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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
Archidiocèse de Kinshasa
INSTITUT FACULTAIRE DE DEVELOPPEMENT
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE SANTE

B.P 1800
AV. SAÏO° 2317, KASA-VUBU/KINSHASA

CONNAISSANCES, ATTITUDES ET
PRATIQUES DE LA POPULATION SUR LES
MALADIES DES MAINS SALES DANS LA
COMMUNE DE BUMBU

NGHA LUTUNA BENIE

Mémoire de fin d’étude présenté et


défendu en vue de l’obtention du grade de
licenciée en science de santé.

Option : Santé Publique


Directeur : Dr MAKENGO KAFUTI Gisèle

Année Académique : 2021-2022


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EPIGRAPHE
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DEDICACE
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REMERCIEMENTS
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LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° 1: liste des maladies des mains sales


Tableau n° 2 : La population congolaise de la Commune de Bumbu (2003)
Tableau n° 3 : La Population étrangère de la Commune de Bumbu (2003)
Tableau n° 4 : Population totale de la Commune de Bumbu en 2003
Tableau n° 5 : Évaluation de connaissance, attitude et pratique sur la maladie
des mains sale
Tableau n°6 : Evaluation des attitudes sur les mains sale
Tableau n°7 : évaluation des pratiques sur les maladies des mains sales
Tableau 8 : Analyse des alternatives
Tableau n° 9 : Stratégies du projet
Tableau n°10 : Gantt d’activités
Tableau 11 : Besoins en ressources humaines
a) Tableau n° 12 : Besoin en rémunération ($)
b) Tableau n° 13 : Besoin en formation et sensibilisation
c) Tableau n° 14 : Besoins en matériels
d) Tableau n°15 : Besoins en Frais généraux
e) Tableau n°16 : Besoins en équipement
f) Tableau n° 17 : Besoins en déplacement
g) Tableau n° 18 : Besoins en Evaluation
Tableau n° 19 : Budget récapitulatif
Tableau n°20 : Plan de trésorerie
Tableau n° 21 : Gestion des risques
Tableau 22 : Cadre logique
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LISTES DES GRAPHIQUES ET FIGURES

Graphique n°1 : Repartions des enquêtés selon les types de maladie des mains
sale
Graphique n°2 : repartions des enquêtés selon les signes qui accompagnaient la
maladie des mains sale
Graphique n°3 : répartition des enquêtés selon la fréquence de maladie de mains
sale
Graphique n°4 : maladie des mains sales selon l’information sur la maladie
Ggraphique n°5 : maladie des mains sale selon la source d’information
Graphique n°6 : maladie de mains sales selon la connaissance sur les vecteurs de
maladie des mains sale
Graphique n°7 :la maladie des mains sale selon les conséquences de maladie des
mains sale
Graphique n°8 : la maladie des mains sales selon la nécessité de traitement de
l’eau
Graphique n°10 :la maladie des mains sales selon le moyen utiliser pour
l’hygiène de l’eau
Graphique n°11 : la maladie des mains sale selon les types de savon pour
nettoyer les mains
Graphique n°12 :la maladie des mains sales selon le moment de lavage des
mains
Image n° 1 : Hygiène des mains
Figure n° 1 : Schéma conceptuel
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INTRODUCTION GENERALE

0.1. Présentation, motivation et intérêt de l’étude

L’hygiène est un élément essentiel de la mission de la santé


publique, elle assure la propreté des mains sur le plan sanitaire (OMS, Genève,
2009). Faire la promotion du lavage des mains peut paraître absurde mais ce
sont des règles de base que l’on oublie parfois. La main étant l’organe de
préhension de l’homme elle est en contact permanent avec l’environnement, qui
renferme des bactéries, des virus mais aussi des éléments toxiques. Le lavage
des mains avec le savon permet de réduire ou de limiter le risque de
transmission des germes et de prévenir la contamination des personnes ou des
objets (OMS, Genève, 2009).
L’objectif de développement durable (ODD) 6 appelle la
communauté mondiale à garantir l’accès universel à l’hygiène d’ici à 2030.
L’hygiène des mains en est une composante essentielle. Pourtant, dans bien des
milieux, l’accès à des installations permettant de se laver les mains et l’appui
aux comportements requis en la matière font défaut (Luangasanatip, N. et al,
2015).
Le simple fait de se laver les mains peut sauver des vies et réduire
la morbidité en contribuant à prévenir la propagation des maladies infectieuses.
Ces maladies peuvent être causées par des pathogènes (microbes) transmis par
l’air ou par les surfaces, la nourriture ou des matières fécales humaines. Étant
donné que l’on touche régulièrement son visage, la nourriture et les surfaces
avec ses mains, ces dernières sont un important vecteur de propagation des
maladies (OMS, Genève, 9 juillet 2020).
On estime à 500 millions le nombre de personnes décédant chaque
année de maladies diarrhéiques ou d’infections respiratoires aiguës qui auraient
pu être évitées grâce à de bonnes pratiques d’hygiène des mains. Outre la
prévention d’une multitude de maladies, l’hygiène des mains peut contribuer à
éviter d’importants coûts financiers imputables aux maladies et aux décès
(OMS, Genève, 9 juillet 2020).
Au cours de la pandémie de COVID-19, l’hygiène des mains a
bénéficié d’une attention sans précédent et est devenue un pilier central des
stratégies nationales de prévention de la maladie. Cette période a ainsi
représenté une occasion unique d’en faire un enjeu majeur des politiques
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publiques à long terme. Il a été prouvé que l’hygiène des mains est un
investissement extrêmement rentable, dans la lignée des approches « sans
regrets » : il garantit d’immenses avantages en matière de santé pour un coût
relativement faible (OMS, Genève, 2020).
En dépit des efforts déployés pour promouvoir l’hygiène des mains,
qui sont souvent soutenus par la communauté internationale surtout pendant les
épidémies ou des situations d’urgence, les taux d’accès aux installations
connexes demeurent faibles. Si le rythme actuel des progrès se maintient, d’ici la
fin de l’ère des ODD, en 2030, 1,9 milliard de personnes n’auront toujours pas
accès à des installations pour se laver les mains à leur domicile (Diageo, Gap,
Unilever et WaterAid, 2018)..
Les pouvoirs publics doivent s’engager en faveur de l’hygiène des
mains, non pas comme une intervention de santé publique temporaire en temps
de crise, mais bien comme un comportement quotidien vital qui contribue à la
résilience sanitaire et économique (Borghi, J. et al2002p. 960-969).
D’où l’importance de cette étude, d’évaluer les connaissances,
attitudes et pratiques de la population du quartier MBAKI de la commune de
BUMBU sur les maladies des mains salles.
Le choix de cette étude est parti du constat selon lequel, dans les
pays pauvres où le niveau d’hygiène est précaire et un accès limité à l’eau
potable, les maladies liées à la mauvaise hygiène constituent un véritable
problème de santé publique notamment celles liées à la mauvaise hygiène des
aliments (Abera G, 2004).
La présente étude porte en définitive, les intérêts suivants :
 Sur le plan scientifique ce travail permet d’approfondir sur les
connaissances, attitudes et pratiques sur les maladies des mains sales et
ses résultats pourront servir de support aux futurs chercheurs dans les
domaines
 Sur le plan pratique la population pourra bénéficier de notions sur
l’hygiène des mains enfin d’éviter les conséquences désastreuses de ces
maladies.
 Du point de vue personnel comme professionnel de santé, ce travail
suscite une joie de mettre au profit de la population congolaise en
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générale et de BUMBU en particulier l’éducation en matière de l’hygiène


corporelle et alimentaire.

0.2. Etat de la question

Au fil du temps, les éléments de preuve s’accumulent. Il est


démontré que l’hygiène des mains peut contribuer à prévenir un vaste éventail
de maladies respiratoires et diarrhéiques, et constitue ainsi un outil crucial dans
la lutte contre les infections en milieu domestique.
En parallèle, l’OMS (2020) a publié ses recommandations pour
l’hygiène des mains au cours des soins, ainsi qu’une stratégie d’amélioration et
une boite coutils d’évaluation. Ces ressources sont régulièrement mises à jour et
complétés.
En réponse à la Covid19, les gouvernements du monde entier ont
encouragé l’hygiène des mains, non seulement comme première ligne mais
également pour accroitre la résilience aux futures épidémies.
L’étude de Whit S et Al (2020) rapporte que parmi les facteurs les
plus influents au sein de ménages concernant l’hygiène des mains, figurent les
connaissances, la perception du risque, les concessions psychologiques les traits
caractéristiques
En France, Camille Anna Denyse COSTE en 2018 a présenté une
revue bibliographique sur l’hygiène des mains.
Ces analyses ont permis le constant suivant :
L’hygiène des mains est la meilleure façon de prévenir la
propagation des infections.
Un contrôle doit être réalisé via les programmes multimodaux et
multidisciplinaires (péda, épidémiologie,) il faut visiter sur l’éducation des
professionnels de la santé ; leur faire reprendre conscience de l’importance de
l’hygiène des mains, de leurs indications, des équipements nécessaires pour la
pratique de l’hygiène des mains et des différents produits et de leurs
compositions. Ils doivent aussi être informé sur les risques liés aux actes
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d’hygiène des mains tels que les dermatologues professionnelles, et les mesures
qui peuvent être mises en place pour les limites.
En Afrique, l’ONG Triangle génération humaine avait effectué une
enquête de Janvier à Mars 2007 au camp Sahrouis en Algérie sur les
connaissances, attitudes et pratiques de l’hygiène domestiques et corporels.
Les résultats de cette étude ont été marqués par 73% de foyer déclarant avoir
déjà été informé sur l’hygiène domestique via les médias, les réunions publiques
au sein des daïros ou des panneaux d’affichage. Ils sont quasi-unaments sur
l’envie de renouveler l’expérience sous forme de conférence/présentation de
préférence (54%) suivie par les médias (26%). L’étude a également permet de
mettre en évidence que les familles interrogées sont conscients du lien entre les
maladies et l’hygiène et ont une bonne connaissance et l’hygiène et ont une
bonne connaissance des pratiques à tenir pour limiter l’impact négatif.
Néanmoins, la mise en pratique de connaissances dépend des
moyens financiers et matériels de chaque famille ainsi que des capacités
techniques des systèmes de gestion actuels.
Au Mali, Aissatou 2015 a également étudié les connaissances,
attitudes et pratiques en milieu domestique.
Au Bénin Arnaud CHIGBLO & Kabirou Soumaila en 2014 ont
démontré que les mains des écoliers portent plusieurs espèces bactériennes dont
les indicateeurs d’une contamination pécale. La comparaison des résultats avant
lavages des mains n’avait pas eu aucun impact sur les charges bactériennes
portées par ces derniers
En Côte d’Ivoire, Coulibaly M, et Al, en 2018 révèle que la quasi-
totalité des élèves connaissances qu’il fallait de l’eau et du savon pour accomplir
un bon lavage des mains mais, 47% plongés directement les mains dans un
récipient pour se laver les mains.
Quant à l’hygiène alimentaire, ils trouvaient inapproprié la vente
d’aliments à proximité de source de pollution diverse (débris alimentaires,
décharges d’ordure, eaux usées, caniveaux non couverts.
En RDC, John KAYUNGA YA LUBO SHABANTU et Al en 2021
ont rapporté que les verminoses étaient les maladies des mains sales dont la
population avait beaucoup souffert à 91,7% et celle-ci avait reconnu au CS
Hôpital pour la prise en charge dans 76,3% de cas 52,6% des sujets
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connaissaient plus les verminoses comme maladie des mains sales et 91,7% de
sujets cet aient les coliques et l’anorexie comme les signes généraux rencontrés
en cas des maladies des mains sales.

Martin Ndjibu en 2016 souligne qu’il n’est pas rare de voir un


chauffeur manger des beignets au volant sous s’être lâché les mains. Dans sa
conclusion, il souligne que :
- Par rapport au niveau de connaissance 72,7% connaissaient la différence
entre les LSDM et LHDM.
- La pratique du LDM est de 98,3% des enquêtés qui disaient se lancer les
mains avec l’eau et le savon
- Les attitudes dans son ensemble ne respectent pas les règles de base de
l’HDM.
Cependant KABA en 2009 rapporte concernant les connaissances
attitudes et pratiques du lavage des mains en milieu formel, informel et
domestique.
Sur 1000 personnes enquêtées dont 53 agents de santé toute
catégories confondues, 235 ménagères, 59 élèves/ étudiants, 189 commerçants,
126 enseignants, 237 artisans, 87 fonctionnaires et 14 paysans.
L’analyse a démontré que :
- La définition du LDM, se laver les mains avec l’eau et le savon était
connue par 93,6% des enquêtes
- Les différents types de LDM étaient connus par 1,7% des enquêtés
- Dans 75,8% de cas, il n’y avait pas d’essuie mais dans le service
- Les enquêtés ne se lavaient pas les mains avec le savon aux sorties des
toilettes dans 16,6% de cas.
Les élèves vont à l’école en croquant de la poire ou de maïs sauté
avec les mains sales conséquences : La multiplication des maladies de mains
sales. Les plus fréquents sont les amibiases la fièvre typhoïdes et de choléra.
Selon l’enquête démographique et de santé (2013-2014), seulement
13,7 de la population en milieu rural et périurbain se lave les mains avec du
savon ou à la cendre. Le lavage des mains avec du savon et à la cendre est l’un
des moyens le plus efficaces et les moins couteux pour prévenir des maladies
des bactéries et de certains virus, notamment celui d’EBOLA.
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François KALENGA en 2016 avait conclu son étude en révélant


que les maladies des mains sales sont plus fréquent pour les habitants (ménages)
qui s’approvisionne en eau d’autres sources (pompage, puits, eau pluviale)
tandis que les habitants qui s’approvisionnent d’eau de la Quintri ne sont plus
exposés aux maladies des mains sales.
KUBALI M.U et Al en 2020, observé que dans la Ville de Bukavu
à l’Est de la RDC, le coût de soins de santé lié aux déchets est un problème réel
de santé publique dans la zone de santé de Kadutu, fièvre typhoïde est une
pathologie qui touche presque toute la population et compte beaucoup d’argent
que les autres pathologies L’ensemble des études présentées ci-haut, réaffirment
que les maladies de mains sales demeurent un fléau qui ronge la population dans
son ensemble.
Plusieurs facteurs sont incriminés à la persistance de cette maladie.
Quant à cette étude, il est important d’évaluer les connaissances, attitudes et
pratiques de la population exposée aux maladies des mains sales dans la
Commune de Bumbu. Ceci permettra d’élaborer un projet visant à installer des
points de lavages des mains sales dans les espaces publics de la Commune afin
d’encourager la population à la bonne pratique de lavage des mains.

0.3. Enoncé du Problème

L’hygiène est l’une des missions essentielles de la santé publique


visant à réduire la transmission et les conséquences de la maladie. Le déclin
marqué des décès causés par des maladies infectieuses observées dans les pays
riches au cours du dernier siècle, n’aurait pu se réaliser sans d’importants
progrès en hygiène des mains (OMS2005).
En effet, les mains représentent l’outil le plus souvent utilisé par les
humaines. Le lavage des mains avec le savon permet de réduire ou de limiter le
risque de transmission des germes, et prévenir la contamination des personnes
des Object (OMS2005).
On estime à 500 millions le nombre de personnes décédant chaque
année de maladies diarrhéiques ou d’infections respiratoires aiguës qui auraient
pu être évités grâce à des bonnes pratiques d’hygiènes des mains
(OMS/Unicef2021).
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Les mains sont comme un grand nid à bactéries, où se trouvent des


milliers de germes. Elles présentent donc un risque de transmission des maladies
très élevés, en véhiculant les microbes de plusieurs manières. La meilleure façon
de se protéger des maladies virales bactériennes et fongiques transmises par les
mains sales et contaminées reste le lavage de main. Cela peut sembler évident et
pourtant l’hygiène de mains est souvent négligée (OMS/Unicef2021).
L'organisation mondiale de la santé (OMS), dans son dernier
rapport publié en 2011, démontre que les maladies liées au manque d'eau et
mauvaises conditions d'hygiène et assainissement sont les principales causes de
la mortalité en Afrique subsaharienne. (.UNICEF/RDC 2022)
Le risque hydrique constitue l'un des problèmes de santé publique
majeurs des pays en développement, l'absence d'eau potable est la première
cause de mortalité et de morbidité au monde : 3 millions d'enfants meurent
chaque année avant l'âge de cinq ans, du fait du manque d'accès à une eau
potable.
Les Salmonella responsables des fièvres typhoïdes ont l'homme
pour seul réservoir, la contamination se fait par ingestion d'eau ou d'aliments
ayant subi une contamination fécale d'origine humaine. Comme toutes les
maladies à transmission oro-fécale, ces fièvres surviennent le plus souvent dans
des zones où l'hygiène est précaire, et frappent principalement les pays en
développement en Asie, en Afrique ou en Amérique Latine (Unicef/PD/WES
1998).
La transmission des malades diarrhéiques et liées à l’eau est
directement liée au manque d’hygiène, à la défécation en plein air et à un accès
insuffisant à l’eau potable. Une gestion inadaptée des excréments humains peut
entraîner la contamination des ressources en eau y compris des eaux
souterraines. Ceci constitue un risque sérieux au regard de la santé étant donné
que les rares ressources en eau sont utilisées pour la consommation domestique
de la communauté (KABA M 2009).
Selon Unicef RDC, les maladies diarrhéiques et respiratoires,
transmises par les mains sales ainsi que le Paludisme sont trois causes
principales de décès chez les enfants de moins de 5 ans en RDC. La diarrhée,
maladie infectieuse transmise par voie féco-orale reste un problème de santé
majeur à cause de la précarité des conditions d’hygiènes qui prévalent dans le
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pays affectant en particulier la population infantile généralement plus vulnérable


(KABA M 2009).
Dans de nombreux pays, les infections liées à l’eau et à
l’assainissement ont une forte prévalence, causant la maladie voire même la
mort pour de nombreuses personnes, en particulier des enfants. L’amélioration
des pratiques hygiéniques est d’une importance capitale si l’on veut limiter la
transmission des maladies liées à l’eau et à l’assainissement.
Bien que l’hygiène puisse entrainer l’intention de changer de
comportement il y a passage de l’intention a l’acte que lorsque les gens
disposent les installations d’eau et des équipement (OMS 2012).
Faire la promotion du lavage des mains peut paraitre absurde mais
ce sont des règles de base que l’on oublie parfois. Les mains étant l’organe de
préhension de l’homme elle est contact permanent avec l’environnement ; qui
renferme des bactéries ; des virus ; des parasites ; des champignons mais aussi
des éléments toxiques. Le lavage des mains avec le savon permet de réduire ou
de limiter le risque de transmissions de germes et de prévenir la contamination
des personnes ou des objets. (UNICEF, 1993)
L’organisation mondiale de la sante OMS dans son dernier rapport
publier en 2011 démontre que les maladies liées au manque d’eau et mauvaise
conditions d’hygiène et assoupissement sont les principales causes de la
mortalité en Afrique subsaharienne.
D’après un rapport du ministère de la sante en RDC 2020 ; Les
malade des mains sales sont des maladies qui se contractent par voie digestive
ou par contact et se transmettent par trois voies à savoir : les mains ; l’eau non
potables et les aliments infectés, soumette .Elles constituent l’une de principales
causes de morbidité et de mortalité en Afrique .Parmi ces maladies le rapport
cite poliomyélite, dysenterie ; l’ankylostomiase ; l’amibiase ; l’ascaridiose ;
l’hépatite A et C.
Pour se protéger contre ces maladies aussi que toutes autres maladie
qui se transmettent par les contacts des mains sales. Il est recommandé que de
respect les règles d’hygiène et cinq moment clefs de lavage correct des mains
avec de l’eau propre et du savon ;
- Avant de préparer à manger
- Avant de donner à manger aux enfants y compris avant a l’allaitement
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- Avant de manger
- Après la toilette
- Après avoir changé les couches de l’enfant
Le lavage des mains bloque la transmission des agents de la
maladie et peut réduire significativement la diarrhée et les infections
respiratoires, ainsi que les infections de la peau et le trachome.
Une étude récente de Curtis et Cairncross, (2003) indique que le
lavage des mains au savon, en particulier après un contact avec des excréments
(après défécation et après manipulation des selles d’enfant), peut réduire
l’incidence diarrhéique de 42 % à 47 %.
Par ailleurs le travail en de Hoque, B.A. (2003) signale qu’une
réduction de 30 % des infections respiratoires est possible grâce au lavage des
mains. Cela demeure vrai même dans les secteurs qui sont fortement contaminés
de matières fécales et où il y a peu d’hygiène.
Selon Luby et al. (2004), les enfants de moins de 15 ans vivant
dans un foyer exposé à une promotion du lavage des mains et utilisant du savon
ont eu un taux de diarrhée de moitié inférieur à celui des enfants du voisinage (le
groupe témoin). Parce que le lavage des mains prévient la transmission d’une
grande variété d’agents.
Les mains possèdent une flore permanente et une flore
transitoire. En contact permanent avec l’environnement humain, inerte et
animal, elles sont susceptibles de véhiculer les flores de ces environnements. De
plus elles sont susceptibles de véhiculer la propre flore de l’individu venant
d’autres sites (cutanée, nasal ou fécal) (BRÜCKER G, 2001, page 10)
De ce fait, le portage manuel est un facteur de transmission
bactérienne, parfaitement bien identifié. À l’hôpital elles sont davantage
vectrices de bactéries responsables d’infections nosocomiales (staphylocoques,
bacilles à Gram négatif...), et en milieu communautaire de bactéries
responsables de toxi-infections alimentaires (salmonelles, staphylocoques...). (G.
Colombet et al, 2003)
Le lavage des mains est un geste rendu célèbre par Semmelweiss et
repris par Pasteur qui, incriminant déjà les mains comme vecteur de microbes,
en était venu à refuser de serrer la main de ses interlocuteurs. (G. Colombet et al,
2003)
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Au vu de ce qui précède, mais nous posons la question de savoir :


Quel est le niveau des connaissances, attitudes, et pratiques des habitants du
Quartier Mbaki sur les maladies de mains sales ?

0.4. Hypothèse

Pinto et Grawitz stipulent que tout chercheur doit en effet


présupposer au départ un point de vue, lequel constitue ce qu’on appelle le
concept opérationnel ou l’hypothèse de travail.
En ce qui nous concerne, nous présumons que les habitants du
Quartier Mbaki n’auraient pas des bonnes connaissances ni des bonnes attitudes
et pratiques sur les maladies de mains sales.

0.5. But et objectif du sujet ou travail

La présente étude a pour but de rechercher le déterminant de niveau


connaissances, attitudes et pratiques d’évaluer le niveau des connaissances,
attitudes et pratiques sur les maladies des mains sales dans la population du
quartier Mbaki de la commune de Bumbu. Ceci permettra de proposer des pistes
de solution pour réduire les risques de ces maladies.

0.5.1. Objectifs spécifiques

Pour atteindre ce but, nos objectifs sont les suivantes :


- Faire une revue de la littérature sur de maladies de mains sales et
l’hygiène
- Mettre
- Décrire les caractéristiques sociodémographiques
- Déterminer le niveau des connaissances, attitudes et pratiques
- Relever les insuffisances et faire de proposition pour améliorer la
prévention des maladies des mains sales dans la Commune de Bumbu
- Proposer un projet visant l’installation de lavages de mains

0.6. Méthode et techniques

0.6. Méthodes et techniques utilisées


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Ce travail a utilisé la méthode d’enquête par questionnaire associé à la


technique d’observation directe et documentaire.

0.7. Délimitation de l’étude spatio-temporelle

Notre étude de base sur la recherche de déterminant des


connaissances, attitudes et pratiques sur les maladies des mains sales.
0.8. Subdivision du travail
En dehors de l’introduction et la conclusion, notre travail comporte
quatre chapitres
- Chapitre premier décrit le cadre théorique
- Chapitre deuxième concerne la méthodologie et matériel utilisé pendant
l’étude
- Chapitre troisième présente, analyse et discute le résultat de notre étude.
- Et dernier chapitre quatre développe le dossier projet
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CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE

Dans ce chapitre, nous définirons les concepts de base de notre


étude, en suite nous parlerons des généralités sur les maladies des mains sales et
nous finirons par présenter le schéma conceptuel reprenant l’ensemble des
variables explicatives de la survenue des maladies des mains sales.

1.1. Définitions des concepts de base

Le chercheur doit d’abord définir les choses dont il traite afin


d’éviter toute interprétation hors contexte. Autrement dit la définition des
concepts est indispensable dans une étude scientifique.
- Evaluation :

Pour ce qui est de la définition du concept « évaluation », elle varie


selon les auteurs et selon les domaines dans lesquels on l'oriente. Nous allons
essayer d'examiner quelques-unes des définitions qui lui sont données.
Dans le langage courant «évaluer » peut signifier : juger, peser,
estimer, apprécier ou mesurer. C'est estimer une quantité en la comparant avec
une autre quantité déterminée.
Selon J.M. DE KETELE (1982 P.12) ; « évaluer signifie examiner
le degré d'adéquation entre un ensemble de formation et un ensemble de critères
adéquats à l'objet fixé, en vue de prendre une décision ».
- Connaissance

La connaissance désigne la maitrise intellectuelle acquise par


l’apprentissage, la recherche ou l’expérience.
Selon le dictionnaire Le Petit Larousse illustré. (2012, la
connaissance désigne la faculté de connaitre, de se représenter, de comprendre
ou de percevoir quelque chose. Quant aux connaissances, elles désignent
l’ensemble des choses acquises par l’étude de la pratique.
Dans cette étude, la connaissance de la population de la commune
de Bumbu sur les mains sales désigne l’ensemble des notions dont dispose la
population sur ces maladies.
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- Attitude

Pour Robert, P. (Ed.). (2010), l’attitude est la représentation


intellectuelle de quelqu’un ou de quelque chose, ou tout simplement une
impression de quelque chose.
Dans le contexte de cette étude, la perception est l’image mentale
que se font les populations sur les maladies des mains sales. C’est leurs
jugements sur des aspects pratiques, leur vécu dans les lieux publics.
- Pratique

GOUTILLE (cité par ESSI ET NJOYA, 2013), définit les pratiques


comme « des actes réels accomplis par une personne en situation, dans son
contexte habituel ». L’auteur souligne ici la particularité de l’action dans une
situation donnée qui constitue la pratique.
Pour nous, il s’agit des actes dont la population use pour arriver à
une prévention des maladies des mains sales.
- Maladies des mains sales
Pour l’UNICEF (1993), Les maladies liées à l'eau portent
gravement atteinte à la santé humaine. Elles sont variées mais toutes indiquent le
besoin crucial d'une eau salubre. De nombreuses maladies, proviennent
uniquement du fait d'employer une eau non salubre, pour boire et préparer les
aliments. D'autres sont dues à la pénurie d'eau responsable d'une mauvaise
hygiène corporelle et vestimentaire.
D’après MSP/ RDC (2020), Les maladies des mains sales sont des
maladies qui se contractent par voie digestive ou par contact et se transmettent
par trois voies : les mains, l’eau non potable et les aliments infectés/ souillés.
Elles constituent l’une de principales causes de morbidité et de mortalité en
Afrique. Parmi ces maladies, nous pouvons cités :
La fièvre typhoïde, la diarrhée, le choléra, la poliomyélite, la
dysenterie, l’ankylostomiase, l’amibiase, l’ascaridiase et l’hépatite C
Pour se protéger contre ces maladies, ainsi que toutes les autres
maladies qui se transmettent par le contact des mains sales, il est recommandé
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de respecter les règles d’hygiène et les cinq moments clés de lavage direct des
mains avec de l’eau propre et du savon :
- Avant de préparer à manger
- Avant de donner à manger aux enfants y compris l’allaitement
- Après les toilettes
- Après avoir changé les couches de l’enfant
- Lavage hygiénique des mains (Aggoune, Michel et al. 2001).
Le groupe de travail du CLIN (Comité de Lutte contre les
Infections Nosocomiales) de Paris Nord propose la définition suivante : il s’agit
du traitement des mains par un savon liquide non médicamenteux ou par un
produit (savon ou gel ou solution) ayant un spectre d’activité antimicrobien ciblé
sur les micro-organismes de la flore cutanée afin de prévenir leur transmission.
Il s’agit du nettoyage des mains par un produit bactéricide
approprié dont l’activité est ciblée sur les micro-organismes de la flore
transitoire, afin de prévenir leur transmission sans tenir compte de l’action sur la
flore résidente de la peau ».
- Hygiène corporelle
L'hygiène du corps représente l'ensemble des mesures destinées à
préserver la propreté des téguments, par le nettoyage avec de l'eau et des
produits nettoyants. La peau est le siège d’un écosystème microbien riche et
varié qui joue un rôle essentiel dans l’équilibre de l’organisme. Les parties
humides de notre peau sont les plus colonisées par les microbes contrairement
aux parties sèches (Recommandation du C-Clin 2001).
D’où l’importance d’une eau propre et d’un agent lavant qui dans la
majorité des cas est un savon. Ceux-ci qui parfois posent un problème d’accès
principalement dans les pays en voie de développement. Une bonne hygiène
corporelle permet d’éviter la propagation de ces germes vers des Individus
surtout de groupes sensibles (bébés, femmes enceintes, personnes âgées), ou
vers des personnes déjà affectées par une maladie. La douche quotidienne pour
tous doit devenir une réalité alors. Une bonne hygiène buccodentaire limitera la
contamination aéroportée de l’entourage par le biais de la toux et de
l’éternuement (Recommandation du C-Clin 200).
- Hygiène alimentaire :
~ 15 ~

La cuisine est le lieu de multiplication extrême de microbes en


raison de l’arrivée des nutriments de l’extérieur et de leur manipulation ; leur
conservation contribuera à limiter les maladies liées à l’intoxication alimentaire
par le respect de quelques règles d’hygiène. Nous notons entre autres :
• La protection des aliments par des couverts
• Eviter de maintenir les aliments à plus de 10° degré Celsius
• Eviter d’entreposer les produits polluants (fruits et légumes) et les
produits sensibles (viandes, poissons), ne pas décongeler les produits à
l’air ambiant mais au réfrigérateur
• Conserver les produits entamés au froid, protégés (emballés), et les
manger dans les 24 heures (.Kaba M 2009)
Toutes ces mesures d’hygiène en cuisine permettront d’éviter ou de
limiter la multiplication des germes présents dans l’air ambiant. Plusieurs études
à cet effet estiment que la moitié des intoxications alimentaires domestiques sont
dues à des mauvaises pratiques hygiéniques. Donc une meilleure connaissance
et le respect strict des règles d’hygiène auraient un impact significatif sur
l’incidence des intoxications alimentaires (.OMS 2005)

1.2. Généralités sur les maladies des mains sales

1.2.1. Historique

En 1795, Alexander Gordon, accoucheur et chirurgien naval,


avance que la fièvre puerpérale était probablement transmise d’une patiente à
l’autre par les sages-femmes et les médecins (.Groleau M. Kondé E 2006)
Oliver Wendell Holmes établit le premier que les mains des
soignants jouaient un rôle dans la transmission de la fièvre puerpérale (.
AprGroleau M. Kondé E2006)
La mort de l’anatomiste Kolletchka des suites d’une piqûre «
cadavérique » en 1861, le médecin obstétricien Hongrois Phillipe Ignaz
Semmelweis affirme que « ce sont les doigts des étudiants souillés au cours des
récentes dissections qui vont porter les fatales particules cadavériques dans les
organes génitaux des femmes enceintes et surtout au niveau du col utérin
causant la fièvre puerpérale» et il dit
« Désodorisez les mains, tout le problème est là ».
~ 16 ~

Il fait laver les mains des étudiants en médecine avec une solution
de chlorure de chaux à 4 % et la mortalité puerpérale devient presque nulle. (C-
Clin 2001) En 1967, à l’occasion des entretiens de Bichat, le professeur Viliam
évoque la nécessité de création de structure de surveillance et de réflexion sur
les infections nosocomiales, il étendit le concept du lavage des mains aux
protections vestimentaires, essuie main, serpillière et circuit du linge salle qui
font partie des bases élémentaires de l’hygiène hospitalière (.Thèse de
pharmacie 2003)
L’hygiène des mains reste jusqu’à preuve de contraire le
déterminant emblématique de la lutte contre les infections nosocomiales. Elle est
une exigence de respect, de qualité des soins et de sécurité pour le malade.

1.2.2. Quelques maladies des mains sales (BITUNDU 2009-2010)

Ces maladies peuvent être catégorisées comme suit :


 Les maladies hydriques, où les pathogènes sont ingérés via une eau de
boisson ou des aliments contaminés. Ceci peut être résolu en améliorant la
qualité de l’eau.
 Les maladies liées au manque d’hygiène où la maladie se propage à
travers de mauvaises pratiques d’hygiène, telles que l’absence de lavage
des mains après la défécation et avant de cuisiner ou de manger. Ceci peut
être résolu en améliorant la quantité de l’eau et les pratiques d’hygiène.
 Les maladies liées aux excréments qui se propagent par manque
d’assainissement adéquat.
Un point particulier pour :
- L’hépatite virale A «maladie des mains sales” (l’hépatite infectieuse)
Est une maladie infectieuse virale aiguë avec un bon pronostic, avec
des complications rares et une faible mortalité.
La principale voie de transmission est féco-orale voie de
transmission d’homme à homme (maladie de mains sales) ou par contact direct,
ce qui est accompli par les mains contaminées par des matières fécales contenant
le virus. En outre, l’infection est transmise et le contact indirect par un usage
personnel ou général contaminés.
Les enfants sont les plus sensibles à ce type d’infection, et l’hépatite
infectieuse a généralement une forme légère et plus courte. L’émergence de
~ 17 ~

virus dépend de l’état sanitaire de l’environnement, les habitudes d’hygiène et


de la taille du groupe est en contact étroit (famille, école maternelle,
établissements scolaires, etc ..). Contrairement à des pays avec des normes
d’hygiène faible, l’hépatite A dans les pays développés avec de meilleures
conditions socio-économiques de la vie se produit dans les catégories plus âgées.
 Coronavirus
Actuellement, le coronavirus – ou COVID-19 – préoccupe tout le
monde. Ce nouveau virus peut entraîner une pneumonie, une insuffisance
respiratoire aiguë et la mort, en particulier chez les patients âgés ou qui souffrent
d’une autre maladie. Non seulement le virus se transmet facilement par les
gouttelettes respiratoires, mais sa période d’incubation peut aller jusqu’à 14
jours, et les porteurs qui sont asymptomatiques peuvent le transmettre à leur
insu.
Les données scientifiques récentes montrent bien la différence que
peut faire l’hygiène des mains. Selon une récente étude publiée dans Risk
Analysis, le fait de se laver les mains convenablement dans les aéroports
pourrait réduire le risque de pandémie de 24% à 69%: c’est énorme.
 Norovirus
Une seule particule de norovirus peut vous rendre malade, alors
qu’il en faut 50 à 100 pour que vous attrapiez le virus la grippe. Le norovirus est
aussi connu sous le nom de grippe intestinale et il est responsable des épidémies
de gastroentérite. Mais là encore, le lavage des mains peut aider à prévenir les
symptômes gastro-intestinaux. Il est plus efficace que les désinfectants à base
d’alcool (les CDC considèrent que les désinfectants sont moins bons contre le
norovirus).
 La grippe
Pour se prémunir de la grippe, il faut se faire vacciner et se laver les
mains, surtout quand on est exposé au virus à notre insu. «Toutes les maladies
infectieuses ont une période d’incubation, c’est-à-dire le temps entre le moment
où vous avez été exposé et celui où vous êtes tombé malade. Et puis certaines
personnes ont un prodrome, soit un ensemble de symptômes non spécifiques à
une maladie en particulier, explique Janet Haas. Dans de nombreux cas, les
maladies infectieuses comme la grippe peuvent être transmises alors que la
personne infectée est encore asymptomatique.».
~ 18 ~
~ 18 ~

Tableau n° 1: liste des maladies des mains sales

Incubation Signes évocateurs


1 à 6 h, en moyenne 2 à Nausées, vomissements, haut-le-cœur,  
diarrhée, douleurs abdominales,
prostration
4h Staphylococcus aureus et ses
entérotoxines
prédominent) Vomissements, crampes abdominales, Bacillus cereus
diarrhée, nausées
12 à 48 h (médiane 36 h) Nausées, vomissements, diarrhée Norovirus
aqueuse non sanglante, déshydratation
12 à 72 h Mal de gorge, fièvre, nausées, Streptococcus pyogenes
vomissements, rhinorrhée et, parfois,
érythème
  Gorge et nez enflammés, propagation  
d’exsudats grisâtres, fièvre, frissons,
mal de gorge, malaise, dysphagie,
œdème des ganglions lymphatiques
cervicaux
2 à 5 jours Corynebacterium diphtheriae
2 à36 h, en moyenne 6 à Crampes abdominales, diarrhée, Clostridium perfringens, Bacillus
diarrhée putréfactive (Clostridium cereus, Streptococcus
12 h perfringens), parfois nausées et faecalis, S. faecium
vomissements
6 à 96 h, (1 à 3 jours Fièvre, crampes abdominales, diarrhée, Espèces de Salmonella, Shigella,
vomissements, maux de tête Aeromonas, E. coli
~ 19 ~

habituellement) entéropathogène
  Crampes abdominales, diarrhée, Vibrio cholerae (O1 et non O1),
vomissements, fièvre, malaise, V.vulnificus, V. Fluvialis, Vibrio
nausées, parahaemolyticus
6 h à 5 jours maux de tête, déshydratation. Parfois
diarrhée sanglante ou mucoïde, lésions
cutanées associées au Vibrio vulnificus
1 à 10 jours (médiane 3 à Diarrhée (souvent sanglante), douleurs E. coli entérohémorragique (y compris
abdominales, nausées, E. coli O157),
4 jours) vomissement, malaise, fièvre (peu Campylobacter
courante avec l’E. coli O157)
3 à 5 jours Fièvre, vomissements, diarrhée Rotavirus, astrovirus, adénovirus
aqueuse non-inflammatoire entérique
3 à 7 jours Fièvre, diarrhée, douleurs abdominales. Yersinia enterocolitica
Possibilité d’appendicite aiguë
simulée
1 à 6 semaines Diarrhée (selles grasses), douleurs Giardia lamblia
abdominales, flatulence, perte de
poids
1 à plusieurs semaines Douleurs abdominales, diarrhée, Entamoeba histolytica
constipation, maux de tête,
somnolence,
ulcères, variables – souvent
asymptomatiques
4 à 28 jours, en moyenne Gastroentérite, fièvre, œdème autour Trichinella spiralis
des yeux, transpiration, douleurs
musculaires, frissons, prostration.
~ 20 ~

9 jours
7 à 28 jours, en moyenne Malaise, maux de tête, fièvre, toux, Salmonella typhi
nausées, vomissements, constipation,
14 jours douleurs abdominales, frissons, taches
roses, selles sanglantes
10 à 13 jours Fièvre, maux de tête, myalgie, Toxoplasma gondii
érythème
Périodes variables (en fonction de la Fièvre, frissons, maux de tête, douleurs Bacillus anthracis, Brucella melitensis,
maladie spécifique) articulaires, prostration, malaise, B. abortus, B. suis, Coxiella burnetii,
ganglions lymphatiques gonflés et Francisella tularensis, Listeria
autres symptômes spécifiques de la monocytogenes, Mycobacterium
maladie en question tuberculosis, espèces de
mycobacterium, Pasteurella multocida,
Streptobacillus
moniliformis, Campylobacter jejuni,
espèces de leptospira
~ 20 ~

1.2.3. Epidémiologie des maladies des mains sales (KUBUYA 2008-2010)

Les maladies des mains sales constituent l’une de principales causes


de morbidité et de mortalité en Afrique.
Les caractéristiques cosmopolites de la fièvre typhoïde et de la
diarrhée ne doivent pas masquer le fait que ces pathologies sont infiniment plus
fréquentes en Zone tropicale.
En Afrique en 1927, une étude portant sur 860 enfants retrouvés
une fréquence de 26% de salmonella, 26,2% d’ascaridiose et 67,2%
d’ankylostomiase

1.2.4. Mode de transmission des maladies des mains sales (SHUKURU


SALUMU 2011)

Les maladies des mains sales se transmettent par 3 modes à savoir :


- Les mains
- L’eau
- Les aliments

1.2.5. Mode de prévention des maladies des mains sales liées à


l’approvisionnement en eau potable (NTEMBUE MUAMBI 2013)

- Utilisation de chlore
- Utilisation de purifiant d’eau
- Ebullition de l’eau
- Utilisation de Javel

1.2.6. Provenance des maladies des mains sales liées à l’approvisionnement


en eau potable (PNUE 2010)

Ces maladies peuvent survenir en cas :


- De la consommation d’une eau insalubre
- De la distance du lieu d’approvisionnement
- D’une mauvaise conservation de l’eau
- Etc.
~ 21 ~

1.2.7. Aperçu général sur l’hygiène (PNUE 1995)

Etymologiquement le terme « hygiène » vient du mot grec


« hygienan » qui signifie santé. Selon le dictionnaire le Robert, c’est l’ensemble
des principes des pratiques tendant à préserver et à améliorer la santé.
Le manque d’hygiène est incontestablement le principal couple de
l’incrimination de nos aliments, de nos milieux de vie, de nos propres corps
comme réservoir de toute sorte de maladie, donc pour parler des mains sales,
nous devrons impérativement passer sur l’hygiène dans ses autres branches qui
sont entre autres : l’hygiène corporelle, l’hygiène alimentaire et plus
particulièrement l’hygiène hospitalière.

1.2.8. Ecosystème de peau (Anne S 2004)

1.2.8.1. Caractère physico-chimique (Drame G 2008)

Les caractères physico-chimiques observés au niveau de la surface


de la peau vont influencer l’équilibre écologique cutané. Il s’agit de la
desquamation de la peau (1000 squames/minutes en activité normale soit une
baisse de nombre de la température de la peau qui varie entre 30° à 35° du PH
de la peau normalement acide (entre 5 et 6) et de son humide provenant de la
sécrétion de sueur.

1.2.8.2. Barrière (Groleau M 2006)

Le revêtement cutané préserve l’organisme cutanée préserve


l’organisme des agressions externes. C’est une barrière naturelle tant mécanique
que chimique qui s’appose à la pénétration de substances exogènes comme le
passage de microorganismes au celui des molécules.
L’épiderme porte des follicules pileux et les glandes sébacées, siège
d’une prolifération importante de microorganismes.
Il est la seule partie du corps qui puisse vivre exposée sans
s’infecter spontanément à condition à l’air sans s’infecter spontanément à
condition qu’il soit intact.
~ 22 ~

1.2.8.3. La flore cutanée (Recommandation du C-Clin 2001)

L’écosystème cutané comprend deux flores :


La flore résidante et la flore transitoire (Masson A V 2009)
- La flore résidente : Installé de façon prolongée permanente regroupe et
des germes commerciaux se situant au niveau des couches superficielles
et profondes, où elle trouve tous les éléments nécessaires à son
métabolisme. Elle est composée de bactéries aérobies principalement de
Cocci à Gram positifs (staphylococcus epidemides, coryné bactéries
principalement proprebacteruim acnès présent dans les follicules
pilosebacés, microccos speces) et de champignons (pityrosporum).
Elle a une robe de barrière car elle s’oppose à l’implantation d’autres
espèces potentiellement pathogènes
Elle est difficile à éliminer et se reconstitue en 4 à 6h après un lavage
chirurgical des mains.
Cette flore bactérienne varie quotidiennement et quantitativement
d’un site à un autre chez un même individu ainsi que d’un individu à un autre et
est renouvelée régulièrement. Elle a une faible virulence, toutefois un geste
invasif peut la modifier et induire un processus infectieux.
- La flore transitoire ou superficielle est composée le plus souvent de
bactéries saprophytes issues de l’environnement (eau, plantes, animaux).
Elle peut être aussi composée de bactéries pathogènes ou commerciales
provenant de certains sites du corps favorables à la croissance
microbienne (périnée, cuir, chevelure, creux axillaire, nez, bouche
pharynx) et surtout du tube digestif selon activités et en fonction des
variations microbiennes hospitalières comme notamment les bactériennes
de Gram positif (comme différents

1.2.9. La transmission manuportée (Cissé C T. Faye O. Ndiaye G. Sakho A.


Faye E O. Maiga A. et coll 189-194)

Les mains représentent l’outil le plus souvent utilisé par les Hommes. Elles
servent notamment à préparer les repas et manger. Elles nous permettent de nous
occuper des autres en occurrence les enfants pour les parents et les malades pour
le personnel soignant. Les mains étant tendues vers les malades et soucieuses de
~ 23 ~

leur porter les remèdes, peuvent lui transmettre d’autres maladies ou


intoxications si elles sont porteuses de germes.
Selon les études 70 à 90% des infections nosocomiales sont dues à une
transmission manuportée de bactéries. Elles sont transmises d’un malade à un
autre par contact direct entre patients, entre patients et soignants ou indirect
notamment par l’intermédiaire de dispositifs médicaux ou de matériel de soin.
Donc l’impact de l’hygiène des mains sur la réduction du taux des infections
nosocomiales est incontournable.

1.2.10. PREALABLES POUR L’HYGIENE DES MAINS (Kaba M 2009)

1.2.10.1. Produits et matériel

- Eau potable,
- Lavabo avec robinet à commande non manuelle (à défaut robinet à
commande manuelle à col long),
- Savon liquide antiseptique avec distributeur (à défaut on peut utiliser le
savon antiseptique ou ordinaire en barre à conserver sur un support
laissant goutter l’eau),
- Distributeur d’essuie-mains à usage unique (à défaut on peut utiliser une
serviette individuelle propre),
- Brosse de préférence souple pour nettoyer les ongles.

1.2.10.2. Règles de base

 Ongles courts et non artificiels et sans vernis à ongle.


 Blouses à manches courtes ou dénuder les mains et avant-bras si la blouse
à des manches longues.
 Oter les bijoux (bagues, bracelet et montre) et même alliance.

1.2.11. PROCEDURES ET INDICATIONS DU LAVAGE DES MAINS


( Amadou Z. Hotohoun A 2013 )

Les produits de nettoyage sont :


Les savons : 2 catégories, antiseptiques et non antiseptiques. Les
savons sont des substances qui permettent l’élimination des souillures non
solubles dans l’eau pure. Ils assurent une propreté visible, mais non biologique
car ils ne détruisent pas les germes, mais ne font que les décrocher de leur
~ 24 ~

support (revêtement cutané). Pour éviter ce danger, il est préférable d’utiliser


uniquement des savons liquides.

Les solutions moussantes antiseptiques : ces solutions sont utilisées


pour le lavage des mains de type hygiénique (antiseptique) indiqué pour les
actes à haut risque infectieux et lors d’interventions chirurgicales, de soins ou de
diagnostics.
Les produits hydro alcooliques (solution ou gels) : ces solutions sont
composées : d’un ou plusieurs principes actifs antiseptiques dont un ou plusieurs
alcools aliphatiques à chaîne courte : propanol-1, propanolol-2 ou éthanol. Ce
sont des alcools à large spectre biocide et ils volatilisent rapidement (séchage
rapide).
Les non alcooliques sont : digluconate de Chlorhexidine, triclosan,
chlore de benzalkonium, peroxyde d’hydrogène, alkylamidoalkylglycine,
thiosulfate de mecetronium. Leur rôle est d’élargir le spectre biocide des
produits hydro alcooliques et de prolonger l’action antiseptique.
Les agents protecteurs de la peau : glycérine, glycol, allantoïne, mono
glycérides, huile de ricin.

1.2.12. Processus de l’Hygiène de mains ( KASEREKA 2020)

Toujours se laver les mains Avant/ après :

- L’Habillage et le déshabillage (EPI)

- La Préparation nourriture

- Le Manger

- Le Nettoyage

- La Manipulation des déchets

- L’Utilisation des toilettes

- De Se moucher, tousser
~ 25 ~
~ 26 ~

(Source : KASEREKA 2020)

Image n° 1 : Hygiène des mains

Utiliser les produits et la technique adéquats

• La solution hydro-alcoolique est possible si les mains ne sont pas


visiblement souillées. Application pendant 20-30 secondes.

• Savon, eau coulante et serviette à usage unique et personnel, utilisés si la


saleté est visible ou contaminées avec les matières biologiques. Se laver
les mains pendant 40-60 secondes
~ 27 ~
Origine des maladies
~ 28 ~ Signification des mots maladies
Mode de contamination
Info sur maladies
1.3. Schéma conceptuel Information
Source d’information
Figure n° 1 : Schéma conceptuel Conséquences des maladies mais sales
Connaissances sur les maladies
de mains sales

Perception du risque de manger sans laver les mains


Nécessité du T3 de l’eau
CONNAISSANCES, Perception de la gravité des maladies des mains sales
ATTITUDES ET Problèmes personnels Personnes les plus à risque des mains sales
PRATIQUES SUR LES Attitudes sur les maladies Moyen le plus efficace de lavage de mains
MALADIES DES MAINS de mains sales Attitude devant un cas de diarrhée
SALES Attitude sur la consommation des aliments de la rue

Pratiques sur les maladies Source d’approvisionnement en eau potable


de mains sales Moyen utilisé pour l’hygiène de l’eau potable
Disponible d’un savon
Moyen personnel de lavage des mains
Existence d’une lave mains dans le ménage
Possibilité d’acheter des aliments non couvert
Moment de lavage des mains
Gestion des dechets fécaux
~ 29 ~

Explication du schéma conceptuel

Pour évaluer le niveau de connaissances attitudes et pratiques de la


population sur les maladies des mains sales, nous avons proposé le schéma
conceptuel ci-haut, représentant l’ensemble de nos variables.

Conclusion partielle

Les mains possèdent une flore permanente et une flore transitoire.


En contact permanent avec l’environnement humain, inerte et animal, elles sont
susceptibles de véhiculer les flores de ces environnements. De plus elles sont
susceptibles de véhiculer la propre flore de l’individu venant d’autres sites
(cutanée, nasal ou fécal).
De ce fait, le portage manuel est un facteur de transmission
bactérienne, parfaitement bien identifié. À l’hôpital elles sont davantage
vectrices de bactéries responsables d’infections nosocomiales (staphylocoques,
bacilles à Gram négatif...), et en milieu communautaire de bactéries
responsables de toxi-infections alimentaires (salmonelles, staphylocoques...).
Le lavage des mains est un geste rendu célèbre par Semmelweiss et
repris par Pasteur qui, incriminant déjà les mains comme vecteur de microbes,
en était venu à refuser de serrer la main de ses interlocuteurs.
Le milieu hospitalier n’est donc pas le seul où la transmission de
pathogènes existe. Une autre promiscuité, scolaire en l’occurrence, nous a
semblée propice à cette transmission manu portée.
Dans les lignes qui suivent, nous voulons apprécier le niveau
d’hygiène et objectiver les pratiques et attitudes à risques des maladies des
mains sales. Le constat fait à l’issue de cette étude devait pouvoir être utilisé
pour proposer des actions pédagogiques en milieu scolaire, si besoin
~ 30 ~

CHAPITRE DEUXIEME : METHODOLOGIE ET MATERIEL


D’ETUDES

Au courant de cette chapitre nous allons définir le cadre


méthodologique que nous avons utilisés pour réalisés ce travail ainsi que
différents matériels nécessaires à cet objectif :

2.1. Méthodologie

2.1.1. Description du milieu d’étude

2. 1.1.1..Aperçu historique

La commune de Bumbu fut créée par l'arrêté ministériel n° 68-026 du


30 mars 1962 tel que modifié par l'arrêté ministériel n° 69-042 du 23 janvier
1969 déterminant pour la ville de Kinshasa, le nombre, la dénomination et les
limites des communes urbaines qui la composent.

Avant cette date, elle fut une zone territoriale sous la dépendance du
territoire suburbain de Kimwenza, siège de sa première direction (actuel Mont-
Ngafula). Elle deviendra ensuite, une commune par les arrêtés ministériels
mentionnés ci-haut.

Conformément à ces arrêtés, la commune urbaine de Bumbu est riche


dans son historique car elle connaît cinq différentes périodes :

a) De 1963 à 1968, elle est une zone territoriale sous la dénomination de


Sinalco, dirigée par les administrateurs ;

b) De 1968 à 1972, la zone territoriale de Sinalco change de dénomination et


devient la commune de Bumbu, dirigée par les bourgmestres communaux ;

c) De 1972 au 17 mai 1997 ; la commune de Bumbu changera d'appellation de la


commune à la zone, dirigée par les commissaires de zone et commissaires de
zone assistants ;
~ 31 ~

d) Du 17 mai 1997 à ce jour, avec l'avènement de l'AFDL, l'entité redevient


commune urbaine de Bumbu dirigée par un bourgmestre a.i conformément à
l'arrêté ministériel 97-001 du 11 juin 1997. les mandats des bourgmestres a.i
ayant pris fin en août 2002, ces derniers ont été remplacés par les bourgmestres
et bourgmestres adjoints nommés par le décret-loi n° 101/2002 du 7 août 2002.

e) Actuellement, la commune de Bumbu est régie comme toutes les autres


communes de la ville de Kinshasa, par les décrets-lois n° 131/97 du 8 octobre
1997 et n° 081/98 du 2 juillet 1998, tous les deux ayant modifié les ordonnances
n° 82-006 et n° 02-008 portant respectivement organisation territoriale, politique
et administrative de la République Démocratique du Congo et statut de la ville
de Kinshasa.

2.1.1.2. Situation géographique et administrative

La commune de Bumbu est bornée :

 Au Nord par la rue Kwilu qui la sépare de la commune de Ngiri-Ngiri


(intersection de l'axe de l'avenue de la libération, ex. 24 novembre et
l'avenue Elengesa, ex. Foncobel) ;
 Au Sud, par la rue Kimvula « haute tension » (intersection ligne de la
haute tension jusqu'à l'avenue de la libération) ;
 A l'Est, par l'avenue Elengesa qui la sépare de la commune de Makala (la
prolongation de l'avenue Elengesa à la ligne haute tension) ;
 A l'Ouest, par l'avenue de la libération qui la sépare de la commune de
Selembaô (de l'axe de l'avenue de la libération à l'intersection de la rue
Luvambanu et la direstion Kisibi jusqu'à la rue Kwilu).

Cette commune à un seul grand centre de santé de l'Etat dénommé «


Centre mère et enfant de Bumbu », situé entre les avenues Mafuta et Lubaki,
derrière la maison communale. Elle est dotée, en outre, de 12 maternités et 16
petits centres de santé agrées par le gouvernement congolais.
~ 32 ~

La commune de Bumbu est en réalité baignée par un seul cours d'eau


dénommé « rivière Kalamu » dont l'ancienne appellation est Mbumbu. Cette
entité est construite dans sa quasi-totalité sur une surface plane et ne connaît pas
de problème d'érosion

2.1.1.3. Situation démographique


Pour mieux appréhender la situation démographique de la Commune
de Bumbu, il nous paraît utile de présenter l'effectif de la population de la
Commune à travers le tableau ci-après :

Tableau n° 2 : La population congolaise de la Commune de Bumbu (2003)

Quartiers Hommes Femmes Garçons Filles Total


MONGALA 2923 2788 3340 3162 12217
UBANGI 2540 2965 3413 3614 12532
LOKORO 2241 2304 2610 2767 9933
MAIDOMBE 2271 2241 2981 3181 10674
KWANGO 2179 2421 2895 2972 10467
LUKENIE 2611 2403 2545 2650 10209
KASAI 4382 5522 4806 5750 20460
MFIMI 2599 2724 2916 2954 11193
Lt MBAKI 7271 7412 8738 9154 32575
DIPIYA 2702 2595 3785 3585 12657
NTOMBA 4201 3829 5190 5123 18343
MBANDAKA 8015 8228 10108 10524 36875
MATADI 9365 9709 6403 10388 38865
TOTAUX 53300 55141 62730 65818 236989

Source : Recensement Exercice 2003, Bureau de la population de la Commune


de Bumbu
~ 33 ~

Tableau n° 3 : La Population étrangère de la Commune de Bumbu (2003)

Quartiers Hommes Femmes Garçons Filles Total


MONGALA 434 465 483 517 1399
UBANGI 120 127 138 139 521
LOKORO 96 117 105 120 438
MAIDOMBE 35 49 32 94 260
KWANGO 152 219 200 241 812
LUKENIE 55 58 65 72 250
KASAI 75 63 49 41 228
MFIMI 730 698 710 726 2900
Lt MBAKI 112 124 202 211 649
DIPIYA 231 281 240 235 987
NTOMBA 93 125 183 179 580

MBANDAKA 111 146 113 111 481

MATADI 18 30 9 9 66

TOTAUX 2262 502 2615 2695 10071

Source : Rapport administratif de la Commune de Bumbu, 2003.


~ 34 ~

Tableau n° 4 : Population totale de la Commune de Bumbu en 2003

Quartier Total population


MON GALA 14.116
UBANGI 13.056
LOKORO 10.360
MAINDOMBE 10.934
KWANGO 11.279
LUKENIE 10.459
KASAI 20.688
MFIMI 14.093
Lt MBAKI 33.224
DIPIYA 13.644
NTOMBA 18.923
MBANDAKA 37.356

La composition de la Commune de Bumbu en quartiers est telle


qu'elle apparaît dans les différents tableaux présentés ci-dessus. En d'autres
termes, cette commune compte 13 quartiers et 35 avenues et rues. Compte tenu
de leur étendue, superficie et densité, l'autorité municipale propose la scission
des quartiers Matadi, Mbandaka et Ntomba pour créer trois autres quartiers qui
seront les quartiers Lumumba, Laurent Désiré Kabila et 30 Juin.

2.1.1.4. Présentation du Quartier Mbaki

Il convient de rappeler que le Quartier Mbaki constitue notre univers d'étude.

1°Aperçu historique

Partant de son histoire, le quartier Mbaki était un quartier des anciens


combattants que ces derniers avaient occupé de force et qu'ils avaient dénommé
Quartier 10. A l'époque de cette occupation presque forcée, les parcelles ne
portaient pas de numéros. Plus tard, le quartier prendra le nom de Lieutenant
Mbaki, en mémoire d'un ancien combattant qui fut le premier pilote congolais.
~ 35 ~

2° Situation géographique

Le quartier Mbaki est borné :

- Au Nord par la ruer Mafuta qui le sépare du quartier Maïndombe,


- Au Sud, par la rue Kimvuidi qui longe la ligne de transport de courant à
haute tension et qui constitue ne même temps la limite avec la Commune
de Selembao,
- A l'Est, par l'avenue Gambela qui le sépare du quartier Dipiya, et
- A l'Ouest, par l'avenue Assossa qui le sépare du quartier Ntomba.

3°. Situation administrative

Le quartier Mbaki est dirigé par un chef de quartier qui supervise son
fonctionnement. Le chef de quartier est assisté par le chef de quartier adjoint qui
s'occupe spécifiquement de l'administration et des finances et d'un secrétaire
administratif, responsable de la population. A ce titre, ce dernier centralise
toutes les données de la population que lui fournissent les agents recenseurs. Le
rôle de ces derniers consiste à suivre le mouvement de la population (sorties et
entrées) dans le quartier

2.1.2. Population de l’étude 

Selon MUCHECLIK (1989) la population est un ensemble d’éléments


concerné par objectifs il peut s’agir des objectifs concrets ou des êtres abstraits
admis pour une étude ou une investigation. Dans cette étude la population est
constituée des habitants du Quartier Mbaki de la commune de Bumbu.

2.2.3. Critères d’inclusion et d’exclusion

Pour faire partir de cette étude, les sujets à enquêter devront répondre
aux critères ci-après

- Habiter le Quartier Mbaki de la commune de Bumbu


~ 36 ~

- Avoir un âge de 18 ans révolu


- Accepter de participer librement à cette étude
- Être présent le jour de l’enquête
Sont exclus de cette étude tous les sujets n’ayant pas remplis les
critères cités précédemment

2.1.4. Echantillonnage et taille de l’échantillon

Selon DIVERNOIR JF, (2008), l’échantillonnage est un élément ou


un groupe de sujet tiré une population cible, ce groupe doit être représentatif de
la population de façon à obtenir des informations pertinentes car la population
toute en entière est inaccessible.

Dans ce processus nous avons choisi la méthode d’échantillonnage


aléatoire précisément l’échantillonnage stratifiées.

S’agissant de la taille de l’échantillon, elle a été déterminée la


formule adaptée pour une population supérieure à 10 000 et les paramètres
statistiques suivantes ;

Z ; coefficient de confiance de 95%(Alpha=0,5) =1,96


P. proportion attendue de sujet sur la connaissance inconnue mais fixé selon le
principe statistique à 50%
D : degré de précision (0,05 ou 0,2) ou certitude Q ;1-P
On peut utiliser P=50%=0,5 S’il n’existe pas d’estimation de la population cible
N=1.96².0.5,83=386 sujets
0 .05²
Pour des raisons de commodité nous avons maintenu une taille de l’échantillon
de 200.

2.1.5. Méthode d’analyse

Nous avons recouru aux méthodes suivantes pour analyser nos données
~ 37 ~

- Analyse descriptive
Elle a permis de décrire les caractéristiques sociodémographiques de
la population ainsi que certains aspects de leurs connaissances, attitudes et
pratiques sur les maladies des mains sales, sous forme des graphiques et
tableaux présentant les fréquences et pourcentages observés.
- Analyse Bi variée
Elle a permis au moyen des textes d’indépendance de khi carré de
comparer les différentes variations des connaissances, attitudes et pratiques de la
population sur les maladies des mains sales.
- Analyse multi variée
Cette dernière nous a permis de déterminer le niveau des
connaissances ; attitudes et pratiques de la population sur les maladies des
mains sales au moyen de la cotation des bonnes réponses fournies par les
enquêtés

2.1.6. CRITERES D’ACCESSIBILITE

Pour juger le niveau des connaissances, attitudes de la population sur


les maladies des mains sales, un score d’évaluation est fixé à 80% ainsi sera
accepté que les la population du quartier Mbaki ont des bonnes connaissances,
connaissances et pratiques si et seulement si une moyenne des bonnes
réponses supérieure à 80%
Par ailleurs les différentes variations des connaissances, attitudes et
pratiques des de la population sur les maladies des mains sales seront définie en
fonction du seuil de signification de khi-carré à 5% et le khi-carré calculé
supérieur au khi-carré tabulaire (3,840)

2.1.7. OUTILS D’ANALYSE

Le logiciel EPI data 3.1 a permis de faire la saisie de données et leur


exportation vers le logiciel SPSS 20 où les données ont été analysées alors que
le logiciel Microsoft Excel a servi à la réalisation des Graphiques
~ 38 ~

2.1.8. ETUDE DES VARIABLES

2.1.8. A. présentation des variables

1° Variable dépendante ;
La variable dépendante est l’étude des différentes maladies des mains sales.
2° Variables indépendantes :
Nos variables indépendantes sont regroupées en quatre catégories à
savoir : Les caractéristiques socio démographiques de la population et les
aspects ayant très aux connaissances, attitudes et pratiques des de la population
sur les maladies des mains sales.

2.1.8.B. Description des variables

 Variable dépendante 
Elle a été considérée sous la variable, fréquence des maladies des mains sales
avec deux modalités :
1. Fréquent
2. Souvent
 Variables indépendantes
En rapport avec les connaissances sur les maladies des mains sales :
- Origine des maladies
- Signification des mots maladies
- Mode de contamination
- Information sur maladies
- Conséquences des maladies mais sales
En rapport avec les attitudes sur les maladies des mains sales :
- Perception du risque de manger sans laver les mains
- Nécessité du traitement de l’eau
- Perception de la gravité des maladies des mains sales
- Personnes les plus à risque des mains sales
- Moyen le plus efficace de lavage de mains
~ 39 ~

En rapport avec les pratiques sur les maladies des mains sales :
- Lieu de procuration de préservatifs Source d’approvisionnement en eau
potable
- Moyen utilisé pour l’hygiène de l’eau potable
- Disponible d’un savon chaque les lavages dans les ménages
- Moyen personnel de lavage des mains
- Existence d’une lave mains dans le ménage
- Possibilité d’acheter des aliments non couvert

2.2 .Matériel de l’étude

2.2.1. Instrument de collecte

L’instrument de collecte des données ou le questionnaire d'enquête a


pour but de collecter les informations factuelles sur les situations connues, des
attitudes, des croyances, des connaissances, des sentiments et des opinions
(Omanyondo, 2013).
Il constitué par un questionnaire destinés à la population de Bumbu.
Ce dernier a été confectionné sur base de la revue de la littérature, afin
d'identifier les aspects ayant très aux connaissances, attitudes et pratiques des de
la population sur les maladies des mains sales.
Ce questionnaire comprend les rubriques suivantes :
 L’identification de l’enquêté
 Les caractéristiques sociodémographiques
 et les aspects sur les connaissances, attitudes et pratiques des de la
population sur les maladies des mains sales

2.2. Déroulement de l’étude

2.2.1. Phase préliminaire

Avant le début de notre enquête nous avons d’abord obtenu la lettre de


recherche auprès de service académique de l’IFAD, en suite une descente sur
terrain était effectuée au niveau du quartier Mbaki pour remplir toutes les
formalités
~ 40 ~

2.2.2. Déroulement proprement dit l’enquête

Cette phase a consisté à collecter les informations ou les


renseignements auprès des enquêtés à l'aide d'un questionnaire. Pour arriver à
réaliser cette opération, nous avons expliqué clairement à chaque enquêté les
objectifs de cette étude et le rassurant de la confidentialité des réponses fournies.
L'enquête s'est déroulée pendant selon le plan d’échantillonnage
établi. Les questions ont été posées aux répondants pour une durée de 10 à 15
minutes au maximum.

2.2.3. Difficultés rencontrées

La sensibilité du sujet avait suscité certaine méfiance chez les


enquêtés que nous avons surmontés avec les plus claires explications. Mais nos
maigres moyens financiers ne nous avaient pas non plus facilité la tâche pour
joindre nos enquêtés.

2.2.4. Considération d’ordre de l’éthique

Sur le plan éthique, nous avons pris toutes les dispositions pour ne pas
léser les enquêtés, essentiellement concernant la vie privée et la confidentialité,
le respect des droits des sujets à accepter ou refuser de répondre à nos questions,
l'anonymat était garanti.
Le respect de la personne et la protection de son droit de vivre
librement est dignement entant qu'être humain a été pris en compte (Amuli et al,
2011)
~ 41 ~

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET ANALYSE DES


RESULTATS

Ce chapitre aborde la présentation, l’analyse et la


discussion des résultats de notre enquête sur la connaissance attitude et pratique
de la population de la commune de BUMBU sur la maladie des mains sale.
Cette présentation se fera en deux catégories : premièrement, nous
présenterons les résultats de l’analyse descriptive, et secondement, nous
présenterons les résultats inférentielles.

3.1. Résultats des analyses descriptives

3.1.1. Situation de maladie des mains sale dans la commune de BUMBU

Graphique n°1 : Repartions des enquêtés selon les types de maladie des
mains sale

80.0 70.8
70.0
60.0
50.0
40.0
30.0
20.0 10.7
10.0 3.6 3.6 7.1
1.2 3.0
0.0
id
e se as
e
os
e se os
e es
ho ia di ito di di
p ib om e s r al
a
ty am st ar ra gi
a
vr
e ylo ac
s pa sm
fiè
k tre ce
an au de
ne
cu
au

Il ressort de ce graphique que 70,8% des enquêtés contracté la fièvre, suivi de


7,1% l’ascaridiose 3,6% soit de l’amibiase ou ankylostomiase par contre 1,2%
avaient autres parasitoses
~ 42 ~

Graphique n°2 : repartions des enquêtés selon les signes qui


accompagnaient la maladie des mains sale
120 108
100
80.0
80

60

40

20 8 5.9 10 7.4
3 2.2 3 2.2 1 0.7 2 1.5
0
fièvre diarhée vomissement douleur anémie Fatigue désydratation

Frequency Valid Percent

Au regard de ce graphique 80% des enquêtés avaient le signe de fièvre contre


1,5% des enquêtés avaient la déshydratation

Graphique n°3 : répartition des enquêtés selon la fréquence de maladie de


mains sale

Très fréquent
20%

Souvent
Rare 60%
21%

L’analyse de ce graphique révèle que 59% des enquêtés la maladie était souvent
fréquent par contre 20% des enquêtés la maladie était très fréquent
~ 43 ~

3.1.2. Caractéristique sociodémographique


Tableau n°5. Profil sociodémographique

variable fréquence pourcentage


masculin 91 45,5 %
Sexe de l’enquêté féminin 109 54,5 %
enfant biologique 63 31,5 %
petit(e)fils(fille) 22 11,0 %
époux(se) 42 21,0 %
frère ou sœur de 16 8,0 %
l'église
belle famille 19 9,5 %
statut de l'enquêté dans le ami et connaissance 2 1,0 %
ménage chef de ménage 36 18,0 %
aucun 10 5,0 %
arrêté au primaire 13 6,5 %
arrêté au secondaire 32 16,0 %
diplômé d'état 78 39,0 %
gradué 40 20,0 %
licencié 19 9,5 %
niveau d'instruction autre formation 8 4,0 %
sans emploi 64 32,0 %
élève , étudiant 30 15,0 %
femme de ménage 2 1,0 %
petit commerce 30 15,0 %
Personnel de santé 33 16,5 %
femme au foyer 11 5,5 %
occupation professionnelle coiffeuse/ artisant 30 15,0 %
18 - 22 ans 57 28,5 %
23 - 27ans 34 17,0 %
28 - 32 ans 24 12,0 %
33 - 38 ans 24 12,0 %
39 - 44 ans 13 6,5 %
Trache d’âge plus de 44 ans 48 24,0 %

L’analyse de ce tableau indique ce qui suit :


~ 44 ~

En ce qui concerne le sexe de l’enquêté, la majorité des enquêtés soit


54,5% étaient du sexe féminin alors que la minorité des enquêtés soit 45,5%
étaient du sexe masculin
En rapport avec le statut de l’enquêté, la majorité étaient des enfants
biologiques soit 31,5% par contre la minorité était l’ami et commence soit 1%

S’agissant de niveau d’instruction, 39% des enquêtés étaient de


diplômé d’état par contre 4% des enquêtés avaient fait autres formations
En rapport avec l’occupation professionnelle, la majorité était soit
32% qui avaient sans emploi par contre 1% était de femme du ménage
En ce qui concerne le tranche d’âge, la majorité soit 28,5% étaient
entre 18 à 22 ans par contre 6,5% étaient entre 39 à 44 ans.

3.2. Résultats des analyses inférentielle

3.2.1. les maladies des mains sales en relation avec les connaissances des
enquêtés

Graphique n°4 : maladie des mains sales selon l’information sur la maladie

90.0%
79.1%
80.0%

70.0%
63.5%
60.0%

50.0%

40.0% 36.5%
29.0%
30.0%

20.0%

10.0%

0.0%
Souvent fréquent

oui informé non ne pas informé

Ces résultats indique une association entre la maladie des mains sale
et l’information de la maladie( pvalue=025) le graphique ci haut montre que
79,1% des enquêtés étaient informé par contre 36,5% n’étaient pas informé.
~ 45 ~

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 9,324 a
3 ,025
Likelihood Ratio 10,222 3 ,017
Linear-by-Linear
,900 1 ,343
Association
N of Valid Cases 189

Ggraphique n°5 : maladie des mains sale selon la source d’information

Ami 3.3%
1.9%

parents, frère ou soeur 16.7%


ainé 9.4%

Radio/ télé 1.7%


5.7%

Hopital 6.7%
7.5%

relet communautaire 28.3%


13.2%

Eglise 23.3%
17.9%

Ecole 20.0%
44.3%
0.0% 5.0% 10.0% 15.0% 20.0% 25.0% 30.0% 35.0% 40.0% 45.0% 50.0%

fréquent Souvent

ces résultats établi une relation entre la maladie des mains sale et la
source d’information de la maladie (p value=019) le graphique ci haut relève
que 44,3% des enquêtés étaient à l’école tandis que 28,3% des enquêtes étaient
informé par les relets communautaire.

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 15,130 a
6 ,019
Likelihood Ratio 15,651 6 ,016
Linear-by-Linear
4,496 1 ,034
Association
N of Valid Cases 166
~ 46 ~

Graphique n°6 : maladie de mains sales selon la connaissance sur les


vecteurs de maladie des mains sale

60.0%
53.1%
50.0%

40.0%
31.9%
30.0%

20.0%
13.4%
10.0% 5.9% 6.2% 5.9% 6.2%
1.2%
0.0%
ne sait pas mouche Moustique les mains sales

Souvent fréquent

Ces résultats indiquent une association entre la maladie des mains sale
et la connaissance sur les vecteurs de la maladie (p vaalue=005) le graphique ci
haut montre que dans le groupe de ces qui ont ne connaissez pas les vecteurs de
maladie des mains sale31 ;9% ont déclaré d’être souvent contaminé par contre
53,1% qui étaient fréquemment infecté de maladie.

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 14,914 a
4 ,005
Likelihood Ratio 17,181 4 ,002
Linear-by-Linear
3,445 1 ,063
Association
~ 47 ~

N of Valid Cases 200


~ 48 ~

Graphique n°7 :la maladie des mains sale selon les conséquences de maladie
des mains sale

29.6%
8
24.4%
1.2%
7
10.1%

Dépenses d'argent
3.4%

Hospitalisation
3.4%
4.9%
Une anémie
2.5%
4.9%
Manqued'école/ absence au cours ou au travail
5.0%
4.9%
Petit dérangement
10.1%
54.3%
ne sait pas
41.2%
0.0% 10.0% 20.0% 30.0% 40.0% 50.0% 60.0%

fréquent Souvent

Ces résultats établi une association entre la maladie des mains sales et
les conséquences de la maladie des mains sales (p value=026) le graphique ci
haut montre que dans le groupe de ces qui ne connaissez pas les conséquences
de la maladie des mains sales 54,3% ont déclaré de ne pas connaitre les
conséquences de la maladie des mains sales par contre 41,2% qui étaient
fréquemment ignorant des conséquences de la maladie des mains sales.

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 15,947 a
7 ,026
Likelihood Ratio 20,271 7 ,005
Linear-by-Linear
1,017 1 ,313
Association
N of Valid Cases 200
~ 49 ~

Graphique n°8 : la maladie des mains sales selon la nécessité de traitement


de l’eau

70.0%
60.3%
60.0%
51.8%
50.0% 47.1%

40.0% 36.8%

30.0%

20.0%

10.0%

0.0%
oui necessaire non ne pas necessaire

Souvent fréquent

Ces résultats indique une association entre la maladie des mains sales
et la nécessité de traitement de l’eau(p value=007) le graphique ci haut relève
que dans le groupe de ces qui étaient oui nécessaire 60,3% traité souvent l’eau
par contre 51,8% de ces qui étaient non nécessaire ne traité pas l’eau
fréquemment.

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 14,037 a
4 ,007
Likelihood Ratio 14,969 4 ,005
Linear-by-Linear
8,002 1 ,005
Association
N of Valid Cases 199
~ 50 ~

Graphique n°9 : la maladie des mains sales selon les connaissances de


maladie des mains sale

aucune de ces 18.8%


maladies 5.8%
4.7%
giardiose
1.9%
3.1%
autre parasitose

4.7%
acsarediose
8.7%
3.1%
ankylostomase
3.8%
6.3%
amibiase
1.9%
59.4%
fièvre typhoide
77.9%
0.0% 10.0% 20.0% 30.0% 40.0% 50.0% 60.0% 70.0% 80.0% 90.0%

fréquent Souvent

Ces résultats indique une association entre la maladie des mains sales
et les connaissances de maladie (p value=017) le graphique montre que 77,9%
ont déclaré d’être souvent reconnaissant que la fièvre typhoïde est l’une de la
maladie des mains sales par contre 59,4% étaient fréquemment infecté par la
fièvre typhoïde.

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 15,422 a
6 ,017
Likelihood Ratio 15,790 6 ,015
Linear-by-Linear
8,366 1 ,004
Association
N of Valid Cases 168
~ 51 ~

3.2.2. les maladies des mains sales en relation avec les pratiques des
enquêtés

Graphique n°10 :la maladie des mains sales selon le moyen utiliser pour
l’hygiène de l’eau

45.0% 42.0%
40.0%
36.3%
35.0%

30.0% 28.6%

25.0%
21.3%
20.0% 18.5%
15.0%
15.0% 13.8% 13.8%

10.0% 7.6%
5.0% 3.4%

0.0%
auun moyen Ebulition Utilisation clore purifiant Achat de l'eau
pour utilisés minéral

Souvent fréquent

Ces résultats établi une association entre la maladie des mains sales et
le moyen utiliser pour l’hygiène de l’eau(p valu=034) le graphique ci haut
montre que dans le groupe de ces qui ne connaissez pas le moyen
d’utilisalisation de l’eau, 42,0% ont souvent déclaré que y a aucun moyen a
utilisé pour l’hygiène par contre 36,3% ont fréquemment utilisé l’hygiène de
l’eau.
Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 10,414 a
4 ,034
Likelihood Ratio 10,316 4 ,035
Linear-by-Linear
6,215 1 ,013
Association
N of Valid Cases 199
.
~ 52 ~

Graphique n°11 : la maladie des mains sale selon les types de savon pour
nettoyer les mains

24.7%
7
20.2%
6.2%
Utilisation de l'eau seul
11.8%

cendre
3.4%
7.4%
savon liquide
11.8%
7.4%
savon poussière
9.2%
7.4%
javel
15.1%
46.9%
solution hydro-alcolique
28.6%
0.0% 5.0% 10.0% 15.0% 20.0% 25.0% 30.0% 35.0% 40.0% 45.0% 50.0%

fréquent Souvent

Ces graphiques indiquent une association entre la maladie des mains


sales et les types de savon pour nettoyer les mains (p value=047) le graphique ci
haut montre que 46,9% utilisaient fréquemment la solution hydro-alcoolique par
contre 28,6% utilisaient souvent la javel.

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 12,760 a
6 ,047
Likelihood Ratio 14,369 6 ,026
Linear-by-Linear
1,219 1 ,269
Association
N of Valid Cases 200
~ 53 ~

Graphique n°12 :la maladie des mains sales selon le moment de lavage des
mains

38.8%
Après chaque utilisation
47.0%

Après avoir touchéquelque 3.7%


chose 3.4%

11.1%
Avant de mangé
21.0%

24.7%
Avant et après les toilettes
9.2%

22.2%
Ne sait pas
19.3%
0.0% 5.0% 10.0% 15.0% 20.0% 25.0% 30.0% 35.0% 40.0% 45.0% 50.0%

fréquent Souvent

Ces résultats indiquent une association entre la maladie des mains


sales et le moment de lavage des mains( p value=040) le graphique ci haut
montre que dans le groupe de ce qui connaissez pas le moment de lavage des
mains 47,0% qui lavent souvent les mains après chaque utilisation par contre
38,8% qui lavent fréquemment les mains après chaque utilisation.
Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 11,627 a
5 ,040
Likelihood Ratio 11,635 5 ,040
Linear-by-Linear
2,703 1 ,100
Association
N of Valid Cases 200
~ 54 ~

3.3. Évaluation de connaissance, attitude et pratique sur la maladie des


mains sale

Tableau n° 5 : Évaluation de connaissance, attitude et pratique sur la


maladie des mains sale
~ 55 ~
F.
variable   F.O %   O %
connaissance de oui 133 71,0 non 57 28,5
signe clinique de
maladie des mains
sale
mode de A tout moment 22 36,1 ne sais pas 59 29,5
transmission de
maladie de mains
sale
A travers les 13 6,5 uniquement 44 22,0
mains sales et l'eau avec les
impropre mains
avec les aliments 21 10,5 uniquement 29 14,5
impropres    avec l'eau
      impropre
  uniquement 22 11,0
avec
  aliments non
  propre
  A travers les 12 6,0
  mains
traité l'eau des 78 39,0 aucune 1 ,5
boissons mesure n’est
importante
ne pas manger les 13 6,5 ne sait pas 86 43,0
mode de aliments non      
prévention de couvert      
maladie de mains se laver les mains 16 8,0
sale avant de manger
  manger toujours 6 3,0
  les aliments
  chauds
Mauvaise qualité 152 76,0 Manger les 13 6,5
des boissons aliments    
après
Manger avec les 35 17,5 2joursde
origine de maladie mains sales
préparation
des mains sale
 
 
ne sait pas 11 5,5
       
connaissance de mouche 17 8,5 ne sait pas 81 40,5
vecteur de maladie
des mains sale
  les mains sales 12 6,0 Moustique 90 45,0
      ne sait pas 10 5,0
518/7
00x1
Moyenne   00 74%
~ 56 ~

Tableau n°1 évaluation de connaissances sur les maladies des mains sales

Il ressort de ce tableau un score d’évaluation des connaissances sur les


maladies des mains sales équivalent à 74% inférieur à notre critère
d’acceptabilité fixer à 80% synonyme des mauvaises connaissances. Il s’agit
notamment de :
 28% ignorance des signes cliniques des maladies des mains sales ;
 29% ne connaissent pas le mode de transmission de maladie de mains
sale ;
 43% ne sait pas le mode de prévention de maladie de mains sale
 6% pensent que les maladies des mains sales se transmettent en mangeant
les aliments préparés après 2jours de.
 45% parlent des moustiques comme vecteur de maladie des mains sales.

Tableau n°6 : Evaluation des attitudes sur les mains sale

variable   F.O %   Fréquence %


oui 105 52,5 non 65 32,
Perception du risque des   5
maladies des mains sale ne sait 30 15,
      pas 0
gravité de la maladie des oui 73 36,5 non 100 50,
mains sale 0
ne sait 26 13,
        pas 0
nécessité de traitement oui 88 44,0 non 72 36,
de l'eau 0
ne sait 40 20,
        pas 0
efficacité de la solution oui 81 40,5 non 73 36,
hydro alcoolique       5
 
Ne sait 46 23
pas
274/4 68,5
00x10 %
Moyenne   0
~ 57 ~

Il ressort de ce tableau un score d’évaluation des attitudes sur les


maladies des mains sales équivalent à 68,5% inférieur à notre critère
d’acceptabilité fixer à 80% synonyme des mauvaises attitudes. Il s’agit
notamment de :
 32,5% n’ont pas des bonnes perceptions sur les maladies des mains
sales ;
 50% ne reconnaissent pas la gravité des maladies de mains sale ;
 36% ne trouve pas la nécessité de traiter l’eau de boisson
 36,5% n’approuve pas l’efficacité de la solution hydro-alcoolique dans la
prévention des maladies des mains sales.

Tableau n°7 : évaluation des pratiques sur les maladies des mains sales

variable   F.O %   F.O %


Ebullition 51 25,5 aucun 79 39,5
moyen
pour
utilisés
Utilisation 34 17,0 ne sait 1 ,5
clore pas
pratique de l'hygiène de l'eau purifiant 20 10,0      
  Achat de 15 7,5
  l'eau
  minéral    
disposition d’une lave main oui 91 45,5 non 109 54,5
solution 19 9,5 cendre 4 2,0
hydro-
alcoolique
javel 24 12,0 Utilisatio  72 36,0
n de l'eau
types de savons utilisés pour seule
le lavage des mains savon 17 8,5 aucun 44 22,0
  poussière
  savon 20 10,0
  liquide      
Avant et 31 15,5 Ne sait 115 57,0
après les pas
moment de lavage des mains toilettes
  Avant de 34 17,0
  manger      
  Après avoir 7 3,5      
~ 58 ~

touché
quelque
chose
Après 14 7,0
chaque
utilisation      
A travers la 64 32,0 Pendant 61 30,5
fosse la pluie
septique
en 73 36,5
creusant
un trou
moment d'évacuation des dans la
déchets fécaux       parcelle
  ne sait 2 1,0
        pas
331/500x10 66,2
Moyenne   0 %

Il ressort de ce tableau un score d’évaluation des pratiques sur les


maladies des mains sales équivalent à 66,2% inférieur à notre critère
d’acceptabilité fixer à 80% synonyme des mauvaises pratiques. Il s’agit
notamment de :
 39,5% ne pratiquent pas l’hygiène de l’eau;
 50% ne dispose d’une lave main ;
 57% ne connaissent pas les différents moments de lavage des mains ;
 36,5% évacuent les déchets fécaux dans un trou creusé dans la parcelle
 30,5% évacuent les déchets fécaux pendant la pluie.

3.4. Discussion des résultats

3.4.1. Situation de maladie des mains sale dans la commune de BUMBU

- types de maladie des mains sale


70,8% ont contracté la fièvre, suivi de 7,1% l’ascaridiose 3,6% soit de
l’amibiase ou ankylostomiase par contre 1,2% avaient autres parasitoses

- signes associés aux maladies des mains sales


80% avaient présenté la fièvre contre 1,5% des enquêtés avaient connu la
déshydratation
~ 59 ~

- fréquence de maladie de mains sale

59% était souvent infectés des maladies des mains sales par contre 20% étaient
très fréquemment infectés

3.4.2. Caractéristique sociodémographique

En ce qui concerne le sexe de l’enquêté 54,5% étaient des femmes


alors que 45,5% des hommes
En rapport avec le statut dans le ménage, 31,5% étaient des enfants biologiques

S’agissant du niveau d’instruction, 39% étaient de diplômé d’état par


contre 4% avaient fait autres formations
En rapport avec l’occupation professionnelle, 32% étaient sans
emploi par contre 1% était de femme du ménage
En ce qui concerne le tranche d’âge, la majorité soit 28,5% étaient âgé
entre 18 à 22 ans par contre 6,5% étaient entre 39 à 44 ans.

3.4.3. Connaissances sur les maladies des mains sales

Il s’agit notamment de :

 28% ignorance des signes cliniques des maladies des mains sales ;
 29% ne connaissent pas le mode de transmission de maladie de mains
sale ;
 43% ne sait pas le mode de prévention de maladie de mains sale
 6% pensent que les maladies des mains sales se transmettent en mangeant
les aliments préparés après 2jours de.
 45% parlent des moustiques comme vecteur de maladie des mains sales.

3.4.4. Evaluation des attitudes sur les mains sale

Il s’agit notamment de :

 32,5% n’ont pas des bonnes perceptions sur les maladies des mains
sales ;
 50% ne reconnaissent pas la gravité des maladies de mains sale ;
 36% ne trouve pas la nécessité de traiter l’eau de boisson
 36,5% n’approuve pas l’efficacité de la solution hydro-alcoolique dans la
prévention des maladies des mains sales.
~ 60 ~

3.4.5. Évaluation des pratiques sur les maladies des mains sales

Il s’agit notamment de :

 39,5% ne pratiquent pas l’hygiène de l’eau;


 50% ne dispose d’une lave main ;
 57% ne connaissent pas les différents moments de lavage des mains ;
 36,5% évacuent les déchets fécaux dans un trou creusé dans la parcelle
 30,5% évacuent les déchets fécaux pendant la pluie.

CONCLUSION PARTIALE

Tout au long de ce chapitre notre démarche a consisté à la présentation,


l’analyse et discussion des résultats, issus de notre enquête effectuée au quartier
Mbaki de la commune de Bumbu, qui a concerné l’évaluation des
connaissances, attitudes et pratiques sur les maladies des mains sales.

Apres traitement et analyse de nos données nous sommes parvenus aux résultats
principaux suivants :

1. types de maladie des mains sale étaient représenté par : 70,8% ont contracté la
fièvre, suivi de 7,1% l’ascaridiose 3,6% soit de l’amibiase ou ankylostomiase
par contre 1,2% avaient autres parasitoses

2. signes associés aux maladies des mains sales se répartissaient comme suit :
80% a fièvre contre 1,5% de la déshydratation

3. fréquence des maladies de mains sale observée était la suivante 59% était
souvent infectés des maladies des mains sales par contre 20% étaient très
fréquemment infectés.

4. il ressort de l’évaluation que la population du quartier Mbaki n’a pas des


bonnes connaissances ni des bonnes pratiques sur les maladies des mains sales.

Les mauvaises connaissances ont concerné :

 28% ignorance des signes cliniques des maladies des mains sales ;
~ 61 ~

 29% ne connaissent pas le mode de transmission de maladie de mains


sale ;
 43% ne sait pas le mode de prévention de maladie de mains sale
 6% pensent que les maladies des mains sales se transmettent en mangeant
les aliments préparés après 2jours de.
 45% parlent des moustiques comme vecteur de maladie des mains sales.

Les mauvaises attitudes étaient en rapport avec :


 32,5% n’ont pas des bonnes perceptions sur les maladies des mains
sales ;
 50% ne reconnaissent pas la gravité des maladies de mains sale ;
 36% ne trouve pas la nécessité de traiter l’eau de boisson
 36,5% n’approuve pas l’efficacité de la solution hydro-alcoolique dans la
prévention des maladies des mains sales.

Les mauvaises pratiques identifiées :


 39,5% ne pratiquent pas l’hygiène de l’eau;
 50% ne dispose d’une lave main ;
 57% ne connaissent pas les différents moments de lavage des mains ;
 36,5% évacuent les déchets fécaux dans un trou creusé dans la parcelle
 30,5% évacuent les déchets fécaux pendant la pluie.

LA VALIDATION DES HYPOTHESES

Au regard de ces résultats, nous confirmons l’hypothèse selon


laquelle, les habitants du Quartier Mbaki n’ont pas des bonnes connaissances ni
des bonnes attitudes et pratiques sur les maladies de mains sales.

CHAPITRE QUATRE PROJET DE DEVELOPPEMENT

4.1. Résumé du projet

Ce projet vient d’apporter une aide à la population de la commune de


BUMBU. Installer les points des lavages des mains publics dans cette contrée va
aider cette population à se laver les mains a tout moment pour éviter et réduire la
prévalence des maladies de mains sales.

4.2. Description contextuelle

a) Situation géographique
~ 62 ~

La commune de Bumbu est bornée :


• Au Nord par la rue Kwilu qui la sépare de la commune de Ngiri-Ngiri
(intersection de l'axe de l'avenue de la libération, ex. 24 novembre et
l'avenue Elengesa, ex. Foncobel) ;
• Au Sud, par la rue Kimvula « haute tension » (intersection ligne de la
haute tension jusqu'à l'avenue de la libération) ;
• A l'Est, par l'avenue Elengesa qui la sépare de la commune de Makala (la
prolongation de l'avenue Elengesa à la ligne haute tension) ;
• A l'Ouest, par l'avenue de la libération qui la sépare de la commune de
Selembaô (de l'axe de l'avenue de la libération à l'intersection de la rue
Luvambanu et la direstion Kisibi jusqu'à la rue Kwilu).

b) Problèmes

• Prévalence des maladies des mains sales ;


• Faible connaissance sur l’hygiène ;
• Environnement mal sain.

c) Problème prioritaire

• Prévalence des maladies des mains sales dues à la mauvaise hygiène des
mains.

d) Variables

• Implication des autorités politico-administratives ;


• présence des points de lavage des mains sales ;
• Présence des ONG œuvrant dans le domaine de la santé.

e) Contraintes

• Mauvaise politique en matière de la santé ;


~ 63 ~

• Conflits politique entre les autorités ;


• Insécurité.

f) Alternatives

• Installer les points des lavages des mains ;


• Conscientiser la population sur l’hygiène du milieu ;
• Distribuer les lavages des mains.

g) Analyse des alternatives

Tableau 8 : Analyse des alternatives

Décision
Critères Alt 1 Alt2 Alt 3

Faisabilité X X X Après avoir analysé les alternatives


précitées, nous présumons que, installer
Validité X X - les points des lavages des mains est
Viabilité X - - retenu car elle est faisable, valide et
viable.
Total 3/3 2/3 1/3

Source : nous-mêmes

h) Titre du projet

Projet d’appui à l’installation des points des lavages publics des mains sales

4.3. Justification du projet

La résistance des maladies des mains sales chez la population de la


commune de BUMBU reste un problème primordial. Le manque des points des
~ 64 ~

lavages des mains sales, dans la commune de BUMBU augmentera et favorise la


transmission de plusieurs maladies.

4.4. Hiérarchie des objectifs du projet

4.4.1. Objectif global

- Contribuer à la lutte contre les maladies des mains sales dans la ville
province de Kinshasa.

4.4.2. Objectif spécifique

- Installer 50 points des lavages des mains sales dans la commune de


BUMBU endéans 8 mois ;

4.4.3. Résultats attendus

- Au bout de 8 mois installé 40 points des lavages des mains ;


- Dans 8 mois la population commence à laver les mains régulièrement ;
- D’ici 8 mois, réduction de 40% des maladies des mains sales ;
- D’ici 8 mois la population est consciente sur le lavage des mains.

4.4.4. Activités

- Accréditer le projet ;
- Mobiliser les fonds ;
- Recruter les personnels
- Acheter les matériels ;
- Installer les points des lavages des mains ;
- Sensibiliser ;
- Suivre et contrôler
- Evaluer.

4.5. Indicateurs de suivi


~ 65 ~

- Nombre de points des lavages ;


- Taux de maladie ;
- Fréquentation dans les points des lavages.
~ 66 ~

4.6. Stratégies du projet

Tableau n° 9 : Stratégies du projet

Titre du projet : Projet d’appui à l’installation des points des lavages publics des mains sales

Objectif global : Contribuer à la lutte contre les maladies des mains sales dans la ville province de Kinshasa.

Objectif spécifique : Installer 50 points des lavages des mains sales dans la commune de BUMBU endéans 8 mois 

Résultats Activités Indicateurs Moyen de Cout estimatif Responsables


vérification

R1. Au bout de 8  R1. A.1. Acheter les  Nombre de points  Rapport du


mois installé 40 matériels ; installés ; projet ; A compléter Gestionnaire
points des lavages  R1. A.2. Acquérir les  Qualité de matériels  Rapport de
des mains matériels ; achetés. suivi ;
 R1. A3. Installer les  Rapport de
points des lavages ; l’enquête
 R1.A4. Suivre et
contrôler les activités du
projet
 R2. A1. Conscientiser la
R.2. Dans 8 mois population ;  Quantité d’eau  Rapport du A compléter Superviseur et
la population  R2. A2. Disponibiliser consommée par jour superviseur ; sensibilisateurs
commence à laver de l’eau à tout moment ; ;  Rapport de
~ 67 ~

les mains  R2. A3. Suivre et  Nombre qui lave les suivi
régulièrement contrôler les activités du mains par jour.
projet.

R.3. D’ici 8 mois,  R.3.A1 Sensibiliser la  Nombre de  Rapport du A compléter Sensibilisateur


réduction de 40% population ; personnes projet ;
des maladies des  R.3.A2. conscientiser la sensibilisées ;  Rapport de suivi
mains sales ; population ;  Fréquentation.  Rapport
 R3.A3. Suivre et d’évaluation ;
contrôler

R.4. D’ici 8 mois  R.4. A.1. Former les  Nombre de  Rapport du


la population est personnels ; personnels formé ; projet ; Superviseur
consciente sur le  R.4. A.2. Organiser les  Nombre de  Rapport de A compléter
lavage des mains. descentes des terrains ; personnes suivi
 R4.A3. Sensibiliser ; sensibilisées.
 R.4. A.5. Suivre et
contrôler

Source : nous-mêmes
~ 68 ~

4.7. Organigramme du projet

Assemblée générale

Conseil d’administration

Coordination du projet

Supervision du projet

Comptabilité Caisse Sensibilisateurs


~ 69 ~
~ 70 ~

4.8. Gantt d’activités

Tableau n°10 : Gantt d’activités

Activités Responsables Durée en MOIS

1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème

Accréditer le projet Gestionnaire

Mobiliser les fonds  Gestionnaire

Recruter les personnels Equipe du projet

Acheter les matériels Comptable/caissier

Installer les points des Ingénieur


lavages des mains

Sensibiliser  Sensibilisateur

Suivre et contrôler Superviseur

Evaluer. Evaluateur

Source : nous-mêmes
~ 71 ~

4.9. Budget du projet

4.9.1 Analyse des besoins

a) Besoins en ressources humaines

Tableau 11 : Besoins en ressources humaines

no Activités Nombre Unité comptable Normes Jr de travail Total jr de


travail
1 Accréditer le projet 2 Semaines 1j=1jt 1s= 6jt 12
2 Mobiliser les fonds  1  Mois 1j=1jt 1m= 26jt 26
3 Recruter les personnels 1 semaine 1j=1jt 1s= 6jt 6
4 Acheter les matériels 3 semaines 1j=1jt 1s= 6jt 18
5 Installer les points des 4 Mois 1j=1jt 1m= 26jt 104
lavages des mains
6 Sensibiliser  2 Mois 1j=1jt 1s=6jt 52
7 Suivre et contrôler 8 mois 1j=1jt 1m= 26jt 208
8 Evaluer. 1 semaine 1j=1jt 1s= 6jt 6
Total 418
Conformément aux normes du BIT (Bureau International du Travail), un individu doit travailler 220 jours par
an.
Notre projet est de 8 mois donc 220/12 =18,3. D’où, nous devons procéder de la manière suivante pour avoir le
nombre de jours de travail pour un individu 18,3x8 = 146,4jours. Pour trouver le nombre de personnes devront travailler
dans ce projet nous faisons 418/146,4= 2,8 ≈ 3 personnes engagées à temps plein dans ce projet. Le projet va ajouter
d’autres personnes pour réaliser les objectifs.
~ 72 ~

4.9.2. Budget proprement dit

a) Tableau n° 12 : Besoin en rémunération ($)

Coût unitaire
Libellé Nombre Durée Coût total en $
en $
Gestionnaire 1 8 1 500,0 12 000,0
Comptable 1 8 1 200,0 9 600,0
Caissière 1 8 1 000,0 8 000,0
Superviseur 1 8 800,0 6 400,0
Sensibilisateurs 30 2 300,0 18 000,0
Total       54 000,0
Source : nous même

b) Tableau n° 13 : Besoin en formation et sensibilisation

Unité Coût unitaire


Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
Affiches forfait 1 1300 1300
Stylo Carton 5 6 30
Rallonge Pièce 5 5 25
Agrafeuse Pièce 10 5 50
Bloc note A5 Carton 3 12 36
Agrafe Carton 2 7 14
Papier bristol Carton 2 35 70
Feutre Carton 5 15 75
Total       1600
Source : nous même

c) Tableau n° 14 : Besoins en matériels

Unité Coût unitaire


Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
citernes pièce 50 400 20000
Robinets pièce 150 5 750
Tuyaux Mettre 30 15 450
Barre de fer Mettre 1500 15 22500
Carminions
pièce 1 40000 40000
citerne
Total       83700
~ 73 ~

Source : nous même

d) Tableau n°15 : Besoins en Frais généraux

Unité Coût unitaire


Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
Communication Mois 8 500 4000
Fourniture de
Mois 8 300 2400
bureau
Internet Mois 8 350 2800
Loyer bureau Mois 8 1500 12000
Eau et électricité Mois 8 150 1200
Lubrifiants mois 8 800 6400
Autres services Mois 8 1000 8000
Total       36800
Source : nous même

e) Tableau n°16 : Besoins en équipement

Unité Coût unitaire


Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
Ordinateur Kit 4 600 2400
Projecteur Kit 1 400 400
Photocopieuse
Pièce 2 450 900
imprimante
Table Pièce 6 170 1020
Chaise bureau Pièce 10 170 1700
Chaise réception Pièce 6 240 1440
Total       7860
Source : nous même

f) Tableau n° 17 : Besoins en déplacement

Unité Coût unitaire


Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
Déplacement Forfait 8 400 3200
Collation Forfait 2 500 1000
Total       4200
Source : nous même
~ 74 ~

g) Tableau n° 18 : Besoins en Evaluation

Coût
Libellé Nombre Coût total
unitaire
Evaluateur 2 350 700
Total     700
Source : nous même

h) Budget récapitulatif

Tableau n° 19 : Budget récapitulatif

1. RECETTES 2. DEPENSES
2.1. Dépenses
1.1. Apport local 9726,29 d'investissement  
1.2. Apport
extérieur   Equipements 7 860,00
Banque mondiale 184 799,51 Formation 1 600,00
S/total1 9 460,00
2.2. Dépenses de
fonctionnement  
Salaire 54 000,00
Matériels 83 700,00
Frais généraux 36 800,00
Collation et déplacement 4 200,00
Evaluation 700,00
S/total2 179 400,00
S/total3 188 860,00
  Frais bancaire 2% 5 665,80
Total général 194 525,80 Total général 194 525,80
Source : nous même
~ 75 ~

4.10. Plan de trésorerie

Tableau n°20 : Plan de trésorerie

Budget 1 er 2 ème 3 ème 4ème 5ème 6 ème 7 ème 8 ème


Libelles
en $ mois mois mois mois mois mois mois mois
Plan
-     -     -    
d’encaissement
solde reporté     75886,53 151773,1 111289,8 70806,61 58223,39 26666,45 13283,225
Apport local 9726,29           9726,29    
184
Apport extérieur 92399,76 92399,76            
799,51
Total recettes 194525,8 92399,8 168286,3 151773 111290 70806,6 67949,68 26666,5 13283,23
Plan de
-     -     -    
décaissement
54
Salaire 6750 6750 6750 6750 6750 6750 6750 6750
000,00
36
Frais généraux 4600 4600 4600 4600 4600 4600 4600 4600
800,00
Formation 1 600,00           800 800  
Déplacement 4 200,00 525 525 525 525 525 525 525 525
83
Matériels     27900 27900   27900    
700,00
Equipement 7 860,00 3930 3930            
Evaluation 700,00               700
Frais bancaire 5 665,80 708,225 708,225 708,225 708,225 708,225 708,225 708,225 708,225
~ 76 ~

Total dépenses 194525,8 16513,2 16513,23 40483,2 40483,2 12583,2 41283,23 13383,2 13283,23
Solde à reporter 0 75886,5 151773,1 111290 70806,6 58223,4 26666,45 13283,2 0
Source : nous même
~ 77 ~

4.11. Viabilité du projet

a) Viabilité du projet
Le présent projet est viable puisque l’accent mis sur la résolution des
problèmes liés à la maladie des mains sales est préoccupé par tout le monde.
b) Appropriation
Partant du problème soulevé ci-haut, à savoir : « résistance des
maladies des mains sales », notre projet vise à lutter contre ses phénomènes.
Voilà pourquoi le projet nécessite la participation et l’intégration des toutes les
parties prenantes.
c) Caution politique
Elle est garantie car les démarches sont accompagnées et soutenues
par les autorités politico-administratives lesquelles s’inscrits dans la politique de
protéger la santé de la population contre toute les pandémies et endémies.
d) Technologie adaptée

Les matériels et fournitures prévus pour la réalisation de ce projet


attestent que la technologie choisie par le projet est adaptée par les utilisations.
e) Validité

L’importance de ce projet est plus valide car, il est en harmonie avec


le but poursuivi celui de d’assurer la protection de la population.
f) Respect de l’environnement

L’écologie nous recommande tous de ne pas perturber la nature et de


respecter notre environnement. Le présent projet n’a aucun effet néfaste,
désastreux et même préjudiciables sur l’environnement.

4.12. Plan de suivi et évaluation

Début projet suivi fin projet


01 novembre 2022 01 juillet 2023
~ 78 ~

4.13. Gestion des risques

Tableau n° 21 : Gestion des risques

No Risques Impact négatif Niveau de Mesure Responsables Durée Observation


possible risque d’atténuation

1 Les autorités Contamination Faible Accréditer le projet Gestionnaire 1 mois


refusent le projet rapide
2 Insécurité dans la Arrêt immédiate Faible Collaborer avec les
zone des activités du autorités locales Gestionnaire 2 mois ------------
d’intervention du projet pour assurer la
projet sécurité
3 La contamination La mort à tout Elevé Chercher le Gestionnaire 1 mois
des maladies moment financement ----------
4 Mauvaise Contamination Faible Juste les
utilisation des personnels qui sont Superviseur 1 mois ------------
biens du projet autorisés à utiliser
les matériels
Source : nous même
~ 79 ~
~ 80 ~

4.14. Cadre logique

Tableau 22 : Cadre logique

Logique d’intervention Indicateur objectivement Source des Hypothèses


vérifiable vérifications

Objectif Contribuer à la lutte contre les  Taux de la maladie des Rapport de l’OMS
global maladies des mains sales dans la mains sales
ville province de Kinshasa.

Objectif
spécifique  Nombre de points
Installer 50 points des lavages des  Rapport La sécurité et la
mains sales dans la commune de installés ;
d’activités du stabilité assurées
BUMBU endéans 8 mois   L’endroit de points de
projet ; dans la zone
lavage ;
 Rapport de suivi d’intervention
 Nombre de visite par jour

Résultats
attendus  Au bout de 8 mois installé 40
 Nombre de points de  Rapport Les autorités
points des lavages des mains ;
 Dans 8 mois la population d’activités du locales acceptent
~ 81 ~

commence à laver les mains lavage ; projet ; et s’impliquent


régulièrement ;  Nombre de gens qui lave  Rapport de dans le projet
 D’ici 8 mois, réduction de 40%
les mains par jour ; suivi ;
des maladies des mains sales ;
 D’ici 8 mois la population est  Taux de la maladie.  Rapport
consciente sur le lavage des d’activité
mains.
Moyen Coût La population
 Accréditer le projet ; s’intéresse dans le
Activités  Besoins en Matériels ; 194.525,8
 Mobiliser les fonds ; projet
 Recruter les personnels  Besoins frais généraux ;
 Acheter les matériels ;
 Installer les points des  Besoins en salaire ;
lavages des mains ;
 Sensibiliser ;  Besoins en équipements ;
 Suivre et contrôler
 Besoins de déplacement
 Evaluer.

Les fonds
disponibles

Source : nous même


~ 82 ~

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre étude qui apportait sur les connaissances, attitudes


et pratiques de la population du Quartier Mbaki sur les maladies de mains sales.
Le choix de cette étude est parti du constat selon lequel, dans les pays
pauvres où le niveau d’hygiène est précaire et un accès limité à l’eau potable, les
maladies liées à la mauvaise hygiène constituent un véritable problème de santé
publique notamment celles liées à la mauvaise hygiène des aliments
En effet, Les mains possèdent une flore permanente et une flore
transitoire. En contact permanent avec l’environnement humain, inerte et
animal, elles sont susceptibles de véhiculer les flores de ces environnements. De
plus elles sont susceptibles de véhiculer la propre flore de l’individu venant
d’autres sites (cutanée, nasal ou fécal).
De ce fait, le portage manuel est un facteur de transmission
bactérienne, parfaitement bien identifié. À l’hôpital elles sont davantage
vectrices de bactéries responsables d’infections nosocomiales (staphylocoques,
bacilles à Gram négatif...), et en milieu communautaire de bactéries
responsables de toxi-infections alimentaires (salmonelles, staphylocoques...).
Le milieu hospitalier n’est donc pas le seul où la transmission de
pathogènes existe. Une autre promiscuité, scolaire en l’occurrence, nous a
semblée propice à cette transmission manu portée.
C’est ainsi que notre préoccupation était de savoir de savoir :
Quel est le niveau des connaissances, attitudes, et pratiques des
habitants du Quartier Mbaki sur les maladies de mains sales ?
En anticipant cette question l’hypothèse soutenue était la suivante : les
habitants du Quartier Mbaki n’auraient pas des bonnes connaissances ni des
bonnes attitudes et pratiques sur les maladies de mains sales.
Ce travail a utilisé la méthode d’enquête par questionnaire associé à la technique
d’observation directe et documentaire après l’analyse de données nous sommes
parvenus aux résultats principaux suivants :
1. types de maladie des mains sale étaient représenté par : 70,8% ont contracté la
fièvre, suivi de 7,1% l’ascaridiose 3,6% soit de l’amibiase ou ankylostomiase
par contre 1,2% avaient autres parasitoses
~ 83 ~

2. signes associés aux maladies des mains sales se répartissaient comme suit :
80% a fièvre contre 1,5% de la déshydratation

3. fréquence des maladies de mains sale observée était la suivante 59% était
souvent infectés des maladies des mains sales par contre 20% étaient très
fréquemment infectés.
4. il ressort de l’évaluation que la population du quartier Mbaki n’a pas des
bonnes connaissances ni des bonnes pratiques sur les maladies des mains sales.

Les mauvaises connaissances ont concerné :

 28% ignorance des signes cliniques des maladies des mains sales ;
 29% ne connaissent pas le mode de transmission de maladie de mains
sale ;
 43% ne connaissent pas le mode de prévention de maladie de mains sale
 6% pensent que les maladies des mains sales se transmettent en mangeant
les aliments préparés après 2 jours de.
 45% parlent des moustiques comme vecteur de maladie des mains sales.

Les mauvaises attitudes étaient en rapport avec :


 32,5% n’ont pas des bonnes perceptions sur les maladies des mains sales ;
 50% ne reconnaissent pas la gravité des maladies de mains sale ;
 36% ne trouve pas la nécessité de traiter l’eau de boisson
 36,5% n’approuve pas l’efficacité de la solution hydro-alcoolique dans la
prévention des maladies des mains sales.

Les mauvaises pratiques identifiées :


 39,5% ne pratiquent pas l’hygiène de l’eau;
 50% ne dispose d’une lave main ;
 57% ne connaissent pas les différents moments de lavage des mains ;
 36,5% évacuent les déchets fécaux dans un trou creusé dans la parcelle
30,5% évacuent les déchets fécaux pendant la pluie.

Au vu de ce qui précède nous confirmons notre hypothèse et nous suggérons ce


qui suit :

Aux autorités politico-administratives :

- De créer de points d'approvisionnement en eau potable ;.

Aux autorités sanitaires

- De renforcer l'éducation sanitaire dans la communauté ;


~ 84 ~

- de chercher les partenaires aménager des sites de lavage des mains ;

A la population :

- Faire du lavage des mains avec le savon un comportement de tous les jours et à
tout moment de la journée.

- Sensibiliser les enfants sur la pratique du lavage des mains avec le savon.

Aux médias :

- S’investir de façon active dans la sensibilisation de la population, en adoptant


le système d’IEC.
~ 85 ~

BIBLIOGRAPHIE
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DOCUMENT INEDITS
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Murata KABA, connaissances, attitudes et pratiques liées au lavage des mains


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2016
KABA M, connaissances, attitudes et pratiques liées au lavage des mains en
milieu formel, informel et domestique à Yirimadio en 2009 Commune VI du
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Amadou Z. Hotohoun A. Importance du lavage des mains avant et après
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2013. 58p.
HGT, Hôpital régional de Sikasso, CNOS, CSRéf de la commune V de Bamako.
Thèse de pharmacie, Bamako (Mali), 2003; N°60.

AUTRES DOCUMENTS
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Robert, P. (Ed.). (2010). Le Petit Robert : dictionnaire alphabétique et
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(Aspect approfondi) L1 santé publique 2009-2010.
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publique 2008-2010.
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a base de chlorhexidine sur la désinfection des mains. Université Paul-Sabatier
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Hygiène des mains : une petite mesure pour un grand effet (BRÜCKER G,
2001, page 10)
~ 91 ~

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE..........................................................................................................i
DEDICACE...........................................................................................................ii
REMERCIEMENTS............................................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX....................................................................................iv
LISTES DES GRAPHIQUES ET FIGURES.......................................................v
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................1
0.1. Présentation, motivation et intérêt de l’étude.................................................1
0.2. Etat de la question..........................................................................................3
0.3. Enoncé du Problème.......................................................................................6
0.4. Hypothèse.....................................................................................................10
0.5. But et objectif du sujet ou travail.................................................................10
0.5.1. Objectifs spécifiques.................................................................................10
0.6. Méthode et techniques..................................................................................10
0.6. Méthodes et techniques utilisées..................................................................10
0.7. Délimitation de l’étude spatio-temporelle....................................................11
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE..............................12
1.1. Définitions des concepts de base..................................................................12
1.2. Généralités sur les maladies des mains sales................................................15
1.2.1. Historique..................................................................................................15
1.2.2. Quelques maladies des mains sales (BITUNDU 2009-2010)...................16
1.2.3. Epidémiologie des maladies des mains sales (KUBUYA 2008-2010).....20
1.2.4. Mode de transmission des maladies des mains sales (SHUKURU
SALUMU 2011)..................................................................................................20
1.2.5. Mode de prévention des maladies des mains sales liées à
l’approvisionnement en eau potable (NTEMBUE MUAMBI 2013)..................20
1.2.6. Provenance des maladies des mains sales liées à l’approvisionnement en
eau potable (PNUE 2010)....................................................................................20
1.2.7. Aperçu général sur l’hygiène (PNUE 1995).............................................21
1.2.8. Ecosystème de peau (Anne S 2004)..........................................................21
1.2.8.1. Caractère physico-chimique (Drame G 2008)........................................21
1.2.8.2. Barrière (Groleau M 2006).....................................................................21
1.2.8.3. La flore cutanée (Recommandation du C-Clin 2001)...........................22
~ 92 ~

1.2.9. La transmission manuportée (Cissé C T. Faye O. Ndiaye G. Sakho A.


Faye E O. Maiga A. et coll 189-194)..................................................................22
1.2.10. PREALABLES POUR L’HYGIENE DES MAINS (Kaba M 2009).....23
1.2.10.1. Produits et matériel...............................................................................23
1.2.10.2. Règles de base......................................................................................23
1.2.11. PROCEDURES ET INDICATIONS DU LAVAGE DES MAINS
( Amadou Z. Hotohoun A 2013 )........................................................................23
1.2.12. Processus de l’Hygiène de mains ( KASEREKA 2020).......................24
1.3. Schéma conceptuel.....................................................................................27
Explication du schéma conceptuel......................................................................28
Conclusion partielle.............................................................................................28
CHAPITRE DEUXIEME : METHODOLOGIE ET MATERIEL D’ETUDES.29
2.1. Méthodologie................................................................................................29
2.1.1. Description du milieu d’étude...................................................................29
2. 1.1.1..Aperçu historique..................................................................................29
2.1.1.2. Situation géographique et administrative...............................................30
2.1.1.3. Situation démographique.....................................................................31
2.1.1.4. Présentation du Quartier Mbaki.............................................................33
2.1.2. Population de l’étude.................................................................................34
2.2.3. Critères d’inclusion et d’exclusion............................................................34
2.1.4. Echantillonnage et taille de l’échantillon..................................................35
2.1.5. Méthode d’analyse....................................................................................35
2.1.6. CRITERES D’ACCESSIBILITE..............................................................36
2.1.7. OUTILS D’ANALYSE.............................................................................36
2.1.8. ETUDE DES VARIABLES......................................................................37
2.1.8. A. présentation des variables.....................................................................37
2.1.8.B. Description des variables.......................................................................37
2.2 .Matériel de l’étude........................................................................................38
2.2.1. Instrument de collecte...............................................................................38
2.2. Déroulement de l’étude................................................................................38
2.2.1. Phase préliminaire.....................................................................................38
2.2.2. Déroulement proprement dit l’enquête......................................................39
2.2.3. Difficultés rencontrées..............................................................................39
~ 93 ~

2.2.4. Considération d’ordre de l’éthique............................................................39


CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET ANALYSE DES
RESULTATS......................................................................................................40
3.1. Résultats des analyses descriptives..............................................................40
3.1.1. Situation de maladie des mains sale dans la commune de BUMBU.........40

3.2. Résultats des analyses inférentielle..............................................................43


3.2.1. les maladies des mains sales en relation avec les connaissances des
enquêtés...............................................................................................................43
Graphique n°9 : la maladie des mains sales selon les connaissances de maladie
des mains sale......................................................................................................49
3.2.2. les maladies des mains sales en relation avec les pratiques des enquêtés 50

3.3. Évaluation de connaissance, attitude et pratique sur la maladie des mains


sale.......................................................................................................................53

3.4. Discussion des résultats................................................................................57


3.4.1. Situation de maladie des mains sale dans la commune de BUMBU.........57
3.4.2. Caractéristique sociodémographique........................................................57
3.4.3. Connaissances sur les maladies des mains sales.......................................57
3.4.4. Evaluation des attitudes sur les mains sale................................................58
3.4.5. Évaluation des pratiques sur les maladies des mains sales.......................58
CONCLUSION PARTIALE...............................................................................58
LA VALIDATION DES HYPOTHESES.........................................................59
CHAPITRE QUATRE PROJET DE DEVELOPPEMENT...............................60
4.1. Résumé du projet..........................................................................................60
4.2. Description contextuelle...............................................................................60
a) Situation géographique....................................................................................60
b) Problèmes........................................................................................................60
c) Problème prioritaire.........................................................................................60
d) Variables.........................................................................................................61
e) Contraintes......................................................................................................61
~ 94 ~

f) Alternatives......................................................................................................61
g) Analyse des alternatives..................................................................................61
Source : nous-mêmes...........................................................................................61
h) Titre du projet..................................................................................................62
4.3. Justification du projet...................................................................................62
4.4. Hiérarchie des objectifs du projet.................................................................62
4.4.1. Objectif global...........................................................................................62
4.4.2. Objectif spécifique....................................................................................62
4.4.3. Résultats attendus......................................................................................62
4.4.4. Activités.....................................................................................................62
4.5. Indicateurs de suivi.......................................................................................63
4.6. Stratégies du projet.......................................................................................64
4.7. Organigramme du projet..............................................................................66
4.8. Gantt d’activités...........................................................................................67
4.9. Budget du projet...........................................................................................68
4.9.1 Analyse des besoins....................................................................................68
a) Besoins en ressources humaines.....................................................................68
4.9.2. Budget proprement dit...............................................................................69
h) Budget récapitulatif.........................................................................................71
4.10. Plan de trésorerie.......................................................................................72
4.11. Viabilité du projet.......................................................................................73
4.12. Plan de suivi et évaluation..........................................................................73
4.13. Gestion des risques.....................................................................................74
4.14. Cadre logique.............................................................................................75
CONCLUSION GENERALE.............................................................................77

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