludisme grave. Donc nous
distinguons : le paludisme simple et le paludisme grave.
2. Schistosomiase :
est une maladie parasitaire dont les vers adulte vivent dans
le système veineux porte. Les œufs sont responsables de la pathologie.
Ils sont pondus dans les veinules près de la paroi intestinale, certains sont
emportés par le courant sanguin dans le foie et la rate. Une inflammation
se développe autours des œufs.
L’enfant présente - Une diarrhée mucco - sanguinolente.
- Une hypertrophie du lobe gauche du foie qui forme un arc
de cercle sous sternum (signe très spécifique)
- Une splénomégalie parfois très volumineuse
- Un retard staturo pondéral
- Hématémèse par rupture des varices œsophagiennes
~ 120 ~
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3. Vers intestinaux :
Ascaridiose :
Causée : par ascaris lombricoïde (vers rond rosâtre de 20 cm de
long)
Transmission : par ingestion d’aliments ou d’eau contenant des
œufs
Diagnostic : par rejet de vers adultes par l’anus ou par bouche et
identification des œufs au laboratoire
Conséquence : malnutrition
Complication rares : occlusion, appendicite …
Traitement : Mebendazole 500 mg à mâcher
Conseils : - se laver les mains avant de manger et après défécation
- Déféquer dans des latrines ou en absence des latrines, à
distance des habitations dans un trou creusé dans le sol.
- Laver les crudités abondamment avec de l’eau propre.
Trichocéphalose :
Causée : par trichuris trichura (le vers blancs de 3 à 5 cm de long)
Transmission : par ingestion de crudité ou d’eau contaminée par
des œufs
Diagnostic : souvent asymptomatique et ou identification des en
forme de citron dans les selles
Traitement : Mebendazole 500 mg à mâcher ou Albendazole 400
mg
~ 121 ~
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Oxyuriose :
Causée : par enterobus vermicularis (vers rond blacs 1 cm de long)
Transmission : auto infection lors de grattage de la région anale
puis ingestion par les doigts souillés ou des aliments souillés
Diagnostic : prurit anal surtout le soir, vers adulte visible sur la
marge anale, identification des œufs au laboratoire par examen des
selles
Traitement : Mebendazole 500 mg à mâcher ou Albendazole 400
mg
Conseils : brosser et couper les ongles courts
Ankylostomiase :
Causée : par ancylostoma duodenalis, necator americanus (vers
invisible à l’œil nu)
Transmission : transcutanée plantaire en marchant sur un sol
humide
Diagnostic : anémie si infestation massives, identification des œufs
dans les selles au laboratoire
Traitement : Mebendazole 500 mg à mâcher ou Albendazole 400
mg
Conseils : porter des chaussures ou des sandales ; utiliser les
latrines
Anguillulose :
Causée : par strongyloïdes stercoralis (vers rond invisible à l’œil nu)
Transmission : transcutanée plantaire en marchant sur un sol
humide
Diagnostic : souvent asymptomatique, diarrhée, trajet de larve
rampante sous la peau ; identification des œufs dans les selles par
la technique de Baerman
~ 122 ~
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Téniasis :
Causée : par taenia saginata (bœuf), taenia solium (porc) vers plat
segmenté de 2 à 8 m de long
Transmission : ingestion de viande de bœuf ou de parc mal cuite
Diagnostic : troubles digestifs peu spécifiques ;
- Saginata : anneaux dans les sous-vêtements et lit
- Solium : anneaux dans les selles
Traitement : Praziquantel per os 10 mg/kg/jour ou Niclosamide 2
gr/jour + purge
Conseil : ua patient et sa famille de manger la viande bien cuite.
~ 123 ~
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Méthode de le nourrir
il suce difficilement à des vide d'air
a) à l'aide d'une tétine très souple pourvue d'un orifice relativement large
b) avec une tétine spéciale dont l'extrémité forme la bouche et recouvre
entièrement le palais dur de l'enfant
c) un compte-gouttes en matière flexible ou dont l'extrémité est en caoutchouc
~ 124 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
6) Il faut faire éructer le bébé autant pour le débarrasser de l'air qu'il a avalé et
lui procurer du confort
- chaque fois nettoyez la bouche après chaque repas avec de l'eau plate
7) Immobiliser les membres sup. Mais pour faciliter la circulation et donner du
confort, il faut libérer chaque membre à tour de rôle.
L’HYDROCEPHALIE :
~ 125 ~
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Soins préopératoires :
- jusqu'au moment de l'intervention, le nouveau-né doit être tenu à plat sur
l'abdomen, la lésion recouverte d'une simple couche de gaze stérilisée
vaselinée.
- Eviter et minimiser le danger d'infection par les matières fécales et les urines
on maintien les parties génitales et les fesse dans une propreté
irréprochable
3. MALFORMATIONS OSSEUSES
Pieds bot :
~ 126 ~
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4. MALFORMATIONS DIGESTIVES
Imperforation anale
Elle doit être dépistée dès la naissance soit par
un examen local ou par sonde pour vérifier la perméabilité anale ou encore par
prise de la température par voie rectale. Par examens radiologiques on
distingue deux formes :
4. Les formes basses sont les plus bénignes car l’anomalie ne concerne
que le périnée superficiel. L’anus est complet et simplement recouvert
d’une petite membrane. Fait important, le sphincter est normal
5. Les formes hautes sont plus graves car elles résultent d’une anomalie de
développement du périnée profond ; le rectum est interrompu en cul-de-
sac au niveau du plancher musculaire profond.
Il existe parfois dans ces formes hautes une petite fistule allant du cul-de-
sac rectal à la vessie, à l’urètre, au vagin ou au périnée.
Hernie diaphragmatique :
Omphalocèle :
~ 127 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
Laparoschisis :
défaut de fermeture de la paroi abdominale en dehors de la région
ombilicale formant un orifice par lequel les anses intestinales sont
extériorisées dans le liquide amniotique.
6. ATRESIE DE L’ŒSOPHAGE :
7. MALFORMATIONS CARDIAQUES :
Tétralogie de Falot
Ventricule unique
Cryptorchidie:
Le testicule n’est pas situé en position normale. On le
palpe plus ou moins facilement au niveau de l’aine mais il n’est pas possible de
l’amener à sa place normale dans les bourses.
L’intervention projetée est destinée à descendre et à fixer ce testicule dans les
bourses.
~ 129 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
Le plus souvent, le testicule n’est pas descendu parce qu’il est fixé dans son
trajet normal par les adhérences plus ou moins fibreuses ou parce qu’il ne se
trouve pas dans l’axe normal de sa migration vers les bourses. Si les deux
testicules sont en position anormale, l’opération est d’autant plus nécessaire
mais le risque d’anomalie ultérieure de la fertilité (possibilité d’avoir des enfants)
reste plus important malgré l’intervention.
Hypospadias :
Est une anomalie congénitale fréquente (1%o des
naissances) du canal de l'urètre. Le méat, au lieu d’être situé à l’extrémité du
gland, s’ouvre sur la partie ventrale de la verge, plus ou moins loin de
l’extrémité du gland, plus ou moins près du scrotum.
Le seul signe de l’anomalie est le jet urinaire dévié. L’enfant
pour faire pipi, doit tirer sa verge vers le haut pour ne pas se mouiller les pieds.
~ 131 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
A. NOUVEAU-NE:
~ 132 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
La mère est du groupe O et l'enfant est soit A, soit B; le plus souvent l'urgence
vient du fait qu'une hémolyse va se créer.
Si, chez un nouveau-né, la bilirubine indirecte dépasse 20 mg (
chez un prématuré, la bilirubine indirecte dépasse 18 mg (
dans ces deux cas il faut faire l'exsanguino-transfusion
Si la femme a été examinée durant la grossesse, on remarque que le taux des
anticorps augmente.
B. GRAND ENFANT
~ 133 ~
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c)Fièvre :
Etiologies :
Infections aiguës bénignes d’origine virale : elles sont fréquentes, il
s’agit :
- Rhino-pharyngite, Bronchite, Otite ou gastro-entérite
- Fièvre éruptive : rougeole, rubéole, varicelle ou exanthème subite
- Réaction à une vaccination
~ 134 ~
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Complications :
Convulsions hyperthermiques
Entre 6 mois et 6 ans, une fièvre égale ou supérieure à 39°C peut
déclencher une crise convulsive chez 3 à 5% des enfants. Il s’agit en
règle d’une crise tonico-clonique peu sévère, brève, de quelques
minutes, exceptionnellement d’une crise plus grave (crise longue,
hémi-convulsive, voir état de mal convulsif)
Syndrome d’hyperthermie majeure il doit être distingué de
l’hyperthermie maligne, complication exceptionnelle de certaines
anesthésies générales. La température atteignant ou dépassant 42°C
et correspond à un débordement de l’organisme. Cette élevation
thermique majeure entraîne une souffrance neurologique (coma)
hépatique, rénale …
Conduite à tenir :
Moyens simples :
- Température de la pièce à 19 – 20°C
- Enfant vêtu légèrement
~ 135 ~
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Moyens médicaux :
- Aspirine, Paracétamol, Ibuprofène
Surveillance :
- L’état général, son état de conscience, son teint, sa respiration,
son pouls, absence de diarrhée, de vomissement, bonne prise de
repas de des suppléments hydriques, administration des
traitements prescrits.
C) Brûlures :
~ 136 ~
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brûlure doit tenir compte de l’âge pour la tête, les cuisses et les jambes.
Un nouveau-né doit être hospitalisé quelle que soit l’étendue de la
brûlure ; un nourrisson doit être hospitalisé si la surface cutanée brûlée
est supérieure à 5% ; un enfant doit être hospitalisé si la surface cutanée
brûlée est supérieure à 10%.
~ 137 ~
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Le siège de la brûlure :
Toute brûlure circulaire d’un membre (risque
ischémique), de la face (risque respiratoire, esthétique), des pieds et des
mains (risque fonctionnel) ou du périnée (risque infectieux) doit être
hospitalisée.
Le mécanisme de la brûlure :
Toute brûlure électrique, chimique ou par
incendie en espace clos nécessite une hospitalisation.
~ 138 ~
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Le brûlé grave :
Il nécessite un transfert rapide médicalisé,
vers l’unité de soins intensifs du centre de traitement des brûlés le plus
proche.
~ 139 ~
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D) Fractures :
La traumatologie de l’enfant met en jeu son pronostic
fonctionnel et statural. Il faut donc être prudent dans la prise en charge
d’un traumatisme même mineur et réaliser un examen clinique précis et
des examens radiologiques systématiques.
La règle de l’immobilisation dans le doute est non
seulement préférable mais aussi antalgique.
La traumatologie représente environ 20% des
admissions dans un service d’urgence pédiatrique médico-chirurgicales.
~ 140 ~
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L’avant-bras :
Il s’agit le plus souvent de fracture en bois
vert ou en motte de beurre du quart inférieur du radius. Une réduction
est nécessaire lorsque l’angulation est supérieure à 15°.
L’immobilisation doit prendre le coude pendant quinze jours.
La main :
La fracture du Vè métacarpien nécessite une
réduction si le Vè doigt sous le VIè lorsque les doigts sont repliés dans
la main, inter phalangiennes distales tendues. L’immobilisation de la
~ 141 ~
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Le fémur :
Les fractures concernent essentiellement la
diaphyse. Le traitement est plus souvent orthopédique avec mise en
traction 3 semaines ou réduction selon l’âge puis plâtre pelvi-pédieux.
Chez le grand enfant ou dans les fractures instables ou ouvertes, une
ostéosynthèse peut être nécessaire par broches centromédullaires,
fixateur externe ou plaques vissée.
Le traumatisme crânien :
Les traumatismes crâniens mineurs : les enfants
asymptomatiques peuvent retournés à la maison, confiés aux
parents. Si, après l’évaluation initiale, l’enfant a une céphalée ou
des vomissements répétés ou s’il a perdu connaissance au
moment du traumatisme, il indiqué de le mettre en observation
pour une seconde évaluation. Si enfant de moins de deux ans,
surtout s’il moins de 12 mois, il faut faire preuve de prudence.
Les traumatismes crâniens modérés : tous les enfants victimes
d’un traumatisme crânien modéré devraient subir une
tomodensitométrie et être garder en observation
Les traumatismes crâniens graves : lorsque l’enfant victime d’un
traumatisme grave est stabilisé, y compris l’intubation, il faut une
tomodensitométrie crânienne. Les lésions cérébrales
traumatiques graves constituent une urgence complexe et
exigeante. Les enfants victimes d’un traumatisme crânien grave
doivent être aiguillés vers un centre de traumatologie offrant des
services de neurologie et des soins intensifs pédiatriques.
~ 142 ~
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1. COQUELUCHE
Soins:
le traitement est symptomatique: les A.B. peuvent diminuer la période de
contagiosité mais ne changent pas le cours de la maladie; ils aident cependant
à prévenir les infections.
2. ROUGEOLE
~ 144 ~
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Dans tous les pays, les complications les plus fréquentes sont les complications
rhino-pharyngées et respiratoire et les complications nerveuses.
Dans les pays tropicaux, il faut y ajouter les complications oculaires, la
déshydratation aiguë et la malnutrition secondaire.
a) complications rhino-pharyngées et respiratoire : otite suppuré, laryngite,
broncho-pneumonie
b) complications nerveuses: convulsions, encéphalite
c) complications oculaires: kératite
d) déshydratation aiguë
e) autres complications: hémorragies nasale et buccales, stomatite
f) la malnutrition secondaire
Il y a aucun moyen de détruire le virus, mais il faut agir sur les complications
qu'il faut s'efforcer d'éviter, de dépister, de soigner:
- les complications respiratoires: traitement aux A.B.
- la déshydratation aiguë
- la kératite,
- la malnutrition (doit être évitée par des précautions prises au début
de la maladie)
~ 145 ~
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~ 146 ~
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3. RUBEOLE
4. OREILLONS
5. VARICELLE
6. LARYNGITE AIGUE
~ 149 ~
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7. TETANOS
~ 150 ~
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Fièvre prolongée : une fièvre qui persiste tous les jours durant plus de 7
jours peut être signe de fièvre typhoïde ou d’autres maladies grave y
compris l’infection à VIH.
~ 151 ~
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9. GALE
Interventions pharmacologiques :
~ 152 ~
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Conduite à tenir :
Essentiellement réhydratation pour combattre la déshydratation
et ou le choc hypovolémique
Antibiothérapie (pas obligatoire)
~ 153 ~
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11. TYPHOÏDE :
est une septicémie à point de départ lymphatique et entérique causée
par le bacille typhique et paratyphique.
Conduite à tenir :
Antibiotique oraux plus efficaces qu’antibiotiques IV ou IM
Sans complication :
1) Chloramphénicol p.o. 50 mg/kg/j en 3-4 prises pendant 14 jours
2) Ofloxacine p.o. 15 mg/kg en deux prises pendant 3 jours
Typhoïde sévère ou avec complication : reférer le malade
à l’hôpital pour des traitements avec des
antibiotiques par voie parentérale.
Lutter contre la fièvre : par l’administration du
paracétamol
Conduite à tenir :
Hydratation : boire beaucoup de SRO, eau, eau de coco lait de soja
Alimentation : introduire une alimentation précoce avec un régime
semi – liquide nutritif, éviter les aliments épicés et les
crudités.
Prévention : hygiène du patient, se laver les mains au savon après
défécation et avant de manger ; désinfection des
excréments avec une solution chlorée à 2 %
~ 154 ~
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Considérations générales :
Voies d'administration
Posologie
Tout médicament actif est dangereux pour tous.
Pour la dysenterie :
donner pendant 5 jours l’antibiotique recommandé pour la shigellose dans la
région
- Antibiotique de première intention pour la shigellose : Acide Nalidixine
(Negram)
- Antibiotique de seconde intention pour la shigellose : Ciprofloxacine
Ciprofloxacine
AGE ou POIDS Donner 2 X / j pdt 5 jrs
Comprimé de 250 mg
~ 156 ~
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De 2 à 6 mois ( 4 – 6 kg ½
)
De 6 à 12 mois ( 6 – 10 ¾
kg )
De 12 mois à 3 ans ( 10 1
- 14 kg )
De 3 ans à 5 ans ( 14 – 1½
19 kg )
Pour le Cholera
- Antibiotique de première intention pour le cholera : Tétracycline
- Antibiotique de seconde intention pour le cholera : Cotrimoxazole
TETRACYCLINE COTRIMOXAZOLE
Donner 4X / jour pdt 3 ( triméthoprime +
jours sulfaméthoxazole
AGE OU POIDS Donner 2X / jour pdt 3
jours
Comprimé
250 mg
De 2 mois à 4
mois
( 4 - < 6 kg ) Voir dosage ci - dessus
De 4 mois à 12 mois
( 6 - < 10 kg ) ½
De 12 mois à 5
ans 1
( 10 – 19 kg )
~ 157 ~
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PROPHYLAXIE AU COTRIMOXAZOLE
Cotrimoxazole
( triméthoprime + sulfaméthoxazole)
Donner une fois par jour pendant toute la vie
COMPRIME COMPRIME SIROP
AGE OU POIDS ADULTE ENFANT 40 mg
80 mg 40 mg triméthoprime
triméthoprime triméthoprime + 200 mg
+ 400mg + 200 mg sulfaméthoxazole
sulfaméthoxazole sulfaméthoxazole par 5 ml
De 6 semaines à ½ 1 5 ml
3 mois
( 3 – 4 kg )
De 3 mois à 6 ½ 1 6 ml
mois
( 4 – 6 kg )
~ 158 ~
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De 6 mois à 12 ¾ 1½ 7,5 ml
mois
( 6 – 10 kg )
De 12 mois à 2 1 2 10 ml
ans
( 10 – 12 kg )
De 4 ans à 4 ans 1¼ 2½ 12,5 ml
(12 – 14 kg )
De 4 ans à 5 ans 1½ 3 15 ml
(14 kg – 19 kg )
~ 159 ~
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~ 160 ~
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ARTESUNATE suppositoire
De 0 mois à 12 mois
(4,5 – 8 kg) 1 ½
De 13 mois à 42 mois
(9 – 17 kg) 2 1
De 43 mois à 60 mois
4 2
~ 161 ~
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CHLORAMPHENICOL
Dose 40 mg par kg
AGE OU POIDS Ajouter 5 ml d’eau stérilisée au flacon
Contenant 1000 mg = 5,6 ml à 180 mg/ml
De 2 mois à 4 mois -
( 4 - < 6 kg )
De 4 mois à 9 mois
( 6 - < 8 kg ) 1,5 ml = 270 mg
De 9 mois à 12 mois
( 8 - < 10 kg ) 2,0 ml = 360 mg
De 12 mois à 3 ans
( 10 - < 14 kg ) 2,5 ml = 450 mg
De 3 ans à 5 ans
( 14 - <19 kg ) 3,5 ml = 630 mg
~ 162 ~
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VITAMINE A en capsule
Age 200 000 UI 100 000 UI
De 6 mois à 12 mois ½ capsule 1 capsule
De 12 mois à 5 ans 1 capsule 2 capsules
~ 163 ~
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Les chimiothérapies
Abus fréquent des A.B. danger des pommades et autres topiques quand le
produit actif est absorbé par la peau. Pour les antimycotiques: la posologie et le
mode d'administration doivent être rigoureusement précisés.
chaque hôpital a sa méthode pour identifier son patient: dans le cas des
enfants cela peut être difficile car un nourrisson ne peut donner son nom.
L'infirmier doit donc l'identifier avant de lui administrer quoi que ce soit.
~ 164 ~
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donner les médicaments de façon à favoriser les relations avec le petit. Il est
inutile de dire à un enfant que le remède a bon goût si ce n'est pas le cas, car il
prendra toute confiance
être vigilant lorsqu'on administre à un enfant, afin de reconnaître assez tôt les
effets secondaires ou les signes d'intoxication
En définitive
~ 165 ~
Nursing en pédiatrie par C.T. Kambanji Mugatshinyek Lumpungu Placide
évacuation du produit:
a) vomissement provoqué
En dehors d'une indication prioritaire ou le lavage d'estomac garde une
indication impérieuse, cette méthode tend à être supplantée par des
vomissement provoqués
faire d'abord boire un verre d'eau salée puis déclencher le réflexe
nauséeux en introduisant le doigt ou le manche d'une cuiller dans le
pharynx.
vomissement provoqués par l'apomorphine
Avantages
expulsion de corps solides qui ne peuvent pas passer par la sonde de
vidange
~ 166 ~
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Technique:
injecter apomorphine par voie S.C. ou I.M. à la dose de 0,1 mg/kg
avant l'injection, faire boire si possible un grand verre d'eau salée.
Chez le nourrisson, il faut être prudent avec l'apomorphine qui peut
déclencher
un arrêt respiratoire: dans ce cas, injecter l'antidote: Nalorphine par voie
I.M.
L'apomorphine ne se donne qu'en milieu hospitalier
. lavage d'estomac réalisable seulement en milieu hospitalier.
CONCLUSION
~ 167 ~
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~ 168 ~
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B. Santé de la mère
C. Allaitement maternel
D. Alimentation de l’enfant
~ 169 ~
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~ 170 ~
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~ 171 ~
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- Diarrhée persistante
- Infection aiguë de l’oreille
- Infection chromique de l’oreille 5 jours
- Problème d’alimentation
- Autres maladie, s’il n’y a pas
d’amélioration
- Anémie 14 jours
~ 172 ~
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- Malnutrition 30 jours
~ 173 ~
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BIBLIOGRAPHIE
~ 175 ~
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Objectifs du cours
1
………………………………………………..…………………
Contenu du cours
2
……………………………………………………….…………..
Chapitre I : Généralités & Relation d'aide
3
…………………………...…………
Chapitre II : Evolution de la place de l'enfant dans la
12
société ………..….…
Chapitre III : Protection de l'enfance & Prévention
18
……………………………
Chapitre IV : L'Infirmier et l'Enfant
24
……………………….………………………
Chapitre V : Prise en en cas des :
31
………….…….………………………………
5.1 : Prématurité & Retard de croissance intra-
31
utérine …………………
5.2 : Affection de l'appareil Digestif
46
…………...………...…………………
5.3 : Affection de l'appareil respiratoire
59
…...………………………………
5.4 : Affections de l'appareil uro - néphrotique
65
…………….……….……
5.5 : Affections du système nerveux
68
………………………….……………
5.6 : Affections parasitaires
73
…………………………………….……………
5.7 : Malformations congénitales
75
………………………………...…………
5.8 : Des urgences en Pédiatrie
80
……………………………………………..
~ 176 ~
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~ 177 ~